Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
July 17, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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ABONNEMENTS :

var MOIS Une Gourde D’avaANcE

DEPARTEMENTS Ss ETRANGER :

REDACTIO

Frais de poste en sus. 45, RUE







ne per en oa es om: SA oe A en ee ee ae Oe em Se









=

PORT-AU-PRINCE (iair1)



DixECTEUR:

Clément itagloire,



N-ADMINISTRATION

a a ie ern a ee

MERCREDI, 17 JUILLET 1907.





LE NUMERO 40) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont paya bles d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remie.
Sl ESSE

Ae ones me re epee ene oe —unnme ee,

eo ee re

ROUX, 45.



eee ew ee ee a ee ee ee ee oe
ee ee ee -



‘Pour tout ce qui concerne lAdministration du Journal. s'adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.







D'OU VIENDHA LA PAIX?
\ : we z we. — i he Ss oF ¥ jay Hil _— a sa

I
i
tA Pheure of j’cris, quarantesse pty
Misontenvoye & bit Capitate du pe-
royaume cies Pays-Bas, dou Dolor | QOuoublidifibsibcia sat, poraged.
adit : ePet.le lerpe, grade aaoua Hla Russie aiid peine sortio del dor
feprescatamis omineits avec mis-paitre Conferencs tenae pour ba paix
de jeler et de fortiier les ba-foi pravequée par elle, quella sus!
pdune enlente Interadtionale sus- [jets daus un immense conllit arms ;
| le de réaliser by reve Quasi la-t ot ie fait que c+ conflit sa trouve preé-
p"e de «la paix da moade. » feddé ct suivi de deux congresd: ce
Htiateng a ete pres ‘nite a celta; genre, rend ua pen scoptique sur les
ence qaiest ie dueaxiGun assis2tconséqivaces de ce dernier,
paix Univers te tenus ala Haye, I ast Visible ‘fue i Ove ndwaeiuts
mengnsa comms pos foie: san giats rosso sont
eurs. : Ss Sta quesvon. yuan embareas sigaiitcail pour les pié-
urs, 2a meme titre, simon al{ yipotentiaives du £907, et le discours
Ppoint de vue, que les grands{pronones par le président de la réu-
, les petits ont be union préliminaire, csst-a-dics lo
ts Soicnt inclings vers los rey | istre des Affaires
te pacifiques des Htiges iInterna-}rovaune des Pays-Bas,
ix etjimagine que tes délégucés| ge cet embarras.
pes au sorlirds: ces discussions) fj4 Russie, qui est aajourdAui
bespere devoir étre fructaeises.| esse une aeaude paciiste, n'a done
mat, grace a cette porticipations |e Geese s sokté toutes jes pré
accrédiiés aunres de Pune’ \ ole pas HCvES surmonte toutes ies pre-
Bene des vrandes Pirisent 2 GO" ventions : test hors de doute ue ses
aol standes Pissances Ul tondancaes actucles sont ea dsaccord
went actuellement, — dans le cas
Mbdle de tout désaccard inopins.
he faut pas oublier que Vart. 2
Convention du 29 Juillet 189) ré-
des travaux de la premiére
mce dela Haye, obliga les L-
Wembres-de ’Union forméa par
Convention & recourir, avant
per en lutte, aux bons oflices ou
Mediation d’une ou de plusieurs
moces amies.
titre, je ne saurais trop me fé-
we la pensée heureuse et utile
ere le Président de la Répu-
Pao. ror,en nous faisant repreé-
..= Celte manifestation, 4 un
= luridiquo de nous préserver a
Â¥ de bien des agressions injus-
Sutales dont il est déja péni-

roast acta ia la portde dune tentative
dtree Wencuure coment.

ery
pit

os



j
@

Oin quad fos

Â¥

~
~
=
al?
























4
Gec-

muatitimes de 1815 qui devaiont rni-
idéges de deamination exclusive
iIners, avait essayé de ies reprendre
pour la mer Noire. La mond n’a du
alors de voir déliuilivament respects
lo principe de la mer libre qav orice
4 Viniervention 2rmée de Aug eterre,
aidce da la France.
C'est quo la disproportion si fré-
quemment dénoncée entre les motset
les fatts est particulicrement propre
aux nations communautairos: Pexces
dv centralisation qui caractérise ces
nations les dispose peu a étre des arbi-
tresde paix. Queilea été la mission pa-
cifique accomplis dans le monde par

mroquer le seul souvenir. Espagne du temps de Philippe Hl ou

Sis diretoutefois que je ne nour-|de Charles-Quint ? ou par la France
e@illusions sur is résultat im-|du temps de Louis XIV ou de B»na-
7" at pratique de cette Confé- | parte ?

Sans aller jusqu’a couvenir La Russi>, depuis ne, la Place
ae ce & ; ande nation militaire < aS5C
Y ne 62 sont des sima- eacante par la France de 1815s, n’a-t-

elle pas toujours

3
nN
ee
aan’

2 es dans le but exprés de

we entre les nations lcs germes marc
- il - | paix? et n’étaient les « pieds d’argile »
ES est Gscidea qe weer cet immense colosse, on ne sait

Ane donner A





Etvanveres du;
$2 ressent forty

rgui Vent dvs fave sa relentissante en-



aves les traditious da grand Etat ou facquls
tograiiie qui, bigu apres les triattes axgqu-:

ner les ambitions purticulitres ef les:
sur les puautaires

essays de troubler fa}!

WETS

—— =

~

3
feoatrait actuelfement le inonde au rence actuelle, aprés ’hommage d’usa-
ud i “e rendu au tsar Nicolas, a émis un
Si Pou veut couiaiuer cette revue) double vote de félicitations: l’un s’est
des bations communautaires, Jindi-!adressé a Anglo-Saxon Roosevelt, le
qaeral encore PAutriche, dont la situa-] promoteur effectif des conférenees
toot est Posten longicnips préponde-| pour la paix et auteur véritable de
rite en Bureyo sans janius manquer, {la paix récente russo-japonaise; Paa-
Acnuso da colle prspondérance, 4sonjtre vote est allé a Padresse de PAn-
rofe de nation belityuetse, jusyu’au | lo-Saxon Carnegie, qui vient de faire
muinent oft la Pruss:, dout la rivalité}don d’une fortune au Comité per-
avec cha a et iongas et laborieuse, 2} manent d’arbitrage de la Haye, pour
fint par Péefisser en deve:ant la mai-{la construction dans cette ville d@’un
tress lacontesice de PAllemagne. monument desliné & étre le siége Ges
Gelle-ci est aujourd'hui an premier} travaux ct réunions de la Conférence.

lec; ia ae da monde ue crest Ou a fait remarquer que depuis 1816,
oan jorie te role principal Cans "©! 72 traités d’arbitrage sont intervenus
qAduveMent des grandes nauioNs KuUeF-| entre les différents peuples du monde

ridres; on Ost presqua tents de nous] ontier. Sur ee chiftre, 33 concernent
Quels heureux ré-t pa neteterre et 36 les Etats-Unis. Les

as trop dans qnoiles conjoieclies sai deés |
pas trop Gans qieies Conjurclires s2ides le début deces travaux, la confé-
i

iet dese jrouver ala Haye.










|

t
cy

Vofirir cn excinp

smfats va-t-elie assirver aux idées a-fae : ° .
iis teiliquas of autil agi aututer quel 13 aut-es recours 4 l'arbitrage qui res-
ETO S C8 w wmowes tent sont a partager entre tous les au-

qa? chase de Viacident marocain?
Antant et peut-c¢ire plus que VAHe-
megie, le Japon, pays communautaire

tres Deu
1805.
llest assez éloquent pour persua-
der les Haitiens que, en allant & la
Conférence de la paix, ils se doivent
en oulre de se mettre au régime des
peuples qui se proposent moins de
faire des Jiscours que des actes. Noe
éminenis déiégués viendront, quand
seront formées ses assises, nous dire
quels sont, dans cette espéce de-Be-
bel, les tempéraments qopvi les agront
le plus frappés. En attendant ars
impressions, je dirai avec: M.- :

om.

ples réunis. Ce relevé date do

trae dans fo rang des nations miulititud-
ret, saura-t-if se garder dese lancer
dais fa voia beiliqgue2use, et saura-t-il
nicitre & profit la situation qua lui a
“ son Cunlact avec les Anglais,
to dl duit principalement sa ra-
pide Gigvaiton?

On ie volt, igs grands Etats commu-
, aveuglés pur la force e. Pap-
pareil dz lear pouvoir central, n’ont
jimais élé des arbitres de paix, par-
we que, ala tundance légitime de faire
dominer Jeurs imtérets, s’est toujours
ajoutée celie darenforcer leur influen-
cc politique, et rien n’est plus propre,
on le sat, A provoquer les ré3istances
et les conflits.

Toute autre s’est affirme action
des pays particularistes. C'est moins
Pinfluence politiqae que i’extension
deo leurs interets quills out en vue,
méme dans lcurs entreprises lointai-
nes. Quand ils deviennent 4 ce point
dle vue d2 grands Etats, cette s.teation
luur reste parce qu’ella est indépen-
dante d'une chose essentiellement
mobilc: iz puissance politique et ad-
ministrative.

Au point de vue pirticulier qui nous
occupe, ics pays particalaristes ont
plus de tendance a régler par l’arbitra-

Poinsard:
«C’est en répandant les idées et sur-

tout les exemples dinitiative, d’fner-
gie et @indépendance personnelicg, ans:
si bien dans la conduite de Ia vié prj-
vée que dans la direction de la vie ba:

et
res;ectifs versle

blique, que les hommes de

régies internationales et ta pormarep-
ce des rapports pacifiques. moyen
peut paraltre lent, mais tl est ie seul
véritablement efficace. »



Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre

dans le service ducMATIN»
afin qu'il y soit de suite reme

ge les difficultés internationales.
aie.

Je ne dois pas omettre de dire que,









wd

niques quo.que fort 1éser- LA PHARMACIE

Emmanuel Alexandre

88, Rue pes MIRACLEs, 88,






























Langue Anglaise

Le caractére cosmopolite de la vie
moderne est tel, que les connaissances
d'une seule lingue ne permettent plus
dun individu we répondre aux exigen-
ees de ses relations, de Son activité et
meme de son existence. C'est pourquoi
toute personne, homme ou femme, qui
ext en mesure de faire face a une telle
n¢ecessilé, méme au pix d’un sacrifice,
doit culliver Jes lacgues vivantes, sur-
tout les plus répandues: l'anglais et

Explosion d'une bombe.
NOPIE15.— Une bombe
e ion hier soir devant la ré-
ae éde l’Ambassadeur amé-
me a Yenikoi, sur le Bosphore ; 4
ae filles ont été Iégerement bles-
ie fi n’y a pas eu de dégiats.
} Leprétendu espicn japonais
ASHINGEON 15.— ‘Le général Ai-
,faisant fonctions de secré-
la guerre, a recu ce matin un

Rs *
ta .
. >
é




















Se recomm:nde pour lexécution
prompte et exacts des ordonnances a
nimporte qu'elle heure du jour ct de
la nuit.

Drogueries, Spécialités phar-
macz2zutiquesextrémement fraiches.

“TQ .
Senet télégraphique du général Fus- __ PRIX CONSCIENCIEUX. espagnol, 4 coté du frangais, cette bel-



le langue de la diplomatie et du rafine-
ment.
Pour un prix trés raisonnable,
Monsieur J. J. DESCE,

Ancien professeur au Lycée National
de la Capitale.
Se met a la disposition{du public pour
des legons dans ces trois langues.
S’adresser au No 97, Rue de la Révo-
ution, dite de VEnterrement,

—— a

commandant en chef de l’ar-
delouest, sur l’arrestation du
beada espion au fort Rosecrans a
Mego, arrestation qui donna lieu
pra de commentaires dans fa
»américaine. G? rapport relate

s japonais ayant cle surpris dans
isinagedu fort, fut arrété et fouillé.
g’avait en sa possession aucune
sou croquis. I! fut aussitot rela-

Eranchem ent

A L’ELEGANCE
DD PARRARY,

Fabricant de chaussures,

Porte ala connaissance du public,
particuligrement de scs nombrenx cli-
cnts de Ta Céte ct de la Capitale, que
Pétablissement aun stock incalcula-









USINES MON-REPOS



Explosion a bord d’un cuirassé.
poston 15.— D’aprés un radio-te-
mme, recuici cetapres- midi, une

ssion dont ov ignore la cause, a
>, . ee yale de chaussures pour hommes x
4 bord du cuirassé « Georgian auss Ss p S,
leu 5 tcrnmes ct enfants, en tous genres,

fant des exercices de tir. 16 per-
es furent blessces.

‘I Pal Ewald

CHIRURGIEN,
ACCOUCHEUR.

PONSULTATIONS DE 8 !''8 A MIDI.
isotrement) 7, Rue Américaine.
me maison que le Dr P. R. Ewald,

el qne, raugré Potre decing pour ceul
sur achat en gros (50/0 ) fait un ra-
bais excc:tionnel sur les prix.
Wetablissement se charge de faire
preudre des mcsures & domicile.
Toujours : Soin, exactitude, ponctualile

42, Rue des Fronts-Forts, 42.

le plus pur, le plus propre, le plus
riche en mati¢re saccharine
dcfiant toute concurrence.
Tafia Supérieur : 20 degrés
DEPOT GENERAL:
293, Rue Roux, 23
(anciene Rue Bonne-Fot).

Francisco DESUSE

Fabricant de chaussures

PortT-AU-PRINCE (HAITI )





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Le Restaurateur de la santé
Reméde ellicace contre toutes les mala-
dies provenant de limpureté du sang.
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L’enveloppe de 30 pilules : 1. 00
Jenvoie gratis etfranco, sur demande
Venveloppe-échantillon et prospectus.

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La Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,— pour la vente
en gros et détail,— de chaussures en
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Les commandes des commergants
de l'intérieur pourront étre exécutées
dans une semaine & peu pres.

23, rue des Fronts-Forts, 23

PORT-AU-PRINCE ( HAITI )

—S—s=— 1

CONCERTS !...

Magistrat Communal, apres en-
Wavec honorable Général Cyria-
@ Célestin, Secrétaire d’Etat de la

re,et avec la haute et bienveil-
satorisation de Son Excellence
fent de la République, a l’hon-
W@annoncer au public qu’a par-
mDimanche 14 Juillet courant, il
me concert tous les Dimanches,
met heures et demie du soir 4 neuf
ws et demie, au nouveau Kiosque
Place du Panthéon.
nt le concert, lu Kiosque sera
a Pélectricité.
concerts sont organisés comme
eer le trimestre de Juillet, Aout
mbre 1907.

wncerts du Dimanche
des Orchestres Militaires

Mois pe Juituet



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Voules-vous avoir de beiles dents et
les cons-rver jintactes ?
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Ancien membre de la Societé Philan-
hropique des matires tailleurs de Paris.

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tofies diagonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
de particuliérement 4 sa clientéle une
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de gilets de fantaisie et de piqué de
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concurrence.

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ces.— Coupes Francaise, Anglais: et
Ameéricaine de la derniére pertection.
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tumes militaires, habits brodés
dolmans, tuniques, habits car-
rés. etc etc, de tous grades.





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45



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ov Musique ge la Marine aucun danger pour email des Bents. ; h
: ue ial Antiseptique de Ja bou

7 a8 Masique e la Place que des encives, elle prévient la ca- prog rammes, af T ac es, et toua
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e ¢ Masi i éclatante et laisse 4 I"halel -

Pi Mende $e,ie Marine [aioe sensation do faichour ot vo] CULT OS ravaux de ville.

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la Place



EEE

UN ATTENTAT

CONTRE

Le Président Falliéres

Un nommé Léon Maille tire deux
coups de revolver sur le prési-
dent Falli¢res qui garde tout son
sang froid.— Manifestations de la
foule contre l’assassin.— Aucune
Victime.

Panis 14.— La féte nationale a été
Mmarquée par un lache attentat contre
la vie du Président. L’auteur de ce
crime est un nommé Léon Maille, ins-
crit maritime du Havre que Il’on croit
atteint de la folie de la persécution.
Maille a tiré deux coups de revolver
sur le Président ; fort heureusement
personne n’a été touché.

En raison de l’activité des anti-mi-
litaristes, qui avaient décidé de proii-
ter de la féte pour organiser une ma-
nifestation contre l’armée, les autori-
tés avaient jugé bon de prendre des
Mesures exceptionnelles pour assurer
la protection de M. Falliéres. La ten-
tative d’a’ sassinat contre celui-ci s’est
produite sur les Champs-Elysces. Au
moment ou il retournait de Long-
champs od il avait assisté ala revue
des troupes de la garnison de Paris,
M. Clémenceau, président du conseil,
et M. Lane, secrétaire de la présiden-
ce, se trouvaient avec M. Falliéres
dans un landeau, escorté par un es-
cadron de cuirassiers. La voiture sor-
tait du Bois de Boulogne et descendait
l’'Avenue des Champs-Elysées, encom-
brée d’une foule immense criant : Vive
Fallitres {| Vive ’ Armée ! quand arri-
vée au coin de la rue Lesueur, Maille
quise tenait aux aguets tira deux
coups de reuolver.

On considére comme miracle que
personne n’ait été atteint. Le Prési-
dent qui avait conservé tout son sang
froid fut immédiatement entouré des
membres du Corps diplomatique, des-
cendus de leurs voitures, pour pren-
dre des nouvelles. Finalement ne vo-
yant personne blessé le cortége re-
prit sa marche.

Pendantce temps, deux agents de
police s’étaient emparés de Maille
sans gue celui-ci n’offrit aucune ré-
sistance ; ils furent obligés d’appeler
& i’aide pour le protéger contre la fou-
le furieuse qui ne voulait rien moins
que le pendre.

POIVS DITERS

A la suite del’attentat qui a eu lieu
contre le Président Fallicres, le Pré-
sident Nord Alexis luia envoyé la
dépéche suivante :

8. E. le Président
de la République Francaise

Je télicite sincérement Votre
Excellence @’avoir échappé a
Yattentat d’hier.

NORD ALEXIS

aan

Fermeture ‘de la malle

La malle Inague, New-York et
PEasope f via N-Y ) par le sis « Valdivia »
eera i s9 du courant & 4

heures da soir.
Perec Prince le 27 Juillet 2907.



RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU ,
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Marop! 16 JUILLET

Barométre A midi 762,2

(ininimum 21,4
Température),.ysimum 33,6
Moyenne diurne de la température 26,4

Le ciel a été nuageux pendant la jour-
née, et couvert vers 8 heures du soir ; un
peu de pluie 4 7 heures 50 minutes mar-
quant 0.9 millimétre au pluviometre. E-
clairs et tonnerre. Les nuages supeéricurs
partent de SSW et WNW. La brise de mer
réguliére, Le barométre est remonté un
peu.

J. SCHERER

Bureau Hydraulique

Tout le monde sait que les revenus du
Service hydraulique n’ont jamais été, sefon
les directeurs, sutfisants pour couvrir les
dépenses.

La commission qui gére actucilement cet
important service vient de prouver qu’on
peut par une borne administration obienir
d’excellents résultats.

La semaine dernicre, en effet, Mr Thi-
moclés Lafontant a versé au Tréscr Public
lasomme de cing mille gourdes, provenant
du Service hydraulique.

Sincéres félicitations 4 la Commission
qui prouve ce que peuvent l’intelligence et
la bonne volonteé.

Deux nouvelles communes

La Chambre a voté dans sa_ sdance de
lundi les lois qui érigent en communes de
2e classe les quartiers de Lassale, Mont-Or-
ganisé (arrondissement de Fort-Liberté) et

elladére (arrondissement de Lascahobas ).

Depart

Hier soir est parti iesteamer « Prasident »
de la H. A. L avec les passagers suivants
pour:

Jérémie: E. Lacroix, Vve Lavatid Drouin,
Henri Cazeau fils, Mme Ney Cayemitte,
Volny Rouzier, Antoine C. Benoit, Eug. et
Camille Lavaud, Herri Prin, Tertutlien
Naudin, Elie Cazeau et enfant, Mme Em.
Bateau, Turnbull, Mainviile fils.

Cayes: L. Villefranche, Thomas Bayard,
Emilie Bayard.

San-Pedro de Macoris: Mme Marie Anas-
tasie.

St- Thomas : Hermann Pape.

Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE

Audience du Mardi, 16 juillet 1907
nergeidence de Mr. le Président H. Le-
chaud.

Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie du matin et prononce les arréts
suivants ;

10.—Celui qui rejette purement et sim-
plement le pourvoi formé par le sicur Lau-

amus Jean Simon Sanon, contre le juge-
ment du Triibunal civil de Petit-Goive, en
date du 17 Décembre 1906, rendu contra-
dictoirement entre lui et la dame Thérése
Moreau ; etc.

20.— Celui qui rejette comme mal fondé
le pourvoi de la dame Marie Joseph Paul,
contre le jugement du Tribunal civil da
Cap-Haitien, en date du 14 Mars 1905,
rendu sur appel, contradictoirement entre
elle et les sieur et dame Dalusma Théodore
et Veuve Etima Saint-Jean;

Puis on entend les de:

10.— Philoméne Gauthier, ¢pouse A.
Petit contre Madame Pradére, épouse Ed.

Mary.

Le Juge-Rapporteur, Emm. Chancy,
donne lecture de son rapport.

Me Enoch Désert, pour la défenderesse,
est entendu ep scs observations.

Le Ministere Public, Elie Curiel, conclut
3 la cassation du jugement attaque.

Sur la demande de Me Léonce Viard,
atfaire Montfieury fréres et Cie, contre
consorts Beaubrun Roux est fixce 4 audien-
ce;de Mardi prochain,

20.— John D. Mezzger et Co contre B.
Riviere ct Co.

Le Rapporteur, le Juge Georges Sylvain,
lit son rapport.

Mes Michel Oreste, pour les deman-
deurs, et Etienne Mathon, pour les dé-
fendcurs sont respectivement entendes en
leurs chservations.

Le Ministére Pubiic, Eug. Décatrel, con-
ciut au rejet du pourvol.

Vu Vheure avancée, le siége est leve.

Deéces

Noire ami Aleaandre Petrus a eu la dou-
leur de perdre son enfant Marie Axprei Er-
vest, déccdé ce matin 4 5 heures, 2 Page
de 2 ans.

Les fundraiifes auront Heu cet aprés-midi.

Le convoi partira de la maison mortuaire
sise 23, Rue Montaiais, pour se rendre
la Cathedrale.

—Les amis qui mwaurdent pas regu de faire-
part sont pris de considcrer le présent
avis comme un tenant lieu.

Nos condoléances aux époux A. Petrus.







gsote! Bellevy,

DEJEUNER DU 17 JUILLET
Mipi A 2 HEURES
Prix: G. 2.50

Beurre glace
Pare de foie gras
Poulet sauté 4 la chinoise
Brochcites de rognons
Entre-cétes de veau Maitre d’Hotel
Harico:s verts 4 la Lyonnaise
Haricots rouges en sauce
Riz blane au gras
Tarte 4 la confiture
Fruits
Café
1/2 Vin



A Ecole de Droit.

A la suite de notre entrefilet sur les inci-
dents de l’Ecole de “Droit, nous avons recu la
lettre suivante que notre impartialité nous fait
un devoir de publier.

Port-au-Prince, le 16 Juillet 1907
Au Directeur du « Matin »
Cher Monsieur le Directeur,

Nous avons lu attentivemeut dans le No
d@hier de votre intéressant journal, la note
relative aux derniers examens de I’Ecole
nationale de Droit.

Permettez-nous et cela dans lintérét mé-
me de la vérité de rétablir les faits que, dans
un but facile 4 comprendre, le scrupuleux
reporter du « Matin » a si habilement dé-
naturés. Nous ne lui ferons pas_ l’injure
de penser, une seule minute, qu’il se soit
prété 4 un office de parent ou d’ami, en
avancant 8i légérement « qu’un certain nom-
bre d’étudiants, ajournés pour n’avoir pas
donné pleine satisfaction aux professeurs,
surtout en 3me année, montérent une ca-
bale et proiestérent contre leur ajourne-

ment. »
Ce qu’il appelle ane cabale, est tout sim-



























plement une protestation contre §
dés injustes et Vexaroires pratic
judice de ceux-1a qui, n’en ddehae
tre reporier, « ont déployé toute §
d’efforts nécessaires en vue de a
obtenir. » Du reste, ]’Inspection
sen ctait-elle pas émue, elle
nous pouvons affirmer que, malefit
son bon vouloir, il lui far difficile A
prédominer, chezcertains pro :
le Directcur le sentiment d’une eset
té. Certes, nous ne demanderons pag
nous accordent, comme a quel ae
notes de faveur. Nous ne voulogg
le résulrat des examens soit subpel
la bonne ou mauvaise humeur deg
« aux suggestions de leur estomae, 3
entendons qu’ils gardent « une juned
tude ». .
Pour
}

noire part, nous avons ég$
jours respectueux et corrects. Et, emg
preferences si marquees des professeag
du Directeur, le regrettable incidegg
samedi ne se serait pas produit. Mais
azérons pas. Il mest pas viai, @
le pretend votre reporter, que Is
du Directeur ait été menacée. Une
testarion arme¢e ne se compreadrait pes §
crudiants de la 3¢ année ont été trop
reux, ils ent deja fair trop de co
pour en arviver li. Ils se sont bornés
cnergigue protestation fondée, d’
sur ce systtme de « triage, » dont pares
tre contradicteur. En veérité, le term
bien choisi. Il y a cu triage, en effet, ag
sélection. La sélectio. implique le méeq
le triage tel gu’il se pratique 4 [EBook
Droit, 2 pour base les faveurs. Et cen
faveurs que nous s
4

tement contre les
sommes ¢leveés.
Le reporter qui, Iui-méme, a été das
rail,en sait long sur ce point. Ilauraig aia
j fait de se taire, en attendant qu'une eng
ttevienne révéler les fits tels qu’ilsaq
passés. .
Agréez, Monsicur le Directeur, nesta
Teures salutations. j
Ep. FaNrant, Joacim Jn Barta
Poux. Epovarp Férére, P. Poray,
Ducasse, P. Davip, Cocsert,
Motsr, Louis ABEL, KERNISANT,
Porsenna, LEoN Drjean, M. D





a re

Nouvelles Etrangtt

DEPECHES RECUES CE

Les coléres de Guillaume @
ses cousins -
Benutn 1%4.— Le prince Frm
de Prusse n’a_ pas été long &;
’'exemp e de son frére, le pray
chin Alberecht, gui, il y
temps encourut la colére de sof
rial cousin Guillaume Il pow:
permis d’accoler son nom @
d’une actrice, Madame Marie§
Fréderick-Henry vient cette
dépouillé de son de
dans ’armée altemande et
exil.





















Trembleosent de tesem
Mexico 14.— Le bureau &
téorologique a recu_plust
ches annoncant que des tree
de terre sesont produits @
de Guerrero. .
L’entente franco-allem

BERLIN 14.— Parmi les &
berlinois, un petit nombre p=
dépéches de Paris qui :
mouvement de presse et @&.:
d’opinions favorables & a8@
franco-allemande ; les &
sont peu nombreux et 68



Full Text



ABONNEMENTS :

var MOIS Une Gourde D’avaANcE

DEPARTEMENTS Ss ETRANGER :

REDACTIO

Frais de poste en sus. 45, RUE







ne per en oa es om: SA oe A en ee ee ae Oe em Se









=

PORT-AU-PRINCE (iair1)



DixECTEUR:

Clément itagloire,



N-ADMINISTRATION

a a ie ern a ee

MERCREDI, 17 JUILLET 1907.





LE NUMERO 40) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont paya bles d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remie.
Sl ESSE

Ae ones me re epee ene oe —unnme ee,

eo ee re

ROUX, 45.



eee ew ee ee a ee ee ee ee oe
ee ee ee -



‘Pour tout ce qui concerne lAdministration du Journal. s'adresser a Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.







D'OU VIENDHA LA PAIX?
\ : we z we. — i he Ss oF ¥ jay Hil _— a sa

I
i
tA Pheure of j’cris, quarantesse pty
Misontenvoye & bit Capitate du pe-
royaume cies Pays-Bas, dou Dolor | QOuoublidifibsibcia sat, poraged.
adit : ePet.le lerpe, grade aaoua Hla Russie aiid peine sortio del dor
feprescatamis omineits avec mis-paitre Conferencs tenae pour ba paix
de jeler et de fortiier les ba-foi pravequée par elle, quella sus!
pdune enlente Interadtionale sus- [jets daus un immense conllit arms ;
| le de réaliser by reve Quasi la-t ot ie fait que c+ conflit sa trouve preé-
p"e de «la paix da moade. » feddé ct suivi de deux congresd: ce
Htiateng a ete pres ‘nite a celta; genre, rend ua pen scoptique sur les
ence qaiest ie dueaxiGun assis2tconséqivaces de ce dernier,
paix Univers te tenus ala Haye, I ast Visible ‘fue i Ove ndwaeiuts
mengnsa comms pos foie: san giats rosso sont
eurs. : Ss Sta quesvon. yuan embareas sigaiitcail pour les pié-
urs, 2a meme titre, simon al{ yipotentiaives du £907, et le discours
Ppoint de vue, que les grands{pronones par le président de la réu-
, les petits ont be union préliminaire, csst-a-dics lo
ts Soicnt inclings vers los rey | istre des Affaires
te pacifiques des Htiges iInterna-}rovaune des Pays-Bas,
ix etjimagine que tes délégucés| ge cet embarras.
pes au sorlirds: ces discussions) fj4 Russie, qui est aajourdAui
bespere devoir étre fructaeises.| esse une aeaude paciiste, n'a done
mat, grace a cette porticipations |e Geese s sokté toutes jes pré
accrédiiés aunres de Pune’ \ ole pas HCvES surmonte toutes ies pre-
Bene des vrandes Pirisent 2 GO" ventions : test hors de doute ue ses
aol standes Pissances Ul tondancaes actucles sont ea dsaccord
went actuellement, — dans le cas
Mbdle de tout désaccard inopins.
he faut pas oublier que Vart. 2
Convention du 29 Juillet 189) ré-
des travaux de la premiére
mce dela Haye, obliga les L-
Wembres-de ’Union forméa par
Convention & recourir, avant
per en lutte, aux bons oflices ou
Mediation d’une ou de plusieurs
moces amies.
titre, je ne saurais trop me fé-
we la pensée heureuse et utile
ere le Président de la Répu-
Pao. ror,en nous faisant repreé-
..= Celte manifestation, 4 un
= luridiquo de nous préserver a
Â¥ de bien des agressions injus-
Sutales dont il est déja péni-

roast acta ia la portde dune tentative
dtree Wencuure coment.

ery
pit

os



j
@

Oin quad fos

Â¥

~
~
=
al?
























4
Gec-

muatitimes de 1815 qui devaiont rni-
idéges de deamination exclusive
iIners, avait essayé de ies reprendre
pour la mer Noire. La mond n’a du
alors de voir déliuilivament respects
lo principe de la mer libre qav orice
4 Viniervention 2rmée de Aug eterre,
aidce da la France.
C'est quo la disproportion si fré-
quemment dénoncée entre les motset
les fatts est particulicrement propre
aux nations communautairos: Pexces
dv centralisation qui caractérise ces
nations les dispose peu a étre des arbi-
tresde paix. Queilea été la mission pa-
cifique accomplis dans le monde par

mroquer le seul souvenir. Espagne du temps de Philippe Hl ou

Sis diretoutefois que je ne nour-|de Charles-Quint ? ou par la France
e@illusions sur is résultat im-|du temps de Louis XIV ou de B»na-
7" at pratique de cette Confé- | parte ?

Sans aller jusqu’a couvenir La Russi>, depuis ne, la Place
ae ce & ; ande nation militaire < aS5C
Y ne 62 sont des sima- eacante par la France de 1815s, n’a-t-

elle pas toujours

3
nN
ee
aan’

2 es dans le but exprés de

we entre les nations lcs germes marc
- il - | paix? et n’étaient les « pieds d’argile »
ES est Gscidea qe weer cet immense colosse, on ne sait

Ane donner A





Etvanveres du;
$2 ressent forty

rgui Vent dvs fave sa relentissante en-



aves les traditious da grand Etat ou facquls
tograiiie qui, bigu apres les triattes axgqu-:

ner les ambitions purticulitres ef les:
sur les puautaires

essays de troubler fa}!

WETS

—— =

~

3
feoatrait actuelfement le inonde au rence actuelle, aprés ’hommage d’usa-
ud i “e rendu au tsar Nicolas, a émis un
Si Pou veut couiaiuer cette revue) double vote de félicitations: l’un s’est
des bations communautaires, Jindi-!adressé a Anglo-Saxon Roosevelt, le
qaeral encore PAutriche, dont la situa-] promoteur effectif des conférenees
toot est Posten longicnips préponde-| pour la paix et auteur véritable de
rite en Bureyo sans janius manquer, {la paix récente russo-japonaise; Paa-
Acnuso da colle prspondérance, 4sonjtre vote est allé a Padresse de PAn-
rofe de nation belityuetse, jusyu’au | lo-Saxon Carnegie, qui vient de faire
muinent oft la Pruss:, dout la rivalité}don d’une fortune au Comité per-
avec cha a et iongas et laborieuse, 2} manent d’arbitrage de la Haye, pour
fint par Péefisser en deve:ant la mai-{la construction dans cette ville d@’un
tress lacontesice de PAllemagne. monument desliné & étre le siége Ges
Gelle-ci est aujourd'hui an premier} travaux ct réunions de la Conférence.

lec; ia ae da monde ue crest Ou a fait remarquer que depuis 1816,
oan jorie te role principal Cans "©! 72 traités d’arbitrage sont intervenus
qAduveMent des grandes nauioNs KuUeF-| entre les différents peuples du monde

ridres; on Ost presqua tents de nous] ontier. Sur ee chiftre, 33 concernent
Quels heureux ré-t pa neteterre et 36 les Etats-Unis. Les

as trop dans qnoiles conjoieclies sai deés |
pas trop Gans qieies Conjurclires s2ides le début deces travaux, la confé-
i

iet dese jrouver ala Haye.










|

t
cy

Vofirir cn excinp

smfats va-t-elie assirver aux idées a-fae : ° .
iis teiliquas of autil agi aututer quel 13 aut-es recours 4 l'arbitrage qui res-
ETO S C8 w wmowes tent sont a partager entre tous les au-

qa? chase de Viacident marocain?
Antant et peut-c¢ire plus que VAHe-
megie, le Japon, pays communautaire

tres Deu
1805.
llest assez éloquent pour persua-
der les Haitiens que, en allant & la
Conférence de la paix, ils se doivent
en oulre de se mettre au régime des
peuples qui se proposent moins de
faire des Jiscours que des actes. Noe
éminenis déiégués viendront, quand
seront formées ses assises, nous dire
quels sont, dans cette espéce de-Be-
bel, les tempéraments qopvi les agront
le plus frappés. En attendant ars
impressions, je dirai avec: M.- :

om.

ples réunis. Ce relevé date do

trae dans fo rang des nations miulititud-
ret, saura-t-if se garder dese lancer
dais fa voia beiliqgue2use, et saura-t-il
nicitre & profit la situation qua lui a
“ son Cunlact avec les Anglais,
to dl duit principalement sa ra-
pide Gigvaiton?

On ie volt, igs grands Etats commu-
, aveuglés pur la force e. Pap-
pareil dz lear pouvoir central, n’ont
jimais élé des arbitres de paix, par-
we que, ala tundance légitime de faire
dominer Jeurs imtérets, s’est toujours
ajoutée celie darenforcer leur influen-
cc politique, et rien n’est plus propre,
on le sat, A provoquer les ré3istances
et les conflits.

Toute autre s’est affirme action
des pays particularistes. C'est moins
Pinfluence politiqae que i’extension
deo leurs interets quills out en vue,
méme dans lcurs entreprises lointai-
nes. Quand ils deviennent 4 ce point
dle vue d2 grands Etats, cette s.teation
luur reste parce qu’ella est indépen-
dante d'une chose essentiellement
mobilc: iz puissance politique et ad-
ministrative.

Au point de vue pirticulier qui nous
occupe, ics pays particalaristes ont
plus de tendance a régler par l’arbitra-

Poinsard:
«C’est en répandant les idées et sur-

tout les exemples dinitiative, d’fner-
gie et @indépendance personnelicg, ans:
si bien dans la conduite de Ia vié prj-
vée que dans la direction de la vie ba:

et
res;ectifs versle

blique, que les hommes de

régies internationales et ta pormarep-
ce des rapports pacifiques. moyen
peut paraltre lent, mais tl est ie seul
véritablement efficace. »



Priére d’aviser l’administra-
tion de la moindre

dans le service ducMATIN»
afin qu'il y soit de suite reme

ge les difficultés internationales.
aie.

Je ne dois pas omettre de dire que,






wd

niques quo.que fort 1éser- LA PHARMACIE

Emmanuel Alexandre

88, Rue pes MIRACLEs, 88,






























Langue Anglaise

Le caractére cosmopolite de la vie
moderne est tel, que les connaissances
d'une seule lingue ne permettent plus
dun individu we répondre aux exigen-
ees de ses relations, de Son activité et
meme de son existence. C'est pourquoi
toute personne, homme ou femme, qui
ext en mesure de faire face a une telle
n¢ecessilé, méme au pix d’un sacrifice,
doit culliver Jes lacgues vivantes, sur-
tout les plus répandues: l'anglais et

Explosion d'une bombe.
NOPIE15.— Une bombe
e ion hier soir devant la ré-
ae éde l’Ambassadeur amé-
me a Yenikoi, sur le Bosphore ; 4
ae filles ont été Iégerement bles-
ie fi n’y a pas eu de dégiats.
} Leprétendu espicn japonais
ASHINGEON 15.— ‘Le général Ai-
,faisant fonctions de secré-
la guerre, a recu ce matin un

Rs *
ta .
. >
é




















Se recomm:nde pour lexécution
prompte et exacts des ordonnances a
nimporte qu'elle heure du jour ct de
la nuit.

Drogueries, Spécialités phar-
macz2zutiquesextrémement fraiches.

“TQ .
Senet télégraphique du général Fus- __ PRIX CONSCIENCIEUX. espagnol, 4 coté du frangais, cette bel-



le langue de la diplomatie et du rafine-
ment.
Pour un prix trés raisonnable,
Monsieur J. J. DESCE,

Ancien professeur au Lycée National
de la Capitale.
Se met a la disposition{du public pour
des legons dans ces trois langues.
S’adresser au No 97, Rue de la Révo-
ution, dite de VEnterrement,

—— a

commandant en chef de l’ar-
delouest, sur l’arrestation du
beada espion au fort Rosecrans a
Mego, arrestation qui donna lieu
pra de commentaires dans fa
»américaine. G? rapport relate

s japonais ayant cle surpris dans
isinagedu fort, fut arrété et fouillé.
g’avait en sa possession aucune
sou croquis. I! fut aussitot rela-

Eranchem ent

A L’ELEGANCE
DD PARRARY,

Fabricant de chaussures,

Porte ala connaissance du public,
particuligrement de scs nombrenx cli-
cnts de Ta Céte ct de la Capitale, que
Pétablissement aun stock incalcula-









USINES MON-REPOS



Explosion a bord d’un cuirassé.
poston 15.— D’aprés un radio-te-
mme, recuici cetapres- midi, une

ssion dont ov ignore la cause, a
>, . ee yale de chaussures pour hommes x
4 bord du cuirassé « Georgian auss Ss p S,
leu 5 tcrnmes ct enfants, en tous genres,

fant des exercices de tir. 16 per-
es furent blessces.

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Magistrat Communal, apres en-
Wavec honorable Général Cyria-
@ Célestin, Secrétaire d’Etat de la

re,et avec la haute et bienveil-
satorisation de Son Excellence
fent de la République, a l’hon-
W@annoncer au public qu’a par-
mDimanche 14 Juillet courant, il
me concert tous les Dimanches,
met heures et demie du soir 4 neuf
ws et demie, au nouveau Kiosque
Place du Panthéon.
nt le concert, lu Kiosque sera
a Pélectricité.
concerts sont organisés comme
eer le trimestre de Juillet, Aout
mbre 1907.

wncerts du Dimanche
des Orchestres Militaires

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la Place
EEE

UN ATTENTAT

CONTRE

Le Président Falliéres

Un nommé Léon Maille tire deux
coups de revolver sur le prési-
dent Falli¢res qui garde tout son
sang froid.— Manifestations de la
foule contre l’assassin.— Aucune
Victime.

Panis 14.— La féte nationale a été
Mmarquée par un lache attentat contre
la vie du Président. L’auteur de ce
crime est un nommé Léon Maille, ins-
crit maritime du Havre que Il’on croit
atteint de la folie de la persécution.
Maille a tiré deux coups de revolver
sur le Président ; fort heureusement
personne n’a été touché.

En raison de l’activité des anti-mi-
litaristes, qui avaient décidé de proii-
ter de la féte pour organiser une ma-
nifestation contre l’armée, les autori-
tés avaient jugé bon de prendre des
Mesures exceptionnelles pour assurer
la protection de M. Falliéres. La ten-
tative d’a’ sassinat contre celui-ci s’est
produite sur les Champs-Elysces. Au
moment ou il retournait de Long-
champs od il avait assisté ala revue
des troupes de la garnison de Paris,
M. Clémenceau, président du conseil,
et M. Lane, secrétaire de la présiden-
ce, se trouvaient avec M. Falliéres
dans un landeau, escorté par un es-
cadron de cuirassiers. La voiture sor-
tait du Bois de Boulogne et descendait
l’'Avenue des Champs-Elysées, encom-
brée d’une foule immense criant : Vive
Fallitres {| Vive ’ Armée ! quand arri-
vée au coin de la rue Lesueur, Maille
quise tenait aux aguets tira deux
coups de reuolver.

On considére comme miracle que
personne n’ait été atteint. Le Prési-
dent qui avait conservé tout son sang
froid fut immédiatement entouré des
membres du Corps diplomatique, des-
cendus de leurs voitures, pour pren-
dre des nouvelles. Finalement ne vo-
yant personne blessé le cortége re-
prit sa marche.

Pendantce temps, deux agents de
police s’étaient emparés de Maille
sans gue celui-ci n’offrit aucune ré-
sistance ; ils furent obligés d’appeler
& i’aide pour le protéger contre la fou-
le furieuse qui ne voulait rien moins
que le pendre.

POIVS DITERS

A la suite del’attentat qui a eu lieu
contre le Président Fallicres, le Pré-
sident Nord Alexis luia envoyé la
dépéche suivante :

8. E. le Président
de la République Francaise

Je télicite sincérement Votre
Excellence @’avoir échappé a
Yattentat d’hier.

NORD ALEXIS

aan

Fermeture ‘de la malle

La malle Inague, New-York et
PEasope f via N-Y ) par le sis « Valdivia »
eera i s9 du courant & 4

heures da soir.
Perec Prince le 27 Juillet 2907.



RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU ,
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Marop! 16 JUILLET

Barométre A midi 762,2

(ininimum 21,4
Température),.ysimum 33,6
Moyenne diurne de la température 26,4

Le ciel a été nuageux pendant la jour-
née, et couvert vers 8 heures du soir ; un
peu de pluie 4 7 heures 50 minutes mar-
quant 0.9 millimétre au pluviometre. E-
clairs et tonnerre. Les nuages supeéricurs
partent de SSW et WNW. La brise de mer
réguliére, Le barométre est remonté un
peu.

J. SCHERER

Bureau Hydraulique

Tout le monde sait que les revenus du
Service hydraulique n’ont jamais été, sefon
les directeurs, sutfisants pour couvrir les
dépenses.

La commission qui gére actucilement cet
important service vient de prouver qu’on
peut par une borne administration obienir
d’excellents résultats.

La semaine dernicre, en effet, Mr Thi-
moclés Lafontant a versé au Tréscr Public
lasomme de cing mille gourdes, provenant
du Service hydraulique.

Sincéres félicitations 4 la Commission
qui prouve ce que peuvent l’intelligence et
la bonne volonteé.

Deux nouvelles communes

La Chambre a voté dans sa_ sdance de
lundi les lois qui érigent en communes de
2e classe les quartiers de Lassale, Mont-Or-
ganisé (arrondissement de Fort-Liberté) et

elladére (arrondissement de Lascahobas ).

Depart

Hier soir est parti iesteamer « Prasident »
de la H. A. L avec les passagers suivants
pour:

Jérémie: E. Lacroix, Vve Lavatid Drouin,
Henri Cazeau fils, Mme Ney Cayemitte,
Volny Rouzier, Antoine C. Benoit, Eug. et
Camille Lavaud, Herri Prin, Tertutlien
Naudin, Elie Cazeau et enfant, Mme Em.
Bateau, Turnbull, Mainviile fils.

Cayes: L. Villefranche, Thomas Bayard,
Emilie Bayard.

San-Pedro de Macoris: Mme Marie Anas-
tasie.

St- Thomas : Hermann Pape.

Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE

Audience du Mardi, 16 juillet 1907
nergeidence de Mr. le Président H. Le-
chaud.

Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie du matin et prononce les arréts
suivants ;

10.—Celui qui rejette purement et sim-
plement le pourvoi formé par le sicur Lau-

amus Jean Simon Sanon, contre le juge-
ment du Triibunal civil de Petit-Goive, en
date du 17 Décembre 1906, rendu contra-
dictoirement entre lui et la dame Thérése
Moreau ; etc.

20.— Celui qui rejette comme mal fondé
le pourvoi de la dame Marie Joseph Paul,
contre le jugement du Tribunal civil da
Cap-Haitien, en date du 14 Mars 1905,
rendu sur appel, contradictoirement entre
elle et les sieur et dame Dalusma Théodore
et Veuve Etima Saint-Jean;

Puis on entend les de:

10.— Philoméne Gauthier, ¢pouse A.
Petit contre Madame Pradére, épouse Ed.

Mary.

Le Juge-Rapporteur, Emm. Chancy,
donne lecture de son rapport.

Me Enoch Désert, pour la défenderesse,
est entendu ep scs observations.

Le Ministere Public, Elie Curiel, conclut
3 la cassation du jugement attaque.

Sur la demande de Me Léonce Viard,
atfaire Montfieury fréres et Cie, contre
consorts Beaubrun Roux est fixce 4 audien-
ce;de Mardi prochain,

20.— John D. Mezzger et Co contre B.
Riviere ct Co.

Le Rapporteur, le Juge Georges Sylvain,
lit son rapport.

Mes Michel Oreste, pour les deman-
deurs, et Etienne Mathon, pour les dé-
fendcurs sont respectivement entendes en
leurs chservations.

Le Ministére Pubiic, Eug. Décatrel, con-
ciut au rejet du pourvol.

Vu Vheure avancée, le siége est leve.

Deéces

Noire ami Aleaandre Petrus a eu la dou-
leur de perdre son enfant Marie Axprei Er-
vest, déccdé ce matin 4 5 heures, 2 Page
de 2 ans.

Les fundraiifes auront Heu cet aprés-midi.

Le convoi partira de la maison mortuaire
sise 23, Rue Montaiais, pour se rendre
la Cathedrale.

—Les amis qui mwaurdent pas regu de faire-
part sont pris de considcrer le présent
avis comme un tenant lieu.

Nos condoléances aux époux A. Petrus.







gsote! Bellevy,

DEJEUNER DU 17 JUILLET
Mipi A 2 HEURES
Prix: G. 2.50

Beurre glace
Pare de foie gras
Poulet sauté 4 la chinoise
Brochcites de rognons
Entre-cétes de veau Maitre d’Hotel
Harico:s verts 4 la Lyonnaise
Haricots rouges en sauce
Riz blane au gras
Tarte 4 la confiture
Fruits
Café
1/2 Vin



A Ecole de Droit.

A la suite de notre entrefilet sur les inci-
dents de l’Ecole de “Droit, nous avons recu la
lettre suivante que notre impartialité nous fait
un devoir de publier.

Port-au-Prince, le 16 Juillet 1907
Au Directeur du « Matin »
Cher Monsieur le Directeur,

Nous avons lu attentivemeut dans le No
d@hier de votre intéressant journal, la note
relative aux derniers examens de I’Ecole
nationale de Droit.

Permettez-nous et cela dans lintérét mé-
me de la vérité de rétablir les faits que, dans
un but facile 4 comprendre, le scrupuleux
reporter du « Matin » a si habilement dé-
naturés. Nous ne lui ferons pas_ l’injure
de penser, une seule minute, qu’il se soit
prété 4 un office de parent ou d’ami, en
avancant 8i légérement « qu’un certain nom-
bre d’étudiants, ajournés pour n’avoir pas
donné pleine satisfaction aux professeurs,
surtout en 3me année, montérent une ca-
bale et proiestérent contre leur ajourne-

ment. »
Ce qu’il appelle ane cabale, est tout sim-



























plement une protestation contre §
dés injustes et Vexaroires pratic
judice de ceux-1a qui, n’en ddehae
tre reporier, « ont déployé toute §
d’efforts nécessaires en vue de a
obtenir. » Du reste, ]’Inspection
sen ctait-elle pas émue, elle
nous pouvons affirmer que, malefit
son bon vouloir, il lui far difficile A
prédominer, chezcertains pro :
le Directcur le sentiment d’une eset
té. Certes, nous ne demanderons pag
nous accordent, comme a quel ae
notes de faveur. Nous ne voulogg
le résulrat des examens soit subpel
la bonne ou mauvaise humeur deg
« aux suggestions de leur estomae, 3
entendons qu’ils gardent « une juned
tude ». .
Pour
}

noire part, nous avons ég$
jours respectueux et corrects. Et, emg
preferences si marquees des professeag
du Directeur, le regrettable incidegg
samedi ne se serait pas produit. Mais
azérons pas. Il mest pas viai, @
le pretend votre reporter, que Is
du Directeur ait été menacée. Une
testarion arme¢e ne se compreadrait pes §
crudiants de la 3¢ année ont été trop
reux, ils ent deja fair trop de co
pour en arviver li. Ils se sont bornés
cnergigue protestation fondée, d’
sur ce systtme de « triage, » dont pares
tre contradicteur. En veérité, le term
bien choisi. Il y a cu triage, en effet, ag
sélection. La sélectio. implique le méeq
le triage tel gu’il se pratique 4 [EBook
Droit, 2 pour base les faveurs. Et cen
faveurs que nous s
4

tement contre les
sommes ¢leveés.
Le reporter qui, Iui-méme, a été das
rail,en sait long sur ce point. Ilauraig aia
j fait de se taire, en attendant qu'une eng
ttevienne révéler les fits tels qu’ilsaq
passés. .
Agréez, Monsicur le Directeur, nesta
Teures salutations. j
Ep. FaNrant, Joacim Jn Barta
Poux. Epovarp Férére, P. Poray,
Ducasse, P. Davip, Cocsert,
Motsr, Louis ABEL, KERNISANT,
Porsenna, LEoN Drjean, M. D





a re

Nouvelles Etrangtt

DEPECHES RECUES CE

Les coléres de Guillaume @
ses cousins -
Benutn 1%4.— Le prince Frm
de Prusse n’a_ pas été long &;
’'exemp e de son frére, le pray
chin Alberecht, gui, il y
temps encourut la colére de sof
rial cousin Guillaume Il pow:
permis d’accoler son nom @
d’une actrice, Madame Marie§
Fréderick-Henry vient cette
dépouillé de son de
dans ’armée altemande et
exil.





















Trembleosent de tesem
Mexico 14.— Le bureau &
téorologique a recu_plust
ches annoncant que des tree
de terre sesont produits @
de Guerrero. .
L’entente franco-allem

BERLIN 14.— Parmi les &
berlinois, un petit nombre p=
dépéches de Paris qui :
mouvement de presse et @&.:
d’opinions favorables & a8@
franco-allemande ; les &
sont peu nombreux et 68