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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00090
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 19, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
gn ANNEE, N° 91
PORT-AU-PRINCE (Haitt)
VEN
DREDI, 19 JUILLET 1907.
——— |
~ ABONNEMENTS :
|
par mois Une Gourde D'avaNceE !
\
DEPARTEMENTS & ETRANGER : |
Frais de poste en sus.
———
Pour tout ce q
LA BANQUs:
IT
Delenda est Argentaria. La Banque
doit étre détruile!...
Le mot de Montesquieu : Les finan-
ders soutiennent UEtat comme la corde
salient le pendu ne fut jamais de situa-
tion autant que dans le cas de la Ban-
ge Nationale d’Haiti qui, instituée
rintroduire Pordre dans les finan-
fe pubiaaes, consolider notre credit
Wextéricur et développer le commer-
eet Vindustrie nationaux, a tral ses
tcagements, a trahi nos espérances
ddepuis plus de vingt années qu'elle
aiste, a poursuivi avec une perfidie
ttune persévérance atroces Ja faillite
dé la République.
Dans son livre des « Juifs Rois ce
poque,» qui est une magnifique itn-
précation contre les trafiquants et usu-
ters sans foi ni loi, Alphonse Tous-
nel a Spirituellement cité cette anec-
e@:
«Le journal des Economistes, ayant
wos qu’une Académie de Province,
elle de Rouen oude Reims, avait mis
wconcours la question d@’arréler les mal-
rsations de la concurrence sans géner la
is du commerce, a répondu 4 cette
question si importante et sidigne d'etre
bse en considération par la bouffon-
an ci-aprés : on demande le moyen
“faire courir un cheval, en lui liant
quatre membres.
Ainsi laBanque Nationale d'Haiti
» depuis le fer Aout 1905, est hors
sat de faire suer la caisse publique,
Hoot rear des commissions de
a t extra-légales, de trafiquer avec
Ms fonds et de jouer sur le change
'@rand détriment de la consomma-
a tra de l’Etat, la Banque Nationale
ouve ence moment tout a fait
he la situation du cheval qui est
able de courir, parce qu’il est li-
des quatre membres. — C’est a
Point qu'un actionnaire, de la Ban-
desprit aimable et dame charita-
a fait cette observation ( et ce
t,sans doute ) que I’Institution
antenna recouvrer sa prospériteé
Haiti tue quand « le Gouvernement
sera malade ».
» depuis le lendemain de sa créa-
£
ui concerne ) Administration du Journal,
t
| Clément
45, RUE
KT VETAT
tion, la Biaque aicté pour nous une
éternedia cause de maladie. -- Dans le
rapport Inonumental d@’Edmond Paul
sur la question moneélaire nous VOYOIs
ave les eflrénées spéculations sur te
Chang: commencéient du jour ott la
Banque, pour assurer le service de ia
Loi d’amortissement de 1887, fut auto-
risés A prélever pour compte du goa-
vernement 50 centimes en or par cent
livres. de café, valeur a convertir eb
Monnaie nationale, au cours de It pla-
ce.
Notre gourde vint, peu a peu, a va-
loir au-dessous de 40 centimes de la
piastre forte. La Banque se lécha les
babines, se retroussa les manches, et
se mita spéculer ardemment.— La
piastre forte qui jadis était Paxeautour
de quoi tournaicnt toutes les aspira-
tions tinancidresde bos gouvernements
depuis Alexandre Pétion ( loi dui 4
Mai i808 ) la piastre forte sons Salo-
mon et la Banque tourna a notre rul-
he, grace aux differences deo prime
quelle olfrait vis a& vis de la gourde-
papier destinée a la représenter ; la
piustre forte tut demandée, achete. ct
exporteée.
Le doullon qui, naguere, emplissait
a plaisir lu bas de laine de nos peres,
le doublon n’est ptus qu'un mythe et
ne décore plus que les récits de nos
oncles, joveux celibateres Cn prore a
la nostalvie des Clégances pissees wu
beau temps cis fringuaent dans les
bals et les parties fines de sous Nis-
sage.
Mais il est une chose encore plas
disne dattention. (est que un an
seulement apres sa création, ef pen-
dant que le Géueval Salomon était en-
core au Pouvoir, la Banque, cette
Banque accueillie la veille avec tant
de murmures ctouffés, la Banque
commencait A donner au Pouvoir des
sujets de plaintes. .
Dans son Exposé de bt Situation en
date du 6 Juillet 4882, le Président Sa-
lomon déclarait au Corps Lovistatif
«qu'il avait le regret de lui annoncer »
qu’une demande ayant été faite a ja
Banque «en conformité de I’art. 18, 4e
alinéa du Décret de Assemblée Na-
QUOTIDIEN
i" DIRECTEUR:
NEagloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
ROUX, 45- Les ma
tionale du 10 Septembre 1881» créant
cette instilution, cette demands s’était
heurtée a un pur et simple non pos-
sumus. Un peu plus loin, le Message
était obligé de convenir que toute ins-
litulion nouvelle rencontrant des dé-
tracteurs comme aussi des critiques dé-
ities de passions, la Banque n’avait
has ¢vhappeé aux attaques des uns et
des autves.
«[l convient de reconnaitre que les
ameéliorations attendues ne se_ sont
pas accomplies.» C’était en 1882 et
Vhomme qui portait ce témoignage
était le Général Salomon, le meme
qui moins de deux ans auparavant
proclamait, avec une fierté probable-
meut patriotique, que la Banque était
sa plus belle ceuvre et l’Arche du Sa-
lut National.
Dans sa Réponse au Message Prési-
dentiel, VPAssemblée Nationale, 2 la da-
te du 3L Juillet, disait: «Est-ce a dire
que la Banque a réalisé toutes les es-
perances qu’on placait en elle, espé-
rances qui ont si furtement milité en
sa faveur. Il n’en a pas été ainsi et
avec votre loyauté accoutumeée, vous le
reconnaissez vous-inéme, Président. »
C’était en J8821 Des lors, la Banque
devait Cire détruite. La grande crise
financicre haitienne avait commencé.
I’agio s’étalait en ulcere rongeur dans
Vorganis:ne social. Notre crédit tom-
bait, tombait. Et le Gouvernement de-
venait incapable de placer un emprunt
non seulement au dehors, mais enco-
re sur lt place de Port-au-Prince pour
remedier i des insuffisances budyeé-
taires provenant des coups de Payto.
Le 9 Novembre 1882, le Département
des Finances était obiigé d’émettre un
avis pour se mettre au point de vue
du taux entre la gourde et le franc sur
le meme pied que ses débiteurs, L’ Etat
avait a se plaindre de cette ano-
matie-ci que «depuis linstitution de
la Banque et Varrivée de son encaisse
mictailique », le Gouvernement perce-
vait ses revenus avec un laure de franc
eqgleulé sur la base ded francs pour une
| piastre tindis que « pout les paiements
tau il doit faire, Etat est obligé de ré-
luler 45 4/3 et avec la Banque ('!) et
avec le Commerce et avec les particu-
liers. » Cela se passait sous Salomon!
La Banque,en frappant si durement son
imprudent créateur, se frappait elle-mé-
LE NUMERO 1() CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont paya:-bles d’avance
nuscrits insérés ou non Be sont pas remis.
s'adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
me au cceur et dés lors elle était con-
dammnée a mourir.
Notre confrére Il’ « Actualité», a par-
tir de son No t%#e de la présente an-
nee a commencé, par la plume d'un
de ses rédacteurs au courant plus que
personne des alfaires de la Banque,
une serie darticles dénongant et
Ctablissant avee autorité les malver-
salions de cet établissemeut, ses tur-
pitudes et les spéculations criminel-
les par lesquelles elle a consommé
li décontiture de nos finances, Tlex-
tinction de I'épargne nationale et la
strangulation de notre Commerce.
Demain nous reprendrons la question,
nous signalerons d’autres mésactions
inouies de la fatale Tustitution. Nous
ferons voir quelles douloureuses sur-
prises sont réservées aux capitalistes
Francais qui ontleurs fonds engagés
dans cette société. Nous dénoncerons
combien maluré les trois ou quatre
erands scandales on la Banque a_ tri-
patouillé, des faux continuent a se
comimettre au sein de son personnel
et nous dirons enfin comment et pour-
quoi, la Banque, si elle ne s’était dé-
truite elle méme, devrait étre détruite.
PAILS DIVBRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Jeupr 18 JUILLET
Baroméetre 4 midi 763,0
minimeam 23,
Température}mirimas 35
Moyenne diurne de la température 28,8
Le ciel a été clair toute la journée ; brise
de mer faible et tardive. Le barométre est
resté presque stationnaire.
J. SCHERER
Apiculture
Le grand mouvement vers le travail dont
nous ne cesserons de nous faire les apo-
tres infatigables, s’ctend chaque jour, faisant
de nouveaux adeptes et montrant a cha-
cun 1a ov se trouvent ses véritables inte-
réts.
Une dépéche regue de la douane du Cap
annonce que d’octobre 1906 4 ce jour, ila
é1¢ embarqué 695 barriques de miel con-
tenant vingt buit mille built cent cinguante
gallons.
Ces chitfres sont assez éloguents par cux-
mémes et se passent de commentaires.
Distribution de Prix
C'est Je mercredi 24 Juillet) prochain
a huit heures précisesdu matin qu’auralicu
la distribution solennelle des Prix aux ¢le¢-
ves de St Louis de Gonzague.
Cet important ctablissement scolaire d’ou
sont sortis tant de jeunes vens bien prépa-
rés pour l’existence, offrira ace sujet d’a-
gréablesrécréations aux parents et amis qui
se presseront en foule a cette fete annuelle
toujours si bien réussie.
Fermeture de la malle
Les dépéches pour New-York et Europe
par le sjs «PRINS DER NEDERLANDEN>
seront ferméesdemain samecdi2odu courant
@ ort heures précises duo matin,
2 «
Les dépéches pour Perit-Goive, Jeremie,
Cayes, et Jacmel par le sjs « AELEGHA-
NY > seront fermeées ce soir a 4 heures pre-
cises.
®
es
La malle pour Inague, New-York et
l'Europe ( Via N-Y ) parle sts « Valdivia »
sera fermée vendredi 19 du courantii 4
heures précises du soir.
Port-au- Prince, 19 Juillet 1907.
Haiti Littéraire et Sociale
Voici le sommaire du No de la
qui parait demain :
Revue
Un Conseil par mois; La Tour de Nesle,
Frédéric Febore. Des Toquades, Lviv ;
Frangais et Anglais, Ff. d.de la ‘Rochefou-
cauld ; Ci ne taitde mal a personne. SR;
Poésies : Elegie. Jehan de Nayrac ; La cha-
pelle, Antoine Geffrard ; A mon ime, Emi-
lie; A toi, Curmen de Ce. Reflexion d@une
Elegante, Jeannine : Cour:epointe : Une
Recette, Laforest Notre ; Madame Belmour
Lepine, Francois Nuvier ; Autour de VEx-
posé de la Situation. ... . Impressions,
( Un soir de Mai) Justin Golefroy ; Qua-
torze Juillet, Antoine Liforest ; La Marseil-
laise populaire. .. . .. Extérieur, cf. L.
die de Salon, Curmen de Ce ; Petites
Notes, Courrier Parlementaire, FEvluir ;
Doetus cum Libro, Le Chercheur.
Mr F. Julien Desroches
Nous avons adimiré le travail de M. Des-
roches 4 l’Ecole des arts et metiers. Les
chemises, faux-cols, cravates confectionds
parcet industriel sont irréprochables.
Voici un passage de l’Exposé de Ja Situa-
tion ob le Ministre de Il’Intéricur recom-
mande Mr Desroches 4 Ia haute sollicitude
des Membres du Corps Législatif :
« Déja un atelier de confection de che-
mises et autres articles de lingerie est
éabli provisoirement, 4 |’Ecole des Arts et
Métiers, sous la direction de Monsieur Des-
roches, un maltre compeétent, et les ouvra-
ges sortis de cet atelier peuvent soutenir la
concurrence avec les produits similaires de
V’Etranger. »
Le Matin recommande au public les ex-
cellents produits de cet industriel de méri-
Théatre Hiaiuien
Dimanche, féte au Theatre Haitien au
profit de Vaeuvre des Zi!atrices de Saint-
incent de Paul.
Qu’on ne l’oublie don: pas, d’autant
que c’est le Vincent-de-Paul de Coicou qui
sera le clou de cette bille soiré:, qu’ouvri-
ra une partie littéraire ct musicale des
plus attrayantes. Un conseil : C’est que
Von prenne sa carte Al’avance chez les
dames Zélatrices, car \ peine y en aura-t-
il A l’entrée.
Arrivags
Hier est entrée le steamer ¢ Alleghany »
de l’Atias Line, avec les pazsagers suivants :
Nuew-York: W. Webater.
Cap Haitien: G. Scheemann, F. A.
Wentwoorth, M. Hermann, Amary G. Sace,
Jacob Nicouli, Henri Garcon, A. de Rouge-
mont.
Port-de-Faix: Denis St-Aude. Michel
Kawas, Arvo Chied, Arthur Théophile,
Salnave St-Aude, R. Lacroix.
St-NMare: M. Feéricter.
Carte de Naissance
Hier a été une journée de liesse pour la
famille Paret. Aprésla brillante victoire rem-
portée par les dléves de cette Institution a
la distribution des Prix, Mme Neck-r La-
noix, née Parct., accouchait d’un gros gur-
gon quia regu le prénom d’AwNpkreE.
Compliments aux énoux Lanoix et nos
meilleurs souhaits 4 Monsieur André.
Sénat
Séance du 18 juillet
Tout le Cabinet était au Sénat pour
assister aux discussions du projet de loi
adopré par la Chambre et relaii a la Com-
pagnie Nationale des chemins de fer.
La sdance a été longue et iadrossante.
Plusievrs oratcurs se sont frit eniendre.
Finalement le projer da gouvernement
aété adopté avec des modifications que le
Grand Corps a cru nécessaire d’y apporter.
Les verres jaunes
Nous lisons dans le derater numéro de la
Revue, de Paris, la noze suivante :
« Les verres jaunes, l\éstrement oranges
protégent mieux les yeux sensibles que les
verres de couleur, parcegu’ils produisent la
suppression des rayons chimiques en m¢-
me temps q’un effet calmant sur la rétine.
Cela résulte des recherches faites par M.
Morais, d’Anvers et communiquées a l’Aca-
démie de Médecine. »
On trouvera des verres jaunes chez MM.
A. de Mattéis, place Geffrard.
cll
gaxotel 8B Clleviyy.,
DEJEUNER
as
JU ry JULLLEC
Moot A 2 HEwtREs
Prix: G. 2.50
Saucisson de Lyon
Beurre de Copenhague
Morue Fricassee A |i Prangaise
(EFufs durs 4 Poseille
Cotelettes de mouton aux pomines
fSoissons au lard
Haricots rouges en sauce
Riz blanc a la crcéole
Tarte a la confiture
Fruits
Café
1/2 Vin
Priére d’aviser l’'administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«cMATIN »
afin qu'il y soit de suite reme-
L'APICULTURE
Justin Godefroy dontla mort vient
de faire un si grand vide dans notre
jeune littérature était un vécituble tem-
pérament d’artisie. Penseur profond,
analyste troublant, doué dune acuité
de vision jrodigzieuse, il a Jaissé des
pages ¢tonaantes de force. Quand je
le lisais, j’avais Vimapression d’errer a
travers une foret vierge, dans Pombre
mystéricusa des fondaisons épaisses,
a travers Vinextricable fouillis des
branches basses ct des lianes gon-
flées ‘ie seve, parmi lacre = sentour
des jeunes bourgeons et des fleurs sau-
vages. .
Son originalité était grande. Timide
et taciturne, il ne savait pas se répan-
dre au dehors, ct c’stait une ame de
jeune fille que colle de cet écrivain au
sivle si mate yao certaines de ses des-
criptioas me reppelaient Zola. Go-
defroy ne sembiait pas fait pour les
luttes de la vie, sou organisation phy-
sique était faible, et il paraissait inca-
pable ductivilé on dehors de la sphe-
re de la panse.
Aussi quol ne fat pas mon étonne-
nent quand il m’apprit un jour qu'il
se livrait a Vapiculture. Gela demande
beaucoup d’attention et un peu de
peine, et jespere bien réussir avec de
la perséverance, me dit-il. Et comme
je in’étonnitis: cost du reste tres beau,
viens done me voir, je te parlerai
des muurs des gbailles, et peut-étre
convertirai-je & Papiculture Je poéte
que tues.
De pius forten plus fort! Non seu-
lement Godefroy ctuit descendu des
régions éthérfes du reve et de la mé-
ditatioa, non seulement il devenait un
homme pratiguc, mais encore il pre-
chait, il faisait de la propagande pourj|teur. J’en ai visité plusieurs, et Jd
son iidustrie, sou ame d’apotre trou-
vali & Seinplover.
Je ditférais depuis quelque temps
de iui faire cette visite, quand j’appris
la foudroyvante nouveile de sa mort.
Nha suivant son cercueil, je meéditais
encore sur fa transformation qui s’6-
tait opérée en notre ami, sur la direc-
tion inatteondue qu’avait prise subite-
ment c2 nobl? esprit rompu aux hau-
tes speculations, et Jv pensais encore
quand mon ami Clément Bellegarde,
en sortant du cim-titre, minvita a ri-
siter son rucher.
Le hasard fait dé cosran orochements
étranges, j’allais donc faire aux abeil-
les de Bellega:da la visite que j’avais
promise a celles de Godefroy.
La téte recouverte d'un voile, nous
pénétrons dans le temple, c’est-a-dire
dans une simple cour qui ressemb!e
—est-ce toujours la peosée du mort
qui me suit? - qui ressemb!le a un ci-
Inetire minuscule, un chvetviere Wen-
tants dont les tombes seraienten bois.
Maisaucontraire deces sopulcres blan-
chis dont parle VRvacie, don relul-
santsau dehors ue sont qus pourrtture
audedans, ces tombes sont pleings
de vie frémissants, Vactivite febrile;
elles sout toutes pletnes dabeilles,
de tniel et de cire.
C’était Ja premiere foisque je voyais
un racher, j’étais complétement fermé
aux beautés de Papiculture... Que les
fervents de Vindusiric nouvelie excu-
sent mon émerveillement béail Deapi-
cullure! Jeme représeriais un trou
daus un tronc @G’arbre, ou bieu une
barrique, lesabeilles bourdounent me-
nacantes tout autour; passez au large.
L’extraction! Je me représentais un
tas de paille et de copeaux placa
la ruche; on allumait le c
rant, la fumée monutait 6paisse
hissait la ruche, chassait Jes a
au loin, on prenait vite leg »: :
cire gonfiés de micl, et Pon Sas
avec comme un Voleur, toujours
par deux ou trois Onvriéres fore is
et les abeilles & leur retour, s, .
taient a oeuvre, béterment.’ un
Et e'était trois galions de nie} et
peu de cire qui se vendait,le tout
3 ou% gourdes! Si vous crovez cia,
trouvais cela iniéressant! ~ Wey
D’abeilles, ja n’aimais Gue celle
Viivmette dont le miel avait couleg
les lévres de Platon ; j'étais ua j
rant et un profane, et c’est pourg
dans mon enthousiasme, jeviens cre
Jai vu, je sais, je cruis, jc suis désabus:,
Je suis apiculteue enfin.
vIK
ae
Lefailest quilt ne me manque our!
. . > . { o
tre... que @avoir un rucher,et, en atte
dant,pour ine consoier, pour i estim
el me faire beaucoup d’honneur, je y
représente parfois mon gsprit com
un petit rucher, ot des abei!les my;
térieuses volant au souffledes penséa
ayant dans leurs courses vagabonda
butiné les idées, roviennent emma
siner, les abeilles des mots, le mi
des vers, dans !es cadres gaufrés de}
sensibilité et de imagination...
Messieurs les apicuiteurs sont d
gens pratiques, muats ils me pardonne
ront cette métaphore intemvestire
c’est que ma conversion est trop r
cente, et le poéte en moi résistea
core. Et il ne. disparaitra poiut,
quelie poésie dans l’Apiculture! Q
les jeunes gens avides de poé‘sie ai
lent entendre un cours, ils en sero
émerveillés. O donc la chaire dap
culture? a I’école des sciences appli
quées, mais encore chezchayue apical
fait cette observation qu’ils sont
voiontiers bienveillants et is
ils parient avec Pabondance et la
tience des apdires, ils parient de
miel! |
N’en avez-vous pas un pariai w
amis, allez le voir. I! vous courrr
téte d’un voile, et s’armera ce son et
fumoir et dédaigneux de se V0
lui-méme ( car tes abeilles, |;4 lect
nait) il vous montrera son racher, d
couvrira chaque boite, vous onited
Vessaim grouillant, répondra da
dance a vos questions, rythmant
discours du ronflement de sone
moir dont le souffle, 6 myst re: Te
les abeilles inoffensives. [i vous
lareine, quand elle vientde naire,
courant tous les cadres de |a Colo
percant de 3on dard les auires re
non encore écloses pour s2 i
Vempire ; il vous !a montrera
Majestueusement travers 500,
ple actif et sourmis ; i vous
«vol nuptiaix pour ta lune de miel(¢
bicu Is eas de le dire ) la fécont
une fois pour ta vie, Ta mort |
diate de 'heareux bourdon qul
conde (6 rangon de honneur é
instant d’ivresse !) il vous dira la
incessante de la reine renou
sans cesse la colonie. vous les
' des abeilles pillardes, des abel
tinelles, vous expiiquera | élevage,
lianisation, l’essaimage, et er
tres choses encore ; et vous 8 ma
Vordonnance merveilleuse de cé
de d’insectes, doit Vinstinet
voutoir offrir aux sociétés bu
un modéle parfait d’intelligence,
vail, d’activité, de discipline,
nérosité.
+
&
is
st
igais que lesapiculteurs accueuil-
avec bienveillance les profanes ;
laisir, ils lesinitieront aux beau-
de leur art, aux secrets de leur
snc ; ils seront heureux de trou-
m des éleves. car Ceux-Cl les aide-
at et les maitres n’ont pas A Crain-
ne ces éleves.mIs au courant, ne
jennentapiculteurs pour leurcomp-
Les apiculteurs sont comme les a-
jios, ils me sont pas égoistes 5 ils
ont que Papiculture selon les pro-
4c scientifiques s’ctablissant dans
pays et le nombre des ruches s'ac-
ssant, la production devenne plus
nortante facilitera Vexportation, di-
sora la part des « coupeurs » et
ecter plus haut [le mie} d’Haiti.
Beaucoup se livrent avec ardour,
assion, AVindstr1e nouvelic, et
Port-au-Prince, J rele ye des noms
jsauls sont oo urne nvedication : de
eur Holy. MM Charles Dupuy, Cid-
at Bellegarde, Aicx. Lilavois, Er-
t Nadal.
provinee galfuine a@ee ben fev :
ocoup Vv out Ota LOE HES dala urace,
oot voyagé pour Visiter les rachers
lacapitale, et repartent, enthou-
gles...
Mous les esprits sont fournes vers
avail manuel, et n’est-Ce pas Sine
wif (et la constatation un si beau
bomene Nest-elte pas rassur.inte
rootre averir) que Vapicaltare ait
séduire cet esprit) meditatif’ qu’é-
Godefroy, Péevivain doabié dan
ire qu’est Bellegarde, le dentis-
hlandé qu’est Holly, le finan-
addmiré quest Liluvois, le comp-
quest Dupuy, le courtier qu’est
1! pour ne parier cue de ceunx-la,
débordant d’activilé et créant le
1 de dépenser uttlement leur
et leur intelligence ?
eS ee
avelles Liraigere
PECHES REQUES CE MATIN
vAcomplice do l-att2ntat contre
vambass. deur arnéricain
OXSTANTINOPLE 17.— Un jeune neé-
motaccusé d’avoir participe a Vate
a contre Vambassadeur ameri-
aété arrélé ici.
Wiolabilité des propriétés privées
Sur me:
FAYE 17.— La proposition amé-
ine relalive a Tinviolabilité des
(68 privées sur mera été ac-
€ par 21 voix contre 11.
Miation d'un ancien Ministre de
lInstruction Publique.
e 17.— Varrestation de M. Nazi,
r Ministre de 'Iistruction publi-
fuse une surprise générale. M.
Bo dn cusé d’avoir détourné P.
be aie Trésor de Il’Etat. Son secré-
pe C6 également arreté.
7 tation des armements. Mort
Wun délégué
denna so, Il a été définitive-
de laCodese la prochaine réu-
ata nférence, M. Edward Fry,
ot de la Grande-Bretagne,
ion das Proposition relative ala
mn oe armements. Cette pro-
ne te dans une forme plus
Qe Mi. ir répétition de l’ordre du
Sujet 4 trgeois présenta sur le
tat a conférence de 1899
Tobas rouvé.
»Membre de la mission
corps ont 6té retirés des ruines.
coréenne qui n’a pas été reconnn of-
ficiellement & la conférence de in Paix
est mort hier subitement dans cotte
ville. Ila été inhumé dans Old Kiken-
duan Cemetery.
Officiers américains a lElysée. L'av-
teur de atten: i: contre le Président
Falli¢res o-t ils. raison? Mort de
if. Poubelle. z.rrangement con: mer-
cial entre les Etats-Unis et l’Alleuma-
gne. Le divorce du comte.
Panis 17.— Les officiers des croi
seurs amcricains « Tennessee » et
« Washington » qui sont actuellement
a Brest sont venus voir Paris ot ils
ont regu les honneurs officicis accon-
tumés. Le vice-amiral Charles H. Stoc-
kton, les capitaines de vaisseau Al-
bert S. Berry et Théodore Porter ainsi
que les principaux officiers des navi-
res américains ont été retenus a dé-
jeuner 4 lElysée par le Président Fal-
lie¢res. M. White, ambassadeur des
kktats-Unis 4 Paris et Jes membres de
Vambassade éluient également preé-
sents.
Le juge @instruction a ordonné que
Maille, Pinscrit maritimedu Havre qui
a essayé d’assassiner le Président Fal-
lieres, le 4% juillet, soit) cxaminé par
un aliéniste. Les céclarations dérai-
sonnables faites par Maille confirment
Piinpression que Poua alfaire avec un
fou. TL continue a affirmer qu'il n’a-
vait pas Vintention de taer ie Prési-
dent Falli¢res. Une balle du revolver
a été trouvée enfoncée dans la bran-
che d’un arbre, ce qui prouve que
Vassassin a tiré un coup en Pair.
On annonce la mortde M. Eugene
René Poubelle, qui fut ambassadeur
de France au Vatican. Il était néa
Gaen le 15 avril 1831.
D’aprés le nouvel arrangement com-
mercial entre les Etats-Unis et l’Alle-
magne,les exportations de vins mous-
seux allémands ne payent, depuis le
commencement da ce mois que P. 6
de droits d’entrée par douzaine de
bouteilles, pendant que les exporta-
tions francaises doivent payer P. 8
pour leméme nombre de bouteilles
de vin de champagne. Les maisons
de commerce franguises prennent des
mesures pour protiter du tarif reduit ;
dans ce but, elles envuient leurs vins
en Amérique en le faisant passer pur
Allemagne.
LZappel interjeté par le comte Boni
de Gastellane de la décision du tribu-
nal civil de la Seine qui accorde le
divorce ala comtesse de Castellane,
qui était avant son ‘mariage Mademoi-
sella Anua Gould de New-York, a
été rejeté cot apres-midi.
Le Présideat du conseil demandea
lem pereur d‘abdiquer
SkouL 17. — Aia suite d’une réu-
nion des Ministres qui cut lieu hier
svir et qui dura 4 heures, le Président
du Conseil demanda & lEmpereur
d’abdiquer en faveur de son fils, l’en-
voi par l’Empereur d’une délégation a
la Haye ayant créé une situation criti-
que.
Un incendie détruit la maison de
Léon Tolstoi
St-PETERSBOURG 17.— La maison
de bains de la propriété du comte de
Leo Tolstoi & Yasnaya-Polyma a été
détruite la nuit derniere par un incen-
dieallumé par des mains criminelles.
rand batiment qui e’écroule.
Uns Les victimes
Lonpres 17.— Un batiment s'est
écroulé hier apres-midi ensevelissant
un grand nomnbre de personnes 4
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ersonnes auraient été tuées et
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DEPARTEMENTS & ETRANGER : |
Frais de poste en sus.
———
Pour tout ce q
LA BANQUs:
IT
Delenda est Argentaria. La Banque
doit étre détruile!...
Le mot de Montesquieu : Les finan-
ders soutiennent UEtat comme la corde
salient le pendu ne fut jamais de situa-
tion autant que dans le cas de la Ban-
ge Nationale d’Haiti qui, instituée
rintroduire Pordre dans les finan-
fe pubiaaes, consolider notre credit
Wextéricur et développer le commer-
eet Vindustrie nationaux, a tral ses
tcagements, a trahi nos espérances
ddepuis plus de vingt années qu'elle
aiste, a poursuivi avec une perfidie
ttune persévérance atroces Ja faillite
dé la République.
Dans son livre des « Juifs Rois ce
poque,» qui est une magnifique itn-
précation contre les trafiquants et usu-
ters sans foi ni loi, Alphonse Tous-
nel a Spirituellement cité cette anec-
e@:
«Le journal des Economistes, ayant
wos qu’une Académie de Province,
elle de Rouen oude Reims, avait mis
wconcours la question d@’arréler les mal-
rsations de la concurrence sans géner la
is du commerce, a répondu 4 cette
question si importante et sidigne d'etre
bse en considération par la bouffon-
an ci-aprés : on demande le moyen
“faire courir un cheval, en lui liant
quatre membres.
Ainsi laBanque Nationale d'Haiti
» depuis le fer Aout 1905, est hors
sat de faire suer la caisse publique,
Hoot rear des commissions de
a t extra-légales, de trafiquer avec
Ms fonds et de jouer sur le change
'@rand détriment de la consomma-
a tra de l’Etat, la Banque Nationale
ouve ence moment tout a fait
he la situation du cheval qui est
able de courir, parce qu’il est li-
des quatre membres. — C’est a
Point qu'un actionnaire, de la Ban-
desprit aimable et dame charita-
a fait cette observation ( et ce
t,sans doute ) que I’Institution
antenna recouvrer sa prospériteé
Haiti tue quand « le Gouvernement
sera malade ».
» depuis le lendemain de sa créa-
£
ui concerne ) Administration du Journal,
t
| Clément
45, RUE
KT VETAT
tion, la Biaque aicté pour nous une
éternedia cause de maladie. -- Dans le
rapport Inonumental d@’Edmond Paul
sur la question moneélaire nous VOYOIs
ave les eflrénées spéculations sur te
Chang: commencéient du jour ott la
Banque, pour assurer le service de ia
Loi d’amortissement de 1887, fut auto-
risés A prélever pour compte du goa-
vernement 50 centimes en or par cent
livres. de café, valeur a convertir eb
Monnaie nationale, au cours de It pla-
ce.
Notre gourde vint, peu a peu, a va-
loir au-dessous de 40 centimes de la
piastre forte. La Banque se lécha les
babines, se retroussa les manches, et
se mita spéculer ardemment.— La
piastre forte qui jadis était Paxeautour
de quoi tournaicnt toutes les aspira-
tions tinancidresde bos gouvernements
depuis Alexandre Pétion ( loi dui 4
Mai i808 ) la piastre forte sons Salo-
mon et la Banque tourna a notre rul-
he, grace aux differences deo prime
quelle olfrait vis a& vis de la gourde-
papier destinée a la représenter ; la
piustre forte tut demandée, achete. ct
exporteée.
Le doullon qui, naguere, emplissait
a plaisir lu bas de laine de nos peres,
le doublon n’est ptus qu'un mythe et
ne décore plus que les récits de nos
oncles, joveux celibateres Cn prore a
la nostalvie des Clégances pissees wu
beau temps cis fringuaent dans les
bals et les parties fines de sous Nis-
sage.
Mais il est une chose encore plas
disne dattention. (est que un an
seulement apres sa création, ef pen-
dant que le Géueval Salomon était en-
core au Pouvoir, la Banque, cette
Banque accueillie la veille avec tant
de murmures ctouffés, la Banque
commencait A donner au Pouvoir des
sujets de plaintes. .
Dans son Exposé de bt Situation en
date du 6 Juillet 4882, le Président Sa-
lomon déclarait au Corps Lovistatif
«qu'il avait le regret de lui annoncer »
qu’une demande ayant été faite a ja
Banque «en conformité de I’art. 18, 4e
alinéa du Décret de Assemblée Na-
QUOTIDIEN
i" DIRECTEUR:
NEagloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
ROUX, 45- Les ma
tionale du 10 Septembre 1881» créant
cette instilution, cette demands s’était
heurtée a un pur et simple non pos-
sumus. Un peu plus loin, le Message
était obligé de convenir que toute ins-
litulion nouvelle rencontrant des dé-
tracteurs comme aussi des critiques dé-
ities de passions, la Banque n’avait
has ¢vhappeé aux attaques des uns et
des autves.
«[l convient de reconnaitre que les
ameéliorations attendues ne se_ sont
pas accomplies.» C’était en 1882 et
Vhomme qui portait ce témoignage
était le Général Salomon, le meme
qui moins de deux ans auparavant
proclamait, avec une fierté probable-
meut patriotique, que la Banque était
sa plus belle ceuvre et l’Arche du Sa-
lut National.
Dans sa Réponse au Message Prési-
dentiel, VPAssemblée Nationale, 2 la da-
te du 3L Juillet, disait: «Est-ce a dire
que la Banque a réalisé toutes les es-
perances qu’on placait en elle, espé-
rances qui ont si furtement milité en
sa faveur. Il n’en a pas été ainsi et
avec votre loyauté accoutumeée, vous le
reconnaissez vous-inéme, Président. »
C’était en J8821 Des lors, la Banque
devait Cire détruite. La grande crise
financicre haitienne avait commencé.
I’agio s’étalait en ulcere rongeur dans
Vorganis:ne social. Notre crédit tom-
bait, tombait. Et le Gouvernement de-
venait incapable de placer un emprunt
non seulement au dehors, mais enco-
re sur lt place de Port-au-Prince pour
remedier i des insuffisances budyeé-
taires provenant des coups de Payto.
Le 9 Novembre 1882, le Département
des Finances était obiigé d’émettre un
avis pour se mettre au point de vue
du taux entre la gourde et le franc sur
le meme pied que ses débiteurs, L’ Etat
avait a se plaindre de cette ano-
matie-ci que «depuis linstitution de
la Banque et Varrivée de son encaisse
mictailique », le Gouvernement perce-
vait ses revenus avec un laure de franc
eqgleulé sur la base ded francs pour une
| piastre tindis que « pout les paiements
tau il doit faire, Etat est obligé de ré-
luler 45 4/3 et avec la Banque ('!) et
avec le Commerce et avec les particu-
liers. » Cela se passait sous Salomon!
La Banque,en frappant si durement son
imprudent créateur, se frappait elle-mé-
LE NUMERO 1() CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont paya:-bles d’avance
nuscrits insérés ou non Be sont pas remis.
s'adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
me au cceur et dés lors elle était con-
dammnée a mourir.
Notre confrére Il’ « Actualité», a par-
tir de son No t%#e de la présente an-
nee a commencé, par la plume d'un
de ses rédacteurs au courant plus que
personne des alfaires de la Banque,
une serie darticles dénongant et
Ctablissant avee autorité les malver-
salions de cet établissemeut, ses tur-
pitudes et les spéculations criminel-
les par lesquelles elle a consommé
li décontiture de nos finances, Tlex-
tinction de I'épargne nationale et la
strangulation de notre Commerce.
Demain nous reprendrons la question,
nous signalerons d’autres mésactions
inouies de la fatale Tustitution. Nous
ferons voir quelles douloureuses sur-
prises sont réservées aux capitalistes
Francais qui ontleurs fonds engagés
dans cette société. Nous dénoncerons
combien maluré les trois ou quatre
erands scandales on la Banque a_ tri-
patouillé, des faux continuent a se
comimettre au sein de son personnel
et nous dirons enfin comment et pour-
quoi, la Banque, si elle ne s’était dé-
truite elle méme, devrait étre détruite.
PAILS DIVBRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Jeupr 18 JUILLET
Baroméetre 4 midi 763,0
minimeam 23,
Température}mirimas 35
Moyenne diurne de la température 28,8
Le ciel a été clair toute la journée ; brise
de mer faible et tardive. Le barométre est
resté presque stationnaire.
J. SCHERER
Apiculture
Le grand mouvement vers le travail dont
nous ne cesserons de nous faire les apo-
tres infatigables, s’ctend chaque jour, faisant
de nouveaux adeptes et montrant a cha-
cun 1a ov se trouvent ses véritables inte-
réts.
Une dépéche regue de la douane du Cap
annonce que d’octobre 1906 4 ce jour, ila
é1¢ embarqué 695 barriques de miel con-
tenant vingt buit mille built cent cinguante
gallons.
Ces chitfres sont assez éloguents par cux-
mémes et se passent de commentaires.
Distribution de Prix
C'est Je mercredi 24 Juillet) prochain
a huit heures précisesdu matin qu’auralicu
la distribution solennelle des Prix aux ¢le¢-
ves de St Louis de Gonzague.
Cet important ctablissement scolaire d’ou
sont sortis tant de jeunes vens bien prépa-
rés pour l’existence, offrira ace sujet d’a-
gréablesrécréations aux parents et amis qui
se presseront en foule a cette fete annuelle
toujours si bien réussie.
Fermeture de la malle
Les dépéches pour New-York et Europe
par le sjs «PRINS DER NEDERLANDEN>
seront ferméesdemain samecdi2odu courant
@ ort heures précises duo matin,
2 «
Les dépéches pour Perit-Goive, Jeremie,
Cayes, et Jacmel par le sjs « AELEGHA-
NY > seront fermeées ce soir a 4 heures pre-
cises.
®
es
La malle pour Inague, New-York et
l'Europe ( Via N-Y ) parle sts « Valdivia »
sera fermée vendredi 19 du courantii 4
heures précises du soir.
Port-au- Prince, 19 Juillet 1907.
Haiti Littéraire et Sociale
Voici le sommaire du No de la
qui parait demain :
Revue
Un Conseil par mois; La Tour de Nesle,
Frédéric Febore. Des Toquades, Lviv ;
Frangais et Anglais, Ff. d.de la ‘Rochefou-
cauld ; Ci ne taitde mal a personne. SR;
Poésies : Elegie. Jehan de Nayrac ; La cha-
pelle, Antoine Geffrard ; A mon ime, Emi-
lie; A toi, Curmen de Ce. Reflexion d@une
Elegante, Jeannine : Cour:epointe : Une
Recette, Laforest Notre ; Madame Belmour
Lepine, Francois Nuvier ; Autour de VEx-
posé de la Situation. ... . Impressions,
( Un soir de Mai) Justin Golefroy ; Qua-
torze Juillet, Antoine Liforest ; La Marseil-
laise populaire. .. . .. Extérieur, cf. L.
die de Salon, Curmen de Ce ; Petites
Notes, Courrier Parlementaire, FEvluir ;
Doetus cum Libro, Le Chercheur.
Mr F. Julien Desroches
Nous avons adimiré le travail de M. Des-
roches 4 l’Ecole des arts et metiers. Les
chemises, faux-cols, cravates confectionds
parcet industriel sont irréprochables.
Voici un passage de l’Exposé de Ja Situa-
tion ob le Ministre de Il’Intéricur recom-
mande Mr Desroches 4 Ia haute sollicitude
des Membres du Corps Législatif :
« Déja un atelier de confection de che-
mises et autres articles de lingerie est
éabli provisoirement, 4 |’Ecole des Arts et
Métiers, sous la direction de Monsieur Des-
roches, un maltre compeétent, et les ouvra-
ges sortis de cet atelier peuvent soutenir la
concurrence avec les produits similaires de
V’Etranger. »
Le Matin recommande au public les ex-
cellents produits de cet industriel de méri-
Théatre Hiaiuien
Dimanche, féte au Theatre Haitien au
profit de Vaeuvre des Zi!atrices de Saint-
incent de Paul.
Qu’on ne l’oublie don: pas, d’autant
que c’est le Vincent-de-Paul de Coicou qui
sera le clou de cette bille soiré:, qu’ouvri-
ra une partie littéraire ct musicale des
plus attrayantes. Un conseil : C’est que
Von prenne sa carte Al’avance chez les
dames Zélatrices, car \ peine y en aura-t-
il A l’entrée.
Arrivags
Hier est entrée le steamer ¢ Alleghany »
de l’Atias Line, avec les pazsagers suivants :
Nuew-York: W. Webater.
Cap Haitien: G. Scheemann, F. A.
Wentwoorth, M. Hermann, Amary G. Sace,
Jacob Nicouli, Henri Garcon, A. de Rouge-
mont.
Port-de-Faix: Denis St-Aude. Michel
Kawas, Arvo Chied, Arthur Théophile,
Salnave St-Aude, R. Lacroix.
St-NMare: M. Feéricter.
Carte de Naissance
Hier a été une journée de liesse pour la
famille Paret. Aprésla brillante victoire rem-
portée par les dléves de cette Institution a
la distribution des Prix, Mme Neck-r La-
noix, née Parct., accouchait d’un gros gur-
gon quia regu le prénom d’AwNpkreE.
Compliments aux énoux Lanoix et nos
meilleurs souhaits 4 Monsieur André.
Sénat
Séance du 18 juillet
Tout le Cabinet était au Sénat pour
assister aux discussions du projet de loi
adopré par la Chambre et relaii a la Com-
pagnie Nationale des chemins de fer.
La sdance a été longue et iadrossante.
Plusievrs oratcurs se sont frit eniendre.
Finalement le projer da gouvernement
aété adopté avec des modifications que le
Grand Corps a cru nécessaire d’y apporter.
Les verres jaunes
Nous lisons dans le derater numéro de la
Revue, de Paris, la noze suivante :
« Les verres jaunes, l\éstrement oranges
protégent mieux les yeux sensibles que les
verres de couleur, parcegu’ils produisent la
suppression des rayons chimiques en m¢-
me temps q’un effet calmant sur la rétine.
Cela résulte des recherches faites par M.
Morais, d’Anvers et communiquées a l’Aca-
démie de Médecine. »
On trouvera des verres jaunes chez MM.
A. de Mattéis, place Geffrard.
cll
gaxotel 8B Clleviyy.,
DEJEUNER
as
JU ry JULLLEC
Moot A 2 HEwtREs
Prix: G. 2.50
Saucisson de Lyon
Beurre de Copenhague
Morue Fricassee A |i Prangaise
(EFufs durs 4 Poseille
Cotelettes de mouton aux pomines
fSoissons au lard
Haricots rouges en sauce
Riz blanc a la crcéole
Tarte a la confiture
Fruits
Café
1/2 Vin
Priére d’aviser l’'administra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«cMATIN »
afin qu'il y soit de suite reme-
L'APICULTURE
Justin Godefroy dontla mort vient
de faire un si grand vide dans notre
jeune littérature était un vécituble tem-
pérament d’artisie. Penseur profond,
analyste troublant, doué dune acuité
de vision jrodigzieuse, il a Jaissé des
pages ¢tonaantes de force. Quand je
le lisais, j’avais Vimapression d’errer a
travers une foret vierge, dans Pombre
mystéricusa des fondaisons épaisses,
a travers Vinextricable fouillis des
branches basses ct des lianes gon-
flées ‘ie seve, parmi lacre = sentour
des jeunes bourgeons et des fleurs sau-
vages. .
Son originalité était grande. Timide
et taciturne, il ne savait pas se répan-
dre au dehors, ct c’stait une ame de
jeune fille que colle de cet écrivain au
sivle si mate yao certaines de ses des-
criptioas me reppelaient Zola. Go-
defroy ne sembiait pas fait pour les
luttes de la vie, sou organisation phy-
sique était faible, et il paraissait inca-
pable ductivilé on dehors de la sphe-
re de la panse.
Aussi quol ne fat pas mon étonne-
nent quand il m’apprit un jour qu'il
se livrait a Vapiculture. Gela demande
beaucoup d’attention et un peu de
peine, et jespere bien réussir avec de
la perséverance, me dit-il. Et comme
je in’étonnitis: cost du reste tres beau,
viens done me voir, je te parlerai
des muurs des gbailles, et peut-étre
convertirai-je & Papiculture Je poéte
que tues.
De pius forten plus fort! Non seu-
lement Godefroy ctuit descendu des
régions éthérfes du reve et de la mé-
ditatioa, non seulement il devenait un
homme pratiguc, mais encore il pre-
chait, il faisait de la propagande pourj|teur. J’en ai visité plusieurs, et Jd
son iidustrie, sou ame d’apotre trou-
vali & Seinplover.
Je ditférais depuis quelque temps
de iui faire cette visite, quand j’appris
la foudroyvante nouveile de sa mort.
Nha suivant son cercueil, je meéditais
encore sur fa transformation qui s’6-
tait opérée en notre ami, sur la direc-
tion inatteondue qu’avait prise subite-
ment c2 nobl? esprit rompu aux hau-
tes speculations, et Jv pensais encore
quand mon ami Clément Bellegarde,
en sortant du cim-titre, minvita a ri-
siter son rucher.
Le hasard fait dé cosran orochements
étranges, j’allais donc faire aux abeil-
les de Bellega:da la visite que j’avais
promise a celles de Godefroy.
La téte recouverte d'un voile, nous
pénétrons dans le temple, c’est-a-dire
dans une simple cour qui ressemb!e
—est-ce toujours la peosée du mort
qui me suit? - qui ressemb!le a un ci-
Inetire minuscule, un chvetviere Wen-
tants dont les tombes seraienten bois.
Maisaucontraire deces sopulcres blan-
chis dont parle VRvacie, don relul-
santsau dehors ue sont qus pourrtture
audedans, ces tombes sont pleings
de vie frémissants, Vactivite febrile;
elles sout toutes pletnes dabeilles,
de tniel et de cire.
C’était Ja premiere foisque je voyais
un racher, j’étais complétement fermé
aux beautés de Papiculture... Que les
fervents de Vindusiric nouvelie excu-
sent mon émerveillement béail Deapi-
cullure! Jeme représeriais un trou
daus un tronc @G’arbre, ou bieu une
barrique, lesabeilles bourdounent me-
nacantes tout autour; passez au large.
L’extraction! Je me représentais un
tas de paille et de copeaux placa
la ruche; on allumait le c
rant, la fumée monutait 6paisse
hissait la ruche, chassait Jes a
au loin, on prenait vite leg »: :
cire gonfiés de micl, et Pon Sas
avec comme un Voleur, toujours
par deux ou trois Onvriéres fore is
et les abeilles & leur retour, s, .
taient a oeuvre, béterment.’ un
Et e'était trois galions de nie} et
peu de cire qui se vendait,le tout
3 ou% gourdes! Si vous crovez cia,
trouvais cela iniéressant! ~ Wey
D’abeilles, ja n’aimais Gue celle
Viivmette dont le miel avait couleg
les lévres de Platon ; j'étais ua j
rant et un profane, et c’est pourg
dans mon enthousiasme, jeviens cre
Jai vu, je sais, je cruis, jc suis désabus:,
Je suis apiculteue enfin.
vIK
ae
Lefailest quilt ne me manque our!
. . > . { o
tre... que @avoir un rucher,et, en atte
dant,pour ine consoier, pour i estim
el me faire beaucoup d’honneur, je y
représente parfois mon gsprit com
un petit rucher, ot des abei!les my;
térieuses volant au souffledes penséa
ayant dans leurs courses vagabonda
butiné les idées, roviennent emma
siner, les abeilles des mots, le mi
des vers, dans !es cadres gaufrés de}
sensibilité et de imagination...
Messieurs les apicuiteurs sont d
gens pratiques, muats ils me pardonne
ront cette métaphore intemvestire
c’est que ma conversion est trop r
cente, et le poéte en moi résistea
core. Et il ne. disparaitra poiut,
quelie poésie dans l’Apiculture! Q
les jeunes gens avides de poé‘sie ai
lent entendre un cours, ils en sero
émerveillés. O donc la chaire dap
culture? a I’école des sciences appli
quées, mais encore chezchayue apical
fait cette observation qu’ils sont
voiontiers bienveillants et is
ils parient avec Pabondance et la
tience des apdires, ils parient de
miel! |
N’en avez-vous pas un pariai w
amis, allez le voir. I! vous courrr
téte d’un voile, et s’armera ce son et
fumoir et dédaigneux de se V0
lui-méme ( car tes abeilles, |;4 lect
nait) il vous montrera son racher, d
couvrira chaque boite, vous onited
Vessaim grouillant, répondra da
dance a vos questions, rythmant
discours du ronflement de sone
moir dont le souffle, 6 myst re: Te
les abeilles inoffensives. [i vous
lareine, quand elle vientde naire,
courant tous les cadres de |a Colo
percant de 3on dard les auires re
non encore écloses pour s2 i
Vempire ; il vous !a montrera
Majestueusement travers 500,
ple actif et sourmis ; i vous
«vol nuptiaix pour ta lune de miel(¢
bicu Is eas de le dire ) la fécont
une fois pour ta vie, Ta mort |
diate de 'heareux bourdon qul
conde (6 rangon de honneur é
instant d’ivresse !) il vous dira la
incessante de la reine renou
sans cesse la colonie. vous les
' des abeilles pillardes, des abel
tinelles, vous expiiquera | élevage,
lianisation, l’essaimage, et er
tres choses encore ; et vous 8 ma
Vordonnance merveilleuse de cé
de d’insectes, doit Vinstinet
voutoir offrir aux sociétés bu
un modéle parfait d’intelligence,
vail, d’activité, de discipline,
nérosité.
+
&
is
st
igais que lesapiculteurs accueuil-
avec bienveillance les profanes ;
laisir, ils lesinitieront aux beau-
de leur art, aux secrets de leur
snc ; ils seront heureux de trou-
m des éleves. car Ceux-Cl les aide-
at et les maitres n’ont pas A Crain-
ne ces éleves.mIs au courant, ne
jennentapiculteurs pour leurcomp-
Les apiculteurs sont comme les a-
jios, ils me sont pas égoistes 5 ils
ont que Papiculture selon les pro-
4c scientifiques s’ctablissant dans
pays et le nombre des ruches s'ac-
ssant, la production devenne plus
nortante facilitera Vexportation, di-
sora la part des « coupeurs » et
ecter plus haut [le mie} d’Haiti.
Beaucoup se livrent avec ardour,
assion, AVindstr1e nouvelic, et
Port-au-Prince, J rele ye des noms
jsauls sont oo urne nvedication : de
eur Holy. MM Charles Dupuy, Cid-
at Bellegarde, Aicx. Lilavois, Er-
t Nadal.
provinee galfuine a@ee ben fev :
ocoup Vv out Ota LOE HES dala urace,
oot voyagé pour Visiter les rachers
lacapitale, et repartent, enthou-
gles...
Mous les esprits sont fournes vers
avail manuel, et n’est-Ce pas Sine
wif (et la constatation un si beau
bomene Nest-elte pas rassur.inte
rootre averir) que Vapicaltare ait
séduire cet esprit) meditatif’ qu’é-
Godefroy, Péevivain doabié dan
ire qu’est Bellegarde, le dentis-
hlandé qu’est Holly, le finan-
addmiré quest Liluvois, le comp-
quest Dupuy, le courtier qu’est
1! pour ne parier cue de ceunx-la,
débordant d’activilé et créant le
1 de dépenser uttlement leur
et leur intelligence ?
eS ee
avelles Liraigere
PECHES REQUES CE MATIN
vAcomplice do l-att2ntat contre
vambass. deur arnéricain
OXSTANTINOPLE 17.— Un jeune neé-
motaccusé d’avoir participe a Vate
a contre Vambassadeur ameri-
aété arrélé ici.
Wiolabilité des propriétés privées
Sur me:
FAYE 17.— La proposition amé-
ine relalive a Tinviolabilité des
(68 privées sur mera été ac-
€ par 21 voix contre 11.
Miation d'un ancien Ministre de
lInstruction Publique.
e 17.— Varrestation de M. Nazi,
r Ministre de 'Iistruction publi-
fuse une surprise générale. M.
Bo dn cusé d’avoir détourné P.
be aie Trésor de Il’Etat. Son secré-
pe C6 également arreté.
7 tation des armements. Mort
Wun délégué
denna so, Il a été définitive-
de laCodese la prochaine réu-
ata nférence, M. Edward Fry,
ot de la Grande-Bretagne,
ion das Proposition relative ala
mn oe armements. Cette pro-
ne te dans une forme plus
Qe Mi. ir répétition de l’ordre du
Sujet 4 trgeois présenta sur le
tat a conférence de 1899
Tobas rouvé.
»Membre de la mission
corps ont 6té retirés des ruines.
coréenne qui n’a pas été reconnn of-
ficiellement & la conférence de in Paix
est mort hier subitement dans cotte
ville. Ila été inhumé dans Old Kiken-
duan Cemetery.
Officiers américains a lElysée. L'av-
teur de atten: i: contre le Président
Falli¢res o-t ils. raison? Mort de
if. Poubelle. z.rrangement con: mer-
cial entre les Etats-Unis et l’Alleuma-
gne. Le divorce du comte.
Panis 17.— Les officiers des croi
seurs amcricains « Tennessee » et
« Washington » qui sont actuellement
a Brest sont venus voir Paris ot ils
ont regu les honneurs officicis accon-
tumés. Le vice-amiral Charles H. Stoc-
kton, les capitaines de vaisseau Al-
bert S. Berry et Théodore Porter ainsi
que les principaux officiers des navi-
res américains ont été retenus a dé-
jeuner 4 lElysée par le Président Fal-
lie¢res. M. White, ambassadeur des
kktats-Unis 4 Paris et Jes membres de
Vambassade éluient également preé-
sents.
Le juge @instruction a ordonné que
Maille, Pinscrit maritimedu Havre qui
a essayé d’assassiner le Président Fal-
lieres, le 4% juillet, soit) cxaminé par
un aliéniste. Les céclarations dérai-
sonnables faites par Maille confirment
Piinpression que Poua alfaire avec un
fou. TL continue a affirmer qu'il n’a-
vait pas Vintention de taer ie Prési-
dent Falli¢res. Une balle du revolver
a été trouvée enfoncée dans la bran-
che d’un arbre, ce qui prouve que
Vassassin a tiré un coup en Pair.
On annonce la mortde M. Eugene
René Poubelle, qui fut ambassadeur
de France au Vatican. Il était néa
Gaen le 15 avril 1831.
D’aprés le nouvel arrangement com-
mercial entre les Etats-Unis et l’Alle-
magne,les exportations de vins mous-
seux allémands ne payent, depuis le
commencement da ce mois que P. 6
de droits d’entrée par douzaine de
bouteilles, pendant que les exporta-
tions francaises doivent payer P. 8
pour leméme nombre de bouteilles
de vin de champagne. Les maisons
de commerce franguises prennent des
mesures pour protiter du tarif reduit ;
dans ce but, elles envuient leurs vins
en Amérique en le faisant passer pur
Allemagne.
LZappel interjeté par le comte Boni
de Gastellane de la décision du tribu-
nal civil de la Seine qui accorde le
divorce ala comtesse de Castellane,
qui était avant son ‘mariage Mademoi-
sella Anua Gould de New-York, a
été rejeté cot apres-midi.
Le Présideat du conseil demandea
lem pereur d‘abdiquer
SkouL 17. — Aia suite d’une réu-
nion des Ministres qui cut lieu hier
svir et qui dura 4 heures, le Président
du Conseil demanda & lEmpereur
d’abdiquer en faveur de son fils, l’en-
voi par l’Empereur d’une délégation a
la Haye ayant créé une situation criti-
que.
Un incendie détruit la maison de
Léon Tolstoi
St-PETERSBOURG 17.— La maison
de bains de la propriété du comte de
Leo Tolstoi & Yasnaya-Polyma a été
détruite la nuit derniere par un incen-
dieallumé par des mains criminelles.
rand batiment qui e’écroule.
Uns Les victimes
Lonpres 17.— Un batiment s'est
écroulé hier apres-midi ensevelissant
un grand nomnbre de personnes 4
5
ersonnes auraient été tuées et
les: 6es.
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moderne est tel, que les connaissances
d’une seule langue ne permettent plus
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ces de ses. relations, de son activité et
méme de son existence, C’est pourquoi
toule personne, homme ou feinme, qui
est en mesure de faire face 4 une telle
nécessits, méme au prix d’un_ sacrifice,
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LA DIMNESTION,
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Entre les phauriiacies Bayard et Théard
On trouvera Pouvragse de Monsieur
I). Vaval intitule «Coup deuil sur V'é-
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