4" ANNEE, N° 86
PORT-AU-PRINCE (ait)
SAMEDI, 13 JUILLET 1907.
Le Watin
- QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
an mors Une Gourde D’'AVANCE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
yrais de poste en sus.
in
DrrECTEUR:
Clément
FRANCAIS, ANGLAIS, HATTUENS.
\jus p’avons pas pens, dans tout
urs d. ce débat, & définir le so-
sme, pour ne pas trop nous Cm-
rasser de mots, bien que essence
tme de la chose ait ét@ mise en dis-
sion. I n’est pas inutile de dire
ele socialisme dont il est question
etcelui que M. Paul Descamps
io comme étant cun état social
aisant omnipotence de la collec-
#etla compression du libre dé-
opement des individualités. »
Silecontraire peut étre traduit par
mémes mots et si l’abus de l’ex-
ssion n’est pas pour faire horreur
hesprits rigoristes, j’'appliquerai au
alisme anglais Pautre définition de
bescamps, tendant a dire que c’est
i tlat social dans lequel Vindivi-
wléde chacun est la mieux yvaran-
“ure la compression de la collec-
ued
lesocialisme classique est surtout
thanifestation de esprit éyvalitaire
‘est Ce quiexplique la faveur qu'il a
contrée en France; onn’a, parcon-
qua se rappeler que Vidée chere
Sprit anglais est celle de liberte,
ir sexpliquer l’échec subi en An-
fe, eten général dans les pays
colaristes, par l’esprit socialiste.
a déja, dans un article précédent,
‘opinion de M. de Wyzewa qui
{ue «par essence, les Anglais sont
vdualistes. Ils entendent qu'on
, 8 seuls se tirer d’affaire et de
ieee qu'il leur plait. »
y brvte aun Anglais cette pensce :
~ © Monde des idées et il y a le
our pratique; les Anglais
Francais pour supprimer lun, et
ais pour supprimer l’autre. »
p bait que les Anglais subissent
@ prestige des mots que les
= et lespeuples latins, en géné-
“st pourquoi les utopies socia-
Ou, pour parler le vigoureux
*de mon estimable confrére,
les mae: chiméres écloses
: trouve es latines et germani-
A. Fouilt at moins d’accés chez
lée dit ceci de son peu-
]
as
a0
8 dirait un Voyageur qui, escala-
dantla montagne par le senticr le
plus périlleux, Povil fixé sur le) som-
met, ne rezarde méme pas derricre tui,
tout 4 coup, un obstacle sé dresse in-
franchissable ; il s’arréts, retourne la
t¢te et se sent pris de vertige. Il se
laisse alors ramener jusqu’au bas;
mais ilse console en pensant qu’un
autre jour, par une autre voie, il at-
teindra le but. Le Frangais finit méme
par faire beaucoup trop bon marche
du succes immédiat et de Putilité pre-
sente: sa raison renonce proviso:re-
ment a la réalisation matérielle des
conséquences, pourvu qu’on lui ac-
corde la vérité des principes. C’est pour-
quoi le peuple franvais veut cn tete de
chaque constitution politique une dé-
claration de droits souvent creuse,
qui semble salisfaire avant tout sa rai-
son, ou, comme il dit, lu raison hu-
maine. »
On sait ce que Napoléon 1% écrivil a
Fouché: «Supprimez tous les jour-
naux, Mais mettez en téte du décrel
six pages de considérations libérales
sur les principes. »
Je me garde bien de renouveler au-
cune Vieille discussion sur l’antagonis-
medes idées d'¢yalité etde libertdé; il est
bien certain cependant que Vinstinct
égalitaire est prédominant dans Ves-
prit francais. « Par malheur, dit unecri-
vain francais, outre un «certain esprit
d’ insubordination produit par linstinct
égalitaire, nous nous sommes plus
dune fois consolés trop aisément,
dans une fausse égalilé, des libertes
absentes.» Pour le Iranq.ais, s'il faut
porter un joug,au moins qu'il soit por-
téen commun, afin quil soit sentt par
tous, détesté par tous et, le jour venu,
brisé par tous 4 la fois. Et pourtant,
a-t-on fait remarquer, deux hommes
qui trainentun boulet d’éga'c pesan-
teur ne sont pas pour cela deux hom
mes libres. Sue
Crest un peu 4 Ilinstinct égautaire
que la France doit sa suprématie In-
tellectuelle: trop fiere pour vouloir
que I’égalisation se fasse en bas, el-
le la réalise en voulant que tous s éle-
vent au méme niveau. —
En Angleterre, quelle différence! On
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
sait que la liberté politique y exis-
tait avant la grande Charte. Les An-
vlais nedemandent rien aux formules:
ils demandent tout aux faits et aux ex-
périmentations. Droit historique, droit
traditionnel, voila des expressions
plus lumineuses au concept anglais
qiva tous autres. Co peuple aime mieux
s’en tenir ace quiest, sidignede réfor-
me soit-il, plut6t que de courir apres
des pratiques nouvellzs mon encore
éprouvees: provisoirament il reste,
depuis des siccles, assis sur son ¢mon-
ceau de coutumes. »
Par dessus tout, il estime sa liberté,
et Ju liberté de Vindividu constitue chez
lui un instinct aussi puissant que ce-
lui de Ul’égalité collective en France.
Les phénomenes sociaux ne sau-
raient donc se développer de la meme
fucon dans tous les milieux ; il impor-
te do loujours considérer «aire géo-
graphique » dont parle Demolins, on,
si on préfeére mieux, état de récepti-
vité de ces milieux. Cette aire, ou cet
état, s’cst trouve étre, pour le socia-
lisme, plus favorable en France et
chez la plupart des peuples latins
qu’en Angleterre et dans les pays par-
ticularistes; je suis done autovisé a en
conclure que c’est la constitution so-
ciale de ces derniers qui les rend ré-
fractaires 2 cet élémint morbide.
®
s
JParrive a la tres intéressante ‘ques-
tion pasée par mon dign? confrére et
qu'il a ainsi formulée: « Les pay-
sans hailiens sont-ils particularistes
on comimunautaires ? Le communau-
taire,nous a-t-on dit, c’est celui qui at-
tend tout de PEtat. Oril me semble
que nos campagoards no demandent
rién d VElat, qui, au coniraire, leur de-
mande tont ect vit de leur travail. Je
crois qwils seraient fort heureux si
celui-ci daignait ne pas s’apercevoir
de leur existence ct ne se révélait a
eux sous les apparences du fisc et du
recruteur. »
Je veux tout d’abord faire remar-
quer que la question pourrait tout aus-
si bien intéresser le commercant hai-
tien que le paysan,car— je vais |’éta-
blir— cest surtout du commercant
qu'il serait vrai de dire que I’Etat lui
demande tout et vit de son travail.
On sait, en effet, de quelle activité,
LE NUMERO 10 CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
mois et sont paya bles d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
marqué de profonds et trop fréquents
désenchantements, est faite Pexisten-
ce du commervant haitien, et cette
activité au travail est d’autant re-
marquable que le fonds est plus petit
et le crédit restreint.
Chacune des commotions politiques
que si souvent je dénonce ici, a pour
eifet de porter Etat a éta. lic sur les
articles de premiére nécessite des sur-
taxes nouvelles qui auymentent les
embarras des consommateurs, redui-
sent, par conséquent, la consomma-
tion et Vimportation, et enfin restrei-
enent Pétendue des affaires du_ petit
conimercgant et le peu de credit qui
lui reste.
Crovez-vous que, au bout de_ tout
cela, il puisse espérer arriver 4 l’ai-
sance relative que posstde le pay-
san ?— Mille fois non: descendez au
bord-de-mer et vous†trouverez, en
la plupart de ceux qui vivent en pa-
rasites des opérations de banque et
qui sont dénommes courliers marrons,
@anciens et honorables commergants
vaincus par la lutte. Demandez a ceux
qui survivent 4 quels prodiges d’etlorts
ils ont recours ; et dans fe petit: ma-
gasin presque vide,— pendant que
Vunique commis compte le faible pro-
duit dela vente @hier a peinc sufli-
sant pour acquitter le dernier borde-
rau. de douane, — prétez, D. T.5.,
une oreili# atientive aux confidences
de Phumble commercant et vous vous
couvaincrez qu’il n’est pas nécessaire
de gravir les inornes pour trouver des
corvéables.
Maisentin,c’est au paysan que va la
grande sympathie de mon estimable
confrére et nous allons voir quel est
le résultat de son travail, dont vit l'E-
tat, sur notre productivité agricole.
Le dernier Exposé de la situation
coatientceci :« L’une des plus grandes
préoccupalions du Département des
Finances est le peu de rendement de
nos droits sur le café. » Comme _ ces
droits sont rigoureusement payés et
que la département des finances ne
se plaint pas 4 ce pointde vue, c’est
donc que notre production caféiére a
baissé. Nous enrechercheronsune au-
tre fois toutes les causes, dont l'une
se trouve incontestablement au peu
de soin donné acette culture. Ce n’est
que depuis peu que I’industrie du tria-
ge mécanique est venue améliorer un
pea le produit mal préparé fournt par
les paysans. Dans les Campagnes, les
procédés industiie:s de la preparation
sont inconnus.
Passons au cacao. Notre productivi-
té n'est pas graude et notre cacao ert
cété 50°/o meilleur marche que ses
concurrents. Le coasni ifnéral d’ Hai
tia New-York a, dans an rapport ré-
cent, dénonceé la muuvaise preépara-
tion de ce produit comme Vune des
causes de son inférioriteé sur les mar-
chés) étrangeis. Ce fonctlounaire a
soumis au gouvernement un mode de
préparation susceptible daucmenter
la valeur de noire cacas, ct il ajoute :
« Le procédé de fermentation mest ni
un secret, ni un procedé brevele. Il
est emplové par les paysans de la Ja-
maique, de cerluiites coutrées du Centre
el du Sud Amérique, et nwotire absolu-
ment aucune difficalte. »v
En quoi consiste done le travail de
nos paysans, piisgee le travailde preé-
paration des produits du sol est: pres-
que nul 2— Je ne veux pas diminuer
Pintéret quwils iuspirent. mais ce tra-
vail se réduit presque dla sGuple cueil-
lette. Le pius pénibie de la profession
est encore fe transport a travers des
routes parfuis pénibles.
Jeasaierai plus tard de faire ressor-
tir Pintluence soOviarte de ce inode d’c-
Xistence.
Si dove nus paysdiis ne sont pas des
communanutaires. ils m’ont Pair de se
tenir tout Juste sur la inmite qui sépare
ceux-ci des particularistes. Si lear Pro-
vidence n'est pas (Etat, elicréside di-
rectement dans Damme Nature sans Vin-
termeédiaire de i’effort pcrsounel et du
travail qui soit les caractéres distinc: |
tifs du particulariste.
Vivant an sein Mune société com-
muunautaire, is n'ont Wailleurs rien
qui rende ieurs conceptions diffé-
rentes decelles des milieux ambiants :
nous n’avons pas besoin de remonter
bien loin dacs Viistolre pour consta-
ter Pentrain quils peuveut mettre, au
besoin, a luisseriecr houe ct leur ser-
pette pour descendre a Vussaut des
Villes.
En temps normal cependant, je con-
viens que le produit, sinon de leur tra-
vail, au tnoins de feur sol, est en trop
grande partie accapare par PEtat. Mais
a qui la faunte, sinon & notre formation
sociale commurtutaire elle-meme qui,
en poussant vers les fonetions publi-
ques et dans ie rany des budgeétivores
la grande masse ds nos jeunes gens,
crée pour I’Etat Pobligation d’ontrete-
nir un budget de dépenses exageéré
et d’imposer lourdement Je paysan
contribuable.
Si D. T. S veut savoir pourquoi, au
fisc,s’ajoutele recruteur, je lui dirai de
demander encore cette raison a notre
formation communautaire qui nous
porte, tout en demandant alktat le
plus possible, de Ini donner, a notre
tour, /e moins possible. Ceux qui sont le
plus accabiés des faveurs de Etat
sont encore ceux qui se dérobent le
plus au service militaire -- que je n’ai
pas ajuger ici — ct qui, avec eux-mé-
mes, dérobent 4 ce service leurs fils,
leurs parents et Icurs amis.
Voila pourquoi les pavsans recoi-
vent si souvent la visite du fisc et du
recruteur.
Je dirai la prochaine fois aA mon in-
telligent confrére comment on pour-
rait améliorer leur sort ct je protiterai
de cette occasion pour lui dire un mot,
en particalier.
———
BATES DETERS
RENSEIGNEMENTS
yw es!
METEOROLOGIQUES | Monsicur !
CJlbservatoire
DU
SEMIMADRE COLLEGE St-MASTIAL
VENDREDI 12 JUILLET
Baromeétre a midi 764,2
Température\mimimam 24 1
ifoyenne diurne de lacempériture 28.9
Le ciel s’est couvert vers 6 heures. Que!-
ques pouttes de pluies 47 heures 35 m.
Orage au NE 4 5 heures. La brise
a soufilé réguli¢remens. Le barome:re
cn baisse. }
14 Juillet
C’est demain l’anniversaire glorieax de
la prise de la Bastille parle peupte de Pa-
ris ct dans le monde entier tous les Fran
gais fétent joyeusement cette date qui miar-
SCHERER
que une €poque significative dans l’Histoire | depu:s
universelle.
Nous auires haitiens ne devons pas non
plus oublicr que le grand mouvement dE-
galité qui abolit lesclavage en réclamant
les Droits de l’homme est parti des éve-
nements du ry Juillet 1789.
Nous nous associons de tout cour aux
réjouissances de la colonie frangaise.
Chambre des Députés
Séance du 12 jutilet. 1907
| Is majorité ayant ce réguli¢rament cans-
, tatée, la séance est ouverte. La Chambre
i Sanectionne son proces-verbal de la derniére
; cance et dépouille sa correspondance.
Sontassis au bane de l’Exccurif les Scerd-
taires d’Etat des Finances, de la Guerre et
des Travaux publics.
On passe A la discussion et au vote des
projets de loi suivants : .
10 — Projet de loi et contrat vo annexé
modifiant celui du 3 Octobre rgo}4 relatif
4 la concession faite 4 Monsieur Alexandre
Lilavois pour l’exploitation foresti¢re des ter-
rains du domaine national ( voir Moniteur
du 12 Octobre 1904,No 82 ) .
20 — Projet de loi qui porte a trois cents
gourdes par mois les appointements de I’In-
génieur en chef de la flottille de guerre hai-
tienne.
30 — Projet de ioi qui augmente A deux
cents gourdes par mois les appointements
de l’Instructeur en chefde la Garde du Gou-
vernement.
40 — Projet de loi qui abroge les arti-
cles 931, 933, 935 du code de procédure
civile sur la formalité du rapport et celles
y relatives, et les dispositions de la !oi du
23 Décembre 1867.
50 — La proposition-Bellegarde tendant
a accorder une valeur de 6000 gourdes aux
demoiselles Louise, Eponine, Porcia Jean-
Louis a été rejetée, sur les instances du Sé-
crétaire d’Etat des finances.
Bulletin Officiel
Nous avons recu le numéro de Décem-
bre-Janvier 1907 du Bulletin officiel du Dé-
partement de I’Instruction Publique.
Le sommaire trés copieux, annonce des
matiéres intéressantes que nous recommian-
dons a nos lecteurs.
lreineltie ala Comonission
Echos des Cayes
Bureau du paiement.
Malgré les nobles efforts que fait le gou-
vernement dz Son Excellence le Général
Nord Alexis pour payer les employés pu-
blics qui our toute sa haute sollicitude,
e payeer de cet arrondissement
s'arroge le droit de retarder le paiement
des cheques qu’on lui expédie.
C’est ainsi que, ce matin, des emplo-
yes publics qui se sont présentés 4 son
bureau pour toucher Icurs appointcments,
ont cd gratifids de ses habituelles bouta-
des par trop inconvenantes.
Nous croyons dévoir rappeler Patreption
de Monsicur VAdministrateur des Finau-
ces de cet avrondissement sur la fagon ir-
régulicre dort vot frit le service du paie-
yee lps atte os}.
meat Quis eoaee Vie,
x *
*
Exaiicns
LIn-ree.curdes ccoles de noire circonse
de mer}ecriptioa a commenced le rer du courant les
esttexameus de fin @annce scolaire au Lycce
Vabord. Cor d:ablissement, comme tou-
‘ours, @ meintenu son rang. L’Inspecteur
aeété satisfair dos résultats obtenus par ies
Gleves. ha fGticite tout le personnel da
dévouemeut qivil apporte dans Pacco:m-
plissemeat dest tache. HD a annoneé une
distr. bation de prix a la réouverture des
classes, chose qu’on est déshabitud de, voir
15 ans. C’ltait par conséquent une
bien bonne nouvelle, comme if le disair
lui-meéine.
*
*
Conseil communal
Voici les noms des membres du Con-
seil communal qui oat déposé leurs dcéimis-
sions : Redelphe Dennery, Amazan ‘Vaver-
nes, Paul Policard, Desaix Hail et Joseph
Roussvau.
Le Conseil se trouve done infirme.
( La Lanterne )
Asile Frangais
Les membres de la Socidie francaise de
scours Mutucis ct de Bicnfiisance sont
prics de se réunir A PAsile, Disnanche ry
Jeiticen, 43 heures, pour da réception de
Mozsieur le Ministre de France et de sa fa
mille, 4 Poceasion de la tie nationale.
Le Pidsidait Fo Citra z
Créances Communales
Nous, seusstenes, Membres de da
Cominission de verification des créanees
surla CGonumnune de Port-au-Pritvee, in-
vilons fous les creanciers ceneéralement
queleonques de cette Conmune ic faire
sivveant a
Pilotel Commun tears tittes de créan-
ces.
Ce dépot evra Give fait) contre regu
le Lundi et le Jeudi de chaque semaine,
a particde & heures 1/2 de Paprés-nidi,
Ji leur est aceordé un délai de 415
jours, dés la date du 9 juillet pour la re-
mise de leurs effets.
A Vexpiration de ce délai, les créan-
ces non préesentées, ne seront pas reques.
Les Membres de la Commission
St-Léger FORTIN, 20 Suppléant§ du
Magistrat Communal, J. KE. PAUL, 3e
Suppléant da Magistrat Communal, Dr
Thomas CASSY, Péthion ERRIE et Emi-
le WILLIAMS, conseillers.
Jtoit-au-Piince, 8 Juillet 1907.
Leéepreux et fous
Nous nous associon; volontiers aux idées
humanitaires qui ont été cmiuses hier par
Notre contréere le « Pacificateur», relative-
ment 2ux fous et aux lépreux dont la li-
bre circulation, par toute la ville, consti-
tue un réel danger.
Depuis année derniere, ce
Gouvernement patcrnel dy Pp
Alexis dont Ja so'iciiude
tion d’utilité publique,
présenté, 4 cet effet,
latives une loi qui a été votée, tom
pendag
résj
POLT toute
Cst incon
AUX Chambres
avec fe crédit neécessaire 4 V’établ
d'une Léproserie ct d’un Asile dali
Au nom des familles, nous
TOns |
tamment le Gouvernement d¢ ee
gner, bien entendu, dans |, Mesure
possiblz, le spectac!e vraiment |,
de ces mendigotrs, loqueteux, etc,
: . vi
menent leurs miscres dans toute |
ville
Distribution de Prix
La distribution des Prix au Petit ¢
naire College St-Martial est fixce ay
23 Juillet courant. A $ hures du matin
Czrtte féte scolaire aura lieu ay i
du Collége et fera valoir une nouvelle j
la supériorité des méthodes dcaseianeng
des excellents Péres du Ste E+.
‘
ae uaa
.
«OO tel Koel] Cvy
@
CiJEUNER DU 13 JUILLET
Nii A 2 HEURLS
Prix: G. 2.50
Melon glacé
Radis
Cuts i la tripe
Coretettes de pore — Villeroi
Filet mignon aux poinmes
Aubervines farcics
Haricots rouges en s:uce
Riz blaine au gras
Tarte A la confiture
Figues de France
bruits
Café
1/2 Vin
DEPECIES RECUES CE MAT
Réin:tallation du Ministre Jes
nies. L’linpodt s.r le reves
railons
Paris fb.— Ronte : 95.20.
La Chambre, ier, adopts icf
relatifa la réinstaltation da Mig
des Colonies et continua la discus
de impot sur ie revenu, yilet
prend aujourd'hui.
Elle avait voté ce matin les @
contributions directes pom [ee
19083.
fe journal officiel publie les 4
rations aux titres militaires }O"
ministeres de lu guerre et de
rine.
Accidents de mines
Friktanp 41. — Six anineats
ctéasphyxiés aujourd’hui dans une
Mines de la Lehigh Wikesbarre
Company a Auderig par des
més par accumulation de |'eal
trée de la snine.
Le butin des neatres s2isi pe
belligérants. Une pro sitioB
allemance.
La-IfAYe 11.— Une discu
a ‘
la proposition anglo-allemande
tive a I’établissement d'ua da
spécial devant décider du son
tin des neutres, saisi pat is
rants, a durée pendant tou adi
nion du sous coimnile chase
ter cette question. Lea me
at s‘entendre, M. Joseph H. Cho.
proposa qu’un comité
harmonie
bene ain
ale, eS pour mettre en
diferentes propositions faites. Cette
roposition soutenue par M. Léon
urgeois, francais, fut acceptée a Pu-
Les relations américano-japonaisss.
New-YORK 414.— Le vicomte Oaki,
passadeur du Japon aux Etats Unis
tarrivé ici co matin venant Jo Was-
_ Dans une note adregssce a fa
resse, le vicomte assure que les re-
ations entre les deux gouvernements
nt pes plus cordiales et due la prée-
ndue crise japonaise-americaine, na
‘mais existée et n’est que ocuvre de
ja presse jaune. _
seance intéressante 2 loccasion des
débats sur le projet ae limpét sur le
revenu
Pants 10. - La Chansbre ces depue
tes regorgeull GujOourd ha ae gens Vee
ms pour assister aux débats sur le
projet Ge Pimpotsur le revenu.bLe mi-
nistre des Finanees alonguement par--
éen faveur de son projet, deus Pat-
tule de refuler les allegutions sou.
aut repetéees que Celle micsure ne
stvirait qua transferer le fardeuu des
pois sur tes épaules de la classe
syyenbe pi} a @getement Cherehe a
muver que les seules persontes qui
Pen ressentiraient seraient celles dont
a revenu annuel dépasserait 18.000
faucs.
Fojet de tarif doianier contre les
Bats-Unis etla France. Les commen-
taires
WASHINGTON TO. Ohi os monutere
quigue pea surp.i ad Departement
efempressemenl, platot déesupreabic
eeé a Paris pact les propostie is iiae-
maines pudésentéss par Patabasya-
ger de France, au stjer da projet
@iaif douauier entre PAmUrique c!
wFrance. On fait remarqaer bet quye
B Etats-Unis ne cherchent & obtenir
peune réduction de tarif irais socule-
bent a preveniv Vappiication des nou-
eles fois fran@aises sur certains ar:
ties américuins. (est aiusl que it
duction de S000 sar los droits Wes-
re, aetucilement paves pour tk
MMpasues friungais est propasé.
fis le bat de couserver los avatta-
RS actuels. Le département d’ktat fait
‘Mentir avjourd hui que la nouvelle,
ublige par le « Teieuraph >» de Lou-
es, disant que de Jipon a iaforing
t Déparlement fédéral, qua mone
quit soit d meme wagir efficucement
‘tr les Sinences anti-japonaiscs en
Qlifonie, il se considérerait libre
Cagir contre cet état.
L:Japon veut agir directement
contre la Californie
Tokio 10. Le journal « Nochi » re-
nclera demain Pinter vic w avec Va-
pabié acamoto, qwil a récemiment!
ere et au cours duquel cet officier
rait mis en doute le patriotisine des
“nis americains ct aurait) déclareé
met Olliviers Staient de brillants
nde ais gwils manquaient dap-
me Professionneles. En méme
el que celto rétractation, paraitra
japon ecrite par un critique na-
baméricg: faisant Péloge de la ma-
ier aine et celui de ses canon:
—
uote
Ofces matie japonaise
que. Nocricaixzes dans le Pacifi
ARI: SCuveaux commentaires.
nant ~ Une autre declaration,
Une source autorisée, Con-
favo ae bubtiée hier disant que
ine e l'escadre cuirassée ameéti-
Sle Pacifique était décidé
depuis longtemps, mais qu’clle avait!
toujours étéretardée pourne pas com-
promettre les négociations échanydées
entre le Japon et les Etats-Unis.
Service Atlas
ee Le
ALLEGHANY >,
avant quitté New-York mereredi 10
“oureat pour Cap-Haitien, Port-de-
Paix et notre port,’est attendu ici jeu-
di 48 pour partir probablement dans
la soirée pour Saint Marc, Caycs et
Santa Marta.
Port-au-Prince, 12 Juillet 1907
F. HERRMANN & Ce, ayents.
eo
I.e vapeur «
LIGNE H DAISE
OLLAN
Le s/s «PRINS WILLEM I»
est attendu de Salut-Mare dineauche
matin, 14 courant, pour continuer daus
Papres-midé pour Petit-Goave, Jéré aie,
Cayes, Jacmel ect Curaeao, ete.
Port-au Prince, le 12 Juillet 1907.
GERLACH & CC, AGENTS.
—
(ie. Transalantique
Le S'S fraceais «MONTREAL»
partir: aujourd hui , pour Port-de-
Paix, Cap-Haitien, Porto-Plata, St-Jean
de Purtu-Rico, St-Thomas et l Europe.
LL’ AGENT,
F. M. ALTIERI.
°
Hamburg American
a,
Line
Le steamer « PiiZeS 7° DENT » ve-
that de St-Phomas, San duan de Doi
ta -Rico, San Pedro de Macoris, Santo-
Dominszo,
Kingston seraidcl lwadile 13 courcaal
aoamile,
Hhovepartion Te doademaimn
Jcremie, Caves, Jacimel, Azaa,
soir pour
sal to-
CONCERTS !...
Le Magistrat Going,
ichte avee Phonorebde Ge. -
que Gelestio, Suciercive
Guerre, et avec da tisate .. bictveil-
inte autorisation co Soi; Pe xecciienee
fe Président devia Ro os.buae., a Ulon-
neur Wanboncer aa pubs ua pare
ur de Dimanche 14 bitte! coure:d, a
yaura coneert tows tus biiiaiches,
de sept heures et demie du suit a neuf
heures et demie, an nouveau Kiosque
de la Place du Panthdéon.
Peucant le concert, le Niosque sera
échaive a Peleectricité,
Ces coneetts soul Oranisds conmmne
spit pourte trimestre de Juillet, Aout
et Septembre 19U7.
Concerts du Dimanche
Wye os CM
al ivan.
Etatiade da
Roswlemont des Ovehestres ACL os
Mois DE JUILLET
Musique dela Marine
Musique Specie
Musique de la Piace
Mots D’AOUT
Musique deo do
Diinauche 14
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25 Musique de la Marine
Mots DE SEPTEMBRE
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q 22 Musique Speciale
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