Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
July 23, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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4" ANNEE, Ne 94

PORT-AU-PRINCE

(ait)

MARDI, 23 JUILLET 1907.



ABONNEMENTS :
pak mois Une Gourde D’avaNce





DEPARTEMENTS & ETRANGER :
!
Frais de poste en sus. i
— — SSS a er et





Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, s'adresser a

DirECTEUR:

— ll, fon -

Clément WeFragioire, |
|

45, RUE KOUX, 45. [,



Demain: LA BANQUE ET DEPAP.



LVINFLUENCE DU SOL

min faisaut, nous aurons a suivra les
erandes migrations de ces poupies,
qui appartiennent anjourd’hut 4 ihis-
toire ancienne, atravers VOccideit, a
travers l’Orient, nous aurons & as-
sister 4 de bien intéressantes évoiu-
tions sociales par le fait des com-
binaisons et des superpositions de
peuples & peupies ; et paul-cire nous
sera-t-il alors possible de déméler les
causes diverses qui ont fait des na-
tions modernes des particnlarist:s Ou
des communautaires. Peut-cire aussi
nous rendrons-nous compte que, dans
les sociétés communautaires, élite
intellectuelle peut et doit, en vertu
de son role légitime et permanent de
promoteur, assurer, par la plus gran-
de diffusion des principes de l’éduca-
tion dynamique, la_ transformation
rationnelle des milieux.

Mais il faut expliquer avjourd’hui
le mvstére des origines en nous de-
Mandant pourquoi et comment les
sociétés que nous venons de nommer
ont été amenées a étre soit des com-
munautés de famille, soit des commu-
nautés de tiibu, soit des communate
tés d’Etat.

La science sociale a rigoureusement
établi que l’organisation de ces so-
ciétés résulte du Lieu et du mode de
Travail, celui-ci dépendant encore de
celui-la. ‘C’est donc le Lieu que nous
devons d’abord considérer.

Les sociétés communautaires de fa-



On exprimait derni¢rement le désir
de savoir— onen avail meme faitobjet
fune question qui ura dé publiqyve-
Bent posée— a quel moment de Uhis-
Bired’un pays il faut se placer pour
wconnaitre S‘iiest communautaire ou
prticulariste. [! était difticile. et mé-
Me impossible, de satisfaire sur ce
point la curiosité de ceux de ines lec-
tears avides etre renseigneés, sans
scrifier un certain esprit de méthode
dont j'essaic autant que possible de
he pas me départir, en dépit de la
vaniété, que je suis tout autant oblizé
dobserver, dans exposé des diffé-
rents points de la grande question
sociale qui intéresse si heureuscment
les lecteurs du Matin.

La critique d’ailleurs n'a pas long-
lemps attendu pour me_ reprocher
quand méme l’absence de mecthode,
03 que l'on se soit pourtant géné
otroduire dans un débat sur le so-
Galisme unc question relative au pay-
tan haitien.

Cepréambuletend aexpliquer pour-
qaot finterromps I’énumeération com-
Mencée hier des pays communautaires
Pear séjourner plus longtemps dans
a régions que j’ai déja mentionnées

= qui sont la Mongolie, la Mandchou-
W, le Thibet, les Confins asiatiques,
@ Sahara, l’Arabie, ia Syrie et la
ene Ces régions sont les premié-

numérées dans la précieuse No-
Menclature sociale due A Monsieur u :
eri de Tourville et tiennent le pre-{|mille, que nous avons d’abord envi-
C rang historique parmi les paya|sagées, ont pour habitat les sleppes du
mmunautaires. centre de |’Asie. y
ravite circonstance qu’clles sont &| Je ne feral pas & mes lecteurs Vin-
mo ere-plan de la scéne actucile daljure de leur définir la steppe, Mais ils
romee est indifférente pour ce qui fait}me permettront de leur rappoiter Ce
jet de cette étude et jo prie le lec-|queM. Huc, dans les Souvenirs d'un vo-
t, qui va bientdét le comprendre, | yage dans la Tartarie et le Thibet, a dit
Tar Pas s’y arréter. de ce que l'on est convenu da piler
que i parlé hier, aussi précisément]¢ le od plateau central de l'Asie ri
lel'ai pu, des trois modes decom-| « LaTartarie ne ressemble en rien |
Munaaté ot ; : . Point de villes, point d’édi-
Je crois que les notions, ys ; ‘at’ d’industcie
equi concerne | nautés|fices, point d’art, point dinais. is
fle, sacorne les commu t de culture, point de foréts ;
Meg €,de tribu ou d’Etat, sont at o’est une prairie.
Rettement établies. Lorsque, ours et pertout ,








pee ee ee ewe 08 0 Cee ene ene: en eee

REDACTION-ADM!NISTRATION





ha tawr
avi DMNSLEUI

re



Alors, quand on se trouve dans ces
vastes solitudes, dont les bords vont
so. perdre bien loin dans horizon,
on croirait étve par un temps caline
aa milicu de VPOcéan. Vaspeect des
prairies de ia Mougolie nexeite nila
joie ni la tristesse, mais plutot un mé-
lange de Pane et de Vautre, tn senti-
ment mélancoliqae vt religieux, qui
peu A peu Gléve Pame, suus tui faire
perdre entiérement de vue tes choses
WVici-bas. »

Crest donc ia véritablement « Vem-
pire de Pherbe » et ces etenducs of
ne croft seulement que lherbe sont
considérables ; il n’y a presqus ‘pas
d’excgération 4 dire qa’elles sont in-
commensurables : unauteur fait remar
quer que leur longacur dépasse celle
de l’Europe. Non seulement Pherbe y
erott profaséimant, mais clie y croit
exclusivement: aucune autre végéta-
tion ne résiste, dans ces lieux, aux
influences météorologiques, Je n/’ai
pas aiusisterici sur Ices conditions
de ce climat exposées dans la Géogra-
phie universelle de Reclus: il nous
suffit que te fait soit constaté.

A quel g2nre de travail voyez-vous
qu’il soit possible de se livrer en de
pareilies régions ? Je wen vots qu’un:
Part pastoral; aussi bien, dans aucu-
ne autre partie du monde, on ne ren-
contre des pupulations aussi innom-
brab!es d2 pasteurs. On congoit éga-
lementa quel point le cheval edt man-
qué de nétre pas _présent a une telle
agape: en effet, dans ces contrées,
on dirait qu'il sort do terre, et avec
lui tous Jes animaux nécessaires 4 ja
vie pastorale: le boeuf, !e chameau,
le mouto:, la chévre. Un voyageur

nglais rapporte avoir constate dans
un seul campement plus de deux
mille chevaux, mille vaches et boeufs,
deux cent quatro-vingis chameaux,
plus de six mille moutons et cheé-
vres.

Dans ce plateau, iln’y a pas de cours
d’eau: la péche n’est donc pas possi-
ble; il n’y a pas de foréts: ce qui rend
la chasse tout aussi impossible; au-
cune autre végétation, je viens de -le
dire, ne peut exister que Vherbe: la
cuiture evfin y est impossible.

Voila donc clairement démontrée, du
moins pour cette espéce, l’influence
fatale du Lieu sur le Travail. Les ha-
sarde de la naiseance ont placé dans

= ee

——————————





LE NUMERO AQ) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
ino’s et sont paya bles d’avance

Los manuscrits insérés ou non Ne sont pas remis.











cet immense coin de terre une Caté-
vovie d’humains avec mission exclu-
sive d’élever des troupeaux de betes.

Its mont pas le droit de se batir des
musons d'habitation: le bois des fo-
rets leur mangue. D’ailleurs, ils ne
siuraient penser & se construire des
inuicons stables, puisqu’ils sont con-
daanes & pousser continuellement de-
vant eux leurs troupeaux au fur et a
imesure qiu’us broutent et épuisent
Fherbe qui, sans cesse, repousse et sé
renouvelle; ils ne peuvent qu’élever
des tentes et ces tentes sont faites de
pcaux de betes. L’art pastoral et quel-
ques travaux qui s’y raltachent auces-
soirement, tels que la traite, la pré-
paration de la nourriture & base de
laitet de viande, celle des peaux avec
lesqnelles ils confectionnent leurs ten-
tes, lcurs sacs de transport, leurs sel-
les, voila tout «a lotde ces mortels
sans grands besoins sociaux: et sans
ideal!

Le cheval, on le sent bien, leur est
(une utilité absolue; car sans lui, ils
ne pourraient méme pas pratiquer
Vart pastoral, puisqu’i!l leur faut un
moyen assure de transport pour les
déplacements quotidiens auxqnue's ils
sont obliges ct aussi pour wier a la
recherche et faire le rallie:eiut des
animaux qui, assez souvent, vorut s’é-
garer dans Vintini de ces horizons.

Mais le lieu n’a pas scmiement im-
posé 4ces peuples un mode uniforme
de travail; il leur a aussi imposé un
mode d’organisation sociale et nous
allons voir que c’est la communauté
ce famille.

Les animaux dont l’art pastoral ex-
ploite In chair et les produits ne pros-
Porentctre se développent que pac
fa vie en comunun et en pleine nature;
e’est pourquoi ils vivent par troupeaux,
ێt isons venous da voir Ja grande quan-
tite Wanimoux qu’un voyageur a trou-
ves parques dans un seul campement.
O: Gans ces vastes solitudes, il n’est
pas possible qu’un si grand capital
Detar soit possédé par un seul indi-
Vida, car ii ne saurait seul pourvoir
& toutes les nécessités de art pasto-
ral: voila donc la communauté de la
proprigté imposéce par le Lieu. Cette
communauté, par un instinct naturel
et puissant, tnaintient nécessairement
le ben de cohésion qui existe entre
les membres d’une méme famille et



que Vintéret fortifie davantage. It est | jacia
t | consacre ces belles lignes a la vatllinte institu-
tuer leur asso- | trice que fut Mme Belmcur Lépine.

ciation dans le sein de la famille me- |
me, plutot que d’aller aillenrs recrater

fort compréhensible que ces geis on

plus vite fait de consti

des élrangers.
Il est donc bien vrai que |
du sol engeniire le type social

une flore.

Voila, en définilive, des p uples
dont le présent ressemb!e au passe a
un point tel que on a pu dire deux
qu’ils sont «sans histoire.» Le type
social ne peut an rien se modifier chez
eux. Ils continueront longtemps Gans
lavenir a mener la vie du pasteurs,
4 planter et a défaire des tentes, a se
vétir de peanx de bétes, et toule orga-
nisation sociale chezeux, ainsi que tou-
tetendance aux ambiances d’ordre Civi-
lisé, ne peuvent se manifester que ru-
dimentairement.

Ou sont pourtant les theses quai tes
ont frappés dinfériorité et pourquoi ta

conscience scientifique, qui s’est traue |

vée retenue a lear égard par les con-
sidérations fatales duo |ieu, s’est-elle
voilée un peu systématiquement pour
la race noire”

Nous verrous, quand le moment se-

Qa nature |
tont |

comme elle engendre une faune ety

'
v



ra arrive, quelle adu étre sur cette:

race Vintluence du sol ect due mode de

lecteur doit certainement se

der pouryguoi ces peuples ne quittent- .

ils pas ces révions, puisque le monde
nest pas fermé, et ne vont-jis pas ail-
leurs se régénérer au sein d’autres na-
tures”

C’est précis¢ément ce quils ont fait
dans le passé et nous allons voir ce

quiils sont devenus sous
cieux.
Ser: s.)



SS ST NY = ane

PANES DITRRS

RENSEIGNEMENTS
METEORCLOGIQUES

eo ee

Observatoixre
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MASTIAL

Lunpi 22 JUILLET

Barométre A midi 76445
mintm 22.2

Tempéra ture) vom 2.
jinaximum 35,0

Moyenne diurne de la température 28.9

Le ciel a été presque couvert dans 1’1-
prés-midi. Orage au SW 4 5 hrs. Brise de
mer tardive. Le barométre est cn hausse.

J. SCHERER
Vincent de Paul

Le Théatze Haitien donne encore Vin-
cent de Paul jeudi, aprés-demain. Cette re-
résentation sera la derniére 4 cause du
ouble travail de la reprise de I’ Alphabet
et de la mise en scéne de ‘Pauvre Mere! qui
seront donnés en Aoit. Nous pouvons,
aprés le succes de dimanche, nous dispen-
ser de conseiller 4 tous d’aller au Théatre
Haitien jeudi.
Fermeture de la malle
rE dépéches pour Inague. New-York et
urope par le steamer « Alleghany » seront
fermées demain 24 du courant 3 5 heures
pricises du soir.
Port-au-Prince, le 23 Juillet 1907.

|

|

4

|
|



Notre confrére «Haiti Listéraice et Sociale»

Madame Belmour Lépine

La noble entreprise d’un groupe des An-
cienneséléves de l’Institution MONT CAR-
MEL, présidce par Mile Maria Magloire, et
tendant a élever .au cimetiére, un monu-
ment commeémorstif, 4 la mémoire de Ma-
dame Betmour LEPINE, ne peut que rece-
voir le prompt et enthousiaste patronage
du_ public.

Liidée de perpZtuer la mimoire de cette
femme cilébre est plus qu’dlevée : elle est
nécessaire |

Hest bon, il est utile que ies générations
se succeédant, sachent que!s haitiens furent
grands et vertueux, quelles nobles figures
nationales surplombérent notre societe.

Pour ma part, j’acrais désiré que phutot
une statue, en pur Paros, érigée sur la Place
Geffrard (cette place qui re peut que com- |
meémorer tout ce qui fut progres ou sélec- |
tion de notre race ) vint faire revivre Lan-
gélique physionomie de Villustre Institutri-
ce.

Mais comme en J[Tai:i, ces hautes miani-
festationsemportant en soi des débours quel-
gue peu consilérables, n’ont jamais Vapput
de Vinitiative privée -- puisque le gouver-
nement n’a gue fort peu d faire 1\-dedans—
il est certaineincnt de la pure utopie quc



iim “t .de vouloir méme y penser.
travail. Pour Pinstant, Mon intelligent ;
deman- !

Cependant, telle dit étre la « Place » de
Mme Belmour Lépine, de méme gue la,
meiiieaie penséc comindimorative d’ Edmond
Paul, — notre plus sévére, plus canscien-
cieux, plus sinctre et plus grand Econo-
miste, généralement admiré et respecte,
trouverait son cadre, sur le quai, en face
de notre douane.

Mais, hélas ! en Haiti, on ne sait gucre

d’autres | commeémorer.L’enthousiasme, d’abord man-

que ; ensuite on n’apprccie pas suffisam
ment fes grands caractéres..... surtout Ci-
vils.

Pourtant, en Mme Betmour, 6 tous ceux,
tous les vai!lants athletes qui, tarouchement
défendez la perfectibilité de notre race, vous
avez, nous avons, Venseigae la p'us brit!an-
te, comme la plus pure.

Cette illustre maitresse d’éducation a tri-
turé, pétri plus de trois générations férmi-
nines qui nous ont dorné presque les meil-
leures femmes de Port-au-Prince.

Elle a fait ainsi grande couvre, ovcvre |
presqu irréalisable de mos jours. Pourquoi |
et comment a-t-elle réussi ? Simplement,

par l’autorité de son caractére, bien qu'elle

fat Ja maitresse d’intitution la plus douce

et la plus compatissante.!

Mais, puisque jusqu’ici, nous ne com-
prenons pas tout-a-fait que le Mérite doit
étre solennellement montré au peuple, sur
nos places pubiiques dans le marbre ou le
bronze, comme un vivant enseignement;
puisque, sircment, hélas ! Madame Bel-
mour L¢pine n’aura pas ce genre grandiose
et nécessatre de perpetuation de son civisme,
eh bien, perpcéiuons avec ses anciennes élé-
ves gui fidélement conservent le culte de
ses vertus incomparablcs, en un modeste
monument au Cimetiére, sa mémoire qui
vivra éterneliement dans les coeurs haitiens.

La grande femme, l’illustre haitienne fut

une sainte !
Franxcotis-XAVIER.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE

Audience du Lundi, 22 juillet 1907

Présidence de Mr le Vice Président Er-
nest Bonhomme.

Le Tribunal prend siége 3 dix heures et
demie du matin et entend les affaires sui-
vantes :

10 — Action de P. E. Lar
ressaisir le Tribunal de Port

ne tendant a
e-Paix de la





:

test entendu cn ses observations.







cassé d’exister pendant Ie
lui-ci 6tailprécsidé par les o
deux marines. Des tovsts vot
tés au Président Ruosvelt et a
dent Fallieres. Ils ont été at
chant da Star-Spangled Bang

la Marseillaise. Get aprés-midh
liew une série de fetes organi :
Phonneur des visiteurs samén

connaiasance de ses affaires contre le sieur
Chery Alcindor, défendeur sur la dite ac-
tion.

Le Kapporteur, le juge V. R. Domond,
lit sont rapport.
Me J. L. Dominique, pour le demar-
deur, est cntenda en ses observation.

Me Solon Ménos, !e savant avocat du bar-
reau de Port-au-Prince a, avec une maestria

digned’dloge, produit de judicieuses Obser- | amarensenm
vations au nom de son client, lesieur Ché- ~ |
ry Alcindor. -{: 30 tes A elley
Le Ministére Public, Eug. Décatrel, de-| -
mande le renvoi de l’afiaire 4 la plus pro- mae eae:
chaine audience pour conclure ; ce qui est, DEJEUNER DU 23 JUILLET
accordé. MIDI A 2 1:EURES
20— Continuation de l’afaire Melcadeth Pris: G. 2.50
Cantave, contre deux jugements du Tribunal C i 4 °
correctionnel dece ressort en favenr du OR Sis eef

sieur Aristide Maisonneuve.

Le JigeL. Denis, Rapporteur, donne lec-
ture de sen rapport.

Me Edmond Dupoux, peur le demandeur,

Magucreau s-uce piguante
Langue braisée aux carottes
Filet mignon -— Maitre d'Hotel
Carotics sauce blanche
Haricots rouges









Vu Vindisposition d’un Magistrat en sic- .
ee, Vatfaire est reavoyée 4 une autre audien- Riz blanc
Re, st reavoyee : Beignets de figues
Vu l'heure avanede le siége est lieve. Fruit
Nomination 4/2Vin
M. Raphaé! Elie a été nommeé Directcur _
de I’Hopital militaire e: remplacement de ———— ;
Mr Frangois Ja Charles. aj RY ips iif . \
Observations. Meétéorologiques | iii HV GLIES | '

Nous avons regu le résumé de Juin
des observations frites ala station Meétéo-
rologigue de Port-au-Prince que dirige
avec tant de compétence le Pére J. Scherer.

Voici les différents tremblements de terre
que signale ce Bulletin :

TREMBLEMENTS DE TERRE

c¢

7 fo
a

TPECHES RACUES C2 MATS

U?

Un empereur qui abdique
Tokro 19.— Sous les menaces ¢

Cup-Haitien.— Une forte secousse le 3.4 Ministres Japonats (ul gonverneat
gh 35m du matin, durant g secondes et |empire, ’Empereur de Corée ta
récédée d’un roulement sourd. Direction | qué ce inalin en faveur du prine

N Wa ESE;de méme 4 Limonade, | Mlicr.
Trou et Ouanaminthe. Chamb-es de commerce. Une iM
Grande Riviére.— Forte secousse le 3 4} sion américaine bien accuelilis
sh du matin ; de méme A Bahon. | mariage d'un prince
‘Bayeux.— Assez forte secousse le 3 Agh.! Panis 49.-- La nouvelle offic
du matin. Pannoncant que ft ,ouvernement 3

Port-de*Paix.— Forte szcousse le 3 a gh, Vicain reconicif aux Chambres
commerce fiiaigaises le meme p

du matin. Direction S aN. |
Gonaives.— Forte secousse le 34 5 h. lége quill accord® aux chambres
du matin, durée 5 sccondes. commerce ellemmrndes, @ causé %
St-Marc.— Trois secousses successives | granGe satisfacuan It ; cette de
le 3 44 h. 30m du matin. aura pour eflet d’accentuer Fatt
Thomazcau.— Deux secouszes 4 trois se- conciliante Ges deux youvernem
condes d'intervalles le 3 44h. gom dujen aitendant la discassion d'ua
matin. veau tarif douaunter.
Port-au-Prince. — Fortes agitatioas :ai- Le prince Hebert de Broglie,
crosismiques Je 344 h.. 4h. goin et 6h. le mariage a été annuld hier Pe
ro m du matin. Voir le bulletin de Mai.| premitre chambre da tribunal @

Jacuel.— Légére secousse Ie 9 42 h.| va d'ici peu de jours se conforme
15 m du soir.

exigences de la !oi francaise en
Eclipse de lune dans Ja nui: du 24 au 25] flant & son pere, par rintermé
Juillet 1907.

d’un notaire, son intention

Entrée dans Vombre ; toh 14m 30s.—| Madame B. Veit, de Chicago. .
Milieu de I’éclipse: ith 32m 56s dU/ Election d'un candidat socialis®
soir.— Sortie de l’onbre: minuit 51m 44s.

































situation dans le Bengale. |

Le phénoméne est précédé ct suivi d’ure} = ,oxpres19.— M. Victor
période de rh 5m pendant laquelle la lune! ey .;didat socialiste a élé élu

est plongée d-ns la pérombre. L’astre sera] @hui pour représenter la

éclipsé presque aux deux tiers de son|tey division ( Yorkshire )a la
diamétre. . bie des communes. HU 88%
Chambre des Députés remplacer M. James Kitson,

* © ney, » . . 2 4 "Ad aire. *
Hier nos inviolables n’ont pas travaillé | Fecetnment cleve a i te qu’as
faute de majorité. Un procés verbal defnon ©

On mand

ie “te t signe, respondant qui a parcourd |
licu a ete dressé et signé par les 55 députds mont A trois reprises frerentah
° districts troublés du Bengale,

s euro

France et Etats-Unis est évident que le

° ° x y
Les matelots francais et américains| Métropole ainsi que So Tides
fraternisent en.un megnifique dans les autres parties de de Ia

loin de se rendre compte | |
té de la situation dans le Beng
véritable campague de
son centre a Calcutta.
la facon la plus active.

banquet.

Brest 19.— Les matelots américains
et frangais ont pris part aujourd’ hui
aun banquet en lhonneur des pre-
miers. La meilleure camaraderie n’a

ee,
a tf tr a - - yp SP nn se—e















































eS.

' fe Président de la Répu-
blique de Panama a Paris

il des ministres sous la

dence de M. Falliéres, eDynronve
nomination de M. Maujan, députe,
mme sous-secrctaire d’Etat a VIn-
ur, en remplacement do M. Sa-

‘ ur de M. Sarraut. Nomis
= qans Yarmée. Une loi pro-

EE

rie
verre fait signer
aderet pommant fe générai Dela-
ix vice-president du conseil supeé-
urde guerre et généralissime en
placement du général Hagron ad-
isep disponibilité sur sa demande.
général Trumeau, commandant du
corps, a été nommé membre du
nseil supérieur a2 guerre ct ‘rem-
ace le général Durand. La général
ndezec, membre da easel supé-
urde germs, AE ass an endre
reserve. Le contre-aimiral Baehme
tnommémajorgéoeral a Chen bourg
C:mplon, major-e'neéral a Toulon.
W. Thomson. ministre de !a mavcine
t parti pour Bicsri'z.

Est promulgué ta Joi relative A la
pression de Venvoi dans ics eola-
s 4nitentiaires, dcs femmes réci-
nistes.

Yo Guerrero, Pecsidcnt de ta Reon.
ique da Panama. accompagneé de

u.
Le ministre de la g

ane Guerrero et de M. et Meda-
Pescot, geudre et fille, sone ar-

” n-
és 4 Paris ce matin.

Tremblement de terre
ADEN 20.-— Daux [acres socoussCs
Minis Out GtS vessenties ici; iy
yeu de dégats.
ponais attaquts parles coréens.

tL 20.— Nombre do soldats co-
out attaqué hicr la station de
japonaise ;la populace, armée
batons, se joint anx mutins. 2o ja-
s auraient été tucds ou bicssés ;
e mitrailleuses ont 4té pincées
fla police japonaise sur Ja barriere
n.
train d'excursionnistes qui dé-
raille. Les victim:s.
om50.-- Unitrain d’excursion-
venant de Ionia a déraillé a 2
Viei ; de 15 420 personnes ar-
tét4tuées et un grand nombre
S,
France n’interviendra pas dans
les affaires de Corée

dais 30.— Le gouvernement fran-
ad’aatant moins l’intention d’in-
air.dans les affaires de Core
par son récent traité. avec le Ja-
ilraconnait le protectorat de ¢ e-
4suftcet empire.

os veut acheter une ile appar-
tt ala Hollande, ‘tout pres des

Philippines

aDAgS 20. ~ Ie correspondant du
le» & Braxel'es rapporte que
woations ont été entamces
mR auprésdu gouvernement
a vue de l’achat d’une file
de dépét de charbon.
iferait acheter une fle ap-
Hollande, tout prés dos

Suiliie ot "Espagne signent un








tra

et *. — Les sonvernements
wae Spagna: Viennent de signer
ey lequel ils s’engagent A
ient Sutes les quostions qui
et qui he oe entre les deux ua-
a aoe went pas étre ré-
teh: omatique, au
“arbitrage de La-Haye.

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Le S/S «ALI: ENBURG» pitino’) La Mant sare mu 8 6 2 ee CHIRURGIEN, ACCOUCHEUR.
demain a mede yccur Cap-Haities. Sieh Ste ede 2 atocn. ye Pr voite .
rom as ct PEs cee. Co BOS Gh fiteadyee cc Gh les SO] CONSULTATIONS DE 8 '* A MIDI.
Jori-a Pri “oy OE a) onn tage spec g > . . . e
tau- Prince, 23 Juillet 4007. iS ones Hour . . ( £rovisoirement) 7, Rue Américaine.
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voqués en Assemblée générale le
mardi} Aout 1907, a3 heures de
laprés-midi, au siége Socal, sis
au Champs-de-Mars, No 56.

ORDRE DU JOUR

4°.— RAPPORT DU CONSEIL D’ADMI-
NISTRATION.
Q0,— PRESENTATION DES COMPTES.
3°, — RENOUVELLEMENT DU CONSEIL
4°.— DIVERS.
Port-au-Prince, le 19 Juin 1907.

Le Président,
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LVINFLUENCE DU SOL

min faisaut, nous aurons a suivra les
erandes migrations de ces poupies,
qui appartiennent anjourd’hut 4 ihis-
toire ancienne, atravers VOccideit, a
travers l’Orient, nous aurons & as-
sister 4 de bien intéressantes évoiu-
tions sociales par le fait des com-
binaisons et des superpositions de
peuples & peupies ; et paul-cire nous
sera-t-il alors possible de déméler les
causes diverses qui ont fait des na-
tions modernes des particnlarist:s Ou
des communautaires. Peut-cire aussi
nous rendrons-nous compte que, dans
les sociétés communautaires, élite
intellectuelle peut et doit, en vertu
de son role légitime et permanent de
promoteur, assurer, par la plus gran-
de diffusion des principes de l’éduca-
tion dynamique, la_ transformation
rationnelle des milieux.

Mais il faut expliquer avjourd’hui
le mvstére des origines en nous de-
Mandant pourquoi et comment les
sociétés que nous venons de nommer
ont été amenées a étre soit des com-
munautés de famille, soit des commu-
nautés de tiibu, soit des communate
tés d’Etat.

La science sociale a rigoureusement
établi que l’organisation de ces so-
ciétés résulte du Lieu et du mode de
Travail, celui-ci dépendant encore de
celui-la. ‘C’est donc le Lieu que nous
devons d’abord considérer.

Les sociétés communautaires de fa-



On exprimait derni¢rement le désir
de savoir— onen avail meme faitobjet
fune question qui ura dé publiqyve-
Bent posée— a quel moment de Uhis-
Bired’un pays il faut se placer pour
wconnaitre S‘iiest communautaire ou
prticulariste. [! était difticile. et mé-
Me impossible, de satisfaire sur ce
point la curiosité de ceux de ines lec-
tears avides etre renseigneés, sans
scrifier un certain esprit de méthode
dont j'essaic autant que possible de
he pas me départir, en dépit de la
vaniété, que je suis tout autant oblizé
dobserver, dans exposé des diffé-
rents points de la grande question
sociale qui intéresse si heureuscment
les lecteurs du Matin.

La critique d’ailleurs n'a pas long-
lemps attendu pour me_ reprocher
quand méme l’absence de mecthode,
03 que l'on se soit pourtant géné
otroduire dans un débat sur le so-
Galisme unc question relative au pay-
tan haitien.

Cepréambuletend aexpliquer pour-
qaot finterromps I’énumeération com-
Mencée hier des pays communautaires
Pear séjourner plus longtemps dans
a régions que j’ai déja mentionnées

= qui sont la Mongolie, la Mandchou-
W, le Thibet, les Confins asiatiques,
@ Sahara, l’Arabie, ia Syrie et la
ene Ces régions sont les premié-

numérées dans la précieuse No-
Menclature sociale due A Monsieur u :
eri de Tourville et tiennent le pre-{|mille, que nous avons d’abord envi-
C rang historique parmi les paya|sagées, ont pour habitat les sleppes du
mmunautaires. centre de |’Asie. y
ravite circonstance qu’clles sont &| Je ne feral pas & mes lecteurs Vin-
mo ere-plan de la scéne actucile daljure de leur définir la steppe, Mais ils
romee est indifférente pour ce qui fait}me permettront de leur rappoiter Ce
jet de cette étude et jo prie le lec-|queM. Huc, dans les Souvenirs d'un vo-
t, qui va bientdét le comprendre, | yage dans la Tartarie et le Thibet, a dit
Tar Pas s’y arréter. de ce que l'on est convenu da piler
que i parlé hier, aussi précisément]¢ le od plateau central de l'Asie ri
lel'ai pu, des trois modes decom-| « LaTartarie ne ressemble en rien |
Munaaté ot ; : . Point de villes, point d’édi-
Je crois que les notions, ys ; ‘at’ d’industcie
equi concerne | nautés|fices, point d’art, point dinais. is
fle, sacorne les commu t de culture, point de foréts ;
Meg €,de tribu ou d’Etat, sont at o’est une prairie.
Rettement établies. Lorsque, ours et pertout ,








pee ee ee ewe 08 0 Cee ene ene: en eee

REDACTION-ADM!NISTRATION





ha tawr
avi DMNSLEUI

re



Alors, quand on se trouve dans ces
vastes solitudes, dont les bords vont
so. perdre bien loin dans horizon,
on croirait étve par un temps caline
aa milicu de VPOcéan. Vaspeect des
prairies de ia Mougolie nexeite nila
joie ni la tristesse, mais plutot un mé-
lange de Pane et de Vautre, tn senti-
ment mélancoliqae vt religieux, qui
peu A peu Gléve Pame, suus tui faire
perdre entiérement de vue tes choses
WVici-bas. »

Crest donc ia véritablement « Vem-
pire de Pherbe » et ces etenducs of
ne croft seulement que lherbe sont
considérables ; il n’y a presqus ‘pas
d’excgération 4 dire qa’elles sont in-
commensurables : unauteur fait remar
quer que leur longacur dépasse celle
de l’Europe. Non seulement Pherbe y
erott profaséimant, mais clie y croit
exclusivement: aucune autre végéta-
tion ne résiste, dans ces lieux, aux
influences météorologiques, Je n/’ai
pas aiusisterici sur Ices conditions
de ce climat exposées dans la Géogra-
phie universelle de Reclus: il nous
suffit que te fait soit constaté.

A quel g2nre de travail voyez-vous
qu’il soit possible de se livrer en de
pareilies régions ? Je wen vots qu’un:
Part pastoral; aussi bien, dans aucu-
ne autre partie du monde, on ne ren-
contre des pupulations aussi innom-
brab!es d2 pasteurs. On congoit éga-
lementa quel point le cheval edt man-
qué de nétre pas _présent a une telle
agape: en effet, dans ces contrées,
on dirait qu'il sort do terre, et avec
lui tous Jes animaux nécessaires 4 ja
vie pastorale: le boeuf, !e chameau,
le mouto:, la chévre. Un voyageur

nglais rapporte avoir constate dans
un seul campement plus de deux
mille chevaux, mille vaches et boeufs,
deux cent quatro-vingis chameaux,
plus de six mille moutons et cheé-
vres.

Dans ce plateau, iln’y a pas de cours
d’eau: la péche n’est donc pas possi-
ble; il n’y a pas de foréts: ce qui rend
la chasse tout aussi impossible; au-
cune autre végétation, je viens de -le
dire, ne peut exister que Vherbe: la
cuiture evfin y est impossible.

Voila donc clairement démontrée, du
moins pour cette espéce, l’influence
fatale du Lieu sur le Travail. Les ha-
sarde de la naiseance ont placé dans

= ee

——————————





LE NUMERO AQ) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
ino’s et sont paya bles d’avance

Los manuscrits insérés ou non Ne sont pas remis.











cet immense coin de terre une Caté-
vovie d’humains avec mission exclu-
sive d’élever des troupeaux de betes.

Its mont pas le droit de se batir des
musons d'habitation: le bois des fo-
rets leur mangue. D’ailleurs, ils ne
siuraient penser & se construire des
inuicons stables, puisqu’ils sont con-
daanes & pousser continuellement de-
vant eux leurs troupeaux au fur et a
imesure qiu’us broutent et épuisent
Fherbe qui, sans cesse, repousse et sé
renouvelle; ils ne peuvent qu’élever
des tentes et ces tentes sont faites de
pcaux de betes. L’art pastoral et quel-
ques travaux qui s’y raltachent auces-
soirement, tels que la traite, la pré-
paration de la nourriture & base de
laitet de viande, celle des peaux avec
lesqnelles ils confectionnent leurs ten-
tes, lcurs sacs de transport, leurs sel-
les, voila tout «a lotde ces mortels
sans grands besoins sociaux: et sans
ideal!

Le cheval, on le sent bien, leur est
(une utilité absolue; car sans lui, ils
ne pourraient méme pas pratiquer
Vart pastoral, puisqu’i!l leur faut un
moyen assure de transport pour les
déplacements quotidiens auxqnue's ils
sont obliges ct aussi pour wier a la
recherche et faire le rallie:eiut des
animaux qui, assez souvent, vorut s’é-
garer dans Vintini de ces horizons.

Mais le lieu n’a pas scmiement im-
posé 4ces peuples un mode uniforme
de travail; il leur a aussi imposé un
mode d’organisation sociale et nous
allons voir que c’est la communauté
ce famille.

Les animaux dont l’art pastoral ex-
ploite In chair et les produits ne pros-
Porentctre se développent que pac
fa vie en comunun et en pleine nature;
e’est pourquoi ils vivent par troupeaux,
ێt isons venous da voir Ja grande quan-
tite Wanimoux qu’un voyageur a trou-
ves parques dans un seul campement.
O: Gans ces vastes solitudes, il n’est
pas possible qu’un si grand capital
Detar soit possédé par un seul indi-
Vida, car ii ne saurait seul pourvoir
& toutes les nécessités de art pasto-
ral: voila donc la communauté de la
proprigté imposéce par le Lieu. Cette
communauté, par un instinct naturel
et puissant, tnaintient nécessairement
le ben de cohésion qui existe entre
les membres d’une méme famille et
que Vintéret fortifie davantage. It est | jacia
t | consacre ces belles lignes a la vatllinte institu-
tuer leur asso- | trice que fut Mme Belmcur Lépine.

ciation dans le sein de la famille me- |
me, plutot que d’aller aillenrs recrater

fort compréhensible que ces geis on

plus vite fait de consti

des élrangers.
Il est donc bien vrai que |
du sol engeniire le type social

une flore.

Voila, en définilive, des p uples
dont le présent ressemb!e au passe a
un point tel que on a pu dire deux
qu’ils sont «sans histoire.» Le type
social ne peut an rien se modifier chez
eux. Ils continueront longtemps Gans
lavenir a mener la vie du pasteurs,
4 planter et a défaire des tentes, a se
vétir de peanx de bétes, et toule orga-
nisation sociale chezeux, ainsi que tou-
tetendance aux ambiances d’ordre Civi-
lisé, ne peuvent se manifester que ru-
dimentairement.

Ou sont pourtant les theses quai tes
ont frappés dinfériorité et pourquoi ta

conscience scientifique, qui s’est traue |

vée retenue a lear égard par les con-
sidérations fatales duo |ieu, s’est-elle
voilée un peu systématiquement pour
la race noire”

Nous verrous, quand le moment se-

Qa nature |
tont |

comme elle engendre une faune ety

'
v



ra arrive, quelle adu étre sur cette:

race Vintluence du sol ect due mode de

lecteur doit certainement se

der pouryguoi ces peuples ne quittent- .

ils pas ces révions, puisque le monde
nest pas fermé, et ne vont-jis pas ail-
leurs se régénérer au sein d’autres na-
tures”

C’est précis¢ément ce quils ont fait
dans le passé et nous allons voir ce

quiils sont devenus sous
cieux.
Ser: s.)



SS ST NY = ane

PANES DITRRS

RENSEIGNEMENTS
METEORCLOGIQUES

eo ee

Observatoixre
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MASTIAL

Lunpi 22 JUILLET

Barométre A midi 76445
mintm 22.2

Tempéra ture) vom 2.
jinaximum 35,0

Moyenne diurne de la température 28.9

Le ciel a été presque couvert dans 1’1-
prés-midi. Orage au SW 4 5 hrs. Brise de
mer tardive. Le barométre est cn hausse.

J. SCHERER
Vincent de Paul

Le Théatze Haitien donne encore Vin-
cent de Paul jeudi, aprés-demain. Cette re-
résentation sera la derniére 4 cause du
ouble travail de la reprise de I’ Alphabet
et de la mise en scéne de ‘Pauvre Mere! qui
seront donnés en Aoit. Nous pouvons,
aprés le succes de dimanche, nous dispen-
ser de conseiller 4 tous d’aller au Théatre
Haitien jeudi.
Fermeture de la malle
rE dépéches pour Inague. New-York et
urope par le steamer « Alleghany » seront
fermées demain 24 du courant 3 5 heures
pricises du soir.
Port-au-Prince, le 23 Juillet 1907.

|

|

4

|
|



Notre confrére «Haiti Listéraice et Sociale»

Madame Belmour Lépine

La noble entreprise d’un groupe des An-
cienneséléves de l’Institution MONT CAR-
MEL, présidce par Mile Maria Magloire, et
tendant a élever .au cimetiére, un monu-
ment commeémorstif, 4 la mémoire de Ma-
dame Betmour LEPINE, ne peut que rece-
voir le prompt et enthousiaste patronage
du_ public.

Liidée de perpZtuer la mimoire de cette
femme cilébre est plus qu’dlevée : elle est
nécessaire |

Hest bon, il est utile que ies générations
se succeédant, sachent que!s haitiens furent
grands et vertueux, quelles nobles figures
nationales surplombérent notre societe.

Pour ma part, j’acrais désiré que phutot
une statue, en pur Paros, érigée sur la Place
Geffrard (cette place qui re peut que com- |
meémorer tout ce qui fut progres ou sélec- |
tion de notre race ) vint faire revivre Lan-
gélique physionomie de Villustre Institutri-
ce.

Mais comme en J[Tai:i, ces hautes miani-
festationsemportant en soi des débours quel-
gue peu consilérables, n’ont jamais Vapput
de Vinitiative privée -- puisque le gouver-
nement n’a gue fort peu d faire 1\-dedans—
il est certaineincnt de la pure utopie quc



iim “t .de vouloir méme y penser.
travail. Pour Pinstant, Mon intelligent ;
deman- !

Cependant, telle dit étre la « Place » de
Mme Belmour Lépine, de méme gue la,
meiiieaie penséc comindimorative d’ Edmond
Paul, — notre plus sévére, plus canscien-
cieux, plus sinctre et plus grand Econo-
miste, généralement admiré et respecte,
trouverait son cadre, sur le quai, en face
de notre douane.

Mais, hélas ! en Haiti, on ne sait gucre

d’autres | commeémorer.L’enthousiasme, d’abord man-

que ; ensuite on n’apprccie pas suffisam
ment fes grands caractéres..... surtout Ci-
vils.

Pourtant, en Mme Betmour, 6 tous ceux,
tous les vai!lants athletes qui, tarouchement
défendez la perfectibilité de notre race, vous
avez, nous avons, Venseigae la p'us brit!an-
te, comme la plus pure.

Cette illustre maitresse d’éducation a tri-
turé, pétri plus de trois générations férmi-
nines qui nous ont dorné presque les meil-
leures femmes de Port-au-Prince.

Elle a fait ainsi grande couvre, ovcvre |
presqu irréalisable de mos jours. Pourquoi |
et comment a-t-elle réussi ? Simplement,

par l’autorité de son caractére, bien qu'elle

fat Ja maitresse d’intitution la plus douce

et la plus compatissante.!

Mais, puisque jusqu’ici, nous ne com-
prenons pas tout-a-fait que le Mérite doit
étre solennellement montré au peuple, sur
nos places pubiiques dans le marbre ou le
bronze, comme un vivant enseignement;
puisque, sircment, hélas ! Madame Bel-
mour L¢pine n’aura pas ce genre grandiose
et nécessatre de perpetuation de son civisme,
eh bien, perpcéiuons avec ses anciennes élé-
ves gui fidélement conservent le culte de
ses vertus incomparablcs, en un modeste
monument au Cimetiére, sa mémoire qui
vivra éterneliement dans les coeurs haitiens.

La grande femme, l’illustre haitienne fut

une sainte !
Franxcotis-XAVIER.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE

Audience du Lundi, 22 juillet 1907

Présidence de Mr le Vice Président Er-
nest Bonhomme.

Le Tribunal prend siége 3 dix heures et
demie du matin et entend les affaires sui-
vantes :

10 — Action de P. E. Lar
ressaisir le Tribunal de Port

ne tendant a
e-Paix de la





:

test entendu cn ses observations.







cassé d’exister pendant Ie
lui-ci 6tailprécsidé par les o
deux marines. Des tovsts vot
tés au Président Ruosvelt et a
dent Fallieres. Ils ont été at
chant da Star-Spangled Bang

la Marseillaise. Get aprés-midh
liew une série de fetes organi :
Phonneur des visiteurs samén

connaiasance de ses affaires contre le sieur
Chery Alcindor, défendeur sur la dite ac-
tion.

Le Kapporteur, le juge V. R. Domond,
lit sont rapport.
Me J. L. Dominique, pour le demar-
deur, est cntenda en ses observation.

Me Solon Ménos, !e savant avocat du bar-
reau de Port-au-Prince a, avec une maestria

digned’dloge, produit de judicieuses Obser- | amarensenm
vations au nom de son client, lesieur Ché- ~ |
ry Alcindor. -{: 30 tes A elley
Le Ministére Public, Eug. Décatrel, de-| -
mande le renvoi de l’afiaire 4 la plus pro- mae eae:
chaine audience pour conclure ; ce qui est, DEJEUNER DU 23 JUILLET
accordé. MIDI A 2 1:EURES
20— Continuation de l’afaire Melcadeth Pris: G. 2.50
Cantave, contre deux jugements du Tribunal C i 4 °
correctionnel dece ressort en favenr du OR Sis eef

sieur Aristide Maisonneuve.

Le JigeL. Denis, Rapporteur, donne lec-
ture de sen rapport.

Me Edmond Dupoux, peur le demandeur,

Magucreau s-uce piguante
Langue braisée aux carottes
Filet mignon -— Maitre d'Hotel
Carotics sauce blanche
Haricots rouges









Vu Vindisposition d’un Magistrat en sic- .
ee, Vatfaire est reavoyée 4 une autre audien- Riz blanc
Re, st reavoyee : Beignets de figues
Vu l'heure avanede le siége est lieve. Fruit
Nomination 4/2Vin
M. Raphaé! Elie a été nommeé Directcur _
de I’Hopital militaire e: remplacement de ———— ;
Mr Frangois Ja Charles. aj RY ips iif . \
Observations. Meétéorologiques | iii HV GLIES | '

Nous avons regu le résumé de Juin
des observations frites ala station Meétéo-
rologigue de Port-au-Prince que dirige
avec tant de compétence le Pére J. Scherer.

Voici les différents tremblements de terre
que signale ce Bulletin :

TREMBLEMENTS DE TERRE

c¢

7 fo
a

TPECHES RACUES C2 MATS

U?

Un empereur qui abdique
Tokro 19.— Sous les menaces ¢

Cup-Haitien.— Une forte secousse le 3.4 Ministres Japonats (ul gonverneat
gh 35m du matin, durant g secondes et |empire, ’Empereur de Corée ta
récédée d’un roulement sourd. Direction | qué ce inalin en faveur du prine

N Wa ESE;de méme 4 Limonade, | Mlicr.
Trou et Ouanaminthe. Chamb-es de commerce. Une iM
Grande Riviére.— Forte secousse le 3 4} sion américaine bien accuelilis
sh du matin ; de méme A Bahon. | mariage d'un prince
‘Bayeux.— Assez forte secousse le 3 Agh.! Panis 49.-- La nouvelle offic
du matin. Pannoncant que ft ,ouvernement 3

Port-de*Paix.— Forte szcousse le 3 a gh, Vicain reconicif aux Chambres
commerce fiiaigaises le meme p

du matin. Direction S aN. |
Gonaives.— Forte secousse le 34 5 h. lége quill accord® aux chambres
du matin, durée 5 sccondes. commerce ellemmrndes, @ causé %
St-Marc.— Trois secousses successives | granGe satisfacuan It ; cette de
le 3 44 h. 30m du matin. aura pour eflet d’accentuer Fatt
Thomazcau.— Deux secouszes 4 trois se- conciliante Ges deux youvernem
condes d'intervalles le 3 44h. gom dujen aitendant la discassion d'ua
matin. veau tarif douaunter.
Port-au-Prince. — Fortes agitatioas :ai- Le prince Hebert de Broglie,
crosismiques Je 344 h.. 4h. goin et 6h. le mariage a été annuld hier Pe
ro m du matin. Voir le bulletin de Mai.| premitre chambre da tribunal @

Jacuel.— Légére secousse Ie 9 42 h.| va d'ici peu de jours se conforme
15 m du soir.

exigences de la !oi francaise en
Eclipse de lune dans Ja nui: du 24 au 25] flant & son pere, par rintermé
Juillet 1907.

d’un notaire, son intention

Entrée dans Vombre ; toh 14m 30s.—| Madame B. Veit, de Chicago. .
Milieu de I’éclipse: ith 32m 56s dU/ Election d'un candidat socialis®
soir.— Sortie de l’onbre: minuit 51m 44s.

































situation dans le Bengale. |

Le phénoméne est précédé ct suivi d’ure} = ,oxpres19.— M. Victor
période de rh 5m pendant laquelle la lune! ey .;didat socialiste a élé élu

est plongée d-ns la pérombre. L’astre sera] @hui pour représenter la

éclipsé presque aux deux tiers de son|tey division ( Yorkshire )a la
diamétre. . bie des communes. HU 88%
Chambre des Députés remplacer M. James Kitson,

* © ney, » . . 2 4 "Ad aire. *
Hier nos inviolables n’ont pas travaillé | Fecetnment cleve a i te qu’as
faute de majorité. Un procés verbal defnon ©

On mand

ie “te t signe, respondant qui a parcourd |
licu a ete dressé et signé par les 55 députds mont A trois reprises frerentah
° districts troublés du Bengale,

s euro

France et Etats-Unis est évident que le

° ° x y
Les matelots francais et américains| Métropole ainsi que So Tides
fraternisent en.un megnifique dans les autres parties de de Ia

loin de se rendre compte | |
té de la situation dans le Beng
véritable campague de
son centre a Calcutta.
la facon la plus active.

banquet.

Brest 19.— Les matelots américains
et frangais ont pris part aujourd’ hui
aun banquet en lhonneur des pre-
miers. La meilleure camaraderie n’a

ee,
a tf tr a - - yp SP nn se—e












































eS.

' fe Président de la Répu-
blique de Panama a Paris

il des ministres sous la

dence de M. Falliéres, eDynronve
nomination de M. Maujan, députe,
mme sous-secrctaire d’Etat a VIn-
ur, en remplacement do M. Sa-

‘ ur de M. Sarraut. Nomis
= qans Yarmée. Une loi pro-

EE

rie
verre fait signer
aderet pommant fe générai Dela-
ix vice-president du conseil supeé-
urde guerre et généralissime en
placement du général Hagron ad-
isep disponibilité sur sa demande.
général Trumeau, commandant du
corps, a été nommé membre du
nseil supérieur a2 guerre ct ‘rem-
ace le général Durand. La général
ndezec, membre da easel supé-
urde germs, AE ass an endre
reserve. Le contre-aimiral Baehme
tnommémajorgéoeral a Chen bourg
C:mplon, major-e'neéral a Toulon.
W. Thomson. ministre de !a mavcine
t parti pour Bicsri'z.

Est promulgué ta Joi relative A la
pression de Venvoi dans ics eola-
s 4nitentiaires, dcs femmes réci-
nistes.

Yo Guerrero, Pecsidcnt de ta Reon.
ique da Panama. accompagneé de

u.
Le ministre de la g

ane Guerrero et de M. et Meda-
Pescot, geudre et fille, sone ar-

” n-
és 4 Paris ce matin.

Tremblement de terre
ADEN 20.-— Daux [acres socoussCs
Minis Out GtS vessenties ici; iy
yeu de dégats.
ponais attaquts parles coréens.

tL 20.— Nombre do soldats co-
out attaqué hicr la station de
japonaise ;la populace, armée
batons, se joint anx mutins. 2o ja-
s auraient été tucds ou bicssés ;
e mitrailleuses ont 4té pincées
fla police japonaise sur Ja barriere
n.
train d'excursionnistes qui dé-
raille. Les victim:s.
om50.-- Unitrain d’excursion-
venant de Ionia a déraillé a 2
Viei ; de 15 420 personnes ar-
tét4tuées et un grand nombre
S,
France n’interviendra pas dans
les affaires de Corée

dais 30.— Le gouvernement fran-
ad’aatant moins l’intention d’in-
air.dans les affaires de Core
par son récent traité. avec le Ja-
ilraconnait le protectorat de ¢ e-
4suftcet empire.

os veut acheter une ile appar-
tt ala Hollande, ‘tout pres des

Philippines

aDAgS 20. ~ Ie correspondant du
le» & Braxel'es rapporte que
woations ont été entamces
mR auprésdu gouvernement
a vue de l’achat d’une file
de dépét de charbon.
iferait acheter une fle ap-
Hollande, tout prés dos

Suiliie ot "Espagne signent un








tra

et *. — Les sonvernements
wae Spagna: Viennent de signer
ey lequel ils s’engagent A
ient Sutes les quostions qui
et qui he oe entre les deux ua-
a aoe went pas étre ré-
teh: omatique, au
“arbitrage de La-Haye.

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mardi} Aout 1907, a3 heures de
laprés-midi, au siége Socal, sis
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ORDRE DU JOUR

4°.— RAPPORT DU CONSEIL D’ADMI-
NISTRATION.
Q0,— PRESENTATION DES COMPTES.
3°, — RENOUVELLEMENT DU CONSEIL
4°.— DIVERS.
Port-au-Prince, le 19 Juin 1907.

Le Président,
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