Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
July 30, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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>
aq




NTS:



f=» ABONNEWIE

uois Une Gourde D'aVaNcE

DéPaARTEMENTS & ETRANGER :

Prais de poste en sus.

PORT-AU-PRINCE (natn)

¢

QUOTIDIEN

Dimgcreur :
Clément Magloire, |
- REDACTION-ADMINIS1T RATION
45, RUE ROUX, 45. :







;LA BANQUE ET L?ETAT

" VII

Po:r I'émission de papier-monnaie
vec Mite da 1892, il c.ait préva en
cur de la Bangs une commission
12 @a prélever sur la solde du
pee MOnNaic en circulation du 1%
izv de ‘chaque année.-Ce 4/2 pour
tfu:me; soyezen certain, un fort
d::ber dont le fils de mon pére
i gu votre, lectcurs, se conten-
it pour fe reste de leurs jours.
fop'by6 dans deux ou trois bana-
8 i 6 PArcahaic cette valeur, au
itd.sdeux ans, dounceait une pro-
on de bananes do quoi rassasior
eamée, voire de quoi tenter en
Mri .e une exportation capable de
Hrs sles gros) fermiers Costa-Ri-
is. Eh bien ! la Banque qui a lap-
h.vormyet mange farg2 no put
esecacontenter.
Deprig 1804, ello se mit & prslever
Leo au ft janvier et 22: 4/2 0/2
31lMeembre. ce qui forma an djob
qs de 28.000 yourdes au total que
Birgae dut dernigrement répéter
b favuae da I’Etat.
toce qui concerne les frais d’nn-
de fads de Port-an-Prince a Ia
Ov 38 et vice-versa, le contrat de
Banque dit cn son article 16:

‘la Banque en rémunération des
PM 8 stipulés cn larticls ci-dessus
. iL wements et pai>ments ) aura
rat decommission de 1° sur
2: ¢seements et de 1/2 °/o sur tous
7 Paliegents & l’intérieur.

















8 voraces firent la moue
gain honnéte. La Commis
sattribuérent sur les paie-
ucou le tank statu:
Ss re un Casuel fraudu-
> pplas de 55 & 65 mille dollars.
ra haltien des mornes, tol
eacdires, héros anonymes,

me Mille petites lettres de l’ar-
ot noire composant tes
chants de I’Epopée 1804.
8 séculaire Jabeur d’flo-
eee Conservation de !’Ind6é-
in wes pas sué m-



ta nes pes encore

« Ouvrisr doulourlux, Tass.izin-tox
ct sbreuv.) toi da ta misére}; onvre le
sillon avec ton fvont et retourne la
wiébe avec tes deats afin de produire
ton café aromal, ton cacao savoureux,
et ti canamelle mervei:leuse pour
lajouissance des d.scendants de Cara-
deux et de Rochambeau. »

s
» ®

J'extrais del’Exposé de la Situation
pour l'année 1907 le passage suivant:

«1.a Commissiond’Enquéte Adminis-
trative et de vérification a présenteé au
Gouvernement son Rapport final sur
Veximen des opérations de ’Emprunt
des 5)).000.000 francs. D’apres les con-
clusions de ce Rapport, remis au Se-
erétaire d’Etat de la Justice pour en fat-
rece qu: de droit (22?) les valeurs
suivantes doivent etre restituées :

« 12 [atéréts du mois d’Avrii 1896
sur lea créances 18% paydes DEUX
FoIs par Lt caisse publique et s’élevart

nor am“ricain & Jasomm?....--.
de ° oe eet . 81.984.72

«2° ltéréts, touchés EN
PLus par la Banque sur tes
avances de frances 5.000.000
et do francs 995.032.99, soit
en francs 114.913.93 ou en
dollars 45 1,3

Différences au dessous du
taux Iégal de 400 frs. sur 17.
991 obligations, apyert dé-
compte foorni ci-des-us, sort
eosemble fres. 1.246.256.50
en dollars 25 1/3

Différence entre 500 et
400 frs. sur obligations sor-
ties au tirage au sort du ie
Décembre 1896 soit {res
90.718 4513 .

21.377.380

eo ee e @® © ©

3 834.62

« Avant longtemps, il faut lespérer,
la justice
noncée sur
les sommes

cette importante question :
vaites a la Nation bei



“Total or P.340.920.23 P

ag sera souvcrainement pro-

ee



————— eee eee

ees creme eee ee eee te EES 60 ES aS SS A TS ee we ae Sat - 9 oo a SRN Wo LTT
> = - SS Se a = _—_—— - ee a ee





révélé Vorganisastoue de notre Euan-
Cipation Economique a continnce eu
vous. La Nation entire vous redarde.
L’opinion vous crie : « Si vous vou-
lez réparer te vol, il faut faive dispa-
taitre Tes valeurs » Nous m’avons plus
conliance dans le repentir des crimi-
nel... Quia vo'? volera. Nous con-
naissons bien ce quc de tont temps il
advient an troupean qui fait alliance
avec les Loups. Hier encore, au len-
da2:.:ain du Procés de la Corsolifation
VEtat jugulait ta Banque, te pied sur
$3 poitrine.

L’vwuvre do mort aliait Gire consom-
méa pour notre salut. Mais le vaincu
tourna les pouces et promit avec for-
ce serments de se mettre désormais 4
ia dévotion de ta Nation. Gertaines
vons So inisséerent toucher par ces pro-
messes et par d’autres encore.

Leur influence impradente, mal avi-
sée cu autreinent qualifiubic fit ayonre
ner le grand réve du Chef de PEtat,
@Hati deus tous les ’ressorts de fa
vie nationale. La Banque continua
d’exister. Ce Ragne en liberté poursui-
Vit ses exactions,

Nous soinmes a géomir aujonurd@ hoi
suv notre génerosité simpliste. La Ban-
que fait: Varroyaute et c'est nous qui
battons la chamade.

se
s

Aux termes de fa loi sur te Retrait,
la Banque devait prelever une com-
mission @ fixer entre elle et le Dépar-
tement des Finances. Sans attendre,
la Banque en proie 4 son incoercible
fringale d’écus, préleva sans autorisa-
tion uns commissiou de 1 et 4/2 0o/o.
Notez, je vous prie, que le taux de
commission I¢galo est toujours de 1
o/o sar recéttes et 4/2 o/o sur paie-
ments. Quel appétit, bon Dieu!

«Pour éclairer votre religion ,— dit
le Département des Finances aux
Chambres dans !’ s6 de 1007,—
ocr éclairor votre religion sar le pro-
cédé d’une institation de crédit qui
devrait pourtant avoir le plein respect
des fon'is de V'Etat qui lui sont con-
fiés.je vous soumets la correspohdan-
ce échangée avec elle & propos des
«commissions doubles» qu'elle s'est

. o 1, 2 .

seront rendues. L mite et le droit rece sc ons les ‘alle

Eh bien 1 Messiears Marcelin et La- pour les da service cou-
leau, le Général Nord Alexis qui s’est fents. .

LE NUMERO 4 ( CENTIMES.

MARDI, 30 JUILLET 1907.





ae

Les abonnements partent du ter. et du ts de chaque
mois et sont payabies d’avance

Les manuscrits insdrés ou non ne sont pes remis.







Et suivait la correspondance an-
nonce pleine de morgue et de cynis-
ins éhonté du coté de la Banque, fer-
ine et lumineuse, mais en vain, da cd-
té du Département des Finances.

I! s’avissait de ceci: pour satisfaire
a son service courant, le Gouverne-
ment est obligé de convertir en gour-
des ses disponibilités en or. Parmi
les chefs de service au Ministere des
Finances, Monsieur St-Léger Fortin,
je crois, en examinant le compte de
«Recettes et paiements » pour Février
190% reléve ces écritures stupéfantes:

«Au débit 1 o/o sur P. 4.374.98 pro-
«duit de 1/3 surtaxe destiné au servi-
« ce courant: P, £3,75; etau crédit
« duit de la surtaxe de 1/8 P. 1.740,
« 97 & 150 o/o— P. 4.374,98 ».

Or, le lecteur doit savoir que sui-
vant ce qu’en dispose la loi budgétai-
re, c’est la prime sur lor qui doit
clive ordunnancée en recette, non le
produit do la conversion et c’est sur
12 montant du mandat d’encaissement
émis pour prime sur vente d’or que
la Banque a droit de prélever une
commission de 4 ofo.

On voit donc que la Banque extra-
yait sa commission et sur la prime et
sur la samme résultant dela vente d'or.

On le fit remarquer & la HKanque,
tout en lui tnettant sous les yeux le
texte de loi anquel elle avait d .

Que cruyez-vous qu'elle répondit ?

Qu’une décision du Conseil des Se-
crétaires d’Etat—- QUOIQU’ILLEGALE —
avait antorisé le procédé et couvrait
la Banque? Que par lettre dQment en-
registrée, un Ministre des Finances
sachant vivre, s’¢lait fendu de ces
fonds publics en faveur de ses bons
amis de ia Banque et a titre de grati-
ficalion? Allons donc! «La Banque est
autonome. Elle releve si pea du Gou-
vernement Haltien! ou plutdt elle
n’en reléve pas du tout, sauf quand
elie est engagée dans des tripatoulla-
ges financiers, de concert avec les

ncUionnuires haltiens! Car, comment
voulez-vous que la Banque « compren-
« ne en quoi Tarticle 4 dela le portant
« fixation des recettes (La loi que voes
« avez faites, messieurs les mandatai-
« res de la nation, la loi qui vous ré-
« git vous tous, bons Haltiens!) Feaie-
se intervenir Gans la question dune
« prélevée per la Ban-
que. S



x ee e_
pas applicable 4d la} RENSEIGNEMENTS

Cette loi-ld west
Banque, elle est faite pour le Seerdtatre
d’Etat des Finances, pour vous, pour
moi qui sommes haitiens; mais, pour
la Bangue? jamais dela viel (Je ne

plaisante pas, vuyez page 22d PRx- |

posé; ta lettre est) signée Ch. van

Wijck. )

Ge Monsieur van Wijck qui me sem |

ble n’avoic rien dun meéchant hom-

me et quienvisage les choses plu- ;

homme qui

tot avec sitnplicité, cet
doubler les

sembie ne. s’entendre a

commissions qualors surtout quit est: Température

doublé, lui,de sun Santallier, Monsieur
van Wijek répondit avec un impertur-
bable aploinb
chichis et qu'il se conformait aux usa-

que ta loi, c’était des.

METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
VEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Lunpi 29 JUILLET

Baromettre 4 midi 76353
(minimum 23,6
pmaximum 3354

Moycnne diurne de la température 28,4
Le ciel a été trés nuageux toute fa jour-

ges admis et décomptait: ses COMNDIUS- | ne et les nuages de moyenne hauteur ont
sions suivant des coulumes exislantes i ey des directions variées. Le vent d’Est a
quill) ne voudtait pas moditier. ll est couthlé avec force sous une vitesse moyenne
“ivident qu ine stagit que « usages». ge = metres par seconde et par moment
que la Banque « adel » et CONSACra . +6 metres. Le barométre a marché rapide-
delle scale et pour elle meme. Les SUS" nent a la hausse

dites © coulumes evcistautes » avaicnt
te cree ss cl perpétuces par elle, ega-
lement.

Ge bon ven Wick, il ne prévoyait
pas que fe papa bwald, aurait un jour
besom pour sacause dinsimuer

ue:



J. SCHERER
Funérailles

Hicr aprés-midi ont eu lieu au milieu
dun grand concours d’amis les funérailles
de M. Jures St. Macary et du capitaine

. te e,. ; aarrereTy , 4 2 8 +, (| ‘ . .
toutes tes turpitudes reprochées a le! Crisenr BeLLEGARDE. Les gibosiens, dans

Barque devarent ite portees au comp
te des Ministres des Finances d'Haitl
dont « les lettres et décisions couvrent la
Banque. »

En tont cas, si Mr van Wijck voulait
dire qua laBanque c'est un « usage ad.
mis » ce sont « des couliunes eristan-
ese et que lui ne modiliera pas.— usa-
feet coutuines qui consistent a nous
voler sans notre consentement,—je ne
vois pas quil v ait lieu dele coatre-
dire. Mais, nous ne sommMes pas te-
nus de nous faisser voler éternelie-
Ment et nous devons détruire la Ban-
que, la caverue aux voleurs. Plus Von
va, plus les Gjobs se revelent nom-
breux, cocsiderables, elrayants.

Pour ce gui concerne les envois de
fonds & Pétranzer, la Banque prelevait
une commission dont le taux devait
resulter de celui du change de Vor
contre Ja traite.

Aun certain moment le cours reste
siationnaire vers lechitfre de 3 1/2 00.

On considéra que pour un temps
donné ce taux étaitun taux moyen et
Pon s'y arreta quoiquil y ait) eu lieu
parfuis de traitera Lovo, 1 £/20/0, 2 0/o
atc, suivant mouvements du marche.

Letaux de 31/2 qu’on pourrait croire
satisfaisant ne tit gu’exciter lafaim de
la Banque et depuis quelques années,
Bans tenir compte des Nuctuations du
change de lor contre la_ traite ni des
protestations due Gouvernement, elle
Be mit a prélever une commission,
impeériale, celle-la de 5 0/0.

Vive la joie, Messeigneurs ! C'est
Gogo qui paye ! Et Gogo, c’est notre
re

Notre pere est si ri-che

Je crois qu'on pourrait bien
Lui faire quelque tri-che
Sans diminuer son bien.

PAIYS DIVERS

Bibliographie

Vient de parattre 4 I'Imprimerie J. Ver-
rollot, le Monde, ° Homme et les Sciences, de
Mr F. D. Légitime, ancien Président de la



République.
"est un fort volnme in-octavo de 300
peges environ qui est en vente au prix de

eS PS

leur belle tenue ordinaire escortaient le
convoi de leur chef 4 qui ils avaient offert
une magnifique couronne, et les troupes
de ligne accompagnaient celui de lancien
sénateur de la Republique.

Au cimeti¢re, divers orateurs ont retra-
cé en termes emus les qualités qui distin-
guaient les défunts.

Décés

Nous avons recu le faire-part de la mort
de Lia Appotton, sceur de Madame Cyria-
que Célestin et belle-fille de notre ami An-
toine Ferrer.

Les funérailles auront lieu aujourd’hui a
3 heures de l’aprés-midi. Le convoi partira
de la maison de Mr et Mme Cyriaque
lestin, sise au Bois-Verna, No 41, pour se
rendre 4 l’Eglise Métropolitaine.

Nos condoléances 4 Mr et Mme Antoi-
ne Ferrer, 4 Mr et Mme Célestin et anx
autres membres de la famille.

Chambre des députés
Séance du l..ndi, 30 juillet 1907.

Hier nos inviolables ont fait de la bonne
besogne. Aprés la sanction du proces: verbal
du 17 courant, la Chambre a interverti son
ordre du jour pour entendre la lecture du
rapport de la Commission du Budget. Cette
importante piéce a été envoyée 2 l’impres-
sion. Puis reprenant le cours ordinaire de
ses travaux, elle a dépouillé sa volumineu-
se correspondance dont nous extrayons les
picces suivantes :

I. Une lettre de M. R. Gardére, vice-pré-
sident du Conseil d’administration de la
Compagnie Nationale des chemins de fer
d’ Haiti, accompagnée de 100 exemplaires
d’un mémorandum refutant la « esta-
tion » dela P. C. S.

Il.— Unm e par lequel le Sénat an-
nonce 4 la Chambre qu’il a porté au pro-
jet de loi qui augmente les intements

ade I’Instructeur en chef de la Garde du

uvernement, — (¢ ) de VIngénieur en
chef de la flottille haftienne, les modifica-
tions suivantes :

10.— Les appointements da premier de
200 gourdes sont réduits 4 1 fo gourdes.

20.— Et ceux du second de 300 gour-
des 4 250.

Ces deux modiffcations ont éré adoptées
Par la Chambre. aia cat de
vant de passer au troisiéme point

bre a accordé

son ordre du jour, ls Cham a
le mamile an Gecréeaire d‘Rrar dea Travaux

Publics qui donne lecture d’un projet de
loi sur la Police des Chemins de fer.

Le troisiéme poiat del ‘ordre du jour améne
la discussion et le vote des projets de loi
suivants :

t0o.— La loi sur la liquidation judiciaire
abrogeant celle du 16 Juillet 1896 et du 5
Aoat 1905.

20.— Loi qui reconnait d’utilité publi-
que les Hospices de Port-au-Prince et du

p-

30.— Loi qui accorde une rente viagére
de Cent gourdes‘par mois au citoyen Pétion
Détré, archiviste au Cabinet particuiier du
Président de la République.

La Chambre allait rau vote du rap-
port du Comité de l'Intérieur quand l’as-
semblée a constaté qu'elle était en minori-
té. La séance a été donc levée 2 l’extraor-
dinaire.

PETITS DIALOGUES

Sur le grand Banquet

L'un. - Toi qui lis tout, dis-moi donc
ce que C'est au juste, pour un pays, de
« s'asseo.r au banquet de la civilisation. »
[Il y a bien longtemps que l'on en parle
pour Haiti et il parait que c’est un peu dif-
ficile de pre--dre part 4 ce banquet, puisque
jusqu’ici le Ministre, des Relations Exté-
rieurs qui correspond pour nous avec le
monde entier, a néglipé de dire ot en
sont les négociations.

_ Leautre.— Sais-tu qu'il serait vraiment
intéressant de le savoir. Moi, j'imagine
que pour etre admis 4 ce banquet, il taut
que I’on soit pourvu de tout ce qui est né-
cessaire 4 un civilisé.

_ L’un.— Tu n’es pas seul 4 le penser et
il y a longtemps qu'on le dit. Or, pendant
qu on le disait, les Haitiens ontacquis beau-
coup de choses qui leur manquaient le jour
de lear indépendance sans, pour cela, se
voir admettre au banquet.

L’autreE.— Cherchons ensemble en quoi

ut consister le droit d’entrée. Tout d’a-

rd, il faut écarter l’argent. Il n’y acertes
pas en Haiti d’-hommes vraiment riches ;
mais si la richesse était une des conditions
exigées, nous avons des maniéres de grands
princes qui eussent pu donner le change :

ainsi les
vent.
‘un.—= Ah ! bigec, nou
pas mal, en effet... Il faue ‘dire
seule chose qui nous permetre
dérespecter an étranger.
Lautrae.— L’argent écarté, nog; my

indemnités que NOUS payogs y

gee
ee

ie

le téléphone.

L’un. — Peut-étre qu'il ne :
assez bien pour nous faire juger
ment. Et puis nous n’avons pes I's
mordre, car il paraft que les aboans, |
beaucoup diminue; «

AUTRE. n’est

quer qu'il y a téléphone et telenk o
ndtre n'est peut-étre pas de premisn b
que, car j'ai lu l’autre jour sur la hore
phrase en anglais que Desce m's traded
ainsi : « Interdit dans les Etats-Unis, 0
se disent les grandes nations, un

ne peut pas se choisir un bon 1é x

L’un.— N’est pas digne de $ asseon|
notre banquet. Et te telephone ? Voild ay
invention qui devrait nous faire bien ray

L’autre.— D'abord, elle nes pes
nous. Ensuite c’est un peu usé, notre ¥
graphe, il est encore 3 fil.

L’un. — Le fil n'est pas tellemen:
qu'il ne puisse toujours servir 4 nogs
tre en COnIMIUNICAtiON avec les grands ¢
tres. Je crois que le tclégraphe n'a pes
compter pour nous i cause des
quila fallu faire pour l’avoir et gui
ont tort discrédités. Sans aller plas la
considérez une chose : nous be
Mole Sc Nicolas a la compagnie «
point d’atrdérssement,et, au lieu des béaw
cier d'une indemnité annuelle pour cd
inéme d'une diminution de tarif, c’exe
core nous qui payons une subventica
nuelle.

L’acutre. - Tu m’en dicas tant, mas¢
exagérer que de dire que ces « att
la civilisation » aient tourné coatre
au lieu de nous recommander,

L’cnx. - Mais oui, mon Diee, ar

d'avoir ces choses pour etre bies
il faut encore pouvoir s’en servir bees,
en civilisés.

L’autrr.— Prenons les chemins é
alors.....

L'un.—Je suis press¢, nous coatine
demain matin, si tu veux, apresk a
comme d’ordinaire. Laisse-moi
finir par une rétlexion qui est ane

‘Podsie prononcee par l'uuteur sur la tombe du Capitaine Clément Bellegarde

Capitaine, salut ! D'ssazres versent des pleurs

Autour de ton cercucil,

; on ce d’autres portent dcs flecurs,
Moi, pour t’offrir des vers, j’étouffe ici ma

ine,

Car, quoique de doulear, hier, mon coeur ait frémi,
Celui qui vient te saluer n’est pas l’ami,
Crest le poéte, Capitaine !

Tu me disais, un jour— comme c’est loin déji '—
« Je renonce a la plume, et je me fais soldat !
« Il nous faut des soldats qui sachent plus que lire,
« Qui puissent, s’il le faut, détendre le Pays,
« Mais qui sachent aussi, graves et recueillis,

« Porter les armes 4 la Lyre !

« Plume et sabre sont faits d’un semblable métal,

« Et c’est mal que le sabre, i
« Brise, fatale erreur, l’outil

tet brutal,
la Pensée.

« Se souvenant plutdt qu’ils sont d’acier tous deus,
« Sabre et plume devraient, fraternels, sous nos cieot,
« S’unir loyalement pour défendre I'Idée ! »

Ton sabre saluait la plume du rf
C'est pour cela qu'il "aut, éouffant ma douleur,
Que je trouve des vers dans mon coear qui soupire »

One rot cela qu’il faut, avec des

plears aux yest,

adresse, aa moment da dernier des adicuz,
Aa soldat qui s’en va le salut de Is Lyre !

Cusmne MORAVIA.



=—
. yeux avoir ton entrée au ban-
joo. To wieléphone, au télégraphe ou
eet Bt in de fer qui constitueraient les
tu apportes. ,

es ae fit Pas seulement d’apporter
Mats ett, jl faut encore, savoir conve-
a servir de son couteau, de sa

ent se ¢
eerie et de sa serviette. A demain.

ge°
, DEJEUNER DU 30 JUILLET
; Mip! A 2 HEURES
f Prix: G. 2.50
k - Salade de boeuf tomatée
* Rognon sauté au vin rouge |
Navarin de mouton 4 la bourgeoise
Filet 4 la Maitre d’Hoétel
Petits pois au ‘beurre
Riz blanc en Timbale
Haricots rouges 4 la créole
Tarte a la confiture
Fruits
Café
4/2 Vin

lvelles Elrangeres

tPECHES RECUES CE MATIN

























Japon exerce lecontréle en Corée
ala suite d’une entente

SouL.— Le Ministre des Affaires
migeres japonais, Hayashi, a décla-
que la nouvelle entente avec la Co-
met fin 4 une situation intolérable.
apereur Hleui-Yi qui vient d’abdi-
n’était qu’un despote qui ne
mit exploiter la nation qu’en sa

japon exercera le contrdle sur lar-
e coréenne et administrera les

ances.

Le Président Amador a Paris
Panis. Le Président Fallicres a
ka cet aprés-midi avecjles honneurs
tes le Président Amador et son
case et rendit, cetaprés-midi méme,
Usite au Président Amador.

La course Pékin-Paris
Oxsk.— Deux automobiles francais
currents de la course Pékin-Paris
tarrivés dans cette ville. lis ont
kjours de retard sur le prince Bor-
46 quise maintient premier.
Tués par les indigénes
RRUXELLES.—- Selon des nouvelles
ses du Congo, un officier et neuf
ltuires ont été tués par les indigeé-

ipératrice douairiére renonce a la

gérance de l’Empire
pAGNAL.— L'Impératrice douairiére
wacera & la gérance de l’Empire le
sg sera celébré le prochain jour
an des Chinois. On assure qu’on
tmera le prince Pulun, fils du prin-
un, héritier présomptif de la
sane. On affirme que la cause
‘elle abdication est les charges de
ecuvernement et l’assassinat du
emeur de Anhui; & !a suite de
meeesinat, on avait découvert
uvement révolutionnaire dans

du Yant-Sé,

Ose Gréve Importante
des fat La gréve des travail-
dimig abriques de la province de
Prend degraves proportions.

mcouven ent incendie

-— Hie i i

far le point wae solr, 1a ville on

violent iucendie. Malgré les efforts des
pompiers, plus de cinquante maisons

tes matérielles sont énormes.

Le Président Roosevelt misau
courant du traitement
infligé aux coréens
par les japonais

LONDRES.— Deux des membres de

la délégation de l’Empereur de Corée a |

la conférence de la Paix, a La-Have,
se sont embarqués pour New-York ;
ils vont avec Vintention de voir le
Président Roosevelt pourile mettre au
courant du traitement que les coréens
recoivent des japonais.
Marinsjaponais et américains
Brest.— Les officiers des navires
de guerre japonais et américains qui
se trouvent actuellement 4 Brest, vont
a la promenade ensemble et fraterni-
sent. Cependant les matelots japonais
et américains sont consignés 4 bord
de peur qu'il n’y ait des collisions
entre eux.
Les marins japonais etle
Président Fallieres
Paris.— Le vice-amiral Iguin et
plusicurs officicrs de la Marine japo-
naise, en ce Moment ici ont été l'objet
de yrandes considérations de la _ part
du Président Fallitres. Le Président
leur a offert, aunjourd’hui un lunch et
s’exprima en termes trés cordiaux a
la visite des marins japonaisen France.
Francais, Japonais, AMéricains
fraternisent
Brest.~ Au moment du départ de
cette ville des croiseurs ameéricains
« Washington » et «Tennessee » les équi-
pages se réunirent sur le pont tandis
que les musiques jouaient la Marseil-
laise et Phymne japonais en passant
devant les bateaux de guerre francais
et japonais, mouillé dans ce port,
les équipages des navires de guerre
francais et japonais répondirent avec
enthousiasme aux ameéricains.
Victimes de la chaleur
igNFw-YORK Six personnes sont mor-
tes aujourd’hui 4 cause de l’excessive
chaleur ; les termométres placés dans
la rue pendant la journée ont marqueé
jusqu’a 94° Farenheit.
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Compagnie P. GC. 8.
AVIS
La Direction informe les porteurs
des cartes de circulation qu’d partir du
45 Aovt prochain elle doit échanger
toutes les cartes de circulation é¢mises
et prie les détenteurs de ces dernie-
res de bien vouloir, des la _ publica-
tion du présent avis lui faire parve-
nir celles en leur possession afin
qu’ella puisse les renouveler.

Port-au-Prince, le 27 Juillet 1907.
LA DIRECTION
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AUX ARMES DE PARIS
Mme SERRE

EN VENTE
A quoi tient la supériorité
des Anglo-Saxons,
Par Epwonp DEMOLINS,
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ru ( Rapport de la Commission ).

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New-York le 24 courant pour Cap,
Port-de Paix et notre port, est attendu
ici jeuditer Aout. Il partira probablem-
ent dans la_soirée pour Saint-Marc,
Miragoane, Cayes, Jacmel et Santa-Mar-

ta.
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La malle pour les Etats-Unis et
Europe, par !e vapeur «VIRGINIA »
sera fermée a la Poste jeudi fer Aout
a 6 heures du soir.

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toute personne, homme ou femme, qui
est en mesure de faire face 4 une telle
nécessité, méme au prix d’un sacrifice,
doit cultiver les Jaagues vivantes, sur-
tout les plus répandues: l'anglais et
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le langue de la diplomatie et du rafine-
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;LA BANQUE ET L?ETAT

" VII

Po:r I'émission de papier-monnaie
vec Mite da 1892, il c.ait préva en
cur de la Bangs une commission
12 @a prélever sur la solde du
pee MOnNaic en circulation du 1%
izv de ‘chaque année.-Ce 4/2 pour
tfu:me; soyezen certain, un fort
d::ber dont le fils de mon pére
i gu votre, lectcurs, se conten-
it pour fe reste de leurs jours.
fop'by6 dans deux ou trois bana-
8 i 6 PArcahaic cette valeur, au
itd.sdeux ans, dounceait une pro-
on de bananes do quoi rassasior
eamée, voire de quoi tenter en
Mri .e une exportation capable de
Hrs sles gros) fermiers Costa-Ri-
is. Eh bien ! la Banque qui a lap-
h.vormyet mange farg2 no put
esecacontenter.
Deprig 1804, ello se mit & prslever
Leo au ft janvier et 22: 4/2 0/2
31lMeembre. ce qui forma an djob
qs de 28.000 yourdes au total que
Birgae dut dernigrement répéter
b favuae da I’Etat.
toce qui concerne les frais d’nn-
de fads de Port-an-Prince a Ia
Ov 38 et vice-versa, le contrat de
Banque dit cn son article 16:

‘la Banque en rémunération des
PM 8 stipulés cn larticls ci-dessus
. iL wements et pai>ments ) aura
rat decommission de 1° sur
2: ¢seements et de 1/2 °/o sur tous
7 Paliegents & l’intérieur.

















8 voraces firent la moue
gain honnéte. La Commis
sattribuérent sur les paie-
ucou le tank statu:
Ss re un Casuel fraudu-
> pplas de 55 & 65 mille dollars.
ra haltien des mornes, tol
eacdires, héros anonymes,

me Mille petites lettres de l’ar-
ot noire composant tes
chants de I’Epopée 1804.
8 séculaire Jabeur d’flo-
eee Conservation de !’Ind6é-
in wes pas sué m-



ta nes pes encore

« Ouvrisr doulourlux, Tass.izin-tox
ct sbreuv.) toi da ta misére}; onvre le
sillon avec ton fvont et retourne la
wiébe avec tes deats afin de produire
ton café aromal, ton cacao savoureux,
et ti canamelle mervei:leuse pour
lajouissance des d.scendants de Cara-
deux et de Rochambeau. »

s
» ®

J'extrais del’Exposé de la Situation
pour l'année 1907 le passage suivant:

«1.a Commissiond’Enquéte Adminis-
trative et de vérification a présenteé au
Gouvernement son Rapport final sur
Veximen des opérations de ’Emprunt
des 5)).000.000 francs. D’apres les con-
clusions de ce Rapport, remis au Se-
erétaire d’Etat de la Justice pour en fat-
rece qu: de droit (22?) les valeurs
suivantes doivent etre restituées :

« 12 [atéréts du mois d’Avrii 1896
sur lea créances 18% paydes DEUX
FoIs par Lt caisse publique et s’élevart

nor am“ricain & Jasomm?....--.
de ° oe eet . 81.984.72

«2° ltéréts, touchés EN
PLus par la Banque sur tes
avances de frances 5.000.000
et do francs 995.032.99, soit
en francs 114.913.93 ou en
dollars 45 1,3

Différences au dessous du
taux Iégal de 400 frs. sur 17.
991 obligations, apyert dé-
compte foorni ci-des-us, sort
eosemble fres. 1.246.256.50
en dollars 25 1/3

Différence entre 500 et
400 frs. sur obligations sor-
ties au tirage au sort du ie
Décembre 1896 soit {res
90.718 4513 .

21.377.380

eo ee e @® © ©

3 834.62

« Avant longtemps, il faut lespérer,
la justice
noncée sur
les sommes

cette importante question :
vaites a la Nation bei



“Total or P.340.920.23 P

ag sera souvcrainement pro-

ee



————— eee eee

ees creme eee ee eee te EES 60 ES aS SS A TS ee we ae Sat - 9 oo a SRN Wo LTT
> = - SS Se a = _—_—— - ee a ee





révélé Vorganisastoue de notre Euan-
Cipation Economique a continnce eu
vous. La Nation entire vous redarde.
L’opinion vous crie : « Si vous vou-
lez réparer te vol, il faut faive dispa-
taitre Tes valeurs » Nous m’avons plus
conliance dans le repentir des crimi-
nel... Quia vo'? volera. Nous con-
naissons bien ce quc de tont temps il
advient an troupean qui fait alliance
avec les Loups. Hier encore, au len-
da2:.:ain du Procés de la Corsolifation
VEtat jugulait ta Banque, te pied sur
$3 poitrine.

L’vwuvre do mort aliait Gire consom-
méa pour notre salut. Mais le vaincu
tourna les pouces et promit avec for-
ce serments de se mettre désormais 4
ia dévotion de ta Nation. Gertaines
vons So inisséerent toucher par ces pro-
messes et par d’autres encore.

Leur influence impradente, mal avi-
sée cu autreinent qualifiubic fit ayonre
ner le grand réve du Chef de PEtat,
@Hati deus tous les ’ressorts de fa
vie nationale. La Banque continua
d’exister. Ce Ragne en liberté poursui-
Vit ses exactions,

Nous soinmes a géomir aujonurd@ hoi
suv notre génerosité simpliste. La Ban-
que fait: Varroyaute et c'est nous qui
battons la chamade.

se
s

Aux termes de fa loi sur te Retrait,
la Banque devait prelever une com-
mission @ fixer entre elle et le Dépar-
tement des Finances. Sans attendre,
la Banque en proie 4 son incoercible
fringale d’écus, préleva sans autorisa-
tion uns commissiou de 1 et 4/2 0o/o.
Notez, je vous prie, que le taux de
commission I¢galo est toujours de 1
o/o sar recéttes et 4/2 o/o sur paie-
ments. Quel appétit, bon Dieu!

«Pour éclairer votre religion ,— dit
le Département des Finances aux
Chambres dans !’ s6 de 1007,—
ocr éclairor votre religion sar le pro-
cédé d’une institation de crédit qui
devrait pourtant avoir le plein respect
des fon'is de V'Etat qui lui sont con-
fiés.je vous soumets la correspohdan-
ce échangée avec elle & propos des
«commissions doubles» qu'elle s'est

. o 1, 2 .

seront rendues. L mite et le droit rece sc ons les ‘alle

Eh bien 1 Messiears Marcelin et La- pour les da service cou-
leau, le Général Nord Alexis qui s’est fents. .

LE NUMERO 4 ( CENTIMES.

MARDI, 30 JUILLET 1907.





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Les abonnements partent du ter. et du ts de chaque
mois et sont payabies d’avance

Les manuscrits insdrés ou non ne sont pes remis.







Et suivait la correspondance an-
nonce pleine de morgue et de cynis-
ins éhonté du coté de la Banque, fer-
ine et lumineuse, mais en vain, da cd-
té du Département des Finances.

I! s’avissait de ceci: pour satisfaire
a son service courant, le Gouverne-
ment est obligé de convertir en gour-
des ses disponibilités en or. Parmi
les chefs de service au Ministere des
Finances, Monsieur St-Léger Fortin,
je crois, en examinant le compte de
«Recettes et paiements » pour Février
190% reléve ces écritures stupéfantes:

«Au débit 1 o/o sur P. 4.374.98 pro-
«duit de 1/3 surtaxe destiné au servi-
« ce courant: P, £3,75; etau crédit
« duit de la surtaxe de 1/8 P. 1.740,
« 97 & 150 o/o— P. 4.374,98 ».

Or, le lecteur doit savoir que sui-
vant ce qu’en dispose la loi budgétai-
re, c’est la prime sur lor qui doit
clive ordunnancée en recette, non le
produit do la conversion et c’est sur
12 montant du mandat d’encaissement
émis pour prime sur vente d’or que
la Banque a droit de prélever une
commission de 4 ofo.

On voit donc que la Banque extra-
yait sa commission et sur la prime et
sur la samme résultant dela vente d'or.

On le fit remarquer & la HKanque,
tout en lui tnettant sous les yeux le
texte de loi anquel elle avait d .

Que cruyez-vous qu'elle répondit ?

Qu’une décision du Conseil des Se-
crétaires d’Etat—- QUOIQU’ILLEGALE —
avait antorisé le procédé et couvrait
la Banque? Que par lettre dQment en-
registrée, un Ministre des Finances
sachant vivre, s’¢lait fendu de ces
fonds publics en faveur de ses bons
amis de ia Banque et a titre de grati-
ficalion? Allons donc! «La Banque est
autonome. Elle releve si pea du Gou-
vernement Haltien! ou plutdt elle
n’en reléve pas du tout, sauf quand
elie est engagée dans des tripatoulla-
ges financiers, de concert avec les

ncUionnuires haltiens! Car, comment
voulez-vous que la Banque « compren-
« ne en quoi Tarticle 4 dela le portant
« fixation des recettes (La loi que voes
« avez faites, messieurs les mandatai-
« res de la nation, la loi qui vous ré-
« git vous tous, bons Haltiens!) Feaie-
se intervenir Gans la question dune
« prélevée per la Ban-
que. S
x ee e_
pas applicable 4d la} RENSEIGNEMENTS

Cette loi-ld west
Banque, elle est faite pour le Seerdtatre
d’Etat des Finances, pour vous, pour
moi qui sommes haitiens; mais, pour
la Bangue? jamais dela viel (Je ne

plaisante pas, vuyez page 22d PRx- |

posé; ta lettre est) signée Ch. van

Wijck. )

Ge Monsieur van Wijck qui me sem |

ble n’avoic rien dun meéchant hom-

me et quienvisage les choses plu- ;

homme qui

tot avec sitnplicité, cet
doubler les

sembie ne. s’entendre a

commissions qualors surtout quit est: Température

doublé, lui,de sun Santallier, Monsieur
van Wijek répondit avec un impertur-
bable aploinb
chichis et qu'il se conformait aux usa-

que ta loi, c’était des.

METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
VEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Lunpi 29 JUILLET

Baromettre 4 midi 76353
(minimum 23,6
pmaximum 3354

Moycnne diurne de la température 28,4
Le ciel a été trés nuageux toute fa jour-

ges admis et décomptait: ses COMNDIUS- | ne et les nuages de moyenne hauteur ont
sions suivant des coulumes exislantes i ey des directions variées. Le vent d’Est a
quill) ne voudtait pas moditier. ll est couthlé avec force sous une vitesse moyenne
“ivident qu ine stagit que « usages». ge = metres par seconde et par moment
que la Banque « adel » et CONSACra . +6 metres. Le barométre a marché rapide-
delle scale et pour elle meme. Les SUS" nent a la hausse

dites © coulumes evcistautes » avaicnt
te cree ss cl perpétuces par elle, ega-
lement.

Ge bon ven Wick, il ne prévoyait
pas que fe papa bwald, aurait un jour
besom pour sacause dinsimuer

ue:



J. SCHERER
Funérailles

Hicr aprés-midi ont eu lieu au milieu
dun grand concours d’amis les funérailles
de M. Jures St. Macary et du capitaine

. te e,. ; aarrereTy , 4 2 8 +, (| ‘ . .
toutes tes turpitudes reprochées a le! Crisenr BeLLEGARDE. Les gibosiens, dans

Barque devarent ite portees au comp
te des Ministres des Finances d'Haitl
dont « les lettres et décisions couvrent la
Banque. »

En tont cas, si Mr van Wijck voulait
dire qua laBanque c'est un « usage ad.
mis » ce sont « des couliunes eristan-
ese et que lui ne modiliera pas.— usa-
feet coutuines qui consistent a nous
voler sans notre consentement,—je ne
vois pas quil v ait lieu dele coatre-
dire. Mais, nous ne sommMes pas te-
nus de nous faisser voler éternelie-
Ment et nous devons détruire la Ban-
que, la caverue aux voleurs. Plus Von
va, plus les Gjobs se revelent nom-
breux, cocsiderables, elrayants.

Pour ce gui concerne les envois de
fonds & Pétranzer, la Banque prelevait
une commission dont le taux devait
resulter de celui du change de Vor
contre Ja traite.

Aun certain moment le cours reste
siationnaire vers lechitfre de 3 1/2 00.

On considéra que pour un temps
donné ce taux étaitun taux moyen et
Pon s'y arreta quoiquil y ait) eu lieu
parfuis de traitera Lovo, 1 £/20/0, 2 0/o
atc, suivant mouvements du marche.

Letaux de 31/2 qu’on pourrait croire
satisfaisant ne tit gu’exciter lafaim de
la Banque et depuis quelques années,
Bans tenir compte des Nuctuations du
change de lor contre la_ traite ni des
protestations due Gouvernement, elle
Be mit a prélever une commission,
impeériale, celle-la de 5 0/0.

Vive la joie, Messeigneurs ! C'est
Gogo qui paye ! Et Gogo, c’est notre
re

Notre pere est si ri-che

Je crois qu'on pourrait bien
Lui faire quelque tri-che
Sans diminuer son bien.

PAIYS DIVERS

Bibliographie

Vient de parattre 4 I'Imprimerie J. Ver-
rollot, le Monde, ° Homme et les Sciences, de
Mr F. D. Légitime, ancien Président de la



République.
"est un fort volnme in-octavo de 300
peges environ qui est en vente au prix de

eS PS

leur belle tenue ordinaire escortaient le
convoi de leur chef 4 qui ils avaient offert
une magnifique couronne, et les troupes
de ligne accompagnaient celui de lancien
sénateur de la Republique.

Au cimeti¢re, divers orateurs ont retra-
cé en termes emus les qualités qui distin-
guaient les défunts.

Décés

Nous avons recu le faire-part de la mort
de Lia Appotton, sceur de Madame Cyria-
que Célestin et belle-fille de notre ami An-
toine Ferrer.

Les funérailles auront lieu aujourd’hui a
3 heures de l’aprés-midi. Le convoi partira
de la maison de Mr et Mme Cyriaque
lestin, sise au Bois-Verna, No 41, pour se
rendre 4 l’Eglise Métropolitaine.

Nos condoléances 4 Mr et Mme Antoi-
ne Ferrer, 4 Mr et Mme Célestin et anx
autres membres de la famille.

Chambre des députés
Séance du l..ndi, 30 juillet 1907.

Hier nos inviolables ont fait de la bonne
besogne. Aprés la sanction du proces: verbal
du 17 courant, la Chambre a interverti son
ordre du jour pour entendre la lecture du
rapport de la Commission du Budget. Cette
importante piéce a été envoyée 2 l’impres-
sion. Puis reprenant le cours ordinaire de
ses travaux, elle a dépouillé sa volumineu-
se correspondance dont nous extrayons les
picces suivantes :

I. Une lettre de M. R. Gardére, vice-pré-
sident du Conseil d’administration de la
Compagnie Nationale des chemins de fer
d’ Haiti, accompagnée de 100 exemplaires
d’un mémorandum refutant la « esta-
tion » dela P. C. S.

Il.— Unm e par lequel le Sénat an-
nonce 4 la Chambre qu’il a porté au pro-
jet de loi qui augmente les intements

ade I’Instructeur en chef de la Garde du

uvernement, — (¢ ) de VIngénieur en
chef de la flottille haftienne, les modifica-
tions suivantes :

10.— Les appointements da premier de
200 gourdes sont réduits 4 1 fo gourdes.

20.— Et ceux du second de 300 gour-
des 4 250.

Ces deux modiffcations ont éré adoptées
Par la Chambre. aia cat de
vant de passer au troisiéme point

bre a accordé

son ordre du jour, ls Cham a
le mamile an Gecréeaire d‘Rrar dea Travaux

Publics qui donne lecture d’un projet de
loi sur la Police des Chemins de fer.

Le troisiéme poiat del ‘ordre du jour améne
la discussion et le vote des projets de loi
suivants :

t0o.— La loi sur la liquidation judiciaire
abrogeant celle du 16 Juillet 1896 et du 5
Aoat 1905.

20.— Loi qui reconnait d’utilité publi-
que les Hospices de Port-au-Prince et du

p-

30.— Loi qui accorde une rente viagére
de Cent gourdes‘par mois au citoyen Pétion
Détré, archiviste au Cabinet particuiier du
Président de la République.

La Chambre allait rau vote du rap-
port du Comité de l'Intérieur quand l’as-
semblée a constaté qu'elle était en minori-
té. La séance a été donc levée 2 l’extraor-
dinaire.

PETITS DIALOGUES

Sur le grand Banquet

L'un. - Toi qui lis tout, dis-moi donc
ce que C'est au juste, pour un pays, de
« s'asseo.r au banquet de la civilisation. »
[Il y a bien longtemps que l'on en parle
pour Haiti et il parait que c’est un peu dif-
ficile de pre--dre part 4 ce banquet, puisque
jusqu’ici le Ministre, des Relations Exté-
rieurs qui correspond pour nous avec le
monde entier, a néglipé de dire ot en
sont les négociations.

_ Leautre.— Sais-tu qu'il serait vraiment
intéressant de le savoir. Moi, j'imagine
que pour etre admis 4 ce banquet, il taut
que I’on soit pourvu de tout ce qui est né-
cessaire 4 un civilisé.

_ L’un.— Tu n’es pas seul 4 le penser et
il y a longtemps qu'on le dit. Or, pendant
qu on le disait, les Haitiens ontacquis beau-
coup de choses qui leur manquaient le jour
de lear indépendance sans, pour cela, se
voir admettre au banquet.

L’autreE.— Cherchons ensemble en quoi

ut consister le droit d’entrée. Tout d’a-

rd, il faut écarter l’argent. Il n’y acertes
pas en Haiti d’-hommes vraiment riches ;
mais si la richesse était une des conditions
exigées, nous avons des maniéres de grands
princes qui eussent pu donner le change :

ainsi les
vent.
‘un.—= Ah ! bigec, nou
pas mal, en effet... Il faue ‘dire
seule chose qui nous permetre
dérespecter an étranger.
Lautrae.— L’argent écarté, nog; my

indemnités que NOUS payogs y

gee
ee

ie

le téléphone.

L’un. — Peut-étre qu'il ne :
assez bien pour nous faire juger
ment. Et puis nous n’avons pes I's
mordre, car il paraft que les aboans, |
beaucoup diminue; «

AUTRE. n’est

quer qu'il y a téléphone et telenk o
ndtre n'est peut-étre pas de premisn b
que, car j'ai lu l’autre jour sur la hore
phrase en anglais que Desce m's traded
ainsi : « Interdit dans les Etats-Unis, 0
se disent les grandes nations, un

ne peut pas se choisir un bon 1é x

L’un.— N’est pas digne de $ asseon|
notre banquet. Et te telephone ? Voild ay
invention qui devrait nous faire bien ray

L’autre.— D'abord, elle nes pes
nous. Ensuite c’est un peu usé, notre ¥
graphe, il est encore 3 fil.

L’un. — Le fil n'est pas tellemen:
qu'il ne puisse toujours servir 4 nogs
tre en COnIMIUNICAtiON avec les grands ¢
tres. Je crois que le tclégraphe n'a pes
compter pour nous i cause des
quila fallu faire pour l’avoir et gui
ont tort discrédités. Sans aller plas la
considérez une chose : nous be
Mole Sc Nicolas a la compagnie «
point d’atrdérssement,et, au lieu des béaw
cier d'une indemnité annuelle pour cd
inéme d'une diminution de tarif, c’exe
core nous qui payons une subventica
nuelle.

L’acutre. - Tu m’en dicas tant, mas¢
exagérer que de dire que ces « att
la civilisation » aient tourné coatre
au lieu de nous recommander,

L’cnx. - Mais oui, mon Diee, ar

d'avoir ces choses pour etre bies
il faut encore pouvoir s’en servir bees,
en civilisés.

L’autrr.— Prenons les chemins é
alors.....

L'un.—Je suis press¢, nous coatine
demain matin, si tu veux, apresk a
comme d’ordinaire. Laisse-moi
finir par une rétlexion qui est ane

‘Podsie prononcee par l'uuteur sur la tombe du Capitaine Clément Bellegarde

Capitaine, salut ! D'ssazres versent des pleurs

Autour de ton cercucil,

; on ce d’autres portent dcs flecurs,
Moi, pour t’offrir des vers, j’étouffe ici ma

ine,

Car, quoique de doulear, hier, mon coeur ait frémi,
Celui qui vient te saluer n’est pas l’ami,
Crest le poéte, Capitaine !

Tu me disais, un jour— comme c’est loin déji '—
« Je renonce a la plume, et je me fais soldat !
« Il nous faut des soldats qui sachent plus que lire,
« Qui puissent, s’il le faut, détendre le Pays,
« Mais qui sachent aussi, graves et recueillis,

« Porter les armes 4 la Lyre !

« Plume et sabre sont faits d’un semblable métal,

« Et c’est mal que le sabre, i
« Brise, fatale erreur, l’outil

tet brutal,
la Pensée.

« Se souvenant plutdt qu’ils sont d’acier tous deus,
« Sabre et plume devraient, fraternels, sous nos cieot,
« S’unir loyalement pour défendre I'Idée ! »

Ton sabre saluait la plume du rf
C'est pour cela qu'il "aut, éouffant ma douleur,
Que je trouve des vers dans mon coear qui soupire »

One rot cela qu’il faut, avec des

plears aux yest,

adresse, aa moment da dernier des adicuz,
Aa soldat qui s’en va le salut de Is Lyre !

Cusmne MORAVIA.
=—
. yeux avoir ton entrée au ban-
joo. To wieléphone, au télégraphe ou
eet Bt in de fer qui constitueraient les
tu apportes. ,

es ae fit Pas seulement d’apporter
Mats ett, jl faut encore, savoir conve-
a servir de son couteau, de sa

ent se ¢
eerie et de sa serviette. A demain.

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Tarte a la confiture
Fruits
Café
4/2 Vin

lvelles Elrangeres

tPECHES RECUES CE MATIN

























Japon exerce lecontréle en Corée
ala suite d’une entente

SouL.— Le Ministre des Affaires
migeres japonais, Hayashi, a décla-
que la nouvelle entente avec la Co-
met fin 4 une situation intolérable.
apereur Hleui-Yi qui vient d’abdi-
n’était qu’un despote qui ne
mit exploiter la nation qu’en sa

japon exercera le contrdle sur lar-
e coréenne et administrera les

ances.

Le Président Amador a Paris
Panis. Le Président Fallicres a
ka cet aprés-midi avecjles honneurs
tes le Président Amador et son
case et rendit, cetaprés-midi méme,
Usite au Président Amador.

La course Pékin-Paris
Oxsk.— Deux automobiles francais
currents de la course Pékin-Paris
tarrivés dans cette ville. lis ont
kjours de retard sur le prince Bor-
46 quise maintient premier.
Tués par les indigénes
RRUXELLES.—- Selon des nouvelles
ses du Congo, un officier et neuf
ltuires ont été tués par les indigeé-

ipératrice douairiére renonce a la

gérance de l’Empire
pAGNAL.— L'Impératrice douairiére
wacera & la gérance de l’Empire le
sg sera celébré le prochain jour
an des Chinois. On assure qu’on
tmera le prince Pulun, fils du prin-
un, héritier présomptif de la
sane. On affirme que la cause
‘elle abdication est les charges de
ecuvernement et l’assassinat du
emeur de Anhui; & !a suite de
meeesinat, on avait découvert
uvement révolutionnaire dans

du Yant-Sé,

Ose Gréve Importante
des fat La gréve des travail-
dimig abriques de la province de
Prend degraves proportions.

mcouven ent incendie

-— Hie i i

far le point wae solr, 1a ville on

violent iucendie. Malgré les efforts des
pompiers, plus de cinquante maisons

tes matérielles sont énormes.

Le Président Roosevelt misau
courant du traitement
infligé aux coréens
par les japonais

LONDRES.— Deux des membres de

la délégation de l’Empereur de Corée a |

la conférence de la Paix, a La-Have,
se sont embarqués pour New-York ;
ils vont avec Vintention de voir le
Président Roosevelt pourile mettre au
courant du traitement que les coréens
recoivent des japonais.
Marinsjaponais et américains
Brest.— Les officiers des navires
de guerre japonais et américains qui
se trouvent actuellement 4 Brest, vont
a la promenade ensemble et fraterni-
sent. Cependant les matelots japonais
et américains sont consignés 4 bord
de peur qu'il n’y ait des collisions
entre eux.
Les marins japonais etle
Président Fallieres
Paris.— Le vice-amiral Iguin et
plusicurs officicrs de la Marine japo-
naise, en ce Moment ici ont été l'objet
de yrandes considérations de la _ part
du Président Fallitres. Le Président
leur a offert, aunjourd’hui un lunch et
s’exprima en termes trés cordiaux a
la visite des marins japonaisen France.
Francais, Japonais, AMéricains
fraternisent
Brest.~ Au moment du départ de
cette ville des croiseurs ameéricains
« Washington » et «Tennessee » les équi-
pages se réunirent sur le pont tandis
que les musiques jouaient la Marseil-
laise et Phymne japonais en passant
devant les bateaux de guerre francais
et japonais, mouillé dans ce port,
les équipages des navires de guerre
francais et japonais répondirent avec
enthousiasme aux ameéricains.
Victimes de la chaleur
igNFw-YORK Six personnes sont mor-
tes aujourd’hui 4 cause de l’excessive
chaleur ; les termométres placés dans
la rue pendant la journée ont marqueé
jusqu’a 94° Farenheit.
aL
Compagnie P. GC. 8.
AVIS
La Direction informe les porteurs
des cartes de circulation qu’d partir du
45 Aovt prochain elle doit échanger
toutes les cartes de circulation é¢mises
et prie les détenteurs de ces dernie-
res de bien vouloir, des la _ publica-
tion du présent avis lui faire parve-
nir celles en leur possession afin
qu’ella puisse les renouveler.

Port-au-Prince, le 27 Juillet 1907.
LA DIRECTION
a

AUX ARMES DE PARIS
Mme SERRE

EN VENTE
A quoi tient la supériorité
des Anglo-Saxons,
Par Epwonp DEMOLINS,
SYLLABAIRE DES PETITS ENFANTS, IL~

LUSTRE, le meilleur qui ait encore pa-
ru ( Rapport de la Commission ).

PROVERBES HAITIENS — PaPETERIE—
FLANELLE RODEWALDT C— CartTou-

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itravaux appréciés sont simplement
‘aes merveilles.

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Le vapeur «GRAECIA »,ayant quitté
New-York le 24 courant pour Cap,
Port-de Paix et notre port, est attendu
ici jeuditer Aout. Il partira probablem-
ent dans la_soirée pour Saint-Marc,
Miragoane, Cayes, Jacmel et Santa-Mar-

ta.
s
ss

La malle pour les Etats-Unis et
Europe, par !e vapeur «VIRGINIA »
sera fermée a la Poste jeudi fer Aout
a 6 heures du soir.

Port-au-Prince, 29 Juillet 1907
F. HERRMANN &C2,agents.

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ces de ses relations, de son activité et
méme de son existence. C’est pourquoi
toute personne, homme ou femme, qui
est en mesure de faire face 4 une telle
nécessité, méme au prix d’un sacrifice,
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tout les plus répandues: l'anglais et
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