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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00082
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 10, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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ye ANNEE, N° 83
ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE (naim1)
MERCREDI, 10 JUILLET 1907.
QUOTIDIEN......0 2.
————————
Se oo
DisEcTEUR:, LE NUMERO 1() CENTIMES.
Clément Magloire,
hn MOIS Une Gourde D’AVANCE
Les abonnements partent du rer. ec du rs de chaque
—— eee
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsi
See er | = Pig = ~=_ FF eS =| A gee a re
EUVRE DU TEMPS ET DES FAITS
ay a : = & : iv Ja ‘ww La & d D ts & : , , pay a = ‘ )
REDACTION-ADMINISTRATION
—_- -
———— SS
ody
jous essayons préciséinant de dé- [mount noir est aujourd hai prépoad3>
rant dans ces deux iles, ef ce mest pas
Getta race a
peu da basoins, et elle est guides par
deux sentiments également fnpericax :
das
er ici, depuis qu>!que temps, tes
iables urigines de la supSriorits
mle des anglo-saxons ; cette suj)4-
itése coustate aisémont’) dans lo
ms la force d’expansion de Celle
saiusi que dans Ia plupart des
wiifsstations de ce tempéramant ro-
seet pondérd. Cela n’a pas ein-
§toutefois un écrivain d’ane des
w@feangiiscs les plus considera.
~je veux parler de M. Jules Ro-
det do la Revue des dete Mondes -
euser Pinfériorité de la race noire
finsucces de ta colonisation fran-
@dansles Antifles, malgré le dé-
mali caltygorique que le spectacie
Jamaigue donne & une pareille
on. Voici un passage de étude
M. Rochard sur Uucclimute meal
es colonies ct of il est question
Populations antiléennes :
les Antilles sont las tiles les plus
antes qu’on puisse habiter. La
we da Ciel, la richesse de la végé-
aspect pilloresque des mor-
étdes savaues, le charme et la
eur'du climat, tout y allire les
Piuset les cavit au prime abord.
~ 48 sont pas insalubres ; les ma-
a enJémiquas y régnent comme
te la 2003 iatertropic ite,
Mortalité n’y est pas élevde,
rs des épidémies de fievre
: anes out leflSau de ces latitudes.
00 de Peuvent y vivre, & la con-
2. Je pas Cultiver le sol, sauf
oO, montagnes.
be ¥ les ong ot ones ot prospéres
2 et tant cullivées par des és-
* prodaits que lo placement de
a été agsuran la iuarch$ fran-
Oat comm par le monopole ;
3 in digo 4 déciiner quand
wae a 3, 13 Ost vonu faire con-
& ord “ucanne, ef l'émancipation
UR coup plus fulal encore.
en Vain qu’on : f : 9°
Rion, qu’on oe a fiit ap,el & VPim-
wt les 8 est efforcé da rem-
f pacdes indiens et chi-
Ja Martin;
pis rote oot la Guadeloupe
is; il est sour prospérité
ne méme a craindre
retrouvent plus. L’élé-
wun élément dz progres...
Vhorreur da travail et la Ihaine
blancs... Ilya longtemps que Ices Eu-
ropéens ne vont plus se fixer aux
Antilles, et les créoles qui ont cacore
des propriétés dans ce pays, ldchent
de les vendre pour venir vivre
France... Les poirs, affranchis de ha
tutelle des blancs, terdentd relovrner a
cet état de demi-sauragerie qui pratt
convenir & leur race et dont Vile de Sl-
Domingue nous offre le specticle navrant.
Ou ne peut pas inettre lo pied dans
celta colonic, que nos anretres
avaient faite si florissante, sans ¢prou-
ver un serrement de coeur. »
Cela tient vraiinent de Pinconscicn-
ce; et jz serais curieux de savoir ce
que les citoyens dela Martinique et
de la Guadeloup2 ont dt penser d»
catte fagon dexpliquer la non-prosps-
rité de leur pays.
Voici d’ailleurs, pour laur gouverne,
le verdict délinitif de M. Rovinwd:
«La métropols... adonn’ aces col--
niesla liberté pr ‘squeabsolue ducom-
meree et la disposition entire de leurs
revenus. C’était le point principal, et
maintenant ella me doit plus y avoir
d’autre role que celui de maintenir
ordre, la sécurilé pour tes personnes
et pour les biens; de tacher de faire
'apaisoment entre les différents élé-
ments de la population ea maintenant
ig balance égale entre toutes, ct de les
diriger de sou mieux dans Tévolulion
urelles doivent indvitablement subir. »
n ne peut pas étre moins commu-
pautaire, nYobjectorait un chicaneur.
Nous nous sommes moins émus de
ce qualificatifde «demi-sauvages» que
doe la boutade apocryphe placée dans
la bouche de l’empercaur allemand et
nous présentant comme étant «légére-
mont teintés do civilisation francaise »!
Le langage que je viens de -sprodui-
re ne
marché que l'on
tre personnalile ;
‘one certaine outrecuidance
péche de déclarer inférieures
fait en France de no-
il témoigne de plus
qui em-
es meé-
45, RUE ROUX, 45.
an a ee eo es = eee
-
Cr
prouve pas seulement le bon
thodes franeaiscs de colonisation
cet écrivain sur le co:npte
par le spectacle aciuel des
donie.
Tout bien considiré, c’est le moins
quo la Frante continue a s’amuser a
nos dépens: Ia bratale réalité des évé-
des
nements l’a fait déchoir de bien
prétentions, et vraiment s’il ne lui res-
tait pas les faibles, on ue voit pas trop
sur quoi s’exercerait sa verve salirique.
Que le temps des croisates est loin
et comiien avee hai s’éloigne Vidée
chovaleresyue! Les chrétiens de Pem-
pire ottoman doivent aussi prendre
fe deuil de la tutele franegaise, ct M.
Hanotaux vient de faire remorquer
dans un récent article qua ele Bos-
phore est bloqué.» Alfred Fouillée a
pu Gcrire: «La Prusse parle de sa
mission pas. cemanigae; fa Russie in-
vogue nia deolt non moins sacreé, le
droit des races slaves ct la mission
pansiavist.. La France, séduite jadis
par les spicnlalions sur les races et
ne se doutint pas qu’on retournerait
un jour cuore elle la théorie, n’a-t-
elle pas voulu auasi invogaer un droit
particulier pour justilier des e@ssais de
conquéte lointaine? ... Pur un r spect
plus grand de la langue qu2 du droit, on
n’a pas osé appeler cette mission de
sop nom véritable, un panlalinisme. »
La grando nation est aujourd’hui
au premier rang des pacifistes ; elle
eourt A fla Haye avec le ménw em-
pressement quelle mettait jutis, et
meme nagueére, a courir aux armes. Tl
y a Mieux ; ses publise'tos ne se font
pas faute, au besoin, de déplazer les
responsabilités. On sait que celle deo
la guerce de 1870 lui revient tout en-
lizre : il n’est pas inutile de rappeler
tas origines de cette guerre pour ceux
qui peuvent les avoir perdues de vue
et pour micux faire ressortir la dis-
tance que les événements out créée
entre la France d’aiors ét celle d’au-
joucd’ hui.
et
qui fait meltre les insuce¢és sur le
compte de circonstinces extéricures.
C’est ainsi que ces insuccés dais les
régions intertropicales sont tnises par[cante pour ses intéréts, présenta au
du climat/ Roi de Prusse des observations qui,
delazone torride. Getle ex plication, sa-
Usfaisante en partie, perd de sa vaieur
posses-
sions européenncs de POeéanie oft s’é-
tend ézalementcette zone et ott la Fran-
c2 elle-méme exploite la Nouvelle-Calé-
mois et sont paya bles d’avance
Les manuscrits insérés ou noon ne sont pas remis.
eur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ov Bonne-Foi.
Un princede Hohenzollern s'appré-
tail & monter sur le tréne d’Espagne ;
la France, s’opposant 4 une combi-
naison politique qu’elle jugeai? mena-
bien que contraires aux intéréts de la
fimitle royale, prévalirent on Prusse:
la candidature dua prince da Hohen-
zollern fut retirée. C’elait une victoire
diplomatique bien remportée et le
gouvernement francais n’avait qu’d
s’cn contentzr pour que la paix fat
maintenu». [l ne sul pas s’en accom-
moder et réclama du roi do Prusse
assurance que jamais plus, dans
Vavenir, cetls candidature ne serait
reproJduite. Le roi refusa de souscrire
it Celte axigence et voici dans quels
termes M. Bencdetti, représentant dela
France, ren lit Co.upts de ce refus a
son gouvernement: « En ce qui tou-
che les assurances que nous récla-
inons pour lavenir, tout me porte a
croire, j2 ne saurais vous le cacher,
que le voi est fermement -décidé &
nuas refuser cette satisfaction. Malgré
Vaccueil apparemment gracieuc qu'elle
na cessé de faire d mes instances, j'ai
nu coustater que Sa Majesté se reé-i-
esait avee autiant de regrct que da
repugnance devant notra attitude a
dé:ouer les difficultés qu’elle a con-
tribudé a faire naltre ; ct sans nul dou-
te, elle ne dissimule pas la gravild de
Uécshec auquel elle s'est personnellement
ecposée. Dans cette disposition, le roi
considéro qu'il aggraverait le mécon-
tentement que la renonciation du
prince de Hohenzollen provoquera
en Allemagne, et dont ta responsabi-
iiié plsera moins sur ce candidat que
sur Sa Majesté elle-méme, s'il sozs-
crivail & obligation que nous lui de-
mandons de contracter. »
Invilé par son gouvernement & ter-
ter un dernier effort, M. Benedetti fit
une derniére demande d’andience au
roi, et aprés rentrevue, il écrivit 4 soa
gouvernement que « le roi s’@ait bor-
né a lui dire qu’il n’avait plas. rien a
iui communiquer et que les négocia-
tions qui pourraient encore étre pour-
suivies seraient continuées par soa
gouvernement. »
Voila le grand casus belli de 1870 et
sur quoi la susceptibilité francaise a
fait fond pour déclarer la guerre ; on
a
a parlé d’un mauvais traitement ima-
ginaire et, comme dit Jules Simon :
« Oo aurait fait la wuerre pour bien
moins. » L’énergique président Cas-
tro a derni¢rement fait plus que de ne
pas recevoir un ambassadeur francais,
then oa chassé un: les choses nont
pas cependant été aussi loin, parce
que, pour aller au Vénézuela, i eut
fallu passer par Washington.
On s’est donc sinyulierement assa-
viet je viens de lire dans Uayenda de
1907 duo Joureal ce qui suit: «... La
Russie nous avait deja accordé son
appui en plus dune circonstance,
dontia plus iemarquable est: Pinter-
vention du tsar Alexandre fer, aupres
de Vempereur d’Allemagne, au mo-
ment ot "le prince de Bismark eflrayeé
dela protmputude denotre relevement
apres nos désastres de ISTE, mi“ditail
une noueelle AYZFESston COREE MOUS, D
Je viens de rappeler la verte histo-
rique sur Pintivive de Pagression de
1X60 5 mais le fait de se disculper est
usseZ Sinibcatie.
I} va, dans notre milieu, uo mal
social veritable : c'est la francomance ;
ce mal est chronique: al esta Petat
latent: en ochicunm de nous, agit par
intoxicalionlente en protmmenant la de-
pression dans toutes les parties de
notre otvanistine et jusqu’au casur,
par ott Wailleurs al fart son invasion,
aor a . Ja. 2a La
PALES DETIRS
REN SEIGN EMEN TS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Marni 9 JUILLET
Barometre do midi 762,9
\iminimum 22.9
Température). imum 36,3
Moyenne diurne de la température 28,8
Le cichadté un peu nuageux dans I’a-
pres-midi seulement. Les nuages supeéricurs
viennent dv WNW, les inféricurs de E.
Halo sotuse 49 neures du matin. La brise
de mer scout ctablie tard et farble. Eelairs
au Ni. bee barometre continue 3 batsser.
J. SCHERER
Arrivage
Hier ost cntré le steamer « Montréal »
de la Compagnie Générale Transatlantique
avec les passayers snivants :
Bordvaux.— M. et Mme A. Grosnon,
Melle J. Grosnon, Ferrari Dionisio.
St-Thomas.— Théosme René, Madame
Desné, Mme Duval.
‘Porto-Rico.— Ch. Thomasset.
‘Fuerto-Plata. ~ Dolores Marfe, G. Lagreea,
Pastora Figucrerdo, Alicia et Edouardo Fi-
prererdo, Russeel pnapp, Emilia Lopez,
y ¢ Moralés, enfant Morales, Martinez: Emi-
io.
ant Haitien.— M. H. Morisseau, Mur-
ville érere, Joachim Lubin, +Feélicité Jn-
Baptiste, Anatalie, Ch. Rozetot, Papillon,
Veuve J. L. Marsan, Lartine, J. H. Gem-
né, Veuve Codio, enfant Alexandrine
Blaise, Marguerite Cortana, S. Giordani,
Eward Graham, James Meehan, Normil
Théodore, Héribert St. Vil André, H ppo-
lite Mompoint, Emmanel Zé hyrin, Borer
Latortue, Georges, abbés Valentin, Lema-
rie et Lebreton, sceur Antoinette, Melle
Nocmie Mathon, Sarah Jean, Aline Jérome,
Iéda Tessier, Clodius Mercilia, Marie
Pascal, général Sc-Julien Noel, Mme De-
mosthenes Sam et 7 enfants, Alfred Jean,
Georges Joseph, enfant Felicite.
Port-de-Paix.— Melle Na Jean Paul, Li-
lita Alten, Emma Monard, Robert Hanna,
7. Maurasse, Melle Maurasse et enfant,
Louis Gabriel.
En transit pour Petit Goave :
Bordeaux.— Me Lascaze Lafont.
Pour Jérémic :
Cap Maitien.— Famille Balmir.
Tribunal de Cassation
SECTIONS-REUNIES
Audience du Mardi, 9 juillet 1907.
Présidence de Monsieur le Prés'dent H.
Lechaud.
Le Tribunal, en sections réunies, prend
sicve Adix heures et demic du matin et
Pprononce Varrét suivant :
Celui qui casse et annule le jugemeot du
Trbunal civil des Caves, endue du 18
Mars rgor, rendu contradictuirement cntre
le sieur Gustave Visoureux et la dame Tul-
hie Vigoureux, ¢pouse du citoyen Hiram
Hibbert e: statuanc au fond, ordonne que
sur la poursuite de la dame Hiram) Hibbert.
il Sera proetdé au partave des biens meu-
bles etimmeubles de la succession de fa
Veuve Vhéodose Visoureux, nee Flora
Rouzier, A liquelle succession les parties
ont droit, chacung pour moitic 5 ete.
Les sections-réunies font place 4 la see-
tion civile ordinaire et les arréts suivants
sont rendus :
to. — Celui qui casse et annule lordon-
nance de retéré, rendue par défaut le ort
Septembre 1905 eutre Lucile Allen, épouse
de Monsieur Martin Deévort et le sicur Ma-
riano Alvarez, parle Juge J. B. C. Diambois,
remplissant alors les fonctions de doyen du
Tribunal civil de Port-au-Prince ; ete.
20.— Celui gui rejette comme mal-fon-
de le pourvoi exereé par le sicur Gelny
Geélin contre Pordonnince de rétéré, rendue
entrejlui et le sieur Brasidas Cesar par le
juge A. Champagne, le 20 Mai 1g05 ; ete.
30.— Celui qui casse et annule le ju-
ment rendu entre la dame Telcide Fréde-
rigue et Guerrier Louis Jacques et consorts
par le Tribunal civil du Cap Huaitien, sous
Ja date du ro Mai 1905; ete.
qo. — Celui gui rejette purement et sim-
plement comme matl-tondé le pourvoi tor-
me par les sicurs M. et J. Bresh contre “le
yogement du Tribunal civil de Port-au-
Prince rendu contre cux le rr Décembre
1906 profit du sicur Jean-Joseph ; ete.
50. — Celui qui declare irrecevable le
pourvoi torme parlessieurs C. Czaykyoski,
contre Pordonnance de rétéré rendue contre
eux le 3 Janvier r906 par le juge Nelson
Desroches, du ‘Tribunal civil du Cap-Hai-
tien, au profit de ladame Augustenor Au-
USM 2 Cte,
60,-— Celui qui casse et annule le juge-
ment du ‘Tribunal civil de Port-de-Paix, en
date du ry Juin 1906, rendu contradictoi-
rement entre C. Czaykyoski et Co, et
Nottebourne et Co et la dame Marguerite
Giordani, Veuve Vamir Phanor Alexis,
renvoie Vatfaire devant le Tribunal civil des
Gonaives et condanne la Veuve Vamir
Phanor Alexis aux dépens etc
Vu l'heure avancée, le si¢ge est leve.
Fermeture dela malle
Les dépéches pour Inague, New-York et
l’Europe ( Vid N-Y ) par le sjs «Greecia »
seront fermées aujourd’hui, ro du courant
4 4 heures précises du soir.
Tribune du « Matin »
Nous déclinons toute responsabilité pour
les articles parus sous cette rubrique et
qui sont toujours signds,
Ecole de Médecine
Les examens continuent 3 V'Ecole de
Medecine. Hier ont subi avec succes la pre-
micre partie de 3e examen de medecine
préparatoire, MM. Joseph Rosemond, Pran-
sois Ducasse, Victor Cassagnc, Philippe
Guiteau, Dumervé Mérantin et Albert Ri-
viere.
Créances Communales
Nous, soussignés, Membres de la
Cominission de verification des creances
sur la Commune de Port-au-Prince, in-
vituns fous les créanciers genéralement
queleonques de cette Commune it fuire
remettre dla Commission siegeant a
Pilotel Communal leurs titres de eréan-
ces.
Ge dépot devra etre fat contre regu
le Lundi et de Jeu di de chaque semaine,
aoparticde & heaves 12 de Papres-nidi,
Lilear est accordé un delai de 45
jours, dés la date du 9 juillet pour la re-
mise de tears elfets. ;
A Vexpiration de ce dead, les creéane
ces non presentlees, ne seront pus Pegaes,
Les Membres de la Commission
St-Léger FORTIN, Qe Suppleant du
Mavistrat Communal, J.B. PAUE. Se
Suppleant da Magistlhat Communal, Dr
Thomas GASSY, et Péthiou ERRIE, con-
sellers,
Port-au-Prince, 8 Juillet 1007.
——
--
Nouvelies Eirangere
DEPECHES RECUES CE MATIN
Le Japou ne veut plus renouveler
son traitéavec les Etats-Unis
Was HINGTON 7.— Des avis officieux
regus atvjourd’hul de M. Otokakava-
maoka, azent du comité Okuma, chef
duo parti-progessiste au Japon indi-
quent que le Gouvernement japonuis
ue consentira pas a renouveler son
traité avec les Etats Unis. ceux-ci se
réservant le droit dy insérer une
clause limitant Pimimigtaton japonaise
sur leur territoire.
Les forces américaines dans le Paci-
fique. Les commentaires continuent.
Panis 7.— Dans leurs Ccommentai-
res surla decision du président Roose-
Velt Penvover une tlotte dans le Paci-
fique, les Journaux frangais urtivent a
conclure que la situation est beau-
coup plus c&icate qu'elle ne le pa-
rait.
Eit-ce la guerre’
Binnin 7— La conviction qu’un
contht Cclatera prochainement entre
le Japon ct les Etats-Unis s’accentue
de plus cn plus en Allemagne. Dans
les cercles politiques, on croit que le
Japon se prépare a lutter pour la mai-
trise du Pacifique.
Le troisi¢me accident dans l'escadre
de la Méditerrannée est insignifiant
TOULON 7.— On annonce Officielle-
ment que les avaries du « floche »
sont insignifiantes ; incendie avait
mystérieusement ¢claté dans un rou-
leau de tuile peinte et il) m’a détruit
que I’élinoleum, couvrant le plancber
du ma gasin ot: il s’est produit.
Mouvement sismique
FLORENCE 7.— Une violente secous-
se sismique a élé enregistrée cet apres
midi par le sismographe de VUniver-
sité de cette ville. Les secousses n’ont
fait que se répéter entre 4 heures et 5
heures 50. On estime qu’elles ont da
se produire a una distance de 5.775
milles.
Les voyages de Falli
nés. Le Président ira
Midi. l’impét sur
Panis 7.— Les voyayeg
sident Falliéres devait’ faire
vége, Suede et Danemark ont bt
inis 4 une époque ir
ne s’effectueront
avant 1908. On ne
plication quant 4 ce
ér3g sont
Plutét ak
le reveny,
Que le
@n Yel
idétermin
be :
Pprobablement
Onne aUCUng
changement
plans, mais on croit qu'il est dti
situation intérieure,
et qu’au .
d’aller a Pétrangar, te Président &
République feraune longue Visite g
la région viticole, probablement
la mois de septembre.
Le parlement entrera en ys
vers le 12 ou le 13 je
Au cours du conse
hier matin, les minist
ae)
iillet.
il qui a eg }
res Ont regg
qu'il était impossible de faire yg
avant les vacances le
Projet de jo;
latif & import sur le revenu.
Arrestation de
narchistes
BARCELONE 7. -— Quinuze anarchigs
soupconnés d'etre les auteurs deg
sordres électoraux d
ont été arréetés.
st Mois d'dy
La misére en révolte
Rome 7.— Une dépéche de
yne annonce que, po
sere, les paysans de
Ussés par
la provinca
Cagliari se sont souleveés ; le mo
ment est dirigé par
les socialistes
Le gouvernement a donné on
un régiment de la gariison de
de partir pour Caylia
DEJEUNER DU 1o JUILLET
Mipt a
Prix: G.
2 HEURES
2.50
Melon d'Espagie glace
Radis
Hareng 3 la Sainte Cecile
Blanquette de veau
Filet mignon aux pommes
Flageolets au lard
Riz blane a la Frangaise
Ananas au
Fruits
vin
Cafe
4/2 Vin
TRIBUNE DU “ MAT
Ouanaminthe, 30 Juin 1907.
A Monsieur Saint-Louis Thia
« Oh! plaignez-le plutot, vous do
«Sont faguaneés au bien, a la
« N'atteint point Fignorant, pb
Fort-Li?
nt le conor
verite! Le
i te desherié!
Oswatp Dcnax
Monsieur,
ll a fallu, certes, l’apparitio |
brochure intitulée « Affaire >
Thimothée & Damisc
des observations su!
tribunal civil du Cap-
a o
° le ja p i
Haitieo,?
permettre non seulement &
aussi au public
impatial,
saurait jamais influencer /¢ ya
par des arguments §
hélas ! une juste 1
de votre meérite et
tion!!! .
Cette brochure, jé
péciet!,
dée de vo
de votre
ne lean
qu’au point de vue seuicr,
sultes, des avanies
. ® . ° ue
insinuations malveillantes dre
tient contre moi ; c’est-
ne dois m/’occupet
prudent insulteur 44
que
ai je â„¢
eS
ay [a monnate de sa piéce, sans
.asavoir si sa brochure a du
het on. Cela m’intéresse peu, car
wou crest votre signature eSt.-
ais mothd » seule que vous aves
‘fonner avec SON orthographe
1 Br grace ala patience et au dé
vent de votre précepleur de Fort.
rié, qui adore aujour@hut ce qu il
on ‘hier. Donec, vous naviez pas
faire grand’chose dans la circons-
4 bien que toute la lourde res-
gabilité de 1a diatribe ilotve peser
sonuellement.
vos NO vois-je dans tout cela?
sruine, 4 laquelle travaillent vos
‘ataires, d'un commun accord, en
. faisant vider votre coffre-fort
rune cause dont ils sont plus que
one certains del’insucces : carils
pul que celle Cause est mauvalses
yelle v’'a Clé suscilée que par
pambition elfrénce d’ucquérir des
as per fus et nefas 1!
hfnalement, pour combler la me-
cette Mesure déloyale de vous
er-— ils vous Onl fuit publier une
hure qui vous a couté, voyons !
yeux de la tLe, pour ainsi dire.
yyeux etre simple, concis et pre-
depuis le commencement jusqu’a
a dema lettre dont) le principal
et de vous renvoyer suns gene
pouilles, tout en profitant de cette
tucité pour vous démasquer de-
tle public qui, ayant pour coutu-
de vous voir sous votre redingole
é& votre parasol blanc, ignore
rece dont vous éltes capable en
setactes vils et infames !
li, je tach2rai de ne pas me mon-
«Amant de la phrase et de la rhé-
que,» pour ne pas vous déplaire
pour ne pas mériter aussi l’'amer
che que vous avez fait aux mem-
de la Commission d’enquéte do-
ale de Quanaminthe, qui a du
foyer «la phrase et la rhcétorique »
bien exprimer la vérité contre
sdont la cause est mauvaise et en
ur ‘du Sénateur 1): misca qui est
inier réel et vérilable des dix car-
i de terread « Mérande, » lesquels
lobjet de votre convoitise.
dutaux points de droit que vous
stulevés dans votre miugistrale
hure 4 l’appui_ de votre cause, je
bsliendrai toujours de les discuter
Yous, car notre discussion se-
Sans intéret, étant donné que la
sion litigeuse est déférée en jus-
mac, attendons avec patience le
lt de la Justice, gui est une pour
ailleurs, Si vous Ctes fort de votre
I, Pourquoi vous efforcez-vous
aut de le faire comprendre ?
uot qu’on dise, quviqa’on fasse,
it ttiomphs toujours devant la
Yous conseille donc, par pitié, de
'S vouutlliser et de vous reposer ;
us Continuez 4 vous déme-
rd vous n’aurez pas |’immense
ue voir se justifier toute la
‘tab ne vous placez en la haute
ie Protection du Chef de V' Etat
que 7 de wane tealiser les
4 ondez dans Vesprit
rine te tie
. es voir se manifes-
aa alite de Monsieur I’ Adminis-
dims ap-Hailien, & propos de
° nerd avec le Sénateur Da-
: devant (erent est mainte-
ri -
la Répubi; i unal de Cassa
.
donc vrai de dire que quand
on se noie on s’accroche a o'importe,
quelle branche. Oh! quelle étrange
conduite vous avez tenue !
Apres avoir vainement essave de
prouver par de fausses alléyswtious
dont j'ai bien si, que la ferme de dix
carreaux de terre a « Mérande » vous
revient, sentant que votre cause ne
pout rien gagoer sur le terrain de la
léyalilé, vous avez tout de suite chan-
gé de ton, en cajolant le Chef de VE:
tut, le Ministre de l'Intériear et I Ad-
intnistrateur des finances a qui vous
avez donné de Vencensoir, et, finale-
ment, vous les avez suppliés de vous
donner une chose 4 laquelle vous n'a
vez aucun droit.
Oh! non, il ne faut pas vous alten-
dre a quoi quece soit de la part deces
Personnages distingués et honorables
qui savent mieux que vous que cha
que pouvoir del’Etat a ses attributions
respectives, et que leur intervention
dans unzaffaire dontla justice est deé-
ji saisie, serait un empiclement dont
ils ne voudraient jamais se rendre
coupabics pour plaire a un vil étre
comme vous.— Tu Marcellus erts,
Dites donc, Monsieur, si vous étivz
bien pénétré du contenu de cette bro-
chure, auriez-vous eu le Courage de
oven adresser un exemplaire, vous
incie,de votre propre calligraphie.
Je crois que non, car vous avez
trop peur de votre peau, car le cou-
rage civique vous manque ct vous etes
enfin un couard dont on a toujours
eu pilié a Fort-Liberteé.
Cependant, je ne vous pardonnerai
pas votre excés d’ignorance en vous
donnant une lecon convenable, yrace
a laquelle vous vous garderez a lave-
nir de vous exposer 4 la risée_ politi-
queen signant,une brochure ot « plus
je vous envisage, moins je vous re-
connais ; » et votre signature y forme
un vilain contraste avec les idées émi-
ses, bien qu’elles soient erronces.
Mon sang pétille dans mes veines
en lisant votre passage ayant trait aux
six regcus que je vous ai délivrés et
que vous avez eu le courage, lYauda-
ce, de surcharger d’une fagon si gros-
siere.
On a dit pour vous dans votre bro-
chure que Pencaissemenat du priv de ces
quatre années de ferme ne figure pus
dans mes livres, Que dois-je vous ré-
pondre ? Je voudrais vous soumettre
mes livres, mais qu’y verriez-vous ?
Rien, absolument rien!!!
Jaime mieux donc vous référer a
VAdministrateur des finances du Cap-
Wlaitien, qui vous dira le contraire de
ce que vous aviez eu la hardiesse et
la méchanceté d’avancer contre mol.
Sans doute, vous m’uvez jugé d’a-
pres vous, car, vous savez que S| volre
bon 2wlaire existait encore, VOUS au-
riez déja, 4 aide de fausses pleces
qu’il aurait fabriquées complaisatn-
ment pour vous, recélé mot etmon quar-
lier dans les poches de votre paletot.
Je vous plains donc ignorant, de
vous etre laissé charger de Vargent de la
gabelle !
Mais necroyvez pas quele faux que vous
avez commis dans mes six regus, qu!
sont desactes officiels, resteraimpuntl.
Votre chatiment arrivera quand meme;
car, il faut que la Justice répressive,
informée d'un fait si grave dont vous
étes réellement l’auteur, vous condam-
ne, faussaire que vous étes ! 4 la pel-
ne. affictive et infamante que vous
éritez. .
ede pena claudo, dit HORACE.
Votre cause est si mauvaise, que
vous fates obligé de metire toul en au-
a
vre pour vous créer quel yues avanta-
gost le terrain que vous aecz transfor-
ver enfourrayere, (depuisqaand ?) vos
momaur que Ton ecal affamer, touta
ee dit emphatiquement sans penser
que ces choses files et rebutantes
Wont que faire dans ua point de droit.
Vous osez avancer que vous apporlez
aUBtat pres de eingu atte aniile dollars
or iméricain, par le elotrqemest de viongt
sept nacires comme spicalatear.
Quelle absuardite ! an esprit sérieux
ne Veul jamais débiice.
Ou taissez-vous done Vhabitant qui
peine et qui sue pour alimenter reéelle-
nent la caisse publique ?
Quant & vous, vous ne faites rien
pout I'Etat ; vous lui versez tout bon-
nement ce que Vhabitant proprictaire
de campéche vous remet pour le Tre-
sor public, en vous vendant ses bois
de campeéche. dans les conditions heé-
las ! que vous lui avez toujours itnpo-
sées.
A part vos faux poids dont ces pau-
vres habitants se plaignent tous les
jours, on salt: avee quelle wsiae vous
failes vous trafics dans Votre thatson
de commerce qui, pole ube sitapie
avanee de fonds, reclame toujours
Cent pour Cent daiteret en bois th:
VoulaA comment vous peupez tes
pauvres habitants, qui vous procurent
les moyens dintenter tant de mauvais
proces, de faire tantde follesdepenses,
sans savoir que le moinedte ad Li inain
vaul mieuwe que La gree qut vole.
Décidément, vous auriez voulu vous
réveler littérateur, Docteuren droit!!!
Décidément, vous aurfezvoula prou-
ver que si Minerve est sortie tout armée
du cerveau de Jupiter, Vous aussi, Vous
etes sorti tout instruit) des entrailles
bénies de votre mére! !! Et vraiment,
toutes les villes du monde se dispuleraient
Vhonneur diavoir vu naitre ce gyros [re-
res Saint-Saint privilégié. Mais, non,
malheureusement ! vous ne pouvez
nous faire aucune surprise sur Votre
valeur morale et intellectuelle.
On vous a déja pesé ; on vous a dé-
ja vu a Poeuvre jusqu’au Parlement on
vous récitiez si bien votre sapprouce
qu’on vous avail patiemment enseigne
avant de partir.
Vous partites couvert de honte,
ayant été objet de la risée de la popula-
de Fort-Liberté dont vous encourtites
la réprobation, pour lui avoir enleve,
par passion et par violence, ses chers
suffrages !
Et vous savez dans quelle chanson-
netlelres appropriéee'te exprimait tou-
te son indignation dans la circonstan-
ce, chansonnelte dont je me rappelle
encore Uair gai et harmonieuc et dont
Vauteur (c'est & ne pas y croire ) est
votre conseilleret votre précepteur ac-
tuel.
Je vous conteste énergiquement Vo-
tre qualité de bon citoyen dont vous fai-
tes si yrand état dans votre brochure.
Ou avez-vous jamais donné la preuve
de votre qualité de bon citoyen ?
Vous étes plutot un mauvats citoyen
car, au lieu de crier anathéne élernel a
la guerre intestine, fléau de toute nation !
n’avez-vous pas toujours cherché a
bouleverser le Paysâ€
Sous le Gouvernement d'Hyppolite
Wy auriez-vous pas allumé la guerre
civile, si vos machinations antipatrio-
tiques n’avaient pas été découvertes
4a temps ? ; .
I.e Gouvernement,d’Hyppolite qui vo-
yait en vous un spéculateur plutot qu’-
un politicien, vous avait seulement
reléguéa Tiburon pendant des années.
Donc vous étes un véritable boute-
feu révolutionnaire, et la loi tnsérée
au Moniteur & laquelle vous avez fait
une satirique allusion, loin d’avoir /a
vertu de changer un homme en femme
el dne femme en homme, avait plutot
ecife de vous condamner a la peine
capitale, dans lVintérét de la paix dont
vous n’ctes point partisan.
En provoquant honorable Sénateur
Da aisea A propos de son émargemient
aubudget dela République depurs 10008
1906, vous w’avezdonné un intéres-
sunt sujet pour achever ma_ lettre et
ce sujet est dautant plus intéressant
qu'il concerne lordre administratif’ et
financier.
Qu'entendez-vous dire en avangant
que le Saatlear Damisca &mMarge au bud
yet aucoursdes années LQOQG 1906 ? est
ce lasambie jalousie au tert pile et li-
cide qui, Vous aveuglant, vous empe-
che de discerner et de raisonner ?
— Jeosnis oblige de prendre ici ta de-
fense de Vami Damisea atin de fatre
ressortir un fart) illegal accompli en
Votre faveur. Lami Damisca était com-
(handant de place, commandant dar-
fOndtissem nt eten ce moment il est
Senateur de la Republique. Ce denier
hitre, Vous savez dans quelles formes
lOrales al Pacobtenua : Gest la Chambre
des Repréesentant de la nation qui le
lui a conferde. Vest done bien juste ue
servant son Pays honorablement, i
soit rétribudé. Mais, vous, qu’est ce qui
vous donne droit a fa pension civile
de cinypuante qgourdes dont vous jouls-
sey depuis des années ? Combien d’an-
nees de service avez-vous fourni a la
République pour avoir droit: a cette
pension ’ Hest de notoriété publique
que vous navez (te fonctionnaire de
Petat qu'une seale fois dans votre vie
pendant Crocs anades vntieres et consé&u-
tives comme Député du peuple, eb on
trompant UEtat, grace aun faux certi-
ficat qui vous a été déliveé par des
notables complaisant et faibles, m'é-
Margez-Vous pas au dudyet pour ere:
yiante qourdes pay mois ? Voila une
escroqueric, Voila une fourberie, voila
un fait dont vous devez rougir, de hon-
te, car est un vol que vous avez fait
a’lanation !t!
Voyez done quelle différence if ya
entre votre Gmargement et celui du
Senateur Datusca !
Je vous Iaisse maintenant honteux
et confus devant la nation qui, sévére
nent, vous demande le rembourse-
ment te ee que vous lui avez entevé
frauduleusement. Out, j2 vous laisse,
et vous (tes tellement contamine, que
dorénavant, cCest mon arme qth, au
besoin, sur le terrain dhonneur, vous
apprendra a me respecter, si Vous avez
le malbeur deme provoquer encore ou
plutet de me faire provoquer.
(est alors que vous -aurez que Ja
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|
Full Text |
ye ANNEE, N° 83
ABONNEMENTS :
PORT-AU-PRINCE (naim1)
MERCREDI, 10 JUILLET 1907.
QUOTIDIEN......0 2.
————————
Se oo
DisEcTEUR:, LE NUMERO 1() CENTIMES.
Clément Magloire,
hn MOIS Une Gourde D’AVANCE
Les abonnements partent du rer. ec du rs de chaque
—— eee
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 Monsi
See er | = Pig = ~=_ FF eS =| A gee a re
EUVRE DU TEMPS ET DES FAITS
ay a : = & : iv Ja ‘ww La & d D ts & : , , pay a = ‘ )
REDACTION-ADMINISTRATION
—_- -
———— SS
ody
jous essayons préciséinant de dé- [mount noir est aujourd hai prépoad3>
rant dans ces deux iles, ef ce mest pas
Getta race a
peu da basoins, et elle est guides par
deux sentiments également fnpericax :
das
er ici, depuis qu>!que temps, tes
iables urigines de la supSriorits
mle des anglo-saxons ; cette suj)4-
itése coustate aisémont’) dans lo
ms la force d’expansion de Celle
saiusi que dans Ia plupart des
wiifsstations de ce tempéramant ro-
seet pondérd. Cela n’a pas ein-
§toutefois un écrivain d’ane des
w@feangiiscs les plus considera.
~je veux parler de M. Jules Ro-
det do la Revue des dete Mondes -
euser Pinfériorité de la race noire
finsucces de ta colonisation fran-
@dansles Antifles, malgré le dé-
mali caltygorique que le spectacie
Jamaigue donne & une pareille
on. Voici un passage de étude
M. Rochard sur Uucclimute meal
es colonies ct of il est question
Populations antiléennes :
les Antilles sont las tiles les plus
antes qu’on puisse habiter. La
we da Ciel, la richesse de la végé-
aspect pilloresque des mor-
étdes savaues, le charme et la
eur'du climat, tout y allire les
Piuset les cavit au prime abord.
~ 48 sont pas insalubres ; les ma-
a enJémiquas y régnent comme
te la 2003 iatertropic ite,
Mortalité n’y est pas élevde,
rs des épidémies de fievre
: anes out leflSau de ces latitudes.
00 de Peuvent y vivre, & la con-
2. Je pas Cultiver le sol, sauf
oO, montagnes.
be ¥ les ong ot ones ot prospéres
2 et tant cullivées par des és-
* prodaits que lo placement de
a été agsuran la iuarch$ fran-
Oat comm par le monopole ;
3 in digo 4 déciiner quand
wae a 3, 13 Ost vonu faire con-
& ord “ucanne, ef l'émancipation
UR coup plus fulal encore.
en Vain qu’on : f : 9°
Rion, qu’on oe a fiit ap,el & VPim-
wt les 8 est efforcé da rem-
f pacdes indiens et chi-
Ja Martin;
pis rote oot la Guadeloupe
is; il est sour prospérité
ne méme a craindre
retrouvent plus. L’élé-
wun élément dz progres...
Vhorreur da travail et la Ihaine
blancs... Ilya longtemps que Ices Eu-
ropéens ne vont plus se fixer aux
Antilles, et les créoles qui ont cacore
des propriétés dans ce pays, ldchent
de les vendre pour venir vivre
France... Les poirs, affranchis de ha
tutelle des blancs, terdentd relovrner a
cet état de demi-sauragerie qui pratt
convenir & leur race et dont Vile de Sl-
Domingue nous offre le specticle navrant.
Ou ne peut pas inettre lo pied dans
celta colonic, que nos anretres
avaient faite si florissante, sans ¢prou-
ver un serrement de coeur. »
Cela tient vraiinent de Pinconscicn-
ce; et jz serais curieux de savoir ce
que les citoyens dela Martinique et
de la Guadeloup2 ont dt penser d»
catte fagon dexpliquer la non-prosps-
rité de leur pays.
Voici d’ailleurs, pour laur gouverne,
le verdict délinitif de M. Rovinwd:
«La métropols... adonn’ aces col--
niesla liberté pr ‘squeabsolue ducom-
meree et la disposition entire de leurs
revenus. C’était le point principal, et
maintenant ella me doit plus y avoir
d’autre role que celui de maintenir
ordre, la sécurilé pour tes personnes
et pour les biens; de tacher de faire
'apaisoment entre les différents élé-
ments de la population ea maintenant
ig balance égale entre toutes, ct de les
diriger de sou mieux dans Tévolulion
urelles doivent indvitablement subir. »
n ne peut pas étre moins commu-
pautaire, nYobjectorait un chicaneur.
Nous nous sommes moins émus de
ce qualificatifde «demi-sauvages» que
doe la boutade apocryphe placée dans
la bouche de l’empercaur allemand et
nous présentant comme étant «légére-
mont teintés do civilisation francaise »!
Le langage que je viens de -sprodui-
re ne
marché que l'on
tre personnalile ;
‘one certaine outrecuidance
péche de déclarer inférieures
fait en France de no-
il témoigne de plus
qui em-
es meé-
45, RUE ROUX, 45.
an a ee eo es = eee
-
Cr
prouve pas seulement le bon
thodes franeaiscs de colonisation
cet écrivain sur le co:npte
par le spectacle aciuel des
donie.
Tout bien considiré, c’est le moins
quo la Frante continue a s’amuser a
nos dépens: Ia bratale réalité des évé-
des
nements l’a fait déchoir de bien
prétentions, et vraiment s’il ne lui res-
tait pas les faibles, on ue voit pas trop
sur quoi s’exercerait sa verve salirique.
Que le temps des croisates est loin
et comiien avee hai s’éloigne Vidée
chovaleresyue! Les chrétiens de Pem-
pire ottoman doivent aussi prendre
fe deuil de la tutele franegaise, ct M.
Hanotaux vient de faire remorquer
dans un récent article qua ele Bos-
phore est bloqué.» Alfred Fouillée a
pu Gcrire: «La Prusse parle de sa
mission pas. cemanigae; fa Russie in-
vogue nia deolt non moins sacreé, le
droit des races slaves ct la mission
pansiavist.. La France, séduite jadis
par les spicnlalions sur les races et
ne se doutint pas qu’on retournerait
un jour cuore elle la théorie, n’a-t-
elle pas voulu auasi invogaer un droit
particulier pour justilier des e@ssais de
conquéte lointaine? ... Pur un r spect
plus grand de la langue qu2 du droit, on
n’a pas osé appeler cette mission de
sop nom véritable, un panlalinisme. »
La grando nation est aujourd’hui
au premier rang des pacifistes ; elle
eourt A fla Haye avec le ménw em-
pressement quelle mettait jutis, et
meme nagueére, a courir aux armes. Tl
y a Mieux ; ses publise'tos ne se font
pas faute, au besoin, de déplazer les
responsabilités. On sait que celle deo
la guerce de 1870 lui revient tout en-
lizre : il n’est pas inutile de rappeler
tas origines de cette guerre pour ceux
qui peuvent les avoir perdues de vue
et pour micux faire ressortir la dis-
tance que les événements out créée
entre la France d’aiors ét celle d’au-
joucd’ hui.
et
qui fait meltre les insuce¢és sur le
compte de circonstinces extéricures.
C’est ainsi que ces insuccés dais les
régions intertropicales sont tnises par[cante pour ses intéréts, présenta au
du climat/ Roi de Prusse des observations qui,
delazone torride. Getle ex plication, sa-
Usfaisante en partie, perd de sa vaieur
posses-
sions européenncs de POeéanie oft s’é-
tend ézalementcette zone et ott la Fran-
c2 elle-méme exploite la Nouvelle-Calé-
mois et sont paya bles d’avance
Les manuscrits insérés ou noon ne sont pas remis.
eur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ov Bonne-Foi.
Un princede Hohenzollern s'appré-
tail & monter sur le tréne d’Espagne ;
la France, s’opposant 4 une combi-
naison politique qu’elle jugeai? mena-
bien que contraires aux intéréts de la
fimitle royale, prévalirent on Prusse:
la candidature dua prince da Hohen-
zollern fut retirée. C’elait une victoire
diplomatique bien remportée et le
gouvernement francais n’avait qu’d
s’cn contentzr pour que la paix fat
maintenu». [l ne sul pas s’en accom-
moder et réclama du roi do Prusse
assurance que jamais plus, dans
Vavenir, cetls candidature ne serait
reproJduite. Le roi refusa de souscrire
it Celte axigence et voici dans quels
termes M. Bencdetti, représentant dela
France, ren lit Co.upts de ce refus a
son gouvernement: « En ce qui tou-
che les assurances que nous récla-
inons pour lavenir, tout me porte a
croire, j2 ne saurais vous le cacher,
que le voi est fermement -décidé &
nuas refuser cette satisfaction. Malgré
Vaccueil apparemment gracieuc qu'elle
na cessé de faire d mes instances, j'ai
nu coustater que Sa Majesté se reé-i-
esait avee autiant de regrct que da
repugnance devant notra attitude a
dé:ouer les difficultés qu’elle a con-
tribudé a faire naltre ; ct sans nul dou-
te, elle ne dissimule pas la gravild de
Uécshec auquel elle s'est personnellement
ecposée. Dans cette disposition, le roi
considéro qu'il aggraverait le mécon-
tentement que la renonciation du
prince de Hohenzollen provoquera
en Allemagne, et dont ta responsabi-
iiié plsera moins sur ce candidat que
sur Sa Majesté elle-méme, s'il sozs-
crivail & obligation que nous lui de-
mandons de contracter. »
Invilé par son gouvernement & ter-
ter un dernier effort, M. Benedetti fit
une derniére demande d’andience au
roi, et aprés rentrevue, il écrivit 4 soa
gouvernement que « le roi s’@ait bor-
né a lui dire qu’il n’avait plas. rien a
iui communiquer et que les négocia-
tions qui pourraient encore étre pour-
suivies seraient continuées par soa
gouvernement. »
Voila le grand casus belli de 1870 et
sur quoi la susceptibilité francaise a
fait fond pour déclarer la guerre ; on
a
a parlé d’un mauvais traitement ima-
ginaire et, comme dit Jules Simon :
« Oo aurait fait la wuerre pour bien
moins. » L’énergique président Cas-
tro a derni¢rement fait plus que de ne
pas recevoir un ambassadeur francais,
then oa chassé un: les choses nont
pas cependant été aussi loin, parce
que, pour aller au Vénézuela, i eut
fallu passer par Washington.
On s’est donc sinyulierement assa-
viet je viens de lire dans Uayenda de
1907 duo Joureal ce qui suit: «... La
Russie nous avait deja accordé son
appui en plus dune circonstance,
dontia plus iemarquable est: Pinter-
vention du tsar Alexandre fer, aupres
de Vempereur d’Allemagne, au mo-
ment ot "le prince de Bismark eflrayeé
dela protmputude denotre relevement
apres nos désastres de ISTE, mi“ditail
une noueelle AYZFESston COREE MOUS, D
Je viens de rappeler la verte histo-
rique sur Pintivive de Pagression de
1X60 5 mais le fait de se disculper est
usseZ Sinibcatie.
I} va, dans notre milieu, uo mal
social veritable : c'est la francomance ;
ce mal est chronique: al esta Petat
latent: en ochicunm de nous, agit par
intoxicalionlente en protmmenant la de-
pression dans toutes les parties de
notre otvanistine et jusqu’au casur,
par ott Wailleurs al fart son invasion,
aor a . Ja. 2a La
PALES DETIRS
REN SEIGN EMEN TS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Marni 9 JUILLET
Barometre do midi 762,9
\iminimum 22.9
Température). imum 36,3
Moyenne diurne de la température 28,8
Le cichadté un peu nuageux dans I’a-
pres-midi seulement. Les nuages supeéricurs
viennent dv WNW, les inféricurs de E.
Halo sotuse 49 neures du matin. La brise
de mer scout ctablie tard et farble. Eelairs
au Ni. bee barometre continue 3 batsser.
J. SCHERER
Arrivage
Hier ost cntré le steamer « Montréal »
de la Compagnie Générale Transatlantique
avec les passayers snivants :
Bordvaux.— M. et Mme A. Grosnon,
Melle J. Grosnon, Ferrari Dionisio.
St-Thomas.— Théosme René, Madame
Desné, Mme Duval.
‘Porto-Rico.— Ch. Thomasset.
‘Fuerto-Plata. ~ Dolores Marfe, G. Lagreea,
Pastora Figucrerdo, Alicia et Edouardo Fi-
prererdo, Russeel pnapp, Emilia Lopez,
y ¢ Moralés, enfant Morales, Martinez: Emi-
io.
ant Haitien.— M. H. Morisseau, Mur-
ville érere, Joachim Lubin, +Feélicité Jn-
Baptiste, Anatalie, Ch. Rozetot, Papillon,
Veuve J. L. Marsan, Lartine, J. H. Gem-
né, Veuve Codio, enfant Alexandrine
Blaise, Marguerite Cortana, S. Giordani,
Eward Graham, James Meehan, Normil
Théodore, Héribert St. Vil André, H ppo-
lite Mompoint, Emmanel Zé hyrin, Borer
Latortue, Georges, abbés Valentin, Lema-
rie et Lebreton, sceur Antoinette, Melle
Nocmie Mathon, Sarah Jean, Aline Jérome,
Iéda Tessier, Clodius Mercilia, Marie
Pascal, général Sc-Julien Noel, Mme De-
mosthenes Sam et 7 enfants, Alfred Jean,
Georges Joseph, enfant Felicite.
Port-de-Paix.— Melle Na Jean Paul, Li-
lita Alten, Emma Monard, Robert Hanna,
7. Maurasse, Melle Maurasse et enfant,
Louis Gabriel.
En transit pour Petit Goave :
Bordeaux.— Me Lascaze Lafont.
Pour Jérémic :
Cap Maitien.— Famille Balmir.
Tribunal de Cassation
SECTIONS-REUNIES
Audience du Mardi, 9 juillet 1907.
Présidence de Monsieur le Prés'dent H.
Lechaud.
Le Tribunal, en sections réunies, prend
sicve Adix heures et demic du matin et
Pprononce Varrét suivant :
Celui qui casse et annule le jugemeot du
Trbunal civil des Caves, endue du 18
Mars rgor, rendu contradictuirement cntre
le sieur Gustave Visoureux et la dame Tul-
hie Vigoureux, ¢pouse du citoyen Hiram
Hibbert e: statuanc au fond, ordonne que
sur la poursuite de la dame Hiram) Hibbert.
il Sera proetdé au partave des biens meu-
bles etimmeubles de la succession de fa
Veuve Vhéodose Visoureux, nee Flora
Rouzier, A liquelle succession les parties
ont droit, chacung pour moitic 5 ete.
Les sections-réunies font place 4 la see-
tion civile ordinaire et les arréts suivants
sont rendus :
to. — Celui qui casse et annule lordon-
nance de retéré, rendue par défaut le ort
Septembre 1905 eutre Lucile Allen, épouse
de Monsieur Martin Deévort et le sicur Ma-
riano Alvarez, parle Juge J. B. C. Diambois,
remplissant alors les fonctions de doyen du
Tribunal civil de Port-au-Prince ; ete.
20.— Celui gui rejette comme mal-fon-
de le pourvoi exereé par le sicur Gelny
Geélin contre Pordonnince de rétéré, rendue
entrejlui et le sieur Brasidas Cesar par le
juge A. Champagne, le 20 Mai 1g05 ; ete.
30.— Celui qui casse et annule le ju-
ment rendu entre la dame Telcide Fréde-
rigue et Guerrier Louis Jacques et consorts
par le Tribunal civil du Cap Huaitien, sous
Ja date du ro Mai 1905; ete.
qo. — Celui gui rejette purement et sim-
plement comme matl-tondé le pourvoi tor-
me par les sicurs M. et J. Bresh contre “le
yogement du Tribunal civil de Port-au-
Prince rendu contre cux le rr Décembre
1906 profit du sicur Jean-Joseph ; ete.
50. — Celui qui declare irrecevable le
pourvoi torme parlessieurs C. Czaykyoski,
contre Pordonnance de rétéré rendue contre
eux le 3 Janvier r906 par le juge Nelson
Desroches, du ‘Tribunal civil du Cap-Hai-
tien, au profit de ladame Augustenor Au-
USM 2 Cte,
60,-— Celui qui casse et annule le juge-
ment du ‘Tribunal civil de Port-de-Paix, en
date du ry Juin 1906, rendu contradictoi-
rement entre C. Czaykyoski et Co, et
Nottebourne et Co et la dame Marguerite
Giordani, Veuve Vamir Phanor Alexis,
renvoie Vatfaire devant le Tribunal civil des
Gonaives et condanne la Veuve Vamir
Phanor Alexis aux dépens etc
Vu l'heure avancée, le si¢ge est leve.
Fermeture dela malle
Les dépéches pour Inague, New-York et
l’Europe ( Vid N-Y ) par le sjs «Greecia »
seront fermées aujourd’hui, ro du courant
4 4 heures précises du soir.
Tribune du « Matin »
Nous déclinons toute responsabilité pour
les articles parus sous cette rubrique et
qui sont toujours signds,
Ecole de Médecine
Les examens continuent 3 V'Ecole de
Medecine. Hier ont subi avec succes la pre-
micre partie de 3e examen de medecine
préparatoire, MM. Joseph Rosemond, Pran-
sois Ducasse, Victor Cassagnc, Philippe
Guiteau, Dumervé Mérantin et Albert Ri-
viere.
Créances Communales
Nous, soussignés, Membres de la
Cominission de verification des creances
sur la Commune de Port-au-Prince, in-
vituns fous les créanciers genéralement
queleonques de cette Commune it fuire
remettre dla Commission siegeant a
Pilotel Communal leurs titres de eréan-
ces.
Ge dépot devra etre fat contre regu
le Lundi et de Jeu di de chaque semaine,
aoparticde & heaves 12 de Papres-nidi,
Lilear est accordé un delai de 45
jours, dés la date du 9 juillet pour la re-
mise de tears elfets. ;
A Vexpiration de ce dead, les creéane
ces non presentlees, ne seront pus Pegaes,
Les Membres de la Commission
St-Léger FORTIN, Qe Suppleant du
Mavistrat Communal, J.B. PAUE. Se
Suppleant da Magistlhat Communal, Dr
Thomas GASSY, et Péthiou ERRIE, con-
sellers,
Port-au-Prince, 8 Juillet 1007.
——
--
Nouvelies Eirangere
DEPECHES RECUES CE MATIN
Le Japou ne veut plus renouveler
son traitéavec les Etats-Unis
Was HINGTON 7.— Des avis officieux
regus atvjourd’hul de M. Otokakava-
maoka, azent du comité Okuma, chef
duo parti-progessiste au Japon indi-
quent que le Gouvernement japonuis
ue consentira pas a renouveler son
traité avec les Etats Unis. ceux-ci se
réservant le droit dy insérer une
clause limitant Pimimigtaton japonaise
sur leur territoire.
Les forces américaines dans le Paci-
fique. Les commentaires continuent.
Panis 7.— Dans leurs Ccommentai-
res surla decision du président Roose-
Velt Penvover une tlotte dans le Paci-
fique, les Journaux frangais urtivent a
conclure que la situation est beau-
coup plus c&icate qu'elle ne le pa-
rait.
Eit-ce la guerre’
Binnin 7— La conviction qu’un
contht Cclatera prochainement entre
le Japon ct les Etats-Unis s’accentue
de plus cn plus en Allemagne. Dans
les cercles politiques, on croit que le
Japon se prépare a lutter pour la mai-
trise du Pacifique.
Le troisi¢me accident dans l'escadre
de la Méditerrannée est insignifiant
TOULON 7.— On annonce Officielle-
ment que les avaries du « floche »
sont insignifiantes ; incendie avait
mystérieusement ¢claté dans un rou-
leau de tuile peinte et il) m’a détruit
que I’élinoleum, couvrant le plancber
du ma gasin ot: il s’est produit.
Mouvement sismique
FLORENCE 7.— Une violente secous-
se sismique a élé enregistrée cet apres
midi par le sismographe de VUniver-
sité de cette ville. Les secousses n’ont
fait que se répéter entre 4 heures et 5
heures 50. On estime qu’elles ont da
se produire a una distance de 5.775
milles.
Les voyages de Falli
nés. Le Président ira
Midi. l’impét sur
Panis 7.— Les voyayeg
sident Falliéres devait’ faire
vége, Suede et Danemark ont bt
inis 4 une époque ir
ne s’effectueront
avant 1908. On ne
plication quant 4 ce
ér3g sont
Plutét ak
le reveny,
Que le
@n Yel
idétermin
be :
Pprobablement
Onne aUCUng
changement
plans, mais on croit qu'il est dti
situation intérieure,
et qu’au .
d’aller a Pétrangar, te Président &
République feraune longue Visite g
la région viticole, probablement
la mois de septembre.
Le parlement entrera en ys
vers le 12 ou le 13 je
Au cours du conse
hier matin, les minist
ae)
iillet.
il qui a eg }
res Ont regg
qu'il était impossible de faire yg
avant les vacances le
Projet de jo;
latif & import sur le revenu.
Arrestation de
narchistes
BARCELONE 7. -— Quinuze anarchigs
soupconnés d'etre les auteurs deg
sordres électoraux d
ont été arréetés.
st Mois d'dy
La misére en révolte
Rome 7.— Une dépéche de
yne annonce que, po
sere, les paysans de
Ussés par
la provinca
Cagliari se sont souleveés ; le mo
ment est dirigé par
les socialistes
Le gouvernement a donné on
un régiment de la gariison de
de partir pour Caylia
DEJEUNER DU 1o JUILLET
Mipt a
Prix: G.
2 HEURES
2.50
Melon d'Espagie glace
Radis
Hareng 3 la Sainte Cecile
Blanquette de veau
Filet mignon aux pommes
Flageolets au lard
Riz blane a la Frangaise
Ananas au
Fruits
vin
Cafe
4/2 Vin
TRIBUNE DU “ MAT
Ouanaminthe, 30 Juin 1907.
A Monsieur Saint-Louis Thia
« Oh! plaignez-le plutot, vous do
«Sont faguaneés au bien, a la
« N'atteint point Fignorant, pb
Fort-Li?
nt le conor
verite! Le
i te desherié!
Oswatp Dcnax
Monsieur,
ll a fallu, certes, l’apparitio |
brochure intitulée « Affaire >
Thimothée & Damisc
des observations su!
tribunal civil du Cap-
a o
° le ja p i
Haitieo,?
permettre non seulement &
aussi au public
impatial,
saurait jamais influencer /¢ ya
par des arguments §
hélas ! une juste 1
de votre meérite et
tion!!! .
Cette brochure, jé
péciet!,
dée de vo
de votre
ne lean
qu’au point de vue seuicr,
sultes, des avanies
. ® . ° ue
insinuations malveillantes dre
tient contre moi ; c’est-
ne dois m/’occupet
prudent insulteur 44
que
ai je â„¢
eS
ay [a monnate de sa piéce, sans
.asavoir si sa brochure a du
het on. Cela m’intéresse peu, car
wou crest votre signature eSt.-
ais mothd » seule que vous aves
‘fonner avec SON orthographe
1 Br grace ala patience et au dé
vent de votre précepleur de Fort.
rié, qui adore aujour@hut ce qu il
on ‘hier. Donec, vous naviez pas
faire grand’chose dans la circons-
4 bien que toute la lourde res-
gabilité de 1a diatribe ilotve peser
sonuellement.
vos NO vois-je dans tout cela?
sruine, 4 laquelle travaillent vos
‘ataires, d'un commun accord, en
. faisant vider votre coffre-fort
rune cause dont ils sont plus que
one certains del’insucces : carils
pul que celle Cause est mauvalses
yelle v’'a Clé suscilée que par
pambition elfrénce d’ucquérir des
as per fus et nefas 1!
hfnalement, pour combler la me-
cette Mesure déloyale de vous
er-— ils vous Onl fuit publier une
hure qui vous a couté, voyons !
yeux de la tLe, pour ainsi dire.
yyeux etre simple, concis et pre-
depuis le commencement jusqu’a
a dema lettre dont) le principal
et de vous renvoyer suns gene
pouilles, tout en profitant de cette
tucité pour vous démasquer de-
tle public qui, ayant pour coutu-
de vous voir sous votre redingole
é& votre parasol blanc, ignore
rece dont vous éltes capable en
setactes vils et infames !
li, je tach2rai de ne pas me mon-
«Amant de la phrase et de la rhé-
que,» pour ne pas vous déplaire
pour ne pas mériter aussi l’'amer
che que vous avez fait aux mem-
de la Commission d’enquéte do-
ale de Quanaminthe, qui a du
foyer «la phrase et la rhcétorique »
bien exprimer la vérité contre
sdont la cause est mauvaise et en
ur ‘du Sénateur 1): misca qui est
inier réel et vérilable des dix car-
i de terread « Mérande, » lesquels
lobjet de votre convoitise.
dutaux points de droit que vous
stulevés dans votre miugistrale
hure 4 l’appui_ de votre cause, je
bsliendrai toujours de les discuter
Yous, car notre discussion se-
Sans intéret, étant donné que la
sion litigeuse est déférée en jus-
mac, attendons avec patience le
lt de la Justice, gui est une pour
ailleurs, Si vous Ctes fort de votre
I, Pourquoi vous efforcez-vous
aut de le faire comprendre ?
uot qu’on dise, quviqa’on fasse,
it ttiomphs toujours devant la
Yous conseille donc, par pitié, de
'S vouutlliser et de vous reposer ;
us Continuez 4 vous déme-
rd vous n’aurez pas |’immense
ue voir se justifier toute la
‘tab ne vous placez en la haute
ie Protection du Chef de V' Etat
que 7 de wane tealiser les
4 ondez dans Vesprit
rine te tie
. es voir se manifes-
aa alite de Monsieur I’ Adminis-
dims ap-Hailien, & propos de
° nerd avec le Sénateur Da-
: devant (erent est mainte-
ri -
la Répubi; i unal de Cassa
.
donc vrai de dire que quand
on se noie on s’accroche a o'importe,
quelle branche. Oh! quelle étrange
conduite vous avez tenue !
Apres avoir vainement essave de
prouver par de fausses alléyswtious
dont j'ai bien si, que la ferme de dix
carreaux de terre a « Mérande » vous
revient, sentant que votre cause ne
pout rien gagoer sur le terrain de la
léyalilé, vous avez tout de suite chan-
gé de ton, en cajolant le Chef de VE:
tut, le Ministre de l'Intériear et I Ad-
intnistrateur des finances a qui vous
avez donné de Vencensoir, et, finale-
ment, vous les avez suppliés de vous
donner une chose 4 laquelle vous n'a
vez aucun droit.
Oh! non, il ne faut pas vous alten-
dre a quoi quece soit de la part deces
Personnages distingués et honorables
qui savent mieux que vous que cha
que pouvoir del’Etat a ses attributions
respectives, et que leur intervention
dans unzaffaire dontla justice est deé-
ji saisie, serait un empiclement dont
ils ne voudraient jamais se rendre
coupabics pour plaire a un vil étre
comme vous.— Tu Marcellus erts,
Dites donc, Monsieur, si vous étivz
bien pénétré du contenu de cette bro-
chure, auriez-vous eu le Courage de
oven adresser un exemplaire, vous
incie,de votre propre calligraphie.
Je crois que non, car vous avez
trop peur de votre peau, car le cou-
rage civique vous manque ct vous etes
enfin un couard dont on a toujours
eu pilié a Fort-Liberteé.
Cependant, je ne vous pardonnerai
pas votre excés d’ignorance en vous
donnant une lecon convenable, yrace
a laquelle vous vous garderez a lave-
nir de vous exposer 4 la risée_ politi-
queen signant,une brochure ot « plus
je vous envisage, moins je vous re-
connais ; » et votre signature y forme
un vilain contraste avec les idées émi-
ses, bien qu’elles soient erronces.
Mon sang pétille dans mes veines
en lisant votre passage ayant trait aux
six regcus que je vous ai délivrés et
que vous avez eu le courage, lYauda-
ce, de surcharger d’une fagon si gros-
siere.
On a dit pour vous dans votre bro-
chure que Pencaissemenat du priv de ces
quatre années de ferme ne figure pus
dans mes livres, Que dois-je vous ré-
pondre ? Je voudrais vous soumettre
mes livres, mais qu’y verriez-vous ?
Rien, absolument rien!!!
Jaime mieux donc vous référer a
VAdministrateur des finances du Cap-
Wlaitien, qui vous dira le contraire de
ce que vous aviez eu la hardiesse et
la méchanceté d’avancer contre mol.
Sans doute, vous m’uvez jugé d’a-
pres vous, car, vous savez que S| volre
bon 2wlaire existait encore, VOUS au-
riez déja, 4 aide de fausses pleces
qu’il aurait fabriquées complaisatn-
ment pour vous, recélé mot etmon quar-
lier dans les poches de votre paletot.
Je vous plains donc ignorant, de
vous etre laissé charger de Vargent de la
gabelle !
Mais necroyvez pas quele faux que vous
avez commis dans mes six regus, qu!
sont desactes officiels, resteraimpuntl.
Votre chatiment arrivera quand meme;
car, il faut que la Justice répressive,
informée d'un fait si grave dont vous
étes réellement l’auteur, vous condam-
ne, faussaire que vous étes ! 4 la pel-
ne. affictive et infamante que vous
éritez. .
ede pena claudo, dit HORACE.
Votre cause est si mauvaise, que
vous fates obligé de metire toul en au-
a
vre pour vous créer quel yues avanta-
gost le terrain que vous aecz transfor-
ver enfourrayere, (depuisqaand ?) vos
momaur que Ton ecal affamer, touta
ee dit emphatiquement sans penser
que ces choses files et rebutantes
Wont que faire dans ua point de droit.
Vous osez avancer que vous apporlez
aUBtat pres de eingu atte aniile dollars
or iméricain, par le elotrqemest de viongt
sept nacires comme spicalatear.
Quelle absuardite ! an esprit sérieux
ne Veul jamais débiice.
Ou taissez-vous done Vhabitant qui
peine et qui sue pour alimenter reéelle-
nent la caisse publique ?
Quant & vous, vous ne faites rien
pout I'Etat ; vous lui versez tout bon-
nement ce que Vhabitant proprictaire
de campéche vous remet pour le Tre-
sor public, en vous vendant ses bois
de campeéche. dans les conditions heé-
las ! que vous lui avez toujours itnpo-
sées.
A part vos faux poids dont ces pau-
vres habitants se plaignent tous les
jours, on salt: avee quelle wsiae vous
failes vous trafics dans Votre thatson
de commerce qui, pole ube sitapie
avanee de fonds, reclame toujours
Cent pour Cent daiteret en bois th:
VoulaA comment vous peupez tes
pauvres habitants, qui vous procurent
les moyens dintenter tant de mauvais
proces, de faire tantde follesdepenses,
sans savoir que le moinedte ad Li inain
vaul mieuwe que La gree qut vole.
Décidément, vous auriez voulu vous
réveler littérateur, Docteuren droit!!!
Décidément, vous aurfezvoula prou-
ver que si Minerve est sortie tout armée
du cerveau de Jupiter, Vous aussi, Vous
etes sorti tout instruit) des entrailles
bénies de votre mére! !! Et vraiment,
toutes les villes du monde se dispuleraient
Vhonneur diavoir vu naitre ce gyros [re-
res Saint-Saint privilégié. Mais, non,
malheureusement ! vous ne pouvez
nous faire aucune surprise sur Votre
valeur morale et intellectuelle.
On vous a déja pesé ; on vous a dé-
ja vu a Poeuvre jusqu’au Parlement on
vous récitiez si bien votre sapprouce
qu’on vous avail patiemment enseigne
avant de partir.
Vous partites couvert de honte,
ayant été objet de la risée de la popula-
de Fort-Liberté dont vous encourtites
la réprobation, pour lui avoir enleve,
par passion et par violence, ses chers
suffrages !
Et vous savez dans quelle chanson-
netlelres appropriéee'te exprimait tou-
te son indignation dans la circonstan-
ce, chansonnelte dont je me rappelle
encore Uair gai et harmonieuc et dont
Vauteur (c'est & ne pas y croire ) est
votre conseilleret votre précepteur ac-
tuel.
Je vous conteste énergiquement Vo-
tre qualité de bon citoyen dont vous fai-
tes si yrand état dans votre brochure.
Ou avez-vous jamais donné la preuve
de votre qualité de bon citoyen ?
Vous étes plutot un mauvats citoyen
car, au lieu de crier anathéne élernel a
la guerre intestine, fléau de toute nation !
n’avez-vous pas toujours cherché a
bouleverser le Paysâ€
Sous le Gouvernement d'Hyppolite
Wy auriez-vous pas allumé la guerre
civile, si vos machinations antipatrio-
tiques n’avaient pas été découvertes
4a temps ? ; .
I.e Gouvernement,d’Hyppolite qui vo-
yait en vous un spéculateur plutot qu’-
un politicien, vous avait seulement
reléguéa Tiburon pendant des années.
Donc vous étes un véritable boute-
feu révolutionnaire, et la loi tnsérée
au Moniteur & laquelle vous avez fait
une satirique allusion, loin d’avoir /a
vertu de changer un homme en femme
el dne femme en homme, avait plutot
ecife de vous condamner a la peine
capitale, dans lVintérét de la paix dont
vous n’ctes point partisan.
En provoquant honorable Sénateur
Da aisea A propos de son émargemient
aubudget dela République depurs 10008
1906, vous w’avezdonné un intéres-
sunt sujet pour achever ma_ lettre et
ce sujet est dautant plus intéressant
qu'il concerne lordre administratif’ et
financier.
Qu'entendez-vous dire en avangant
que le Saatlear Damisca &mMarge au bud
yet aucoursdes années LQOQG 1906 ? est
ce lasambie jalousie au tert pile et li-
cide qui, Vous aveuglant, vous empe-
che de discerner et de raisonner ?
— Jeosnis oblige de prendre ici ta de-
fense de Vami Damisea atin de fatre
ressortir un fart) illegal accompli en
Votre faveur. Lami Damisca était com-
(handant de place, commandant dar-
fOndtissem nt eten ce moment il est
Senateur de la Republique. Ce denier
hitre, Vous savez dans quelles formes
lOrales al Pacobtenua : Gest la Chambre
des Repréesentant de la nation qui le
lui a conferde. Vest done bien juste ue
servant son Pays honorablement, i
soit rétribudé. Mais, vous, qu’est ce qui
vous donne droit a fa pension civile
de cinypuante qgourdes dont vous jouls-
sey depuis des années ? Combien d’an-
nees de service avez-vous fourni a la
République pour avoir droit: a cette
pension ’ Hest de notoriété publique
que vous navez (te fonctionnaire de
Petat qu'une seale fois dans votre vie
pendant Crocs anades vntieres et consé&u-
tives comme Député du peuple, eb on
trompant UEtat, grace aun faux certi-
ficat qui vous a été déliveé par des
notables complaisant et faibles, m'é-
Margez-Vous pas au dudyet pour ere:
yiante qourdes pay mois ? Voila une
escroqueric, Voila une fourberie, voila
un fait dont vous devez rougir, de hon-
te, car est un vol que vous avez fait
a’lanation !t!
Voyez done quelle différence if ya
entre votre Gmargement et celui du
Senateur Datusca !
Je vous Iaisse maintenant honteux
et confus devant la nation qui, sévére
nent, vous demande le rembourse-
ment te ee que vous lui avez entevé
frauduleusement. Out, j2 vous laisse,
et vous (tes tellement contamine, que
dorénavant, cCest mon arme qth, au
besoin, sur le terrain dhonneur, vous
apprendra a me respecter, si Vous avez
le malbeur deme provoquer encore ou
plutet de me faire provoquer.
(est alors que vous -aurez que Ja
valeur Waltend point le nombre des an-
tees,
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