Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
July 27, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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PORT-AU-PRINCE (nait1)










ABONNEMENTS :

an Moris Une Gourde D’avaNnce

|
DEPARTEMENTS & ETRANGER ; |

Frais de poste en sus.

ad



— mere oe =:








specinte de lectaurs disposés pav leur
protession ou par leurs études.

Il ya, en revanehe, une infinité de
questions auxqueiies les études géné-
rates sufiisent pour donner = accés.
Cejournal vise par-dessus tout 4)Un éerivain feangais singuli¢rement
tilité. Les idées qu'il professa dés]avisé vient de faire remarquer que la
}gaissanca et les conditions que, | France Coit principalement de prendre
pr sa part, il met ala base de lajie deuil Ge son hégémonie tantchantée
frme éducative et morale que tout}ason désintéresserment des questions
monde dit appeler de ses voenx, lé-[de poliiique extérieure : la carte de
went cetto préaccupation. Crest 4] France aabsorbé toule VPattention des

que l’on nous traite d’i¢éologues} Francais et Jusqgue de nos jours, la

laraison qu3 nous sembions at-|grande majorité des dipiomates de ca
dra pareilie réfurm2, d'articles de} pays considerent que «toutes los que-

aux qui, on le sait, ne vont ja-|reiles se videront surle Riin. »
is qu’d l’adresse des leitrés. En attendant, !es nalions conscieates
(serait avoir beaucoup obtenu,|de la nécessité des évolutions s’éten-
wiles lettrés consentissentitout d’a-] deat et prospérent et il a fallu, fait
rdaen faire leur profit. C’est lejremarquer M. Chéradame, les réceats
pre des réformes de n’étre jamais|évenements cde la guerre russo-japo-
ontanées, et pour celles qui préten-j;naise et de Pincident du Maroc poar

ui Lat i

DIRECTEUR:

Clément Magloire,



“ita la durée et a la solidité, le pre-
ner acte de leur réalisation consiste



déterminer la presse frangaise 4 s’oc-
cuper un peu dece qui se passe au

dbtenir crédit auprés deceux quifdchors et a partager cetta besogae

‘ent et qui pensent.
Gest donc A ceux-la que s’adrassent

aves ies diplomates de professio..
Ceuy. qui s’occupent de signaler tes

articles sur les questions socia-jiravers qui nous vieinent de France
setc’esta créer ’atmosphare propre;ont owis celui-la, et il est presque
la réforme projetée, qu'il faut d’a-lun défsut ct consiste & ne se passion:
rd et loziquement s’appliquer. Vailner que pour des questions accessor-
ac raison de compter sur les let-{res-~ soit ds politique, soit de litiéra-
fs. ture — et a n’accorder qu'une atten-
Mais je ne saurais compter exc’n-{tion superiiciclle a d’auires questions
rment sur eux et ca sur quoi je fais}d’une portée sociale bien autrement
tout fond, c’est la bonne foi da la|réelle.
ade masse deus lecteurs, leur bien-| «Je parcours, dit M. Hf. Saint-Ro-
lance et particuligrement leur dé-|main parilant du journal anglais le
de s'instruire, Standard, un long article sur l’agricul-
‘aibien dit la désir de s’instruire{ture ; 11 s’ouvre par une description
J8 ne vois pas pourquoi j’hésiterais| détailléa de Iétat des récolt23, des
primer le sentiment de dédain que | readements déja obtenus, avec réfle-
¥ chez moi le spectacle d’un hom-|xion sur la yaleur comparative des
® vide de cea désir, soit qu'il lui| différentes variétés de grains, fourra-
aeque l’exacte notion de ce qui fait | ges, etc. Viennent ensuite una étude
prale dignité humaine, c’est-a-direjsur les moyenus de combattre la conta-
besoin incessant de s’élever davan-|gion de la pleuro-pneumonie qul sévit
8, soit qu’il se complaise dang Ili-|actuellement dans les Higlands d’E-
* Prétenticuse d’avoir fini d’appren-|cosse ; quelques mots sur Vinterdic-
| | tion de la margarine en Allemagne et

0 est bon ce ; : levé des travaux
‘pendant de s’entendre|en Angleterre; un relieve
r ced t t r ; un compte-rendu

dernier point. Je ne saurais|de M. Pasteur ; .
MCavoir que 8 lecteur dat s’inté |des expériences tentées a la station

Seer Atous les sujet ‘taxte| agricole de l’Ohio, pour la nourriture
MHS = la dni ujsts sous pretoxte | a8 res; enfin des renseiga2ments
} Suraj durée d'une vie entiére |des pores 5 la récolte du b!é et les

t saffire a tout apprendre, | statistiques sur ¢

lelque soit état des coanaissances plantations de tabac en Amé: que. °

reg eset ily aura toujours des lec-| Le méme auteur ajoute : « En | races
Pour n’intéresser qu’une classe ‘les journaux spéciaux d’agricu



4
a
Cniem
;

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és
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Cer ea Aan

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Foe be, SRR at EM a ee res pt’ ; . vous, +a 6
’ , ¥ . e 2 . "ays . ‘3a
. . . . .

———

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



| LE NUMERO 10) CENTIMES.

SAMEDI, 27 JUILLET 1907.





Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.

—



s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Boftne-Foi.

TS AP A A SS a Ee NN EE se





é

oseraient seuls présenter a leurs lec-!quisont plus inséparables qu’on ne le

teurs unctelle accumulation de faits. »

Dott vient done catte différence en-
tre le fectour anglais et le lecteur fran-
gais 2— Elle vient @abord de ce que,
en Augleterre, le lecteur est plus fré-
quent. « Tout le monde sait lire en
Angleterre, et tout lemonde lit», nous
apprend Max O’ Rell, dont déja nous
avons dit le sentiment dans un article
sur le niveau inteilecituel comparé de
la France et de l’Angleterre. en Fran-
ce, au contraire, fait remarquer Hen-
ri de Tourville, «il est de fait qu’il yv
a aujourd’hui trés peu de gens qui
lisent. »

Pouvez-vous vous expliquer cette
anomalie que, en France, le boule-
vard incontesté de VPintellectualisme,
il puisse se trouver moins degens qui
lisent‘qu’en Angleterre ou tout autre
pays de la terre ?

C'est que le but de Poenvre péda-
sovique est double: elle doit viser a
répandre Vinstruction autant qu’a Udle-
ver, ct si elle doit manquer a Pune
des deux purties du prograinme, mieux
vaut, en vérité, jue ce soit a lu secon-
de: le résultat social peut sv consta-
ter par !acomparaison des dcux pays
que nous venons de nommer.

Le models que sur ce puint je veux
proposer au fecteur haitien, c’est, on
peut le deviner sans effort, lo modéle
anglais. Jaurais désiré que les abon-
nés du Matin se montrassent sur ce
point intraitables, quelyue obliga-
tion que dut créer pour lui cette exi-
gence: on ne peut, nest-ce pas, étre
plus acommodant. Le lecteur haitien
gagnerait & demanicr dene pas étre
tcop payé de mois et a charcher un
peu sous fa structure et I’élégauce des
phrases la pensée qu’elics s3 propo-
sent} d’exprimer ; et cette pensée dé-
gagé2 de son expression, qu’il la pése
avec son jugement, sans subir outre
mesure le prestige des formules.

« L’Anglais, disons-nous pour com-
plétcr notre penscée sur ca type, est
capabie de lire sang ennui les articles
les plus lourds, les moins bien écrits.
pourva qu'il y trouve des faits. »

Ne prenez nul ombrage des termes
d’utilitariste, de matérialiste dont on
chercherasans doute & vous effrayer ;
répondez-y par le mot dédaigaeux et
profond de Hamlet: « Des mots!» Et
continuez toujoura a exiger des fails

pense des idées, car il n’existe pas un
fait qui ne porte en soi son idée ou
meme sa succession d’idées, avec cet
immense avantage que ces idées, par
l.2 fait méme (c’est le cas de le dire),
uous sont représentées concretes.

Maintenant il ne faut pas oublier
que nous avons taissé sur les grands
plateaux du centre de l’Asie des grou-
pes humains que lexistence intermi-
nable des steppes condamne a la vie et
au travail désespérément uniformes de
pasteurs de troupeaux. Nous avons
promis de les en faire sortir et c’est
ce que nous ferons la prochaine fois.

Il n’est pas inutile de rattacher au-
paravant tout ce que je viens de dire
plus haut alétude des fails sociaux
qui est Vune des plus importantes
inissions de ce journal.

Une maxime grecaue veut quel’hom-
me cherche avant tout & se connaltre
lui-mméme ;c’est le «Gnolisé auton.» Il
est, dés lors, trés-significatif que, en
dépit des grands et rapides proyrés
accomplis par l’esprit humain, la scien-
ce des sociétés humaines coit celle ot
les connaissances sont le moins pré-
cises.

La faute n’en est certainement pas
aux negres et aux mulatres, mais
plutot aceux qui, apres avoir dé-
couvert les premiers et mis au mon-
de ies seconds, se sont dispensés de
soumatire a une étude impartiale et
dénuée de prévention les phénoménes
divers qui se manifestent dans tout
groupement humain. La civilisation a
été dirigse dans_un sens tel que les scien-
ces fexactes, pour prendre le meilleur
exemple, se trouvent avoir marché
d’un pas plusrapide que laconnaissan-
ce de l'homme ; la boussole et la pou-
dre & canon, a-t-on fait remarquer,
étaient déja découvertes que les in-
venteurs ignoraient encore tout des
peuples qui n'ont pas la méme couleur
de peau gqu’eux.

Or, aujourd’hui que la science so-
ciale se trouve organ:sée et que Ja ri-
yueur de sa méthode d’observation lui
permet de se prononcer avec certitude
sur la nature et le caractére des phé-
noménes d’ordres divers dont les so-
ciétés humaines offrent le spectacle,
nous avons an intérét capital, nous







autres, & connaftre ce que cette scien-

co révéle ou peut révéler & uotre eu-
droit.
La science est internationale et ses
promoteurs actuels ont déponillé, pour
éltudier les sociétés, toule passion et
toute prévention: celle indépendunce
de caractére est bien faite pour obte-
nir du crédit aupres des hommes d’é-
tudes et de conscience dans ies rangs
desquels cette science va recruter ses
adeptes. .
« Nous faisons seulement ceuavre de
savant, dit Paul Descamps, e’est-d-di-
re que nous devons faire abstraction
de toutes nos, idées préconcues et
étudier Phumanité comme un natura-
liste étudie une société de fourniis. »
Voila qui est pleinement rassurant.
C’est ,l2 résultat deces études que je
veux résumer dans les colonnes de ce
journal et c’est l'un des moyens qu’il
s’est proposé de mettre en ceuvre
pour affirmer son utilité et apporter
sa faible contribution a la tache com-
mune de relever la nation haitienne.



a er





RATES DIVERS

Nous remercions bien sincérement notre
confrére M. Lecorps, des Variclés, pour la
note vraiment trop élogicuse qu’il nous a
consacrée dans son dernier numéro.

Trés sensible 4 cet hommage qui est
venu apres tant d’autres nous fortifier dans
nos convictions, nons sommes réellement
confondus du succés croissant de notre
journal, succts qui se manifeste par l’aug-
mentation quotidienne du nombre de nos
abonnés.

Aussi, sommes-nous heureux d’annon-
cer Aros lectcurs que le Malin subira sous
pea de nouvelles transformations, — en
méme temps que notre tarif d’abonnement
reStera le méme.

RENSEIGNEMENTS
- METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

~ VENDREDI 26 JUILLET

Barométre 4 midi 763,5
minimum 24,1
Températur enna 36,1

Moyenne diurne de la température 29.9
Le ciel a été nuaseux dans l’aprés-midi
et la pluie est tombée aux environs au SW
et au N. Eclairs et tonnerre. La brise de
mer faible. Le barométre a baissé légere-

ment.
— J. SCHERER

Externat de Ste-Rose de Lima

Hier matin a eu lieu Ia distribution so-
lennelle des prix aux éléves de l’Externat
Ste-Rose de Lima. A eette occasion, une
gracieuse fete scolaire réunissait 4 Lalue.
une nombreuse assistance quia applaudi
les jeunes éléves dans les différentes par-
ties du programme.

Aprés le choeur des toutespetites, Melles
Henriette Borday, Virginie Florville et Ma-
ria Parisot ont Joes Al avec brio une
grande valse de Jules Alary ; puis Melle
Amélie Jourdain a fait admiver ron aisance
dans un joyeux monologue Bijou mon

chat.
Madame la’ Firule a été représentée an

ee



———

milieu de la satisfaction gén¢rale ainsi que
Poveretia, opérette en un acte, Un quart
d’heure tragig.e ct La Petite ‘Reine. ;

Nos compliments aux intelligentes in-
terprétes Juilecte Sirvent, Lelia Jourdain,
Maria Purisot, Maria lerrare, Franceska
Mews, Berthe Nau, Fernande Laforest, Lé-
onie Robin, Gabrielle Verge, Yvonne De-
gand, Alda Soray, Marie Desravines, Eu-
génie Valin, Virginie Floryille et Marie
Amédée dont on a beaucoup remarqué
Vexcellenze diction.

Le pianoa été bien tenu par Melles
Yvonne Dégand, ‘Thérése Chrisphonte,
Berthe Nau, Marie Desravines ct Gabrielle
Verge, toutes des musiciennes d’aventr.

A nos lecteurs

Un abonné du « Matin » nous demande
de poser la question suivante a nos lecteurs:

Quel est l’auteur de la poésie qui com-
mence par ces vers :

« Tu m’‘as dit : mon caur est souffeant encore

Du dernier amour qui l'avait meurten. ..
et qui finit par ce vers :

Tu m‘as dit : attends ! je suis las d’attendre. »

Ce n’est pas 1) une devinette, ni une col-
le que nous posons. Notre abonné 4 qui
la mémoire fair défaut serait heureux de
connaitre auteur de la piéce, et méme si
c'est possible le titre du volume ou elle sc
trouve ; il pense que cette piéce étant re-
marquable, nons recevrons de nombreuses
réponses de nos amateurs de fine littérature.

Faux prophéte aux Cayes

L’événement capital de cette semaine a
écé lentrée presque tricmmphate du faux
prophete dont nous annoncions l'autre jour
les faits et gestes au carrefour Canon. Sa-
chant qu’il allait étre appréhendé, ils’est re-
tiré subrepticement dans Vl’arrondissement
des Coteaux. C’est la qu'il a été arrété pour
étre amené ici. Plus heureux qu’un simple
mortel, il était escorté d’un dé:achement
de dix A quinze hommes. Une foule cu-
rieuse que venait grossir de plus en plus
la troupe des bidauds s’etait portée a sa
rencontre. Et lui un long baton 4,la main,
un panier suspendu au bras giuche, avec,
sur la téte, un mouchoir blanc, marchait,
piedsinus, de l’air d’un illuminé., Il s’était
en outre affublé d’une péclerine et d’une ju-
pe assez courte pour laisser voir son pan-
talon retroussé.

Il a été interrogé par les autorités com-
pétentes qui, n’ayant trouve aucun fait ili-
cite 4 sa charge, l’ont renvoyé libre de toute
poursuite : nulla pena sine lege. Mais ce
charlatan réintégré parmi les habitants de
la campagne dont l’ignorance est profonde,
continuera 3 jeter le trouble dans les famil-
les qui sont déjitropsupersticieu-es. N’edt-
il pas mieux valu, dans l’intérét de Vordre,
garder quelque temps ce monsieur er: ville
ou il ne peut exezcer aucune miauvaise in-
fluence. SD’ici 13, il aurait repris ses sens.

Nominations

Me Jh. Victor Delerme, avocatdu barreau
des Cayes a été nommé Commnissaire du
Gouvernement prés le Tribunal civil -d’A-

uin. . .
v Le Général Emmanuel Calixte a été ap-
pelé au fonctions de Directeur de !’arsenal
ce cette ville.
, Naufrage
Le trois-mats-barque génois, le « Penta-
cola, » chargé de matériaux a ‘destination
de Cuba, s’est jeté lors de la bourrasque du
11 au 12 de ce mois, sur les formidables
récifs de la « Folle, » situés entre I'Tlet a
boude et la pointe de I’Ile-4-Vaches.
Le navire est irrémédiatement perdu.

Départs

Hier cst parti le steamer hollandais Prins
ACaurits avec les passagers suivants pour :
St-Mare : Mrs Wolff, Belot, Emeram,
Clesca, Pére Paulain, Mr R. Lucas, Emm.
Alexandre et enfant, Mr Le Docteur Ster-

lin,
Dalencour, 3
Etienne, Mme Ed. Bailly et enfant, Mr E,
Bailly, Mme C. Fontain et enfant, Mr C.
Guerrier et un enfant, Mr L. Colimond, Mr
J. Kénol, Mr Ed. Kénol, Mr L, Dévot,
Mme VveGéory Labrousse et 2 enfants, un
bébé, Mr Renaud, Mme E. Dubout et en-
fant, Mr et Mme Lonis Lilavois, Mr Alph.
Desbas, Mr Alerte Saget, Mrs J. Eveillard,
D. Séjour, Mr Anauld Ménard, Mr Dupi-
ton, Mme Normil Simon, Mile Julia StHu-
bert, Mr Lélio Kénol, D. Guerrier, Dr C.
Coicou, Mile Castel, Mme Sam et deux en-
fants, Mme Fenelon et enfant, Mile Deme-

|za, M..Gressant, Mile Paultre, M. Guil-

laume et un enfant, Mr L. B. Kénol, Mr
V. Paultre, H. Paultre, Mr B. Cattan, A.
Caitan.

s
o #8

Hier est parti le steamer « Virginia» avec
lcs passagers suivanis pour:

Jérémie: F. Boncy, A. Boncy, P. Boacy, |

A Jérome et enfant, E. Guérillac, E. La-
borde, V. Sales, M. Salés, R. Daguella,
C. Couba, L. Coubi er enfant, M. Fran-
cois, K. Laraque, C. Drouin, R.J. Jego,
S. A. Nahm, G. Rosin, Buteau, A. Guil-
baud, Benoit Oscar.
Montego-Bcy: B. Sivaby, A. Lester, Ed.
Pierry.
Commencement d’incendie
Nous recevons 12 billet suivant :
Port-au-Prince, le 27 Juillet 1907.
Au
Directeur du Journal « Le Matin »
En Ville
Mr le Directeur,

Je vous saurais gré d’aviser vos lectcurs
ue, contrairement 4 votre assertion d’hier
i’:incendie n’a pas éclaté chez moi, mais bien
dans la cour de Madame Aimée Jean Gilles.
Avec mcs sinccres salutations

Dr CASSY
Cinématographe

La strie“des représentations cinématogra-
phiques de la saison d’été a commence Jeu-
di soir au grand Hotel de Pétion-ville. Cet-
te premiére representation a été offerte aux
habitucs présents de I’Hotel et la seconde
séance aura lieu dimanche prochain.

Que les villégiaturistes se donnent donc
rendez-vous dimanche soir au grand Hotel
qui sera ¢clairé a giorno A l’électricité.

La Commission de Vérification
des Créances communales
Nous, soussignés, Membres de fa Com-
mission de verification des créances sur la
Commune de Por-au-Prince, invitous, une
derniére fois, les créanciers de ceite Com-
mune, 4 venir remettre 4 la Corniuission
si¢égeant 4 l’'Hoiel Communa!. kes titres
de créances dont ils sont poricurs, et leur
accordons pour ce faire, un nouveau délai
de huit jours, 4 partir de cette date.
Ce délai passé, toute créance non présen-
tée, ne sera pas regue.
Port-au-Prince, 25 Juillet 1907.
Signé : St Lécer Fortin, 2¢ne suspléant du
Magistrat Communal, Di Cassy, EMILE Wit-
LiaMs et PETHION Erriz, ‘Président de la
Commission.
Conférences aves projections

Le Directeur du Comité de Consu!tation
de ’CEuvre de Enseignement par les projec-
tions lumineuses nous pric d@ informer toutes
les personnes auxquelles les cartes d’abon-
né ont étéadressées, que la rere série de con-
férences aura lieu, des que Messieurs les
Conférenciers, dont deux appartiennent au
Corps Enseignant, se seront un peu_remis
des fatigues de la derniére session générale
d’examens.

Il prie les abonnés de bien vouloir con-

e

Mr Delaquis, Franck Barthole, Mrs C.)server avec soin leurs cartes
. Bourand, C. Bourand, B | toute difficulté. Un avis répérd



pow

journaux préviendra de la dee
férences. . Se ces

Le Magistrat Co rs
de Port-au- Dringwal

Vu : larticle 50, 22¢ ali .
les Conseils Communaux » del bi

_Attendu que _plusicurs cas d’hy
bie viennent d’étre constatés e& on
porte d’arrcter la propagation dec
Donne avis au public qu’il ser a
tre tout chien non museléd et trouvé .
sur la voie publique, les mesures dia
par les ordonnances en vigueur, =."

En conséquenee un délai de quar
huit heures est accordé aux propride
de ces chiens pour les faire muse e
tenir 4 l’attache.

La présente disposition sera exdco
la diligence des agents de la Police (
munale.

Port-au-Prince, 26 Juillet 1907
STENIO VINCENT,
Sainte-Rose de Lima

Pour parfiire notre compte-rende fe
de la distribution des prix de cet intén
sant établissement, nous donnons k ix
des dléves qui ont remporté le plas:

succés.
DEMI-PENSIONNAT

Cours Enrantin : Anna Greéger, Eni
Carvalho, Jeanne Mews, Alice Sambou

Cours PREPARATOIRE ( 1°* anné.—
Benoit, Corine Vilmenay, Fanny Sambou

Cours PREPARATOIRE : 2™ Axniz.— C
risse Duplessis, Esther Jean-Louis, Ex
Béliard.

Cours EvéMENTAIRE : 1°t ANNEE. = For
cine Etienne, Emilie Price.

Cours ELEMENTAIRE : 2â„¢* anniz.~G
ziella Guillaume, Maria Gauthier, Coss
ce Elie, Cornélie Massac, Yvonne
ly, Marie Thérése Barjon, Simone Pages
Agaes Dufanal, Bérénice Béliard, Lily Ge
thier. i

Cours Moyen : 1° aNNEE. — Mare
vot, Marcelle Pereira, Lucie Laleas,¢
cile Gardére, Alice Ethéart.

Cours MOYEN’: 2™* ANNEE.— Mack
Apollon, Rose ‘Thomas, Louise Gutsd
Francine Gauthier. .

Cours SupiRieUR: 1 aNNEE.— Ass
Bosselman, Lerida Maignan, Alice Dest

ches.
PEFSIONNAT

Cours PrépARAToiRE.— Francine G®
Eliette Sévére, Renée Brestch,
Brun, Alice Pierre-Louis, oe

OuRS ENFANTIN: 2™* ANNEE.“
tine Jardin Berthe Lamothe, Marcelle d+
guste. Euphyse Montreuil. s

Cours PEDEMENTAIRE ! im anniz, -
nette Dépas, Antoinette Lacombe, Cast
line Carriés. yy

Couns ELEMENTAIRE : 2" ANNEE.— fe
guerite Pietersz, Alice Racster, Circle
chinat, Francine Audain, Jeannie ‘i

COURS MOYEN : I'¢ ANNEE, SECT. A ,

igs














Auguste, Lucie Hyppolite, Juota
Anécia Francois, Rosélie Damas, “F"
Jean-Louis, Mariette Michel. . Thee
Couss MOYEN: 2â„¢ ANNEE.- Foss
Barthe, Gilberte Blot, Thérese ust
Julia Nicolas, Laurente Bernitty
Fraenkel, Jeanne Wiener, Antonis ©
ucie Nicolas. _
Cours SupERieur : 1 Avets. G
lie Czaykowski, Anna Tsitkléas, a
les, Anita Wiss, Aricie Arbutnott “
Cours Supérizur : 2 Annie es
Laforest, Floraine Auguste, Alice _ Hor
Cours Supérreur: 3° “5 Angi
rine Victor, Anita Pierre-Lou® oS &
Cordasco, Emilie Riboul, Laci
tie Volel. .



a

DETITS DIALOGUES

ENTRE LUN ET L’AUTRE

sur Economie politique

—_a—

Lux.— Savais-tu que Economie poli-
gue a fait faillite ?

L’ AUTRE. — Pour

ents ?
nee Oui, puisque c’est 13 le seul mo-

o de faire faillite. La science d’Adam
vith et de Jean-Baptiste Say a été prise
_défaut et sur um de ses points les plus
oitgux , sur sa fameuse loi de offre et de
demande. Tu sais ce que ¢ est ?
LauTre. — Dis toujours, ) a1 pu oublier.
L'ux.— Or cette loi dit que plus il ya
uantités d’une marchandise, plus cette
nrehandise est 4 bon marché, Jusqu ich
le était, tenue pour vraie et observable.
est d’aprés cette prescription que Brenor,
ncrede et tous les autres ont toujours
sé le prix de leur sucre, quand sur la
we de Port-au-Prince le sucre s est trou-
rare.
autre. — La rareté est donc une quali-
janx yeux des économistes, puisqu eile a
ar efet d’augmenter la valeur d'un ar-

n’avoir donc pas tenu

Lux.— Parfaitement, elle est méme la
nhésede plusieurs qualités, puisqu’on dit
in homme orné de précieuses qualités
uecest un homme rare !

UaurrE.—~ Tu es vraiment fort, mats
mons l’Economie politique et rends-
visa faillite précise pour que je me mette
s méfiance.

'uw.— Eh ! bien, voila en qnoi consis-
infraction 4 la loi de l’otfre et de la de-
mle. C'est que plus il y a de médecins,
wils coutent cher.

VaurreE.— Tiens, cela a bien lair.
Low.—Et si tu veux faire lacontre épreu-
tu peux demander 4 tes vieux parents si,
ms le temps ou il y en avait moins, ils
witaient pas meilleur marche.

Lautre.— C’est peut-étre que ceux de
uistenant ont plus de science et c'est cela
nils font payer.

Lux.— Mais alors il ne devait étre don-
¢qu'aux hautes sommités de se faire pa-
t gros. Ce serait méme confirmer la loi
‘loftre et dela demande en vertude laquel-
lahaute science, en raison de sa rareteé,
tcodte cher.

Lavrre.—Qui, mais ceux d’Apréscnt ont
otttre plus d’autres qualités. .
Lux. A l’exception de la qualité éco-
omique qui constitue la rareté... Mais au
Lon meurt peut-étre mieux que par le

a

piotel Bellevy,

DEJEUNER DU 27 JUILLET
MIpI A 2 HEURES

Prix: G. 2.50

Saucisson de Lyon
Beurre de Copenhague
Radis
Beeuf salé 4 la Francaise
Matelotte de cervelle
net mignon sauce madére
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Pommes de terre ala Béchamel
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ent pour la plupart subi leur examen grand succés. C’est ainsi que ceux qui s: soni

presentés pour la 2'ne partie de Jeurexainen
u'Anatomie ont fess réusst avec la nete ase

sex bien,

Ce’ sont : Joseph Loubeiu, Louis
ron, Alf. Laforest, Cognac Auguste, W.
Villedrouin, Ed. Dépesire.

Nouvelles Etrangéres

DEPECHES RECUES CE MATIN

JSaponais blessés par des russes
La liberté provisoire en faveur de
. M. Nazi est rejetée
Vicrornta.— Un japoniis a été tué
et que’ques antres blesses par des
soldats russes gui gardent Vile de Coo-
por, une des iactories de péche de
phoque que posséde la russie des iles
Aléoutiennes. Ces japoucis ctaient
pecheurs des phoque et membres du
parti qui essaye de ravager Vite de
Cooper.

Romgé.— La proposition demandant |

la liberté provisoire de M. Nazi, ex-
ministre, a été refasée par le Sénat.
Balion dirigeable allumand

BERLIN. — Aujourd’hui, on a essayé
pour la premiére fois en mouveau bal-
lon mijilaire Girigeable, Peproive a
été salisisisante., Le ballon e:ait monts
par deux officiers qui fe firent mia-
neeuvrer pendant deux heures et qui
j@ dirigeaient suivant teur ideée.

Un nageur parcourt 21 milles

Lonpres.— Un nageur amateur qui
essayait de traverser !a Manche ala
nage, n’a pu atteindre la cote. Ii par-
vint cependant a faire 21 milles.
Une meédaille offerte au gouverneur

Magoon

CoLton.— Le beau-frere du Président
de la République, José Je.onimy Os-
sa, a été délégué par le gouvernement

i eve!

Ba-



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ices cartos ce cireulition cava partir du
'45 Aodt prochain eile Gort cehanger
ltoutes les eartes de crveulation émises
et prie les détenteurs de ces dernie-
'res de bien vouloir, dés ia publica-
tion du présent avis lui faire parve-
nir celles en leur possession afin
qweil? puisse jes renouveler.
Port-au-Prince, te 27 Juiliet 1907.
La DIRECTION.
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A loceasion de la féte patronale de
Thomazeau, dinianche 28 du courant, le
publie est prévenu que samedé 27 juil-
let 1607, en outre du train réglemen-

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actuel de Cuba, M. Magoon, !a médail-| sera la gure du Nord & 4 heures de
le que lui accorda lassempice natio laprés-midi pour se rendre Girec-
nale pour Ie récompenscr des boas | teynent i. Thomazean.

le plus léger,

(rest la Pillsbury’s Best de la
Pillsbury Washburn Flour Mils Co,—

services qu'il rendit a la République
quand il en était le goaverncur. Cette
aprés-midi, M. Ossa est parti pour La-
Havane accompuynueé de sa feinme.
Menaces cratre un riche américain.

Bostox. — Un riche commercunt
américain rormameé Moise Gulesian a
recu de New-York une carte posiale
signée «Comite de la Révolution » et
par laquelie on lo menace du meme
sortque M. Tarthanjian, asvassine a
New-York, lundi dernicr, s’il re con-
tribue pas aux fonds révolutionnaires.
M. Tarthanjian a été assassiné pour
ne pas y avoir contribue.

Une bataille sans résultat

MELILLA.— La victoire n’a souri 4
aucun des deux partis; les armées se
renforcent pour recommencer la lutte
aussitét qu’elles!e pourront. Les famil-
les maures qui se réfugient dans_ les
campements espagnols sont nom-

breuses.
Nouveau Saint
Rome.-—~ Par disposition
Iosé Oriol, un sacerdote pieux qui
4 Barcelone, sera canonisé.
Le Prisonnier du Bandit ;
TANGER.-- Tous les etlorts faits
pour que le bandit Raisouli mette en
liberte le Caid Mac Lean ont été inu-
tiles. En conséquence, le Sultan a or-
donné que dimportantcs colonnes
sortent pour se reocontrer avec Rai-
souli et délivrer le prisonnier.

oe

ay

du Pape,
vil

Minneapoiis Minn.

HORAIRE DU DIMANCHE 238
Ein. CASTERA. Représentaut

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Depart de ia Gare du Nord
Train supniémentaire 95.30 p. m.
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sazes de iffy elasse. fourqgons, et ne
prend aucun voyageur a la Gare du
Nord, Mais ssnementen cours de route.
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19.— RAPPORT DU CONSEIL D’apmiI-
NISTRATION.
20,—— PRESENTATION DES COMPTES.
30, —- RENOUVELLEMENT DU CONSEIL
4°,— DIVERS.
Port-au-Prince, le 19 Jain 1907.
Le Président,

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specinte de lectaurs disposés pav leur
protession ou par leurs études.

Il ya, en revanehe, une infinité de
questions auxqueiies les études géné-
rates sufiisent pour donner = accés.
Cejournal vise par-dessus tout 4)Un éerivain feangais singuli¢rement
tilité. Les idées qu'il professa dés]avisé vient de faire remarquer que la
}gaissanca et les conditions que, | France Coit principalement de prendre
pr sa part, il met ala base de lajie deuil Ge son hégémonie tantchantée
frme éducative et morale que tout}ason désintéresserment des questions
monde dit appeler de ses voenx, lé-[de poliiique extérieure : la carte de
went cetto préaccupation. Crest 4] France aabsorbé toule VPattention des

que l’on nous traite d’i¢éologues} Francais et Jusqgue de nos jours, la

laraison qu3 nous sembions at-|grande majorité des dipiomates de ca
dra pareilie réfurm2, d'articles de} pays considerent que «toutes los que-

aux qui, on le sait, ne vont ja-|reiles se videront surle Riin. »
is qu’d l’adresse des leitrés. En attendant, !es nalions conscieates
(serait avoir beaucoup obtenu,|de la nécessité des évolutions s’éten-
wiles lettrés consentissentitout d’a-] deat et prospérent et il a fallu, fait
rdaen faire leur profit. C’est lejremarquer M. Chéradame, les réceats
pre des réformes de n’étre jamais|évenements cde la guerre russo-japo-
ontanées, et pour celles qui préten-j;naise et de Pincident du Maroc poar

ui Lat i

DIRECTEUR:

Clément Magloire,



“ita la durée et a la solidité, le pre-
ner acte de leur réalisation consiste



déterminer la presse frangaise 4 s’oc-
cuper un peu dece qui se passe au

dbtenir crédit auprés deceux quifdchors et a partager cetta besogae

‘ent et qui pensent.
Gest donc A ceux-la que s’adrassent

aves ies diplomates de professio..
Ceuy. qui s’occupent de signaler tes

articles sur les questions socia-jiravers qui nous vieinent de France
setc’esta créer ’atmosphare propre;ont owis celui-la, et il est presque
la réforme projetée, qu'il faut d’a-lun défsut ct consiste & ne se passion:
rd et loziquement s’appliquer. Vailner que pour des questions accessor-
ac raison de compter sur les let-{res-~ soit ds politique, soit de litiéra-
fs. ture — et a n’accorder qu'une atten-
Mais je ne saurais compter exc’n-{tion superiiciclle a d’auires questions
rment sur eux et ca sur quoi je fais}d’une portée sociale bien autrement
tout fond, c’est la bonne foi da la|réelle.
ade masse deus lecteurs, leur bien-| «Je parcours, dit M. Hf. Saint-Ro-
lance et particuligrement leur dé-|main parilant du journal anglais le
de s'instruire, Standard, un long article sur l’agricul-
‘aibien dit la désir de s’instruire{ture ; 11 s’ouvre par une description
J8 ne vois pas pourquoi j’hésiterais| détailléa de Iétat des récolt23, des
primer le sentiment de dédain que | readements déja obtenus, avec réfle-
¥ chez moi le spectacle d’un hom-|xion sur la yaleur comparative des
® vide de cea désir, soit qu'il lui| différentes variétés de grains, fourra-
aeque l’exacte notion de ce qui fait | ges, etc. Viennent ensuite una étude
prale dignité humaine, c’est-a-direjsur les moyenus de combattre la conta-
besoin incessant de s’élever davan-|gion de la pleuro-pneumonie qul sévit
8, soit qu’il se complaise dang Ili-|actuellement dans les Higlands d’E-
* Prétenticuse d’avoir fini d’appren-|cosse ; quelques mots sur Vinterdic-
| | tion de la margarine en Allemagne et

0 est bon ce ; : levé des travaux
‘pendant de s’entendre|en Angleterre; un relieve
r ced t t r ; un compte-rendu

dernier point. Je ne saurais|de M. Pasteur ; .
MCavoir que 8 lecteur dat s’inté |des expériences tentées a la station

Seer Atous les sujet ‘taxte| agricole de l’Ohio, pour la nourriture
MHS = la dni ujsts sous pretoxte | a8 res; enfin des renseiga2ments
} Suraj durée d'une vie entiére |des pores 5 la récolte du b!é et les

t saffire a tout apprendre, | statistiques sur ¢

lelque soit état des coanaissances plantations de tabac en Amé: que. °

reg eset ily aura toujours des lec-| Le méme auteur ajoute : « En | races
Pour n’intéresser qu’une classe ‘les journaux spéciaux d’agricu



4
a
Cniem
;

.
és
fs

Cer ea Aan

a
ah ae ;
sats

.
7m. e + ya,

rN =" oy.
Foe be, SRR at EM a ee res pt’ ; . vous, +a 6
’ , ¥ . e 2 . "ays . ‘3a
. . . . .

———

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.



| LE NUMERO 10) CENTIMES.

SAMEDI, 27 JUILLET 1907.





Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque

mois et sont payables d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.

—



s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Boftne-Foi.

TS AP A A SS a Ee NN EE se





é

oseraient seuls présenter a leurs lec-!quisont plus inséparables qu’on ne le

teurs unctelle accumulation de faits. »

Dott vient done catte différence en-
tre le fectour anglais et le lecteur fran-
gais 2— Elle vient @abord de ce que,
en Augleterre, le lecteur est plus fré-
quent. « Tout le monde sait lire en
Angleterre, et tout lemonde lit», nous
apprend Max O’ Rell, dont déja nous
avons dit le sentiment dans un article
sur le niveau inteilecituel comparé de
la France et de l’Angleterre. en Fran-
ce, au contraire, fait remarquer Hen-
ri de Tourville, «il est de fait qu’il yv
a aujourd’hui trés peu de gens qui
lisent. »

Pouvez-vous vous expliquer cette
anomalie que, en France, le boule-
vard incontesté de VPintellectualisme,
il puisse se trouver moins degens qui
lisent‘qu’en Angleterre ou tout autre
pays de la terre ?

C'est que le but de Poenvre péda-
sovique est double: elle doit viser a
répandre Vinstruction autant qu’a Udle-
ver, ct si elle doit manquer a Pune
des deux purties du prograinme, mieux
vaut, en vérité, jue ce soit a lu secon-
de: le résultat social peut sv consta-
ter par !acomparaison des dcux pays
que nous venons de nommer.

Le models que sur ce puint je veux
proposer au fecteur haitien, c’est, on
peut le deviner sans effort, lo modéle
anglais. Jaurais désiré que les abon-
nés du Matin se montrassent sur ce
point intraitables, quelyue obliga-
tion que dut créer pour lui cette exi-
gence: on ne peut, nest-ce pas, étre
plus acommodant. Le lecteur haitien
gagnerait & demanicr dene pas étre
tcop payé de mois et a charcher un
peu sous fa structure et I’élégauce des
phrases la pensée qu’elics s3 propo-
sent} d’exprimer ; et cette pensée dé-
gagé2 de son expression, qu’il la pése
avec son jugement, sans subir outre
mesure le prestige des formules.

« L’Anglais, disons-nous pour com-
plétcr notre penscée sur ca type, est
capabie de lire sang ennui les articles
les plus lourds, les moins bien écrits.
pourva qu'il y trouve des faits. »

Ne prenez nul ombrage des termes
d’utilitariste, de matérialiste dont on
chercherasans doute & vous effrayer ;
répondez-y par le mot dédaigaeux et
profond de Hamlet: « Des mots!» Et
continuez toujoura a exiger des fails

pense des idées, car il n’existe pas un
fait qui ne porte en soi son idée ou
meme sa succession d’idées, avec cet
immense avantage que ces idées, par
l.2 fait méme (c’est le cas de le dire),
uous sont représentées concretes.

Maintenant il ne faut pas oublier
que nous avons taissé sur les grands
plateaux du centre de l’Asie des grou-
pes humains que lexistence intermi-
nable des steppes condamne a la vie et
au travail désespérément uniformes de
pasteurs de troupeaux. Nous avons
promis de les en faire sortir et c’est
ce que nous ferons la prochaine fois.

Il n’est pas inutile de rattacher au-
paravant tout ce que je viens de dire
plus haut alétude des fails sociaux
qui est Vune des plus importantes
inissions de ce journal.

Une maxime grecaue veut quel’hom-
me cherche avant tout & se connaltre
lui-mméme ;c’est le «Gnolisé auton.» Il
est, dés lors, trés-significatif que, en
dépit des grands et rapides proyrés
accomplis par l’esprit humain, la scien-
ce des sociétés humaines coit celle ot
les connaissances sont le moins pré-
cises.

La faute n’en est certainement pas
aux negres et aux mulatres, mais
plutot aceux qui, apres avoir dé-
couvert les premiers et mis au mon-
de ies seconds, se sont dispensés de
soumatire a une étude impartiale et
dénuée de prévention les phénoménes
divers qui se manifestent dans tout
groupement humain. La civilisation a
été dirigse dans_un sens tel que les scien-
ces fexactes, pour prendre le meilleur
exemple, se trouvent avoir marché
d’un pas plusrapide que laconnaissan-
ce de l'homme ; la boussole et la pou-
dre & canon, a-t-on fait remarquer,
étaient déja découvertes que les in-
venteurs ignoraient encore tout des
peuples qui n'ont pas la méme couleur
de peau gqu’eux.

Or, aujourd’hui que la science so-
ciale se trouve organ:sée et que Ja ri-
yueur de sa méthode d’observation lui
permet de se prononcer avec certitude
sur la nature et le caractére des phé-
noménes d’ordres divers dont les so-
ciétés humaines offrent le spectacle,
nous avons an intérét capital, nous




autres, & connaftre ce que cette scien-

co révéle ou peut révéler & uotre eu-
droit.
La science est internationale et ses
promoteurs actuels ont déponillé, pour
éltudier les sociétés, toule passion et
toute prévention: celle indépendunce
de caractére est bien faite pour obte-
nir du crédit aupres des hommes d’é-
tudes et de conscience dans ies rangs
desquels cette science va recruter ses
adeptes. .
« Nous faisons seulement ceuavre de
savant, dit Paul Descamps, e’est-d-di-
re que nous devons faire abstraction
de toutes nos, idées préconcues et
étudier Phumanité comme un natura-
liste étudie une société de fourniis. »
Voila qui est pleinement rassurant.
C’est ,l2 résultat deces études que je
veux résumer dans les colonnes de ce
journal et c’est l'un des moyens qu’il
s’est proposé de mettre en ceuvre
pour affirmer son utilité et apporter
sa faible contribution a la tache com-
mune de relever la nation haitienne.



a er





RATES DIVERS

Nous remercions bien sincérement notre
confrére M. Lecorps, des Variclés, pour la
note vraiment trop élogicuse qu’il nous a
consacrée dans son dernier numéro.

Trés sensible 4 cet hommage qui est
venu apres tant d’autres nous fortifier dans
nos convictions, nons sommes réellement
confondus du succés croissant de notre
journal, succts qui se manifeste par l’aug-
mentation quotidienne du nombre de nos
abonnés.

Aussi, sommes-nous heureux d’annon-
cer Aros lectcurs que le Malin subira sous
pea de nouvelles transformations, — en
méme temps que notre tarif d’abonnement
reStera le méme.

RENSEIGNEMENTS
- METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

~ VENDREDI 26 JUILLET

Barométre 4 midi 763,5
minimum 24,1
Températur enna 36,1

Moyenne diurne de la température 29.9
Le ciel a été nuaseux dans l’aprés-midi
et la pluie est tombée aux environs au SW
et au N. Eclairs et tonnerre. La brise de
mer faible. Le barométre a baissé légere-

ment.
— J. SCHERER

Externat de Ste-Rose de Lima

Hier matin a eu lieu Ia distribution so-
lennelle des prix aux éléves de l’Externat
Ste-Rose de Lima. A eette occasion, une
gracieuse fete scolaire réunissait 4 Lalue.
une nombreuse assistance quia applaudi
les jeunes éléves dans les différentes par-
ties du programme.

Aprés le choeur des toutespetites, Melles
Henriette Borday, Virginie Florville et Ma-
ria Parisot ont Joes Al avec brio une
grande valse de Jules Alary ; puis Melle
Amélie Jourdain a fait admiver ron aisance
dans un joyeux monologue Bijou mon

chat.
Madame la’ Firule a été représentée an

ee



———

milieu de la satisfaction gén¢rale ainsi que
Poveretia, opérette en un acte, Un quart
d’heure tragig.e ct La Petite ‘Reine. ;

Nos compliments aux intelligentes in-
terprétes Juilecte Sirvent, Lelia Jourdain,
Maria Purisot, Maria lerrare, Franceska
Mews, Berthe Nau, Fernande Laforest, Lé-
onie Robin, Gabrielle Verge, Yvonne De-
gand, Alda Soray, Marie Desravines, Eu-
génie Valin, Virginie Floryille et Marie
Amédée dont on a beaucoup remarqué
Vexcellenze diction.

Le pianoa été bien tenu par Melles
Yvonne Dégand, ‘Thérése Chrisphonte,
Berthe Nau, Marie Desravines ct Gabrielle
Verge, toutes des musiciennes d’aventr.

A nos lecteurs

Un abonné du « Matin » nous demande
de poser la question suivante a nos lecteurs:

Quel est l’auteur de la poésie qui com-
mence par ces vers :

« Tu m’‘as dit : mon caur est souffeant encore

Du dernier amour qui l'avait meurten. ..
et qui finit par ce vers :

Tu m‘as dit : attends ! je suis las d’attendre. »

Ce n’est pas 1) une devinette, ni une col-
le que nous posons. Notre abonné 4 qui
la mémoire fair défaut serait heureux de
connaitre auteur de la piéce, et méme si
c'est possible le titre du volume ou elle sc
trouve ; il pense que cette piéce étant re-
marquable, nons recevrons de nombreuses
réponses de nos amateurs de fine littérature.

Faux prophéte aux Cayes

L’événement capital de cette semaine a
écé lentrée presque tricmmphate du faux
prophete dont nous annoncions l'autre jour
les faits et gestes au carrefour Canon. Sa-
chant qu’il allait étre appréhendé, ils’est re-
tiré subrepticement dans Vl’arrondissement
des Coteaux. C’est la qu'il a été arrété pour
étre amené ici. Plus heureux qu’un simple
mortel, il était escorté d’un dé:achement
de dix A quinze hommes. Une foule cu-
rieuse que venait grossir de plus en plus
la troupe des bidauds s’etait portée a sa
rencontre. Et lui un long baton 4,la main,
un panier suspendu au bras giuche, avec,
sur la téte, un mouchoir blanc, marchait,
piedsinus, de l’air d’un illuminé., Il s’était
en outre affublé d’une péclerine et d’une ju-
pe assez courte pour laisser voir son pan-
talon retroussé.

Il a été interrogé par les autorités com-
pétentes qui, n’ayant trouve aucun fait ili-
cite 4 sa charge, l’ont renvoyé libre de toute
poursuite : nulla pena sine lege. Mais ce
charlatan réintégré parmi les habitants de
la campagne dont l’ignorance est profonde,
continuera 3 jeter le trouble dans les famil-
les qui sont déjitropsupersticieu-es. N’edt-
il pas mieux valu, dans l’intérét de Vordre,
garder quelque temps ce monsieur er: ville
ou il ne peut exezcer aucune miauvaise in-
fluence. SD’ici 13, il aurait repris ses sens.

Nominations

Me Jh. Victor Delerme, avocatdu barreau
des Cayes a été nommé Commnissaire du
Gouvernement prés le Tribunal civil -d’A-

uin. . .
v Le Général Emmanuel Calixte a été ap-
pelé au fonctions de Directeur de !’arsenal
ce cette ville.
, Naufrage
Le trois-mats-barque génois, le « Penta-
cola, » chargé de matériaux a ‘destination
de Cuba, s’est jeté lors de la bourrasque du
11 au 12 de ce mois, sur les formidables
récifs de la « Folle, » situés entre I'Tlet a
boude et la pointe de I’Ile-4-Vaches.
Le navire est irrémédiatement perdu.

Départs

Hier cst parti le steamer hollandais Prins
ACaurits avec les passagers suivants pour :
St-Mare : Mrs Wolff, Belot, Emeram,
Clesca, Pére Paulain, Mr R. Lucas, Emm.
Alexandre et enfant, Mr Le Docteur Ster-

lin,
Dalencour, 3
Etienne, Mme Ed. Bailly et enfant, Mr E,
Bailly, Mme C. Fontain et enfant, Mr C.
Guerrier et un enfant, Mr L. Colimond, Mr
J. Kénol, Mr Ed. Kénol, Mr L, Dévot,
Mme VveGéory Labrousse et 2 enfants, un
bébé, Mr Renaud, Mme E. Dubout et en-
fant, Mr et Mme Lonis Lilavois, Mr Alph.
Desbas, Mr Alerte Saget, Mrs J. Eveillard,
D. Séjour, Mr Anauld Ménard, Mr Dupi-
ton, Mme Normil Simon, Mile Julia StHu-
bert, Mr Lélio Kénol, D. Guerrier, Dr C.
Coicou, Mile Castel, Mme Sam et deux en-
fants, Mme Fenelon et enfant, Mile Deme-

|za, M..Gressant, Mile Paultre, M. Guil-

laume et un enfant, Mr L. B. Kénol, Mr
V. Paultre, H. Paultre, Mr B. Cattan, A.
Caitan.

s
o #8

Hier est parti le steamer « Virginia» avec
lcs passagers suivanis pour:

Jérémie: F. Boncy, A. Boncy, P. Boacy, |

A Jérome et enfant, E. Guérillac, E. La-
borde, V. Sales, M. Salés, R. Daguella,
C. Couba, L. Coubi er enfant, M. Fran-
cois, K. Laraque, C. Drouin, R.J. Jego,
S. A. Nahm, G. Rosin, Buteau, A. Guil-
baud, Benoit Oscar.
Montego-Bcy: B. Sivaby, A. Lester, Ed.
Pierry.
Commencement d’incendie
Nous recevons 12 billet suivant :
Port-au-Prince, le 27 Juillet 1907.
Au
Directeur du Journal « Le Matin »
En Ville
Mr le Directeur,

Je vous saurais gré d’aviser vos lectcurs
ue, contrairement 4 votre assertion d’hier
i’:incendie n’a pas éclaté chez moi, mais bien
dans la cour de Madame Aimée Jean Gilles.
Avec mcs sinccres salutations

Dr CASSY
Cinématographe

La strie“des représentations cinématogra-
phiques de la saison d’été a commence Jeu-
di soir au grand Hotel de Pétion-ville. Cet-
te premiére representation a été offerte aux
habitucs présents de I’Hotel et la seconde
séance aura lieu dimanche prochain.

Que les villégiaturistes se donnent donc
rendez-vous dimanche soir au grand Hotel
qui sera ¢clairé a giorno A l’électricité.

La Commission de Vérification
des Créances communales
Nous, soussignés, Membres de fa Com-
mission de verification des créances sur la
Commune de Por-au-Prince, invitous, une
derniére fois, les créanciers de ceite Com-
mune, 4 venir remettre 4 la Corniuission
si¢égeant 4 l’'Hoiel Communa!. kes titres
de créances dont ils sont poricurs, et leur
accordons pour ce faire, un nouveau délai
de huit jours, 4 partir de cette date.
Ce délai passé, toute créance non présen-
tée, ne sera pas regue.
Port-au-Prince, 25 Juillet 1907.
Signé : St Lécer Fortin, 2¢ne suspléant du
Magistrat Communal, Di Cassy, EMILE Wit-
LiaMs et PETHION Erriz, ‘Président de la
Commission.
Conférences aves projections

Le Directeur du Comité de Consu!tation
de ’CEuvre de Enseignement par les projec-
tions lumineuses nous pric d@ informer toutes
les personnes auxquelles les cartes d’abon-
né ont étéadressées, que la rere série de con-
férences aura lieu, des que Messieurs les
Conférenciers, dont deux appartiennent au
Corps Enseignant, se seront un peu_remis
des fatigues de la derniére session générale
d’examens.

Il prie les abonnés de bien vouloir con-

e

Mr Delaquis, Franck Barthole, Mrs C.)server avec soin leurs cartes
. Bourand, C. Bourand, B | toute difficulté. Un avis répérd



pow

journaux préviendra de la dee
férences. . Se ces

Le Magistrat Co rs
de Port-au- Dringwal

Vu : larticle 50, 22¢ ali .
les Conseils Communaux » del bi

_Attendu que _plusicurs cas d’hy
bie viennent d’étre constatés e& on
porte d’arrcter la propagation dec
Donne avis au public qu’il ser a
tre tout chien non museléd et trouvé .
sur la voie publique, les mesures dia
par les ordonnances en vigueur, =."

En conséquenee un délai de quar
huit heures est accordé aux propride
de ces chiens pour les faire muse e
tenir 4 l’attache.

La présente disposition sera exdco
la diligence des agents de la Police (
munale.

Port-au-Prince, 26 Juillet 1907
STENIO VINCENT,
Sainte-Rose de Lima

Pour parfiire notre compte-rende fe
de la distribution des prix de cet intén
sant établissement, nous donnons k ix
des dléves qui ont remporté le plas:

succés.
DEMI-PENSIONNAT

Cours Enrantin : Anna Greéger, Eni
Carvalho, Jeanne Mews, Alice Sambou

Cours PREPARATOIRE ( 1°* anné.—
Benoit, Corine Vilmenay, Fanny Sambou

Cours PREPARATOIRE : 2™ Axniz.— C
risse Duplessis, Esther Jean-Louis, Ex
Béliard.

Cours EvéMENTAIRE : 1°t ANNEE. = For
cine Etienne, Emilie Price.

Cours ELEMENTAIRE : 2â„¢* anniz.~G
ziella Guillaume, Maria Gauthier, Coss
ce Elie, Cornélie Massac, Yvonne
ly, Marie Thérése Barjon, Simone Pages
Agaes Dufanal, Bérénice Béliard, Lily Ge
thier. i

Cours Moyen : 1° aNNEE. — Mare
vot, Marcelle Pereira, Lucie Laleas,¢
cile Gardére, Alice Ethéart.

Cours MOYEN’: 2™* ANNEE.— Mack
Apollon, Rose ‘Thomas, Louise Gutsd
Francine Gauthier. .

Cours SupiRieUR: 1 aNNEE.— Ass
Bosselman, Lerida Maignan, Alice Dest

ches.
PEFSIONNAT

Cours PrépARAToiRE.— Francine G®
Eliette Sévére, Renée Brestch,
Brun, Alice Pierre-Louis, oe

OuRS ENFANTIN: 2™* ANNEE.“
tine Jardin Berthe Lamothe, Marcelle d+
guste. Euphyse Montreuil. s

Cours PEDEMENTAIRE ! im anniz, -
nette Dépas, Antoinette Lacombe, Cast
line Carriés. yy

Couns ELEMENTAIRE : 2" ANNEE.— fe
guerite Pietersz, Alice Racster, Circle
chinat, Francine Audain, Jeannie ‘i

COURS MOYEN : I'¢ ANNEE, SECT. A ,

igs














Auguste, Lucie Hyppolite, Juota
Anécia Francois, Rosélie Damas, “F"
Jean-Louis, Mariette Michel. . Thee
Couss MOYEN: 2â„¢ ANNEE.- Foss
Barthe, Gilberte Blot, Thérese ust
Julia Nicolas, Laurente Bernitty
Fraenkel, Jeanne Wiener, Antonis ©
ucie Nicolas. _
Cours SupERieur : 1 Avets. G
lie Czaykowski, Anna Tsitkléas, a
les, Anita Wiss, Aricie Arbutnott “
Cours Supérizur : 2 Annie es
Laforest, Floraine Auguste, Alice _ Hor
Cours Supérreur: 3° “5 Angi
rine Victor, Anita Pierre-Lou® oS &
Cordasco, Emilie Riboul, Laci
tie Volel. .
a

DETITS DIALOGUES

ENTRE LUN ET L’AUTRE

sur Economie politique

—_a—

Lux.— Savais-tu que Economie poli-
gue a fait faillite ?

L’ AUTRE. — Pour

ents ?
nee Oui, puisque c’est 13 le seul mo-

o de faire faillite. La science d’Adam
vith et de Jean-Baptiste Say a été prise
_défaut et sur um de ses points les plus
oitgux , sur sa fameuse loi de offre et de
demande. Tu sais ce que ¢ est ?
LauTre. — Dis toujours, ) a1 pu oublier.
L'ux.— Or cette loi dit que plus il ya
uantités d’une marchandise, plus cette
nrehandise est 4 bon marché, Jusqu ich
le était, tenue pour vraie et observable.
est d’aprés cette prescription que Brenor,
ncrede et tous les autres ont toujours
sé le prix de leur sucre, quand sur la
we de Port-au-Prince le sucre s est trou-
rare.
autre. — La rareté est donc une quali-
janx yeux des économistes, puisqu eile a
ar efet d’augmenter la valeur d'un ar-

n’avoir donc pas tenu

Lux.— Parfaitement, elle est méme la
nhésede plusieurs qualités, puisqu’on dit
in homme orné de précieuses qualités
uecest un homme rare !

UaurrE.—~ Tu es vraiment fort, mats
mons l’Economie politique et rends-
visa faillite précise pour que je me mette
s méfiance.

'uw.— Eh ! bien, voila en qnoi consis-
infraction 4 la loi de l’otfre et de la de-
mle. C'est que plus il y a de médecins,
wils coutent cher.

VaurreE.— Tiens, cela a bien lair.
Low.—Et si tu veux faire lacontre épreu-
tu peux demander 4 tes vieux parents si,
ms le temps ou il y en avait moins, ils
witaient pas meilleur marche.

Lautre.— C’est peut-étre que ceux de
uistenant ont plus de science et c'est cela
nils font payer.

Lux.— Mais alors il ne devait étre don-
¢qu'aux hautes sommités de se faire pa-
t gros. Ce serait méme confirmer la loi
‘loftre et dela demande en vertude laquel-
lahaute science, en raison de sa rareteé,
tcodte cher.

Lavrre.—Qui, mais ceux d’Apréscnt ont
otttre plus d’autres qualités. .
Lux. A l’exception de la qualité éco-
omique qui constitue la rareté... Mais au
Lon meurt peut-étre mieux que par le

a

piotel Bellevy,

DEJEUNER DU 27 JUILLET
MIpI A 2 HEURES

Prix: G. 2.50

Saucisson de Lyon
Beurre de Copenhague
Radis
Beeuf salé 4 la Francaise
Matelotte de cervelle
net mignon sauce madére
$ rouges 4 l’Haitienne
Pommes de terre ala Béchamel
Riz blanc a l’Américaine
@me mousseline

Fruits
Café
| 4/2 Vin

rere perenne rec ra a
nc neve NESS ene
ge A I AS A Saree ene

———



Autour dea l’Ecole de droit

Cette année les ctudiants en méiccine!

ent pour la plupart subi leur examen grand succés. C’est ainsi que ceux qui s: soni

presentés pour la 2'ne partie de Jeurexainen
u'Anatomie ont fess réusst avec la nete ase

sex bien,

Ce’ sont : Joseph Loubeiu, Louis
ron, Alf. Laforest, Cognac Auguste, W.
Villedrouin, Ed. Dépesire.

Nouvelles Etrangéres

DEPECHES RECUES CE MATIN

JSaponais blessés par des russes
La liberté provisoire en faveur de
. M. Nazi est rejetée
Vicrornta.— Un japoniis a été tué
et que’ques antres blesses par des
soldats russes gui gardent Vile de Coo-
por, une des iactories de péche de
phoque que posséde la russie des iles
Aléoutiennes. Ces japoucis ctaient
pecheurs des phoque et membres du
parti qui essaye de ravager Vite de
Cooper.

Romgé.— La proposition demandant |

la liberté provisoire de M. Nazi, ex-
ministre, a été refasée par le Sénat.
Balion dirigeable allumand

BERLIN. — Aujourd’hui, on a essayé
pour la premiére fois en mouveau bal-
lon mijilaire Girigeable, Peproive a
été salisisisante., Le ballon e:ait monts
par deux officiers qui fe firent mia-
neeuvrer pendant deux heures et qui
j@ dirigeaient suivant teur ideée.

Un nageur parcourt 21 milles

Lonpres.— Un nageur amateur qui
essayait de traverser !a Manche ala
nage, n’a pu atteindre la cote. Ii par-
vint cependant a faire 21 milles.
Une meédaille offerte au gouverneur

Magoon

CoLton.— Le beau-frere du Président
de la République, José Je.onimy Os-
sa, a été délégué par le gouvernement

i eve!

Ba-



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ices cartos ce cireulition cava partir du
'45 Aodt prochain eile Gort cehanger
ltoutes les eartes de crveulation émises
et prie les détenteurs de ces dernie-
'res de bien vouloir, dés ia publica-
tion du présent avis lui faire parve-
nir celles en leur possession afin
qweil? puisse jes renouveler.
Port-au-Prince, te 27 Juiliet 1907.
La DIRECTION.
*
a
A loceasion de la féte patronale de
Thomazeau, dinianche 28 du courant, le
publie est prévenu que samedé 27 juil-
let 1607, en outre du train réglemen-

Am@‘ricaine de Ja derniére pertection.
La maison confectionne aussi des Cos-
tumes militaires, habits brodés
adolmans, tuniques, habits car-
rés. etc etc, de tous grades.

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Meilleure Farine
du Monde

Yelle qui donne le meilleur pain.
Qui produit le plus de pain.
Qui donne le pain le plus blanc et



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——







de Panama pour porter au gouverncur | tyive de 3.30 p.in., un express lais-
actuel de Cuba, M. Magoon, !a médail-| sera la gure du Nord & 4 heures de
le que lui accorda lassempice natio laprés-midi pour se rendre Girec-
nale pour Ie récompenscr des boas | teynent i. Thomazean.

le plus léger,

(rest la Pillsbury’s Best de la
Pillsbury Washburn Flour Mils Co,—

services qu'il rendit a la République
quand il en était le goaverncur. Cette
aprés-midi, M. Ossa est parti pour La-
Havane accompuynueé de sa feinme.
Menaces cratre un riche américain.

Bostox. — Un riche commercunt
américain rormameé Moise Gulesian a
recu de New-York une carte posiale
signée «Comite de la Révolution » et
par laquelie on lo menace du meme
sortque M. Tarthanjian, asvassine a
New-York, lundi dernicr, s’il re con-
tribue pas aux fonds révolutionnaires.
M. Tarthanjian a été assassiné pour
ne pas y avoir contribue.

Une bataille sans résultat

MELILLA.— La victoire n’a souri 4
aucun des deux partis; les armées se
renforcent pour recommencer la lutte
aussitét qu’elles!e pourront. Les famil-
les maures qui se réfugient dans_ les
campements espagnols sont nom-

breuses.
Nouveau Saint
Rome.-—~ Par disposition
Iosé Oriol, un sacerdote pieux qui
4 Barcelone, sera canonisé.
Le Prisonnier du Bandit ;
TANGER.-- Tous les etlorts faits
pour que le bandit Raisouli mette en
liberte le Caid Mac Lean ont été inu-
tiles. En conséquence, le Sultan a or-
donné que dimportantcs colonnes
sortent pour se reocontrer avec Rai-
souli et délivrer le prisonnier.

oe

ay

du Pape,
vil

Minneapoiis Minn.

HORAIRE DU DIMANCHE 238
Ein. CASTERA. Représentaut

~_ om

Depart de ia Gare du Nord
Train supniémentaire 95.30 p. m.
Ca train ns comprend que des pas-
sazes de iffy elasse. fourqgons, et ne
prend aucun voyageur a la Gare du
Nord, Mais ssnementen cours de route.
Train réglomentaire 6.50 a. m.



ancisco DESUSE



—
Kr
Fabricant de chaussures

La Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,-—— pour la vente

« supplémentaire 7.00 » en gros et détail,— de chaussures en
« réglementaire 40.30» tous genres pour
« » 3.30 p.m. Hommes, Femmes, ENFANTS

Départs de Thomazeau Les commandes des commercants

Train réglementaire 5.39 a.m = [de lintérieur pourront étre exécutées
‘ < 10.10 m dans une semaine a peu prés. .
« « . p- .
« supplémentaire 4.50 » 23, rac des Fronts-Forts, 23

Pour les trainssupplémentaires de di- PORTY-AU-PRINCE ( HAITI )

manche 28 et pour Vexpress desame-
di soir 27, 1a Direction ne délivrera
que des billets aller-retour, valables
pour lu circonstance du samedi au lundt
inclusivement.

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voquésen Assemblée générale le
mardi Aodt i907, 43 heures de
l'aprés-midi, au sitge Socal, sis
au Champs-de-Mars, No 56,
ORDRE DU JOUR

19.— RAPPORT DU CONSEIL D’apmiI-
NISTRATION.
20,—— PRESENTATION DES COMPTES.
30, —- RENOUVELLEMENT DU CONSEIL
4°,— DIVERS.
Port-au-Prince, le 19 Jain 1907.
Le Président,

G. SCHWEDERSKY



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