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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00096
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 26, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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se ANNEE, Ne 97
woo -
ABONNEMENTS :
Frais de poste en sus.
5
2g
i
Banque doit étre détruite !...
‘opinion publique n’a rien a crain-
cette satisfaction lui sera donnée.
a Banque aura beau mener cam-
Megne avec toute la puissance iasi-
mease et corruptrice de «sa presse
mbdale», elle ne pourra pas conjurer.
t fatal, nécessaire: sa disparition.
@sais bien que «cette presse ver-
waiew Cherche 4 insinuer dans les es-
fits qu'une telle entreprise serait vouée
feun échlec parce que tel ou tel chef de
ervice légué par le dernier régime sont
Hiés vis-A-vis d’elle par une participa-
ton A ses turpitudes passées.
= On est venu me dice que la Banque
we sent forte de noms de grands fonc-
onnaires haitiens inscrits dans ses
aivfes pour des pots de vin fabuleux
wuieurent, en d’autre temps, la vertu
bréserver PIustitution de la rigueur
lois.
n Cite bien une certaine affaire
Comité de Négociaats soulevée et
sildt régiée grace & une sortie de
ds de 100.000 dollars.
PAR MOIS Une Gourde D’AVANCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :.
E Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
| LA BANQUE ET VETAT
Vi
PORT-AU-PRINCE (Hair)
PITT We
DIRECTEUR:
SORES tretenee e
REDACTION-ADMINISTRATION
|
| Clément bzagioire, |
| !
| |
45, RUE ROUX, 45.
> 4 ao ate
SAaadresssr
Pa SaaS
NE a ake = TI
‘eourent le jugement et la condamna-
-.10n pour avoir exéculé des ordres il-
i '@gaux de leur chef hiérarchique ?
Le Siége social déclare avoir protes-
té contre le fait par notre gouverne-
ment d’avoir déféré aux tribunaux ci-
vils les ilégaliiés reievées au compte
de Ja Banque. Et elle invoque Varticle
23 de son contrat qui prévoit la cons-
titution du tribunal arbitral en cas de
divergences sur Vinterprétation des
clauses et conditions de la conces-
sion. - °
Ii y a.une chose que ces messieurs
artemis moe:
vail et de progrés en vue du déueloppe-
ment retardé de notre agriculture, de no-
tre commerce et de notre induslric.
A ce propos, pourquoi ne parie-t-on
plus de ce groupe de capitalistes d’An-
vers qui offrait, dit-on, 4 la Républi-
que d@’Haiti 30 inillions pour un em-
prunt ou'pour une nouvelle Banque}
d@’Etat & fonder cheznous.
-Pourquoi a-t-on laissé tomber les
offres qu’on nous faisait en Amérique
a condilion, nous demandait-on, que
Haili solutionne au plus tot son af-
faire avec «l’Institution francaise pour-
rie » |
commissions extra-légales ct non autori-
sées, ele., ise produit non pas mésen-
tente sur le sens de telle clause du
traité, mais posilivement des crimes
dont doivent connaitre exclusivement
Pourquoi n’utilisons-nous pas les les administrations judiciaires. a
convoitises qwont éveillées dans ce} (On pourrait avoir recours a Varbi-
eo ssibilités» qu’ot-| ase senloment dans le cas ow lune
dernier pays les «possibilities» qui jdes parties tanierait de furcer, A
fre Haiti? . . icharge de l'autre, Ie textede quelque
Car le moment est je crois enfin ve-| stipulation du contrat, par exemple si
nu ou pour employer un mot de FC-i vraiment le Gouvernement demandait:
lix Magloire dans un article de journal
ia la Bangne, comme elle la prétendu
paru en 1897, «nous devons melire
sans crainte de donner a rire, qu’elle
perdent de vue ; c’est aue dans le cas
de double emploi, de prélévement de
prendre de délai. Il
reille couvre soit accomplie.
de coté tout sentiment de sympathic
irréfléchie aussi bien que de défiance
irraisonnée ». .
En vérité, je redoute les idées de
s’oecnpat de contrdler notre Ministre
des Finances. Et notez-le, on a prévu
arbitrage, 1° pour gagner du temps,
va la délicatesse’-des intéréts en jeu,
VENDREDI, 26 JUILLET 1907.
LE NUMERO A() CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
MTonsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
composée d’hommes de loi et non pas
des individus familiers seulement avec
les usages d administration/et lacomp-
tabilité spéciale des offices del’Etat.
Il fant envoyer & la Banque des ex-
perts. teneurs de livres, bien au cou-
rant de la comptabilité commerciale
et des coutumes suivies sur la place
de Port-au-Prince. Une_ pareille com-
mission devra étre instituée par arré-
té, munie d’instructions et de pouvolrs
tres larges, afin de n’éprouver dans 8a
mission aucune friction, aucune 6f-
trave.
Sans faire injure 4 ceux. qui pour-
raient étre désignés pour former une
pareille commission, j’émettrai .l’avis
qu’on ne leur attribue pas d’indem-
nités fixes, mais qu’on leur accorde
un tant pour cent sur les bénéfices
dont ils procureraient l’embourse-
ment a PEtat.
Le moment est venu. Il n’y a plus &
faut qu’une pa-
Il y a plus de cing dossiers daf-
faires, déja réglées ou qui attendent
a Pétre.
‘PAUDS DUVBRS
conquéles économiques qui travaiilent;2° parce que ces sortes de contesta-
VAmérique beaucoup mvins que-les!tions ne peuvent pas s’appuyer sur
tendanceg des émigrants d’Europe aux} des lois immuables, mais sur des en-
aux |wagements mutuels qui forment la loi,
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
n bien! si vous croyez que ces ra-
etces malveillances habituels 4
Nque vont arréter le Général Nord,
pouvez vous frictionner. Vous ne
aissez pas encore la tenacité et
Ssibilité du Président et de ses
raleurs intimes quand il s’agit
en. public a4 -accomplir,: d’une
| réaliser.
fu’on: vit
égringoler des: ha
la qu’on dist ou quoi ‘qu’on fas-
-Banque sera détruite, cette Bas-
Sera rasée et sur le lieu ou s’éle-
$0n orgueil, on ne sémera pas le
Purateur; non, mais l’on jettera le
ment d’autres institutions sem-
€s-0l seront appelés des capitaux
Pays dont les nationaux sont
plus consciencieux, plus
nous infuser Vesprit de tra-
tripotages, aux spéculalions et
trafics sans scrupule.
Les gens d’affaires de la premiere
catégorie ont des vues-d’avenir, {es
autres n’envisagent que le présent et
la nécessité de s’enrichir au plus vite.
. . 7 ‘ . * - +
ux
’
n’y aurait-il pas lieu de rappeler cite
notre loi du 12 novembre 185% sur ies
Finances et celle de 71 sur_ la res-
ponsabilité des fonctionnaires interes-
sent aussi des fonctionnaires en sous-
ordres, mais qui sont a Ia téte du ser-
vice et ont lasignature? _
Ne pourrait-on pas aussi: rappeler
que des employés des ministéres en-
variable des partis.
C’est un premier point. Le code de
commerce, par ailleurs, définit ex-
pressément et énumeére tes cas d’er-
reurs ot} un des’ contractants se
trompe par ignorance ou omission
involontaire de ses obligations vis-a-
vis du contrat cu vis-a-vis des autres
fois psyées d’un scul et méme chef ;
quand if y a eu faux en écritures, ou
détournement de fonds publics par
subreption de la loi, ces choses-la se
réglent aux asSises criminelles.
ll s’ogit donc en ce moment pour le
teouvernement de déléguer & la Ban-
jque nationale d’Haiti non plus une
Commission d’enquéte administrative
Les strato cumulus
Gouttes de pluie 4 2 heures 35 minutes dua
soir. Eclairs. La brise de mera été régu-
lire. Le barométre est resté constant.
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Jeupt 25 JUILLET
a er. uteurs dul; pour revenir 4 V'argumentation dujV}5 7 1 3 aur -
‘ pour aller s’échouer devant Ia] conseil d’ Administration de la Banque] !ois. Ges cas ia relevent -des juridic-| Barométre 4 midi 763,6
du crime? oe touchant les responsabilités de Ja So-| {ons Clviies, minimum 22,7
ciété dans ses rapports avec |'Etat, Mais quand il s’agit devaleurs deux | Température} imum 34,8
Moyenne diurne de la température 28,9
Le ciel a été nuageux dans l’aprés-midi.
viennent de )’Est.
J. SCHERER
ee, n,n eS
Ste Rose de Lima
Brillante ftéte scolaire qui réunissait tout
ce que Port-au-Prince compte de personna-
lites du Commerce, de la Politique, de la
Presse, etc. Un monde distingué se pres-
sait dans le magnifique Pensionnat ot des
décors artistiques mettaient leur note sou-
riante.
Les Trofs Tyrolicnnes, morecau de pia-
no 4 6 mains exécuté par Miles Emmeline
Carrics, Agnes Dufanal et Fernande d’Au-
bigny, ouvre la fete avec un entrain jo-
yeux qui devait se maintenir jusqu’d la fin.
Le ridcau se léve sur un groupe de fil-
lettes quijse font applaudir dans la ‘Ronde
des Bawa Yuis l'on entame la piece Son
Alltesse ‘ é, opéra-boutfe en 2 actes.
Se sont distirguées dans l’interprécation
Mesdemoiselles Anna Tsitkléas, Lucie Coles,
Luce Laforest, Anita Pierre-Louis, Marie
Borno, Thérése Barthe, Maria Frienckel,
Marguerite Pietersz, Alice Destouches,
Yvonne Courtois, Alice Ethéart.-— Nos sin-
céres compliments 4 ces interprétes intelli-
gentesdontonaadmirél’aisance etla diction.
C’est maintenant le tourde Melles Emilie
Riboul, Marie Borno, Honorine Victor,
et Anna Tsikléas qui se font applaudir dans
Vexécution d'une ouverture de Weber
Euryanthe.
Melles Mérie Volelet Emilie Riboul dans
Vexécution des Compliments de Normandie
se sont montrcées des artistes d’'avenir dont
la voix souple n’a besoin que d’un peu de
travail méthodique.— Rondo Capriccioso de
Mendelssohn a montreé les excellentes qualités
des jeunes pianistes Louise Pietersz et Lucie
Coles. — Mile Lucie Elie a intelligemment
dit les Adicux de Roland a son Epi.
Quant 4 Mile. Jeanne Bauduy qui, avec
une maéstria remarquable a exécuté /'An-
dante et Polonaise de Chopin, elle a prouvé
que véritablement le clavier n’a pas de
secrets pour elle.
Avant le cheeur final La Luitisre et le
‘Pot au Lait, nous avons eu occasion de
rcnouer connaissance avec une vieille ha-
bituée du Pensionnat. C’est la Murguise de
Curabis qui a mis en liesse la nombreuse
assistance, rice a linterprétation d’un
comique irresistible da 4 Vintelligence de
Mile, Jeanne Roy a qui nous présentons
NOs télicitations ainsi qu’aux autres inter-
pretes Lucie Elie et Mérie Volel.
Nous profitons de cette heureuse circons-
tance ou 'e Pensionnat Sainte-Rose de Li-
ma s'est fait une nouvelle fois valoir dans
tout Véclat dun systéme d’éducation et
dinstruction quia donné ses preuves, pour
presenter A la Réverende Mére Eustochie
ainsi qu’d ses auniiliaires nos remerciments
et nos compliments les plus sincéres.
Commencement d'incendie
Ce matin vers y heures ct demie, le feu
a éclaté dans les hauteurs de la rue du
Champ-de-Mars, maison du Dr Cassy.
Grice au concours des voisins ‘accou-
rus en toute hate, on a vite eu raison de
accident qui n‘a occasionné heureusement
aucuns dégats.
a4 heures
Port-au-Prince, 26 Juillet 1907
Tribunal de Cassation
SECTION CIvILE
Audience du Jeudi 25 juillet 1907
Présidencede Mr le Président If. Lechaud
Le ‘Tribunal prend si¢ge a dix heures et
demie du matin et prononce les arréts sui-
vants :
10 — Celui qui casse et annule le ju-
gement du ‘Tribunal civil de Petit-Goave,
rendu contradictoirement entre les époux
Colo Sidney et ladame appelée Tiyoute et
le sieur Gracien Odné ou Rodney le 18 Dé-
cembre 1905, renv@ie l’atfaire par devanr le
Tribunal civil de Port-au-Prince et condam-
ne le sieur Gracien Rodney aux dépens; ete.
20 — Celui qui casse et annule le juge-
ment exceptionnel rendu contradic:oire-
ment entre les sicurs Colbert Symphonien
Jasmin ct Eugéne Pierre Louis par le Tri-
bunal civil du Cap-Haitien, le 15 Mars der-
nier . renvoie l’atfaire devant le Tribunal
civil de Port-de-Paix et condamne le sieur
Eugéne Pierre Louis aux dépens ; etc.
Puis entend les affaires de
10 — Larose Antoine contre Monfiston
Jérdme.
Le Juge-Rapporteur, F. Baron, donne lec-
ture de son rapport.
Mes Foucacd Rimpel etJ. L. Dominique
ont produit des observatio.:sau nom de leurs
clients.
Le Ministéere Public, Elie Curiel, conclut
4 la cassation du jugement attaqué.
20 —Exumé Cantave Alexis, contre Suc-
céus Succés.
Le Rapporteur, le juge Georges Sylvain,
lit son rapport.
Me J. B. W. Francis, pour le demandeur,
est entendu en ses observations.
Le Ministére Public, Eug. Décatrel, con-
clut au rejet du pourvoi.
Ensuite le Tribunal prononce les vacan-
ces.
Nos honorables Magistrat vont profiter
de ces deux inois pour se reposer, la plupart
en villégiature,de leurslongues fatigues du-
rant l’année. Puissent-ils, 4 l’ouverture,
nous revenir frais et dispos.
Chambre des députés
Completant notre information d’hier con-
cernant la derniére séance de la Chambre
des députds, signalons parmi les différents
Rapports qui ont été preseniés 4 l’assemblée
d’abord celui du dépuré Camille Léon rela-
tif 4 certaines piéces soumises au Comité des
Travaux Publics et celui du Député Nar-
cés Leconte reconnaissant comme établisse-
ments d’utilité publique leshospices St Vin-
cent de Paul, de Port-au-Prince, et St Justi-
min, du Cap.
La Commission de Vérification
des créances Communales.
Nous, soussignés, Membres de la Com-
mission de vérification des créances sur la
Commune de Port-au-Prince, inviton: une
derniére fois les créanciers de cette Com-
mune, a venir remettre 4 la Commis-
sion siégeant 4 l’Hdétel Communal, les ti-
tres de créances dont ils sont porteurs, et
leur accordons pour ce faire, un nouveau
délai de huit jours 4 partir de cette date.
Ce délai passé, toute créance non présen-
tée, me sera pas regue.
Port-au-Prince, 25 juillet 1907.
Signé : St LéGer Fortin, 2¢mesuppléant du
Magistrat Communal, Dr Cassy, Emtte Wi-
LIAMS et PETHION Errit, Frésident dela Com-
mission.
Ste Anne
C’est aujourd’hui que la paroisse de Ste
Anne célébre la féte de Ste Anne, sa pa-
tronne.
Ce matin, il y aeu messe solennelle
dite par le Pére Jan, secrétaire général de
lArchevéché. La Musique du Palais a fait
entendre ses plus beaux airs, pendant la
belle cérémonnie religiewse 4 laquelle as-
sistait Mgr Conan, archevéque de Port-av-
Prince.
Cet aprés-midi, bénddiction du Saint-Sa-
crement.
Fermeture de la malle
Arrivage
Ce matin estentré le s/s Virginia avec les
La malle you Inague, New-York et| passagers suivants :
lEurope(via N-Y) parle S/S “ "| Gonaives ; E. Laporte, Mme. Ch. Str.
etcellepour J e, tego-Bay, Jamaica) Cloud, Mercilia Jules, A. Romain, Félix
par le S/S «Vixciniay scronsfermeée ce soir! Wiss, Eva Dauphin,
Tureane Legros, Fréres Hermias, Alfred et
Anas hjitae., A. Borges, Robert Thébaud,
Alexis Duval, Albert Iliouse, R. St. Amand,
Pellissier, L. Kerlegrand, Gaston Woél.
‘Petit Guive + Napoléoni.
Curazao > Joachim Pereiro.
Now-York : Paul Cesvet.
Théatre Haitien
La soirée Vhier au Theatre Haitien s'est
tres bien passce.
Wincent de Paul a‘eu tout le succes des
deux autres représentation ; aussi les inter-
prétes de ce drame consolant ont vraiment
une large part des honneurs du triomphe,
car ils ont joué avee du talent et de l’ame.
Callard est un Vincent réussi. Simon et
Clément Coicou en leurs rdles de bandits,
Laroche cn pauvre et enfin les demoiselles
Coicou et Salomon, dont la diction est si
pure etle jeu si délid meéritent, selon-nous,
une mention particuiicre. Cependant tous
les interpréies de la piéce ont le cachet de
distinction qui marque la troupe du Théa-
tre Haitien.
Avant le drame, il y avait eu une partie
récréative ou Innocent et Délienne ont été
applaudis 4 chaudes mains, car l'un avait
ému et l’autre avait fait rire jusqu’aux lar-
mes.
Eafin Coicou, aprés eux, avait dit Val-
sons, ces triolets dont le rythme a toute la
cadence d'une valse ailée. La soirée a donc
été trés bonne.
——
—-_
ETITS DIALOGUES
ENTRE L’UN ET L’AUTRE
a
———.
Sur les Couturiéres
L’ux. — Od en est donc la question des
couturiéres, toi qui cs un familier du mon-
de coulissier ?
L’autre. - Cat’intéresse donc, les cou-
turiéres ?
L’un.— Personnellement, pas ; je ne suis
méme pas tailleur. Seulement, comme pa-
triote, je pense que I'¢tablissement de forts
droits prohibitifs sur les confections étran-
eres serait vraiment un avantage pour !’in-
dustrie nationale des professionnelles du
L’auTre.— En
te vois venir.
L’un.— En ceci, parbleu, que les con-
fections étrangéres étant fortcement taxdes
deviendraient d’un prix presque imaborda-
ble si, surtout, on pense, en mene temps,
d dégrever les articles spéciaux m.n:ionnds
dans la pétition des couturiéres. Ex alors
ce serait tout profit pour celles ci qui Ver-
raient leurs petits ateliers déborder de clien-
tes et qui.....
L’actre.— Doucement, mon Vieux, tu
t’emballes. Raisonnons. Ce n'est pas toi ni
moi, n’est-ce pas, qui faisons venir de I’E-
tranger nos _humbtes confections ; ce sont
les autres. Or, 4 ces autres, les droits pro-
hibitits ne fon=pas peur puisqu’ils ne Ppaient
pas.
L’un.—Comment !
pas de droits ?
L’autasr.— Tu n’as pas besoin de tant
crier ; je veux seulement te dire que ce ne
sont pas tous qui paient.
L’un.— Je voudrais bien voir ¢a, par
exemple ; laloi n’est donc pas une pour
tous? nous ne sommes donc pas en répu-
blique ? cette terre que nos aieux ont arro-
sée du plus pur de Tear sang....
L’autarc. -Je te dis de ne pas t’emballer.
Cette terre est bien Anous, le sang des aieux
est bien pur, seulement raisonnons. Si tu
avais une petite ligne de bateaux 4 vapeur
méme de bateaux 4 voile, n’en profiterais-
tu pas pour faire venir de temps en temps
quoi donc, mon bon, je
les riches ne paient
Mme. L. Bedard,
quelques petites affaires Qui 1’ anedce
besoin de passer par la douane ef,
cendrait simplemcent en les tenant fie
cest un petit paquet.
L’tn. — Ca, oui, c'est permis
_ L’autre. —Et comme tu n’es ~
je te connais, tu pourrais de
temps rendre parcil service aux
parents. Ss
L’un.-— Ce n’est rien, ¢, =
L’autre. — A défiut d'une ligne 4
teaux, si tu avais une légation, si a
elle, la grandeur ne fait Tien, tu ne
derais pas dc tenips cn temps
petites affaires : il n'y a pas de dengd
yer ? 4
L’'un.— (1, c'est autre che
*
sieurs des légations n’ont pas de"
payer ; c’est la loi. 7
> .
L’autre.— Entendu ; et comme’
pas égoiste et que tu as d
rents, il va sans dire... “2
L’un— Qu’i!s pourraicnt faire vepjedh
ques petites affaires en mon non ce
pas li grand’chose. a3
L’autre. — A défaut d'une lépatien’
seulement tu avais un petit consy
rifique 4 gérer....
L’ux.— Mais, mon cher, en Haid}
la méme chose : qui dit légation da
sulat : on est consul ou on ne Lest
L’autre.— Tu as achevé pour mf
lons un peu plus loin. A défaut dane
gne de bateaux, d'une légation, d’ag)
sulat, situ avais sculement une ¢
qui te donnat accés aupres de ces mesg
e la douane ou du ministére des §
tu n’en profiterais pas, voyons, pour
venir de temps cn temps quelques gi
affaires......
L’un. — Mon cher, tu es un hon
possible et tu exagéres toujours... 4
L’auTRE.— Je n’cxagére pas du toug
cule seulement que /e peu que je vig
te citer, avec les amis et avec les pa
¢4 pourrait faire une petite concurred
couturiéres, ct alors ces pauvres @
res..... aa.
L’un. — Laissons cela, mon cher.&
jastement Chose qui passe, il est toupi
renseigné et il va nous dire sd
quel point en est la petition.
cS amis et
fa
<
~
College Louverture
Voici les noms des éléves de cet 4
sement qui se sont distinguésdans le a
de l’année scolaire: y
OnzIEME, - Eugctne, Leéveillé, Da
Colin Il, Michaud [I, Lespinasse I, @
rier, Pierre-Picrre, Lahens II, Desplag
Delices, Augustin II. a
Dixtk&Me.— Adam _ II, Dejoie, aa
Labissiére Il, Velten, Georges HI, U
Jeudi, Jn. Frangois, André, Gab
glio, Augustin I. al
NeuviEMeE.— Adam I, Bertrand, §
Pierre, Stines, Théophile, on
phete, St-Victor, Dejour, Bosq Il,
Alexis, Bosq II. a
Huirikage.— Mombéleur,
Cook, Ducasse, Dar hais, a
Dunkan, Louis, Labissiére I, RaQ
perval, Desdunes. ss
SEPTIEME.—Legros, Villegraia,§
Dupont Gourgue, Médard 1, Bos
Jacques, Martelly, Lespinasse I, !
Médard HI, Vaval Ill. s
Sruzme.— Milord, Pajotte, Ja-F
Labruyére, Scoot, Bosq I, Désis, |
me, Prin. a
Cinquiime. ~ Bonhomme, Psalm
pote, Balmire, Barthélemy, Laat
Quatrikme. — Colin
7
~â€
bh
oI
one]
drau, Targéte, Fouchard, Barta]
fontant, Lamothe II, Salomon. <
+ &
“
Mention : Desrouleaux.
— Carri¢ I, Lamothe I.
EME: Luly, Vaval II.
Mentions : Georges,
S@00NDE. — Vaval I
Pour la Bonne condutte :
Vaval I, Vaval If, Carrié I, Desrouleaux,
in | Bosq I, Villegrain, Legros, Les-
wT, Martelly, Vaval III, Daphnis,
5 ILL, Théophile, Adam I, St-Victor,
whete, Plaisir, Gabriel, Adam II, Jeudi,
tien, Maglio, Pierre-Pierre, Colin II, De:
ws, Dujour II, Lhérisson Bosq II.
PRIX SPECIAUX
s Lecture expressive. — Ce prix, offert
Reng, Eugene Robelin et E. Chenet, est
Dé aux cleves Adam I, Dujour, Eu-
‘Léveillé ( roe et rre ).-
y Histoire d’ Haiti. - Ce prix oftert par
Moateur Magloire est déccrné aux jeunes
Ben, Masséna, Labissiére Il, Dejoie, Du-
Théophile, Adam I, Bosq III, Michel
rf , Beran ( 9¢ ), Mombéleur ( 8e),
;, Rigularilé. — Ce prix offert par M. S-
cher, président de ‘a Chambre et par la
été biblique ct des Livres religieux
iti est merité par ies éléves Legros,
), Velten (roe ), Pierre-Pierre [ xr ].
Geographie d’ Haiti, — Ce prix offert par
§. Rouzierest décerneé aux jeunes Pa-
et Labsuyére [ 6e ].
h. Langue et Orthographe frangaises.— Ce
oflert par M. R. Bastien est décernd
Geunes Gourgue, Robert, Villegrin(7e).
Langue anglaise. — Ce prix otfert par
Me sénateur Paulin est mérité par les jeu-
Bar:hélemy et Paulmay ( §¢ ).
. Ligons de Choses. — Ce prix offert par
E. Mathon est décerné aux éléves La-
wel, Mombeleur ( 8e ), Médard II,
Iti (ze }.
Géographie d’Haiti.— Ce prix offert
H. Chauvet est mérité par les jeu-
; ay (7¢), John, Bosq | ( 6e ) Po-
ASE ).
Histoire d’ Haiti ( 2e prix ) offert par
ateur Magloire est mérité par les éleé-
Villegrain ( Se ), Milord et Scoot (6e).
e. Langue bspasnale — Ce prix offert
FEvégue Holly et M. G. O’Callagan est
m par les éléves Balimire et Lamarre
t. Iustruction morale et ctvtique.— Ce
oflert par M. Innocent Michel Pierre,
missaire du gouvernement et M. Cho-
Ric Excelient, ancien chef de bureau
Auinistration des Finances, est merite
es cléves Targcte et Salomon (_4e ).
R. Histoire d’ Haiti.— Ce prix offert par
e dépure F. Féquitre et M. G. O’Cal-
a est mérité par ’éléve Nadreau ( 4e )
miegrain ( 7e ).
angue Anglaise. — Ce prix offert par
député Féquicre est décern! aux jeu-
Mohomme ( 5e ). Carrié I ( 3e ).
f Langue Espagnole.— Ce prix offert
le sénateur Morisset est décernd aux
BBerthole et St-Hilaire ( 4e ).
Sences naturelles. — Ce prix offert
le docteur Francois Dalencour et
meietre est mérité par les jeunes Co-
-Hilaire ( 4e ).
mrabie Géncrale. — Ce prix of-
, Battiste, vice-consul des Etats-
.. par les éléves Martelly et
et littérature frangaises.— Ce
Mt par lAlliance frangaise est mé-
© jeune Colin ( 4e ).
pwaces.— Ce prix offert par 1’Ecole
es Appliquées est décernd a 1’é-
a
wore Générale. — Ce prix offert par
3 ree, Ducas Pierre-Louis est dé-
Rea’ Lamothe I ( 3¢e ).
rance.— Prix offer par M. V.
B's tens, © cabinet du Président
a
,
€ qui, au prix d’efforts la-
satisfaction A ses maitres.
a a ED
A
eg
Ce prix est décerné a I’éléve Salomon (ie).
21. Sciences mathématiques et Sciences Phy- |
sigues.— Ces prix offerts par un dccteur
en médecine et par la Compagnie P. C. S.
sont merités parles jeunes Villegrain et Car-
rié II ( 7e ), Milord, Scoot, Pajotte ( 6e),
Bonhomme ( se ), Carrié I ( 3e ).
22 Musique.— Ce prix offert par un In-
dustriel est mérité par les jeunes Barthole
( 4e ) et Lamothe I ( 3e ).
23. Economie politique, Langue et litté-
rature anglaixes.— Ce prix offert par M. le
substitu: Décatrel est décerné A l"éléve Va-
valI (2e).
24. Instruction Relizieuse. — Ce prix offert
par Mgr Pouplard, curé de l’Eglise mectro-
politaine, est décernéa l’cléve Ducasse [Se].
25. Examens de passage. — Prix oftert par
MM. les sénateurs Morisset et Paulin aux
éléves qui ont eu le plus de saccés aux exa-
mens de passage.
Ce prix est Yecerné, d’aprés les notes re-
cueillies par MM. les professeurs, aux éléves
Villegrin (7e ), et Carrié I (3€e ).
26. Travail et Caractére. — Prix offert
par Monsieur S. Vincent, Magistrat com-
munal,a l’éléve qui, dans le cours de l’an-
née scolaire s’est le plus distingué par le
Travail et le Caractére. Ce prix est décerné,
aprés unvote del’ensembledes maitres inté-
ressts, A 'cleve Colin I | 4e |
27. Geographic générale. - Ce prix oftert
par M. T. Laleau, Secrétaire d’Etat de l’Ins-
truction publique, est meérité par l’eléve
Lamothe i ze |.
Prix de S. fe. le ‘Président a Maiti
28.— Prix décerné par M. le Président
Nord Alexis 4 ’éléve qui, au cours de lan-
née scolaire, s’est te plus distingué dans
I’étude des Sciences mathématiques.
Ce prix est mérité, aprés avis de MM. les
professeus, par I’cléve Vaval I [ seconde ].
-â€-
—_
1 Bell
DEJEUNER DU 26 JUILLET
Mipi A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Filet de Hareng saur-Moscovite
Beurre vlacé — Radis
Morue au grattin
Saucisses au 7
Cotelettes de mouton au cresson
Huaricots rouges sauce blanche
Riz blane au beurre
Beignets de figues
Fruits
Café
1/2 Vin
SCRE I
SS
Nouvelles btrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
Clémenceau et Picquart en ballon.
Paris.— M. Ciémenceau et lo géné-
ral Picquart ont fait cetaprés midi une
ascens‘on dans le ballon dirigeable
« Patries. Le voyage a duré deux heu-
res. Partis de Meudon, les Ministres
ont fait le tour de Paris et sont reve-
nus a leur point de départ.
Construction urgente de plusieurs
cuirasses russes t
St-PETERSBOURG. — La Gazette de
la Bourse dit que le ministre de la
Marine a donné des ordres aux
arsenaux de la Baliigue pour preparer
la construction urgene de plusieurs
cuirassés de 22. tonnes.
A YENDRE
bon état.
Prévenus enterrés vivants dans des
cachots. On demande quiils
soient enfinjugeés
Mexico.— Le bruit court que les
gouvernements allemand, italien, es-
pagnol et mexicain ont cnvoyé des
notes énergiques appellant Vattention
du Guatémala sur [lo fait que les indi-
vidas soupeonnés etre complices
dans Ia tentative @Massassinat du Pré-
sident Estrada Cabrera sont toujours
enterrés vivints dans des cachots.
Les notes ajoutent que ces personnes
‘nont été ni
’ jugées, ni condamnées
par les tribunaux et que le délai 1é-
1 est déja passé pour remplir cette
rmailité.
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est attendu de Saint-Mare, Dimanche,
28 courant, pour continuer tans lia
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Port-au-Prince, le 26 Juillet 1907.
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Wwew-York des Gonaives, sera ici au-
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'jour-@Mhui et partira ce soir pour
Jérémie, Montego-Bay et Santa Marta.
La malle pour les Etats-Unis et l’Eu-
rope, par le vapeur «ALLEGHANY» sera
fermée ala Poste cesoir a 6 heures.
Port-au-Prince, 26 Juillet 1907
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ABONNEMENTS :
Frais de poste en sus.
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Banque doit étre détruite !...
‘opinion publique n’a rien a crain-
cette satisfaction lui sera donnée.
a Banque aura beau mener cam-
Megne avec toute la puissance iasi-
mease et corruptrice de «sa presse
mbdale», elle ne pourra pas conjurer.
t fatal, nécessaire: sa disparition.
@sais bien que «cette presse ver-
waiew Cherche 4 insinuer dans les es-
fits qu'une telle entreprise serait vouée
feun échlec parce que tel ou tel chef de
ervice légué par le dernier régime sont
Hiés vis-A-vis d’elle par une participa-
ton A ses turpitudes passées.
= On est venu me dice que la Banque
we sent forte de noms de grands fonc-
onnaires haitiens inscrits dans ses
aivfes pour des pots de vin fabuleux
wuieurent, en d’autre temps, la vertu
bréserver PIustitution de la rigueur
lois.
n Cite bien une certaine affaire
Comité de Négociaats soulevée et
sildt régiée grace & une sortie de
ds de 100.000 dollars.
PAR MOIS Une Gourde D’AVANCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :.
E Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
| LA BANQUE ET VETAT
Vi
PORT-AU-PRINCE (Hair)
PITT We
DIRECTEUR:
SORES tretenee e
REDACTION-ADMINISTRATION
|
| Clément bzagioire, |
| !
| |
45, RUE ROUX, 45.
> 4 ao ate
SAaadresssr
Pa SaaS
NE a ake = TI
‘eourent le jugement et la condamna-
-.10n pour avoir exéculé des ordres il-
i '@gaux de leur chef hiérarchique ?
Le Siége social déclare avoir protes-
té contre le fait par notre gouverne-
ment d’avoir déféré aux tribunaux ci-
vils les ilégaliiés reievées au compte
de Ja Banque. Et elle invoque Varticle
23 de son contrat qui prévoit la cons-
titution du tribunal arbitral en cas de
divergences sur Vinterprétation des
clauses et conditions de la conces-
sion. - °
Ii y a.une chose que ces messieurs
artemis moe:
vail et de progrés en vue du déueloppe-
ment retardé de notre agriculture, de no-
tre commerce et de notre induslric.
A ce propos, pourquoi ne parie-t-on
plus de ce groupe de capitalistes d’An-
vers qui offrait, dit-on, 4 la Républi-
que d@’Haiti 30 inillions pour un em-
prunt ou'pour une nouvelle Banque}
d@’Etat & fonder cheznous.
-Pourquoi a-t-on laissé tomber les
offres qu’on nous faisait en Amérique
a condilion, nous demandait-on, que
Haili solutionne au plus tot son af-
faire avec «l’Institution francaise pour-
rie » |
commissions extra-légales ct non autori-
sées, ele., ise produit non pas mésen-
tente sur le sens de telle clause du
traité, mais posilivement des crimes
dont doivent connaitre exclusivement
Pourquoi n’utilisons-nous pas les les administrations judiciaires. a
convoitises qwont éveillées dans ce} (On pourrait avoir recours a Varbi-
eo ssibilités» qu’ot-| ase senloment dans le cas ow lune
dernier pays les «possibilities» qui jdes parties tanierait de furcer, A
fre Haiti? . . icharge de l'autre, Ie textede quelque
Car le moment est je crois enfin ve-| stipulation du contrat, par exemple si
nu ou pour employer un mot de FC-i vraiment le Gouvernement demandait:
lix Magloire dans un article de journal
ia la Bangne, comme elle la prétendu
paru en 1897, «nous devons melire
sans crainte de donner a rire, qu’elle
perdent de vue ; c’est aue dans le cas
de double emploi, de prélévement de
prendre de délai. Il
reille couvre soit accomplie.
de coté tout sentiment de sympathic
irréfléchie aussi bien que de défiance
irraisonnée ». .
En vérité, je redoute les idées de
s’oecnpat de contrdler notre Ministre
des Finances. Et notez-le, on a prévu
arbitrage, 1° pour gagner du temps,
va la délicatesse’-des intéréts en jeu,
VENDREDI, 26 JUILLET 1907.
LE NUMERO A() CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
mois et sont payables d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
MTonsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
composée d’hommes de loi et non pas
des individus familiers seulement avec
les usages d administration/et lacomp-
tabilité spéciale des offices del’Etat.
Il fant envoyer & la Banque des ex-
perts. teneurs de livres, bien au cou-
rant de la comptabilité commerciale
et des coutumes suivies sur la place
de Port-au-Prince. Une_ pareille com-
mission devra étre instituée par arré-
té, munie d’instructions et de pouvolrs
tres larges, afin de n’éprouver dans 8a
mission aucune friction, aucune 6f-
trave.
Sans faire injure 4 ceux. qui pour-
raient étre désignés pour former une
pareille commission, j’émettrai .l’avis
qu’on ne leur attribue pas d’indem-
nités fixes, mais qu’on leur accorde
un tant pour cent sur les bénéfices
dont ils procureraient l’embourse-
ment a PEtat.
Le moment est venu. Il n’y a plus &
faut qu’une pa-
Il y a plus de cing dossiers daf-
faires, déja réglées ou qui attendent
a Pétre.
‘PAUDS DUVBRS
conquéles économiques qui travaiilent;2° parce que ces sortes de contesta-
VAmérique beaucoup mvins que-les!tions ne peuvent pas s’appuyer sur
tendanceg des émigrants d’Europe aux} des lois immuables, mais sur des en-
aux |wagements mutuels qui forment la loi,
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
n bien! si vous croyez que ces ra-
etces malveillances habituels 4
Nque vont arréter le Général Nord,
pouvez vous frictionner. Vous ne
aissez pas encore la tenacité et
Ssibilité du Président et de ses
raleurs intimes quand il s’agit
en. public a4 -accomplir,: d’une
| réaliser.
fu’on: vit
égringoler des: ha
la qu’on dist ou quoi ‘qu’on fas-
-Banque sera détruite, cette Bas-
Sera rasée et sur le lieu ou s’éle-
$0n orgueil, on ne sémera pas le
Purateur; non, mais l’on jettera le
ment d’autres institutions sem-
€s-0l seront appelés des capitaux
Pays dont les nationaux sont
plus consciencieux, plus
nous infuser Vesprit de tra-
tripotages, aux spéculalions et
trafics sans scrupule.
Les gens d’affaires de la premiere
catégorie ont des vues-d’avenir, {es
autres n’envisagent que le présent et
la nécessité de s’enrichir au plus vite.
. . 7 ‘ . * - +
ux
’
n’y aurait-il pas lieu de rappeler cite
notre loi du 12 novembre 185% sur ies
Finances et celle de 71 sur_ la res-
ponsabilité des fonctionnaires interes-
sent aussi des fonctionnaires en sous-
ordres, mais qui sont a Ia téte du ser-
vice et ont lasignature? _
Ne pourrait-on pas aussi: rappeler
que des employés des ministéres en-
variable des partis.
C’est un premier point. Le code de
commerce, par ailleurs, définit ex-
pressément et énumeére tes cas d’er-
reurs ot} un des’ contractants se
trompe par ignorance ou omission
involontaire de ses obligations vis-a-
vis du contrat cu vis-a-vis des autres
fois psyées d’un scul et méme chef ;
quand if y a eu faux en écritures, ou
détournement de fonds publics par
subreption de la loi, ces choses-la se
réglent aux asSises criminelles.
ll s’ogit donc en ce moment pour le
teouvernement de déléguer & la Ban-
jque nationale d’Haiti non plus une
Commission d’enquéte administrative
Les strato cumulus
Gouttes de pluie 4 2 heures 35 minutes dua
soir. Eclairs. La brise de mera été régu-
lire. Le barométre est resté constant.
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Jeupt 25 JUILLET
a er. uteurs dul; pour revenir 4 V'argumentation dujV}5 7 1 3 aur -
‘ pour aller s’échouer devant Ia] conseil d’ Administration de la Banque] !ois. Ges cas ia relevent -des juridic-| Barométre 4 midi 763,6
du crime? oe touchant les responsabilités de Ja So-| {ons Clviies, minimum 22,7
ciété dans ses rapports avec |'Etat, Mais quand il s’agit devaleurs deux | Température} imum 34,8
Moyenne diurne de la température 28,9
Le ciel a été nuageux dans l’aprés-midi.
viennent de )’Est.
J. SCHERER
ee, n,n eS
Ste Rose de Lima
Brillante ftéte scolaire qui réunissait tout
ce que Port-au-Prince compte de personna-
lites du Commerce, de la Politique, de la
Presse, etc. Un monde distingué se pres-
sait dans le magnifique Pensionnat ot des
décors artistiques mettaient leur note sou-
riante.
Les Trofs Tyrolicnnes, morecau de pia-
no 4 6 mains exécuté par Miles Emmeline
Carrics, Agnes Dufanal et Fernande d’Au-
bigny, ouvre la fete avec un entrain jo-
yeux qui devait se maintenir jusqu’d la fin.
Le ridcau se léve sur un groupe de fil-
lettes quijse font applaudir dans la ‘Ronde
des Bawa Yuis l'on entame la piece Son
Alltesse ‘ é, opéra-boutfe en 2 actes.
Se sont distirguées dans l’interprécation
Mesdemoiselles Anna Tsitkléas, Lucie Coles,
Luce Laforest, Anita Pierre-Louis, Marie
Borno, Thérése Barthe, Maria Frienckel,
Marguerite Pietersz, Alice Destouches,
Yvonne Courtois, Alice Ethéart.-— Nos sin-
céres compliments 4 ces interprétes intelli-
gentesdontonaadmirél’aisance etla diction.
C’est maintenant le tourde Melles Emilie
Riboul, Marie Borno, Honorine Victor,
et Anna Tsikléas qui se font applaudir dans
Vexécution d'une ouverture de Weber
Euryanthe.
Melles Mérie Volelet Emilie Riboul dans
Vexécution des Compliments de Normandie
se sont montrcées des artistes d’'avenir dont
la voix souple n’a besoin que d’un peu de
travail méthodique.— Rondo Capriccioso de
Mendelssohn a montreé les excellentes qualités
des jeunes pianistes Louise Pietersz et Lucie
Coles. — Mile Lucie Elie a intelligemment
dit les Adicux de Roland a son Epi.
Quant 4 Mile. Jeanne Bauduy qui, avec
une maéstria remarquable a exécuté /'An-
dante et Polonaise de Chopin, elle a prouvé
que véritablement le clavier n’a pas de
secrets pour elle.
Avant le cheeur final La Luitisre et le
‘Pot au Lait, nous avons eu occasion de
rcnouer connaissance avec une vieille ha-
bituée du Pensionnat. C’est la Murguise de
Curabis qui a mis en liesse la nombreuse
assistance, rice a linterprétation d’un
comique irresistible da 4 Vintelligence de
Mile, Jeanne Roy a qui nous présentons
NOs télicitations ainsi qu’aux autres inter-
pretes Lucie Elie et Mérie Volel.
Nous profitons de cette heureuse circons-
tance ou 'e Pensionnat Sainte-Rose de Li-
ma s'est fait une nouvelle fois valoir dans
tout Véclat dun systéme d’éducation et
dinstruction quia donné ses preuves, pour
presenter A la Réverende Mére Eustochie
ainsi qu’d ses auniiliaires nos remerciments
et nos compliments les plus sincéres.
Commencement d'incendie
Ce matin vers y heures ct demie, le feu
a éclaté dans les hauteurs de la rue du
Champ-de-Mars, maison du Dr Cassy.
Grice au concours des voisins ‘accou-
rus en toute hate, on a vite eu raison de
accident qui n‘a occasionné heureusement
aucuns dégats.
a4 heures
Port-au-Prince, 26 Juillet 1907
Tribunal de Cassation
SECTION CIvILE
Audience du Jeudi 25 juillet 1907
Présidencede Mr le Président If. Lechaud
Le ‘Tribunal prend si¢ge a dix heures et
demie du matin et prononce les arréts sui-
vants :
10 — Celui qui casse et annule le ju-
gement du ‘Tribunal civil de Petit-Goave,
rendu contradictoirement entre les époux
Colo Sidney et ladame appelée Tiyoute et
le sieur Gracien Odné ou Rodney le 18 Dé-
cembre 1905, renv@ie l’atfaire par devanr le
Tribunal civil de Port-au-Prince et condam-
ne le sieur Gracien Rodney aux dépens; ete.
20 — Celui qui casse et annule le juge-
ment exceptionnel rendu contradic:oire-
ment entre les sicurs Colbert Symphonien
Jasmin ct Eugéne Pierre Louis par le Tri-
bunal civil du Cap-Haitien, le 15 Mars der-
nier . renvoie l’atfaire devant le Tribunal
civil de Port-de-Paix et condamne le sieur
Eugéne Pierre Louis aux dépens ; etc.
Puis entend les affaires de
10 — Larose Antoine contre Monfiston
Jérdme.
Le Juge-Rapporteur, F. Baron, donne lec-
ture de son rapport.
Mes Foucacd Rimpel etJ. L. Dominique
ont produit des observatio.:sau nom de leurs
clients.
Le Ministéere Public, Elie Curiel, conclut
4 la cassation du jugement attaqué.
20 —Exumé Cantave Alexis, contre Suc-
céus Succés.
Le Rapporteur, le juge Georges Sylvain,
lit son rapport.
Me J. B. W. Francis, pour le demandeur,
est entendu en ses observations.
Le Ministére Public, Eug. Décatrel, con-
clut au rejet du pourvoi.
Ensuite le Tribunal prononce les vacan-
ces.
Nos honorables Magistrat vont profiter
de ces deux inois pour se reposer, la plupart
en villégiature,de leurslongues fatigues du-
rant l’année. Puissent-ils, 4 l’ouverture,
nous revenir frais et dispos.
Chambre des députés
Completant notre information d’hier con-
cernant la derniére séance de la Chambre
des députds, signalons parmi les différents
Rapports qui ont été preseniés 4 l’assemblée
d’abord celui du dépuré Camille Léon rela-
tif 4 certaines piéces soumises au Comité des
Travaux Publics et celui du Député Nar-
cés Leconte reconnaissant comme établisse-
ments d’utilité publique leshospices St Vin-
cent de Paul, de Port-au-Prince, et St Justi-
min, du Cap.
La Commission de Vérification
des créances Communales.
Nous, soussignés, Membres de la Com-
mission de vérification des créances sur la
Commune de Port-au-Prince, inviton: une
derniére fois les créanciers de cette Com-
mune, a venir remettre 4 la Commis-
sion siégeant 4 l’Hdétel Communal, les ti-
tres de créances dont ils sont porteurs, et
leur accordons pour ce faire, un nouveau
délai de huit jours 4 partir de cette date.
Ce délai passé, toute créance non présen-
tée, me sera pas regue.
Port-au-Prince, 25 juillet 1907.
Signé : St LéGer Fortin, 2¢mesuppléant du
Magistrat Communal, Dr Cassy, Emtte Wi-
LIAMS et PETHION Errit, Frésident dela Com-
mission.
Ste Anne
C’est aujourd’hui que la paroisse de Ste
Anne célébre la féte de Ste Anne, sa pa-
tronne.
Ce matin, il y aeu messe solennelle
dite par le Pére Jan, secrétaire général de
lArchevéché. La Musique du Palais a fait
entendre ses plus beaux airs, pendant la
belle cérémonnie religiewse 4 laquelle as-
sistait Mgr Conan, archevéque de Port-av-
Prince.
Cet aprés-midi, bénddiction du Saint-Sa-
crement.
Fermeture de la malle
Arrivage
Ce matin estentré le s/s Virginia avec les
La malle you Inague, New-York et| passagers suivants :
lEurope(via N-Y) parle S/S “ "| Gonaives ; E. Laporte, Mme. Ch. Str.
etcellepour J e, tego-Bay, Jamaica) Cloud, Mercilia Jules, A. Romain, Félix
par le S/S «Vixciniay scronsfermeée ce soir! Wiss, Eva Dauphin,
Tureane Legros, Fréres Hermias, Alfred et
Anas hjitae., A. Borges, Robert Thébaud,
Alexis Duval, Albert Iliouse, R. St. Amand,
Pellissier, L. Kerlegrand, Gaston Woél.
‘Petit Guive + Napoléoni.
Curazao > Joachim Pereiro.
Now-York : Paul Cesvet.
Théatre Haitien
La soirée Vhier au Theatre Haitien s'est
tres bien passce.
Wincent de Paul a‘eu tout le succes des
deux autres représentation ; aussi les inter-
prétes de ce drame consolant ont vraiment
une large part des honneurs du triomphe,
car ils ont joué avee du talent et de l’ame.
Callard est un Vincent réussi. Simon et
Clément Coicou en leurs rdles de bandits,
Laroche cn pauvre et enfin les demoiselles
Coicou et Salomon, dont la diction est si
pure etle jeu si délid meéritent, selon-nous,
une mention particuiicre. Cependant tous
les interpréies de la piéce ont le cachet de
distinction qui marque la troupe du Théa-
tre Haitien.
Avant le drame, il y avait eu une partie
récréative ou Innocent et Délienne ont été
applaudis 4 chaudes mains, car l'un avait
ému et l’autre avait fait rire jusqu’aux lar-
mes.
Eafin Coicou, aprés eux, avait dit Val-
sons, ces triolets dont le rythme a toute la
cadence d'une valse ailée. La soirée a donc
été trés bonne.
——
—-_
ETITS DIALOGUES
ENTRE L’UN ET L’AUTRE
a
———.
Sur les Couturiéres
L’ux. — Od en est donc la question des
couturiéres, toi qui cs un familier du mon-
de coulissier ?
L’autre. - Cat’intéresse donc, les cou-
turiéres ?
L’un.— Personnellement, pas ; je ne suis
méme pas tailleur. Seulement, comme pa-
triote, je pense que I'¢tablissement de forts
droits prohibitifs sur les confections étran-
eres serait vraiment un avantage pour !’in-
dustrie nationale des professionnelles du
L’auTre.— En
te vois venir.
L’un.— En ceci, parbleu, que les con-
fections étrangéres étant fortcement taxdes
deviendraient d’un prix presque imaborda-
ble si, surtout, on pense, en mene temps,
d dégrever les articles spéciaux m.n:ionnds
dans la pétition des couturiéres. Ex alors
ce serait tout profit pour celles ci qui Ver-
raient leurs petits ateliers déborder de clien-
tes et qui.....
L’actre.— Doucement, mon Vieux, tu
t’emballes. Raisonnons. Ce n'est pas toi ni
moi, n’est-ce pas, qui faisons venir de I’E-
tranger nos _humbtes confections ; ce sont
les autres. Or, 4 ces autres, les droits pro-
hibitits ne fon=pas peur puisqu’ils ne Ppaient
pas.
L’un.—Comment !
pas de droits ?
L’autasr.— Tu n’as pas besoin de tant
crier ; je veux seulement te dire que ce ne
sont pas tous qui paient.
L’un.— Je voudrais bien voir ¢a, par
exemple ; laloi n’est donc pas une pour
tous? nous ne sommes donc pas en répu-
blique ? cette terre que nos aieux ont arro-
sée du plus pur de Tear sang....
L’autarc. -Je te dis de ne pas t’emballer.
Cette terre est bien Anous, le sang des aieux
est bien pur, seulement raisonnons. Si tu
avais une petite ligne de bateaux 4 vapeur
méme de bateaux 4 voile, n’en profiterais-
tu pas pour faire venir de temps en temps
quoi donc, mon bon, je
les riches ne paient
Mme. L. Bedard,
quelques petites affaires Qui 1’ anedce
besoin de passer par la douane ef,
cendrait simplemcent en les tenant fie
cest un petit paquet.
L’tn. — Ca, oui, c'est permis
_ L’autre. —Et comme tu n’es ~
je te connais, tu pourrais de
temps rendre parcil service aux
parents. Ss
L’un.-— Ce n’est rien, ¢, =
L’autre. — A défiut d'une ligne 4
teaux, si tu avais une légation, si a
elle, la grandeur ne fait Tien, tu ne
derais pas dc tenips cn temps
petites affaires : il n'y a pas de dengd
yer ? 4
L’'un.— (1, c'est autre che
*
sieurs des légations n’ont pas de"
payer ; c’est la loi. 7
> .
L’autre.— Entendu ; et comme’
pas égoiste et que tu as d
rents, il va sans dire... “2
L’un— Qu’i!s pourraicnt faire vepjedh
ques petites affaires en mon non ce
pas li grand’chose. a3
L’autre. — A défaut d'une lépatien’
seulement tu avais un petit consy
rifique 4 gérer....
L’ux.— Mais, mon cher, en Haid}
la méme chose : qui dit légation da
sulat : on est consul ou on ne Lest
L’autre.— Tu as achevé pour mf
lons un peu plus loin. A défaut dane
gne de bateaux, d'une légation, d’ag)
sulat, situ avais sculement une ¢
qui te donnat accés aupres de ces mesg
e la douane ou du ministére des §
tu n’en profiterais pas, voyons, pour
venir de temps cn temps quelques gi
affaires......
L’un. — Mon cher, tu es un hon
possible et tu exagéres toujours... 4
L’auTRE.— Je n’cxagére pas du toug
cule seulement que /e peu que je vig
te citer, avec les amis et avec les pa
¢4 pourrait faire une petite concurred
couturiéres, ct alors ces pauvres @
res..... aa.
L’un. — Laissons cela, mon cher.&
jastement Chose qui passe, il est toupi
renseigné et il va nous dire sd
quel point en est la petition.
cS amis et
fa
<
~
College Louverture
Voici les noms des éléves de cet 4
sement qui se sont distinguésdans le a
de l’année scolaire: y
OnzIEME, - Eugctne, Leéveillé, Da
Colin Il, Michaud [I, Lespinasse I, @
rier, Pierre-Picrre, Lahens II, Desplag
Delices, Augustin II. a
Dixtk&Me.— Adam _ II, Dejoie, aa
Labissiére Il, Velten, Georges HI, U
Jeudi, Jn. Frangois, André, Gab
glio, Augustin I. al
NeuviEMeE.— Adam I, Bertrand, §
Pierre, Stines, Théophile, on
phete, St-Victor, Dejour, Bosq Il,
Alexis, Bosq II. a
Huirikage.— Mombéleur,
Cook, Ducasse, Dar hais, a
Dunkan, Louis, Labissiére I, RaQ
perval, Desdunes. ss
SEPTIEME.—Legros, Villegraia,§
Dupont Gourgue, Médard 1, Bos
Jacques, Martelly, Lespinasse I, !
Médard HI, Vaval Ill. s
Sruzme.— Milord, Pajotte, Ja-F
Labruyére, Scoot, Bosq I, Désis, |
me, Prin. a
Cinquiime. ~ Bonhomme, Psalm
pote, Balmire, Barthélemy, Laat
Quatrikme. — Colin
7
~â€
bh
oI
one]
drau, Targéte, Fouchard, Barta]
fontant, Lamothe II, Salomon. <
+ &
“
Mention : Desrouleaux.
— Carri¢ I, Lamothe I.
EME: Luly, Vaval II.
Mentions : Georges,
S@00NDE. — Vaval I
Pour la Bonne condutte :
Vaval I, Vaval If, Carrié I, Desrouleaux,
in | Bosq I, Villegrain, Legros, Les-
wT, Martelly, Vaval III, Daphnis,
5 ILL, Théophile, Adam I, St-Victor,
whete, Plaisir, Gabriel, Adam II, Jeudi,
tien, Maglio, Pierre-Pierre, Colin II, De:
ws, Dujour II, Lhérisson Bosq II.
PRIX SPECIAUX
s Lecture expressive. — Ce prix, offert
Reng, Eugene Robelin et E. Chenet, est
Dé aux cleves Adam I, Dujour, Eu-
‘Léveillé ( roe et rre ).-
y Histoire d’ Haiti. - Ce prix oftert par
Moateur Magloire est déccrné aux jeunes
Ben, Masséna, Labissiére Il, Dejoie, Du-
Théophile, Adam I, Bosq III, Michel
rf , Beran ( 9¢ ), Mombéleur ( 8e),
;, Rigularilé. — Ce prix offert par M. S-
cher, président de ‘a Chambre et par la
été biblique ct des Livres religieux
iti est merité par ies éléves Legros,
), Velten (roe ), Pierre-Pierre [ xr ].
Geographie d’ Haiti, — Ce prix offert par
§. Rouzierest décerneé aux jeunes Pa-
et Labsuyére [ 6e ].
h. Langue et Orthographe frangaises.— Ce
oflert par M. R. Bastien est décernd
Geunes Gourgue, Robert, Villegrin(7e).
Langue anglaise. — Ce prix otfert par
Me sénateur Paulin est mérité par les jeu-
Bar:hélemy et Paulmay ( §¢ ).
. Ligons de Choses. — Ce prix offert par
E. Mathon est décerné aux éléves La-
wel, Mombeleur ( 8e ), Médard II,
Iti (ze }.
Géographie d’Haiti.— Ce prix offert
H. Chauvet est mérité par les jeu-
; ay (7¢), John, Bosq | ( 6e ) Po-
ASE ).
Histoire d’ Haiti ( 2e prix ) offert par
ateur Magloire est mérité par les éleé-
Villegrain ( Se ), Milord et Scoot (6e).
e. Langue bspasnale — Ce prix offert
FEvégue Holly et M. G. O’Callagan est
m par les éléves Balimire et Lamarre
t. Iustruction morale et ctvtique.— Ce
oflert par M. Innocent Michel Pierre,
missaire du gouvernement et M. Cho-
Ric Excelient, ancien chef de bureau
Auinistration des Finances, est merite
es cléves Targcte et Salomon (_4e ).
R. Histoire d’ Haiti.— Ce prix offert par
e dépure F. Féquitre et M. G. O’Cal-
a est mérité par ’éléve Nadreau ( 4e )
miegrain ( 7e ).
angue Anglaise. — Ce prix offert par
député Féquicre est décern! aux jeu-
Mohomme ( 5e ). Carrié I ( 3e ).
f Langue Espagnole.— Ce prix offert
le sénateur Morisset est décernd aux
BBerthole et St-Hilaire ( 4e ).
Sences naturelles. — Ce prix offert
le docteur Francois Dalencour et
meietre est mérité par les jeunes Co-
-Hilaire ( 4e ).
mrabie Géncrale. — Ce prix of-
, Battiste, vice-consul des Etats-
.. par les éléves Martelly et
et littérature frangaises.— Ce
Mt par lAlliance frangaise est mé-
© jeune Colin ( 4e ).
pwaces.— Ce prix offert par 1’Ecole
es Appliquées est décernd a 1’é-
a
wore Générale. — Ce prix offert par
3 ree, Ducas Pierre-Louis est dé-
Rea’ Lamothe I ( 3¢e ).
rance.— Prix offer par M. V.
B's tens, © cabinet du Président
a
,
€ qui, au prix d’efforts la-
satisfaction A ses maitres.
a a ED
A
eg
Ce prix est décerné a I’éléve Salomon (ie).
21. Sciences mathématiques et Sciences Phy- |
sigues.— Ces prix offerts par un dccteur
en médecine et par la Compagnie P. C. S.
sont merités parles jeunes Villegrain et Car-
rié II ( 7e ), Milord, Scoot, Pajotte ( 6e),
Bonhomme ( se ), Carrié I ( 3e ).
22 Musique.— Ce prix offert par un In-
dustriel est mérité par les jeunes Barthole
( 4e ) et Lamothe I ( 3e ).
23. Economie politique, Langue et litté-
rature anglaixes.— Ce prix offert par M. le
substitu: Décatrel est décerné A l"éléve Va-
valI (2e).
24. Instruction Relizieuse. — Ce prix offert
par Mgr Pouplard, curé de l’Eglise mectro-
politaine, est décernéa l’cléve Ducasse [Se].
25. Examens de passage. — Prix oftert par
MM. les sénateurs Morisset et Paulin aux
éléves qui ont eu le plus de saccés aux exa-
mens de passage.
Ce prix est Yecerné, d’aprés les notes re-
cueillies par MM. les professeurs, aux éléves
Villegrin (7e ), et Carrié I (3€e ).
26. Travail et Caractére. — Prix offert
par Monsieur S. Vincent, Magistrat com-
munal,a l’éléve qui, dans le cours de l’an-
née scolaire s’est le plus distingué par le
Travail et le Caractére. Ce prix est décerné,
aprés unvote del’ensembledes maitres inté-
ressts, A 'cleve Colin I | 4e |
27. Geographic générale. - Ce prix oftert
par M. T. Laleau, Secrétaire d’Etat de l’Ins-
truction publique, est meérité par l’eléve
Lamothe i ze |.
Prix de S. fe. le ‘Président a Maiti
28.— Prix décerné par M. le Président
Nord Alexis 4 ’éléve qui, au cours de lan-
née scolaire, s’est te plus distingué dans
I’étude des Sciences mathématiques.
Ce prix est mérité, aprés avis de MM. les
professeus, par I’cléve Vaval I [ seconde ].
-â€-
—_
1 Bell
DEJEUNER DU 26 JUILLET
Mipi A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Filet de Hareng saur-Moscovite
Beurre vlacé — Radis
Morue au grattin
Saucisses au 7
Cotelettes de mouton au cresson
Huaricots rouges sauce blanche
Riz blane au beurre
Beignets de figues
Fruits
Café
1/2 Vin
SCRE I
SS
Nouvelles btrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
Clémenceau et Picquart en ballon.
Paris.— M. Ciémenceau et lo géné-
ral Picquart ont fait cetaprés midi une
ascens‘on dans le ballon dirigeable
« Patries. Le voyage a duré deux heu-
res. Partis de Meudon, les Ministres
ont fait le tour de Paris et sont reve-
nus a leur point de départ.
Construction urgente de plusieurs
cuirasses russes t
St-PETERSBOURG. — La Gazette de
la Bourse dit que le ministre de la
Marine a donné des ordres aux
arsenaux de la Baliigue pour preparer
la construction urgene de plusieurs
cuirassés de 22. tonnes.
A YENDRE
bon état.
Prévenus enterrés vivants dans des
cachots. On demande quiils
soient enfinjugeés
Mexico.— Le bruit court que les
gouvernements allemand, italien, es-
pagnol et mexicain ont cnvoyé des
notes énergiques appellant Vattention
du Guatémala sur [lo fait que les indi-
vidas soupeonnés etre complices
dans Ia tentative @Massassinat du Pré-
sident Estrada Cabrera sont toujours
enterrés vivints dans des cachots.
Les notes ajoutent que ces personnes
‘nont été ni
’ jugées, ni condamnées
par les tribunaux et que le délai 1é-
1 est déja passé pour remplir cette
rmailité.
LIGNE HOLLANDAISE
Le S/S «PRINS MAURITS»
est attendu de Saint-Mare, Dimanche,
28 courant, pour continuer tans lia
soirée pour Petit-Goave, les Caves,
Jacmel, Curacao, ete.
Port-au-Prince, le 26 Juillet 1907.
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Service Atlas
Le vapeur «VIRGINIA®, venant de
Wwew-York des Gonaives, sera ici au-
ee
'jour-@Mhui et partira ce soir pour
Jérémie, Montego-Bay et Santa Marta.
La malle pour les Etats-Unis et l’Eu-
rope, par le vapeur «ALLEGHANY» sera
fermée ala Poste cesoir a 6 heures.
Port-au-Prince, 26 Juillet 1907
F. HERRMANN & C2, agers.
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taire de 3.30 p.m., un express luis-
sera la gare du Nord a 4 Heures de;
l’aprés-midi pour se rendre direc-
tement a Thomazeau. |
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Départ dela Gare du Nord
Train supplémentaire 35.30 p.m.
Ce train pe comprend que des pas-
saves de Ille classe, fourgons, et ne:
prend aucun voyageur a la Gare du’ pét un grand stock,-— pour la vente
Nord, mais seulementen cours de route. |
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« supplémcntaire 7.00 » |
« réglementaire 10.30 »
« » 3.30 p.m.
Départs de Thomazeau
Train réglementaire 5.30 a. m
« « 40 40
« « 3.00 p. m.
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manche 28 et pour Yexpress de same.
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ORDRE DU JOUR
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NISTRATION.
Qo,— PRESENTATION DES COMPTES.
3°, — RENOUVELLEMENT DU CONSEIL
4°,— DIVERS.
Port-au-Prince, le 19 Juin 1907.
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avis, ne seront nullement prises en
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Elle teur rappelle, en outre, que les
robinets de puisage ne doivent pas
étre luissés inutilement ouverts, ce
fait coastituant un abus toujours pré-
judiciable au service de la distribu-
tron et exposant l’abonné qui en est
coupable a la résiliation de son abon-
nement.
Port-au-Prince, 21 juin 1907.
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