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- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00089
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 18, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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~
ge ANNEE, Ne 90
PORT-AU-PRINCE (uatr1)
JEUDI, 18 JUILLET 1907.
ABONNEMERTS :
par mois Une Gourde D’AVANCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
DIRECTEUR:
Clément
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Le Matin
_QUOTIDIEN
LE NUMERO 10) CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du rs de chaqre
mois et sont paya bles d’avance
Les manuscrits insérée ou non ne sont pas remis.
——————_—_—£—<=<=—[—LCLL—LL—hBABnBE—E—
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 42 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
LA BANQUE ET L’ETAT
Nous allons exposer quelques vues
wrla Banque Nationaled Haiti et atti-
w lattention publique sur les faits et
pates de cette institution qui, décidé-
meat, joue de malheur.
La question est actuelle. Des pro-
ot laBanque est compromise sont
nt les tribunaux, de nouveaux
nts surgissent, rendant plus dif-
lasituation de ceux qui sont a la
de cet Etablissement; de petites
qui se dérobaient ont été révélées
Cest vraiment lamentable le role
qu’a joué notre Banque dans les
perations suspectes.
Pendant ce temps, le Conseil d’ad-
Maiscration donne le changeen dé-
murant les faits.
Avant de répondre a diverses par-
# de son Rapport, nous le mattons
ts les yeux de nos lecteurs qui
lMaMenceront par relever eux- mé-
eat oates les inexactitudes qu’il con-
Assemblée générale des Actionnaires
du 27 Mai 1907.
Ls séance est ouverte 4 3 heures 1/2,
wis présidence de M. Ewald, président,
me te que 6303 actions sont pré-
ou représentées, et qu'il appelle au
» comme scrutateurs, les deux plus
M actionnaires présents, MM. Birié et
Demeurant.
Devismes, secrétaire du conseil, estnom-
aeiaite de l’assemblée et donne lec-
-4a Rapport du conseil d’administra-
" RAPPORT
: Dv CONSEIL D'ADMINISTRATION
. Mesticurs,
avons l’honneur de vous présenter,
t 4 nos statuts, le compte-ren-
Ros Opérations au cours de l’exercice
N
Ef
ide
BR
wt de vous en exposer les résultats
» MOus avons le devoir de vous
#0 cOurant de I’état de nos relations
SPuvernement d’Haiti.
»_ grettons d’avoir 4 vous appren-
4* elles ne s€ sont pas amélio .
vice de ls Trésorerie ne nous pas
ny
aw
>
F
goâ€
été restituc; il a meme subi des atterntes
nouvelles (1) qui ontencore diminud son im-
portance.
Bien qu’appuyées par le Gouvernement fran-
gais, toutes nos protestations et réclama-
tions sont restées vaines ct nous n’avons
méme pas pu arriver, malgré des tentatives
pressantes et réitérées 4 nous mettre d'ac-
cord avec le gouvernement au sujet de la
constitution du tribunal arbitral prévu par
notre co. trat.
La situation s’est encore agyravée du fait
des nombreuses difhcultés et contestations
ue le Pouvoir exccutif semble s’étre app'i-
qué 4 multiplier et qui ont entraine de
longues et péaibles discussions.
Ces réclamations visent certaines percep-
tions de commissions, certains réglements
de comptes et, notamment, les opérations
de l’emprunt 1896 que la Banque a émis
pour le compte de la République.
Nous avons énergiquement protesté, les
Operations incriminées — réguliéres et correctes
en elles-mémes, d’ailleurs — ayant cré
toujours, en outre, autorisdeset sanctionndrs
par des decisions ministérielles qui, également
et aux termes des conventions, couvrent
la Banque ect leur donnent ua caractére déf-
nitif.
Les tribunaux haitiens aussi bien que
les tribunauxfrangais, plusieurs fois appelés
4 se prononcer sur des contestations rela-
tives au rdle de la Banque, dans ses rap-
rts avec !’Etat, ont constamment juge que
PP Banque n’étant que le trésorier payeur
de l’Etat ne pouvait, en aucun cas, étre
rendue responsable des acles du pouvoir extcutif.
Une déclaration solennelle du Corps lé-
gislatif a d'ailleurs récemment confirmé
cette théorie que « la République n’a jamals
entendu et n'a jamais pu entendre accor-
der 4 la Banque le contréle sous aucune
forme des ordres et instructions émanés
du Secrétaire d’Etat des finances » , « que
les ordres et instructions de ce haut fonc-
tionnaire sont obligatoires » pour la Banque
et que, en consequence, « la Banque est
couverte par les ordres ministériels ».
Le Gouvernement n’en a pas moins persisté
dans ses prétentions il nous a méme assignés
ee
4 — Certains passages sont soulignés par la ré-
daction.
devant les tribunaux
fins de nous entendre condamner 4 des res-
titutions considérables.
Cette procédure est une violation des
prescriptions de notre contrat, lequel sti-
pule en son article 23, que, en cas de di-
vergences sur l’interprétation des clauses et
conditions de la concession . Ja contesta-
tion ne pourra étre soumise qu’d des arbi-
tres spécialement désignes.
Nous nous croyons done en droit de dé-
cliner la compé:ence des tribunaux haitiens
et de faire défaut devant eux au cas ou ils
passeraientoutre.
Comme conséquence de attitude du
gouvernement A I’égard de la Banque et en
civils d’Haiti aux]tience, mais
ue nous ne voulons pas éter-
nellement subir.
Nous avons le devoir d’exprimer ici
toute notre reconnaissance envers le gou-
vernement francais qui, depuis le commen-
cement de nos difficultdés, n’a cessé de nous
préter son appui dans toute la mesure pos-
sible, et d’edresser spécialement nos remer-
ciments 4 M. le comte de Bezaure, ministre
de France en Haiti —dont nous avons mal-
heureusemement 4 regretter le prochain
départ — quia mis au_ service des intéréts
francais que nous représentons nous-mémes
un inlassable dévouement et une énergie 3
toute épreuve. "
Nou: S012. ., -ment remercier notre
personnel et en particulier notre directeur,
prévision des incidents et des ditficul-[M_ Charles Van Wijk, quia été trés bien
tes gu’elle peut faire naitre, votre conseil
d’administration a cru nécessaire et prudent
de prendre des mesures Conservatoires pour
sauvegarder les intércts et mettre 4 cou-
vert les responsabilités de la Banque.
Nous avons di conserver a4 Paris la
presque totalité de nos disponibilités,
restreindre nos affaires en Haiti o8 notre
clientéle a méme été avisce que kes cir-
constances nous mettaient dans l’obligation
de rembourser tous les comptes de dépots.
Voire conseil d’administration s'est pré-
occupé cyalement de diminuer les frais gé-
néraux dans la proportion que comporte la
reduction de nos affaires.et de nos services.
Nous avons eu le regret de nous scparer
d’un grand nombre d’employds et nous a-
vons supprimé nos succursales de Jacmel,
des Gonaives, des Cayes et de Jérémie, les
remplagant par des agences confices 4 des
maisons que nous estimons nous donner
toute sécurité. Nous n’avons donc plus
qu’une seule succursale, le Cap-Haitien.
Vous ne vous étonnerez pas que la_ situa-
tion difficile qui nous est faite ait eu une
facheuse répercussion sur nos affaires, qui,
en outre, ont subi le contre-coup de 1’état
général du pays troublé et inguisté par les
mesures et les projets financiers du gouverne-
ment,
Cependant, nous pouvons vous dire que
la situation matérielle et morale de notre
Banque reste intacte et qu'elle est en me-
sure d’attendre des jours meilleurs que
nous voulons espérer encore.
Nous n'hésiterions pas néanmoins, si
justice ne nous était pas rendue, & envisa-
ger toutes les solutions et revendications
que pourrait suggérer la prolongation d’un
état de choses que nous subissons avec pa-
secondé par un fondé'de pouvoirs, M. San-
tallier, dans Ja tache difficile qui leur est
incombée.
Il nous reste 4 vous faire connaitre le
résulrat du proccés qui nous a été inteutdé
par un portcur de parts beénéficiaires, ainsi
que nous vous l’avions fait pressentic lors de
votre derniére réunion.
Le tribnual a donné partiellement gain
de cause au porteur de parts ; mais les
termes du jugement ne nous donnant pas
toute satisfaction sur la question qui nous
intéresse, nous avons interjeté appel.
Répartition.
Le compte de « Profits et Pertes » au 31
décembre 1906 accuse un solde de bénéfi-
ces pour l’année de... Fr. 314.951 18
qui suffit pour payer aux ac-
tions, confornément a I’ar-
ticle 43 des statuts, un intérét
dc 6 0/o sur le capital versé,
SOIt .... 2. 2 6 2 © © 9 © «300.000 »
D’ou un solde de... . 14.951 18
que nous vous demandons de reporter 4
nouveau a l’exercice 1907.....
Si vous acceptez ces propositions, les ac-
tions auront a recevoir, en plus de Il’acom
te de 5 fr. (4 tr. 55 net) qui leur a ha
janvier en éc du
réparti au mois de e
coupon No 45, une nouvelle réparti de
10 fr. par action, soit une somme
de ....... .. +» Fr. 200.000 »
qui ajoutés au montant de ,I’a-
compte payé au mois de jan-
A 100.000 »
porteront la répartition totale & 300.000 »
soit 15 fr. brut par action.
Les actions recevraient donc en plus de
a
wee
COMPAGNIE P. €.S.
AVIS
SOCIETE ANONYNE
Messieurs les actionnaires de la
Compagnie des Chemins de fer de'
POSTE
ee —,
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ET
RESTA CRANT
la Plaine du Cul-de-Sac sont con-' ee Rw ese yas - oy
. oe MGI ge grgepypsprrgege AG Brot aes Vient de recevoir des arti ‘
voqués en Asseinblée générale le: a3 3. beCrMabce rs i: ach) 21 Ces articles
mardi Aoutt 41907, 43 heures de!
l'aprés-midi, au siége Socal, sis
au Champs-de-Mars, No 56.
ORDRE DU JOUR
4°.— RAPPORT DU CONSEIL D’aDMI-
NISTRATION.
20,—- PRESENTATION DES COMPTES.
3°,—- RENOUVELLEMENT DU CONSEIL |!
4°,— DIVERS.
Port-au-Prince, le 19 Juin 1907.
Le Président,
ROMENADES- JAKRDINS bibelots de tous genres, peyfeed
G. SCHWEDERSKY P ““ lunettes, montres or et argent, ;
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OpS-LIqueNr's
a =
he
berles Bangers
ECUES CE MATIN
Président Fallié-
rdes futures ba-
M. Pichon, soutlrant est en vacan-
ces dans le Jura, et le pénéral Pie-
quart n’assistait pas au cons +i .
Le Président de la République et
Madame Fallieres offrirent | aujour-
@hui un déjeuner en VPhonneur de
’Amiral Stecton.
L’Evéque de Curcassonne vient d'e-
fre condamné a cinquante frances d’a-
Mende par le tribunal correctionne!
pour avoir célébré un mariage reli-
Bleux avant le mariaw? civil.
La loi de réorganisation des com-
Munes de la Martiuique n'est pas en-
core votée.
Deux généraux russes tu’ par une
bombe .
ALEXANDROPOL 19. - Le général Ali-
khanoff a été tué cet apres-midi en
revenant d’un club en compagnie de
sa femme et de son fils. Le général
Glieboff quiétait dans la méme voiture
bertcHES R
seantat contre le
A Le précurseu
gaérienncs.
Bens 15.— Ainsi que l’annoncent
@épéches d’hier, la célébration
%.fte nationale a été marquée par
Reontat contre la vie du Président
Bees; il est possible que cet atten-
+ i’euvre des anarchistes, ce-
at on est porté a croire qu'il
Feng celui d'un fou. Ce malheu-
eS a éiéimmedialement arrété et a
sez malmené par la police et le
, pendant le détilé des troupes
oat pris part ala grande revue de/avec sa fille a eyalemeant été tué, 2
pgchamps. le dirigeable militaire | bombes furent jetées sous la voiture
et tuerent instantanement [les deux
généraux ef fe cocher, blessant avit-
vement le fils d’Alikhanol?f et Ja litle de
Gliebot?.
Collision entre deux trains
KANSAS-CYTY 16.-- Une collision a
cu lieu entre deuxtrains a& Bothel Kan-
sas > une personne a été tuce et deux
léverement biessees.
Les victimes dune «+ xplosion de gar-
gousse. Liaccident dus Georgia »
Bostow 16.-- Une earsoiusse a fait
explosion dans Pune des torrelies dit
culrasse « Georgia ». Un aspirant, M.
Faulkner Goldthawite, et 5% hominess
ont été tucs. Le lieutenantde vaisseau
Gaspar Goodrich, laspirant John T.
Cruse et 15 hommes ont été grave-
ment blessés. L’explosion serait due
aune étincelle d’une des cheminées
du cuirassé quia mis le feu 4 la gar-
vousse au Moment ott Von approchait
de la culasse d’un canon de huit pou-
ces ; Pétat de trois des blessés est dé-
sespeéré.
Une commission a été noinmeée par
le viee-amiral Charles M. Thomas pour
établir offigiellemeant li ecause de lac-
cident survenu a bord du « Georgia ».
trie » a donné une fois de plus
bpreuves de ce que lon peut at-
ire de lui en temps de guerre ;
béa toute vitesse, le majestucux
bstat a pass¢ devant la grande
ne et suivant la meme direction
celledes revsiments deéfilant au-
gde lui ; puis décrivant une
pense course, il est allé se placer
ga la Giibune présidentielle et avec
pstreté merveilleuse, il a fait une
de volliges 4 droite et & gauche.
ponstre semblait aussi a VDaise
son élément qu’un requin dans
présence de ce spectacl magni-
le public a taissé 6clater son
isiasme ct pendant ur instant il
6 les braves fantassins et cava-
i défilaient devant lui pour ac-
rece précurseur des futures ba-
aériennes.
. Débordement de fleuves
mn 145. Au cours des dern ers
jours, six 4 buit pouces d’cau
bés sur la majeure partie de
allemand, la plupart des fleu-
des rivicres ont débordé.
rage dun vapeur espagnol
1o.-- Le vapeur espagnol
to», parti de Newcastle aver
rgement de charbon pour Bor-
acoule aujourd’hui au large de
uan ; l’cquipagé a réussi 4 se
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« L:IDEAL »
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men. Le Caid Mac Lean a refusé
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bes du sultan. Une forte discus-
serait 6.evee entre Raisouli et
ween qui aurait dénoncé Raisouli
traitre pour avoir sacrifié du
sans les mosquées. Les Kmash
rait-il, exaspérés, Les anciens
NOU doivent se réunir dans le
zederer Mac Clean.
m Un village détruit
15.— Le villagea été pres-
Ment détruit par un incen-
* Miaisons habitées par des is
Feti4 habitées par des chré-
w %6 rasées. Nombre de per-
F Ont Péri dans les fammas:
. Contecole. M. Pichon en va-
. amnation 'd’un évéque.
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impdts une somme nette de :
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Le paiment de cette répartition se ferait
A partir du 6 juin aux guichets de la Socié-
té Generale de Crédit) Industriel et Com-
mercial :
Pour les titres au porteur contre le cou-
pon No 46: pour tes actions nominatives
sur présentation des titres.
WALES DETERS
Voici la réponse du Président Fal-
lieres a la dépéche du Président Nord
Alexis :
S. E’ Nord Alexis
Président de la République
da’ Haiti.
Port-au-Prince.
Je remercie vivement Votre
Excellence de ses félicitations
auxquelles j'ai été tres sensible
FALLIERES
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
—_————
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MERCREDI 17 JUILLET
Baromeétre 4 midi 762,6
minimum 23,4
Température) oximum 34.6
Moyenne diurne de la température 26,9
Le ciel a cté tres nuageux pendant la
journée. Gouttes de pluie 4 plusieurs re-
prises, plus intenses, 4 7 heures 15 mi-
nutes du soir: pluviomeétre 2 reo milli-
metre. Brise de mer réepulicre. Oraves A
ouest A 4 heures du matin, au SW a 3
heures du soiret au sud a 7 heures. Are-en?
ciel} y heures 43 minutes. Le barometre a
subi une hausse plus sensible gu’hicr’
J. SCHERER
Travaux au Cap
Nous avens sous les Sveux la photogra-
phie du nouvel dvéché du Cap-Haitien qui
est en bonne voie d’achévement. La cons-
truction mesure 21 metres de Jongueur, 19
de largeur et 1yde hauteur. C'est Vingé-
nieur Perraud quia été chargé de ce travail
élégant et solide.
xe
»
Le gouvernement poursuit activement la
construction du) nouveau bureau du port
confié 4 M. Manassé Théodore.
Tout le Cap se réjouit de voir les tra-
vaux avancer rapidement de fagon 4 ce que
bientét un edifice présentable s’offre aux
yeux de ceux qui débarquent.
Voici ce que nous dcrit A ce propos un
cotrespondant du Cap: «Le bureau du
Port est déja installé dans la partie du ba-
timent achevée ; la petite maison qui ser-
vait de bureau est en voie d’étre démolie
afin de permettre aux ouvriers de conti-
nuer le travail. Je vous dis sans flatterie
que si tous les gouvernements qui ont
précédé celui du général Nord avaient pen-
sé 4 faire le quart de ce qu’il a pu faire
dans l’espace de prés de cing ans, le pays,
e€ vous affirme, aurait pris d’autres aspects.
général Nord doit étre fier des résultats
Europe ( Vid N-Y ) par le sls « Valdivia »
sera fermée vendredi 19 du courant 4
heures preécises du soir.
pathique Jean Hess, ce
qué qué passa qitelgue temps: parmi nous
en 1902. M. Hess cst we ami
race. Nous reproduisons de la
Coloniale cet
mour ott, sous une forme piltoresque et
trontque le
de notre pays que Jean Hess a vistté et
aimé.
fréere.
curieuse maladie ; celle
peuvent pas sentir ».
Coloniale, qui m’en reprochait un article
récent me disait :
ti. » Il parait que c’est 4 cause de leurs
_—
—»
multiples que son gouvernement a déja
odtenus. L’avenir doit lui offrir ainsi qu’a
ses collaborateurs des couronncs immor-
telles. »
Nos félicitations au gouveruement pour
ces travaux d’une si haute utilité.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Mercredi, 17 juillet 1907.
Présidence de Mr. le Vice-Président Er-
nest Bonhomme.
Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie duo matin ct prononce l’arrét
suivant
Celui qui ordonne une information dans
la plainte portée contre le sicur “Josaphat
Sam. juge-sunpléant A la justice de paix de
Lassale, ( Mont-Orguinisé. )
Faute d'affaires en cra, le si¢ge est leve.
Omission
Dans la lettre que nous avons publice
hier concernant Vincident de VEcole de
Droit, nous avonsomis le nom d’un des si-
pnataires: Mr EpMoxp Mostas.
Chambre des Dénutés
Sdance du wz juillet 1yo07
Je voudrais done lui cn donner idee.
Port-au Prince.
e «
a
Jy revenais « entie deux courriers ».
veillce des armes.
-— ®
»
Le lendemain, des
SMent @ ry coneres
veau chef dU bEtac.
dée par deux batailions de police armee.
Lorsque les Ministres, accompauneés d'un
vscadron, curent apporté la demission du
Providear. et que ie conmures Veut acceptdée,
miscance tut devee. On delibérait dans les
coulo'rs. Les
les verandahs. Toyo avair des revolvers
dans ta poche de tous les votants. Mais on
Ne votait pas Crtrunait. Midi avait sonne.
La Séance dhier n'a rien comporte d’ex-
traordinaire. ll a été seulement donne lec-
ture de la correspondance, et d’un deere
de PAssemblée Nationale prolongeant @un
mois la présente session Legislative qui
prendra done fin Ie 22 Aotit.
Fermeture de la malle
La malle pour Inazgue, New-York
Uno amiome prend :
« Vous atiendez C'est
muile. Cemeost pas pour autourd hut».
— « Cependane...
-— « Crovez-nnt
ct
Venez deteuner ».
Jar de sentiment de la bataille immi-
nente. Mon ami voit dans mes yeux que
je Vals rester. Il m’entraine. Et fouetre co-
cher...
Nous passons devant la caserne du com-
mandant de place. Un millier de soldats
boucient dans la rue leur ceinturon plein
de cartouches. Des artilleurs parent une
mutrailleuse. Les officiers caracolent.
Ils sont pais.
Monami presse le coches. On galope.
Mais, stop. et je crois gue nous allons ver-
chevaunx se cabrent. La fusillade a
commence,
—- « Voila Peéleetion,
Port-au- Prince, 17 Juillet 1907.
—_ ==
1Bell
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Filet mignon AUX powsmes tantot te Palais. Vite. . vite, cocher... ta-
Flageolets au gras pey du manche... f »
Haricots rouges en sauce Nous sommes prés duo Palais. Avant
‘Timbale de riz
‘ darriver AVhotel nous devons encore tra-
Créme mousseline
verser le Chimp de Mars. La place m’‘a
Fruits sembie Mune intinie largeur.
Café Entin ¢vy est!
1/2 Vin Nous avons faim. Mais on dejcune mal.
Les révolutionnaires attaquent en effet le
Palais... Tout prés de nous... cing cents
metres de Photel... de Vautre co:é de la
place. Canons, mitrailleuses, fusillades. Pen-
dant plus de deux heures ces gens font
du bruit.
Enfin ¢a se calme. On peut voir. Le
Ministre de France 4 chevai passe a I’hotel
— « Pas de blessés ici ?
— « Non. ,
— Tant mieux... je vais en ville... a
propos, n’onbliez pas que vous dinez ce
soir \ la Légation. » Et M. Desprez pique
vers le port.
Il y avait en ville des
morts.
Dans les rues de la bataille c’était comme
aprés-ure tornade, avec du sang par pla-
ces. Des soldats campaient aux carrefours
Ils buvaient du tafir. Certains exaltaient
leur adresse et, pour la prouver, il tiraient
nimporte ou. Les maisons des étrangers,
rotegées par leur drapeau, servaient d’asi—
e aux femmes ect auxjeunes filles du s
qui redoutaient les soldats. La peur était
a
Toul Port-au-Prince a connu le sym
francais distin-
de notre
Presse
WUhu-
article é&linecelant
se trouve une réelle défense
Tous nos remerciments « nolre cone
Haiti-Paris
Ii y a dans la pathologie coloniale une
es gens qui « ne
blessés.. et des
Ainsi, un éminent lecteur de la Presse
« Je ne peux pas sentir ces négres d’Hai-
4% . ,
révolutions « dont on ma pas idée ff! »
C'est pourquoi je pubsie aujourd’hui les
souvenirs d'une revolution que j’ar vue a
On commentait la démission du Prési-
dent Sam. Les gens intormés annongaient
destrouble, pour lelendemain. Le comman-
dant de da place avait mis la ville en état de
siéve. Des régiments campaient dans les
rues. Les citovens sarmatent. Les hommes
les plus paisib'es, des marchands, des no-
taircs, des protesseurs, tous ceux gui, dans
ce pays tds chaud, ne se montrent qu’en
redi- ote noire ct coitlés de gibus, avaient
carabine 4 la main, pour les plus bréves
sorties. Les magasins ftermaicnt. C’étaic la
Chambres se réunis-
pour nommer un nou-
Vy fus) La maison legislative craic ear-
candi fats intrivuuient sous
partout dans la basse ville.
gens fuyaient vers les hiuts
portaient leurs matelas. *
Je n’avais pas oublic Pinytes
notre ministre m/’avait rappelde â€
a4 Vheure du diner, je ving 4 la
Mme. Desprez me presenta des
tnnattendus. Le ministre de la gag.
gouvernement vaincu, deux stay.
trois députés lui avaicnr de "
Elle leur offrait sa tabte. Une
Wautres refugieés manocwent ailleng,
Mme. Desprez avait des Mots ah
pour consoler le ministre Vaincy _
recommandant un potice eXquis, -
rier supportait bien i adversité. Gas
saccage $A maison, tus scs gens,
geait ses amis dans le palais. Il fg
et ft grand honneur au diner.
Avant le roti nous entendons deg -
dements loinzains. ~
— « Ca recommence
Coctain vrai. Ga rees
UbyuiOnNs maintenant
Vartillerie.
— 4 Crest le canon de Varsenal
le général gui avait de Voreille, au pr:
slmukand des services du diner
phases de Ja bataille. tiourait: — a(:
de Parrondissemenr -—— de la place = -
traileuses du Palais. +
Puis, ce fut tout pre.
— « On attague ft maison de Lea-:
It encore plus pres.
@ Maintenant, ces oh.+ Tancréde,
Qa devenait tout de meme un pea
pres, avec trop de brit. Les enn:
faisaient tout aucour de nous, aillew.
plus loin, partout. Mane. Desprez sei:
sut de ne pouvoir cuvrir son piano de:
vacarme. !
Pais un orage éclaa. Un de ces dbt
des pays chauds gui noicent tout, Ged
ct Mousquets se turen:.
— « Les combatian:s
coucher et nous permecitre den
tant? »
—_— «~«
>. dit le go.
HO NeRS it, BOL: 4
(1 mousguete:
vonteils gait
eu
is ont plus de munitions:
ont soit. [ls vont remplir ‘curs cartoas|
res et deurs bidons. »
Deécidement le guerricr savait toat
Leaotreve donna le temps de rest
Mhotel et, sur le coup de minuit, ba
recommengait. 2... . Les locataires fs
un campement dans une salle du mes
chaussée en contre-bas. Cocrait pittore:
‘Vout le reste Te fut ¢:uement.
Eee Je sang qu’on versa tut rouge, 04
dans tous les pays du monde.
en
4 . .
Aussi je me demande pourquol tag: |
sent avec mon ami, que « lon nae
de ¢a ». J'ai beau chercher, je ne wa
tout pas comment, & cause de ces 7
tions « dont on pas idce », ils «4
vent pas sentir ces négres d'Haiti. #7
_ Sans doute, nous 11 avuns pas
les bétises de Ja Commune ; &
voyons chaque année celles da 1€
Les fusillades et les proclamat
lutionnaires ne {sont ni plus d
ni plus dangereuses en Haiti ¢
Alors ?
Nous lisons dans le dernier nome
Revue, de Paris, la note suivante. ¥
« Les verres jaunes, \égeremest
protégent mieux les yeux sensi
verres de couleur, parce u’ils Pp
suppression des rayons chimiques
me temps q’un effet calmant sar "3
Cela résulte des recherches faites
Motais, d’Angers et communiq
démie de Médecine. »
On trouvera des verres jaanes
A. de Mattéis, place Geffrard.
|
Full Text |
~
ge ANNEE, Ne 90
PORT-AU-PRINCE (uatr1)
JEUDI, 18 JUILLET 1907.
ABONNEMERTS :
par mois Une Gourde D’AVANCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
DIRECTEUR:
Clément
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Le Matin
_QUOTIDIEN
LE NUMERO 10) CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du rs de chaqre
mois et sont paya bles d’avance
Les manuscrits insérée ou non ne sont pas remis.
——————_—_—£—<=<=—[—LCLL—LL—hBABnBE—E—
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 42 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
LA BANQUE ET L’ETAT
Nous allons exposer quelques vues
wrla Banque Nationaled Haiti et atti-
w lattention publique sur les faits et
pates de cette institution qui, décidé-
meat, joue de malheur.
La question est actuelle. Des pro-
ot laBanque est compromise sont
nt les tribunaux, de nouveaux
nts surgissent, rendant plus dif-
lasituation de ceux qui sont a la
de cet Etablissement; de petites
qui se dérobaient ont été révélées
Cest vraiment lamentable le role
qu’a joué notre Banque dans les
perations suspectes.
Pendant ce temps, le Conseil d’ad-
Maiscration donne le changeen dé-
murant les faits.
Avant de répondre a diverses par-
# de son Rapport, nous le mattons
ts les yeux de nos lecteurs qui
lMaMenceront par relever eux- mé-
eat oates les inexactitudes qu’il con-
Assemblée générale des Actionnaires
du 27 Mai 1907.
Ls séance est ouverte 4 3 heures 1/2,
wis présidence de M. Ewald, président,
me te que 6303 actions sont pré-
ou représentées, et qu'il appelle au
» comme scrutateurs, les deux plus
M actionnaires présents, MM. Birié et
Demeurant.
Devismes, secrétaire du conseil, estnom-
aeiaite de l’assemblée et donne lec-
-4a Rapport du conseil d’administra-
" RAPPORT
: Dv CONSEIL D'ADMINISTRATION
. Mesticurs,
avons l’honneur de vous présenter,
t 4 nos statuts, le compte-ren-
Ros Opérations au cours de l’exercice
N
Ef
ide
BR
wt de vous en exposer les résultats
» MOus avons le devoir de vous
#0 cOurant de I’état de nos relations
SPuvernement d’Haiti.
»_ grettons d’avoir 4 vous appren-
4* elles ne s€ sont pas amélio .
vice de ls Trésorerie ne nous pas
ny
aw
>
F
goâ€
été restituc; il a meme subi des atterntes
nouvelles (1) qui ontencore diminud son im-
portance.
Bien qu’appuyées par le Gouvernement fran-
gais, toutes nos protestations et réclama-
tions sont restées vaines ct nous n’avons
méme pas pu arriver, malgré des tentatives
pressantes et réitérées 4 nous mettre d'ac-
cord avec le gouvernement au sujet de la
constitution du tribunal arbitral prévu par
notre co. trat.
La situation s’est encore agyravée du fait
des nombreuses difhcultés et contestations
ue le Pouvoir exccutif semble s’étre app'i-
qué 4 multiplier et qui ont entraine de
longues et péaibles discussions.
Ces réclamations visent certaines percep-
tions de commissions, certains réglements
de comptes et, notamment, les opérations
de l’emprunt 1896 que la Banque a émis
pour le compte de la République.
Nous avons énergiquement protesté, les
Operations incriminées — réguliéres et correctes
en elles-mémes, d’ailleurs — ayant cré
toujours, en outre, autorisdeset sanctionndrs
par des decisions ministérielles qui, également
et aux termes des conventions, couvrent
la Banque ect leur donnent ua caractére déf-
nitif.
Les tribunaux haitiens aussi bien que
les tribunauxfrangais, plusieurs fois appelés
4 se prononcer sur des contestations rela-
tives au rdle de la Banque, dans ses rap-
rts avec !’Etat, ont constamment juge que
PP Banque n’étant que le trésorier payeur
de l’Etat ne pouvait, en aucun cas, étre
rendue responsable des acles du pouvoir extcutif.
Une déclaration solennelle du Corps lé-
gislatif a d'ailleurs récemment confirmé
cette théorie que « la République n’a jamals
entendu et n'a jamais pu entendre accor-
der 4 la Banque le contréle sous aucune
forme des ordres et instructions émanés
du Secrétaire d’Etat des finances » , « que
les ordres et instructions de ce haut fonc-
tionnaire sont obligatoires » pour la Banque
et que, en consequence, « la Banque est
couverte par les ordres ministériels ».
Le Gouvernement n’en a pas moins persisté
dans ses prétentions il nous a méme assignés
ee
4 — Certains passages sont soulignés par la ré-
daction.
devant les tribunaux
fins de nous entendre condamner 4 des res-
titutions considérables.
Cette procédure est une violation des
prescriptions de notre contrat, lequel sti-
pule en son article 23, que, en cas de di-
vergences sur l’interprétation des clauses et
conditions de la concession . Ja contesta-
tion ne pourra étre soumise qu’d des arbi-
tres spécialement désignes.
Nous nous croyons done en droit de dé-
cliner la compé:ence des tribunaux haitiens
et de faire défaut devant eux au cas ou ils
passeraientoutre.
Comme conséquence de attitude du
gouvernement A I’égard de la Banque et en
civils d’Haiti aux]tience, mais
ue nous ne voulons pas éter-
nellement subir.
Nous avons le devoir d’exprimer ici
toute notre reconnaissance envers le gou-
vernement francais qui, depuis le commen-
cement de nos difficultdés, n’a cessé de nous
préter son appui dans toute la mesure pos-
sible, et d’edresser spécialement nos remer-
ciments 4 M. le comte de Bezaure, ministre
de France en Haiti —dont nous avons mal-
heureusemement 4 regretter le prochain
départ — quia mis au_ service des intéréts
francais que nous représentons nous-mémes
un inlassable dévouement et une énergie 3
toute épreuve. "
Nou: S012. ., -ment remercier notre
personnel et en particulier notre directeur,
prévision des incidents et des ditficul-[M_ Charles Van Wijk, quia été trés bien
tes gu’elle peut faire naitre, votre conseil
d’administration a cru nécessaire et prudent
de prendre des mesures Conservatoires pour
sauvegarder les intércts et mettre 4 cou-
vert les responsabilités de la Banque.
Nous avons di conserver a4 Paris la
presque totalité de nos disponibilités,
restreindre nos affaires en Haiti o8 notre
clientéle a méme été avisce que kes cir-
constances nous mettaient dans l’obligation
de rembourser tous les comptes de dépots.
Voire conseil d’administration s'est pré-
occupé cyalement de diminuer les frais gé-
néraux dans la proportion que comporte la
reduction de nos affaires.et de nos services.
Nous avons eu le regret de nous scparer
d’un grand nombre d’employds et nous a-
vons supprimé nos succursales de Jacmel,
des Gonaives, des Cayes et de Jérémie, les
remplagant par des agences confices 4 des
maisons que nous estimons nous donner
toute sécurité. Nous n’avons donc plus
qu’une seule succursale, le Cap-Haitien.
Vous ne vous étonnerez pas que la_ situa-
tion difficile qui nous est faite ait eu une
facheuse répercussion sur nos affaires, qui,
en outre, ont subi le contre-coup de 1’état
général du pays troublé et inguisté par les
mesures et les projets financiers du gouverne-
ment,
Cependant, nous pouvons vous dire que
la situation matérielle et morale de notre
Banque reste intacte et qu'elle est en me-
sure d’attendre des jours meilleurs que
nous voulons espérer encore.
Nous n'hésiterions pas néanmoins, si
justice ne nous était pas rendue, & envisa-
ger toutes les solutions et revendications
que pourrait suggérer la prolongation d’un
état de choses que nous subissons avec pa-
secondé par un fondé'de pouvoirs, M. San-
tallier, dans Ja tache difficile qui leur est
incombée.
Il nous reste 4 vous faire connaitre le
résulrat du proccés qui nous a été inteutdé
par un portcur de parts beénéficiaires, ainsi
que nous vous l’avions fait pressentic lors de
votre derniére réunion.
Le tribnual a donné partiellement gain
de cause au porteur de parts ; mais les
termes du jugement ne nous donnant pas
toute satisfaction sur la question qui nous
intéresse, nous avons interjeté appel.
Répartition.
Le compte de « Profits et Pertes » au 31
décembre 1906 accuse un solde de bénéfi-
ces pour l’année de... Fr. 314.951 18
qui suffit pour payer aux ac-
tions, confornément a I’ar-
ticle 43 des statuts, un intérét
dc 6 0/o sur le capital versé,
SOIt .... 2. 2 6 2 © © 9 © «300.000 »
D’ou un solde de... . 14.951 18
que nous vous demandons de reporter 4
nouveau a l’exercice 1907.....
Si vous acceptez ces propositions, les ac-
tions auront a recevoir, en plus de Il’acom
te de 5 fr. (4 tr. 55 net) qui leur a ha
janvier en éc du
réparti au mois de e
coupon No 45, une nouvelle réparti de
10 fr. par action, soit une somme
de ....... .. +» Fr. 200.000 »
qui ajoutés au montant de ,I’a-
compte payé au mois de jan-
A 100.000 »
porteront la répartition totale & 300.000 »
soit 15 fr. brut par action.
Les actions recevraient donc en plus de
a
wee
COMPAGNIE P. €.S.
AVIS
SOCIETE ANONYNE
Messieurs les actionnaires de la
Compagnie des Chemins de fer de'
POSTE
ee —,
Ox
ET
RESTA CRANT
la Plaine du Cul-de-Sac sont con-' ee Rw ese yas - oy
. oe MGI ge grgepypsprrgege AG Brot aes Vient de recevoir des arti ‘
voqués en Asseinblée générale le: a3 3. beCrMabce rs i: ach) 21 Ces articles
mardi Aoutt 41907, 43 heures de!
l'aprés-midi, au siége Socal, sis
au Champs-de-Mars, No 56.
ORDRE DU JOUR
4°.— RAPPORT DU CONSEIL D’aDMI-
NISTRATION.
20,—- PRESENTATION DES COMPTES.
3°,—- RENOUVELLEMENT DU CONSEIL |!
4°,— DIVERS.
Port-au-Prince, le 19 Juin 1907.
Le Président,
ROMENADES- JAKRDINS bibelots de tous genres, peyfeed
G. SCHWEDERSKY P ““ lunettes, montres or et argent, ;
Salle de céception. — Piano. — Gramophone, les garanties, :
Le
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sans quon ait besoin de faire marcher
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Président Fallié-
rdes futures ba-
M. Pichon, soutlrant est en vacan-
ces dans le Jura, et le pénéral Pie-
quart n’assistait pas au cons +i .
Le Président de la République et
Madame Fallieres offrirent | aujour-
@hui un déjeuner en VPhonneur de
’Amiral Stecton.
L’Evéque de Curcassonne vient d'e-
fre condamné a cinquante frances d’a-
Mende par le tribunal correctionne!
pour avoir célébré un mariage reli-
Bleux avant le mariaw? civil.
La loi de réorganisation des com-
Munes de la Martiuique n'est pas en-
core votée.
Deux généraux russes tu’ par une
bombe .
ALEXANDROPOL 19. - Le général Ali-
khanoff a été tué cet apres-midi en
revenant d’un club en compagnie de
sa femme et de son fils. Le général
Glieboff quiétait dans la méme voiture
bertcHES R
seantat contre le
A Le précurseu
gaérienncs.
Bens 15.— Ainsi que l’annoncent
@épéches d’hier, la célébration
%.fte nationale a été marquée par
Reontat contre la vie du Président
Bees; il est possible que cet atten-
+ i’euvre des anarchistes, ce-
at on est porté a croire qu'il
Feng celui d'un fou. Ce malheu-
eS a éiéimmedialement arrété et a
sez malmené par la police et le
, pendant le détilé des troupes
oat pris part ala grande revue de/avec sa fille a eyalemeant été tué, 2
pgchamps. le dirigeable militaire | bombes furent jetées sous la voiture
et tuerent instantanement [les deux
généraux ef fe cocher, blessant avit-
vement le fils d’Alikhanol?f et Ja litle de
Gliebot?.
Collision entre deux trains
KANSAS-CYTY 16.-- Une collision a
cu lieu entre deuxtrains a& Bothel Kan-
sas > une personne a été tuce et deux
léverement biessees.
Les victimes dune «+ xplosion de gar-
gousse. Liaccident dus Georgia »
Bostow 16.-- Une earsoiusse a fait
explosion dans Pune des torrelies dit
culrasse « Georgia ». Un aspirant, M.
Faulkner Goldthawite, et 5% hominess
ont été tucs. Le lieutenantde vaisseau
Gaspar Goodrich, laspirant John T.
Cruse et 15 hommes ont été grave-
ment blessés. L’explosion serait due
aune étincelle d’une des cheminées
du cuirassé quia mis le feu 4 la gar-
vousse au Moment ott Von approchait
de la culasse d’un canon de huit pou-
ces ; Pétat de trois des blessés est dé-
sespeéré.
Une commission a été noinmeée par
le viee-amiral Charles M. Thomas pour
établir offigiellemeant li ecause de lac-
cident survenu a bord du « Georgia ».
trie » a donné une fois de plus
bpreuves de ce que lon peut at-
ire de lui en temps de guerre ;
béa toute vitesse, le majestucux
bstat a pass¢ devant la grande
ne et suivant la meme direction
celledes revsiments deéfilant au-
gde lui ; puis décrivant une
pense course, il est allé se placer
ga la Giibune présidentielle et avec
pstreté merveilleuse, il a fait une
de volliges 4 droite et & gauche.
ponstre semblait aussi a VDaise
son élément qu’un requin dans
présence de ce spectacl magni-
le public a taissé 6clater son
isiasme ct pendant ur instant il
6 les braves fantassins et cava-
i défilaient devant lui pour ac-
rece précurseur des futures ba-
aériennes.
. Débordement de fleuves
mn 145. Au cours des dern ers
jours, six 4 buit pouces d’cau
bés sur la majeure partie de
allemand, la plupart des fleu-
des rivicres ont débordé.
rage dun vapeur espagnol
1o.-- Le vapeur espagnol
to», parti de Newcastle aver
rgement de charbon pour Bor-
acoule aujourd’hui au large de
uan ; l’cquipagé a réussi 4 se
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bes du sultan. Une forte discus-
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traitre pour avoir sacrifié du
sans les mosquées. Les Kmash
rait-il, exaspérés, Les anciens
NOU doivent se réunir dans le
zederer Mac Clean.
m Un village détruit
15.— Le villagea été pres-
Ment détruit par un incen-
* Miaisons habitées par des is
Feti4 habitées par des chré-
w %6 rasées. Nombre de per-
F Ont Péri dans les fammas:
. Contecole. M. Pichon en va-
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sur présentation des titres.
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lieres a la dépéche du Président Nord
Alexis :
S. E’ Nord Alexis
Président de la République
da’ Haiti.
Port-au-Prince.
Je remercie vivement Votre
Excellence de ses félicitations
auxquelles j'ai été tres sensible
FALLIERES
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
—_————
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MERCREDI 17 JUILLET
Baromeétre 4 midi 762,6
minimum 23,4
Température) oximum 34.6
Moyenne diurne de la température 26,9
Le ciel a cté tres nuageux pendant la
journée. Gouttes de pluie 4 plusieurs re-
prises, plus intenses, 4 7 heures 15 mi-
nutes du soir: pluviomeétre 2 reo milli-
metre. Brise de mer réepulicre. Oraves A
ouest A 4 heures du matin, au SW a 3
heures du soiret au sud a 7 heures. Are-en?
ciel} y heures 43 minutes. Le barometre a
subi une hausse plus sensible gu’hicr’
J. SCHERER
Travaux au Cap
Nous avens sous les Sveux la photogra-
phie du nouvel dvéché du Cap-Haitien qui
est en bonne voie d’achévement. La cons-
truction mesure 21 metres de Jongueur, 19
de largeur et 1yde hauteur. C'est Vingé-
nieur Perraud quia été chargé de ce travail
élégant et solide.
xe
»
Le gouvernement poursuit activement la
construction du) nouveau bureau du port
confié 4 M. Manassé Théodore.
Tout le Cap se réjouit de voir les tra-
vaux avancer rapidement de fagon 4 ce que
bientét un edifice présentable s’offre aux
yeux de ceux qui débarquent.
Voici ce que nous dcrit A ce propos un
cotrespondant du Cap: «Le bureau du
Port est déja installé dans la partie du ba-
timent achevée ; la petite maison qui ser-
vait de bureau est en voie d’étre démolie
afin de permettre aux ouvriers de conti-
nuer le travail. Je vous dis sans flatterie
que si tous les gouvernements qui ont
précédé celui du général Nord avaient pen-
sé 4 faire le quart de ce qu’il a pu faire
dans l’espace de prés de cing ans, le pays,
e€ vous affirme, aurait pris d’autres aspects.
général Nord doit étre fier des résultats
Europe ( Vid N-Y ) par le sls « Valdivia »
sera fermée vendredi 19 du courant 4
heures preécises du soir.
pathique Jean Hess, ce
qué qué passa qitelgue temps: parmi nous
en 1902. M. Hess cst we ami
race. Nous reproduisons de la
Coloniale cet
mour ott, sous une forme piltoresque et
trontque le
de notre pays que Jean Hess a vistté et
aimé.
fréere.
curieuse maladie ; celle
peuvent pas sentir ».
Coloniale, qui m’en reprochait un article
récent me disait :
ti. » Il parait que c’est 4 cause de leurs
_—
—»
multiples que son gouvernement a déja
odtenus. L’avenir doit lui offrir ainsi qu’a
ses collaborateurs des couronncs immor-
telles. »
Nos félicitations au gouveruement pour
ces travaux d’une si haute utilité.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Mercredi, 17 juillet 1907.
Présidence de Mr. le Vice-Président Er-
nest Bonhomme.
Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie duo matin ct prononce l’arrét
suivant
Celui qui ordonne une information dans
la plainte portée contre le sicur “Josaphat
Sam. juge-sunpléant A la justice de paix de
Lassale, ( Mont-Orguinisé. )
Faute d'affaires en cra, le si¢ge est leve.
Omission
Dans la lettre que nous avons publice
hier concernant Vincident de VEcole de
Droit, nous avonsomis le nom d’un des si-
pnataires: Mr EpMoxp Mostas.
Chambre des Dénutés
Sdance du wz juillet 1yo07
Je voudrais done lui cn donner idee.
Port-au Prince.
e «
a
Jy revenais « entie deux courriers ».
veillce des armes.
-— ®
»
Le lendemain, des
SMent @ ry coneres
veau chef dU bEtac.
dée par deux batailions de police armee.
Lorsque les Ministres, accompauneés d'un
vscadron, curent apporté la demission du
Providear. et que ie conmures Veut acceptdée,
miscance tut devee. On delibérait dans les
coulo'rs. Les
les verandahs. Toyo avair des revolvers
dans ta poche de tous les votants. Mais on
Ne votait pas Crtrunait. Midi avait sonne.
La Séance dhier n'a rien comporte d’ex-
traordinaire. ll a été seulement donne lec-
ture de la correspondance, et d’un deere
de PAssemblée Nationale prolongeant @un
mois la présente session Legislative qui
prendra done fin Ie 22 Aotit.
Fermeture de la malle
La malle pour Inazgue, New-York
Uno amiome prend :
« Vous atiendez C'est
muile. Cemeost pas pour autourd hut».
— « Cependane...
-— « Crovez-nnt
ct
Venez deteuner ».
Jar de sentiment de la bataille immi-
nente. Mon ami voit dans mes yeux que
je Vals rester. Il m’entraine. Et fouetre co-
cher...
Nous passons devant la caserne du com-
mandant de place. Un millier de soldats
boucient dans la rue leur ceinturon plein
de cartouches. Des artilleurs parent une
mutrailleuse. Les officiers caracolent.
Ils sont pais.
Monami presse le coches. On galope.
Mais, stop. et je crois gue nous allons ver-
chevaunx se cabrent. La fusillade a
commence,
—- « Voila Peéleetion,
Port-au- Prince, 17 Juillet 1907.
—_ ==
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ditimon ami. [1
. Stucisses au 14 Place attagae le Congres. Eile attaquera
Filet mignon AUX powsmes tantot te Palais. Vite. . vite, cocher... ta-
Flageolets au gras pey du manche... f »
Haricots rouges en sauce Nous sommes prés duo Palais. Avant
‘Timbale de riz
‘ darriver AVhotel nous devons encore tra-
Créme mousseline
verser le Chimp de Mars. La place m’‘a
Fruits sembie Mune intinie largeur.
Café Entin ¢vy est!
1/2 Vin Nous avons faim. Mais on dejcune mal.
Les révolutionnaires attaquent en effet le
Palais... Tout prés de nous... cing cents
metres de Photel... de Vautre co:é de la
place. Canons, mitrailleuses, fusillades. Pen-
dant plus de deux heures ces gens font
du bruit.
Enfin ¢a se calme. On peut voir. Le
Ministre de France 4 chevai passe a I’hotel
— « Pas de blessés ici ?
— « Non. ,
— Tant mieux... je vais en ville... a
propos, n’onbliez pas que vous dinez ce
soir \ la Légation. » Et M. Desprez pique
vers le port.
Il y avait en ville des
morts.
Dans les rues de la bataille c’était comme
aprés-ure tornade, avec du sang par pla-
ces. Des soldats campaient aux carrefours
Ils buvaient du tafir. Certains exaltaient
leur adresse et, pour la prouver, il tiraient
nimporte ou. Les maisons des étrangers,
rotegées par leur drapeau, servaient d’asi—
e aux femmes ect auxjeunes filles du s
qui redoutaient les soldats. La peur était
a
Toul Port-au-Prince a connu le sym
francais distin-
de notre
Presse
WUhu-
article é&linecelant
se trouve une réelle défense
Tous nos remerciments « nolre cone
Haiti-Paris
Ii y a dans la pathologie coloniale une
es gens qui « ne
blessés.. et des
Ainsi, un éminent lecteur de la Presse
« Je ne peux pas sentir ces négres d’Hai-
4% . ,
révolutions « dont on ma pas idée ff! »
C'est pourquoi je pubsie aujourd’hui les
souvenirs d'une revolution que j’ar vue a
On commentait la démission du Prési-
dent Sam. Les gens intormés annongaient
destrouble, pour lelendemain. Le comman-
dant de da place avait mis la ville en état de
siéve. Des régiments campaient dans les
rues. Les citovens sarmatent. Les hommes
les plus paisib'es, des marchands, des no-
taircs, des protesseurs, tous ceux gui, dans
ce pays tds chaud, ne se montrent qu’en
redi- ote noire ct coitlés de gibus, avaient
carabine 4 la main, pour les plus bréves
sorties. Les magasins ftermaicnt. C’étaic la
Chambres se réunis-
pour nommer un nou-
Vy fus) La maison legislative craic ear-
candi fats intrivuuient sous
partout dans la basse ville.
gens fuyaient vers les hiuts
portaient leurs matelas. *
Je n’avais pas oublic Pinytes
notre ministre m/’avait rappelde â€
a4 Vheure du diner, je ving 4 la
Mme. Desprez me presenta des
tnnattendus. Le ministre de la gag.
gouvernement vaincu, deux stay.
trois députés lui avaicnr de "
Elle leur offrait sa tabte. Une
Wautres refugieés manocwent ailleng,
Mme. Desprez avait des Mots ah
pour consoler le ministre Vaincy _
recommandant un potice eXquis, -
rier supportait bien i adversité. Gas
saccage $A maison, tus scs gens,
geait ses amis dans le palais. Il fg
et ft grand honneur au diner.
Avant le roti nous entendons deg -
dements loinzains. ~
— « Ca recommence
Coctain vrai. Ga rees
UbyuiOnNs maintenant
Vartillerie.
— 4 Crest le canon de Varsenal
le général gui avait de Voreille, au pr:
slmukand des services du diner
phases de Ja bataille. tiourait: — a(:
de Parrondissemenr -—— de la place = -
traileuses du Palais. +
Puis, ce fut tout pre.
— « On attague ft maison de Lea-:
It encore plus pres.
@ Maintenant, ces oh.+ Tancréde,
Qa devenait tout de meme un pea
pres, avec trop de brit. Les enn:
faisaient tout aucour de nous, aillew.
plus loin, partout. Mane. Desprez sei:
sut de ne pouvoir cuvrir son piano de:
vacarme. !
Pais un orage éclaa. Un de ces dbt
des pays chauds gui noicent tout, Ged
ct Mousquets se turen:.
— « Les combatian:s
coucher et nous permecitre den
tant? »
—_— «~«
>. dit le go.
HO NeRS it, BOL: 4
(1 mousguete:
vonteils gait
eu
is ont plus de munitions:
ont soit. [ls vont remplir ‘curs cartoas|
res et deurs bidons. »
Deécidement le guerricr savait toat
Leaotreve donna le temps de rest
Mhotel et, sur le coup de minuit, ba
recommengait. 2... . Les locataires fs
un campement dans une salle du mes
chaussée en contre-bas. Cocrait pittore:
‘Vout le reste Te fut ¢:uement.
Eee Je sang qu’on versa tut rouge, 04
dans tous les pays du monde.
en
4 . .
Aussi je me demande pourquol tag: |
sent avec mon ami, que « lon nae
de ¢a ». J'ai beau chercher, je ne wa
tout pas comment, & cause de ces 7
tions « dont on pas idce », ils «4
vent pas sentir ces négres d'Haiti. #7
_ Sans doute, nous 11 avuns pas
les bétises de Ja Commune ; &
voyons chaque année celles da 1€
Les fusillades et les proclamat
lutionnaires ne {sont ni plus d
ni plus dangereuses en Haiti ¢
Alors ?
Nous lisons dans le dernier nome
Revue, de Paris, la note suivante. ¥
« Les verres jaunes, \égeremest
protégent mieux les yeux sensi
verres de couleur, parce u’ils Pp
suppression des rayons chimiques
me temps q’un effet calmant sar "3
Cela résulte des recherches faites
Motais, d’Angers et communiq
démie de Médecine. »
On trouvera des verres jaanes
A. de Mattéis, place Geffrard.
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