|
Citation |
- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00079
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 6, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
|
Downloads |
This item has the following downloads:
|
Full Text |
yn ANNEE, N+ 80
PORT-AU-PRINCE (ait)
SAMEDI, 6 JUILLET 1907.
Le atin
QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
an mMoIS Une Gourde D’avaNncE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
—————
LES EXEMPLES
Oo serait tenté de croire, aprés ce
que j'ai dit des autodidacles, queceux-
@n'ont jamais pu parvenir qu’a une
giuation intellectuelle médiocre, fa
bate culture ne pouvant se concevoir
rable du régime scolaire officiel.
Cs aerait 1A une erreur regrettable ; ce
qi est plutét vrai, c'est que les hom-
ax de science n’ont pa devenir tels
grace d des efforts exclusivement
onels, et quelques-uns sans me-
avoic passé pur Venseignement
Biversitaire. Assez souvent, ils ontda
@andonner le college pour Papre lut-
de l’existence et c’est durant quwils
pinent et qu'ils se débattent, qu'ils
facriflent au feu intérieur qui les ani-
met subissent les impérieux assauts
ane vocation irrésistible et qui s’im-
pose,
Jevais citer q ielques noms releveés
par Max Leclere et l'on verra que ce
B sont pas les moindres des autodi-
dactes.
Voici U'abord Faraday. Doué d’un
te forgeron et d'un voisin libraire
tdieur, c’est cntre les deux ateliers
quil partayea ses journées a partir de
Tagy de douze ans. Avec fe peu qu'il
pguait, it payait un shilling chaque
pour assister a une lecon de scien-
8 physiques 4 un cours du soir. Un
Guent assidu de son patron relieur,
Gant frapp$ de son ardeur pour Iétu-
des sciences, lui offrit uu jour qua-
ire billets pour les quatre derniéres le
#03 du cours de physique professé
Pr le g:and Davy.
.faraday, comme bien on le pense,
Mperdit pas un mot des quatre con-
lrencos ; la série épuisée, il dévelop-
‘ees notes, rédigea les quatre lecons
Mu encadra dans une magnifique re-
in faite par lui méme et fit hommage
lout Davy ; il joignit a lenvoi
me lettre par laquelle il priait le sa-
Rat de l'aider. Davy l’engigea com-
ma garcon de laboratoire & 25 schillings
“semaine. Tel fut le point de départ
' la carriére scientifique de Faraday,
marquée dedécouvertes fécondes.
oict ensuite Darwin,;: né, lui, fils
feo tiche bou
tgeois de Shrewsbury,
nas salt. pourtant la fortune paternel-
8 eX jous aucun réle dans le déve-
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
DIRECTEUR:
Clément
loppement de son esprit. Darwin dé-
clare luirméme wWavoir rien acquis a
la public school ot: il fut de bonne heu-
re placé. Doué d'un godt particulier
pour les sciences, il faisait au logis,
avec son frére, un cours particulier
de géumetrie et ils se livraient ensem-
ble & des expériences de chimie. Dans
le but d’en faire un médecin, sa famil-
le Penvoya 4 Edimbourg qu'il quitta
apres un séjour de deux ans et apres
avoir constalé son peu de gout pour
la médecine. Ou lui proposa alors d’en-
trer dans les ordres : il accepta sans
“vrandempressemantet sous la robe de
cleregyman, fat regu bachelier ¢s-arts,
plutotmaltque bien, ditun biographe.
Mais les ouvrayes de Humboldt l’a-
vaient depuis longtemps séduit et il
avait établi des liaisons avee un bota-
niste remarquable : ilse sentit alors
profondément la vocation de natura-
liste, sans cependant que son éduca-
tion ett jamais étédirigée, dans Cesens.
Posse tant a un tres haut degre Vespril
d’observation, il aecepta la proposition
qne lai fit) un capitaine de la marine
royale de ’accompagaer dans une crot-
sicre autour du monde, a condition
de garder en toule propriste les collec-
tions naturelles qu'il aurait) constl-
tudes, — ses services devant etre par
ailleurs gratuits. La croisiére dura cing
années apres lesquelles Darwin rentra
dans son pays, la santé ruinee, mats
Vesprit singuligrement enrichi.
Il vécut encore quarante ans, Sans
Vaide de la richesse paternelle, devant
meme, dit un écrivain, « aun hasard
de fortune » de pouvoir vivre sur sa
résidence de Down; on sait ce que
ces quarante années ont rapporté de
profita la science. Darwin apprit donc
« tout de univers, n’ayant rien appris
de l’université. »
Ce court apercu biographique ne
vous a-t-il pas frappé par un certain
coté et n’étes-vous pas touché da voir
’éminent homme de sciences— retiré
durant quarante ans Sur Sa résidence
privée, travaillant seul dans son caDi-
net « A révolutionner la pensée humat-
ne», sans fracas et san3 réclame ji
«Si, dit Max Leclerc, Darwin était a
Allemand, Leipzig, Jéna, Berlin, % u-
nich ou Bonn se seraientdisputé! hon-
neur de lui offrir une chaire, de lui
batir un laboratoire, comme aClausius,
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
a Haeckel, & Helmholtz et a tant d'au-,A un plus compétent,
LE NUMERO 10 CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du ts de chaque
mois et sont paya bles d’avance
Les manuscrits insérés ou non De sont pas remis.
s'adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
a la premiére
tres. Fatal né Frangais, il aurait) sans |occasion qti se présenterait. Il paralt
doute trouve asile au Colleue de Fran-
ce, comme Claude Bernard, ou 2 EE-
cole Normale, comme Pastcur. »
Huxley aussi est un auto didacte. TH
laissa lu Colleve a douza ou treiz ans,
«ne sachant pes grand’chose,» et se
mit a lire avee acharoement. Depiteé
de ne pas trouver dans les traductions
de Faust les beautés signalées, il ré-
solut de le lire dans le texte meme,
et cest ainsi qu'il apprit tout seul lal-
femand; il en fit autant da- francais.
Apres avoir obtenu son diplome d'étu-
des meddicales, il prit) services aA bord
d’un navire, puis comme Darwin, il
aceepla Volfre d’accompaguer un ca-
pitaine de li marine anylatsea, en qua-
lité d’aide-chirurgien, dans une croi-
siere autour du moude. Gomme te but
de cette croisiére était Wexplorer tout
d'abord quelques-uns des pays les
moins connus du evloube, Huxley sut
profiter de cette circonstance heureu-
se pour un homme de science? eto un
observateur, et cest, en effet, a tui
que on doit «le premier releve dé-
tuillé de la cote méridionale de la
Nouvelle-Guinée. »
Lacroisiere dura quatre annas pen-
dantlesqueces Hifi d tinporvtintes com-
Municatbous sclentifiques a la Linneaa
Sovicty et ala Royal Society. De retour
a Londres, Huxley se livra entifvement
Aa Vétude de la physiviogie ct de lana-
tomie comparéces et, pour ne pas etre
detourné de cette étude, il donna sa
démission d’aide-major, sur un ordre
de départ que lut exprima l’Amiraute.
Voudra-t-on le croire? Huxley cher-
cha vainement une chaire de physiolo-
vie et d’anatomie Comparée: il est par-
tout refusé. Il posa sa candidature a la
chaire d@’histuire naturelle de Puniver-
sité de Toronto; 4 la méme époyue et
dans la méme université, Tyndall po-
sait sa candidature 4 la chaire de phy-
sique: ils furent tous deux refusés.
Ce fut un sieur [leary de la Beche qui
tira Huxley de sa disponibilité en tui
proposant une Chaire de paléontologie
et d’histoire naturelle 4 l’école des
mines de Jermyn Street.
Malgré son peu de godt pour Ia pa-
léontologie et prétextant de ce peu
de gout, Huxley accepta la vhaire pro-
posée sous la rénerve de l’abandonner
que ce plus compétent se fitlongtemps
attendre, car Huxley occupa la chaire
trente et un ans et l'étude des fossiles
occupe une grande partie de ses ou-
vrages.
Je viens de citer le nom de Tyndall :
i! commenga par étre constructeur de
chemins de fer et partagea trois an-
nees entre la pratique du métier et
étude personnelle ; apres quoi, il en-
tra com ve maitre de scienves a
Queenswood College, en pleine provin-
ce ot: il commenga ses importantes
recherches scientifiques. I! n’a iien
appris 4 Pécole et doit ses connaissan-
ces de chitnie et de physique pour a-
voir été cn Allemagne les étudier a-
vec Bunsen, Gerling, Knoblauch et
Magnus.
Le vrand Spencer a dti ses connais-
sances mathématiques & son pére et
’ son oncle. Hest longtemps resté en
apprentissage chez un ingénieur civil,
mais dut renoncer a cette voie pour
cause dencombrement. La lutte pour
fa vie le sollicita ensuite et il devint
collaboratear de lEconomist et se lais-
sa peu & peu attirer et absorber par
les études philosophiques.
Max Leclerc a pu dire de lui ct de
Tyndale, que «ce qu’ils sont, ce n’est
pas a4 une école, un enseignemeut aca-
démique, c’est presque entiéreimnent
a’ eux-méemes quils le doivent. »
a t
*
N. B.— Prive de faire 4 notre arti-
cle d’hier: Les AUTODIDACTEs, les rec
tifications suivantes ;
1o— ire colonne, Se ligne; au lieu
de: «l’on se propose d’éloigner fea
inati¢res», lire: ¢l’on se propose d'é-
laguer las matiéres, »
_2o—méme colonne, t4e ligne; au
lieu de: « trop de tendance a éloigner
le role», lire: «trop de tendence a Aar-
gir le rdéle.»
Priére d@’aviser )ladministra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«MATIN »
afin qu’il y soit de suite reme-
aie.
PAIYS DUVRRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Vesprept 5 JUILLET
RBarométre 4 midi 762,0
Minimum 24,2
Température) yaximum 35,2
Moyenne diurne de la température 28,9
Le ciel a dté nuageux toute la journce.
Alto-cumuius du SW et stratus de SE.
Pluie au SE 4 4 heures Brise de mer tat-
ble. Nombreux dclairs. Le barometre est
resté le meme.
Agitation, microsismiques 43 heures ro
minutes et 5 heures, ce maun.
J. SCHERER
Le livre de Demolins
Sous ce titre, « Maiti Sociile et Littéral-
ree a bien voulu, dans un entrefilet, mar
ver notre longue indifference cnvers le
livre en question, — lequel, ayant paru depuis
1897, ne semble cependant tre connu en
Haiti que depuis peu.
Le reproche Winditférence lisse indemmne
le Matin gui n’a pas attend: de Page,
Vautorité nécesoaire pour présenter Ao ses
lecteurs cet ouvrage considdrable.
Ce gui nous émeut davantaze, c'est le
mot d’encouragement venu de notre sym-
pathique contrére et quia d’autant plus de
valeur que, de son propre aveu, notre cam-
pagne le trouve pluto: sceptique.
Féte renvoyee
Le Théatre Hattien ne donnera plus sa
représentation de demain, a ciuse de la
mort de Justin Godefroy, Je tin lettre, le
diseur correct’ dont ta participation aux
jeux de la scene est inoubliabie pour ceux
qui ont suivi notre mouvement littcraire
et thdéatral cn toute son cvoiution.
La fete aura licu jeudi, sans que le pro-
gramme varie.
Un cours d’apiculture
Nous avons annoncé Vautre jour la créa-
tion dun sours dapiculture AU Beole es
Sclences apo! quées CUnous avons dit que cette
des professeurs de VPEcole avait
pour moult d&erminant Pexstension de cette
wranche de Vindustrie agricole en) Haiti.
Serutece de la tatuite de penser que la
voix du Misfaon’a peut-ctre pas dé indif-
férente a Vheureuse idée de cette création
en faisant le jour sur une exploitation — si
intéressante ?
Dans ce cas nous aurions d¢ja beau jeu
contre ceux que le pessimisme semble en-
vahir et aussi contre ceux qui — parune ¢étran-
ge ironie et une inconcevable — interversion
es roles — nous traitent d’ideGloyues.
.
ddciston
Paiement de Juin
_ Les employés publics apprendront avec
joie que les valeurs budgétaires nécessairces
pour le paiment du mois de Juin sont pres-
que compléetement rentrées.
Bienidt, le gouvernement sera enticre-
ment 4 jour avec ses fonctionnaires régulie-
Tement payés.
Chambre des Députés
Stance du 5 juillet 1907.
Aprés les préliminaires d’usage, la cham-
bre a entendu lecture du Rapport du co-
mité des Finances concernant la suppres-
—
sion des 12 000 accordées A la Banque pour
le serivce de la Trésorerice.
Puis le député Abcllard a présente une
proposition de loi augmentant fes appornte-
ments de la Musique du Palais. oo
Nous espérons que le Corps Législatif
prendra en sérieuse considération la mesu-
proposce par fe député Abellard en faveur
de fa Musique du Palais, surnommee la pre-
micre des Antilles.
Avis Important
Ila été volé cette nuit un cheval nuit
ctampé des lettres NU Na la cutsse gauche.
ll porte en outre trois cicatrices de de a
coudre au poitrail. une longue crintere et
une longue queue.
Bonnerccompense 4 qui le fera retrouver,
Gal. Dorti.cs Jy. PHILIPPE.
‘Le Perséveéerant
Nous avons regu avee plaisir le fascicule
de Juin de la revue littératre Le Perséve-
rant gui parait aux Cayes. -
Ce numéro contient des maucres tort
Inteéressantes que nous recommandons 3 nos
lecteurs.
Neécrologie
Nous apprenons la mort 4 Paris, le ry
Juin dernicr de Monsicur J. B. Genrit, a
Paise de 7o ans.
Condoléances 2 sa famille.
(Ree,
CAUSERIE
— DOCTEUR
NOS FEBRIFUGES
J'ai cru surprendre dans ta lettre du
De. Badisha publiee ict Paatre jour
une Vepue moue de dédain a Padres-
se du plat d’assoroci et de déyé-dos of-
fert la semaine derniére par te Mato
anos innombrables febricitants. Je ne
plaisante gqu’a demi, et tres sérieuse-
ment, je crots devoir dire ce que Je
sais, ce yal ressenti duo vrai {degre
damertuine de ces [éevumes-remedes
dont jeus &me servir comine mets...
professionnel,
Quelques consilérations sont ict neé-
Cessaires & propos de Pemploien Mé-
decine du déyé dos et de Vassoroce.
Vune facon pooérae, la theurapeu-
lique a toujours été, parmi les dilfé-
tenles parties de la Médecine, extre
mMement tmeprisée. La misere com-
mence depuls Pitcole ct elle la traine
parfois, bhelas! malheureusement au
deéia.
ku France, par exemple, le fait se
constate depuis les temps jadis. « Ce
« quim’a toujours ftrappeé, dit Dujar-
din Beaumetz, lorsque j'interroge les
éleves de mon service, Méme ceux
qui sont tres) avancés en Médecine
et qui possédent des connaissances
suffisaminent étendues sur la clini-
queet Ja Pathologie interne, c’est
leur ignorance presqu’absolue non-
seulement de la maniére de formu-
ler les prescriptions, mais encore
des médicaments les plus usuels. Je
Crains bien gu’une fois aux prises
avec la ,clientéle leurs connaissan-
ces n’augmentent que sur ce point.»
Leurs connaissances peuvent s'‘ac-
croitre mais il persiste chez eux quel-
que chose comme une Dbouderie a la
science du'imédicament. Je crains bien
que cette maniére dedédain thérapeuti-
que qui existe aussi en Haiti ne nous
a
a
A Re ARR HK MRM R
Avec une simple infusion dg
d’assoroci et de déyé-dos prise m
soir, vous voila quinine tout
un autre = mais nOn je ime tre
avec,en plus, fa rondeur de
gousset, conservé. Heureuse
Price Mars y a pensé, a ee
vieux gousset que nous aimong,
dorloter et dont nous surveillong p
bonpoint comme une tendre
ampleur de son gros bébé yor
Si Pon songe que malyré la préyg
ce de notre cher député ja
bourse sera cncore adultéréde—,
MM. les Pharimaciens ne font pas
cadeaux,— oh! trés ect tres
malades, peut-élre aimeriez-vougs
continuer votre douce sollicitude g
mer assoroci. D’uilleurs il ne vougg
pas que ce seul avantaze de com}
tre les maudites verinines de
ran. Tout derni€rement jeus te b
heur d’assister a de veéritables ty
phes de Uassoroci sur un autre ch
de bataille. Je soignais chez dep
vres gens plusicucs cas d'eczémg
belle. C’était une veritable épidg
miniature et la ot Vhaile de cade,
fleur de souffre, ’oxy.te de zine, f
cide borique— j’en posse — mela
rent honteux et confus comme ug
nard... ce fut le divin, lhéroique
roct qui me Sauva.
On se frictionne avec les feui
broyées et on faisse le jus en pb
sur les parties malades. Les sécréti
séreuses tarissent, la déssication
rapide, les détanveaisons se tem
rent etla guérison pgalope si je pa
dire. Le voila donc Ueussoroct avec:
propriétés anti-eczémateuses bien é
blies. Que viennent dune mainteag
les grands appareils d’analyse av
leurs longs tubes surchaulfés et le
robinets luisants. !
Ils me diront par quoi, ils me
ront comment mes bonnes pl
ayissent ; mais ce qui restera co
et irréfutuble c’est que je sais @
qu’elles ayissent. J’ai besoin de
qu’elles peuvent sans indignilé fi
dans la_ thérapeutique. Et je le
malgré la hideuse moue que Jé
ine faire d'ici, Dane Pharmacie e
sévere oh! trés Sévéere majesté
Doctrine. Je ne sais pas si tout
monde fera comme elles, si ines @
vives, les inalades mettront la mais
mon plat d’assoroci et de dey
cuisiné 4 point ou bien s’ils y 10
ront le pied. J’ai au moins conscies
d’avoir dit la vériteé. :
Je ne renie pas mes dicux,oh !
mais je me rappelle avoir lu dans
nan, un esprit auquel aucun de
fasse négliger la réalisation de notre
programme éternel et sublime: sou-
lager ou guérir! Il semble vraiment
qu’au litdu malade lunique science
ou diagnostic congyestionne les cer-
veaux et atrolié le sens thérapeuti-
que. Certes le diagnostic a cette qua-
lit dont nous sommes si jaloux, cette
perfection de l’investigation clinique
doit étre poursuivi avec un soln ja-
mais trop minutieux ; mais Je ne pen-
se pas que nous devions tant nous
laisser aller 4 son égoisme qu'il nous
pousse 4 oublier notre métier de mé-
decin guérisseur et nous maintienne
passionnément rivés & unique préoc-
cupation de lart pour lart. D’autres
diront que le malade nous jauge ala
précision de votre diagnostic et qu'il
nous tient grand coinpte de la sureté
de votre pronostic. Mais ne m/’accor-
derez-vous pas qu’il ne vous a appele
que dans un but de sauvetage. Il ne
pourrait donc pas lui faire la trayi-
plaisanterie de Phomme achevant un
discours a un malhcureux qui se noie
et réclame son aide. Notre grande,
notre belle, notre unique tache est
d’opérer ce sauvetage de Phumanité
soulfrante. It ce quand meme si nous
le pouvons, n’importe ou, n’importe
comment, en y mettant toute notre
ame!
(Jue les moyens 4 employer répon-
dent a lacivilisation ou s’attachenta
la barbaric, nous devons les chercher
la ott ils sont, les recruter, les trans-
former, tes assimiler & l’usage qui
leur est dévolu et en avoir des réser-
ves toutes pretes.
Lvart de «suérir est avant toul une
lutte pied a pied contre la Douleur et
la Mort. Si les armes rangées avec or-
dre dans !l’arsenal de Pharmacologie
et dont le jeu nous est familier ne
conviennent pas ou conviennent
pou a la bataille ; s’il faut méme aller
les chercher trop loin ou que leur luxe
soit pas trop ruineux, soyons sages,
aimons mieux nous armer de bran-
ches et de pigques, sices armes yrossic-
res assurent tout aussi bien la victoire.
Les hommes de 1804 n’avaicnt pas
des armes perfectivunnées et ‘nous de-
vons certes de lavénération a leurs
piques de bambous aiguisées et dur-
cies au feu, aux incendies qu’ils allu-
maient et prace a quoi ils fondtrent
Vindépendance haitienne!
Voila qui est pour dire qu'il faut es-
sayer de toutes les armes en Médeci-
ne ne serait-ce que dans un but de
controle de ces armes qui peuvent
bien dMailleurs ¢tre danvereures par
elles-ineines ou le devenir en des
—,
Muins i: habiles. N’vubliots pas le/ne peut dénier la culture scien
viell dat: Primo non nocere. qu’a Vheure ott la science ¢
Qui la Médecine, est une science/et se croise les bras, iimpul
devantle malade a lagonie, on #
doit pas hésiter a courir chez
pirique et a employer ses Soins,
Au reste, j'ai confiance queo
crise... médico-culinaire, jautal
jours pour commensaux fidéles
lecteurs du « Matin », ceux qul
nent intérét Ala campagne que
menons contre les sociétés faa
des « doctrines canoniques et
niéres »
Au surplus, je suis fort d’obéit
au commandement de mon*
savant maitre Audain qul a écrit
sa « Pathologie Intertropicale » ¢
en médecine il faut poursulvre
rité sans crainte d’ébranler 00,
verser certaines croyances 4¢)
ment établies, des croyances
séculaires. »
Etre tolérant, c’est étre in
d'observation. Oo le erie par dessus
les toits. I! ust tout a fuit banal de le
redire. Et la Médecine n’observe pas
seulement en chimie, en physique, en
botanique, elle observe encore en cli-
nique et en thérapeutique, C’est pour-
quoi et comment j’ai pu expérimenter
Vassoroci et le déyé-dos encore bien
que je ne sois spécialiste ni en chimie
ni en botanique
Chez plusieurs malades frappés
d’impaludisme j'ai mis ces plantesa
’épreuve a force d’avoir entendu apo-
théoser Icurs effets et j’ai été moi-mé-
me émerveillé des résultats que j'ai
obtenus.
Elles agissent absolument 4 la fagon
de la quinine: impuissantes comme
elle & juguler l’accés d’impaludisme
déja en cours et comme elle d’une
action certaine sur |l’accés prochain.
can n'est
ater la ga
s devant
get des m
ira, N'est-ce
r
s dner sont de petils
‘om au bout des doiyts ?
6 yous Mes co-rédacteu
tin» qui professcz que
vs
sbrale ? .
Docteur C. PEARSON
ances Etangeres
tpECHES RECUES CE MATIN
Hoosmages a Garitoaldi
owe 3. — =Un rand | nombre de
ones auxquelles svelatonf Jownts
membres de plasiours lovers mt-
piques, soat allées cet apres- mi i
wser des couronnes au pled de fa
de Garibaldi. La eentenatre de
tre général sera ecélebrée de-
'
Nouveau te ritoire fran¢ il:
micos (Cochinchine) 3.— La Pran-
pris hier offiviellement possus-
du nouveau territoire Battai-
¢( Siam) qui lai est coneédé par
traité avec le Siam.
blanc de céruse est prohiné. Liim-
sur le revenu. Corbeaux ct pies
Snat.Reconstruction Warchives.
glli¢resrecoit le prince royal de
Gréce.
wns 3.~ Hier, la Chambre. apres
rentendu plusieurs orateurs dont
Viviani et Caillaux, a vole Ven-
dela loi prohibant le blane
se. Elle adopta ensuite, une
ition de M. Jaures disant que
les séances des apres-midi se-
consacrées &Vimpdst sur le reve-
Ssnat hier, a voté le renvol &
commission, du proyet Mamende-
ayant sour Objet de rendre ap-
lela loi du 24 décembre SSS
emantla dustructiondes corbeaux
és; Le Sénat vota, en outre, un
tde 44.082 franes destine ao ta
pelruction des archives de St-
“prince royal de Gréee a rendu
avjourd’ui au Président Fallicres.
Ngenéral de brizade Gourtes a pas-
Sle cadre de la reserve.
Mannonce le déees de M.
8, ancien Consul.
pangais » est ariive. Visite pre-
€. Abaissement de la taxe
€ et déficit. La ceinture est sup-
pour les officiers gin¢raux.
nine Le « QuébecBs venant
metles est arrive aujourd'hui au
Abu-
WPrésident de la République ac-
re de M. Lanes, visita au-
Wi la maison départeinentale de
ler matin, la Chambre exa-
Mdeg oct de loi sur la réglemen-
lane faux de la Durance. Eile
Cet aprés-midi la discussion
pot sur le revenu ; M. Merle a
rpeatnission du budget a cxami-
hoon de quatre contributions
8 pou époser son rapport a
lia due la cloture de la ses-
e avoir lieu ala fin de la se-
dine. D’'aprésle rapport du
: Finances il résulte qu’un
dela taxe nostale pour
moins sci2ntifique que dela France et les c
rde avec haches ect bu-| 16 avril au 31 décembre 906,
la citadelle des croyan-|ficit bulgttaire de 26.645.000 francs
; ' ministérielle décide que
pas J. H de Rosny, Of da ceinture sera supprimée dans los
officiers généraux§ et
éthodes instituées par ic
Stendez que ies papilles
cerveaux
N’est-ce
dia
Pelfort
gulaire doit intensivement sex-
concuremment avec la culture
i}
Une tote
costam -s des
ussimildés,
Le Bandit dicte ses conditions
Sultan
TAscen 3.— Les conditions de Rai-
reconstruc-
tron fe laiaison de Raisouli a ATL
Ppateiment Wane indemnité de 100.000
douros, (environ 200,000 dollars ),
nomination de Raisouli comme gou-
verneur de Tanger et chef de la po-
souli sont les suivantes :
lice.
ytotel Belley,,.
DEJEUNER DU 6 JUII.LET
Mibi A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Pate de foie gras
Rognons de mouton 4 Anglaise
Coiclettes de pore sauce piquante
Pict mignoa aux pommes nouvelles
Ou.cille aux croutons
Haricots rouges en sauce
Raz blane a la ercole
Giteau de riz
Fruits
Café
1/2 Vin
bon
A \ I N 1) Ri Pleyel en oetait
état.
N’adresser aM. A. Metellus
| 8% Rue du Centre.
Serviee Atlas
—
Le vapeur « VALDIVIA », ayant
quitlé New-York le 3 courant, directe-
nent pour notre port, est attendu ici
mardi: O courant, et partiva le lende-
mnain pote Gonaives, Petit-Goave, Jé-
remie, Jacmel et Santa Marta.
* *
*
Lamatle pour les Etats-Unis et (Eu-
Rope parle vapeur « GRACIA » se-
ra fermeée ada Poste feudi [1 courant a
+ heures du soir.
Port-au-Prince, 5 Juillet 1907
F HERRMANN & C2, ageifs.
~ == ———_—oooo——oooOeeee ee
oT ee
‘je G* Transalantque
Io steamer «MONTREAL » est
attendu du Gitp et Port-de-Paix mar-
di 9 courant et repartirs le meme
jour pour St-Mare, Gonaives et Petit-
Goave.
Port-au-Prince , 4 Jui!let 1907.
L’ AGENT,
F. M. ALTIERI.
en
LIGNE HOLLANDAISE
«PRINS MAURITS »
venazt du Sud sera ici lundi matin
8 courant ct partira le méme jour a
midi précis pour St-Mare et New-
Yous t-au-Prince, le 6 Juillet 4907.
GERLACH & C°, AGENTS
Le S/S
olonies produisit, du
un dé-
au
eee ee eee
En Vente:
NEUVAINE & CANTIQUES
En honneurde Sainte-Anne
Auprix de ft Po. levotume ct PL 1.07
franco par Poste (les timbres-poste
sont acceptés pour appoints.
A la Librairie 4 la « Muses »
J.J. M. MANIGAT. — Cap HAIrien.
Maison F. BRUNES.
1095 GRAND’RUE 195
Dirigée par
L. HODELIN
Ancien membre de la Societ& Phtilan-
hropique des maitres tailleurs de Paris.
Vient de recevoir un grand choix d’é-
tofles diagonale, casimir alpaca, chevio-
le, cheviote pour deuil, ele, Reeomman-
de particulierement a sa clientéle une
de pilets de fantatsie et de piqué de
toute beaute.
Prix modérés défiant toute
concurrence.
Spécialité de Costumes de no-
ces.— Coupe; Frangaise, Anglais? et
Américaine de ta dernicre pertection.
La maison confectionne aussi des Cos-
tumes militaires, habits brodés
dolmans., tuniques, habits car-
rés. etc etc, de tous grades.
LA PHARMACIE
Emmauuel Alexandre
88, RUE DES MIRACLES, 88,
recommande pour l’exécution
exacte des ordonnances a
et de
Se
prompte et
n’importe qu'elle heure du jour
fa nuit.
Drogueries, Spécialités phar-
maceutiquesextrémement fraiches.
PRIX CONSCIENCIEUX.
Poudre dentifrice
« LIDEAL »
Voulez-vous avoir de belles dents et
les consetver intactes ?
Usez seulement de
dentifrice « L’Idéal »
I.a Poudre dentifrice « V'Idéal » QUI
AOBTENU LA PLUS HAUTE RECOM
PENSE A L’EXPOSITION AGRICOLE
ET INDUSTRIELLE DU 4der MAL 1907,
— a Port-au-Prince — est réellement
la meilleure de toutes celles connues
jusqu’aujourd’ hui. |
Dépourvue d’acide, elle est sans
aucun danger pour |’émail des dents.
Antiseptique de la bouche et toni
que des gencives, elle prévient la ca-
rie, donne aux dents une blancheur
éclatante et laisse 4 l’haleine une ex-
quise sensation de fralcheur et un
agréable parfum.
Servez-vous uniquement dela Pcu-
dre dentifrice « l’Idéal, » et vous
aurez de belles dents.
Vous en trouverez 4 ia PHARMACIE
THEARD, angle des rues du Centre et Fé-
rou, vis-a-vis del Hotel de la Commune.
Prix : G. 1.50 la boite
la Poudre
belle collection de coupes de casimir, |
L’administration du « Matin »
annonce aux abonnés de la Ca-
pttale quails ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres,
que sur REGUSIMPRIMES et
signés de M. |l’Administrateur.
Francisco DESUSE
Fabricant de chaussures
l.a Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,— pour la vente
en gros et détail,— de chaussures en
tous genres pour
IIOMMES, FEMMES, ENFANTS
Les commandes des commercants
de l’intérieur pourront étre exécutées
dans une semaine a peu pres.
23, rue des Fronts-Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HAITI )
USINES MON-REPOS
SUCRE TURBINE
le plus pur, le plus propre, le plus
riche en matiere saccharine
défiant toute concurrence.
Tafia Supérieur : 20 degrés
DEPOT GENERAL :
93, Rue Rous, 23
(anciene Rue Bonne-Fot).
Meilleure Farine
du Monde
Celle qui donne le meilleur pain.
Qui produit fe plus de pain.
Qui donne le pain le plus blanc et
le plus léver,
(est la Pillsbury’s Best de la
Pillsbury Washburn Flour Mils Co,—
Minneapolis Minn.
Ern. CASTERA. Représentant
Langue Anglaise
Le caractére cosmopolite de la vie
moderne est tel, que les connaissances
d'une seule langue ne permettent plus
aun individu de répondre aux crxigen-
ces de ses relations, de son activité et
meme de son existence. C'est: pourquoi
toute personne, homme ou femme, qui
est en mesure de faire face a une telle
nécessité, meéme au prix d’un sacrifice,
doit culliver les Jaagues vivantes, sur-
tout les plus répundues : Vanglais et
Vespagnol, a colé du franguis, cette bel-
le langue de la diplomatie et du rafine-
ment.
Tour un prix tres raisonnable,
Monsieur J. J. DESCE,
Ancien professeur au Lycée National
de la Capitale.
Se met 4 la disposition§du public pour
des legons dans ces _ trois langues.
S’adresser au No 97, Rue de la Révo-
lution, dite de l’Enterrement,
EE
A Vendre.
Chez Mile Léonide Solages.-- 22, Rue
des Fronts-forts, 22.
Chapeaux de Panama pour hommes
4 tous prix.
ess
———
_ a
NE :
COMPAGNIE P. €.S. LA REVUE Pharmacie F. Bruno | (lp Matters af
oo ( ANcIENNE REVUE DES REVUES ) 67-419 Rues EGALITE ET FEROU- |
AVS Bi-Mensuel ali F.B Oo: fo 5
SOCIETE ANONYNE ABONNEMENTS : | Spécialités F.Bruno: = | 32, Rue du Maga-in detp
CeupstnE, Poudre puissente contre démangea con | Moti Logs
PAR ,AN PAR SEMESTRE | wurigo, sueur des pieds — La boite BP. Maison fondtee ci 188g,
{
Haiti. ,.. 28 francs, 16 francs. | Sivop antiashmatiqne, remddeetlicace: Bijouterie, Crfévre rie. @
Wasthme et les loux, .
Pid. 50. : Vient de recetvsite abe: articles
fui rie peur es ge Tits ies plus |
les. Les parfo tas exques: et rares
Messieurs les actionnaires de la
Compagnie des Ghemins de fer de
la Plaine duo CGulede-Sac sont con-
voques en Assemblée générale le
Les abounements sont regus dans contre lus ces
les burenux due Matin » seul agent: requentes — le fiacom 3
r da République d' Haiti. Consultations gratuites :
mardi6 Aont 107, 43 heures de pboe . ; a
Vapres-nidi, au siege Socal, si | === mms Mardi et Jeudi de Ba Qheures du matin: qereatesse poncirante elle off
au Champs-de-Mars, No 5b. C’ { bade wh ble par le Docteur. N. THOMAS. Iclients sout de veritabies petites
ORDRE DU JOUR eSt MIC ya —————eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeoomeme jveilles.
4°.— Raprortr DU CONSEIL D’ADMI- Pour la Toilette a Le Restaurateur de la santé Les dernicres miirques qui &
NISTHATION. __ Reméde eflicace contre toutes les mala- ie Tout Paris sont chez Matteig:
dies provenant de Vimpureté du sang.' son Sourire, Floramye, Tréfola,
20. ~— PRESENTATION DES COMPTES. |
ReENOUVELLEMENT DU CONSEIL[ Malgré tous les savons antisepliques, | La boite de 201 pilules : P. 5. 00 Cyclamen, Vivitz, ete.
t
t
4. Divetian. toutes les caux de toilette que vous a- Lvenveloy:pe de pilules : 4. 0U
Port-au-Prince, le 19 Juin 1907. vez déja employes, sons sucees, n’hésilez _ J’envoie 5 alis elfianeo, sur demande | bi '
Le Président plus maintenant a exsayerle Lait vir- : onveloppe-échautiiion et prospectus, pore de soUuterie, an
~y ' inal antiseptique de A. Bonhom- THT! Sbibelots de fous) gertes, part
Sc g - . . | H. BONHEUR ( Agent i thoes tras .
G. SCH WEDERSKY me, pharmacien, qui a pour vertus in- ( so ) Hnnettes, monties or ct argent,
HOTEL-BELLEVUE. les qaranties.
HI UIttimmanmenennnes | ontestables d’enlever les boutons au; oy
visnge, de lui donner une vouplesse | a ( Spdehalile’ss Lanzues f angaises
Tere if Hr f | agréable de Pembellir et de conserver la: AVIS late a partie de P. v0, allan
fraicheur du teint, ' T'ADMINISTRATION DU IS Woaneliises et frou eaises g
. MODE ID EMPLOI i— Se laver la figure SE RVICE HiYD RAULIQU: Hance, Sp wee Varccouterie fs
Pabticant de chaussures en ftousJ2 ou $ fois paurjyour avee un pcu de ce. Ge la CAPITALE donne avis aus [onr tit inges.
Tousdes arfiches verdus par
Gediien, Prot tye var dey. rege ‘bps "1 “ahs >?) ‘oide. ! . _ A . /
ce at Heotemes, Femaies et en- plait dans de Peau froide abonneés qwils doivent signaler tou- |
Pi - be tyes: ; Prix du flacon G. 1.00 jours i temps et par lettre @’une son sentearants.
tee de ta Cro-der-Bossuies. ‘maniére f>rmelleet non pas de Achat de dicticht :, s-terres
SPECLALITE: P| LS DP AUTRES ! lwive vol YUuUx percepteurs leur aus et vicadile Jecjasaterde “+ des prea
PANTOUFLES MULES 4 4 J msuniepte etd, afin que mesures: taeux. Derider ot: I unettes j
oe Servez-vous maintenant de la Pou- |e Me Fen Consequence POUP Yo Contre remiss de Meuse dak
~~ |gre dentifrice antiseptique de A.' ~- Me ee da alone oe timbies-poste a Hati, ‘a Maises
Bouquets modern-style Bonhomme, pharmacien, qui convient | Poulos: eclamalions produits €M ial euvoce rane de port sous pli
Ada toilette et a Vantiseptie de la bou- dehors Ges prescriplons du present iy as dans toute des viiles de ba
avis, Ne setuut nullement prises €n 4); ay Ms Tt nonses
consideration bliquue : vuncttes cu Eerznon
| . , inoxyvdables, selou les prescripe
A vendre . eas ,
Chez Mine Cuantes DUPLESSY she. Elle est douse d’une saveur et d'un |
7° HATES hese as parfum raves, elle raftafchit la bouche, : Elle leur rappelle utre. ¢ les
Bois BADERE | al e appene, cn outre, Que les ty) toners ou instrucdons des ae
robinets de piisége ue doivent pas
conserve les dents, les prése ‘ve du tar- |
A cote a chaps : ; re et de la carie, maintient le une i. ara
( & de la Chapelle St-Antoine.) tlre et de ta care, al leur blan etre laisses mutifement Ouverts, Ce. Seen
cheur. Gest un spéeifique qui prévient) rie eGustituant ua abus toujours pre- R H U M SY LV
Ia maivon a toujours un gp
Swe enn — FL i tammations des gedcives caurées soy a ;
Qa Demande par usage des prép rations mercuric judicitbic au sorvive deo da distrib
‘tlun et exposant Paboune quien cst.
t
A wcheter des timbres uses d that, bt les. ociliath . ;
oe suses d Tati, bien rr , coupable a lu résiliation de son abon-- J, ; , vote St. Michel
tssoruls, par cent ov pas pyrite. Gonudi- MODI D EMPLOI :— An moyen Hune , so eut Produit de UUsin .* 1 ; (
Hens nes VL eeuses, prise leecrement merce et ee Port-au-Prince, 21 juin 1997, | Vieillissement ae jusqa§
Niadtesser oO ; bye epee de ta poudre Celt Te tle Is j . . et oS ans.
esser au bureau du journal. > \ LA DIRECTION. | . RES
PRIX ThkPES MODER
a ne les rencives et les dents.
pL Depa Général: pharmacieSt-An.- |
Bouquets, Fleurs, —— |toine.
A vendre chez Mine Vwe \. MARTIN
; Pots Wins e Prix de la boite G. 1.50.
eee ee eee eee oo
/CHANGEMENT D’ADRESSE.
Avene Joun Bown (Lalue). | Docteur Lissade | Maison M. Sylv
i
|
|
Veate en gros ct en det
4 cad » }, s roe s-Forte
so, Rue du Centre, 89. j3 Rue des Prov
SEP Ot “Se wa
— - -- cee ee er ee ee ee _——
Imp C, M AGLOIRE PHOTOGRAPHIE Industrie |
" : WI, NT, DMuplessy MANUFACTURIERE Natl
ta, LUE DU CENTRE, 120 Julien Desroches
INDUSTIIEL
Lm 3 j ) :
‘ted, RUE Rowx, Ao Entre les pharmacies Bayard et Théard
eT Tr | Travaux soigneés | Fauc-cols, cravales, manchelles
TELEPHONE. | SPECIALITE : et calegans
Agrandissciaents au phcto crayon. Ecole des arts et â„¢
e ? : .
Journausx, brochures, billets de ____ Reproductions. en
ouveautées
mariage, cartes de fiancailles ————$ $= P harmacle h l i
e On trouvera Pouviage de Monsi
Programmes, affiches, ef tous D. Vaval intitulé «Coup ad’ cuil sur L'é- 129, Rue du Centre - 58,4)
tat Economique et financier de la Répu-| Dioguerie. Produits
blique d’Hailiyet:, chez Monsieur F.| pharmaceuliques. Eaux
es ne
autres travaux de ville Bélizaire, angle des rues Geffrard et Fé-|turelles. Antiseptiques ©
° rou. iingues de Pravaz. Aiguilleg
minute. Sondes dé
Billets d@enterrement et cartes) —————--—— minute, Sondes do Ny
de visite a la minute. Kola-Sir0ps-Ligueurs. iis wera
ng laises Be
Exéculion exacte et rapes
D ALEXIS BENOIT oti iysos chil
RIX DE CONSCIENCE Rue Traversiere criptions. Analy
|
Full Text |
yn ANNEE, N+ 80
PORT-AU-PRINCE (ait)
SAMEDI, 6 JUILLET 1907.
Le atin
QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
an mMoIS Une Gourde D’avaNncE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
—————
LES EXEMPLES
Oo serait tenté de croire, aprés ce
que j'ai dit des autodidacles, queceux-
@n'ont jamais pu parvenir qu’a une
giuation intellectuelle médiocre, fa
bate culture ne pouvant se concevoir
rable du régime scolaire officiel.
Cs aerait 1A une erreur regrettable ; ce
qi est plutét vrai, c'est que les hom-
ax de science n’ont pa devenir tels
grace d des efforts exclusivement
onels, et quelques-uns sans me-
avoic passé pur Venseignement
Biversitaire. Assez souvent, ils ontda
@andonner le college pour Papre lut-
de l’existence et c’est durant quwils
pinent et qu'ils se débattent, qu'ils
facriflent au feu intérieur qui les ani-
met subissent les impérieux assauts
ane vocation irrésistible et qui s’im-
pose,
Jevais citer q ielques noms releveés
par Max Leclere et l'on verra que ce
B sont pas les moindres des autodi-
dactes.
Voici U'abord Faraday. Doué d’un
te forgeron et d'un voisin libraire
tdieur, c’est cntre les deux ateliers
quil partayea ses journées a partir de
Tagy de douze ans. Avec fe peu qu'il
pguait, it payait un shilling chaque
pour assister a une lecon de scien-
8 physiques 4 un cours du soir. Un
Guent assidu de son patron relieur,
Gant frapp$ de son ardeur pour Iétu-
des sciences, lui offrit uu jour qua-
ire billets pour les quatre derniéres le
#03 du cours de physique professé
Pr le g:and Davy.
.faraday, comme bien on le pense,
Mperdit pas un mot des quatre con-
lrencos ; la série épuisée, il dévelop-
‘ees notes, rédigea les quatre lecons
Mu encadra dans une magnifique re-
in faite par lui méme et fit hommage
lout Davy ; il joignit a lenvoi
me lettre par laquelle il priait le sa-
Rat de l'aider. Davy l’engigea com-
ma garcon de laboratoire & 25 schillings
“semaine. Tel fut le point de départ
' la carriére scientifique de Faraday,
marquée dedécouvertes fécondes.
oict ensuite Darwin,;: né, lui, fils
feo tiche bou
tgeois de Shrewsbury,
nas salt. pourtant la fortune paternel-
8 eX jous aucun réle dans le déve-
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,
DIRECTEUR:
Clément
loppement de son esprit. Darwin dé-
clare luirméme wWavoir rien acquis a
la public school ot: il fut de bonne heu-
re placé. Doué d'un godt particulier
pour les sciences, il faisait au logis,
avec son frére, un cours particulier
de géumetrie et ils se livraient ensem-
ble & des expériences de chimie. Dans
le but d’en faire un médecin, sa famil-
le Penvoya 4 Edimbourg qu'il quitta
apres un séjour de deux ans et apres
avoir constalé son peu de gout pour
la médecine. Ou lui proposa alors d’en-
trer dans les ordres : il accepta sans
“vrandempressemantet sous la robe de
cleregyman, fat regu bachelier ¢s-arts,
plutotmaltque bien, ditun biographe.
Mais les ouvrayes de Humboldt l’a-
vaient depuis longtemps séduit et il
avait établi des liaisons avee un bota-
niste remarquable : ilse sentit alors
profondément la vocation de natura-
liste, sans cependant que son éduca-
tion ett jamais étédirigée, dans Cesens.
Posse tant a un tres haut degre Vespril
d’observation, il aecepta la proposition
qne lai fit) un capitaine de la marine
royale de ’accompagaer dans une crot-
sicre autour du monde, a condition
de garder en toule propriste les collec-
tions naturelles qu'il aurait) constl-
tudes, — ses services devant etre par
ailleurs gratuits. La croisiére dura cing
années apres lesquelles Darwin rentra
dans son pays, la santé ruinee, mats
Vesprit singuligrement enrichi.
Il vécut encore quarante ans, Sans
Vaide de la richesse paternelle, devant
meme, dit un écrivain, « aun hasard
de fortune » de pouvoir vivre sur sa
résidence de Down; on sait ce que
ces quarante années ont rapporté de
profita la science. Darwin apprit donc
« tout de univers, n’ayant rien appris
de l’université. »
Ce court apercu biographique ne
vous a-t-il pas frappé par un certain
coté et n’étes-vous pas touché da voir
’éminent homme de sciences— retiré
durant quarante ans Sur Sa résidence
privée, travaillant seul dans son caDi-
net « A révolutionner la pensée humat-
ne», sans fracas et san3 réclame ji
«Si, dit Max Leclerc, Darwin était a
Allemand, Leipzig, Jéna, Berlin, % u-
nich ou Bonn se seraientdisputé! hon-
neur de lui offrir une chaire, de lui
batir un laboratoire, comme aClausius,
Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
a Haeckel, & Helmholtz et a tant d'au-,A un plus compétent,
LE NUMERO 10 CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du ts de chaque
mois et sont paya bles d’avance
Les manuscrits insérés ou non De sont pas remis.
s'adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
a la premiére
tres. Fatal né Frangais, il aurait) sans |occasion qti se présenterait. Il paralt
doute trouve asile au Colleue de Fran-
ce, comme Claude Bernard, ou 2 EE-
cole Normale, comme Pastcur. »
Huxley aussi est un auto didacte. TH
laissa lu Colleve a douza ou treiz ans,
«ne sachant pes grand’chose,» et se
mit a lire avee acharoement. Depiteé
de ne pas trouver dans les traductions
de Faust les beautés signalées, il ré-
solut de le lire dans le texte meme,
et cest ainsi qu'il apprit tout seul lal-
femand; il en fit autant da- francais.
Apres avoir obtenu son diplome d'étu-
des meddicales, il prit) services aA bord
d’un navire, puis comme Darwin, il
aceepla Volfre d’accompaguer un ca-
pitaine de li marine anylatsea, en qua-
lité d’aide-chirurgien, dans une croi-
siere autour du moude. Gomme te but
de cette croisiére était Wexplorer tout
d'abord quelques-uns des pays les
moins connus du evloube, Huxley sut
profiter de cette circonstance heureu-
se pour un homme de science? eto un
observateur, et cest, en effet, a tui
que on doit «le premier releve dé-
tuillé de la cote méridionale de la
Nouvelle-Guinée. »
Lacroisiere dura quatre annas pen-
dantlesqueces Hifi d tinporvtintes com-
Municatbous sclentifiques a la Linneaa
Sovicty et ala Royal Society. De retour
a Londres, Huxley se livra entifvement
Aa Vétude de la physiviogie ct de lana-
tomie comparéces et, pour ne pas etre
detourné de cette étude, il donna sa
démission d’aide-major, sur un ordre
de départ que lut exprima l’Amiraute.
Voudra-t-on le croire? Huxley cher-
cha vainement une chaire de physiolo-
vie et d’anatomie Comparée: il est par-
tout refusé. Il posa sa candidature a la
chaire d@’histuire naturelle de Puniver-
sité de Toronto; 4 la méme époyue et
dans la méme université, Tyndall po-
sait sa candidature 4 la chaire de phy-
sique: ils furent tous deux refusés.
Ce fut un sieur [leary de la Beche qui
tira Huxley de sa disponibilité en tui
proposant une Chaire de paléontologie
et d’histoire naturelle 4 l’école des
mines de Jermyn Street.
Malgré son peu de godt pour Ia pa-
léontologie et prétextant de ce peu
de gout, Huxley accepta la vhaire pro-
posée sous la rénerve de l’abandonner
que ce plus compétent se fitlongtemps
attendre, car Huxley occupa la chaire
trente et un ans et l'étude des fossiles
occupe une grande partie de ses ou-
vrages.
Je viens de citer le nom de Tyndall :
i! commenga par étre constructeur de
chemins de fer et partagea trois an-
nees entre la pratique du métier et
étude personnelle ; apres quoi, il en-
tra com ve maitre de scienves a
Queenswood College, en pleine provin-
ce ot: il commenga ses importantes
recherches scientifiques. I! n’a iien
appris 4 Pécole et doit ses connaissan-
ces de chitnie et de physique pour a-
voir été cn Allemagne les étudier a-
vec Bunsen, Gerling, Knoblauch et
Magnus.
Le vrand Spencer a dti ses connais-
sances mathématiques & son pére et
’ son oncle. Hest longtemps resté en
apprentissage chez un ingénieur civil,
mais dut renoncer a cette voie pour
cause dencombrement. La lutte pour
fa vie le sollicita ensuite et il devint
collaboratear de lEconomist et se lais-
sa peu & peu attirer et absorber par
les études philosophiques.
Max Leclerc a pu dire de lui ct de
Tyndale, que «ce qu’ils sont, ce n’est
pas a4 une école, un enseignemeut aca-
démique, c’est presque entiéreimnent
a’ eux-méemes quils le doivent. »
a t
*
N. B.— Prive de faire 4 notre arti-
cle d’hier: Les AUTODIDACTEs, les rec
tifications suivantes ;
1o— ire colonne, Se ligne; au lieu
de: «l’on se propose d’éloigner fea
inati¢res», lire: ¢l’on se propose d'é-
laguer las matiéres, »
_2o—méme colonne, t4e ligne; au
lieu de: « trop de tendance a éloigner
le role», lire: «trop de tendence a Aar-
gir le rdéle.»
Priére d@’aviser )ladministra-
tion de la moindre irrégularité
dans le service du«MATIN »
afin qu’il y soit de suite reme-
aie.
PAIYS DUVRRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Vesprept 5 JUILLET
RBarométre 4 midi 762,0
Minimum 24,2
Température) yaximum 35,2
Moyenne diurne de la température 28,9
Le ciel a dté nuageux toute la journce.
Alto-cumuius du SW et stratus de SE.
Pluie au SE 4 4 heures Brise de mer tat-
ble. Nombreux dclairs. Le barometre est
resté le meme.
Agitation, microsismiques 43 heures ro
minutes et 5 heures, ce maun.
J. SCHERER
Le livre de Demolins
Sous ce titre, « Maiti Sociile et Littéral-
ree a bien voulu, dans un entrefilet, mar
ver notre longue indifference cnvers le
livre en question, — lequel, ayant paru depuis
1897, ne semble cependant tre connu en
Haiti que depuis peu.
Le reproche Winditférence lisse indemmne
le Matin gui n’a pas attend: de Page,
Vautorité nécesoaire pour présenter Ao ses
lecteurs cet ouvrage considdrable.
Ce gui nous émeut davantaze, c'est le
mot d’encouragement venu de notre sym-
pathique contrére et quia d’autant plus de
valeur que, de son propre aveu, notre cam-
pagne le trouve pluto: sceptique.
Féte renvoyee
Le Théatre Hattien ne donnera plus sa
représentation de demain, a ciuse de la
mort de Justin Godefroy, Je tin lettre, le
diseur correct’ dont ta participation aux
jeux de la scene est inoubliabie pour ceux
qui ont suivi notre mouvement littcraire
et thdéatral cn toute son cvoiution.
La fete aura licu jeudi, sans que le pro-
gramme varie.
Un cours d’apiculture
Nous avons annoncé Vautre jour la créa-
tion dun sours dapiculture AU Beole es
Sclences apo! quées CUnous avons dit que cette
des professeurs de VPEcole avait
pour moult d&erminant Pexstension de cette
wranche de Vindustrie agricole en) Haiti.
Serutece de la tatuite de penser que la
voix du Misfaon’a peut-ctre pas dé indif-
férente a Vheureuse idée de cette création
en faisant le jour sur une exploitation — si
intéressante ?
Dans ce cas nous aurions d¢ja beau jeu
contre ceux que le pessimisme semble en-
vahir et aussi contre ceux qui — parune ¢étran-
ge ironie et une inconcevable — interversion
es roles — nous traitent d’ideGloyues.
.
ddciston
Paiement de Juin
_ Les employés publics apprendront avec
joie que les valeurs budgétaires nécessairces
pour le paiment du mois de Juin sont pres-
que compléetement rentrées.
Bienidt, le gouvernement sera enticre-
ment 4 jour avec ses fonctionnaires régulie-
Tement payés.
Chambre des Députés
Stance du 5 juillet 1907.
Aprés les préliminaires d’usage, la cham-
bre a entendu lecture du Rapport du co-
mité des Finances concernant la suppres-
—
sion des 12 000 accordées A la Banque pour
le serivce de la Trésorerice.
Puis le député Abcllard a présente une
proposition de loi augmentant fes appornte-
ments de la Musique du Palais. oo
Nous espérons que le Corps Législatif
prendra en sérieuse considération la mesu-
proposce par fe député Abellard en faveur
de fa Musique du Palais, surnommee la pre-
micre des Antilles.
Avis Important
Ila été volé cette nuit un cheval nuit
ctampé des lettres NU Na la cutsse gauche.
ll porte en outre trois cicatrices de de a
coudre au poitrail. une longue crintere et
une longue queue.
Bonnerccompense 4 qui le fera retrouver,
Gal. Dorti.cs Jy. PHILIPPE.
‘Le Perséveéerant
Nous avons regu avee plaisir le fascicule
de Juin de la revue littératre Le Perséve-
rant gui parait aux Cayes. -
Ce numéro contient des maucres tort
Inteéressantes que nous recommandons 3 nos
lecteurs.
Neécrologie
Nous apprenons la mort 4 Paris, le ry
Juin dernicr de Monsicur J. B. Genrit, a
Paise de 7o ans.
Condoléances 2 sa famille.
(Ree,
CAUSERIE
— DOCTEUR
NOS FEBRIFUGES
J'ai cru surprendre dans ta lettre du
De. Badisha publiee ict Paatre jour
une Vepue moue de dédain a Padres-
se du plat d’assoroci et de déyé-dos of-
fert la semaine derniére par te Mato
anos innombrables febricitants. Je ne
plaisante gqu’a demi, et tres sérieuse-
ment, je crots devoir dire ce que Je
sais, ce yal ressenti duo vrai {degre
damertuine de ces [éevumes-remedes
dont jeus &me servir comine mets...
professionnel,
Quelques consilérations sont ict neé-
Cessaires & propos de Pemploien Mé-
decine du déyé dos et de Vassoroce.
Vune facon pooérae, la theurapeu-
lique a toujours été, parmi les dilfé-
tenles parties de la Médecine, extre
mMement tmeprisée. La misere com-
mence depuls Pitcole ct elle la traine
parfois, bhelas! malheureusement au
deéia.
ku France, par exemple, le fait se
constate depuis les temps jadis. « Ce
« quim’a toujours ftrappeé, dit Dujar-
din Beaumetz, lorsque j'interroge les
éleves de mon service, Méme ceux
qui sont tres) avancés en Médecine
et qui possédent des connaissances
suffisaminent étendues sur la clini-
queet Ja Pathologie interne, c’est
leur ignorance presqu’absolue non-
seulement de la maniére de formu-
ler les prescriptions, mais encore
des médicaments les plus usuels. Je
Crains bien gu’une fois aux prises
avec la ,clientéle leurs connaissan-
ces n’augmentent que sur ce point.»
Leurs connaissances peuvent s'‘ac-
croitre mais il persiste chez eux quel-
que chose comme une Dbouderie a la
science du'imédicament. Je crains bien
que cette maniére dedédain thérapeuti-
que qui existe aussi en Haiti ne nous
a
a
A Re ARR HK MRM R
Avec une simple infusion dg
d’assoroci et de déyé-dos prise m
soir, vous voila quinine tout
un autre = mais nOn je ime tre
avec,en plus, fa rondeur de
gousset, conservé. Heureuse
Price Mars y a pensé, a ee
vieux gousset que nous aimong,
dorloter et dont nous surveillong p
bonpoint comme une tendre
ampleur de son gros bébé yor
Si Pon songe que malyré la préyg
ce de notre cher député ja
bourse sera cncore adultéréde—,
MM. les Pharimaciens ne font pas
cadeaux,— oh! trés ect tres
malades, peut-élre aimeriez-vougs
continuer votre douce sollicitude g
mer assoroci. D’uilleurs il ne vougg
pas que ce seul avantaze de com}
tre les maudites verinines de
ran. Tout derni€rement jeus te b
heur d’assister a de veéritables ty
phes de Uassoroci sur un autre ch
de bataille. Je soignais chez dep
vres gens plusicucs cas d'eczémg
belle. C’était une veritable épidg
miniature et la ot Vhaile de cade,
fleur de souffre, ’oxy.te de zine, f
cide borique— j’en posse — mela
rent honteux et confus comme ug
nard... ce fut le divin, lhéroique
roct qui me Sauva.
On se frictionne avec les feui
broyées et on faisse le jus en pb
sur les parties malades. Les sécréti
séreuses tarissent, la déssication
rapide, les détanveaisons se tem
rent etla guérison pgalope si je pa
dire. Le voila donc Ueussoroct avec:
propriétés anti-eczémateuses bien é
blies. Que viennent dune mainteag
les grands appareils d’analyse av
leurs longs tubes surchaulfés et le
robinets luisants. !
Ils me diront par quoi, ils me
ront comment mes bonnes pl
ayissent ; mais ce qui restera co
et irréfutuble c’est que je sais @
qu’elles ayissent. J’ai besoin de
qu’elles peuvent sans indignilé fi
dans la_ thérapeutique. Et je le
malgré la hideuse moue que Jé
ine faire d'ici, Dane Pharmacie e
sévere oh! trés Sévéere majesté
Doctrine. Je ne sais pas si tout
monde fera comme elles, si ines @
vives, les inalades mettront la mais
mon plat d’assoroci et de dey
cuisiné 4 point ou bien s’ils y 10
ront le pied. J’ai au moins conscies
d’avoir dit la vériteé. :
Je ne renie pas mes dicux,oh !
mais je me rappelle avoir lu dans
nan, un esprit auquel aucun de
fasse négliger la réalisation de notre
programme éternel et sublime: sou-
lager ou guérir! Il semble vraiment
qu’au litdu malade lunique science
ou diagnostic congyestionne les cer-
veaux et atrolié le sens thérapeuti-
que. Certes le diagnostic a cette qua-
lit dont nous sommes si jaloux, cette
perfection de l’investigation clinique
doit étre poursuivi avec un soln ja-
mais trop minutieux ; mais Je ne pen-
se pas que nous devions tant nous
laisser aller 4 son égoisme qu'il nous
pousse 4 oublier notre métier de mé-
decin guérisseur et nous maintienne
passionnément rivés & unique préoc-
cupation de lart pour lart. D’autres
diront que le malade nous jauge ala
précision de votre diagnostic et qu'il
nous tient grand coinpte de la sureté
de votre pronostic. Mais ne m/’accor-
derez-vous pas qu’il ne vous a appele
que dans un but de sauvetage. Il ne
pourrait donc pas lui faire la trayi-
plaisanterie de Phomme achevant un
discours a un malhcureux qui se noie
et réclame son aide. Notre grande,
notre belle, notre unique tache est
d’opérer ce sauvetage de Phumanité
soulfrante. It ce quand meme si nous
le pouvons, n’importe ou, n’importe
comment, en y mettant toute notre
ame!
(Jue les moyens 4 employer répon-
dent a lacivilisation ou s’attachenta
la barbaric, nous devons les chercher
la ott ils sont, les recruter, les trans-
former, tes assimiler & l’usage qui
leur est dévolu et en avoir des réser-
ves toutes pretes.
Lvart de «suérir est avant toul une
lutte pied a pied contre la Douleur et
la Mort. Si les armes rangées avec or-
dre dans !l’arsenal de Pharmacologie
et dont le jeu nous est familier ne
conviennent pas ou conviennent
pou a la bataille ; s’il faut méme aller
les chercher trop loin ou que leur luxe
soit pas trop ruineux, soyons sages,
aimons mieux nous armer de bran-
ches et de pigques, sices armes yrossic-
res assurent tout aussi bien la victoire.
Les hommes de 1804 n’avaicnt pas
des armes perfectivunnées et ‘nous de-
vons certes de lavénération a leurs
piques de bambous aiguisées et dur-
cies au feu, aux incendies qu’ils allu-
maient et prace a quoi ils fondtrent
Vindépendance haitienne!
Voila qui est pour dire qu'il faut es-
sayer de toutes les armes en Médeci-
ne ne serait-ce que dans un but de
controle de ces armes qui peuvent
bien dMailleurs ¢tre danvereures par
elles-ineines ou le devenir en des
—,
Muins i: habiles. N’vubliots pas le/ne peut dénier la culture scien
viell dat: Primo non nocere. qu’a Vheure ott la science ¢
Qui la Médecine, est une science/et se croise les bras, iimpul
devantle malade a lagonie, on #
doit pas hésiter a courir chez
pirique et a employer ses Soins,
Au reste, j'ai confiance queo
crise... médico-culinaire, jautal
jours pour commensaux fidéles
lecteurs du « Matin », ceux qul
nent intérét Ala campagne que
menons contre les sociétés faa
des « doctrines canoniques et
niéres »
Au surplus, je suis fort d’obéit
au commandement de mon*
savant maitre Audain qul a écrit
sa « Pathologie Intertropicale » ¢
en médecine il faut poursulvre
rité sans crainte d’ébranler 00,
verser certaines croyances 4¢)
ment établies, des croyances
séculaires. »
Etre tolérant, c’est étre in
d'observation. Oo le erie par dessus
les toits. I! ust tout a fuit banal de le
redire. Et la Médecine n’observe pas
seulement en chimie, en physique, en
botanique, elle observe encore en cli-
nique et en thérapeutique, C’est pour-
quoi et comment j’ai pu expérimenter
Vassoroci et le déyé-dos encore bien
que je ne sois spécialiste ni en chimie
ni en botanique
Chez plusieurs malades frappés
d’impaludisme j'ai mis ces plantesa
’épreuve a force d’avoir entendu apo-
théoser Icurs effets et j’ai été moi-mé-
me émerveillé des résultats que j'ai
obtenus.
Elles agissent absolument 4 la fagon
de la quinine: impuissantes comme
elle & juguler l’accés d’impaludisme
déja en cours et comme elle d’une
action certaine sur |l’accés prochain.
can n'est
ater la ga
s devant
get des m
ira, N'est-ce
r
s dner sont de petils
‘om au bout des doiyts ?
6 yous Mes co-rédacteu
tin» qui professcz que
vs
sbrale ? .
Docteur C. PEARSON
ances Etangeres
tpECHES RECUES CE MATIN
Hoosmages a Garitoaldi
owe 3. — =Un rand | nombre de
ones auxquelles svelatonf Jownts
membres de plasiours lovers mt-
piques, soat allées cet apres- mi i
wser des couronnes au pled de fa
de Garibaldi. La eentenatre de
tre général sera ecélebrée de-
'
Nouveau te ritoire fran¢ il:
micos (Cochinchine) 3.— La Pran-
pris hier offiviellement possus-
du nouveau territoire Battai-
¢( Siam) qui lai est coneédé par
traité avec le Siam.
blanc de céruse est prohiné. Liim-
sur le revenu. Corbeaux ct pies
Snat.Reconstruction Warchives.
glli¢resrecoit le prince royal de
Gréce.
wns 3.~ Hier, la Chambre. apres
rentendu plusieurs orateurs dont
Viviani et Caillaux, a vole Ven-
dela loi prohibant le blane
se. Elle adopta ensuite, une
ition de M. Jaures disant que
les séances des apres-midi se-
consacrées &Vimpdst sur le reve-
Ssnat hier, a voté le renvol &
commission, du proyet Mamende-
ayant sour Objet de rendre ap-
lela loi du 24 décembre SSS
emantla dustructiondes corbeaux
és; Le Sénat vota, en outre, un
tde 44.082 franes destine ao ta
pelruction des archives de St-
“prince royal de Gréee a rendu
avjourd’ui au Président Fallicres.
Ngenéral de brizade Gourtes a pas-
Sle cadre de la reserve.
Mannonce le déees de M.
8, ancien Consul.
pangais » est ariive. Visite pre-
€. Abaissement de la taxe
€ et déficit. La ceinture est sup-
pour les officiers gin¢raux.
nine Le « QuébecBs venant
metles est arrive aujourd'hui au
Abu-
WPrésident de la République ac-
re de M. Lanes, visita au-
Wi la maison départeinentale de
ler matin, la Chambre exa-
Mdeg oct de loi sur la réglemen-
lane faux de la Durance. Eile
Cet aprés-midi la discussion
pot sur le revenu ; M. Merle a
rpeatnission du budget a cxami-
hoon de quatre contributions
8 pou époser son rapport a
lia due la cloture de la ses-
e avoir lieu ala fin de la se-
dine. D’'aprésle rapport du
: Finances il résulte qu’un
dela taxe nostale pour
moins sci2ntifique que dela France et les c
rde avec haches ect bu-| 16 avril au 31 décembre 906,
la citadelle des croyan-|ficit bulgttaire de 26.645.000 francs
; ' ministérielle décide que
pas J. H de Rosny, Of da ceinture sera supprimée dans los
officiers généraux§ et
éthodes instituées par ic
Stendez que ies papilles
cerveaux
N’est-ce
dia
Pelfort
gulaire doit intensivement sex-
concuremment avec la culture
i}
Une tote
costam -s des
ussimildés,
Le Bandit dicte ses conditions
Sultan
TAscen 3.— Les conditions de Rai-
reconstruc-
tron fe laiaison de Raisouli a ATL
Ppateiment Wane indemnité de 100.000
douros, (environ 200,000 dollars ),
nomination de Raisouli comme gou-
verneur de Tanger et chef de la po-
souli sont les suivantes :
lice.
ytotel Belley,,.
DEJEUNER DU 6 JUII.LET
Mibi A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Pate de foie gras
Rognons de mouton 4 Anglaise
Coiclettes de pore sauce piquante
Pict mignoa aux pommes nouvelles
Ou.cille aux croutons
Haricots rouges en sauce
Raz blane a la ercole
Giteau de riz
Fruits
Café
1/2 Vin
bon
A \ I N 1) Ri Pleyel en oetait
état.
N’adresser aM. A. Metellus
| 8% Rue du Centre.
Serviee Atlas
—
Le vapeur « VALDIVIA », ayant
quitlé New-York le 3 courant, directe-
nent pour notre port, est attendu ici
mardi: O courant, et partiva le lende-
mnain pote Gonaives, Petit-Goave, Jé-
remie, Jacmel et Santa Marta.
* *
*
Lamatle pour les Etats-Unis et (Eu-
Rope parle vapeur « GRACIA » se-
ra fermeée ada Poste feudi [1 courant a
+ heures du soir.
Port-au-Prince, 5 Juillet 1907
F HERRMANN & C2, ageifs.
~ == ———_—oooo——oooOeeee ee
oT ee
‘je G* Transalantque
Io steamer «MONTREAL » est
attendu du Gitp et Port-de-Paix mar-
di 9 courant et repartirs le meme
jour pour St-Mare, Gonaives et Petit-
Goave.
Port-au-Prince , 4 Jui!let 1907.
L’ AGENT,
F. M. ALTIERI.
en
LIGNE HOLLANDAISE
«PRINS MAURITS »
venazt du Sud sera ici lundi matin
8 courant ct partira le méme jour a
midi précis pour St-Mare et New-
Yous t-au-Prince, le 6 Juillet 4907.
GERLACH & C°, AGENTS
Le S/S
olonies produisit, du
un dé-
au
eee ee eee
En Vente:
NEUVAINE & CANTIQUES
En honneurde Sainte-Anne
Auprix de ft Po. levotume ct PL 1.07
franco par Poste (les timbres-poste
sont acceptés pour appoints.
A la Librairie 4 la « Muses »
J.J. M. MANIGAT. — Cap HAIrien.
Maison F. BRUNES.
1095 GRAND’RUE 195
Dirigée par
L. HODELIN
Ancien membre de la Societ& Phtilan-
hropique des maitres tailleurs de Paris.
Vient de recevoir un grand choix d’é-
tofles diagonale, casimir alpaca, chevio-
le, cheviote pour deuil, ele, Reeomman-
de particulierement a sa clientéle une
de pilets de fantatsie et de piqué de
toute beaute.
Prix modérés défiant toute
concurrence.
Spécialité de Costumes de no-
ces.— Coupe; Frangaise, Anglais? et
Américaine de ta dernicre pertection.
La maison confectionne aussi des Cos-
tumes militaires, habits brodés
dolmans., tuniques, habits car-
rés. etc etc, de tous grades.
LA PHARMACIE
Emmauuel Alexandre
88, RUE DES MIRACLES, 88,
recommande pour l’exécution
exacte des ordonnances a
et de
Se
prompte et
n’importe qu'elle heure du jour
fa nuit.
Drogueries, Spécialités phar-
maceutiquesextrémement fraiches.
PRIX CONSCIENCIEUX.
Poudre dentifrice
« LIDEAL »
Voulez-vous avoir de belles dents et
les consetver intactes ?
Usez seulement de
dentifrice « L’Idéal »
I.a Poudre dentifrice « V'Idéal » QUI
AOBTENU LA PLUS HAUTE RECOM
PENSE A L’EXPOSITION AGRICOLE
ET INDUSTRIELLE DU 4der MAL 1907,
— a Port-au-Prince — est réellement
la meilleure de toutes celles connues
jusqu’aujourd’ hui. |
Dépourvue d’acide, elle est sans
aucun danger pour |’émail des dents.
Antiseptique de la bouche et toni
que des gencives, elle prévient la ca-
rie, donne aux dents une blancheur
éclatante et laisse 4 l’haleine une ex-
quise sensation de fralcheur et un
agréable parfum.
Servez-vous uniquement dela Pcu-
dre dentifrice « l’Idéal, » et vous
aurez de belles dents.
Vous en trouverez 4 ia PHARMACIE
THEARD, angle des rues du Centre et Fé-
rou, vis-a-vis del Hotel de la Commune.
Prix : G. 1.50 la boite
la Poudre
belle collection de coupes de casimir, |
L’administration du « Matin »
annonce aux abonnés de la Ca-
pttale quails ne doivent rien ver-
ser, abonnements ou autres,
que sur REGUSIMPRIMES et
signés de M. |l’Administrateur.
Francisco DESUSE
Fabricant de chaussures
l.a Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,— pour la vente
en gros et détail,— de chaussures en
tous genres pour
IIOMMES, FEMMES, ENFANTS
Les commandes des commercants
de l’intérieur pourront étre exécutées
dans une semaine a peu pres.
23, rue des Fronts-Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HAITI )
USINES MON-REPOS
SUCRE TURBINE
le plus pur, le plus propre, le plus
riche en matiere saccharine
défiant toute concurrence.
Tafia Supérieur : 20 degrés
DEPOT GENERAL :
93, Rue Rous, 23
(anciene Rue Bonne-Fot).
Meilleure Farine
du Monde
Celle qui donne le meilleur pain.
Qui produit fe plus de pain.
Qui donne le pain le plus blanc et
le plus léver,
(est la Pillsbury’s Best de la
Pillsbury Washburn Flour Mils Co,—
Minneapolis Minn.
Ern. CASTERA. Représentant
Langue Anglaise
Le caractére cosmopolite de la vie
moderne est tel, que les connaissances
d'une seule langue ne permettent plus
aun individu de répondre aux crxigen-
ces de ses relations, de son activité et
meme de son existence. C'est: pourquoi
toute personne, homme ou femme, qui
est en mesure de faire face a une telle
nécessité, meéme au prix d’un sacrifice,
doit culliver les Jaagues vivantes, sur-
tout les plus répundues : Vanglais et
Vespagnol, a colé du franguis, cette bel-
le langue de la diplomatie et du rafine-
ment.
Tour un prix tres raisonnable,
Monsieur J. J. DESCE,
Ancien professeur au Lycée National
de la Capitale.
Se met 4 la disposition§du public pour
des legons dans ces _ trois langues.
S’adresser au No 97, Rue de la Révo-
lution, dite de l’Enterrement,
EE
A Vendre.
Chez Mile Léonide Solages.-- 22, Rue
des Fronts-forts, 22.
Chapeaux de Panama pour hommes
4 tous prix.
ess
———
_ a
NE :
COMPAGNIE P. €.S. LA REVUE Pharmacie F. Bruno | (lp Matters af
oo ( ANcIENNE REVUE DES REVUES ) 67-419 Rues EGALITE ET FEROU- |
AVS Bi-Mensuel ali F.B Oo: fo 5
SOCIETE ANONYNE ABONNEMENTS : | Spécialités F.Bruno: = | 32, Rue du Maga-in detp
CeupstnE, Poudre puissente contre démangea con | Moti Logs
PAR ,AN PAR SEMESTRE | wurigo, sueur des pieds — La boite BP. Maison fondtee ci 188g,
{
Haiti. ,.. 28 francs, 16 francs. | Sivop antiashmatiqne, remddeetlicace: Bijouterie, Crfévre rie. @
Wasthme et les loux, .
Pid. 50. : Vient de recetvsite abe: articles
fui rie peur es ge Tits ies plus |
les. Les parfo tas exques: et rares
Messieurs les actionnaires de la
Compagnie des Ghemins de fer de
la Plaine duo CGulede-Sac sont con-
voques en Assemblée générale le
Les abounements sont regus dans contre lus ces
les burenux due Matin » seul agent: requentes — le fiacom 3
r da République d' Haiti. Consultations gratuites :
mardi6 Aont 107, 43 heures de pboe . ; a
Vapres-nidi, au siege Socal, si | === mms Mardi et Jeudi de Ba Qheures du matin: qereatesse poncirante elle off
au Champs-de-Mars, No 5b. C’ { bade wh ble par le Docteur. N. THOMAS. Iclients sout de veritabies petites
ORDRE DU JOUR eSt MIC ya —————eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeoomeme jveilles.
4°.— Raprortr DU CONSEIL D’ADMI- Pour la Toilette a Le Restaurateur de la santé Les dernicres miirques qui &
NISTHATION. __ Reméde eflicace contre toutes les mala- ie Tout Paris sont chez Matteig:
dies provenant de Vimpureté du sang.' son Sourire, Floramye, Tréfola,
20. ~— PRESENTATION DES COMPTES. |
ReENOUVELLEMENT DU CONSEIL[ Malgré tous les savons antisepliques, | La boite de 201 pilules : P. 5. 00 Cyclamen, Vivitz, ete.
t
t
4. Divetian. toutes les caux de toilette que vous a- Lvenveloy:pe de pilules : 4. 0U
Port-au-Prince, le 19 Juin 1907. vez déja employes, sons sucees, n’hésilez _ J’envoie 5 alis elfianeo, sur demande | bi '
Le Président plus maintenant a exsayerle Lait vir- : onveloppe-échautiiion et prospectus, pore de soUuterie, an
~y ' inal antiseptique de A. Bonhom- THT! Sbibelots de fous) gertes, part
Sc g - . . | H. BONHEUR ( Agent i thoes tras .
G. SCH WEDERSKY me, pharmacien, qui a pour vertus in- ( so ) Hnnettes, monties or ct argent,
HOTEL-BELLEVUE. les qaranties.
HI UIttimmanmenennnes | ontestables d’enlever les boutons au; oy
visnge, de lui donner une vouplesse | a ( Spdehalile’ss Lanzues f angaises
Tere if Hr f | agréable de Pembellir et de conserver la: AVIS late a partie de P. v0, allan
fraicheur du teint, ' T'ADMINISTRATION DU IS Woaneliises et frou eaises g
. MODE ID EMPLOI i— Se laver la figure SE RVICE HiYD RAULIQU: Hance, Sp wee Varccouterie fs
Pabticant de chaussures en ftousJ2 ou $ fois paurjyour avee un pcu de ce. Ge la CAPITALE donne avis aus [onr tit inges.
Tousdes arfiches verdus par
Gediien, Prot tye var dey. rege ‘bps "1 “ahs >?) ‘oide. ! . _ A . /
ce at Heotemes, Femaies et en- plait dans de Peau froide abonneés qwils doivent signaler tou- |
Pi - be tyes: ; Prix du flacon G. 1.00 jours i temps et par lettre @’une son sentearants.
tee de ta Cro-der-Bossuies. ‘maniére f>rmelleet non pas de Achat de dicticht :, s-terres
SPECLALITE: P| LS DP AUTRES ! lwive vol YUuUx percepteurs leur aus et vicadile Jecjasaterde “+ des prea
PANTOUFLES MULES 4 4 J msuniepte etd, afin que mesures: taeux. Derider ot: I unettes j
oe Servez-vous maintenant de la Pou- |e Me Fen Consequence POUP Yo Contre remiss de Meuse dak
~~ |gre dentifrice antiseptique de A.' ~- Me ee da alone oe timbies-poste a Hati, ‘a Maises
Bouquets modern-style Bonhomme, pharmacien, qui convient | Poulos: eclamalions produits €M ial euvoce rane de port sous pli
Ada toilette et a Vantiseptie de la bou- dehors Ges prescriplons du present iy as dans toute des viiles de ba
avis, Ne setuut nullement prises €n 4); ay Ms Tt nonses
consideration bliquue : vuncttes cu Eerznon
| . , inoxyvdables, selou les prescripe
A vendre . eas ,
Chez Mine Cuantes DUPLESSY she. Elle est douse d’une saveur et d'un |
7° HATES hese as parfum raves, elle raftafchit la bouche, : Elle leur rappelle utre. ¢ les
Bois BADERE | al e appene, cn outre, Que les ty) toners ou instrucdons des ae
robinets de piisége ue doivent pas
conserve les dents, les prése ‘ve du tar- |
A cote a chaps : ; re et de la carie, maintient le une i. ara
( & de la Chapelle St-Antoine.) tlre et de ta care, al leur blan etre laisses mutifement Ouverts, Ce. Seen
cheur. Gest un spéeifique qui prévient) rie eGustituant ua abus toujours pre- R H U M SY LV
Ia maivon a toujours un gp
Swe enn — FL i tammations des gedcives caurées soy a ;
Qa Demande par usage des prép rations mercuric judicitbic au sorvive deo da distrib
‘tlun et exposant Paboune quien cst.
t
A wcheter des timbres uses d that, bt les. ociliath . ;
oe suses d Tati, bien rr , coupable a lu résiliation de son abon-- J, ; , vote St. Michel
tssoruls, par cent ov pas pyrite. Gonudi- MODI D EMPLOI :— An moyen Hune , so eut Produit de UUsin .* 1 ; (
Hens nes VL eeuses, prise leecrement merce et ee Port-au-Prince, 21 juin 1997, | Vieillissement ae jusqa§
Niadtesser oO ; bye epee de ta poudre Celt Te tle Is j . . et oS ans.
esser au bureau du journal. > \ LA DIRECTION. | . RES
PRIX ThkPES MODER
a ne les rencives et les dents.
pL Depa Général: pharmacieSt-An.- |
Bouquets, Fleurs, —— |toine.
A vendre chez Mine Vwe \. MARTIN
; Pots Wins e Prix de la boite G. 1.50.
eee ee eee eee oo
/CHANGEMENT D’ADRESSE.
Avene Joun Bown (Lalue). | Docteur Lissade | Maison M. Sylv
i
|
|
Veate en gros ct en det
4 cad » }, s roe s-Forte
so, Rue du Centre, 89. j3 Rue des Prov
SEP Ot “Se wa
— - -- cee ee er ee ee ee _——
Imp C, M AGLOIRE PHOTOGRAPHIE Industrie |
" : WI, NT, DMuplessy MANUFACTURIERE Natl
ta, LUE DU CENTRE, 120 Julien Desroches
INDUSTIIEL
Lm 3 j ) :
‘ted, RUE Rowx, Ao Entre les pharmacies Bayard et Théard
eT Tr | Travaux soigneés | Fauc-cols, cravales, manchelles
TELEPHONE. | SPECIALITE : et calegans
Agrandissciaents au phcto crayon. Ecole des arts et â„¢
e ? : .
Journausx, brochures, billets de ____ Reproductions. en
ouveautées
mariage, cartes de fiancailles ————$ $= P harmacle h l i
e On trouvera Pouviage de Monsi
Programmes, affiches, ef tous D. Vaval intitulé «Coup ad’ cuil sur L'é- 129, Rue du Centre - 58,4)
tat Economique et financier de la Répu-| Dioguerie. Produits
blique d’Hailiyet:, chez Monsieur F.| pharmaceuliques. Eaux
es ne
autres travaux de ville Bélizaire, angle des rues Geffrard et Fé-|turelles. Antiseptiques ©
° rou. iingues de Pravaz. Aiguilleg
minute. Sondes dé
Billets d@enterrement et cartes) —————--—— minute, Sondes do Ny
de visite a la minute. Kola-Sir0ps-Ligueurs. iis wera
ng laises Be
Exéculion exacte et rapes
D ALEXIS BENOIT oti iysos chil
RIX DE CONSCIENCE Rue Traversiere criptions. Analy
|
|