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- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00092
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 22, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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4" ANNEE, N°’ 93
PORT-AU-PRINCE (wait)
LUNDI, 22 JUILLET 1907.
ea 2 ae
ABONNEMENTS : |
b wois Une Gourde D’AVANCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
our tout ce qui concerne ll Administration du Journal,
QUOTIDIEN
Clément
~
REDACTIO
FAMILLE, TRIBE, ETAT
termes de communautaire et de
culariste sOMt Maite nant, fim
assez fammiliers aux fecteurs Gu
w pour qwils puissent d@eux-me-
classer dans Pune oa dans Pan-
tatdvoric ies differents pays, selon
fansces miiieax des imdividas
ot préparés « & résoudre le pro-
socia!, en s‘appuvant sar la
nauté plas que | sur cux-me-
d,0u qwils se trouven! préparés
fsoudre le probicme social, en
yant sur cuX-:nemes plus que
comMunaule. »
terme de commaunvame sert, dans
tence, & désizner soitla famille,
latribu, soit Mictat, seion le degre
brmation sociale.
Savoir Aremonter jusqu’a Abra-
duJacol qui sont les types pa-
ux de lantiquit® exergant sar
hombreuse familie une autorité
lestée, nons pouvons trouver
emples modernes de communau-
famille daus les habitants actuels
fleppes asiatiques, comprenant la
lie,la Mandchourie, le Thibetet
Mins habitables.
C&S pavs, en effet, la famille
ute autorité absolue sur cha
~ 88 Membres et ccux-ci sont
a lautorité commune du Pa-
» que lave désigne a lexercice
Xctlons souveraines. C’est 1a
8 lorigine du respect voue gé-
enten Orient aux vieillards,
fore’ véritablement & la hau-
eligion.
marche cumule, au surplus,
tds du pére, du magistrat, du
exe u sOuverain, et ses fonc-
et rcent sur toute la commu-
te voc Vautorité la plus éten-
autorité, fe viens de le dire,
Ogee A un ancien qui choisit a
16 son vivant, celui des
Gui doit le retnplacer apres
ce fatal’ en attendant qu’inter-
2 om €événement, le seconde
nhipotente administration.
de famille, ou patriarche,
ites. I tabit dane te
. it dans les
dele région les filles qui dé-
ae
et
fo
sivent Sv marier, et garde les autres
au foyer. sauf queues objets person-
nels, les troupenux et les accessoires
de da Vie oastorate restent indivis ¢n-
tre tous ics membres ainsi réunis. »
A cette citation que Jemprunte a M.
Demolins, je joins la suivante, alin de
pouvoir souliguer certains points:
« La famide patriarcale, partugeant
evalement entra tous ses inembres les
produits du travail, assure autant d’a-
vantages aux incapables qu’aux indivi-
dus tes mieux doués et les plus tra-
Vailleurs. »
On peut voir que, dans une pareil-
le organisation, Vindividu est réduit,
comme é!ément social, & une pas-
sivité et 2 une compression absolues :
12 mnwiage méme nest pas une ques-
tion personnelle, car c’est le Patriar-
che qui marie. On ne sait pas assez
ccpendanut que cette organisation fait
partia du mirage qui séduit les imagi-
nations Cprises de socialisme et qui
aspirent utopiquement a la réalisation
de la grande fa-nille humaine.
Vous savez ce qui se passe chez les
abeilles lorsqu’une colonie devient
trop populeuse : une partie se détache
alors et va essaimer ailleurs. C’est la
meme chose qui se produit lorsque,
dans le genre de communauté que
nous étudions, Vaccroissement de la
famille devient trop considérable : un
essaim nouveau sorganise. Dans le
monde des abeilles, ie facteur princi-
pal de la prospérité commune, c’est la
reine; il n’y en a qu'une par colonie ;
mais lorsque celle-ci doit se fract-on-
ner et qu’un essaimage nouveau Se
répare, fa reine tolére lexistence et
e développement d’une autre reine,
appelée a diriger le nouvel essaim.
Pour continuer le rap rochement,
nous dirons que lesprit de prévoyan-
ce du Patriarche, dans la communau-
té de famille, tolére, en vue de les-
saim nouveau, qu’un aut-e ancien, UN
vicillard, exerce avec fui l’autoriteé
partiarcale, et c'est sous la direction
de cet auxiliaire que s’établit la nou-
velle famille.
Voila, en deux mots et sans avoir
besoin d’entrer dans des détails d’or-
DIRECTEUR:
s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
Magloire,
N-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45. f
Les ma
ganisation pour lesguels je renvoie
aux lectures spéciales, ce que c’est
que la communaulé de famille, telle
qu’on peut la retrouver de nos jours
dans les populations que fai Guume-
rées plus haut. Elles sont done des
sociétés communautaires de famille.
Je dois ane dermitre veinarque a
ceux de mes lecteurs qui peuvent
trouver étrange que de pareils peu-
ples ayant pour base de leur constitu-
tion sociale ia discipline et la tran quil-
lité,— aient pa causer tant de fracas
dans Vhistoire et menacer ie imonde
de ‘leurs terribles invasions, dénom-
mées par les historiens : Invasion des
Barbares ; ils ont méme conquis des
contrées entiéres, telles que la Chine
et Inde.
C'est que ce tranquille aménage-
ment ordinaire n’a pu empecher que
des tempéraments plus aventuriers
et plus entreprenants, tels qiil en
surgit dans tous les milicux, ulent pa
former fortuitement des organisations
extraordinaires dans le but daller au
loin promener Ja dévastation et le ra-
vage : les abeilles aussi savent deve-
nir des pillardes.
Sous le nom de Caravaniers, des
hommes déterminés, a Pesprit con-
quérant, indigenes de ces milieux im-
inobiles, ont pu sortir de leurs step-
»es plates ct monotones pour envahir
le monde, sous le nom de Huns avec
Attila, de Tartares avec Gengis-Khan,
de Mongols avec Tamerlan . . . Heu-
reusement que leurs successeurs, les
possesseurs actuels des steppes de
l’Asie, laissent le monde plus tranquil-
le sur leurs intentions balliqueuses,
tant il est vrai de toutes les sociétés
communautaires “qu’elles n2 portent
pas en elles des germes vivaces de
développement et de prospérité !
Dans fla communauté de ¢ribu, la
souveraineté passe entre les mains
d’un chef. Au contraire de ce que nous
avons vu pour la communauté de fa-
mille, il n’y a pas d’essdimage, parce
que la tribu ne saurait jamais étre
trop fort., - les tribus étant disposées
i lutter les unes contre les autres et
la victoire devant nécessairement res-
ter 4 la plus forte. .
Une autre différence avec la com-
munauté de famille réside dans cette
circonstance que l’organisation de la
LE NUMERO 10) CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
mois et sont paya bles d’avance
nuscrits inserés Ou non he gont pas remis.
Sl
tribu étant faite en vue de la lutte, ce
nest pas au plus ancien ni au plus
dvé que va la souveraineté, mais au
plus ecpérimenté.
Nous venons de voir des caravanes
s'organiser accidenteUement au sein des
soviétés communautaires de famille
et se livrer 4 des invasions terribles
suc le monde entier. Dans les socié-
iés communautaires de tribus, la ca-
ravane nest plus un fait accidentel,
inais un fait permanent.
Ca qui le cause, c’est que le sens
commercial est plus cdéveloppé dans
les tribus et gu’elles passent tout leur
temps 4 aller d’un confin a Pautre du
désert pour acheter et vendre de la
marchandise; or, pour traverser le Sa-
hara, il faut toujours que ces _ tribus
soient en mesure de se défendre. Les
représ2ntants de cette forme de socié-
té se trouvent dans le Sahara, l’Ara-
bie, ' Assyrie et la Chaldée, la Syrie,
VEvvpte.
Le sens yuerrier qui forcément se
déveluppe un peu dans les caravanes
pour la raison que nous venons de
dire enyendre chez elles un com-
mencemeit de constitution politique ;
car elles sont bien obligées d’organi-
ser dans les pays conquis 4 leur do-
mination des_ institutions publiquces
permanentes. C’est pourquoi le rdle
de Mahomet, a-t-on fait remarguer,
a si peu ressemblé 4 cenx des chefs
barbures dont il vient d’étre question.
Ids plus, nous savons que l’ascen-
dant exercé par les chefs sur les tribus
se fortifiait du sentiment religieux
poussé dans ces sociétés jusqu’aux li-
mites du fanatisme.
Ce court apercu suffit pour démon-
trer quelle est, dans ces constitutions
sociales, la situation réelle des indi-
vidus envers la communauté: celle-
ci, par le cumul de toutes les fonctions,
a toujours été un appareil de com-
pression pour ceux-la. le spectacle de
ces sociétés nous dit assez si ce sont
la des conditions de progrés. Il.reste
a dire un mot des sociétés communau-
taires d’itat.
Cette derniere constitution sociale a
eu pour point de départ l’émancipa-
tion du pouvoir public qui passe de la
forme religieuse & la forme laique.
Comme la caravtéristique de ce pou-
voir est d’étre envahissant & l’excés,
ses tendances compressives se sont
exercées au grand détriment de l’auto-
rité familiale et de celle des tribus. On
connait histoire des oasis et la supré-
matie que des oasis plus grandes
assuraient aux tribus qui les pos-
sédaient, sur les autres. Les rivalités
des tribus ont fini comme _ toujours
par la victoire des plus fortes sur ies
plus faibles, et sacs laisser les der-
niers pays que nous venous de men-
tiouner, nous pouvons assister a ta
création de puissantes comimunauteés
d’Etat que sont devetues les) grands
empires de la Ghaldée, de PAssyria et
de l’Fyypte.
Le lecteur me pardonnera cette pro-
Menade un peu ardue sur un terrain
qui présente pourtant un intérét par-
ticuligrement intéressant pour nous.
Les questions de races revétent, en
effet, pour Haiti, un caractere impor-
tant, ct sur le terrain spécial off nous
nous placons dans le coursde cette étu-
de, nous voulons nous etforcer de faire
ressortir que dans les jugements por-
téssurles races et au nombre des con-
sidérations mises en avant, on n'a pus
toujours ten un compte suftisant de
certains ¢léments bien importants
que la Science Sociale vient de reéveé-
Jer en démontrant leur influence réelle
sur Pévolution des peuples: je veux
parler de leur lieu de naissance, du
travail auquel les ont soumis les con-
ditions mémes de ce lieu et des cons-
titutions sociales auxquelles les ont
prédisposés fatalement ces conditions
de eu et de travail.
WALES DUR RS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
— —=
DiIMANCHE 21 JUILLET
Barometre a midi 764,1
minimum 21.9
Température} imam 32,4
\
Moyenne diurne de Ja température 27,5
Le ciel a eré couvert depuis rr heures
du matin. Gouttes de pluie A plusieurs re-
prises. Total : 0,4 millimetres. Orage au
SW 35 heures. Couronne lunaire. Le ba-
rometre marche A la hausse.
‘Note. — La semaine passde la tempéra-
ture a baiss¢ et s’est tenue aux environs de
la normale, grace Ala brise de mer qui a
soufflé presque tous les jours et aux pluies
d’orage qui ont eu lieu dans les environs,
sans amener des pluies bien notables sur le
lieu. Le barométre, aprés avoir baissé les
premiers jours, s'est relevé brusquement
jeudi, accompagné d’un vent d’Est ; aprés
une seconde baisse vendredi et samedi, il
s'est relevé dimanche trés sensiblement.
_ J. SCHERER
Arrivage
Samedi est entre le steamer « Prins der
Nederlanden » avec les passagers suivants :
Jacmel : Melle Eudoxie, Mme E. St-Louis
et enfants, Francois Bienaimé, sceur Sta-
nilas, 2 sceurs de St-Joseph.
Cayes: Lionnel Bermingham, Charles Fa-
» Mme A. Strohm, érové Daniel, C.
ké, substitut Gaston Théard, Kabib
Babon, Mme ® Mme Elie, N. Du-
Jérémie : C. Dupoux, Legagneur, Mme G,
Albertin, Emile Lacroix, E. Villedrouin,
Mme Bateau, Mme G. Babnisam.
St MCarc : Mme Fenelon Gresseau, Mile
Eugenie Gresseau, Ar¢élia Simon, Mercia
Guillaume, S. Francisque, Dupiton, Mme
Alerte Saget, Marietta Saget, Dumas Rey-
naud, M. Reynaud, St Louis Jean.
Départ
Le « Prins der Nederlanden » a laissé
le méme jour avec les passagers suivants
pour :
New-York : — N. Zeike, Fréres Paul de
la Croix et Archange, L. Schlemm, consul
danois, Mme Eugtne Robclin, Edgar Fur-
bush, Pierre Jackson, Panza Biagio, A.
Sicourghiotis, M. Goedman.
Au Collége Louverture
Les examens de passage commences au
Collége Louverture ie lundi § juillet n’ont
pris fin que vendredi dernier, 19. Tmmedia-
tement apres. les Cleves de la classe de
3eme ont rédigé en anglais une lettre de
compliments sympathiques dleurs cama-
rades duo Lycee Philippe Guerrier, des
Cayes, \loccasion du malheur qui a frappe
cet ctablissement, en mai dernier.
La proclamation des résultats des exa-
mens a eu lieu ce matin.
La distribution des prix se fera dans la
plus stricte intimité mereredi soir ay putt
sous la présidence de M. le depute W.
Bellegarde, ancien protesseur au Colldége
Louverture. M. B. Stines, professeur de
langue et de littérature anglaises fera le dis-
cours d’usage.
Plusieurs amis du Collége lui ont envo-
yé de beaux prix qui seront distribues aux
éléves.
x ¢
s
Nous publions avec plaisir la belle note
suivante consacrée 4 cet cétablisseiment par
notre confre.e « Haiti Sociate » :
Mardi, 9, notre Directeur qui est un pais-
sionné de la prestiyieuse Jangue du Byron
et de Marie Corelli, s'est fait le devoir
d’assister aux examens d’anglauis de la 3+ de
cet important établissement prive et natio-
nal, que dirige avec autant de conscience
que d’énergique et paternclle sollicitude,
notre ami Caius Lhérisson.
La méthode du protesseur Barnett Stines
est pratique et excellente. Nous l’en com-
plimentons bien vivement. Les éléves ont
bonne prononciation, orihcgraphe — stire,
notamment Carrié et Lamothe ( qui ont
obtenu la note trés-bien ) et une notable
connaissance de la littérature etde histoire
d’Angleterre.
Le Collége-Louverture peut revendiquer,
4 juste titre, la gloire de l’innovation de
Véducation anglaise pratique, si forte-
ment réclamée de nos jours et, 4 tous
égards, si utile surtout aux Antillais dont
nous sommes.
Haiti Littéraire et Sociale ext heureuse de
résenter ses chaleureuses félicitations au
irecteur Lhérisson et au professeur Stines
et forme les voeux les plus sincéres, pour le
développement de l'éducation anglaise qui
est si intelligemment et si sérieusement
enseignée au Collége-Louverture, dont la
prospérité ne saurait étre trop ardemment
désirdée.
Décés
, Nous avons regu le taire-part de la mort
ae Louis JosepH AuGerEAu MAIGNAN, dé-
cédé hier 4 l'age de 24 ans.
Ses funérailles auront lieu cet aprés-mi-
di A la Cathédrale.
Cendoléances a la famille du jeune et re-
gretré défunt.
o 8
Nous apprenons aussi la mort de Louis
Micurt Maatus Jn SIMON, ancien Séna-
teur de Ja République, décédé hier a 3
heures de laprés-uiidi.
Ses funcérailics auront lieu 4 la Cathe-
drale.
Sincéres cordoldances aux familles Jn-
Simon, Etienne fils. Nelson, Bardinal, ainsi
qu’aux autres parents du defunt.
Nomination
Mr le Capisaine ‘Tercius Volmar vient
@’étre nomiud Maitre d’armes de l’Armee
haitienne.
Nos complimenis.
Administration postale
SERVICE TNTERTEUR
Lettres recommandeées en souffrance
Joseph Canal, Corbulon Giordani, Eche-
art Laurent, Léon fils, Damientas Vixamar,
Michel Frangois, Vve Mentor Dorléans,
Marie Groce Jumeau, Orlia Frangois.
Les Varietés
Voici te ‘sommaire complet ‘du Ne de
Juillet de Pexcellente revue Les Puriétés qui
parait 4 PInmtprimerie Magloire :
Lelinstophilie M. 3 Le Feéminisme et
Mer Pichoa, Marcecu Lecorps ; Contes pour
les Vavistés: Unccap de fowire, Jean Mathieu,
Coronique. bottnus . Justin Gledofoy, La Re-
dactiow, Rous > Reivite ( surte )V. Sy Le
« Matiroo ef OCr. Clément Magloire 3 Notre |
a ’ . ’ . & .
Ecole Nailonsic de cDroit ci ses Etudiants.
P.C. Ss
S
On nous informe gue Monsicur Charles
Thomasser, directeur de ia P. C. S. a été
remplicé par M. Arne Kolbicsen qui
prondra scivice le rer. Septembre.
M. Thomasset dont on a eu A admirer
Vactivité et la correction prend sa retraite
pour raisons de sante.
La question des chemins de fer étant 3
Pordre du jour, nous nous proposons de
tenir bientét nos lecteurs au courant de la
marche ct du fonctionnement de !a P. C. S.
qui touche mensuellement de PEtat une
garantie Wimréreés calculée sur l2 base de
16.000 dolars Je cout kilometrique,
Vincent de Paul
Batu sucets hier pour le pocte et l’apd-
tre qu’est Massiflon Coicou taisant dérou-
ler sur la scene du Petit Theatre ies divers
épisodes de la vie du Grand Saint-Vincent
de Paul.
Admirable représeniation et plus admi-
rable encore lctlort de Coicou récunissant
des éléments propres a faire triompher le
talent haitien sons une des formes d’art les
plus difficiles.
Nos compliments aux artistes remarqua-
bles qui ont interpre:é la belle piece avee
tant d’émoticn ct tant d’Ame que nous
vimes plusicurs Zélatrices essuyer des lar-
mes qui mouilicrent !eurs yeux attendris a
Vévocation des sublimes gestes de leur
glorieux Patron.
Nous regrettons que l’heure nous presse
et que nous ne puissions détailler le char-
me de nos impressions; car, pour bien
adresser Ics félicitations qu’ils meéritent,
nour aurions aim¢ un auire témoignage
ue celui de nominer seulement Léonie
oicou, krangvise Desygottes, Irma Salo-
mon, Callard, Simoa, Paul, Ciéinent Coi-
cou, Laroche, Bois et tous les autres ac-
teurs ou diseurs qui nous ont tour a tour
fait éprouver, une fois de plus, combien
nous avons d’éléments pour une ceuvre
possible, dans toutes les manifestations
dont la volonté est susceptible.
Ss SST —.
—
Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«MATIN »
afin qu’il y soit de suite remeé-
DEJEUNER DU 22 JUILLET
Mipt A 2 HEURES
Prix: G. 2,50
Sulade de bacuf tomate
Harengs 3 Voignon
Poulets au riz
Filet mignon aux pommes
Macaroni au egrattin
Flagcolets au jus
Riz-blane au lard
‘Tarte & la créme
Fruits
Café
1/2 Vin
iowveles lange
LEPECHES RECUES CE many
Les cafés de Puerto-Rico. Les
ies am‘ricaimes. Négociations
vue dun traiteé omeéricano-fr
Panis IS.— Apres setre con
res thimistres ont decide de cont
jusqulic hrouved ordre VPapplicatt
iarif minimum sur les cafés de
to-Rico. Hs ont éeccement résola
copter provisoirement le nouveas
tificat inspection qui accom
les viandes americaines, Les ce
sions sont faites dans fe but de
ter les neévociutions qui soot
mencées sur les propositions
eaines que PAmbassadeur de I
M. Jusserand, a été prié de soa
au gouvernement frangais.â€
Chambres de Commerce
WasHINOTON 18.— Le départe
@Etat a informe les gouverne
de France et d'Angleterre @
sétre rendu compte de la compe
des chambres ace commerce Ha
ses et andlaises, if autorise le &
tCment du Tresor a accepter lee
ficais d’valuation émis par ces
nisations, au meme titre que @
omanent des chambres de ca
ce allemandces.
Le Sultan ct la conférence de ja
TANGER 18. Le sultan a 4
Inent accepté les réglements
police interpationae, rédigés
conférence WAligesiras.
Féte en 1 honneur d'une &
américaine
Brest 18.— Un comité est
dVureaniser des fttes en l nn?
la visite de leseadre ame
commandée par le contre-am
kton. Ua banquet sera offert ¥¢
1250 marins américains
leurs collégues francais.
Un vol important .
Benuin 18.— Un vol
dans les ateliers meétallu
Dlehoff, situés dans la rue
mis en émoi tous les fon i
du ministére de la marine,
la soustraction do ceria
faisant partie de mac ing
vire sons marin constr
compte du gouvernement
. sans acc
cien ministre
Un an cussion
Rome 18.— M. Canonico,
du Sénat, le sénateur Munich
membres de la Chambre
ont commencé aujoa lo
gation de M. Nadi, A
pss @
roction publique qui est ac-{Expériences de tir. Un banquet de
gétre approprié une sommea
P. 50.000, appartenant a l’Etat.
bombardeme
question 9 sans défense nt de
‘Haye 10.— La commission char-
d’établir les questions se ratta-
nt au bombardement des villes et
des villages sans aucune défense
rouvé aujourd’ui la proposi-
yon italienne demandant abolition
je cette mesure. Vers la fin de cette
ance, un des délégués américains,
général de brigade Georges B. Da-
e s'est écrié avec ironie : « Depuis
César il n’existe aucun exempie
ie bombardement de villes sans -
Cependant la conférence a mis
ase rendre compte de
de
rois semaines
pe fait. »
Victimes de la chaleu:
New-vork 18— 6 personnes sont
bées mortes dans les rues, frap-
dinsolation ; une trentaine de per-
nnes dont un policeman, victimes
la chaleur, ont été transportées
us nn état plus ou moins grave dans
différents hopitaux de la ville.
uguration du conseil général des
Ponts et Chaussées. Le plus rapide
cuirassé de la marine frangaise.
Panis 18.— Le conseil des Minis-
al’Flysée sous la présidence de
Faves a réglé la plupart des af-
ires dont la solution était nécessai-
avantle départ des min.stres en
neces. Les ministres acheveront
replement dans le conseil de same-
.M. Barthou, ministre des travaux
lics, inaugura aujourd’hui le con-
il général des Ponts et Chaussées
tles délibérations avaient été
dées par aucun ministre depuis
R. Est promulguée la loi sur la li-
totion des effets de saisie-arret. Le
sé « Démocrate » effectua avant
ses essais officiels trois heures
loute puissance ; les résultats ob-
us le classent comme le plus rapi-
dela marine francaise, vitesse ob-
we : 19 nceuds 14. Les obseques
M. de Poubelle eurent lieu aujour-
uiiLa Chambre criminelle de la
r‘de Cas: ation ‘ejeta le pourvoi
MM. Bousquet et Lévy. Le Minis-
de la marine des Pays-Bas a offert
déinission a la reine.
Victime d’accident
Boson 19.— L’aspirant Cruse bles-
tlors de l'explosion 4 bord du Geor-
ést mort ce matin.
Collision entre deux trains
IRA 19.— Par suite d’une colli-
entre deux trains 7 personnes ont
plusou moins gravement blessées.
Un empereur quiabdique
Stout 19.— La nouvelle annoncart
Mission des ministres était erro-
- Les Ministres se sont rendus au
is hier soir et en termes respec-
. Mais fermes, Y-Wang-Yong,
“dent du conseil, somma I’Empe-
debdiquer ; ce dernier fit appel
aNciens, comptant sur leur sym-
€ ; mais ceux-ci ayant approuvé
Conduite des ministres, l’Empereur
sasignature sur le décret le dé-
ten faveur du prince impérial.
by Troubles dans ]’Equateur
AYAQUIL 19.— Les quatre caser-
a Ville ont été attaquées si-
nement ce matin par les révo-
aires qui ont été repoussées
Un combat d’une heure. Le pa-
t Président, Algaro fut éga-
Préesaanta® dans le dessein de tuer
t, mais ce projet n’a pas
marins frangais etaméricains
Paris 19.— Le général Picqsirt,
accompagné du _ général Percin, du
colonel Toutéc et du commandant
Targe, s’est rendu ad Saint Cyr ot il
assista aux exptriences de tir des ini-
trailleuses.
240 marins américains et 250 ma-
rins francais sont réunis 4 Brest pour
le banquet sous la présidence des of-
ficiers mariniers.
M. Richaud, gouverneur de 3a classe
des colonies en disponibilité, a été
mis a la disposition du gouverneur
général de l’Afrique occidentale.
Hamburg American
Line
Le s’s «OK ANANGO» venant
de Hamburg, Grimsby, Le Havre, St-
fhomas, Sanchez, Samana, Puerto-
Plata, Monte Cristy, Cap-Haitien, Go-
naives et St-Marc est attendu ici jeu-
di prochain le 25 courant.
Port-au-Prince, 22 Juillet 1907.
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classer dans Pune oa dans Pan-
tatdvoric ies differents pays, selon
fansces miiieax des imdividas
ot préparés « & résoudre le pro-
socia!, en s‘appuvant sar la
nauté plas que | sur cux-me-
d,0u qwils se trouven! préparés
fsoudre le probicme social, en
yant sur cuX-:nemes plus que
comMunaule. »
terme de commaunvame sert, dans
tence, & désizner soitla famille,
latribu, soit Mictat, seion le degre
brmation sociale.
Savoir Aremonter jusqu’a Abra-
duJacol qui sont les types pa-
ux de lantiquit® exergant sar
hombreuse familie une autorité
lestée, nons pouvons trouver
emples modernes de communau-
famille daus les habitants actuels
fleppes asiatiques, comprenant la
lie,la Mandchourie, le Thibetet
Mins habitables.
C&S pavs, en effet, la famille
ute autorité absolue sur cha
~ 88 Membres et ccux-ci sont
a lautorité commune du Pa-
» que lave désigne a lexercice
Xctlons souveraines. C’est 1a
8 lorigine du respect voue gé-
enten Orient aux vieillards,
fore’ véritablement & la hau-
eligion.
marche cumule, au surplus,
tds du pére, du magistrat, du
exe u sOuverain, et ses fonc-
et rcent sur toute la commu-
te voc Vautorité la plus éten-
autorité, fe viens de le dire,
Ogee A un ancien qui choisit a
16 son vivant, celui des
Gui doit le retnplacer apres
ce fatal’ en attendant qu’inter-
2 om €événement, le seconde
nhipotente administration.
de famille, ou patriarche,
ites. I tabit dane te
. it dans les
dele région les filles qui dé-
ae
et
fo
sivent Sv marier, et garde les autres
au foyer. sauf queues objets person-
nels, les troupenux et les accessoires
de da Vie oastorate restent indivis ¢n-
tre tous ics membres ainsi réunis. »
A cette citation que Jemprunte a M.
Demolins, je joins la suivante, alin de
pouvoir souliguer certains points:
« La famide patriarcale, partugeant
evalement entra tous ses inembres les
produits du travail, assure autant d’a-
vantages aux incapables qu’aux indivi-
dus tes mieux doués et les plus tra-
Vailleurs. »
On peut voir que, dans une pareil-
le organisation, Vindividu est réduit,
comme é!ément social, & une pas-
sivité et 2 une compression absolues :
12 mnwiage méme nest pas une ques-
tion personnelle, car c’est le Patriar-
che qui marie. On ne sait pas assez
ccpendanut que cette organisation fait
partia du mirage qui séduit les imagi-
nations Cprises de socialisme et qui
aspirent utopiquement a la réalisation
de la grande fa-nille humaine.
Vous savez ce qui se passe chez les
abeilles lorsqu’une colonie devient
trop populeuse : une partie se détache
alors et va essaimer ailleurs. C’est la
meme chose qui se produit lorsque,
dans le genre de communauté que
nous étudions, Vaccroissement de la
famille devient trop considérable : un
essaim nouveau sorganise. Dans le
monde des abeilles, ie facteur princi-
pal de la prospérité commune, c’est la
reine; il n’y en a qu'une par colonie ;
mais lorsque celle-ci doit se fract-on-
ner et qu’un essaimage nouveau Se
répare, fa reine tolére lexistence et
e développement d’une autre reine,
appelée a diriger le nouvel essaim.
Pour continuer le rap rochement,
nous dirons que lesprit de prévoyan-
ce du Patriarche, dans la communau-
té de famille, tolére, en vue de les-
saim nouveau, qu’un aut-e ancien, UN
vicillard, exerce avec fui l’autoriteé
partiarcale, et c'est sous la direction
de cet auxiliaire que s’établit la nou-
velle famille.
Voila, en deux mots et sans avoir
besoin d’entrer dans des détails d’or-
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s’adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
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45, RUE ROUX, 45. f
Les ma
ganisation pour lesguels je renvoie
aux lectures spéciales, ce que c’est
que la communaulé de famille, telle
qu’on peut la retrouver de nos jours
dans les populations que fai Guume-
rées plus haut. Elles sont done des
sociétés communautaires de famille.
Je dois ane dermitre veinarque a
ceux de mes lecteurs qui peuvent
trouver étrange que de pareils peu-
ples ayant pour base de leur constitu-
tion sociale ia discipline et la tran quil-
lité,— aient pa causer tant de fracas
dans Vhistoire et menacer ie imonde
de ‘leurs terribles invasions, dénom-
mées par les historiens : Invasion des
Barbares ; ils ont méme conquis des
contrées entiéres, telles que la Chine
et Inde.
C'est que ce tranquille aménage-
ment ordinaire n’a pu empecher que
des tempéraments plus aventuriers
et plus entreprenants, tels qiil en
surgit dans tous les milicux, ulent pa
former fortuitement des organisations
extraordinaires dans le but daller au
loin promener Ja dévastation et le ra-
vage : les abeilles aussi savent deve-
nir des pillardes.
Sous le nom de Caravaniers, des
hommes déterminés, a Pesprit con-
quérant, indigenes de ces milieux im-
inobiles, ont pu sortir de leurs step-
»es plates ct monotones pour envahir
le monde, sous le nom de Huns avec
Attila, de Tartares avec Gengis-Khan,
de Mongols avec Tamerlan . . . Heu-
reusement que leurs successeurs, les
possesseurs actuels des steppes de
l’Asie, laissent le monde plus tranquil-
le sur leurs intentions balliqueuses,
tant il est vrai de toutes les sociétés
communautaires “qu’elles n2 portent
pas en elles des germes vivaces de
développement et de prospérité !
Dans fla communauté de ¢ribu, la
souveraineté passe entre les mains
d’un chef. Au contraire de ce que nous
avons vu pour la communauté de fa-
mille, il n’y a pas d’essdimage, parce
que la tribu ne saurait jamais étre
trop fort., - les tribus étant disposées
i lutter les unes contre les autres et
la victoire devant nécessairement res-
ter 4 la plus forte. .
Une autre différence avec la com-
munauté de famille réside dans cette
circonstance que l’organisation de la
LE NUMERO 10) CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
mois et sont paya bles d’avance
nuscrits inserés Ou non he gont pas remis.
Sl
tribu étant faite en vue de la lutte, ce
nest pas au plus ancien ni au plus
dvé que va la souveraineté, mais au
plus ecpérimenté.
Nous venons de voir des caravanes
s'organiser accidenteUement au sein des
soviétés communautaires de famille
et se livrer 4 des invasions terribles
suc le monde entier. Dans les socié-
iés communautaires de tribus, la ca-
ravane nest plus un fait accidentel,
inais un fait permanent.
Ca qui le cause, c’est que le sens
commercial est plus cdéveloppé dans
les tribus et gu’elles passent tout leur
temps 4 aller d’un confin a Pautre du
désert pour acheter et vendre de la
marchandise; or, pour traverser le Sa-
hara, il faut toujours que ces _ tribus
soient en mesure de se défendre. Les
représ2ntants de cette forme de socié-
té se trouvent dans le Sahara, l’Ara-
bie, ' Assyrie et la Chaldée, la Syrie,
VEvvpte.
Le sens yuerrier qui forcément se
déveluppe un peu dans les caravanes
pour la raison que nous venons de
dire enyendre chez elles un com-
mencemeit de constitution politique ;
car elles sont bien obligées d’organi-
ser dans les pays conquis 4 leur do-
mination des_ institutions publiquces
permanentes. C’est pourquoi le rdle
de Mahomet, a-t-on fait remarguer,
a si peu ressemblé 4 cenx des chefs
barbures dont il vient d’étre question.
Ids plus, nous savons que l’ascen-
dant exercé par les chefs sur les tribus
se fortifiait du sentiment religieux
poussé dans ces sociétés jusqu’aux li-
mites du fanatisme.
Ce court apercu suffit pour démon-
trer quelle est, dans ces constitutions
sociales, la situation réelle des indi-
vidus envers la communauté: celle-
ci, par le cumul de toutes les fonctions,
a toujours été un appareil de com-
pression pour ceux-la. le spectacle de
ces sociétés nous dit assez si ce sont
la des conditions de progrés. Il.reste
a dire un mot des sociétés communau-
taires d’itat.
Cette derniere constitution sociale a
eu pour point de départ l’émancipa-
tion du pouvoir public qui passe de la
forme religieuse & la forme laique.
Comme la caravtéristique de ce pou-
voir est d’étre envahissant & l’excés,
ses tendances compressives se sont
exercées au grand détriment de l’auto-
rité familiale et de celle des tribus. On
connait histoire des oasis et la supré-
matie que des oasis plus grandes
assuraient aux tribus qui les pos-
sédaient, sur les autres. Les rivalités
des tribus ont fini comme _ toujours
par la victoire des plus fortes sur ies
plus faibles, et sacs laisser les der-
niers pays que nous venous de men-
tiouner, nous pouvons assister a ta
création de puissantes comimunauteés
d’Etat que sont devetues les) grands
empires de la Ghaldée, de PAssyria et
de l’Fyypte.
Le lecteur me pardonnera cette pro-
Menade un peu ardue sur un terrain
qui présente pourtant un intérét par-
ticuligrement intéressant pour nous.
Les questions de races revétent, en
effet, pour Haiti, un caractere impor-
tant, ct sur le terrain spécial off nous
nous placons dans le coursde cette étu-
de, nous voulons nous etforcer de faire
ressortir que dans les jugements por-
téssurles races et au nombre des con-
sidérations mises en avant, on n'a pus
toujours ten un compte suftisant de
certains ¢léments bien importants
que la Science Sociale vient de reéveé-
Jer en démontrant leur influence réelle
sur Pévolution des peuples: je veux
parler de leur lieu de naissance, du
travail auquel les ont soumis les con-
ditions mémes de ce lieu et des cons-
titutions sociales auxquelles les ont
prédisposés fatalement ces conditions
de eu et de travail.
WALES DUR RS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
— —=
DiIMANCHE 21 JUILLET
Barometre a midi 764,1
minimum 21.9
Température} imam 32,4
\
Moyenne diurne de Ja température 27,5
Le ciel a eré couvert depuis rr heures
du matin. Gouttes de pluie A plusieurs re-
prises. Total : 0,4 millimetres. Orage au
SW 35 heures. Couronne lunaire. Le ba-
rometre marche A la hausse.
‘Note. — La semaine passde la tempéra-
ture a baiss¢ et s’est tenue aux environs de
la normale, grace Ala brise de mer qui a
soufflé presque tous les jours et aux pluies
d’orage qui ont eu lieu dans les environs,
sans amener des pluies bien notables sur le
lieu. Le barométre, aprés avoir baissé les
premiers jours, s'est relevé brusquement
jeudi, accompagné d’un vent d’Est ; aprés
une seconde baisse vendredi et samedi, il
s'est relevé dimanche trés sensiblement.
_ J. SCHERER
Arrivage
Samedi est entre le steamer « Prins der
Nederlanden » avec les passagers suivants :
Jacmel : Melle Eudoxie, Mme E. St-Louis
et enfants, Francois Bienaimé, sceur Sta-
nilas, 2 sceurs de St-Joseph.
Cayes: Lionnel Bermingham, Charles Fa-
» Mme A. Strohm, érové Daniel, C.
ké, substitut Gaston Théard, Kabib
Babon, Mme ® Mme Elie, N. Du-
Jérémie : C. Dupoux, Legagneur, Mme G,
Albertin, Emile Lacroix, E. Villedrouin,
Mme Bateau, Mme G. Babnisam.
St MCarc : Mme Fenelon Gresseau, Mile
Eugenie Gresseau, Ar¢élia Simon, Mercia
Guillaume, S. Francisque, Dupiton, Mme
Alerte Saget, Marietta Saget, Dumas Rey-
naud, M. Reynaud, St Louis Jean.
Départ
Le « Prins der Nederlanden » a laissé
le méme jour avec les passagers suivants
pour :
New-York : — N. Zeike, Fréres Paul de
la Croix et Archange, L. Schlemm, consul
danois, Mme Eugtne Robclin, Edgar Fur-
bush, Pierre Jackson, Panza Biagio, A.
Sicourghiotis, M. Goedman.
Au Collége Louverture
Les examens de passage commences au
Collége Louverture ie lundi § juillet n’ont
pris fin que vendredi dernier, 19. Tmmedia-
tement apres. les Cleves de la classe de
3eme ont rédigé en anglais une lettre de
compliments sympathiques dleurs cama-
rades duo Lycee Philippe Guerrier, des
Cayes, \loccasion du malheur qui a frappe
cet ctablissement, en mai dernier.
La proclamation des résultats des exa-
mens a eu lieu ce matin.
La distribution des prix se fera dans la
plus stricte intimité mereredi soir ay putt
sous la présidence de M. le depute W.
Bellegarde, ancien protesseur au Colldége
Louverture. M. B. Stines, professeur de
langue et de littérature anglaises fera le dis-
cours d’usage.
Plusieurs amis du Collége lui ont envo-
yé de beaux prix qui seront distribues aux
éléves.
x ¢
s
Nous publions avec plaisir la belle note
suivante consacrée 4 cet cétablisseiment par
notre confre.e « Haiti Sociate » :
Mardi, 9, notre Directeur qui est un pais-
sionné de la prestiyieuse Jangue du Byron
et de Marie Corelli, s'est fait le devoir
d’assister aux examens d’anglauis de la 3+ de
cet important établissement prive et natio-
nal, que dirige avec autant de conscience
que d’énergique et paternclle sollicitude,
notre ami Caius Lhérisson.
La méthode du protesseur Barnett Stines
est pratique et excellente. Nous l’en com-
plimentons bien vivement. Les éléves ont
bonne prononciation, orihcgraphe — stire,
notamment Carrié et Lamothe ( qui ont
obtenu la note trés-bien ) et une notable
connaissance de la littérature etde histoire
d’Angleterre.
Le Collége-Louverture peut revendiquer,
4 juste titre, la gloire de l’innovation de
Véducation anglaise pratique, si forte-
ment réclamée de nos jours et, 4 tous
égards, si utile surtout aux Antillais dont
nous sommes.
Haiti Littéraire et Sociale ext heureuse de
résenter ses chaleureuses félicitations au
irecteur Lhérisson et au professeur Stines
et forme les voeux les plus sincéres, pour le
développement de l'éducation anglaise qui
est si intelligemment et si sérieusement
enseignée au Collége-Louverture, dont la
prospérité ne saurait étre trop ardemment
désirdée.
Décés
, Nous avons regu le taire-part de la mort
ae Louis JosepH AuGerEAu MAIGNAN, dé-
cédé hier 4 l'age de 24 ans.
Ses funérailles auront lieu cet aprés-mi-
di A la Cathédrale.
Cendoléances a la famille du jeune et re-
gretré défunt.
o 8
Nous apprenons aussi la mort de Louis
Micurt Maatus Jn SIMON, ancien Séna-
teur de Ja République, décédé hier a 3
heures de laprés-uiidi.
Ses funcérailics auront lieu 4 la Cathe-
drale.
Sincéres cordoldances aux familles Jn-
Simon, Etienne fils. Nelson, Bardinal, ainsi
qu’aux autres parents du defunt.
Nomination
Mr le Capisaine ‘Tercius Volmar vient
@’étre nomiud Maitre d’armes de l’Armee
haitienne.
Nos complimenis.
Administration postale
SERVICE TNTERTEUR
Lettres recommandeées en souffrance
Joseph Canal, Corbulon Giordani, Eche-
art Laurent, Léon fils, Damientas Vixamar,
Michel Frangois, Vve Mentor Dorléans,
Marie Groce Jumeau, Orlia Frangois.
Les Varietés
Voici te ‘sommaire complet ‘du Ne de
Juillet de Pexcellente revue Les Puriétés qui
parait 4 PInmtprimerie Magloire :
Lelinstophilie M. 3 Le Feéminisme et
Mer Pichoa, Marcecu Lecorps ; Contes pour
les Vavistés: Unccap de fowire, Jean Mathieu,
Coronique. bottnus . Justin Gledofoy, La Re-
dactiow, Rous > Reivite ( surte )V. Sy Le
« Matiroo ef OCr. Clément Magloire 3 Notre |
a ’ . ’ . & .
Ecole Nailonsic de cDroit ci ses Etudiants.
P.C. Ss
S
On nous informe gue Monsicur Charles
Thomasser, directeur de ia P. C. S. a été
remplicé par M. Arne Kolbicsen qui
prondra scivice le rer. Septembre.
M. Thomasset dont on a eu A admirer
Vactivité et la correction prend sa retraite
pour raisons de sante.
La question des chemins de fer étant 3
Pordre du jour, nous nous proposons de
tenir bientét nos lecteurs au courant de la
marche ct du fonctionnement de !a P. C. S.
qui touche mensuellement de PEtat une
garantie Wimréreés calculée sur l2 base de
16.000 dolars Je cout kilometrique,
Vincent de Paul
Batu sucets hier pour le pocte et l’apd-
tre qu’est Massiflon Coicou taisant dérou-
ler sur la scene du Petit Theatre ies divers
épisodes de la vie du Grand Saint-Vincent
de Paul.
Admirable représeniation et plus admi-
rable encore lctlort de Coicou récunissant
des éléments propres a faire triompher le
talent haitien sons une des formes d’art les
plus difficiles.
Nos compliments aux artistes remarqua-
bles qui ont interpre:é la belle piece avee
tant d’émoticn ct tant d’Ame que nous
vimes plusicurs Zélatrices essuyer des lar-
mes qui mouilicrent !eurs yeux attendris a
Vévocation des sublimes gestes de leur
glorieux Patron.
Nous regrettons que l’heure nous presse
et que nous ne puissions détailler le char-
me de nos impressions; car, pour bien
adresser Ics félicitations qu’ils meéritent,
nour aurions aim¢ un auire témoignage
ue celui de nominer seulement Léonie
oicou, krangvise Desygottes, Irma Salo-
mon, Callard, Simoa, Paul, Ciéinent Coi-
cou, Laroche, Bois et tous les autres ac-
teurs ou diseurs qui nous ont tour a tour
fait éprouver, une fois de plus, combien
nous avons d’éléments pour une ceuvre
possible, dans toutes les manifestations
dont la volonté est susceptible.
Ss SST —.
—
Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«MATIN »
afin qu’il y soit de suite remeé-
DEJEUNER DU 22 JUILLET
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Poulets au riz
Filet mignon aux pommes
Macaroni au egrattin
Flagcolets au jus
Riz-blane au lard
‘Tarte & la créme
Fruits
Café
1/2 Vin
iowveles lange
LEPECHES RECUES CE many
Les cafés de Puerto-Rico. Les
ies am‘ricaimes. Négociations
vue dun traiteé omeéricano-fr
Panis IS.— Apres setre con
res thimistres ont decide de cont
jusqulic hrouved ordre VPapplicatt
iarif minimum sur les cafés de
to-Rico. Hs ont éeccement résola
copter provisoirement le nouveas
tificat inspection qui accom
les viandes americaines, Les ce
sions sont faites dans fe but de
ter les neévociutions qui soot
mencées sur les propositions
eaines que PAmbassadeur de I
M. Jusserand, a été prié de soa
au gouvernement frangais.â€
Chambres de Commerce
WasHINOTON 18.— Le départe
@Etat a informe les gouverne
de France et d'Angleterre @
sétre rendu compte de la compe
des chambres ace commerce Ha
ses et andlaises, if autorise le &
tCment du Tresor a accepter lee
ficais d’valuation émis par ces
nisations, au meme titre que @
omanent des chambres de ca
ce allemandces.
Le Sultan ct la conférence de ja
TANGER 18. Le sultan a 4
Inent accepté les réglements
police interpationae, rédigés
conférence WAligesiras.
Féte en 1 honneur d'une &
américaine
Brest 18.— Un comité est
dVureaniser des fttes en l nn?
la visite de leseadre ame
commandée par le contre-am
kton. Ua banquet sera offert ¥¢
1250 marins américains
leurs collégues francais.
Un vol important .
Benuin 18.— Un vol
dans les ateliers meétallu
Dlehoff, situés dans la rue
mis en émoi tous les fon i
du ministére de la marine,
la soustraction do ceria
faisant partie de mac ing
vire sons marin constr
compte du gouvernement
. sans acc
cien ministre
Un an cussion
Rome 18.— M. Canonico,
du Sénat, le sénateur Munich
membres de la Chambre
ont commencé aujoa lo
gation de M. Nadi, A
pss @
roction publique qui est ac-{Expériences de tir. Un banquet de
gétre approprié une sommea
P. 50.000, appartenant a l’Etat.
bombardeme
question 9 sans défense nt de
‘Haye 10.— La commission char-
d’établir les questions se ratta-
nt au bombardement des villes et
des villages sans aucune défense
rouvé aujourd’ui la proposi-
yon italienne demandant abolition
je cette mesure. Vers la fin de cette
ance, un des délégués américains,
général de brigade Georges B. Da-
e s'est écrié avec ironie : « Depuis
César il n’existe aucun exempie
ie bombardement de villes sans -
Cependant la conférence a mis
ase rendre compte de
de
rois semaines
pe fait. »
Victimes de la chaleu:
New-vork 18— 6 personnes sont
bées mortes dans les rues, frap-
dinsolation ; une trentaine de per-
nnes dont un policeman, victimes
la chaleur, ont été transportées
us nn état plus ou moins grave dans
différents hopitaux de la ville.
uguration du conseil général des
Ponts et Chaussées. Le plus rapide
cuirassé de la marine frangaise.
Panis 18.— Le conseil des Minis-
al’Flysée sous la présidence de
Faves a réglé la plupart des af-
ires dont la solution était nécessai-
avantle départ des min.stres en
neces. Les ministres acheveront
replement dans le conseil de same-
.M. Barthou, ministre des travaux
lics, inaugura aujourd’hui le con-
il général des Ponts et Chaussées
tles délibérations avaient été
dées par aucun ministre depuis
R. Est promulguée la loi sur la li-
totion des effets de saisie-arret. Le
sé « Démocrate » effectua avant
ses essais officiels trois heures
loute puissance ; les résultats ob-
us le classent comme le plus rapi-
dela marine francaise, vitesse ob-
we : 19 nceuds 14. Les obseques
M. de Poubelle eurent lieu aujour-
uiiLa Chambre criminelle de la
r‘de Cas: ation ‘ejeta le pourvoi
MM. Bousquet et Lévy. Le Minis-
de la marine des Pays-Bas a offert
déinission a la reine.
Victime d’accident
Boson 19.— L’aspirant Cruse bles-
tlors de l'explosion 4 bord du Geor-
ést mort ce matin.
Collision entre deux trains
IRA 19.— Par suite d’une colli-
entre deux trains 7 personnes ont
plusou moins gravement blessées.
Un empereur quiabdique
Stout 19.— La nouvelle annoncart
Mission des ministres était erro-
- Les Ministres se sont rendus au
is hier soir et en termes respec-
. Mais fermes, Y-Wang-Yong,
“dent du conseil, somma I’Empe-
debdiquer ; ce dernier fit appel
aNciens, comptant sur leur sym-
€ ; mais ceux-ci ayant approuvé
Conduite des ministres, l’Empereur
sasignature sur le décret le dé-
ten faveur du prince impérial.
by Troubles dans ]’Equateur
AYAQUIL 19.— Les quatre caser-
a Ville ont été attaquées si-
nement ce matin par les révo-
aires qui ont été repoussées
Un combat d’une heure. Le pa-
t Président, Algaro fut éga-
Préesaanta® dans le dessein de tuer
t, mais ce projet n’a pas
marins frangais etaméricains
Paris 19.— Le général Picqsirt,
accompagné du _ général Percin, du
colonel Toutéc et du commandant
Targe, s’est rendu ad Saint Cyr ot il
assista aux exptriences de tir des ini-
trailleuses.
240 marins américains et 250 ma-
rins francais sont réunis 4 Brest pour
le banquet sous la présidence des of-
ficiers mariniers.
M. Richaud, gouverneur de 3a classe
des colonies en disponibilité, a été
mis a la disposition du gouverneur
général de l’Afrique occidentale.
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de Hamburg, Grimsby, Le Havre, St-
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4°.— RAPPORT DU CONSEIL J)’ ADMI-
NISTRATION.
Q0,— PRESENTATION DES COMPTES.
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Port-au-Prince, le 19 Juin 1907.
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