Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
July 8, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
ye ANNEE, N° ot

PORT-AU-PRINCE (Haiti)



LUNDI, 8 JUILLET 1907.

Le Watin

QUOQTIDIEN

ABONNEMENTS :

auois Une Gourde D’AVANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

Frais de poste en sus.

—

NS PRATIQUES

exemples d’autodidactes cites
mon dernier article sont Certes
r; et précisément pour cette
», je voudrais détruire chez mes
wis opinion que seuls des génics
que Faraday, Darwin, Huxley,
all, Spencer, peuvent ainsi s’éle-
gleurs propres forces. [1 est bien
qe les hauts sommets ne sont
wints par tous les autodidactes,
eadoit bien concevoir qu’ilsn’y vi-
set d'ailleurs il serait parado-
sdemander a un systeme unique-
sésur effort personnel un
tque ne peut assurer dans tous
wlevaste et encyclopédique en-
ment officiel.
Yatoutefois une altitude moyen-
mt 'autodidactisme donne l’ac-
élout compte fait, cette situation
une, au reyvard de celle qu’assure
meace officielle, est plus féconde
multats immédiats et c’est ce que
draisessayer de démontrer. Mais
bienentendu que je ne saurais
t contempteur de l’enseigne-
del’école. Je voudrais seulement
bata contrainte en fat bannie, et
que de s’astreindre avec mau-
grice 4 un systeme d’enscigne-
imposé et qu'un mauvais état
{condamne a étre infructueux,
s /aul—c'est tout ce que je veux
@— que l'on pense 4 s'ins-
'80's-méine, de la fagon qui fait
eles choses le plus accessibles



tuivant la voie qui conduit le|P

soit a leur intelligence.
Mier devoir du maltre est de
ar Lesprit de I’éléve ces dis-
vorables qui constituent,
er le langage des parlemen-
WRe Véritabie question préala-
'Premiére préoccupation de la
qu On attend doit-ctre cela. Et
rh maileurs conditions de sol-
he ne 9ANe volontés de I’éléeve,
oapas le bourrer de trop de
- te eos ou bien il rejette,
. lo Surcroil qui ne peut pas
. ler one il s'efforce Pade tout
R indi On crée chez lui l'état
surmetion, résultat le plus
des 3 Be Dieu nous garde

ie tits indigestes |
rte que la reine Vic-

DIRECTEUR:

Clément

———



toria, dansune visite faite 4 Manchester
en 1842. fut regue par 80.000 éléves des
écoles du dimanche, de tous ages et. de
toutes conditions ; une grande partie
étaient des ouvriers que leurs occupa-
tions empéchaient d’aller dans les éco-
les primaires. Le meme auteur ujOou-
te: « Des livres comme ceux de sir
Charles Dilke sur la Plus-Grande- Bre-
tagne, bourrés de faits et traitant mi-
nutieusement toutes les questions po-
litiques et ¢conomiques de toutes les
parties de l’Empire, n’auraient pas eu
— écrils en France sur des questions
francaises — plus de deux mille lec-
teurs ; iis en ont recueilli plusieurs di-
zaines de mille dans le pays de langue
anglaise. »

Il est de banale vérilé que le peuple
anglais est celui qui lit le plus et sa
littérature est moins peuplée de ro-
mans, que de livres d'histoire, de mé-
moires, de biographies. d’enquétes, de
relations de voyages. C’est que le dé-
sir de s’instruire est véritable et person
nel, se furtifiant des conditions Licmes
dans lesyuelles il prend naissance.

Rien n’est plus propre a permettre
d’exceller dans unmétier que de Vexer-
cer soi-meme; la théorie de la pro-
fession vient ensuite et en meme
temps que lPouvrier acquiert Purstruc-
tion générale ; parce qu'il se persua-
de bien que l’ur des moyens de s’éle-
ver et d’obtenic de favancement est
d’augmenter sa valeur individuelle.
Vuici quelques traits cités par Max
Leclerc et que je reproduis ict $n
complément des exemple3s que jal
roduits avant-hier.

« M.B...est gérant de Vune des
plus grandes maisons de Manchester ;
tout le jour il correspond avec ’rAmeé-
rique, I'Iude. le Maroc et la Perse,
achetant du. blé et du coton, ou ven:
dant des cotonnades. Parti du plus
bas, ila quitté Vécole a treiz2 ans
pour entrer en apprenlissage comme
clerk. En compleétant lui-meme son 105-
truction, il s'est pris de passion pour
ja botanique ; dans les cours dit soir
d’Owens College, il est devenu réleve
favori du professeur Williamson. Au-
jourd’hui ii dépense tous ses loisit's et
toules ses épargnes a recueillir des
plantes: son
envahi toute sa m
sociétés savantes,
gieurs congrés ecientifiques,

aison. Membre de
secrétaire de plu-
il corres-



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

herbier gigantesyue aj Pp

Magloire,

—<——_—S



pond



avec les botanistes du monde(l’Ecole Centrale,

LE NUMERO 1() CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
mois et sont paya bles d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remie.



—————————————_——_——==S===

tout ce qui concerne YAdministration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.



qui éprouvait les

entier, il est au courant de tout ce qui; pIns grandes difficultés a construire

se publie en botanique dans toute
Europe. Les ouvriers d’Ashton-under-
Lyne ont pris pour maf're de prefé-
rence &un professeur de métier, pen-
sant qu’un homme qui s’est instruit
lui-méme saura mieux leur communi-
quer la science... Le couseil direc-
teur de Puniversité Victoria n’a_ pas
craint de contfier & cet employé de
cominerce la suppléance du profes-
seur Williamson dans la chaire de bo-
tanique d’OWens College. »

« Depuis cing générations, les Ash-
ton sont manufacturiers 4 Hyde, pres
Manchester: ily a plus de cent ans
que leurs métiers, maintes fois trans-
formés, tissent !e coton. Vers 1850,
leurs co!ton-mills étaient les plus vas-
tes du Rovaume-Uni. C’est encore
aujourd’ hui une tres vrande usine,
occupant 3000 ouvriers ect ouvrieres.
Dans uue seule salle, au milieu d’un
bruit assourdissantet des tlocons nei-
geux, 600 femmes dirigent 120VU iné-
tiers. La force motrice est produite
par la vapeur de vingt chaudiéres. II
semble que, 4 la téte d’un organisme
aussi vaste, on devrait trouver un in-
ednieur. Ti n’en est rieu: chaque mo-
teur est Confié & un ouvrier Séprouve
qui en est respousable. L’ensemble
este eulre les mains d’un homme de
Inetier surti des rangs, qui connait a
fond tois les rouages pour les avoir
fait Lourner tui-méine. Jl ya hutl ans
que cette usine n’a pas eu de greve.
Avant 1882, quarante années s’étaient
écoulées sans le moindre conflit en-
tre patron et ouvriers. »

« Je ‘citerai encore le cas_ d’un An-
glais, R. D..., qui a aujourd’hui viugt
neuf ans. I! voulait étre ingénieur de
chemin de fer. {fl est entré dans une
usine & Glascow et a suivi quelques
cours. On lui a montré tout fe suite
sur le terrain Comment on construit
une voie ferrée et des travaux d’art.
Puis il est parti, a vingt ans, pour VA-
mérique du Sud, au service d’une
vrande entreprise anglaise de travaux
pablic3 ; pendant des unneées, il a
construit des railways au Brésil, au
Paraguay, dans l’'Uruguay, dans la Ré-
ubligue Argentine / de Corboda a la
frontiere bolivienue.) I! rencontra dans
la province argeutine de Santa-Fé un
ingénieur francais, sorts premier de

un pont en bois sur la riviere Salado
et tut arrété huit mois. R. D... prétend
qu’en trois mois il aurait franchile Sa-
lado. Le frangais aurait su. construire
en France un beau pont en pierre ou
en fer, selon les regles ; mais il était
incapable de se débrouiller dans un
pays neuf et de tirer parti des ressour-
ces de la forét vierge. »

En citant ce dernier trait, qui est
un reproche direct adressé a lensei-
gnement théorique des écoles fran-
caises de génie, je ne puis manquer
de signaler que les meilleurs chantiers
maritimes, de l’avis presque unani-
me, setrouventen Angleterre et aux f-
tats-Unis. Voici 4 ce sujet, un passa-
ye édiflant d’une communication pu-
bliée sur le journal Le Temps, des 3
et 5 mai 184, et qui est de M. Georges
Cochery, député, inembre de la Cotn-
mission d’enqutte sur la marine .

« Au nord de la Manche. trois ans
entre l’ordre de construction et len-
trée en escadre d’un cuirassé. Au sud,
cing ans au moins... Les ouvriers
des arsenaux sont moins nombreux
que chez nous— 19V00 contre 2100.) —
et cependant produisent davantaje. La
comptabilité est extremement situple
et permet de se rendre compte cha-
que semuine de I’état exact des dé-
penses faites sur un batiment....
Notre organisation maritime repose
sur une sorte de défiance systémati-
que (régime de commissions : les
plans d’un batimentconcus par uningé-
nieur sont ensuite soumis au conseil
des travaux, revisés, modifiés sur des
avis parfois contradictoires...) ; lacon-
fiance est, au contraire, la base du
systéme de nos voisins, conflance qui
suscite des initiatives, laissant aux
fonctionnaires des divers ordres une
liberté d’action suffilsante .... mais
sans préjudice d’un_ contrdle rigou-
reux ... Ce qui résulte en somme de
examen des services de la marine
anglaise, c’est la simplicité des roua-
ges, le souci d’établir la responsabi-
lité individuelle, l'unité dedirection...;
tous les services concourent & une
weuvre commune sans aucun effort
perdu, avec le minimum de formalités.
Rien n’est négligé de ce qui peut ai-
der 4 la fois Aune surveillance conti-
uue et & une rapide exécation. »





———

PAIS DUYRRS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGS St-MASTIAL

Disancup 7 JUILLET

Barométre a midi 763.6
minimum 24 1
Tompératures minimum 36,1

Moyenne diurne de ta temperature 29,7

Le ciel a c:¢ un peu nuageux dans Pa-
prées-midi seulement. Direction des mua-

yes variable. Vent dist assez fore toute In
journcs, imterrompu | pour peu do temps
par da brise de mer. Le biromeire got en
hausse.

Noole.-- La temperature de li semaine
derniere a dépassé la normale de sept di-
xicmes de degre. L’exces de chaleur s’est
observe surtout durant fe jour d cause dau
vent d’est trés fort suivi une brise de mer
faible.

Le barometre en moyenne a cte un peu
au-dessous de Ja normate. I} yo acu des
oraves tous les jours dans les environs et
méme quelques pluies. A] Port au-Prince
pluie seulement le rer juillet.

J. SCHERER
Naissance

Nous apprenons avec plaisir Ia naissance
du premier entant des ¢poux Eprtink sur-
venue samedi.

Tous nos compliments aux ¢poux, ainsi
qu’au grand’pére notre ami Blaise Lavache.

Grande Revue

Hier matin, Son HM. le Président de la Re-
publique a passé la revue des troupes qui
ont défilé avec un entrain admirable sous |
les regards d'une foule nombreuse et aux
accords de la Musique du Palas.

Les régiments de la Garde ainsi que les
troupes de ligneont bien exdeuré les diver-
ses évolutions militaires qui ont été fort
applaudies par les amateurs.

Apres la revue, le Gal Nord a fait une
grande tournce en ville, salud par les accla-
mations @: peuple joveux de voir son chef
d'Etat Jos) age souriant de force et de san-
te. répo dans par des salucs atfectueuyx aux
manitestasons enthousiistes.

Cnambre de Commercs

Selon tomes probabilités, les membres
de la Cham’: de Commerce de Port-au-
Prince se réuniront jeudi 1 du courant
pour procéder 3 Velection du Bureau défi-
nitif.

Premiere Communion

Hier double cérémoniede Premi¢re Com-
munion A Peétion-Ville présidée par S. G.
Monseigneur Conan,—etala Chapelle dela
Madeleine par S. G. Monseigneur Pichon.

— Le 18 Juillet prochain A la chapelle de
l’Ecole des Arts et Metiers un grand nom-
bre des Eléves de J. C. Guiteau s’approche-
ront aussi de la Sainte-Table.

Avis Important

Ila été volé cette nuit un cheval noir
érampé des lettres No N 4 la cuisse gauche.
ll porte en outre trois cicatrices de dé A
coudre au poitrail. une longue crini¢re et
une longue queue.

Bonnerécompense 4 qui le fera retrouver.

Gal. Doarius Jx. PHILIPPE.

ere eee



La Banque et l’Etat

Vendredi dernicr le Tribunal civil de
Port-au-Prince a entendu une atlaire de PE-
tat contre la Banque. .

‘Il s’agit de Vaction ‘relative aux commis
sions illégalement prélevées par cet établis-
senicnt.

Voici en un mot quels sont les faits:
Aux termes de la loi 4 13 Aout 1903 sur
le Retrait, la Banque est chargée de toutes
les opérations de conversions et autres,
nécessitées par Je retrait, moyennant une
commission 2 fixer entre clle et le Minis-
tre des Finances.

Cependant eile préleva d’abord une com-
mission de ry sur jes impots (en or
qu'cile encaissait pour ce service ; en outre,
une commission 1/2 0/o conformément
alart. 16 du Décrct de 1880 a la sortie de
ces valeurs pour la conversion, sur tes
papiers provenant de la vente de lor,
une nouvelle commission de 1 0,0, ea-
tin une nouvelle) commission de 1/2 0/0
sur les” papiers perforés qu'elle remettait
pour le brilement a la commission parle-
mebture de controle.

Cependant elie ne pouvait avoir droit a
cette nouvelle commission de 1 1/2 0/o
pui.gue, aux termes de Vart. 94 de la loi
sur te Retrait, a partir de la conversion une
commission desait etre déerminée entre
clic ci le) Ministre des Finances,— et la
veme de Vor, nétant autre chose que [a
conversion.





£ ortel Bellevy.,

DEJEUNER DU $ JULLLET
M.pi A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Sardines 4 Vhuile
Radis
Sarde sauce mayonnaise
Filet miznon au eresson
Soissons au jus
Haricots rouges
Riz blane
Creme a la glace
lruits
Cafe
1/2 Vin



‘Nouvelles Etvangeres

DEPECHES RECUES CE MATIN

Etats-Unis et Japon

SAN-FRANCISCO 4.-— M. Devlin, ator-
ney des Ktats-Unis, a requ de lator-
ney-géencéral Bonaparte, une lettre lui
demnandant de faire une en qucte im-
médiate sur le refus des autorités de
San Francisco de renouveler les ti-
cences des bureaux juponuais. Celte
ecngqucte a Cte aussitot commenceée.
Forces navales ameéricaines dans le

Pacifique

WASHINGTON 4.— Le contre-ami-
ral Evans, commandant en chef de
Vescadre del’Atlantique, a quitté Was-
hington aujourd’hui pour se rendre a
New-York. On annonce qu'il va preé-
parer son escadre pour une croisiére
dans le Pacifique. Son départ s’effec-
tuera dici au mois de novembre.
Dans les cercles navals, on considére
comme certain le transfert des forces
navales américaines dans le Pacifique.



ae

Mamours diplomatiques _—

Rio DE-JANEIRO 4.—§Des courtoisies
destinées & accentuer les bonnes re-
lations qui existent entre la France
et le Brési!, vont tres prochainement
etre échangées entre ces nations.
Elles comprendront la visite de navi-
res de guerre et celle de M. Paul Dou-
mer a Rio de Janeiro vers le mois de
septembre ; cette derniere se fera sur
les instances du gouvernement Bre-
silien. .
La visite de M. Etienne en Aliema-
gne donne lieu a’ des oommentaires

Panis 4.—- En raison des braits re-
lutifs A une entanta possible franco-
atlenfande au sujet du Maroc, le mon-
de diplomatique s‘intéresse beaucoup
ila visite que M. Etienne, Pancien
Ministre de ta Guerre, fait en ce mo-
ment en Allemagne.

Malgré les entreticns qai ont eu
lieu entre M. Pichon, ministre des
Affaires Etrvangeres., ct M. iethenne

avant le départ de ce deruicr, ce vo-
yayo est cousiderd Coinmes hon olti-
ciel. Les ‘jouruaux sont ununimes a
dire que les bruits concernant une en-
tente franeco-allemande ne reposeut
sur rien Geo serieux.

On svattend & ce que M. Pichon
s'explique Pa-dessus le 7 juillet, a la
Chambre des députeés.

Traité secret

Berti %. — Les bruits relatifs a un
trait’ secret entre les Etats-Unis. et
PAHe@maunue, se propagent de plus en
plus, miitsil est impossible d’en de-
couverir Vorigine.

Unc prince:se danoise préfére le cé-
libat a uneunion avecle fils de
Guillaume II

Lonpres 4.— Le correspondant du
a Mail » & Copenhague dit qu’une des
raisons du voyage de l’Empereur d’Al-
lemagne & Copenhague est d’obtenir
fy main de la princesse Tyra pour son
Lis, le prince Adalbert. Le bruit court
que la princesse aurait déclareée preéfe-
rer le célibat & ce mariage.
L’'Angleterre, le Bandit et le Sultan.

LONDRES 4.— Le guuvernement an-
ylais vient denvoyer au gouverne-
ment inarocain une note Jui deman-

dant des mesures itmmediates pour
obtenir la mise en liberté duo Caid
erry Maclean, commandant de la

garde du Sultan, capture par le bane

dit Raisouli.

Réception en lhoxnneur des officiers
ameéricains

LA-RocieLir 4.— Lao municipalite
de la Rochelle a donné une reception
ern Vhonnear des officiers des croi-
seuis aumedricains « Washington et
« Tennessee »: ces navires sont en
ce moni-nt a Pencre dans fe port de
la Patice.

Conilamné a mort.

Soria 4.— Petroff, Pussassin du pre-
mier ministre Petkoff a été condainné
a mort ; le verdict a été rendu ce ma-
tin.

Accidents occasionnés par des ré&-

jouissances.

New-York 5. — L’usave des armes
a feu, hter au cours de la commémor
ration de la fete nationale du 4 Juillet
a New- york, ciusala mort de 4 per-
sonnes; 6 autres sont mortellement
blessées et environ 490 blessées plus
ou moins lévéerement.

Intrigues de cour.

SEOHL (Corée) 5.— Les intrigues
de cour continuent toujours aussi Vi-
ves contre les représentants du Gou-
vernement Japonais en Corée et prin-
cipaiement contre le marquis Ito.



D’apres les critiques alle
Penvoi de fa totalité on méme
partie des forces navales amér
dans le Pacifique aursit pour
attaque immediate par jeg ;
de tous les navires de wuerre.
cains quise trouvent déja dang
parages. .

Une expedition conre}]
c e
Barabaki Chet

PaRis 4.— Av mMinistére deg
nies, on a annoncé avjourd’huj
expédition avait ¢té envoyée pour
turér le che’ Barabaki, qui a
récemment !> poste frincaisde kK,
go sur le haut Congo, {uant no
officier européen et deux homme,
LiItalie féte avec éclat le cente

de Garibaldi

ROME 4.— Le centenaire de la
sance de Garibaldi, ic grand patr
italien, a été ecélebré sujourd’ hui
toute Vitalie. La capitals était Magni
quement décoreée 5 to.tes les aflai
étaient suspendues et la Chambre
députés aleve la seéuuce en signe
respect pour la meémoire de lili
général.
Le Jslanc de clLras2 e t pronipé-
réorganise les conim ines dela
tinique dévastécs pur les vol
Protection des ‘enfau:s naturels.
mouillage des vins. Liimpét sur
revenu. Durée du travail dans}
mines. La situaitioni': Maroc. &
mage dela France a Garibaldi.
Persans a Paris.

PARIS 4.— Rente $80.

La Chambre avait vote le 28 juis
loi prohibant le bianc de céruse
que revenue du seénat et compar
six articles, mats elle avait ajourné
discussion de Particle: additionad d
M. Beauregard, tendint & Pattribatig
PVuueindemmiie aux fubricants atlas
par laloi. Cet article a été repeal
dans la séance du 2jusiiet, et la@
bre vota alors Venscinble du pry
de loi par S48 voix ccutre 3.

Le ministre des colouies a déposé
premier juillet, sur les bureaux é
chambre le projet adupté antéries
ment par fa chambre et modifié]
le Senat, portant réorganisationa
Martinique des commnues dés0fg
sées par les éruptions voicanique
huit mai ct trente aott 1902. _

Sont promulynces a lofticiel dt
juillet la loi relative a la protectioa
ala tutelle des enfants naturels @
loi tendant a prévenir le mouillage
vins et Fabus du sucrage. .

Hier la Chambre continua la as
sion de Vimpot sur ie revenu,
jourd’hui suite des débats. La Chi
bre adopta ce matin la loi teow
limiter a 8 heures la durée du
dans les mines.

Get aprés-midi a la Chambre, §
cussion de linterpellation de M.
nys Cochin sur la situation ad
Au début de la séance, la Coe
avait voté la motion adressant
ribaldi, dont c’est le cenlenallt
jourd’hui, un hommage d’ad mai
et de reconnaissance. Le Sénats
de méma.

M. Barthou, accompagaé #
Charguerand, directeur de la 8
tion, s’est rendu & Rouen et au
pour étudier les travaux d’agrat
ment ou d’amélioration projetés |
ces deux ports. de

La Mission Persane charges
tifier l'avenement du Shah est
hier soir a Paris et a rendu
aprés-midi au Président de®”
blique.























it il déclarerla
. Japon vo ait isUn is’?

r , — Les nouvelles etles dcé-
wie relatifs au mouvements des
: nes américaines sont pablies ct
nentes par tous les journaux (ui
inter retent comme iIndiquiant une
He tension duns les relations amr-
p0-japonalses.



eNTE DE BIEN DE MINEUR

vertu d’un jugement rendu par le
mal civil de Port-au-Prince Ie mer-
trois Juillet courant, cnregistre, homo-
nt fadélibéracion du conseil de famille
mineur Jean Baptiste Victor Lahens,

sous ia présidence du Juge de Paix
Section Nord de la Capitale, le vingt-
Join dernier 5

gra procédé le lundi, qui sera quinze
-courant, atrois heures de Vapres-
ven étude ef par le ministre de Me
MTaforest, notaire cn cette ville, com-
dect effet, da vente au plus offrant
mier enchérisseur des droits ct preten-
sda dicmineursur une propricte, tonds
hisses, Situce en cette ville, Rue des
ys, Numero 91, appartenani aux héri-
Mlexandre Lahens.

droits et préetentions du dit mineur
w:imés 2 la somme de deux cent sol-
muatore gourdes quatre-vingt-dix-
centimes fixce par Vexpert, et Outre
arges de Tenchere.
lrequéte de Madame Veuve César
Batiste Alexandre Lahens, née Marie
Lubin fils, proprictatre, demeurant et
ciiée 2 Pori-au-Prince, agissant en sa
4 de tutrice Iégate de son enfant mi-
Vicor Lahens et assisté de Monsieur
V. Innocent, subrové-tutenr du dit
sayant’ pour avocat constitud Me
Vard, demeurant en cette ville.
pusamplesrenseignements, s’adres-
Astrel Liforest, notaire et déposi-
Ghier des charues ou A Me Léonce
,38, Rue des Casernes.



























Pot-au-Prince, le 5 juillet 1907.
Lioxce VIARD,

ai vocal.



TT eee AS

rot ioe s AF.
NE HOLLANDAISE
4 «PRINS MAUR.TS»
4cé soir 4 six heures pour
fet New-York.
@0-Prince, le 8 Juillet 4907.
GERLACH & Ce, AGENTS;

—. =

ranchement

(D. FERRARE,

ant de chaussures,

hp connaissance du public,
Inc ent de ses nombreux cli-
~ 4 Cote et de la Capitale, que
chant aun stock incalcula-
et ones pour hommes,
mal 4 ae en fous genres,
at Gre lolfre de cing pour ceul
en gros (5 0/0 ) fuit un ra-
Phonnel sur les prix.
leg eat Se charge de faire
Spo sures a domicile.
WOM, exactitude, ponctualite
Ue dea Fronts-Forts, 42.
AT-aU-PRINCE (HAITI )



Po

A VENDRE Un bon piano
‘at. 4 4 Pleyel, en parfait:
S'alvesser a M. A. Metelius.

484, I.:e du Centre.

wo mene ee ee eee ee eed

Service Atlas”

Le vapour « VALDIVIA », ayant
quitt® New-York le 3 courant, dirccte-
ment pour notre port, est attendu ict
murdi 9 courant, et partirale lende-
main pour Gonaives, Petit-Godave, Jc-
rémie, Jacmel et Santa Marta.

a*
*

La malle pour les Etats-Unis et PEu-
Rope par le vapeur « GRACIA > se-
ra fermeée & lau Poste jeudi 11 courant a
% heures du soir.

Port-au-Prince, 3o Juillet 1907
F. HERRMANN & Co, agents.

a = a a | ome ee ee mes

—_ ee aS See

le. G" Trausallantique
Le steamer «MONTREAL» est
attenda da Gap et Port-de-Paix mar-
di 9 courantet rep ifiya la meme
jour pour St-Mare, Gomiuves cl Petit-
Goave.
Porteau-Prince, 4 Juillet 1907.
L’AGENT,
F. M. ALTIERI.



— a



LA NOUVELLE
MACHINE A COUDRE

LHAITIENNE

—

Une bonne machine 4 coulre a
prix bon marche.

La machine «oun lone bras, uae large
navetle qui s‘enfile elle-meime une ai-
euille courte qui se inet Velle-meme en
place, une enanneite qui se girnit auto-
matiquement au moyen Wuue roue folle
sims qiwon ail besoin de fatre tmarcher
li machine. Elle est bien constraite,
bien finie et gentiment décorse, Cette
machine est faite en deux geures, Sur

un

une base en bois ou en fer P. Sor

Sur une base en bois ct avec

une jolie couve: ture lésére en |
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exemples d’autodidactes cites
mon dernier article sont Certes
r; et précisément pour cette
», je voudrais détruire chez mes
wis opinion que seuls des génics
que Faraday, Darwin, Huxley,
all, Spencer, peuvent ainsi s’éle-
gleurs propres forces. [1 est bien
qe les hauts sommets ne sont
wints par tous les autodidactes,
eadoit bien concevoir qu’ilsn’y vi-
set d'ailleurs il serait parado-
sdemander a un systeme unique-
sésur effort personnel un
tque ne peut assurer dans tous
wlevaste et encyclopédique en-
ment officiel.
Yatoutefois une altitude moyen-
mt 'autodidactisme donne l’ac-
élout compte fait, cette situation
une, au reyvard de celle qu’assure
meace officielle, est plus féconde
multats immédiats et c’est ce que
draisessayer de démontrer. Mais
bienentendu que je ne saurais
t contempteur de l’enseigne-
del’école. Je voudrais seulement
bata contrainte en fat bannie, et
que de s’astreindre avec mau-
grice 4 un systeme d’enscigne-
imposé et qu'un mauvais état
{condamne a étre infructueux,
s /aul—c'est tout ce que je veux
@— que l'on pense 4 s'ins-
'80's-méine, de la fagon qui fait
eles choses le plus accessibles



tuivant la voie qui conduit le|P

soit a leur intelligence.
Mier devoir du maltre est de
ar Lesprit de I’éléve ces dis-
vorables qui constituent,
er le langage des parlemen-
WRe Véritabie question préala-
'Premiére préoccupation de la
qu On attend doit-ctre cela. Et
rh maileurs conditions de sol-
he ne 9ANe volontés de I’éléeve,
oapas le bourrer de trop de
- te eos ou bien il rejette,
. lo Surcroil qui ne peut pas
. ler one il s'efforce Pade tout
R indi On crée chez lui l'état
surmetion, résultat le plus
des 3 Be Dieu nous garde

ie tits indigestes |
rte que la reine Vic-

DIRECTEUR:

Clément

———



toria, dansune visite faite 4 Manchester
en 1842. fut regue par 80.000 éléves des
écoles du dimanche, de tous ages et. de
toutes conditions ; une grande partie
étaient des ouvriers que leurs occupa-
tions empéchaient d’aller dans les éco-
les primaires. Le meme auteur ujOou-
te: « Des livres comme ceux de sir
Charles Dilke sur la Plus-Grande- Bre-
tagne, bourrés de faits et traitant mi-
nutieusement toutes les questions po-
litiques et ¢conomiques de toutes les
parties de l’Empire, n’auraient pas eu
— écrils en France sur des questions
francaises — plus de deux mille lec-
teurs ; iis en ont recueilli plusieurs di-
zaines de mille dans le pays de langue
anglaise. »

Il est de banale vérilé que le peuple
anglais est celui qui lit le plus et sa
littérature est moins peuplée de ro-
mans, que de livres d'histoire, de mé-
moires, de biographies. d’enquétes, de
relations de voyages. C’est que le dé-
sir de s’instruire est véritable et person
nel, se furtifiant des conditions Licmes
dans lesyuelles il prend naissance.

Rien n’est plus propre a permettre
d’exceller dans unmétier que de Vexer-
cer soi-meme; la théorie de la pro-
fession vient ensuite et en meme
temps que lPouvrier acquiert Purstruc-
tion générale ; parce qu'il se persua-
de bien que l’ur des moyens de s’éle-
ver et d’obtenic de favancement est
d’augmenter sa valeur individuelle.
Vuici quelques traits cités par Max
Leclerc et que je reproduis ict $n
complément des exemple3s que jal
roduits avant-hier.

« M.B...est gérant de Vune des
plus grandes maisons de Manchester ;
tout le jour il correspond avec ’rAmeé-
rique, I'Iude. le Maroc et la Perse,
achetant du. blé et du coton, ou ven:
dant des cotonnades. Parti du plus
bas, ila quitté Vécole a treiz2 ans
pour entrer en apprenlissage comme
clerk. En compleétant lui-meme son 105-
truction, il s'est pris de passion pour
ja botanique ; dans les cours dit soir
d’Owens College, il est devenu réleve
favori du professeur Williamson. Au-
jourd’hui ii dépense tous ses loisit's et
toules ses épargnes a recueillir des
plantes: son
envahi toute sa m
sociétés savantes,
gieurs congrés ecientifiques,

aison. Membre de
secrétaire de plu-
il corres-



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

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Magloire,

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avec les botanistes du monde(l’Ecole Centrale,

LE NUMERO 1() CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
mois et sont paya bles d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remie.



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tout ce qui concerne YAdministration du Journal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.



qui éprouvait les

entier, il est au courant de tout ce qui; pIns grandes difficultés a construire

se publie en botanique dans toute
Europe. Les ouvriers d’Ashton-under-
Lyne ont pris pour maf're de prefé-
rence &un professeur de métier, pen-
sant qu’un homme qui s’est instruit
lui-méme saura mieux leur communi-
quer la science... Le couseil direc-
teur de Puniversité Victoria n’a_ pas
craint de contfier & cet employé de
cominerce la suppléance du profes-
seur Williamson dans la chaire de bo-
tanique d’OWens College. »

« Depuis cing générations, les Ash-
ton sont manufacturiers 4 Hyde, pres
Manchester: ily a plus de cent ans
que leurs métiers, maintes fois trans-
formés, tissent !e coton. Vers 1850,
leurs co!ton-mills étaient les plus vas-
tes du Rovaume-Uni. C’est encore
aujourd’ hui une tres vrande usine,
occupant 3000 ouvriers ect ouvrieres.
Dans uue seule salle, au milieu d’un
bruit assourdissantet des tlocons nei-
geux, 600 femmes dirigent 120VU iné-
tiers. La force motrice est produite
par la vapeur de vingt chaudiéres. II
semble que, 4 la téte d’un organisme
aussi vaste, on devrait trouver un in-
ednieur. Ti n’en est rieu: chaque mo-
teur est Confié & un ouvrier Séprouve
qui en est respousable. L’ensemble
este eulre les mains d’un homme de
Inetier surti des rangs, qui connait a
fond tois les rouages pour les avoir
fait Lourner tui-méine. Jl ya hutl ans
que cette usine n’a pas eu de greve.
Avant 1882, quarante années s’étaient
écoulées sans le moindre conflit en-
tre patron et ouvriers. »

« Je ‘citerai encore le cas_ d’un An-
glais, R. D..., qui a aujourd’hui viugt
neuf ans. I! voulait étre ingénieur de
chemin de fer. {fl est entré dans une
usine & Glascow et a suivi quelques
cours. On lui a montré tout fe suite
sur le terrain Comment on construit
une voie ferrée et des travaux d’art.
Puis il est parti, a vingt ans, pour VA-
mérique du Sud, au service d’une
vrande entreprise anglaise de travaux
pablic3 ; pendant des unneées, il a
construit des railways au Brésil, au
Paraguay, dans l’'Uruguay, dans la Ré-
ubligue Argentine / de Corboda a la
frontiere bolivienue.) I! rencontra dans
la province argeutine de Santa-Fé un
ingénieur francais, sorts premier de

un pont en bois sur la riviere Salado
et tut arrété huit mois. R. D... prétend
qu’en trois mois il aurait franchile Sa-
lado. Le frangais aurait su. construire
en France un beau pont en pierre ou
en fer, selon les regles ; mais il était
incapable de se débrouiller dans un
pays neuf et de tirer parti des ressour-
ces de la forét vierge. »

En citant ce dernier trait, qui est
un reproche direct adressé a lensei-
gnement théorique des écoles fran-
caises de génie, je ne puis manquer
de signaler que les meilleurs chantiers
maritimes, de l’avis presque unani-
me, setrouventen Angleterre et aux f-
tats-Unis. Voici 4 ce sujet, un passa-
ye édiflant d’une communication pu-
bliée sur le journal Le Temps, des 3
et 5 mai 184, et qui est de M. Georges
Cochery, député, inembre de la Cotn-
mission d’enqutte sur la marine .

« Au nord de la Manche. trois ans
entre l’ordre de construction et len-
trée en escadre d’un cuirassé. Au sud,
cing ans au moins... Les ouvriers
des arsenaux sont moins nombreux
que chez nous— 19V00 contre 2100.) —
et cependant produisent davantaje. La
comptabilité est extremement situple
et permet de se rendre compte cha-
que semuine de I’état exact des dé-
penses faites sur un batiment....
Notre organisation maritime repose
sur une sorte de défiance systémati-
que (régime de commissions : les
plans d’un batimentconcus par uningé-
nieur sont ensuite soumis au conseil
des travaux, revisés, modifiés sur des
avis parfois contradictoires...) ; lacon-
fiance est, au contraire, la base du
systéme de nos voisins, conflance qui
suscite des initiatives, laissant aux
fonctionnaires des divers ordres une
liberté d’action suffilsante .... mais
sans préjudice d’un_ contrdle rigou-
reux ... Ce qui résulte en somme de
examen des services de la marine
anglaise, c’est la simplicité des roua-
ges, le souci d’établir la responsabi-
lité individuelle, l'unité dedirection...;
tous les services concourent & une
weuvre commune sans aucun effort
perdu, avec le minimum de formalités.
Rien n’est négligé de ce qui peut ai-
der 4 la fois Aune surveillance conti-
uue et & une rapide exécation. »


———

PAIS DUYRRS

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGS St-MASTIAL

Disancup 7 JUILLET

Barométre a midi 763.6
minimum 24 1
Tompératures minimum 36,1

Moyenne diurne de ta temperature 29,7

Le ciel a c:¢ un peu nuageux dans Pa-
prées-midi seulement. Direction des mua-

yes variable. Vent dist assez fore toute In
journcs, imterrompu | pour peu do temps
par da brise de mer. Le biromeire got en
hausse.

Noole.-- La temperature de li semaine
derniere a dépassé la normale de sept di-
xicmes de degre. L’exces de chaleur s’est
observe surtout durant fe jour d cause dau
vent d’est trés fort suivi une brise de mer
faible.

Le barometre en moyenne a cte un peu
au-dessous de Ja normate. I} yo acu des
oraves tous les jours dans les environs et
méme quelques pluies. A] Port au-Prince
pluie seulement le rer juillet.

J. SCHERER
Naissance

Nous apprenons avec plaisir Ia naissance
du premier entant des ¢poux Eprtink sur-
venue samedi.

Tous nos compliments aux ¢poux, ainsi
qu’au grand’pére notre ami Blaise Lavache.

Grande Revue

Hier matin, Son HM. le Président de la Re-
publique a passé la revue des troupes qui
ont défilé avec un entrain admirable sous |
les regards d'une foule nombreuse et aux
accords de la Musique du Palas.

Les régiments de la Garde ainsi que les
troupes de ligneont bien exdeuré les diver-
ses évolutions militaires qui ont été fort
applaudies par les amateurs.

Apres la revue, le Gal Nord a fait une
grande tournce en ville, salud par les accla-
mations @: peuple joveux de voir son chef
d'Etat Jos) age souriant de force et de san-
te. répo dans par des salucs atfectueuyx aux
manitestasons enthousiistes.

Cnambre de Commercs

Selon tomes probabilités, les membres
de la Cham’: de Commerce de Port-au-
Prince se réuniront jeudi 1 du courant
pour procéder 3 Velection du Bureau défi-
nitif.

Premiere Communion

Hier double cérémoniede Premi¢re Com-
munion A Peétion-Ville présidée par S. G.
Monseigneur Conan,—etala Chapelle dela
Madeleine par S. G. Monseigneur Pichon.

— Le 18 Juillet prochain A la chapelle de
l’Ecole des Arts et Metiers un grand nom-
bre des Eléves de J. C. Guiteau s’approche-
ront aussi de la Sainte-Table.

Avis Important

Ila été volé cette nuit un cheval noir
érampé des lettres No N 4 la cuisse gauche.
ll porte en outre trois cicatrices de dé A
coudre au poitrail. une longue crini¢re et
une longue queue.

Bonnerécompense 4 qui le fera retrouver.

Gal. Doarius Jx. PHILIPPE.

ere eee



La Banque et l’Etat

Vendredi dernicr le Tribunal civil de
Port-au-Prince a entendu une atlaire de PE-
tat contre la Banque. .

‘Il s’agit de Vaction ‘relative aux commis
sions illégalement prélevées par cet établis-
senicnt.

Voici en un mot quels sont les faits:
Aux termes de la loi 4 13 Aout 1903 sur
le Retrait, la Banque est chargée de toutes
les opérations de conversions et autres,
nécessitées par Je retrait, moyennant une
commission 2 fixer entre clle et le Minis-
tre des Finances.

Cependant eile préleva d’abord une com-
mission de ry sur jes impots (en or
qu'cile encaissait pour ce service ; en outre,
une commission 1/2 0/o conformément
alart. 16 du Décrct de 1880 a la sortie de
ces valeurs pour la conversion, sur tes
papiers provenant de la vente de lor,
une nouvelle commission de 1 0,0, ea-
tin une nouvelle) commission de 1/2 0/0
sur les” papiers perforés qu'elle remettait
pour le brilement a la commission parle-
mebture de controle.

Cependant elie ne pouvait avoir droit a
cette nouvelle commission de 1 1/2 0/o
pui.gue, aux termes de Vart. 94 de la loi
sur te Retrait, a partir de la conversion une
commission desait etre déerminée entre
clic ci le) Ministre des Finances,— et la
veme de Vor, nétant autre chose que [a
conversion.





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lruits
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‘Nouvelles Etvangeres

DEPECHES RECUES CE MATIN

Etats-Unis et Japon

SAN-FRANCISCO 4.-— M. Devlin, ator-
ney des Ktats-Unis, a requ de lator-
ney-géencéral Bonaparte, une lettre lui
demnandant de faire une en qucte im-
médiate sur le refus des autorités de
San Francisco de renouveler les ti-
cences des bureaux juponuais. Celte
ecngqucte a Cte aussitot commenceée.
Forces navales ameéricaines dans le

Pacifique

WASHINGTON 4.— Le contre-ami-
ral Evans, commandant en chef de
Vescadre del’Atlantique, a quitté Was-
hington aujourd’hui pour se rendre a
New-York. On annonce qu'il va preé-
parer son escadre pour une croisiére
dans le Pacifique. Son départ s’effec-
tuera dici au mois de novembre.
Dans les cercles navals, on considére
comme certain le transfert des forces
navales américaines dans le Pacifique.



ae

Mamours diplomatiques _—

Rio DE-JANEIRO 4.—§Des courtoisies
destinées & accentuer les bonnes re-
lations qui existent entre la France
et le Brési!, vont tres prochainement
etre échangées entre ces nations.
Elles comprendront la visite de navi-
res de guerre et celle de M. Paul Dou-
mer a Rio de Janeiro vers le mois de
septembre ; cette derniere se fera sur
les instances du gouvernement Bre-
silien. .
La visite de M. Etienne en Aliema-
gne donne lieu a’ des oommentaires

Panis 4.—- En raison des braits re-
lutifs A une entanta possible franco-
atlenfande au sujet du Maroc, le mon-
de diplomatique s‘intéresse beaucoup
ila visite que M. Etienne, Pancien
Ministre de ta Guerre, fait en ce mo-
ment en Allemagne.

Malgré les entreticns qai ont eu
lieu entre M. Pichon, ministre des
Affaires Etrvangeres., ct M. iethenne

avant le départ de ce deruicr, ce vo-
yayo est cousiderd Coinmes hon olti-
ciel. Les ‘jouruaux sont ununimes a
dire que les bruits concernant une en-
tente franeco-allemande ne reposeut
sur rien Geo serieux.

On svattend & ce que M. Pichon
s'explique Pa-dessus le 7 juillet, a la
Chambre des députeés.

Traité secret

Berti %. — Les bruits relatifs a un
trait’ secret entre les Etats-Unis. et
PAHe@maunue, se propagent de plus en
plus, miitsil est impossible d’en de-
couverir Vorigine.

Unc prince:se danoise préfére le cé-
libat a uneunion avecle fils de
Guillaume II

Lonpres 4.— Le correspondant du
a Mail » & Copenhague dit qu’une des
raisons du voyage de l’Empereur d’Al-
lemagne & Copenhague est d’obtenir
fy main de la princesse Tyra pour son
Lis, le prince Adalbert. Le bruit court
que la princesse aurait déclareée preéfe-
rer le célibat & ce mariage.
L’'Angleterre, le Bandit et le Sultan.

LONDRES 4.— Le guuvernement an-
ylais vient denvoyer au gouverne-
ment inarocain une note Jui deman-

dant des mesures itmmediates pour
obtenir la mise en liberté duo Caid
erry Maclean, commandant de la

garde du Sultan, capture par le bane

dit Raisouli.

Réception en lhoxnneur des officiers
ameéricains

LA-RocieLir 4.— Lao municipalite
de la Rochelle a donné une reception
ern Vhonnear des officiers des croi-
seuis aumedricains « Washington et
« Tennessee »: ces navires sont en
ce moni-nt a Pencre dans fe port de
la Patice.

Conilamné a mort.

Soria 4.— Petroff, Pussassin du pre-
mier ministre Petkoff a été condainné
a mort ; le verdict a été rendu ce ma-
tin.

Accidents occasionnés par des ré&-

jouissances.

New-York 5. — L’usave des armes
a feu, hter au cours de la commémor
ration de la fete nationale du 4 Juillet
a New- york, ciusala mort de 4 per-
sonnes; 6 autres sont mortellement
blessées et environ 490 blessées plus
ou moins lévéerement.

Intrigues de cour.

SEOHL (Corée) 5.— Les intrigues
de cour continuent toujours aussi Vi-
ves contre les représentants du Gou-
vernement Japonais en Corée et prin-
cipaiement contre le marquis Ito.



D’apres les critiques alle
Penvoi de fa totalité on méme
partie des forces navales amér
dans le Pacifique aursit pour
attaque immediate par jeg ;
de tous les navires de wuerre.
cains quise trouvent déja dang
parages. .

Une expedition conre}]
c e
Barabaki Chet

PaRis 4.— Av mMinistére deg
nies, on a annoncé avjourd’huj
expédition avait ¢té envoyée pour
turér le che’ Barabaki, qui a
récemment !> poste frincaisde kK,
go sur le haut Congo, {uant no
officier européen et deux homme,
LiItalie féte avec éclat le cente

de Garibaldi

ROME 4.— Le centenaire de la
sance de Garibaldi, ic grand patr
italien, a été ecélebré sujourd’ hui
toute Vitalie. La capitals était Magni
quement décoreée 5 to.tes les aflai
étaient suspendues et la Chambre
députés aleve la seéuuce en signe
respect pour la meémoire de lili
général.
Le Jslanc de clLras2 e t pronipé-
réorganise les conim ines dela
tinique dévastécs pur les vol
Protection des ‘enfau:s naturels.
mouillage des vins. Liimpét sur
revenu. Durée du travail dans}
mines. La situaitioni': Maroc. &
mage dela France a Garibaldi.
Persans a Paris.

PARIS 4.— Rente $80.

La Chambre avait vote le 28 juis
loi prohibant le bianc de céruse
que revenue du seénat et compar
six articles, mats elle avait ajourné
discussion de Particle: additionad d
M. Beauregard, tendint & Pattribatig
PVuueindemmiie aux fubricants atlas
par laloi. Cet article a été repeal
dans la séance du 2jusiiet, et la@
bre vota alors Venscinble du pry
de loi par S48 voix ccutre 3.

Le ministre des colouies a déposé
premier juillet, sur les bureaux é
chambre le projet adupté antéries
ment par fa chambre et modifié]
le Senat, portant réorganisationa
Martinique des commnues dés0fg
sées par les éruptions voicanique
huit mai ct trente aott 1902. _

Sont promulynces a lofticiel dt
juillet la loi relative a la protectioa
ala tutelle des enfants naturels @
loi tendant a prévenir le mouillage
vins et Fabus du sucrage. .

Hier la Chambre continua la as
sion de Vimpot sur ie revenu,
jourd’hui suite des débats. La Chi
bre adopta ce matin la loi teow
limiter a 8 heures la durée du
dans les mines.

Get aprés-midi a la Chambre, §
cussion de linterpellation de M.
nys Cochin sur la situation ad
Au début de la séance, la Coe
avait voté la motion adressant
ribaldi, dont c’est le cenlenallt
jourd’hui, un hommage d’ad mai
et de reconnaissance. Le Sénats
de méma.

M. Barthou, accompagaé #
Charguerand, directeur de la 8
tion, s’est rendu & Rouen et au
pour étudier les travaux d’agrat
ment ou d’amélioration projetés |
ces deux ports. de

La Mission Persane charges
tifier l'avenement du Shah est
hier soir a Paris et a rendu
aprés-midi au Président de®”
blique.




















it il déclarerla
. Japon vo ait isUn is’?

r , — Les nouvelles etles dcé-
wie relatifs au mouvements des
: nes américaines sont pablies ct
nentes par tous les journaux (ui
inter retent comme iIndiquiant une
He tension duns les relations amr-
p0-japonalses.



eNTE DE BIEN DE MINEUR

vertu d’un jugement rendu par le
mal civil de Port-au-Prince Ie mer-
trois Juillet courant, cnregistre, homo-
nt fadélibéracion du conseil de famille
mineur Jean Baptiste Victor Lahens,

sous ia présidence du Juge de Paix
Section Nord de la Capitale, le vingt-
Join dernier 5

gra procédé le lundi, qui sera quinze
-courant, atrois heures de Vapres-
ven étude ef par le ministre de Me
MTaforest, notaire cn cette ville, com-
dect effet, da vente au plus offrant
mier enchérisseur des droits ct preten-
sda dicmineursur une propricte, tonds
hisses, Situce en cette ville, Rue des
ys, Numero 91, appartenani aux héri-
Mlexandre Lahens.

droits et préetentions du dit mineur
w:imés 2 la somme de deux cent sol-
muatore gourdes quatre-vingt-dix-
centimes fixce par Vexpert, et Outre
arges de Tenchere.
lrequéte de Madame Veuve César
Batiste Alexandre Lahens, née Marie
Lubin fils, proprictatre, demeurant et
ciiée 2 Pori-au-Prince, agissant en sa
4 de tutrice Iégate de son enfant mi-
Vicor Lahens et assisté de Monsieur
V. Innocent, subrové-tutenr du dit
sayant’ pour avocat constitud Me
Vard, demeurant en cette ville.
pusamplesrenseignements, s’adres-
Astrel Liforest, notaire et déposi-
Ghier des charues ou A Me Léonce
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Pot-au-Prince, le 5 juillet 1907.
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Port-au-Prince, 3o Juillet 1907
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Porteau-Prince, 4 Juillet 1907.
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Port-au-Prince, le 19 Juin 1907.
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Industrie
MANUFACTURIERE NATIONAL
Julien Desroches
INDUSTRIEL
Faux-cols, cravates, manchetles,¢
et calecons
Ecole des arts et métiers

Pharmacie A.D. Th

129, Rue du Centre -- 58, Rw .

Droguerie. Produits chimiqué
pharmaceutiques. Eaux min
turelles. Antiseptiques nouveaus,
tingues de Pravaz. Aiguilles ep
ne iridié. Thermometre maxi
Minute. Sondes de Nélaton. \$

vlace. Cigarettes ( anylaises ).
‘Gentile.

Spéciatités pharmaceutiqnes.

Exécution exacte et rapide



criptions. Analyses chimi
cales.