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ABONNEMENTS :

amuors Une Gourde D’avance

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

Frais de poste en sus.

Poar
TES

ESpnit £1 dllgals

[lestdur, lisons-nous dans The
al des Etats-Unis faisant mer-
ndulivre de Deimmolins, if est dar
run Frangais da croire que Pacis
pas le centre du monde. » Je
apercois quil est aussi pénible pour
Hatiens davoir a le penser. dime
pblenéine gases quily aad la base
yimpathies lrailismness pour ia
ce Vient plutot du conur que de
Reet c'est Co Sentimentalismes qui
ade lonstemps encore puut-dire,

le ala réforme des idgas, que
m ditappeler de ses veux les

Batdents, tout en la combattant a
Maca par los discoars et par les

CAMpasne Gilse mene actuetie-
a quvon vemlle bien le reuse
-bapias Walversaires déclares :
May m@oado, au coutraire, Vapproa-
ree Surtout Coux quai da combat-
Ls sa dissut pessimistes, sachant
MP he invitieare manire da pro-
Wee ly dss yarasamaat est ds pa-
es0eCMENY dccoaraged, Ou bien
pire, hos iddes sont elissées au
3 des lasions par ceux memes qni
A Jamais vecu quai d’illusioas et
1 lesquels Pétat de visionnaire est
pate ets? trouve perpétué par un
(ement aussi irraisoané quil est
» Pur une nation doat il n’est
Y Wat de dire qu’elie est la plus
re.
Ufaudva un d2 ces jours, m2 con-
tun ami, qas vous disiez n’étre
dsttle A la France et que votre
meie n'a pas pour but de détour-
in tees ni les sympathies de
Metropole da Saint-Domia-
Pires qua, assez souvent, vos
dont se heurtor Aces) symp.-
‘ca 8 sorte que, au seuil méme
aMpagne, le lecteur sa trouve
, P9388. » Ja veux panser, pour
boone tice de carastére da ms
. Tee ils n3 Ssauraiont tous étre
.. ans irrétlSclis, et la cam-
ssociale dont ce journal a pris

Hative aura ddjd Anji .
ultat, sit veya produit un cer



tout ce qui concerne lAdministration du Journal,

arrive a disposer le

uger les choses — qu’ellea! peaa et le véridique

PORT-AU-PRINCE (ait)

QUOTIDI



DiRECTEUR:

Clément Magloire,





LEN

ad

REDACTION-ADMINISTRATION
! 45, RUE ROUX, 4). !

concerneat Ia France on tout autre
pays— avee la téte plutdt qu’avec le
coeur.

Daillears une question deélicata se
pose, et c'est cvile delaréciprocité des
sympathies que nous vonons a fa Fran-
ce. Jamais tes Haitiens wont ete
plus maltraités que par la presse et
par Topinion frangaises. Das esprils
qui semblent mal sa consoler de la-
bolition delesciavage, répetent volon-
tiers qu’on ne peut inener les neyres
que par le baton ct c'est poul etre
Vorigine des mauvais traitements dont
Vinlellectualité frangaisa est si prodi-
gue a noire egurd.

Ou sait que le Frangiis sa Mificra
tout au plaisir de faire de Vesprit ct
de plazer un bon mot ; on ne s’aper-
evit pas assez qne ce plaisir est Sur-
tout pratiqué a Peadroit des faibies et
je veux Pétablir par ua exemple. Oa
s2 souvient qae, pendant la waerre
russo-japoniise, fas sympathios fran
@iises sont aides toutdrot! ala Rus-ie;
tizn de plus logiqne, Ie sort des
deax nations @fant hé par ane ailian-
ce. On peat encore, pour fa meine
raison, prsser condamnation sarle par-
ti-pris de Vopinion francaise pendant
toute la durée du contlit, sur Pinexac-
titude volomtaire des informations
de la presse cl méme sar bien des in-
cients pou compatibles avee le régi-
me de stricte neutralité qui obligeuit
tout le monda, méma3 In Chine.

Mais il parait que, mémea apres la
conférence de Portsmouth et la stgna-
ture do la paix, la fiddle allige de la
Russie continaait & se payer de tres
bons mots 4 P’égard des Japonais, an
point que jusqu’a leurs manicres, bears
gestes et leurs dSnarches ciaient Vob-
jet dun ridicule dont if se abiait que
les plumes frangaises ne dussent pas
tarie de sitot... C'est alors quvun Pean-
euis, M. Ladovic Nandeau, qe tes ha
sirds de la guerre faisaten: résider a
Tokio, écrivit au Journal dont. il était
le correspondant, une série d articles
par lesqueis il mettait ses compa"! O°
tes en garde contre les représailles
japonaises. I! lour dit a quel point ces
récents vainqueurs des Russes étaicnl
bleasés da ridicule dont on les cou
vrait, commnt chez eux lamour-pco-

sceptibilité sont 4 fleur de
saa et Ie correspondant

ee

s'adresser aA Monsisur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

—.





du Journal concluail que la presse

francaise wavait qwa continuer sur

celte pente si elle tenait & ce que fa
France fut débarass“e de l’Indo-Chine.

L’avis ne fut pas meéprisé: mais mal-
heureusement ia France voulat so rap-
peler quelle n’est pas seulement spi-
riiuetle, mnais aussi chevaleres yue et
fitscinbiant de mettre la main sur
le garde de son ¢pée, en envoyant
son Ministre des Colonies étudier sur
plac los meilleurs movens de tor-

lifier les possessions fraugaises de
VAsig coatie tonte agression japo-
naise. M. Ludovic Naudeau, qui fut

décidément le plus clainveyant des
Frane.is, dut, dans une lettre qui fit
sensation et qui fat adressdéa an mi-
nistre des Colonics, démontrer avec
la plus grande Gvidence que, a quel-
que mesure que la France ent

entre elle et le Japou daus un coniiit
ott PIndlo-Chiae serait Peajgeu, ef que
le plus: pratique serait de Sarranger
dféremmeoat. Ua réceut Wreite posse
entre les deux pays vient do garuntir
es que Pesprit: gawlois Courait risque
da coinpromattre, et vient d’ctabiir
Â¥

la paix av-ste dion, il faut devenir son
ao.

Nal pivs wa 63 aussi ridicalis-? en
France: 13 Tatli; nous sommes ridi-

eulis’s pee les Franeais daus tous les |
efforis, bois OW Mauvals, que NOUS;

tentons dans notre czuvre de reléve-
ment sozial. Jastin Dévdt, Emm. Léon,
Solu; Ménos, Ls. Josaph Janvier, Ar-
thur Bowler, Georges Sylvain, tant
Vautres @ccore, représentadts hhattiens
autorises de Vintelleet milisme franeats,
ont vaineime)estusé fe latin quilts tien-
pent d2 tui, 4& faire connaiire notre
soagiétd sous son vavitabi: jour: ils
Nout jamais rien pu contre les preéju-
e43 ct le parli-prs. Nows avons vu
tout derniéremanut comment Jean Fi-
not, en dépit des dignes efforts tentés
par Price Mars et D. Belleogarde, a cru
na devoir a Haili que Vhomimage du
silence, danz son étude sur les races.

Niuyant pas de poing & montrer.
nous continuerons longtemps a étre
Pobjatds ta risés et du sarcasme fran-
cais; je n’en veux pour preuve que
les deux entrefilets suivants que joa dé-
tache de cing entrefilets parus simul-

Les nianunuscrits inséréer ou

pu!
sarreter, la partie ne saurait etre éyale!

MARDI, 9JUILLET 1907.



LE NUMERO 10 CENTIMES.

Les abonnements partent du ter. et du r5 de chaque
mois et sont paya bles d’avance

non ne sont pas remis.
———————_—_









tan¢ément dans la méme note, daus

cing journaux de Paris:

Le Grand-Amiral Haitien

e Haiti, la républiqgue des Neégres, vient
de creer un poste de grand-amiral_ et d’y
nommer un titulaire, parce ga’elle veut
prendre part avec les autres puissances na-
vales Ada grande revue navale de Jamestown
et sv laire dignement représenter.

« Le grand-amiral est tout désigné pour
cette mission, mais malheureusement la Reé-
publique n’a pas de navires. Il y a quelques
années encore,elle avait une marine. Tou-
tes ses forces navales consistaient en un seul
et unique yacht et, encore, ce batiment fut
enlevé par un habitant qui, aprés avoir pris
la fuite, 'a vendu 4 un = marchand d’oran-
ges.

« Le gouvernement haitien, désireux de
donner 4 som nouvel amiral un batiment

ourqu'il puisse « évoluer » 4 Jamestown,
a fait des efforts pour emprunter un bateau
quelconjue \ une puissance amie. Ila es-
suyé des refus ; il s'est adressé 4 des arma-
teurs, afin qu’on lui préte, pour la période
des féres navales américaines, un navire
charbonnier guelconque ; méme résultat.

« C’est que, de Washington, on fait tour

encore un? fois que si on veut fairey son possible pour que Haiti ne puisse ¢m-

prunter aucun bitiment, car Varrivées du
« gvrand-amiral » créerait des embarris pro-
tocolaires 4 la Maison Blanche et, d’autre
part, l'élection présidentielle étant proche,
on ne voudrait pas mécontrenter la race noi-
re. »

- ~——aui> ¢ © « @iae—-. so

LeGrand Anniversaire Haitien

« La République d’Haiti aurait bien vou-
lu prendre part Ala parade navale qui 4 eu
licu a Jamestown ct. déj4 méme, elle avait
nomme, pour la représenter, un grand ami-
ral. Fort heureusement, elle s’avisa, an bon
moment, qu'elle ne possédait pas Je moin-
dre navire. Force fut donc au grand amiral
de n’aller point « évoluer » 4 Jamestown,
\ Ia satisfaction du gouvernement de Was-
ginton, car l’amiral haitien se serait trouvé
avoir un grade supérieur 4 celui des autres
commandants d’escadres. La situation eit
été embarrassante, parce que tout manque
d’égirds envers cet amiral d’opérette edit ir-
rité les négres des Ecats du Sad et l’on n’ou
blie pas que l'électton présidentielle aux
Etats-Unis aura lieu l'année prochaine. »

Que l’on n’aille pas cependant croi-
re que c’est seulement Vesprit du



ep

boulevard parisien qui soit hostile a
Haiti et ala race dont elle fuit) par-
tie: les spéculations scientifiques ne
nous ménagent pas non plus a Vocca-
sion. Crest ce que nous établirons de-

main.



SS
Se

PAITS DEYBRS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Lunpi 8 JUILinr

Barométre ) midi 763.9

Jmniniinum 22.0
Température) naximum 372
Moyenne diurne de la temperature 28,7

Le ciel est reste assez clair jusqu ld 6
heures du svir. Oraye au SWoadsy heures.
La brise de mera dté réegulicre. Le baro-
metre est en baisse.

J. SCHERER
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINLLLE
Audience da Lundi, 8 juillet ty07.
Présidence de Mr |: Vice-Prevident, Er-

nest Bonhomme.

Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demic du matin et prononce Varret suivant:

Celui qui déclare irrecevable le pourvoi
du sieur Exira Mcéra Baptiste-contre le ju-
gement du Tribunal correctionnel de l’An-
se-a-Veau, en date du 28 Mai dernier qui
le condanine 1 un mois d’emprisonnement
et aux dommayes-intérets.

Puis entend les affaires :

10 — Continuation de Vathire Najib Ha-
mady, contre une ordonnance de la Cham-
bre du Conseil de instruction criminelle
de ce ressort, faveur de Assad Eltas.

Le ‘Tribunal accorde la parole au Minis-
tére Public, Elie Curiel, qui conclut au
maintient de Vordonnance taveur Assad
Elias et consorts et au renvoie de Antoine
Asemaly par devant le Tribunal Criminel
de Port-au-Prince pour y ctre Jugeée en con-
formité de Cart. 25.4, ter alinga du code
pénal, pour avoir tars des blessures velon-
taires au sicut Napb Hamady,

20 — Ratoul Chamary, contre une or-
donnance de la Chambre du Conseil ren-
due en taveur de Najib Hamady.

Le Jugs Rapporteur, V. R.Domond, don-
ne lecture de son rapport.

Mes Léonce Viard, pour le demandeur et
Léper Cauvin, pour le défendeur sont en-
tendus en leurs observations respectives.

Le Ministére Public, Eite Curel, conclut
au rejet du pourvoi.

30 — Paul Emile Laraque contre Chery
Alcindor.

Le Rapporteur le Juge Domond, lit son
Tapport.

e Ministére Public, Eug. Deécatrel, con-
clut 4 ce que le Tribunal rapporte son pre-
mier arrét de dessaisissement.

Le rdle épuisé le sitge est leve.

Chambre de Commerce

Ainsi que nous l’avons annoncé hier, les
membres de la Chambre de Commerce se
réuniront jeudi, t1 du courant, pour pro-
céderal’élection du bureau définitif.— Voi-
ci une liste de noms qu’un membre nous

a présentés comme réunissant le plus grand

nombre de chances ;

Président + Diogéne Détinois, ter vice pre=
sident + Louis Joseph Nicolas. 2¢ vice prést-
dent: Charlesd’Aubigay, Seerétaire général :

Henry Prézeau, Secrétaire adjoint : Geor-
ges Reéenier, Treésurier : Edm. Helmke,

Membres: Edm. Polynice, William Hepple,
Henri Brisson, Huneck, d’Espinos, “Ph. Dos-
sous, Alex. Villejoint, Remy Bastien, Em.
Moise, C. Lyon Hall, Eugene Roy, Jules
Ch Lahens, Alix Roy, d'Ennery Dejoie,
Joseph Nadal.

Départ

Le steamer « PRINS MAURITS » de la
Ligne hollandaise a laissé hier soir avec les
passapers suivants pour :

St Mare : Auguste Supplice, Mine Verna,
demoiselles Verna et deux enfants, Mime
Marie St Brutus et enfant, Mile Claire For-
tunat.

New-York + Mr et Mine Arturo Ricco,
Alfred H. Stark, Mr et Mme Jacob Selman,
Mret Mme H. E. Roberts.

Chambre des Députés
Séance due 8 puiilet 1907.

Aprés avoir sanctionné le procés-verbal
de Ja dernicre séance et dépouille sa corres-
pondance, la Chambre a entenda ta lecture
de plusicurs rapports de Comite.

On a vote ensuite le projet de loi gui ra-
mene A leur ancienne valeur les pieces na-
tionales d'arpentde G. 1, 0.50, 0.20et de
o,1o eten assure la libre circulation, La
loi du 4 Mars rg04 etcelle du 23 Aodt 1905
sONt par ainsi rapportées.

Arrivage
»,Ce matin est entré le steamer « VALDI-
VIA » de la H. A. Lb. avec les passagers
suivants venus de :

Jérémie + Charles Oriol, Buteau.

Petit-Godve : C. Deévieux, Mme Eliza, R.
Box, Vve Falaiseau, Célimene Rimpel, Sta-
co, Erzilia Ciric.

Naissance

Madame Charles Moravia est heureuse-
ment accouchée ce matin d'une fille qui a re-
su le prénom d’ ADLINE.

Nos compliments aux ¢poux Moravia et
mille voeux au bebe.



e

CAUSERIE

DU

_DOCTELR

Vaime bien, leamatin, qarand Pair es]
ealine etcalme aussi inon esprit, savou-
rerune cigarelte tout, touldoucement.

Avcce jeu toujours ye revasse comme
semble le faire lafumee qui monteen des
contorsions bizarres et alambiquees
(avez-vous senti ce que contient dappel
au ressouvenit, laguirlande de fumeée qui
s’eleve de votre cigarette 2.) Cest ainsi
que la vapeur du pétun m/’enleve ce
matin dans une promenade vers le pas-
sé oti je revois une scénette dun co-
casse a faire mourir de rire. Je u’ai ja-
mais figuré sur da planche et pourtint
je suis un acteur perpétuel jouant lun-
di au comiyue, mardi au tragi-burles-
que et mereredi recommengant. Ah !

("est peut-ctre parce que je fais
moi petit jeu dans la coulisse que Mr.
Moravia, Pémouvant poete, .n’a par
pense Jusqu’ici a me jeter sur les épau-

es quelque habit’ chamarre, jaune et
vert bleu barbeau avec, sur la taille,
dans le dos, un immense binoele rose
ligurant les boutons — a la_rigolale
claire de tous Jes frais gosiers de fillet-
tes el de pargonnels. Que voulez-vous ?

C'est) machance de me trouver plu-
(dt enscene avecdes partenaires des fois
drolea . des fois, pas. Et alors, & peine



mon diagnostic pose, le dialogue fatal
soutre incluctablement : « Docteur,
voulez-vous essiyer de telle chose ? —
ne pensez-Vous pas qu une application
de sungsues serait ici de mise ou qu un
cataplasme de firine de lin au bas ven-
tre ne laisserait pas de donner quelque
résidtat? - Autant de conseils sans pour-
quoi, autant WVintcrventions souvent in-

tempestives.— Kt moi, toujours un peu
trop genlil — je men accuse — jc ic-

ponds toujours . « Eli! bien bon... vous
avez peut-ctre raison... plustard... Jes
sayeral VOI...» Pout tanta medémange,
je voudrais en finir et Je vals ventiilo-
quant toujours ecurure: Que dle médecine,
Mais je vous ai promis: une
sesénette dont fe seul souvenir allume
mon rire els méme temps yue je ral-
lume ma cigarette cn pensant combien
celle dermiere nest hygienique, elle
qui me donne ces. , réguhurités matull-
nales si importantes chez les arthrite-
ques conyeshfs @t apres quot se pane
Un mien cousin le pauviel! On, je
me scuviens qu'un jour je fus appele
pour un malade qui soulteait horvible-
aent. Cétait un jeune gareon, qub sao
vaif sen aller guaimeat cour da pre-
tentaine et qui s'était probablement un
peu trop aventure suv fe trottoir ott a
avait fim: par cueillir sa fleur herboris-
te, maintenant chagrin de si cucillette {

Je Texaminai avec grand = sulin, se-
lon les priscipes Polyeliniciens el je
diagnostiquai, si Yat bonne memotre:
orehi- bpiiymce gurococeique — pardon
du barbsime. Et je suis au milieu dun
eercle mie goguenurd de parents cl voi-
sines, hypocratant a Peuvis Du petit ea-
lebasse, n'y a que ga.— Avee des Sives
hachées menu et arrosees d'urine
suuf respect ~ le propre fils a Tinette a
vue. —

Comparsement je rudoyai celui-ci
Vun regard qui lui fit prendre une deces
fucites coléres d'idiot... Puis vint le
tug: dune vieille en are de cercle que
je classai sans peine: mammifere éden-
té, et dont la binette rappelait: a vous
derater le facéliex appendiee de nos
pommes-noie styptiques 2 « Ny a que la
reuvaine a Saint Antoine.-~+ Ben merci!
fis je en monoclant son paqaet dvamu-
lettes.

Alors je vis un bonhomme trapu,
pansu, machoire dane Pun prognatis-
meexageré > « Bo jour Bibi! vous etes
de VUniversité de Beis Danneau ? de-
mandaieje.-- Je suis le rebouteax et
jen ai guéii des foulures et) des dou-
leurs, Avee mon gros pouce je tite el
Je Trouve «a

Tenez. yen a que te’Docteur ne sait
qttol fates y ena qui souflrent) aux
jumbes toitis quits Pout sous la bis-
quelle, - Ob uvez-vous apptis ga?
Dame, Jai pos lu tous les livres, mais
n’y a pas tunt dans vos livres. - times
années de Polycliniyue, vous les comp-
lez done pourrien. Jat va plus de ma-
lades que vous n’en Vv reez jamais.—
Ah! par Sainte Anne! la imeédecine
d’autrefois mest pas celle daujour-
Whai. Et comment fatsait notre mon-
de de longtemps?» Jee ne pus re-
lenir un rire qui: montait’ a Vassaut
de ma gorge, et Je Me gaussai tant et
si bien que mon thermomeétre manqua
de se casser. Ali! les bonnes gens uvec
leurs cataplismes el leurs sales) ma-
nigances!

Je me sauvai dans un petit salon ot
je pus au moins délibérer sans le con-
trole des barbares ! et je commengais
ma prescription parle mot REPOS quand
on nVinterrompil pour me recauser...
médecine. C'est alors) qu’on me confia
qguavant mon arrivée, on avait fait

—_—

aller le patient jusqu’a une dep:
ala roude « pour faire descendg
fessait-on, un gaz que Von Croyey
enguygé dans les parties! 5 mH
pauvre homme ! Jugez demas }
J'aurais dai éclater. Toujours tre
figue, j'eus le courage de reat
mo! dire, Je me rappelle Seuleme
juchevat mon ordonnince en,
« Que de medecins Bon Dieu!,.,
eeee Kt je regarde, en me 00
la petite famec qui se détache
etrieuse, de =a cigarette, et ge of
siune en des mé iudres si prof
malicienx, qu’ils semblent une adg
moquerie de petit enfant matin, p
elle éclate,is’eparpille, se roule, 4
th tab} on dirait qu'elle s'ege
la petite folle fet qu'il s'éveille eng
comme en moi des souvenirs deg
plasmes, de manigances, de rebou!
miaussades, et de vieilles &lentées,
Doctear C.PEARSON.

Fermeture de la inalle

Les dépéches pour Gonaives Jéréms

Kingston par le S'S « Valdivia» seronj
meces ce soir a 4 heures précises.



1 Bel

DEJEUNER DU. 9 JUILLET
Mipi A 2 HEURES
Prix: G. 2.50

Saucisson de Lyon
Radis
Fuie d’agneau A la Maitre d'Héte
Civet de chevreuil
Daube aux pommes nouvelles
Haricots rouges en sauce
‘Timbale de riz i la créoie
Riz au fait
Fruits
Café
1/2 Vin

Nouvelles Liang

DEPECHES RECUES CE MATIl)

Le Tsar fait distribuer 25 mili
d'acresde terr:. Agitateurs ar
St-PETERSBOURG 6.— Le gouve
Inent pousse avec UNe activile fe
le la répartition des 25 millions 4%
de terre qu’il a décidé de distibe
aux paysans ; cette distribullo’
fait par lots de 25 acres. ©
sitét que les paysans seront em
en possession de_ leurs terres, |
avances de fonds leur seront ©
par le gouvernement. Ces 2°
sont condamnées sans réservée F
presse libérale. 7 agitateurs
arréetées aujourd’hul 4 Grosoays,
foule ayant tenté de les délivm™,
soldats de i'’escorte onf fait fet
elle ; 5 personnes ont été W
blessées- |
Nouvelle mutinerieé

Boprinkk 6. - Una mul a
éclaté aujourd hui das une
gnie de disciplinaires, les ee
nombre de 22 ont tué 3 et b
sergent et 4 autres suldats. al
étre traduits devant un CO
guerre.

Retour des so

BercnsunpD 6.— L'Empere
lemagne, Visnpératrice et v :
Adalbert sont arrivés ici &



uverains.



les américaines dans le
nave Pacifique 6
. ox Be Tt se coniirm:
ast cand cuirassés, COmmMai-
ee le contre-amiral Evans qui
par ant ja flotte americaine de
Pique, sq rendront dans le Pa-

rE

a — La dépéche de New-
' ‘éside:t
neant que le préside:t
annone confirme

gevelt a officiellement |
oi des navires cuirasses dans le
“aque, wa produit qu une tres fai-
impression. Quelques personnes
ioclindées & voir dans cette mcsu-
a intention hostile de la part de
Bins japonais, OU les Manceuvres
»troisiome puissance habituée
rer profit des querelles des au-

sypres 6. - En parlant du trans-
dans le Pacific 12 de Veseadre
ricaine de l’Allantic{ue, le « Mor-
Poste dit que cette mesure est
elle et compréhe2nsibie. La seule
s2 qui puisse surprendre, _cest
catransfert wait pas cle effectuc
0 plus tot.
iiame accident duns Veccadre
dela Méditer: anée.

putox 6.— Le cuirassé « Hoche »
i etre détruit au cours de la
tderniere, un incendie s’étant dé-
§dans un mayasin situé a cote de
pute aux poudres. Ge navire a été
dliatement coulé daus la rade,
| étaiten réparations, pour préve-
destruction. Qa ignore encore
auses les de cet incendie.

wt le troisitine accident do ce
qui, dans l'espace d'un mois,
produit dans Vescadre de la
ierrannée. Il a produit une im-
yn profonde dans les cercles
ines. Une enquéte a été ordon-









































=

Etats-Unis et Japon
MILLE 6.— Les nouvelles recues
Btat-Uuis au sujet de lenvoi a
rancisco des cCuirassés de la
américaine de VAthantique,
tune certaine anxiété dans les
ppines. Les principaux journaux
(udants de la colonie se rangent
inion américaine contre Ices ja-

sles sujets japonais employés a
nal ont été renvoyés.
victimes d'un réc2nt cyclone
STPAUL ( Minneapolis ) 6. — On
te que 2l personnes ont peri
lecyclone quia ravagd récem-
la partie de Wisconsin ; les dé-
sur les pertes manquent.
Craint que ta liste des morts
sse avec les nouvelles recues
foils qui n’ont pu donner jus-
aucane information sur les dé-
usés par le cyclone.
deg vplementaire sarle mouil-
deVamb assed eet en Vhon-
eur de Perse.— Un

jour. Convention po
. ur 6é-
d@ mandats-poste. Nomina-

6.~ Café Haiti-Gap : 39.
-— Le conseil des ministres

deny nyse sous la prési-
M. Fallitres, s’est occups

ate au doivent ¢tre discu-
la anor hambres avant la clo-
ssion. Le gouvernement
pour obtenir le vote, par les
tor le res, du projet complémen-
ini Ouillage des vins.
he des affaires étrangéres
gon Offrirent aujourd'hui
n honneur de l’ainbas-
Daire de Perse.








Hier, la Chambre,
tendu li réponse de M. Pichon & une!
interpelfation de M. Denys Cochin sur.
le Mars, déclara Vincident clos |

Eile a iopta cisuite, apres avair cn.
tendu divers Orateurs et la réponse de
M. Chéron, Porc: duo jour suivant:

«La Chambre approuvant la decte
ration duo gouvernement et contiimte
dans 1? ministre de la guerre pour res
wiser le pias tot possible Vame.iora-
tion des casernements, lPéducation
physique et fa préparation au service
militaire, Vinvite 4 contiuuer la répres-
sion, avec la plus grande séverite,
des fraudes et des abus en mitifre de
fournitures militaires et d’cnvcourager
les achats directs ».

La chambre a commencé cect apres-
midi, la discussion du— projet compie-
mentaire sur le mouiilaze des vins.
Au début delaséance, M. Brisson avait
lu le té gramme de remerciements du
président dela Chambre italienne.

Le Sénat adopta hier le projet de
loi voté parla Chambre approavant la
convention avant pour objet Pechan-
ve de mundats poste entre les colo-
bics frangaises et le Royaume-Cni de
la Grande-Bretagne, PIrlande ct ses
colonies. I} s’ajourna a mardi. Le vi-
ee-amiral Mefehior est nomme mem-
bre du ecouscil supérieur de la marine
et inspecteur-général permanent de
la Hlottitle des torpilleurs ct sous-ma-
rins. Le vice-amiral Levgaics est noni.
mé préfet du troisi¢me arrondisse-
ment maritime de Lorient.

La démission de M. Blot, adminis-
trateur adjoint de premicre classe
des colonies, a Gté acceptee.

Malveillances diplomatiques

BERLIN 3D Dans un article publié au-
jourd’hui par la «Grazelte d2CGologu2 »
il est dit qua les nouvel es insinua-
lions ect les. diffizaultés surventles en-
tre les Etats-Unis et le Jap a, ainsi
que la erise intéricure Passe, attri-
buées aux menées de UAtlemigne,
sont des inventions malveillantes.

Découverte du « Molytsio »

RocHeronr (Franee ) 5. M. An-
dré, ancien tudiant a Pecolea de meé-
decine de cette ville, vient de déconu-
vrir une nouvelle substance > quvil ap-
pelle « molytsdo » et qui posse le tes
propriétés du bromure de radium.

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Le steamer «CALABRIA» pat:
tira probablement demain sult Pour
St-Mare, Gonaives, Port-de-Paix, Gap-
Ilaitien, Puerto-Diala, St-Thomas et
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rémic, Jacmel et Santa Marta.

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necessite, méme au prix d’un sacrifice,
doit cultiver Jes laagues vivantes, sur-
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Vespagnol, 4 coté du frangais, cette bel-
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[lestdur, lisons-nous dans The
al des Etats-Unis faisant mer-
ndulivre de Deimmolins, if est dar
run Frangais da croire que Pacis
pas le centre du monde. » Je
apercois quil est aussi pénible pour
Hatiens davoir a le penser. dime
pblenéine gases quily aad la base
yimpathies lrailismness pour ia
ce Vient plutot du conur que de
Reet c'est Co Sentimentalismes qui
ade lonstemps encore puut-dire,

le ala réforme des idgas, que
m ditappeler de ses veux les

Batdents, tout en la combattant a
Maca par los discoars et par les

CAMpasne Gilse mene actuetie-
a quvon vemlle bien le reuse
-bapias Walversaires déclares :
May m@oado, au coutraire, Vapproa-
ree Surtout Coux quai da combat-
Ls sa dissut pessimistes, sachant
MP he invitieare manire da pro-
Wee ly dss yarasamaat est ds pa-
es0eCMENY dccoaraged, Ou bien
pire, hos iddes sont elissées au
3 des lasions par ceux memes qni
A Jamais vecu quai d’illusioas et
1 lesquels Pétat de visionnaire est
pate ets? trouve perpétué par un
(ement aussi irraisoané quil est
» Pur une nation doat il n’est
Y Wat de dire qu’elie est la plus
re.
Ufaudva un d2 ces jours, m2 con-
tun ami, qas vous disiez n’étre
dsttle A la France et que votre
meie n'a pas pour but de détour-
in tees ni les sympathies de
Metropole da Saint-Domia-
Pires qua, assez souvent, vos
dont se heurtor Aces) symp.-
‘ca 8 sorte que, au seuil méme
aMpagne, le lecteur sa trouve
, P9388. » Ja veux panser, pour
boone tice de carastére da ms
. Tee ils n3 Ssauraiont tous étre
.. ans irrétlSclis, et la cam-
ssociale dont ce journal a pris

Hative aura ddjd Anji .
ultat, sit veya produit un cer



tout ce qui concerne lAdministration du Journal,

arrive a disposer le

uger les choses — qu’ellea! peaa et le véridique

PORT-AU-PRINCE (ait)

QUOTIDI



DiRECTEUR:

Clément Magloire,





LEN

ad

REDACTION-ADMINISTRATION
! 45, RUE ROUX, 4). !

concerneat Ia France on tout autre
pays— avee la téte plutdt qu’avec le
coeur.

Daillears une question deélicata se
pose, et c'est cvile delaréciprocité des
sympathies que nous vonons a fa Fran-
ce. Jamais tes Haitiens wont ete
plus maltraités que par la presse et
par Topinion frangaises. Das esprils
qui semblent mal sa consoler de la-
bolition delesciavage, répetent volon-
tiers qu’on ne peut inener les neyres
que par le baton ct c'est poul etre
Vorigine des mauvais traitements dont
Vinlellectualité frangaisa est si prodi-
gue a noire egurd.

Ou sait que le Frangiis sa Mificra
tout au plaisir de faire de Vesprit ct
de plazer un bon mot ; on ne s’aper-
evit pas assez qne ce plaisir est Sur-
tout pratiqué a Peadroit des faibies et
je veux Pétablir par ua exemple. Oa
s2 souvient qae, pendant la waerre
russo-japoniise, fas sympathios fran
@iises sont aides toutdrot! ala Rus-ie;
tizn de plus logiqne, Ie sort des
deax nations @fant hé par ane ailian-
ce. On peat encore, pour fa meine
raison, prsser condamnation sarle par-
ti-pris de Vopinion francaise pendant
toute la durée du contlit, sur Pinexac-
titude volomtaire des informations
de la presse cl méme sar bien des in-
cients pou compatibles avee le régi-
me de stricte neutralité qui obligeuit
tout le monda, méma3 In Chine.

Mais il parait que, mémea apres la
conférence de Portsmouth et la stgna-
ture do la paix, la fiddle allige de la
Russie continaait & se payer de tres
bons mots 4 P’égard des Japonais, an
point que jusqu’a leurs manicres, bears
gestes et leurs dSnarches ciaient Vob-
jet dun ridicule dont if se abiait que
les plumes frangaises ne dussent pas
tarie de sitot... C'est alors quvun Pean-
euis, M. Ladovic Nandeau, qe tes ha
sirds de la guerre faisaten: résider a
Tokio, écrivit au Journal dont. il était
le correspondant, une série d articles
par lesqueis il mettait ses compa"! O°
tes en garde contre les représailles
japonaises. I! lour dit a quel point ces
récents vainqueurs des Russes étaicnl
bleasés da ridicule dont on les cou
vrait, commnt chez eux lamour-pco-

sceptibilité sont 4 fleur de
saa et Ie correspondant

ee

s'adresser aA Monsisur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.

—.





du Journal concluail que la presse

francaise wavait qwa continuer sur

celte pente si elle tenait & ce que fa
France fut débarass“e de l’Indo-Chine.

L’avis ne fut pas meéprisé: mais mal-
heureusement ia France voulat so rap-
peler quelle n’est pas seulement spi-
riiuetle, mnais aussi chevaleres yue et
fitscinbiant de mettre la main sur
le garde de son ¢pée, en envoyant
son Ministre des Colonies étudier sur
plac los meilleurs movens de tor-

lifier les possessions fraugaises de
VAsig coatie tonte agression japo-
naise. M. Ludovic Naudeau, qui fut

décidément le plus clainveyant des
Frane.is, dut, dans une lettre qui fit
sensation et qui fat adressdéa an mi-
nistre des Colonics, démontrer avec
la plus grande Gvidence que, a quel-
que mesure que la France ent

entre elle et le Japou daus un coniiit
ott PIndlo-Chiae serait Peajgeu, ef que
le plus: pratique serait de Sarranger
dféremmeoat. Ua réceut Wreite posse
entre les deux pays vient do garuntir
es que Pesprit: gawlois Courait risque
da coinpromattre, et vient d’ctabiir
Â¥

la paix av-ste dion, il faut devenir son
ao.

Nal pivs wa 63 aussi ridicalis-? en
France: 13 Tatli; nous sommes ridi-

eulis’s pee les Franeais daus tous les |
efforis, bois OW Mauvals, que NOUS;

tentons dans notre czuvre de reléve-
ment sozial. Jastin Dévdt, Emm. Léon,
Solu; Ménos, Ls. Josaph Janvier, Ar-
thur Bowler, Georges Sylvain, tant
Vautres @ccore, représentadts hhattiens
autorises de Vintelleet milisme franeats,
ont vaineime)estusé fe latin quilts tien-
pent d2 tui, 4& faire connaiire notre
soagiétd sous son vavitabi: jour: ils
Nout jamais rien pu contre les preéju-
e43 ct le parli-prs. Nows avons vu
tout derniéremanut comment Jean Fi-
not, en dépit des dignes efforts tentés
par Price Mars et D. Belleogarde, a cru
na devoir a Haili que Vhomimage du
silence, danz son étude sur les races.

Niuyant pas de poing & montrer.
nous continuerons longtemps a étre
Pobjatds ta risés et du sarcasme fran-
cais; je n’en veux pour preuve que
les deux entrefilets suivants que joa dé-
tache de cing entrefilets parus simul-

Les nianunuscrits inséréer ou

pu!
sarreter, la partie ne saurait etre éyale!

MARDI, 9JUILLET 1907.



LE NUMERO 10 CENTIMES.

Les abonnements partent du ter. et du r5 de chaque
mois et sont paya bles d’avance

non ne sont pas remis.
———————_—_









tan¢ément dans la méme note, daus

cing journaux de Paris:

Le Grand-Amiral Haitien

e Haiti, la républiqgue des Neégres, vient
de creer un poste de grand-amiral_ et d’y
nommer un titulaire, parce ga’elle veut
prendre part avec les autres puissances na-
vales Ada grande revue navale de Jamestown
et sv laire dignement représenter.

« Le grand-amiral est tout désigné pour
cette mission, mais malheureusement la Reé-
publique n’a pas de navires. Il y a quelques
années encore,elle avait une marine. Tou-
tes ses forces navales consistaient en un seul
et unique yacht et, encore, ce batiment fut
enlevé par un habitant qui, aprés avoir pris
la fuite, 'a vendu 4 un = marchand d’oran-
ges.

« Le gouvernement haitien, désireux de
donner 4 som nouvel amiral un batiment

ourqu'il puisse « évoluer » 4 Jamestown,
a fait des efforts pour emprunter un bateau
quelconjue \ une puissance amie. Ila es-
suyé des refus ; il s'est adressé 4 des arma-
teurs, afin qu’on lui préte, pour la période
des féres navales américaines, un navire
charbonnier guelconque ; méme résultat.

« C’est que, de Washington, on fait tour

encore un? fois que si on veut fairey son possible pour que Haiti ne puisse ¢m-

prunter aucun bitiment, car Varrivées du
« gvrand-amiral » créerait des embarris pro-
tocolaires 4 la Maison Blanche et, d’autre
part, l'élection présidentielle étant proche,
on ne voudrait pas mécontrenter la race noi-
re. »

- ~——aui> ¢ © « @iae—-. so

LeGrand Anniversaire Haitien

« La République d’Haiti aurait bien vou-
lu prendre part Ala parade navale qui 4 eu
licu a Jamestown ct. déj4 méme, elle avait
nomme, pour la représenter, un grand ami-
ral. Fort heureusement, elle s’avisa, an bon
moment, qu'elle ne possédait pas Je moin-
dre navire. Force fut donc au grand amiral
de n’aller point « évoluer » 4 Jamestown,
\ Ia satisfaction du gouvernement de Was-
ginton, car l’amiral haitien se serait trouvé
avoir un grade supérieur 4 celui des autres
commandants d’escadres. La situation eit
été embarrassante, parce que tout manque
d’égirds envers cet amiral d’opérette edit ir-
rité les négres des Ecats du Sad et l’on n’ou
blie pas que l'électton présidentielle aux
Etats-Unis aura lieu l'année prochaine. »

Que l’on n’aille pas cependant croi-
re que c’est seulement Vesprit du
ep

boulevard parisien qui soit hostile a
Haiti et ala race dont elle fuit) par-
tie: les spéculations scientifiques ne
nous ménagent pas non plus a Vocca-
sion. Crest ce que nous établirons de-

main.



SS
Se

PAITS DEYBRS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

Lunpi 8 JUILinr

Barométre ) midi 763.9

Jmniniinum 22.0
Température) naximum 372
Moyenne diurne de la temperature 28,7

Le ciel est reste assez clair jusqu ld 6
heures du svir. Oraye au SWoadsy heures.
La brise de mera dté réegulicre. Le baro-
metre est en baisse.

J. SCHERER
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINLLLE
Audience da Lundi, 8 juillet ty07.
Présidence de Mr |: Vice-Prevident, Er-

nest Bonhomme.

Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demic du matin et prononce Varret suivant:

Celui qui déclare irrecevable le pourvoi
du sieur Exira Mcéra Baptiste-contre le ju-
gement du Tribunal correctionnel de l’An-
se-a-Veau, en date du 28 Mai dernier qui
le condanine 1 un mois d’emprisonnement
et aux dommayes-intérets.

Puis entend les affaires :

10 — Continuation de Vathire Najib Ha-
mady, contre une ordonnance de la Cham-
bre du Conseil de instruction criminelle
de ce ressort, faveur de Assad Eltas.

Le ‘Tribunal accorde la parole au Minis-
tére Public, Elie Curiel, qui conclut au
maintient de Vordonnance taveur Assad
Elias et consorts et au renvoie de Antoine
Asemaly par devant le Tribunal Criminel
de Port-au-Prince pour y ctre Jugeée en con-
formité de Cart. 25.4, ter alinga du code
pénal, pour avoir tars des blessures velon-
taires au sicut Napb Hamady,

20 — Ratoul Chamary, contre une or-
donnance de la Chambre du Conseil ren-
due en taveur de Najib Hamady.

Le Jugs Rapporteur, V. R.Domond, don-
ne lecture de son rapport.

Mes Léonce Viard, pour le demandeur et
Léper Cauvin, pour le défendeur sont en-
tendus en leurs observations respectives.

Le Ministére Public, Eite Curel, conclut
au rejet du pourvoi.

30 — Paul Emile Laraque contre Chery
Alcindor.

Le Rapporteur le Juge Domond, lit son
Tapport.

e Ministére Public, Eug. Deécatrel, con-
clut 4 ce que le Tribunal rapporte son pre-
mier arrét de dessaisissement.

Le rdle épuisé le sitge est leve.

Chambre de Commerce

Ainsi que nous l’avons annoncé hier, les
membres de la Chambre de Commerce se
réuniront jeudi, t1 du courant, pour pro-
céderal’élection du bureau définitif.— Voi-
ci une liste de noms qu’un membre nous

a présentés comme réunissant le plus grand

nombre de chances ;

Président + Diogéne Détinois, ter vice pre=
sident + Louis Joseph Nicolas. 2¢ vice prést-
dent: Charlesd’Aubigay, Seerétaire général :

Henry Prézeau, Secrétaire adjoint : Geor-
ges Reéenier, Treésurier : Edm. Helmke,

Membres: Edm. Polynice, William Hepple,
Henri Brisson, Huneck, d’Espinos, “Ph. Dos-
sous, Alex. Villejoint, Remy Bastien, Em.
Moise, C. Lyon Hall, Eugene Roy, Jules
Ch Lahens, Alix Roy, d'Ennery Dejoie,
Joseph Nadal.

Départ

Le steamer « PRINS MAURITS » de la
Ligne hollandaise a laissé hier soir avec les
passapers suivants pour :

St Mare : Auguste Supplice, Mine Verna,
demoiselles Verna et deux enfants, Mime
Marie St Brutus et enfant, Mile Claire For-
tunat.

New-York + Mr et Mine Arturo Ricco,
Alfred H. Stark, Mr et Mme Jacob Selman,
Mret Mme H. E. Roberts.

Chambre des Députés
Séance due 8 puiilet 1907.

Aprés avoir sanctionné le procés-verbal
de Ja dernicre séance et dépouille sa corres-
pondance, la Chambre a entenda ta lecture
de plusicurs rapports de Comite.

On a vote ensuite le projet de loi gui ra-
mene A leur ancienne valeur les pieces na-
tionales d'arpentde G. 1, 0.50, 0.20et de
o,1o eten assure la libre circulation, La
loi du 4 Mars rg04 etcelle du 23 Aodt 1905
sONt par ainsi rapportées.

Arrivage
»,Ce matin est entré le steamer « VALDI-
VIA » de la H. A. Lb. avec les passagers
suivants venus de :

Jérémie + Charles Oriol, Buteau.

Petit-Godve : C. Deévieux, Mme Eliza, R.
Box, Vve Falaiseau, Célimene Rimpel, Sta-
co, Erzilia Ciric.

Naissance

Madame Charles Moravia est heureuse-
ment accouchée ce matin d'une fille qui a re-
su le prénom d’ ADLINE.

Nos compliments aux ¢poux Moravia et
mille voeux au bebe.



e

CAUSERIE

DU

_DOCTELR

Vaime bien, leamatin, qarand Pair es]
ealine etcalme aussi inon esprit, savou-
rerune cigarelte tout, touldoucement.

Avcce jeu toujours ye revasse comme
semble le faire lafumee qui monteen des
contorsions bizarres et alambiquees
(avez-vous senti ce que contient dappel
au ressouvenit, laguirlande de fumeée qui
s’eleve de votre cigarette 2.) Cest ainsi
que la vapeur du pétun m/’enleve ce
matin dans une promenade vers le pas-
sé oti je revois une scénette dun co-
casse a faire mourir de rire. Je u’ai ja-
mais figuré sur da planche et pourtint
je suis un acteur perpétuel jouant lun-
di au comiyue, mardi au tragi-burles-
que et mereredi recommengant. Ah !

("est peut-ctre parce que je fais
moi petit jeu dans la coulisse que Mr.
Moravia, Pémouvant poete, .n’a par
pense Jusqu’ici a me jeter sur les épau-

es quelque habit’ chamarre, jaune et
vert bleu barbeau avec, sur la taille,
dans le dos, un immense binoele rose
ligurant les boutons — a la_rigolale
claire de tous Jes frais gosiers de fillet-
tes el de pargonnels. Que voulez-vous ?

C'est) machance de me trouver plu-
(dt enscene avecdes partenaires des fois
drolea . des fois, pas. Et alors, & peine



mon diagnostic pose, le dialogue fatal
soutre incluctablement : « Docteur,
voulez-vous essiyer de telle chose ? —
ne pensez-Vous pas qu une application
de sungsues serait ici de mise ou qu un
cataplasme de firine de lin au bas ven-
tre ne laisserait pas de donner quelque
résidtat? - Autant de conseils sans pour-
quoi, autant WVintcrventions souvent in-

tempestives.— Kt moi, toujours un peu
trop genlil — je men accuse — jc ic-

ponds toujours . « Eli! bien bon... vous
avez peut-ctre raison... plustard... Jes
sayeral VOI...» Pout tanta medémange,
je voudrais en finir et Je vals ventiilo-
quant toujours ecurure: Que dle médecine,
Mais je vous ai promis: une
sesénette dont fe seul souvenir allume
mon rire els méme temps yue je ral-
lume ma cigarette cn pensant combien
celle dermiere nest hygienique, elle
qui me donne ces. , réguhurités matull-
nales si importantes chez les arthrite-
ques conyeshfs @t apres quot se pane
Un mien cousin le pauviel! On, je
me scuviens qu'un jour je fus appele
pour un malade qui soulteait horvible-
aent. Cétait un jeune gareon, qub sao
vaif sen aller guaimeat cour da pre-
tentaine et qui s'était probablement un
peu trop aventure suv fe trottoir ott a
avait fim: par cueillir sa fleur herboris-
te, maintenant chagrin de si cucillette {

Je Texaminai avec grand = sulin, se-
lon les priscipes Polyeliniciens el je
diagnostiquai, si Yat bonne memotre:
orehi- bpiiymce gurococeique — pardon
du barbsime. Et je suis au milieu dun
eercle mie goguenurd de parents cl voi-
sines, hypocratant a Peuvis Du petit ea-
lebasse, n'y a que ga.— Avee des Sives
hachées menu et arrosees d'urine
suuf respect ~ le propre fils a Tinette a
vue. —

Comparsement je rudoyai celui-ci
Vun regard qui lui fit prendre une deces
fucites coléres d'idiot... Puis vint le
tug: dune vieille en are de cercle que
je classai sans peine: mammifere éden-
té, et dont la binette rappelait: a vous
derater le facéliex appendiee de nos
pommes-noie styptiques 2 « Ny a que la
reuvaine a Saint Antoine.-~+ Ben merci!
fis je en monoclant son paqaet dvamu-
lettes.

Alors je vis un bonhomme trapu,
pansu, machoire dane Pun prognatis-
meexageré > « Bo jour Bibi! vous etes
de VUniversité de Beis Danneau ? de-
mandaieje.-- Je suis le rebouteax et
jen ai guéii des foulures et) des dou-
leurs, Avee mon gros pouce je tite el
Je Trouve «a

Tenez. yen a que te’Docteur ne sait
qttol fates y ena qui souflrent) aux
jumbes toitis quits Pout sous la bis-
quelle, - Ob uvez-vous apptis ga?
Dame, Jai pos lu tous les livres, mais
n’y a pas tunt dans vos livres. - times
années de Polycliniyue, vous les comp-
lez done pourrien. Jat va plus de ma-
lades que vous n’en Vv reez jamais.—
Ah! par Sainte Anne! la imeédecine
d’autrefois mest pas celle daujour-
Whai. Et comment fatsait notre mon-
de de longtemps?» Jee ne pus re-
lenir un rire qui: montait’ a Vassaut
de ma gorge, et Je Me gaussai tant et
si bien que mon thermomeétre manqua
de se casser. Ali! les bonnes gens uvec
leurs cataplismes el leurs sales) ma-
nigances!

Je me sauvai dans un petit salon ot
je pus au moins délibérer sans le con-
trole des barbares ! et je commengais
ma prescription parle mot REPOS quand
on nVinterrompil pour me recauser...
médecine. C'est alors) qu’on me confia
qguavant mon arrivée, on avait fait

—_—

aller le patient jusqu’a une dep:
ala roude « pour faire descendg
fessait-on, un gaz que Von Croyey
enguygé dans les parties! 5 mH
pauvre homme ! Jugez demas }
J'aurais dai éclater. Toujours tre
figue, j'eus le courage de reat
mo! dire, Je me rappelle Seuleme
juchevat mon ordonnince en,
« Que de medecins Bon Dieu!,.,
eeee Kt je regarde, en me 00
la petite famec qui se détache
etrieuse, de =a cigarette, et ge of
siune en des mé iudres si prof
malicienx, qu’ils semblent une adg
moquerie de petit enfant matin, p
elle éclate,is’eparpille, se roule, 4
th tab} on dirait qu'elle s'ege
la petite folle fet qu'il s'éveille eng
comme en moi des souvenirs deg
plasmes, de manigances, de rebou!
miaussades, et de vieilles &lentées,
Doctear C.PEARSON.

Fermeture de la inalle

Les dépéches pour Gonaives Jéréms

Kingston par le S'S « Valdivia» seronj
meces ce soir a 4 heures précises.



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Daube aux pommes nouvelles
Haricots rouges en sauce
‘Timbale de riz i la créoie
Riz au fait
Fruits
Café
1/2 Vin

Nouvelles Liang

DEPECHES RECUES CE MATIl)

Le Tsar fait distribuer 25 mili
d'acresde terr:. Agitateurs ar
St-PETERSBOURG 6.— Le gouve
Inent pousse avec UNe activile fe
le la répartition des 25 millions 4%
de terre qu’il a décidé de distibe
aux paysans ; cette distribullo’
fait par lots de 25 acres. ©
sitét que les paysans seront em
en possession de_ leurs terres, |
avances de fonds leur seront ©
par le gouvernement. Ces 2°
sont condamnées sans réservée F
presse libérale. 7 agitateurs
arréetées aujourd’hul 4 Grosoays,
foule ayant tenté de les délivm™,
soldats de i'’escorte onf fait fet
elle ; 5 personnes ont été W
blessées- |
Nouvelle mutinerieé

Boprinkk 6. - Una mul a
éclaté aujourd hui das une
gnie de disciplinaires, les ee
nombre de 22 ont tué 3 et b
sergent et 4 autres suldats. al
étre traduits devant un CO
guerre.

Retour des so

BercnsunpD 6.— L'Empere
lemagne, Visnpératrice et v :
Adalbert sont arrivés ici &



uverains.
les américaines dans le
nave Pacifique 6
. ox Be Tt se coniirm:
ast cand cuirassés, COmmMai-
ee le contre-amiral Evans qui
par ant ja flotte americaine de
Pique, sq rendront dans le Pa-

rE

a — La dépéche de New-
' ‘éside:t
neant que le préside:t
annone confirme

gevelt a officiellement |
oi des navires cuirasses dans le
“aque, wa produit qu une tres fai-
impression. Quelques personnes
ioclindées & voir dans cette mcsu-
a intention hostile de la part de
Bins japonais, OU les Manceuvres
»troisiome puissance habituée
rer profit des querelles des au-

sypres 6. - En parlant du trans-
dans le Pacific 12 de Veseadre
ricaine de l’Allantic{ue, le « Mor-
Poste dit que cette mesure est
elle et compréhe2nsibie. La seule
s2 qui puisse surprendre, _cest
catransfert wait pas cle effectuc
0 plus tot.
iiame accident duns Veccadre
dela Méditer: anée.

putox 6.— Le cuirassé « Hoche »
i etre détruit au cours de la
tderniere, un incendie s’étant dé-
§dans un mayasin situé a cote de
pute aux poudres. Ge navire a été
dliatement coulé daus la rade,
| étaiten réparations, pour préve-
destruction. Qa ignore encore
auses les de cet incendie.

wt le troisitine accident do ce
qui, dans l'espace d'un mois,
produit dans Vescadre de la
ierrannée. Il a produit une im-
yn profonde dans les cercles
ines. Une enquéte a été ordon-









































=

Etats-Unis et Japon
MILLE 6.— Les nouvelles recues
Btat-Uuis au sujet de lenvoi a
rancisco des cCuirassés de la
américaine de VAthantique,
tune certaine anxiété dans les
ppines. Les principaux journaux
(udants de la colonie se rangent
inion américaine contre Ices ja-

sles sujets japonais employés a
nal ont été renvoyés.
victimes d'un réc2nt cyclone
STPAUL ( Minneapolis ) 6. — On
te que 2l personnes ont peri
lecyclone quia ravagd récem-
la partie de Wisconsin ; les dé-
sur les pertes manquent.
Craint que ta liste des morts
sse avec les nouvelles recues
foils qui n’ont pu donner jus-
aucane information sur les dé-
usés par le cyclone.
deg vplementaire sarle mouil-
deVamb assed eet en Vhon-
eur de Perse.— Un

jour. Convention po
. ur 6é-
d@ mandats-poste. Nomina-

6.~ Café Haiti-Gap : 39.
-— Le conseil des ministres

deny nyse sous la prési-
M. Fallitres, s’est occups

ate au doivent ¢tre discu-
la anor hambres avant la clo-
ssion. Le gouvernement
pour obtenir le vote, par les
tor le res, du projet complémen-
ini Ouillage des vins.
he des affaires étrangéres
gon Offrirent aujourd'hui
n honneur de l’ainbas-
Daire de Perse.








Hier, la Chambre,
tendu li réponse de M. Pichon & une!
interpelfation de M. Denys Cochin sur.
le Mars, déclara Vincident clos |

Eile a iopta cisuite, apres avair cn.
tendu divers Orateurs et la réponse de
M. Chéron, Porc: duo jour suivant:

«La Chambre approuvant la decte
ration duo gouvernement et contiimte
dans 1? ministre de la guerre pour res
wiser le pias tot possible Vame.iora-
tion des casernements, lPéducation
physique et fa préparation au service
militaire, Vinvite 4 contiuuer la répres-
sion, avec la plus grande séverite,
des fraudes et des abus en mitifre de
fournitures militaires et d’cnvcourager
les achats directs ».

La chambre a commencé cect apres-
midi, la discussion du— projet compie-
mentaire sur le mouiilaze des vins.
Au début delaséance, M. Brisson avait
lu le té gramme de remerciements du
président dela Chambre italienne.

Le Sénat adopta hier le projet de
loi voté parla Chambre approavant la
convention avant pour objet Pechan-
ve de mundats poste entre les colo-
bics frangaises et le Royaume-Cni de
la Grande-Bretagne, PIrlande ct ses
colonies. I} s’ajourna a mardi. Le vi-
ee-amiral Mefehior est nomme mem-
bre du ecouscil supérieur de la marine
et inspecteur-général permanent de
la Hlottitle des torpilleurs ct sous-ma-
rins. Le vice-amiral Levgaics est noni.
mé préfet du troisi¢me arrondisse-
ment maritime de Lorient.

La démission de M. Blot, adminis-
trateur adjoint de premicre classe
des colonies, a Gté acceptee.

Malveillances diplomatiques

BERLIN 3D Dans un article publié au-
jourd’hui par la «Grazelte d2CGologu2 »
il est dit qua les nouvel es insinua-
lions ect les. diffizaultés surventles en-
tre les Etats-Unis et le Jap a, ainsi
que la erise intéricure Passe, attri-
buées aux menées de UAtlemigne,
sont des inventions malveillantes.

Découverte du « Molytsio »

RocHeronr (Franee ) 5. M. An-
dré, ancien tudiant a Pecolea de meé-
decine de cette ville, vient de déconu-
vrir une nouvelle substance > quvil ap-
pelle « molytsdo » et qui posse le tes
propriétés du bromure de radium.

ooo ee

Hamburg American
Line

Le steamer «CALABRIA» pat:
tira probablement demain sult Pour
St-Mare, Gonaives, Port-de-Paix, Gap-
Ilaitien, Puerto-Diala, St-Thomas et
Peurope.

Port-au-Prince, 9 Juillet 1607.
G. KEITEL & Co

ee ee







Service Atlas

« VALDIVIA », ayant
quitté New-York le 3 courant, directe-
ment pour notre port, est attendu Icl
mardi 9 courant, et partira le lende-
main pour Gonaives, Pelit-Goave, Jé-
rémic, Jacmel et Santa Marta.

sk

=
ar les Etats-Unis et he OF
RACIA »Sse-
courant a





ee

Le vapeur

La maile po
Rope par le vapeut ¢
ra trmée 4 la Poste jeudi 11
4& heures du soir.

Port-au-Prince, 5 Juillet 1907
F. HERRMANN & C», agents.

apres avoir en-!

ie. Transalautiqu

Le steamer «MONTREAL? par-

Hieace soir a G heures pour St-Mare,

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