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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00091
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 20, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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° 92
ye ANNEE, N° 9 SAMEDI, 20 JUILLET 1907.
PORT-AU-PRINCE (nait1)
~ QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
| DigECTEUR: LF. NUMERO 4 () CENTIMES.
px mors Une Gourde pavance Clément Magloire,
f ee —_—. Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
DEPARTEMENTS & ETRANGER : f REDACTION-ADMINISTRATION t mois et sont paya bles dlavance
Frais de poste en sis. t 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
—————-
ne ee me ae
-yme je crois lavoirdéja rappele,
ret du 12 Septembre 1880 por-
‘oréation de la Banque dTiaiti se
ait par la nécessité d’introduire
--edans nos finances, d’uniformi-
‘de mettre en regle les comptes
v8, et entrrautres chos23 encore,
‘ormer notre systeme mouélai-
tfacon a faciliter les Gchange2s
werciaix et & yarantir sur les
chs internationauxs notre mon-
‘tontre toutes fluctuations de va-
' préjudiciables au fisc haitien et a
2monde des affaires.
Stlereve économique qai a tra-
hotre histoire, et qui hanta tous
“chefs d’Etat depuis Pétion.
afait la Banque pour la réalisa-
de cette pensée qui, du reste, pre-
“Asa création?
‘quel joint conduisit-elle a son
- le commencement d’exécution
€a ce vogu, qui se traduisait par
Culation de notre gourde forte re-
staéralement au cours de sa va-
‘RoOMinale ?
‘a pieces blanches de Pétion, de
‘yer, les billons de Riché, de Sou-
natler, la ag Si nous pouvons ain-
forte, capitation dela gou
Quant 4 celle-ci, elle perdait son
. va de monnaie légale courante,
‘Bctait pas destinée a la refonte.
it meme qu’on dut I’échanger,
ay Uer notre monnaie du nou-
elle, (ce qui ne cesserait d’étre
mpréhensible, puisquele Gou-
‘pour a toujours eu la main ten-
ment de recevoir, pour l’exiger en
fealtantc’ droits de douance ) la per-
pou C 6tait pour le Trésor et
le détenteur, selon le libel-
Ol. Crest aprés coup, subrepli-
celle perte a été infligée
Banque, aux poches des
4.40 Ceux-ci avaient 4 rece-
ven échange de P. 1 forte.
deans Vopération s’est faite
, - 0,75 contre P. 1 forte. »
mani. que la gourde forte
“ma capitis dominatio et
LA BANQUE ET LETAT but
IItI
que jusju’)d son souvenir méme s‘abo-
lit. [}y a des morts quit fault tuer sans
quoi les ‘erosses prébendes n’eniste-
raient plus, Ices dividendes inouis
disparaitraient et leGouverizment d@ Hai-
li se porterait bien. Co qui ne doit pas
étre, n’est-ce pas? Et notre Iutustrie
et notre Commerce, qu’est-ce que la
Banque a fait pour leur développe-
ment?
Que fait notre « Banque de dépot et
de circulation» pour c2s deux branches
d@activité chez nous? A quel haitien
avez-vous jamais entendu dire que la
Banque a fait trouver des foads pour
la création et Pexploitation Wune in-
dustrie utile?
Quel total affaires en avances sur
titres de portefeuilles ou bien-fonds
a faites Ia Banque pour faciliter nos
négociants%Et si elle a fait de telics
opérations, leur total et les avantages
quwelics devaient procurer au commer-
ce, sont-ils trouvés conformes 4 la
destination qua nous avions congue
pour la Bunque, au caractére cl 4 Vim-
portanee qivelle devait avoir.
¢Qu’on ne vienne pas nous dire, é-
crit Mr Louis Deplanque, que la ban-
que (on entend par ce nom banyue,
banquiers et esco.npteurs) aide le
commerce et vivifie l'industrie (revoyez
les exposés de motifs de nos actes
de gouvernement haitien quit précé-
derent institution dela Banque) par
le prét qu’elle lui fait de ses capl-
taux et de son crédit; elle enest bien
plutot et trop souvent l’insatiable usu-
riere. »
Ah! Mr Deplanque c'est chez nous,
en Haiti, que vous devriez venir cons-
tater toute la vérité de votre alléga-
tion. Elle brille, cette vérité, d> tout
’éclat des monccaux et des monceaux
Gor que nous a soutirés une bande
de vos compatriotes urganisés en ban-
que. (2) oy .
Notre industrie est auss. nulie qa
vant 188!. Pour le commerce, nous
avions autrefois sur toutes nds pla-
ces de grandes maisons haitiennes
prosperes. Elles ont toutes _disparu.
Au beau temps o& nous navions pas
une Banque nationale— qui ne lest
pas du tout, - on pouvait voir des
économique et notre asservissement
étrangers rechercher ardemment d’a- financier ont été opérés par la Banque
voir des Haitiens comme associés dans !ct 4 son protit.
les entreprises commerciales, eux, ces
etrangers, apportant leurs capitaux
et nos compatriotes ne mettant com-
ine fonds social que leur crédit.
Qu’on waite pas dire que c’est 13
un elfet de la concurrence ott les
laitiens moins habiles, moins. pré
voyants ou moins probes ont échoué.
Non, les seules raisons en sont les
« mMalversations de la concurrence »
étranvere et dela subversion par la
Banque de ses engagements envers
nous.
1° « Pour des raisonsqueje ne con
nais pas et que je n’ai pas 4 connattre »
notre établissement de crédit a pu,
assez souvent, avantager de ses con-
wvéneres en vue de références pres du
monde des affaires au dehors, mais
l'Haitien, Dieu saitsous quelle couleur
ila toujours été présente & propos
des garantics morales ect matcrielles
qu'il offre !
9° La crise monétaire dont la Ban-
que ala responsabilité quoi qu’elle
dise, tout au moins dont la durée res-
le & son compte, a fait toucher les é-
paules au pauvre négociant haitien in-
capabie de Lutter, son crédit ayant été
amoindri, puis Supprimé, nous sa-
vons déja pourquoi et grace a qui.
It ne faut pas non plus qu’on accu-
se trop nos guerres civiles du malaise
dont nous uous plaignons. C'est sous
les Riché, les Riviere-Hérard, les Sal-
navo, c’est-a-dire pendant l’ére la plus
troublée da notre histoire que se pro-
duisait le fait que j’ai plus haut signa-
Ié6 d’étrangers venant demander &
VHaitien Paide de son crédit a lexté-
rieur pour la réussite d'affaires de
commerce.
Sous Tirésias, un ami ine fit voir
une lettre que lui avait communiquée
un capitaliste étranger auquel il s’é-
tait adressé pour des fqyds4 mettre
dans un2industrie dont il avait eu i-
dée.' Le capitaliste tenait la lettre
d'un haut employé de la Banque prés
4 qui il avait voulu 32 renseigner.
2 contenait, la lettre, cette simple
plras? :« Tres hasardeux. Haiti, pays
de révotution! »
Notre confrére, J. Suis, del Actualité,
vous prouvera mieux que je ne peux
le faire comment notre abaissement
|
Dans l’Exposé de la situation aux
Chambres de 1904, le chef du Départe-
La Banque doit ctre détruite !
®
» *
In 188%4,levoldes Mandats. En 1896
jusque fin de 12 le brassage de la
srande infatmie, latfaire de la consoli-
dation. Et depuis chaque jour a a-
mené la découverte d’une nouvelle
escroquerie, de nouvelles turpitudes,
de combinaisons trameées danslinten-
tion @amener la faillite nationale pour-
vu que sous les ruines, il y ait de l’or
a rumasser.
ment des Finances déclarait solennel-
« Il est demontré claire-
inent. .. ona déja constaté et dit
lus d'une fois... que ces intéréts
( ceux de la Banque) ne peuvent se
concilier avec ceux de Il’Etat....
(“EST UN VERITABLE DANGER POUR LE
Pays. A son établissement, la nation
enti¢re comptait sur une institution de
crédit appeléee a rendre effectivoment
des services pour le développement do
notre commerce et de notre agricul-
ture. IL N’EN EST ABSOLUMENT RIEN...
It cette condamnation si catégori-
quement formulée était suivie du
rapport d’un détournement des fonds
publics opérés par la Banque, détour-
inent de fonds qu’a l'aide d’un euphé-
misme officiel, le gouvernement ap-
pelait un virement.— Il s’agissait de
cecil :
La loidu ‘ter Aodt 1901 affecte ex-
clusivement au service de la Dette in-
t¢érieure convertie et consolidée la
moitié dela surtaxe de 25°/° & l’im-
portation percue en or américain. Au
commencement de 1902 0n ajouta &
cette affectation le produit de 1341/3
centimes de droits d’exportation per-
cus sur café sans qu’aucun ordre du
ininistéce justifiat ce« virement ». Au
27 Février 1904 le produit de ces 13 1/3
centimes porté, pour forme, au comp-
te du service du Retrait formait un
chiffre de 140.000 dollars qui faisaient
dodo daus les coffres de la Ranque.
I.a Belle au Bois dormant, guoi
Le gouvernement s’apercut & temps
ferment:
ge
de la malice ct ordonna a la Direction
de la Bangue de porter cette valeur
au crédit du compte Recettes et Pai-
ments. Ces Messieurs qui sont au de-
meurant les plus galantes gens du mon-
de consentirent 4 s’exécuter ef voulu-
rent} ien renoncer a nous soalager de
ce jolidenier de 140 000 dollars, c’est-
a-dire plus d’un DEMI MILLION DE
FRANCS puisque le Banque « cowverttt
tout en francs, les yortrdes aussi bien
que les piastres en or, au cowrs al
jour, »
Ah !ces Princes Charmauts !...
PATRS DUYRRS
| \
RENSEIGNEMENTS
METEO ROLOGIQUES
—_
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
VENDREDI Ty JUILLET
Barométre a nid: 762.4
yminimum 24.0
Temperature) yjayimum 36,3
Moyenne diurne de la température = 25,9
Le ciel a cté clair toute la journce et
couvert depuis 6 heures du soir, Orage au
SW 1 8 heures suivant 11 vallée de la Mo-
mance toute la nuit. Quelques gouttes
de pluie a 8 heures. Le baromcire baisse
lépverement.
J. SCHERER
Chambre des Députes
Séance du Vendredi ry jutlet 1907
La Chambre a abordé le premier point de
son ordre du jour : election du bureau + te
meme a été maintenu pour le yme et dere
nier mois de Ja se-sion. Puts on a sanction-
né les procés-verbaux des 12 et 15 courant.
Le trotsi¢me point de Vordre du jour a
ameneé Ja lecture de la correspondance, La
Chambre a levé sa scance apres avoir en-
tendu lecture de plusieurs rapports de Co-
mités.
Départ
Hier est parti le Steamer dlleghiay avec
les passagers pour :
Jérémie : M. Silvera.
Petit-Goicve » Mr et Mile T. Sylvain.
Cayes : Mr Lagrouc.
Inague > Mile Lucie Charles.
Institution Vve Paret
Au milicu d’une belle et nombreuse as-
sistance a cu lieu avant-hier la distribution
des Prix de I'Institution Vve Aug. Paret.
La vaste salle de l’Asile Frangais ¢tait co-
quettement parce pour la circonstance. Une
joyeuse animation régnait dans le petit
monde des éléves qui, bientot, allait con-
naltre les résultats d’une année de travail.
Succés complet pour Ia vaillante institu-
trice qui a presenté des cléves remarquables
dont on a admiré Ja pure diction et les ex-
cellentes maniéres dans les piéces représen-
tées devant un public choisi.
Les Varietés
Cette excellente revue littéraire paraitra
la semaine prochaine avec des mati¢res
fort intéressantes que nous signalcrons 4 nos
lecteurs.
Notre confrére M. Marceau Lecorps, pen-
dant son séjour A Port-au-Prince édite ici
méme ce numéro de juillet qui ng le cede
en rien par le choix et la varidté des arti-
cles aux numéros ts"
Vincent de Paul
Ce drame de M. Massitlou Coicoa sera
représenté demain au profit des pauvres de
I Hospice de St Vincent de Paul.
Aprés la messe qui sera‘dite 4 la chapclle
de Pétablissement, l'on aura une partie
théatrale et musicale excellente en tous
points.
Cette partic littéraire commencera 4 5
heures et demic et la partie dramatique
deux heures aprés. c’est-a-dire 4 7 heures.
La buvette sera tenue par les dames Zé-
latrices clles mémes qui ne se montrerort
gucre dures vis-i-vis des bourses de chacun.
A demain donc! A St-Vinceut dz Paul.
NN ne eT a
LE BAMBO
Sa culture.— Sa préparation.
—-
Le progrés qu'a fail la menui-seric
i Port-au-Prince en ces dernicres an-
nées est imeontestable 3; tout le inode
apu le constater a la récente exposi-
tion industiielledu der Mai duea Vinitia-
tive hardie du distingué Magistrat Com-
munal, Mousicur Stenio Vincent.
La varicté des beaux ouvrages en
chene, en acajou, en gaiae, en fipuicr
et uutres bois précieux du pays exposes
par M, Meétellus et surtout par M. John
D. Metzger montre en quel oubli cette
industrie a jusquici tenu le bambou.
Il est vrai que le bambou r’a jamuis ete
objet aucune culture chez nous,
mais on peut en dire autant pour tou-
tes les gutres plantes de la nicine im-
por'ance. Ilen existe cependant beau-
coup dans le pays ct Vindustrie ne peut
s’exeuser de he les avoir jamais em-
ployés 4 cause de leur rarete.
Deux ctablissements de Port-au-Prin-
ee ont construit en 1900 de = maguifi-
ques meubles en bambou ct Von pou-
vail voir exposer en leurs ateliers jdes
lits, des tables, des sofas, des encadre-
ments et foule d’autres objets qi ont
fait Padmiration des visiteurs, Mais ce
beau mouvement t’a pus ew de lende-
main. Les fabricants ne tirerent pas
de leur in: ovation tous les avantages
voulus, grace a notre systéme douamer
qui semble prendre plus a cwur de pro-
tever Vindustrie étrangere que Pindus-
trie nationale. En effet certains meéna-
ges éblouis par la beauté, Pelegance et
In légereté des meubles en bambous,
loin de fes commander sur place, ce qui
leur reviendrait a meilleur marche, les
demandaient plutot 4 New-York.
Il serait désirable de voir Pindustrie
des bambous se développer chez nous ;
ce serait d’abord permettre aux terrains
qui lui sont favorables et qui sont jus-
qu’ici restésincultes de se couvrir dune
belle végétation, le cémmerce tirerut
aussi beaucoup davantages a l’exporta-
tion de ce bois qui trouvera facilement
des débouchés sur les marechés des E-
tats-Unis et méme d'Europe, qui les
demandent maintenant au Japon, au
Congo et surtouta V’Inde qui semble
étre sa patrie veritable.
&
=
Le bambou vientfacilement’chez nous
et ne demande pas de longues années
our fournir abondamment du bois a
"industric. TH] peut .étre cultivé avanta-
geusement dans bien ces endroits du
ays , 2 en juger par les quelyues touf-
es .qu’on rencontre sur certaines pro-
priétés d'ici.
La premiére chose que réclame le
kambou est un endroit humide; il vient
—.-
bien dans les terres noires, grasses Ou] -On nous prie de publier :
argilenses, mclanyées de sables, ce qul
6 ’ a pees ’ q Autour da VEcole de D
leur dupne un bois miroitant et tres
solide. C’est une plante des pays UN ADIEU CRUEL
chauds ¢; il aime bien les plateaux, les
pentes douces ou dures des vallées et
aussi les vall¢es et les bords des rivic-
res. Dans les environs de Porl-au-Prin-
ce, & Diquind surtout: par exemple sur
habitation Luders, on enftrouve en tres
grand nombre. Hs sont bien abrités
contre les vents viglents 3; aussi ils vien-
nent droits, brillants et solides, grace
encore aux avantages quils trouvent
dans le terrain.
Les habitationsdepuis li Riviere Froi-
de, jusqu’A Bolosse, Peu le Chose, Bel-
levue, Canapé- Vert, Pétion-ville et Mar-
jique etc... . trouverauient dz reels a-
vantages dans une (elle cultare.
Lo baumboa ne supporte pas 12 voisi-
nage de lamer, aussi ne fout-il pas
penscr a vouloiv te colliver dans des
terrain oti ily puiserait du sel.
Comme eugrais, le bambou regoit
tous les débris animuux, d-s_ fumicrs,
de la sciuire de bois, des cendres et de
lt chaux, ce dernier corps surtout
quand Je terrain ne contientpasde sables
Le bambou se reproduit par rejetons
qwon détache de Ja piante mere; hi
plantation se fait en Juin quiest la
meilleure époque de Vannée, mais on
peut aussi la faire a la mi-Septembre
au commencement des pluies,
ha plantation de Juin demande un
aerosage continu jus; u’a ce que la plan-
te atteigne Pin. ou dom. 50, ce qui ar-
rive apres 40%: OO jours. Alors on peut
espacer Purrosage de 3a 5 jours. Quand
la plante a dépassé 4 mois, elledoit pou-
Voircontinuer toute seule acroitre. Si la
plantation est faite sur les bords d’une| Triste sort; vraiment, — mais
tiviere ou dans un terrain†tres frais; imparfaitement compris, car au mili
ces soins ne sout pas si nécessaires, | me de ce désastre, les uns disent
migis il serait bon que les feuilles;entendu dans le lointain, emportés
engainantes gurdent fo jours une cer-;famée du vapeur destructeur qui se
tune proportion deau qui favorise | triomphant, des cris de joie, de r
beaucoup Paceroissement de la plante. j Mentet meine de reconnaissance; ei ta
Meme Je bambou Je micux abrité cou | plus cruel que sinistre, un good bye i
'
POUR LES ETUDIANTS DE Ly =
cous ralent tous partis cnsemble pow
vase ointain, mais dont ils en ;
cependant le terme ;
lee brouillards. * travers les mes
Pour loin que soit cette rive, ils ape
laconviciton d’en atteindre bien
bords, car ils s’en ctaient sentis fone
attirer par leur cacur. |
On leur avait bien dit eg
« prends garde aux récifs ! » Et ces ;
pides jeunes gens, dans leur enthogs:
avaient tous répondu en une plaisangy
crédulité. « Nous ne zraignons
monstres marins, » i
Ils allaient inébranlablement, ave
viction, ct par-dessus tout, avec les
l-ures armes de leur intelligence.
Les voOyez-vous ? its sont beau ¢
présentent comme un symbole, pour
ver, au milieu du découragement
et des difficult¢s sans nombre, que
nesse intellectuelle est vivante et qudk
périra jamais. Jusque 1a, rien ne sé
posé 4 leur passage, ou plutdr, dans
course ils avaient brisé toute resi
des rochcrs cédérent, des glacons ¢ |
dirent devant eux.
Progressivement, le but se dessinag
montra plus ou moins visible a leurs
[ls allaiens enfin aborder, quand sou
bruit effroyable se fit autour d’esx.
Qu’on_ juge de cette catastrophe
vante... Ils ciaient tous ctendas dass
flots.Que dis-je ? quelques uns étaiem
vnés, recucillis au bord de ceux-li
qui avaient terrassé les meilleurs ca
tre les vents a tendince, aprés avoir! dresse des malheureuses victimes &
peis une hanteur de 4 45 metres, & sei rées encore ctonndes
courber, if faut le redresser, ce qui cst Make CAUVIN
facile en appuyant une fourche contre;
le one. i
Aprés trois a quatre ans, les plants
bien soignés ne tardent a devenir une
foret inepuisabie, presentant un aspect
magnifigaue etune fraicheur délicicuse.
Pour la récolte des Bambous, il ne
faut couper que les plus vienx trones,! DEPECHES RECUES CE MAT
opus par exemple quiiont atteint4 ans. _-—
convient de fes scier le plus bas pos- | TIRE Ss
sible, juste au dcessuus Pan nobel tin |e BUREAU DES CASLES I
. . My dans les dernieres d4péches une
que la vermine ne trouve pas un en-|nion américaine sur la deq®
droit pour se loger durant Je temps que|Ccence frengaise. Nouvelles te
le bois restera vant d’étre employe. jeuneren l'honneur doffic
On coupe ensuite le tronc en deux par- americaln®
ties en pattant de ja base jusyu’a une!
longueur de 3 a 4 métres. (es! le pre-
mier choix, le reste est) vendn aun
prix moindre et sert pour les petits ou-
vrages,
I! convient pendant Ja croissance des
bumbous d’enlever soigneusement, pour
ne pas blesse: letronc, les jounes bran-
ches ai centimetre prés, cela donne
de Ja force a lVarbre et lui permet de
s’élever Wavantage.
Ii y aurait beiuconp ercore a dire
sur la culture des bambous et sur ses
nombreux emplois dans Pindustrie, mais
ce simple apercu suffit pour montrer
Pavantage que tirerait d’abord le pays
sil voulait etablir un syst¢me protec-
teur pour permeitre le développement
de ses industries et le bien-étre que
cette culture procureraita ceux qui l’en-
treprendraient soigneusement.
“Tiowvelles Boag
Paris 17. -- «Je suis furieat
j’entends certains américains
avec suffisance et cynisme de |
uonérescence de la Race fra
Suil hicr M. Georges L. Robé
Gininent manuafacturier de Ch
un groupe d’Ameéricains avec
il déjeunait au Café de |a Pait.
qu’un a dit qu’aucune race oe
dégénérer aussi longtempsq?
A meme de créer quelque chose.
américains, nous n’avons qa
décliner devant les frangais 6
concerne les inventions et le,
continue-t-il. Ou en serait a
as
ee er ee
Yindustrie automobile, 6a
gie et leur audace ! Les fr
liquent en méme temps *
eur ardeur au progrés dé tnd
tion aérienne. Ils ont moa
min aux Etats-Unis. Jaime
es
«fei ses avec énergie et con-
bit eso quand ils se réevoltent.
‘ais y mettent toute leur ame
. Mon avis est que les
. méprisent ce pouple,
tout simplement jaloux de ce
jy fait mieux (ue NOUS >.
Café Puerto-Cabello : AD. a
Sont promulsucees :lu lol relative iti
galaire de Ja femme maurice ef a
contribution de ’'époux aux char-
du ménage.
La loi modifiant le point. de départ
déiai de 10 mols imposéa la femme
orcée avant de se remarier.
La loi relative aux contributions di-
et taxes y assimilées, durant
ercice de 1908.
Â¥. et Mme Thomson ont offert au-
rd’hui nn déjenner en Phonneur de
iral Stockton et des officiers de
marine américaine.
Le général de brigade Witte pass?
cadre de la réserve.
Un voilier qui chavire
Copennacur 18.-- Un voilier a cha-
rau large de Murotram, ( Sneéde ),
gtorza. personnes ont éte noyces.
LEmpereur n'abdique pas et les
ministres démissionnent.
SkouL 18.— Tous les ministres ont
né leur démission ; VPEmpereur
ayant sermoné pour avoir sommé
abdiquer.
LEmpereur a fait appeler le Mar-
is Ito.
la ville est placardée d’affiches de-
dant Vannihilation des japonais.
réunions anti-japonaises ont lieu
toutes les provinces.
Moissons compromises
‘2PETERSBOURG 18.—Des nouvelles
du centre et du sud de la Rus-
annoncent que Ja moissona été
venti¢rement détruite par de
pluies et par la gréle; plusieurs
nnes ont péri dans les inonda-
ps,
evoyé extraordinaire de Perse re-
cu par le Président Roosevelt
OsteR-BAy 18.— Le général Morteza,
oyé extraordinaire du gouverne-
ntde Perse pres duo président dos
aats-Unis pour annoncer & ce der-
t Pavencement de Mohamed-Ali-
hau trone, a été recrvanjonrd hui
iudience par le présidnt Roose-
Deux goélettes japenaises sont
capturées.
SATTLE, (Wastington )17.— Le cut-
dela douane « Manning » a cap-
deux gotlettes japonaises «fu il a
rquées a Datch Harbor ott elles
ront_ en attendant des instruc-
}de Washington ; ces japonais se
ent 4 la chasse prohibée des
nes 4 fourrures, quand le com-
Gant du culler leur ordonna de
er. Sur leur refus. cet officier
para de leurs bateaux qui furent
tqués 4 Dutch Harbor.
premier Ministre demande de
Placer la Chambre des; Pairs pa?
Ma un Sénat.
DRID 17. -— Une dépéche spéciale
sbonne dit qua le premier Minis-
franco a demandé au roi de Por-
designer un décret abolissant
ambre des Pairs afin de la rem-
: un Sénat. Ge Ministre espé-
obtenir une Chambre Haute
Testera favorable au gouverne-
ee
Hamburg American
Line
Le steamer « ALTENBRIRG»
venant de Port Coloi;nbia est entré ce
matin,
Hf partira probablement mardi soir
pour Saint-Thomis et Europe.
Port-au-Prince, 20 Juillet 1997.
G. KEITEL & Co
AGENTS.
LIGNE HOLLANDAISE
Les/s« PRINS DER NEDER-
LANDEN >» attendu du Sud et de
saint-Marc, samedi, 20 courant, laisse-
ra probablement, le méme jour pour
New-York directement, prenant fa
malle ct les passagers pour Europe,
Port-au-Prince, le 19 Juillet 1907.
GERLACH & C°, AGENTS.
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est en mesure de faire face a une telle
nécessité, méme au prix d’un sacrifice,
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tout les plus répandues: l'anglais et
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Full Text |
° 92
ye ANNEE, N° 9 SAMEDI, 20 JUILLET 1907.
PORT-AU-PRINCE (nait1)
~ QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
| DigECTEUR: LF. NUMERO 4 () CENTIMES.
px mors Une Gourde pavance Clément Magloire,
f ee —_—. Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
DEPARTEMENTS & ETRANGER : f REDACTION-ADMINISTRATION t mois et sont paya bles dlavance
Frais de poste en sis. t 45, RUE ROUX, 45. Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
—————-
ne ee me ae
-yme je crois lavoirdéja rappele,
ret du 12 Septembre 1880 por-
‘oréation de la Banque dTiaiti se
ait par la nécessité d’introduire
--edans nos finances, d’uniformi-
‘de mettre en regle les comptes
v8, et entrrautres chos23 encore,
‘ormer notre systeme mouélai-
tfacon a faciliter les Gchange2s
werciaix et & yarantir sur les
chs internationauxs notre mon-
‘tontre toutes fluctuations de va-
' préjudiciables au fisc haitien et a
2monde des affaires.
Stlereve économique qai a tra-
hotre histoire, et qui hanta tous
“chefs d’Etat depuis Pétion.
afait la Banque pour la réalisa-
de cette pensée qui, du reste, pre-
“Asa création?
‘quel joint conduisit-elle a son
- le commencement d’exécution
€a ce vogu, qui se traduisait par
Culation de notre gourde forte re-
staéralement au cours de sa va-
‘RoOMinale ?
‘a pieces blanches de Pétion, de
‘yer, les billons de Riché, de Sou-
natler, la ag Si nous pouvons ain-
forte, capitation dela gou
Quant 4 celle-ci, elle perdait son
. va de monnaie légale courante,
‘Bctait pas destinée a la refonte.
it meme qu’on dut I’échanger,
ay Uer notre monnaie du nou-
elle, (ce qui ne cesserait d’étre
mpréhensible, puisquele Gou-
‘pour a toujours eu la main ten-
ment de recevoir, pour l’exiger en
fealtantc’ droits de douance ) la per-
pou C 6tait pour le Trésor et
le détenteur, selon le libel-
Ol. Crest aprés coup, subrepli-
celle perte a été infligée
Banque, aux poches des
4.40 Ceux-ci avaient 4 rece-
ven échange de P. 1 forte.
deans Vopération s’est faite
, - 0,75 contre P. 1 forte. »
mani. que la gourde forte
“ma capitis dominatio et
LA BANQUE ET LETAT but
IItI
que jusju’)d son souvenir méme s‘abo-
lit. [}y a des morts quit fault tuer sans
quoi les ‘erosses prébendes n’eniste-
raient plus, Ices dividendes inouis
disparaitraient et leGouverizment d@ Hai-
li se porterait bien. Co qui ne doit pas
étre, n’est-ce pas? Et notre Iutustrie
et notre Commerce, qu’est-ce que la
Banque a fait pour leur développe-
ment?
Que fait notre « Banque de dépot et
de circulation» pour c2s deux branches
d@activité chez nous? A quel haitien
avez-vous jamais entendu dire que la
Banque a fait trouver des foads pour
la création et Pexploitation Wune in-
dustrie utile?
Quel total affaires en avances sur
titres de portefeuilles ou bien-fonds
a faites Ia Banque pour faciliter nos
négociants%Et si elle a fait de telics
opérations, leur total et les avantages
quwelics devaient procurer au commer-
ce, sont-ils trouvés conformes 4 la
destination qua nous avions congue
pour la Bunque, au caractére cl 4 Vim-
portanee qivelle devait avoir.
¢Qu’on ne vienne pas nous dire, é-
crit Mr Louis Deplanque, que la ban-
que (on entend par ce nom banyue,
banquiers et esco.npteurs) aide le
commerce et vivifie l'industrie (revoyez
les exposés de motifs de nos actes
de gouvernement haitien quit précé-
derent institution dela Banque) par
le prét qu’elle lui fait de ses capl-
taux et de son crédit; elle enest bien
plutot et trop souvent l’insatiable usu-
riere. »
Ah! Mr Deplanque c'est chez nous,
en Haiti, que vous devriez venir cons-
tater toute la vérité de votre alléga-
tion. Elle brille, cette vérité, d> tout
’éclat des monccaux et des monceaux
Gor que nous a soutirés une bande
de vos compatriotes urganisés en ban-
que. (2) oy .
Notre industrie est auss. nulie qa
vant 188!. Pour le commerce, nous
avions autrefois sur toutes nds pla-
ces de grandes maisons haitiennes
prosperes. Elles ont toutes _disparu.
Au beau temps o& nous navions pas
une Banque nationale— qui ne lest
pas du tout, - on pouvait voir des
économique et notre asservissement
étrangers rechercher ardemment d’a- financier ont été opérés par la Banque
voir des Haitiens comme associés dans !ct 4 son protit.
les entreprises commerciales, eux, ces
etrangers, apportant leurs capitaux
et nos compatriotes ne mettant com-
ine fonds social que leur crédit.
Qu’on waite pas dire que c’est 13
un elfet de la concurrence ott les
laitiens moins habiles, moins. pré
voyants ou moins probes ont échoué.
Non, les seules raisons en sont les
« mMalversations de la concurrence »
étranvere et dela subversion par la
Banque de ses engagements envers
nous.
1° « Pour des raisonsqueje ne con
nais pas et que je n’ai pas 4 connattre »
notre établissement de crédit a pu,
assez souvent, avantager de ses con-
wvéneres en vue de références pres du
monde des affaires au dehors, mais
l'Haitien, Dieu saitsous quelle couleur
ila toujours été présente & propos
des garantics morales ect matcrielles
qu'il offre !
9° La crise monétaire dont la Ban-
que ala responsabilité quoi qu’elle
dise, tout au moins dont la durée res-
le & son compte, a fait toucher les é-
paules au pauvre négociant haitien in-
capabie de Lutter, son crédit ayant été
amoindri, puis Supprimé, nous sa-
vons déja pourquoi et grace a qui.
It ne faut pas non plus qu’on accu-
se trop nos guerres civiles du malaise
dont nous uous plaignons. C'est sous
les Riché, les Riviere-Hérard, les Sal-
navo, c’est-a-dire pendant l’ére la plus
troublée da notre histoire que se pro-
duisait le fait que j’ai plus haut signa-
Ié6 d’étrangers venant demander &
VHaitien Paide de son crédit a lexté-
rieur pour la réussite d'affaires de
commerce.
Sous Tirésias, un ami ine fit voir
une lettre que lui avait communiquée
un capitaliste étranger auquel il s’é-
tait adressé pour des fqyds4 mettre
dans un2industrie dont il avait eu i-
dée.' Le capitaliste tenait la lettre
d'un haut employé de la Banque prés
4 qui il avait voulu 32 renseigner.
2 contenait, la lettre, cette simple
plras? :« Tres hasardeux. Haiti, pays
de révotution! »
Notre confrére, J. Suis, del Actualité,
vous prouvera mieux que je ne peux
le faire comment notre abaissement
|
Dans l’Exposé de la situation aux
Chambres de 1904, le chef du Départe-
La Banque doit ctre détruite !
®
» *
In 188%4,levoldes Mandats. En 1896
jusque fin de 12 le brassage de la
srande infatmie, latfaire de la consoli-
dation. Et depuis chaque jour a a-
mené la découverte d’une nouvelle
escroquerie, de nouvelles turpitudes,
de combinaisons trameées danslinten-
tion @amener la faillite nationale pour-
vu que sous les ruines, il y ait de l’or
a rumasser.
ment des Finances déclarait solennel-
« Il est demontré claire-
inent. .. ona déja constaté et dit
lus d'une fois... que ces intéréts
( ceux de la Banque) ne peuvent se
concilier avec ceux de Il’Etat....
(“EST UN VERITABLE DANGER POUR LE
Pays. A son établissement, la nation
enti¢re comptait sur une institution de
crédit appeléee a rendre effectivoment
des services pour le développement do
notre commerce et de notre agricul-
ture. IL N’EN EST ABSOLUMENT RIEN...
It cette condamnation si catégori-
quement formulée était suivie du
rapport d’un détournement des fonds
publics opérés par la Banque, détour-
inent de fonds qu’a l'aide d’un euphé-
misme officiel, le gouvernement ap-
pelait un virement.— Il s’agissait de
cecil :
La loidu ‘ter Aodt 1901 affecte ex-
clusivement au service de la Dette in-
t¢érieure convertie et consolidée la
moitié dela surtaxe de 25°/° & l’im-
portation percue en or américain. Au
commencement de 1902 0n ajouta &
cette affectation le produit de 1341/3
centimes de droits d’exportation per-
cus sur café sans qu’aucun ordre du
ininistéce justifiat ce« virement ». Au
27 Février 1904 le produit de ces 13 1/3
centimes porté, pour forme, au comp-
te du service du Retrait formait un
chiffre de 140.000 dollars qui faisaient
dodo daus les coffres de la Ranque.
I.a Belle au Bois dormant, guoi
Le gouvernement s’apercut & temps
ferment:
ge
de la malice ct ordonna a la Direction
de la Bangue de porter cette valeur
au crédit du compte Recettes et Pai-
ments. Ces Messieurs qui sont au de-
meurant les plus galantes gens du mon-
de consentirent 4 s’exécuter ef voulu-
rent} ien renoncer a nous soalager de
ce jolidenier de 140 000 dollars, c’est-
a-dire plus d’un DEMI MILLION DE
FRANCS puisque le Banque « cowverttt
tout en francs, les yortrdes aussi bien
que les piastres en or, au cowrs al
jour, »
Ah !ces Princes Charmauts !...
PATRS DUYRRS
| \
RENSEIGNEMENTS
METEO ROLOGIQUES
—_
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
VENDREDI Ty JUILLET
Barométre a nid: 762.4
yminimum 24.0
Temperature) yjayimum 36,3
Moyenne diurne de la température = 25,9
Le ciel a cté clair toute la journce et
couvert depuis 6 heures du soir, Orage au
SW 1 8 heures suivant 11 vallée de la Mo-
mance toute la nuit. Quelques gouttes
de pluie a 8 heures. Le baromcire baisse
lépverement.
J. SCHERER
Chambre des Députes
Séance du Vendredi ry jutlet 1907
La Chambre a abordé le premier point de
son ordre du jour : election du bureau + te
meme a été maintenu pour le yme et dere
nier mois de Ja se-sion. Puts on a sanction-
né les procés-verbaux des 12 et 15 courant.
Le trotsi¢me point de Vordre du jour a
ameneé Ja lecture de la correspondance, La
Chambre a levé sa scance apres avoir en-
tendu lecture de plusieurs rapports de Co-
mités.
Départ
Hier est parti le Steamer dlleghiay avec
les passagers pour :
Jérémie : M. Silvera.
Petit-Goicve » Mr et Mile T. Sylvain.
Cayes : Mr Lagrouc.
Inague > Mile Lucie Charles.
Institution Vve Paret
Au milicu d’une belle et nombreuse as-
sistance a cu lieu avant-hier la distribution
des Prix de I'Institution Vve Aug. Paret.
La vaste salle de l’Asile Frangais ¢tait co-
quettement parce pour la circonstance. Une
joyeuse animation régnait dans le petit
monde des éléves qui, bientot, allait con-
naltre les résultats d’une année de travail.
Succés complet pour Ia vaillante institu-
trice qui a presenté des cléves remarquables
dont on a admiré Ja pure diction et les ex-
cellentes maniéres dans les piéces représen-
tées devant un public choisi.
Les Varietés
Cette excellente revue littéraire paraitra
la semaine prochaine avec des mati¢res
fort intéressantes que nous signalcrons 4 nos
lecteurs.
Notre confrére M. Marceau Lecorps, pen-
dant son séjour A Port-au-Prince édite ici
méme ce numéro de juillet qui ng le cede
en rien par le choix et la varidté des arti-
cles aux numéros ts"
Vincent de Paul
Ce drame de M. Massitlou Coicoa sera
représenté demain au profit des pauvres de
I Hospice de St Vincent de Paul.
Aprés la messe qui sera‘dite 4 la chapclle
de Pétablissement, l'on aura une partie
théatrale et musicale excellente en tous
points.
Cette partic littéraire commencera 4 5
heures et demic et la partie dramatique
deux heures aprés. c’est-a-dire 4 7 heures.
La buvette sera tenue par les dames Zé-
latrices clles mémes qui ne se montrerort
gucre dures vis-i-vis des bourses de chacun.
A demain donc! A St-Vinceut dz Paul.
NN ne eT a
LE BAMBO
Sa culture.— Sa préparation.
—-
Le progrés qu'a fail la menui-seric
i Port-au-Prince en ces dernicres an-
nées est imeontestable 3; tout le inode
apu le constater a la récente exposi-
tion industiielledu der Mai duea Vinitia-
tive hardie du distingué Magistrat Com-
munal, Mousicur Stenio Vincent.
La varicté des beaux ouvrages en
chene, en acajou, en gaiae, en fipuicr
et uutres bois précieux du pays exposes
par M, Meétellus et surtout par M. John
D. Metzger montre en quel oubli cette
industrie a jusquici tenu le bambou.
Il est vrai que le bambou r’a jamuis ete
objet aucune culture chez nous,
mais on peut en dire autant pour tou-
tes les gutres plantes de la nicine im-
por'ance. Ilen existe cependant beau-
coup dans le pays ct Vindustrie ne peut
s’exeuser de he les avoir jamais em-
ployés 4 cause de leur rarete.
Deux ctablissements de Port-au-Prin-
ee ont construit en 1900 de = maguifi-
ques meubles en bambou ct Von pou-
vail voir exposer en leurs ateliers jdes
lits, des tables, des sofas, des encadre-
ments et foule d’autres objets qi ont
fait Padmiration des visiteurs, Mais ce
beau mouvement t’a pus ew de lende-
main. Les fabricants ne tirerent pas
de leur in: ovation tous les avantages
voulus, grace a notre systéme douamer
qui semble prendre plus a cwur de pro-
tever Vindustrie étrangere que Pindus-
trie nationale. En effet certains meéna-
ges éblouis par la beauté, Pelegance et
In légereté des meubles en bambous,
loin de fes commander sur place, ce qui
leur reviendrait a meilleur marche, les
demandaient plutot 4 New-York.
Il serait désirable de voir Pindustrie
des bambous se développer chez nous ;
ce serait d’abord permettre aux terrains
qui lui sont favorables et qui sont jus-
qu’ici restésincultes de se couvrir dune
belle végétation, le cémmerce tirerut
aussi beaucoup davantages a l’exporta-
tion de ce bois qui trouvera facilement
des débouchés sur les marechés des E-
tats-Unis et méme d'Europe, qui les
demandent maintenant au Japon, au
Congo et surtouta V’Inde qui semble
étre sa patrie veritable.
&
=
Le bambou vientfacilement’chez nous
et ne demande pas de longues années
our fournir abondamment du bois a
"industric. TH] peut .étre cultivé avanta-
geusement dans bien ces endroits du
ays , 2 en juger par les quelyues touf-
es .qu’on rencontre sur certaines pro-
priétés d'ici.
La premiére chose que réclame le
kambou est un endroit humide; il vient
—.-
bien dans les terres noires, grasses Ou] -On nous prie de publier :
argilenses, mclanyées de sables, ce qul
6 ’ a pees ’ q Autour da VEcole de D
leur dupne un bois miroitant et tres
solide. C’est une plante des pays UN ADIEU CRUEL
chauds ¢; il aime bien les plateaux, les
pentes douces ou dures des vallées et
aussi les vall¢es et les bords des rivic-
res. Dans les environs de Porl-au-Prin-
ce, & Diquind surtout: par exemple sur
habitation Luders, on enftrouve en tres
grand nombre. Hs sont bien abrités
contre les vents viglents 3; aussi ils vien-
nent droits, brillants et solides, grace
encore aux avantages quils trouvent
dans le terrain.
Les habitationsdepuis li Riviere Froi-
de, jusqu’A Bolosse, Peu le Chose, Bel-
levue, Canapé- Vert, Pétion-ville et Mar-
jique etc... . trouverauient dz reels a-
vantages dans une (elle cultare.
Lo baumboa ne supporte pas 12 voisi-
nage de lamer, aussi ne fout-il pas
penscr a vouloiv te colliver dans des
terrain oti ily puiserait du sel.
Comme eugrais, le bambou regoit
tous les débris animuux, d-s_ fumicrs,
de la sciuire de bois, des cendres et de
lt chaux, ce dernier corps surtout
quand Je terrain ne contientpasde sables
Le bambou se reproduit par rejetons
qwon détache de Ja piante mere; hi
plantation se fait en Juin quiest la
meilleure époque de Vannée, mais on
peut aussi la faire a la mi-Septembre
au commencement des pluies,
ha plantation de Juin demande un
aerosage continu jus; u’a ce que la plan-
te atteigne Pin. ou dom. 50, ce qui ar-
rive apres 40%: OO jours. Alors on peut
espacer Purrosage de 3a 5 jours. Quand
la plante a dépassé 4 mois, elledoit pou-
Voircontinuer toute seule acroitre. Si la
plantation est faite sur les bords d’une| Triste sort; vraiment, — mais
tiviere ou dans un terrain†tres frais; imparfaitement compris, car au mili
ces soins ne sout pas si nécessaires, | me de ce désastre, les uns disent
migis il serait bon que les feuilles;entendu dans le lointain, emportés
engainantes gurdent fo jours une cer-;famée du vapeur destructeur qui se
tune proportion deau qui favorise | triomphant, des cris de joie, de r
beaucoup Paceroissement de la plante. j Mentet meine de reconnaissance; ei ta
Meme Je bambou Je micux abrité cou | plus cruel que sinistre, un good bye i
'
POUR LES ETUDIANTS DE Ly =
cous ralent tous partis cnsemble pow
vase ointain, mais dont ils en ;
cependant le terme ;
lee brouillards. * travers les mes
Pour loin que soit cette rive, ils ape
laconviciton d’en atteindre bien
bords, car ils s’en ctaient sentis fone
attirer par leur cacur. |
On leur avait bien dit eg
« prends garde aux récifs ! » Et ces ;
pides jeunes gens, dans leur enthogs:
avaient tous répondu en une plaisangy
crédulité. « Nous ne zraignons
monstres marins, » i
Ils allaient inébranlablement, ave
viction, ct par-dessus tout, avec les
l-ures armes de leur intelligence.
Les voOyez-vous ? its sont beau ¢
présentent comme un symbole, pour
ver, au milieu du découragement
et des difficult¢s sans nombre, que
nesse intellectuelle est vivante et qudk
périra jamais. Jusque 1a, rien ne sé
posé 4 leur passage, ou plutdr, dans
course ils avaient brisé toute resi
des rochcrs cédérent, des glacons ¢ |
dirent devant eux.
Progressivement, le but se dessinag
montra plus ou moins visible a leurs
[ls allaiens enfin aborder, quand sou
bruit effroyable se fit autour d’esx.
Qu’on_ juge de cette catastrophe
vante... Ils ciaient tous ctendas dass
flots.Que dis-je ? quelques uns étaiem
vnés, recucillis au bord de ceux-li
qui avaient terrassé les meilleurs ca
tre les vents a tendince, aprés avoir! dresse des malheureuses victimes &
peis une hanteur de 4 45 metres, & sei rées encore ctonndes
courber, if faut le redresser, ce qui cst Make CAUVIN
facile en appuyant une fourche contre;
le one. i
Aprés trois a quatre ans, les plants
bien soignés ne tardent a devenir une
foret inepuisabie, presentant un aspect
magnifigaue etune fraicheur délicicuse.
Pour la récolte des Bambous, il ne
faut couper que les plus vienx trones,! DEPECHES RECUES CE MAT
opus par exemple quiiont atteint4 ans. _-—
convient de fes scier le plus bas pos- | TIRE Ss
sible, juste au dcessuus Pan nobel tin |e BUREAU DES CASLES I
. . My dans les dernieres d4péches une
que la vermine ne trouve pas un en-|nion américaine sur la deq®
droit pour se loger durant Je temps que|Ccence frengaise. Nouvelles te
le bois restera vant d’étre employe. jeuneren l'honneur doffic
On coupe ensuite le tronc en deux par- americaln®
ties en pattant de ja base jusyu’a une!
longueur de 3 a 4 métres. (es! le pre-
mier choix, le reste est) vendn aun
prix moindre et sert pour les petits ou-
vrages,
I! convient pendant Ja croissance des
bumbous d’enlever soigneusement, pour
ne pas blesse: letronc, les jounes bran-
ches ai centimetre prés, cela donne
de Ja force a lVarbre et lui permet de
s’élever Wavantage.
Ii y aurait beiuconp ercore a dire
sur la culture des bambous et sur ses
nombreux emplois dans Pindustrie, mais
ce simple apercu suffit pour montrer
Pavantage que tirerait d’abord le pays
sil voulait etablir un syst¢me protec-
teur pour permeitre le développement
de ses industries et le bien-étre que
cette culture procureraita ceux qui l’en-
treprendraient soigneusement.
“Tiowvelles Boag
Paris 17. -- «Je suis furieat
j’entends certains américains
avec suffisance et cynisme de |
uonérescence de la Race fra
Suil hicr M. Georges L. Robé
Gininent manuafacturier de Ch
un groupe d’Ameéricains avec
il déjeunait au Café de |a Pait.
qu’un a dit qu’aucune race oe
dégénérer aussi longtempsq?
A meme de créer quelque chose.
américains, nous n’avons qa
décliner devant les frangais 6
concerne les inventions et le,
continue-t-il. Ou en serait a
as
ee er ee
Yindustrie automobile, 6a
gie et leur audace ! Les fr
liquent en méme temps *
eur ardeur au progrés dé tnd
tion aérienne. Ils ont moa
min aux Etats-Unis. Jaime
es
«fei ses avec énergie et con-
bit eso quand ils se réevoltent.
‘ais y mettent toute leur ame
. Mon avis est que les
. méprisent ce pouple,
tout simplement jaloux de ce
jy fait mieux (ue NOUS >.
Café Puerto-Cabello : AD. a
Sont promulsucees :lu lol relative iti
galaire de Ja femme maurice ef a
contribution de ’'époux aux char-
du ménage.
La loi modifiant le point. de départ
déiai de 10 mols imposéa la femme
orcée avant de se remarier.
La loi relative aux contributions di-
et taxes y assimilées, durant
ercice de 1908.
Â¥. et Mme Thomson ont offert au-
rd’hui nn déjenner en Phonneur de
iral Stockton et des officiers de
marine américaine.
Le général de brigade Witte pass?
cadre de la réserve.
Un voilier qui chavire
Copennacur 18.-- Un voilier a cha-
rau large de Murotram, ( Sneéde ),
gtorza. personnes ont éte noyces.
LEmpereur n'abdique pas et les
ministres démissionnent.
SkouL 18.— Tous les ministres ont
né leur démission ; VPEmpereur
ayant sermoné pour avoir sommé
abdiquer.
LEmpereur a fait appeler le Mar-
is Ito.
la ville est placardée d’affiches de-
dant Vannihilation des japonais.
réunions anti-japonaises ont lieu
toutes les provinces.
Moissons compromises
‘2PETERSBOURG 18.—Des nouvelles
du centre et du sud de la Rus-
annoncent que Ja moissona été
venti¢rement détruite par de
pluies et par la gréle; plusieurs
nnes ont péri dans les inonda-
ps,
evoyé extraordinaire de Perse re-
cu par le Président Roosevelt
OsteR-BAy 18.— Le général Morteza,
oyé extraordinaire du gouverne-
ntde Perse pres duo président dos
aats-Unis pour annoncer & ce der-
t Pavencement de Mohamed-Ali-
hau trone, a été recrvanjonrd hui
iudience par le présidnt Roose-
Deux goélettes japenaises sont
capturées.
SATTLE, (Wastington )17.— Le cut-
dela douane « Manning » a cap-
deux gotlettes japonaises «fu il a
rquées a Datch Harbor ott elles
ront_ en attendant des instruc-
}de Washington ; ces japonais se
ent 4 la chasse prohibée des
nes 4 fourrures, quand le com-
Gant du culler leur ordonna de
er. Sur leur refus. cet officier
para de leurs bateaux qui furent
tqués 4 Dutch Harbor.
premier Ministre demande de
Placer la Chambre des; Pairs pa?
Ma un Sénat.
DRID 17. -— Une dépéche spéciale
sbonne dit qua le premier Minis-
franco a demandé au roi de Por-
designer un décret abolissant
ambre des Pairs afin de la rem-
: un Sénat. Ge Ministre espé-
obtenir une Chambre Haute
Testera favorable au gouverne-
ee
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Le steamer « ALTENBRIRG»
venant de Port Coloi;nbia est entré ce
matin,
Hf partira probablement mardi soir
pour Saint-Thomis et Europe.
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nécessité, méme au prix d’un sacrifice,
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