Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
July 5, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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4” ANNEE, N° 79.



PORT-AU-PRINCE (Hair!)

—— =

VENDREDI, 5 JUILLET 1907.



Le Matin



ABONNEMENTS :

az MOIS Une Gourde D’AVANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER : |

Frais de poste en sus.







<<

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,









——{—-

DIRECTEUR:

Clément

LES AUTODIDACTES

Un pousse avec la plus grande fré-
tsi@ dune réeforme de notre ensei-
wement, surtout secondaire, que lon
wtde plus en plus moderniser, ct
vase propose d’éloigner les matic-
qui tendent plutot aornerqn’a for-
ter Pesprit. Gelaest bien et trés bien.
Maiscela témoigne, a n’en pas dou-
¢, dela part exclusive que l'on fait
Yeaseignement de l’école duns la
ion individuelle.

Pur avoir dernierement essayé de
rentendre que nous avons trop de
nce ad Gloivuer te role et les at-
tions de I’Etat et que c’est la une
raisons qui font obstacle au libre
loppement des facultés individuel-
on m’a fait nier toute utilité de
Eatet jusyu’a celle de son eXis-
nce,

Aujaurd’hui que jeme propose de
re remarquer que lon fait trop
dsgénéralement sur l’enseignement
'école, j2 crains vraiment qu’on
Ine fasse nier utilité méme de len-
goement.

ous avons tous coudoyé sur _!es
es de I’école des condisciples d’in-
ligence et d’aptitudes variées: ne
8 est-il pas arrivé parfois de vous
Mander ce que peut étre devenu le
tne X ou le jeune Y que les succes
laires avaient tant mis en relief.
ués d'extraordinaires facilités, il
Se préoccupait de ses devoirs et de































































“Ss quarts de son temps 4 faire des
~iés auX Camarades; il ne se met-
Guére 4 la besogne qu’apres que
les autres avaient fini, et alors il
tle sujet: inévitablement c’est
ut lui qui était proclamé pre-

Ses Professeurs, voyant en lui un
igne d’étre poussé, avancérent

ines pa eae dae
tes fa ssées & recueillir d’unoi

la vie, si différantes
va. Il s’est marié, est devenu pere de

i A le moment des promotions
rent fausser compagnie a ses|P
isciples en le faisant monter a
laase Supérieure. Apres quelques

licitations, notre fort en tous,

sentant que noblesse oblige, se met a
la besogne un peu plus vigoureuse-
Inent que par le passé, dans le but é-
vident de ne pas déchoir de son pres-
tigieux rane de premier perpétuel. I!
est lui-méme étonné de l’extréme fa-
cilité avec laquelle il y parvient et le
voila distancant d’une fagon incroya-
ble ses nouveaux condisciples: il dé-
fie toute concurrence et manifeste-
ment il désespére les autres et leur en-
leve tout coaur a louvrage.

Quand, le cycle des études accom-

pli, il a laissé le college, son souvenir
y est resté longtemps vivant et sa tra-
ce lumineuse rappelle celle de I’étoile
filante dont
apres son passage.

V’éclat Eéblouit envore

Qu’est-il donc devenu, lui si forte-

ment armé par I’école et devant qui,
avec empressement,
devait s’ouvrir ?— Il s’est perdu dans
la foule; on n’a pas pu le bien suivre,
rien d’éclatant n’ayant marqué son

toute carriere

passage au travers des conditions de
de celles du colle-
plusieurs enfants, mais ne parait plus
avoir le triomphe facile. La lutte est
devenue dure et apre; vaincu par le
changement de décor, il n’entretient
plus guére de relations avec ses livres;
ils sont d’ailleurs pour la plupart ven-
dus, et ’horizon intellectuel de l’an-
cien collégien s’est si rapetissé qu'il
a peine a guider ses propres enfants
dans leurs études scolaires et que les
notions ne lui apparaissent plus net-
tes de tant de choses enseignées par
les professeurs.

Et voila que la vue du jeune Z lui
inspire de l’envie et de la jalousie. Ce
jeune cancre a toujours fait le déses-
poir des maitres, et chaque fois qu?
pour fa‘re effet d’antithese on voulait,
au collége, opposer le mauvaisau bon,
c’est Z qu’on opposait 4 X. Et cepen-
dant fl n’était pas un paresseux, On le
sentait capable d’un certain effort ;
resque toujours il savait sa lecon
d’anglais et il expliquait que C est par-
ce que, en face de chez lui, se trouve
la forge

QUQTIDIEN



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

s’adresser a4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Kue Roux ou Bonne-Foi.

d’un viel anglais od il allait
gouvent aider & battre le fer et con-




_——— ee

Magloire,





verser un peu. De meme que son peu
de yout pour les maticres compliquées
de l’enseignement fuisait désespérer
ses maitres, ses fréquentations fai-
saient désespérer ses parents. (Quand
ce n’était pas le travail du forgeron
qui le détournait de ses études, c’était
une fugue encourage par le cocher
qui le laissait grimper sur le siege a
coté de lui et qui méme lui passait les
rénes pour conduire.

D'ailleurs, 2 I'école il ne devenait
intéressant que pendant les récréa-
tions; on faisait alors cercle autour de
lui et il racontait une foule de choses

que les autres ignoraient. Patfois meme} q

it causait du scandale en racontant,
par exemple, qu’il pouvait se passer
du cours de physique du_ professeur
depuis que chez le forgeron il a plus
vite appris ce que c’est que la dilata-
tion des corps. Dégoulé du dédain de
ses maitres, il lachera le collége dés
la sixiéme malgré lesprotestations des
parents et le voila suffisant & ses pro-
pres besoins, au grand ébahissement
de ceux qui s’intéressaient 4 lui.

Chose curieuse, le désir de s’élever
naquit tout d’un coup en lui et lan-
cien adversiire des livres dépense
un peu de l’argent qu'il gazne 4 ache-
ter des ouvrages susceptibles d’aug-
Monter ses connaissances, et aussi
quelques romans. Son activité et sa
conduile inspirant de la confiance,
ce maitre Jacques qui s’était mis de
lui-méme plusieurs cordes 4 son arc,
rencontra partout dans !e monde des
affaires, d’encouriageantes facilités.
San. étre précisément prospere, il ar-
rive presque toujours a sé débrouiller
et c’est pourquoi X lui montra le poing
en traitant d’injustes le sort et le mon-
de qui concertent pour favoriser ce
cancre qui n'a jamaisrien appris et qut
ne sais rien, tandis que lui sétiole et
meurt de faim, malgré les recomman-
dations de ses mattres.

Ce qui surtout désespére X, c’est
que Z n’apparait pas dans ie monde le
cancre qu’il promettait:son bagage in-
tellectuel est certainement plus con-
sistant que le sien; il aplus de conver-
sation, il cause banque avec les ban-
quiers, commerce avec es commer-
cants, industrie avec lesindustriela, de-
vised’ importance sur I’économie politi-
que et se permet d’avoir méme une
opinion. Mais cequi frappa de stupeur



LE NUMERO 10) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont paya bles d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.

—_—

chez Z, c’est qu'il parlait littérature
avec les littérateurs, tout en retraitant
cependant des qu'il s’ayissait d’em-
brasser une école: il ne se figurait pas
d’étre un militant en littérature et dé-
clarait se contenter de pouvoir se dé-
lecter d’une bonne lecture littéraire
sans se soucier outre mesure d’ana-
lvser ou de classer les impressions
qu’elle lui laisse.

Ne vous dit-il rien, ce paralléle en-
tre le jeune homme astreint par de-
voir au régime scolaire; qui, par fa-
tuité ou par esprit de discipline, n’a
jamais visé qu’au succes immeédiat et
ui a toujours effectué son stage 4
’école dans la conviction que Celle-
ci Parmait définitivement pour les lut-
tes futures; qui, ce stave accompli,
n’a plus rien voulu demander aux li-
vres instructifs dontil a été au college
sursature;— et cet autre jeune hom-
me caractérisé vraiment par le désir
de s‘instruire; qui, par indépendance
de tempérament, n’a pas su se faire a
la gymnastique intellectuelle inscrite
dans un programme meurtrier; qui,
yuidé par de l’amour-propre, n’a ce-
pendant pas voulu paraitre inférieur
vis-a-vis des autres et qui, tout en
apprenant 4 vivre, courait apres toutes
les occasions de s‘instruire: cours
d'adultes, conférences post-scolaires
Ou autres, prédications ¢évangéliques
_aemes, lectures substantielles choi-
sies et non imposées?

Certes il v a une ditférence tres sen-
sible et elle est en faveur du dernier,
parce qu'il est un aufodidacte, c’est-a-
dire qu’il veut s’instruire, avec Ou sans
le college, pendant et apres le collége,
dans tontes les circonstances de la
vie et avec la pensée qu'il n’aura ja-
mais fini d’apprendre.

Iine faut pas que ’enseignement,
si bien organisé quil doive étre, entre-
tiennedansles enfants la prétention que
le programme est une omniscence ; il
faut que les mattres enseignent, en
premier lieu, que tout leur enseigne-
ment ne servira de rien sans la bonne
volonté de I’éléve et son désir de
s’instruire.

Le but de I’école doit étre avant
tout de former et de fortifier ce désir,
de facon a faire des autodidactes.

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que s’inspirer de cette mattresses !





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4” ANNEE, N° 79.



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VENDREDI, 5 JUILLET 1907.



Le Matin



ABONNEMENTS :

az MOIS Une Gourde D’AVANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER : |

Frais de poste en sus.







<<

Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal,









——{—-

DIRECTEUR:

Clément

LES AUTODIDACTES

Un pousse avec la plus grande fré-
tsi@ dune réeforme de notre ensei-
wement, surtout secondaire, que lon
wtde plus en plus moderniser, ct
vase propose d’éloigner les matic-
qui tendent plutot aornerqn’a for-
ter Pesprit. Gelaest bien et trés bien.
Maiscela témoigne, a n’en pas dou-
¢, dela part exclusive que l'on fait
Yeaseignement de l’école duns la
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Pur avoir dernierement essayé de
rentendre que nous avons trop de
nce ad Gloivuer te role et les at-
tions de I’Etat et que c’est la une
raisons qui font obstacle au libre
loppement des facultés individuel-
on m’a fait nier toute utilité de
Eatet jusyu’a celle de son eXis-
nce,

Aujaurd’hui que jeme propose de
re remarquer que lon fait trop
dsgénéralement sur l’enseignement
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goement.

ous avons tous coudoyé sur _!es
es de I’école des condisciples d’in-
ligence et d’aptitudes variées: ne
8 est-il pas arrivé parfois de vous
Mander ce que peut étre devenu le
tne X ou le jeune Y que les succes
laires avaient tant mis en relief.
ués d'extraordinaires facilités, il
Se préoccupait de ses devoirs et de































































“Ss quarts de son temps 4 faire des
~iés auX Camarades; il ne se met-
Guére 4 la besogne qu’apres que
les autres avaient fini, et alors il
tle sujet: inévitablement c’est
ut lui qui était proclamé pre-

Ses Professeurs, voyant en lui un
igne d’étre poussé, avancérent

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la vie, si différantes
va. Il s’est marié, est devenu pere de

i A le moment des promotions
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laase Supérieure. Apres quelques

licitations, notre fort en tous,

sentant que noblesse oblige, se met a
la besogne un peu plus vigoureuse-
Inent que par le passé, dans le but é-
vident de ne pas déchoir de son pres-
tigieux rane de premier perpétuel. I!
est lui-méme étonné de l’extréme fa-
cilité avec laquelle il y parvient et le
voila distancant d’une fagon incroya-
ble ses nouveaux condisciples: il dé-
fie toute concurrence et manifeste-
ment il désespére les autres et leur en-
leve tout coaur a louvrage.

Quand, le cycle des études accom-

pli, il a laissé le college, son souvenir
y est resté longtemps vivant et sa tra-
ce lumineuse rappelle celle de I’étoile
filante dont
apres son passage.

V’éclat Eéblouit envore

Qu’est-il donc devenu, lui si forte-

ment armé par I’école et devant qui,
avec empressement,
devait s’ouvrir ?— Il s’est perdu dans
la foule; on n’a pas pu le bien suivre,
rien d’éclatant n’ayant marqué son

toute carriere

passage au travers des conditions de
de celles du colle-
plusieurs enfants, mais ne parait plus
avoir le triomphe facile. La lutte est
devenue dure et apre; vaincu par le
changement de décor, il n’entretient
plus guére de relations avec ses livres;
ils sont d’ailleurs pour la plupart ven-
dus, et ’horizon intellectuel de l’an-
cien collégien s’est si rapetissé qu'il
a peine a guider ses propres enfants
dans leurs études scolaires et que les
notions ne lui apparaissent plus net-
tes de tant de choses enseignées par
les professeurs.

Et voila que la vue du jeune Z lui
inspire de l’envie et de la jalousie. Ce
jeune cancre a toujours fait le déses-
poir des maitres, et chaque fois qu?
pour fa‘re effet d’antithese on voulait,
au collége, opposer le mauvaisau bon,
c’est Z qu’on opposait 4 X. Et cepen-
dant fl n’était pas un paresseux, On le
sentait capable d’un certain effort ;
resque toujours il savait sa lecon
d’anglais et il expliquait que C est par-
ce que, en face de chez lui, se trouve
la forge

QUQTIDIEN



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d’un viel anglais od il allait
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_——— ee

Magloire,





verser un peu. De meme que son peu
de yout pour les maticres compliquées
de l’enseignement fuisait désespérer
ses maitres, ses fréquentations fai-
saient désespérer ses parents. (Quand
ce n’était pas le travail du forgeron
qui le détournait de ses études, c’était
une fugue encourage par le cocher
qui le laissait grimper sur le siege a
coté de lui et qui méme lui passait les
rénes pour conduire.

D'ailleurs, 2 I'école il ne devenait
intéressant que pendant les récréa-
tions; on faisait alors cercle autour de
lui et il racontait une foule de choses

que les autres ignoraient. Patfois meme} q

it causait du scandale en racontant,
par exemple, qu’il pouvait se passer
du cours de physique du_ professeur
depuis que chez le forgeron il a plus
vite appris ce que c’est que la dilata-
tion des corps. Dégoulé du dédain de
ses maitres, il lachera le collége dés
la sixiéme malgré lesprotestations des
parents et le voila suffisant & ses pro-
pres besoins, au grand ébahissement
de ceux qui s’intéressaient 4 lui.

Chose curieuse, le désir de s’élever
naquit tout d’un coup en lui et lan-
cien adversiire des livres dépense
un peu de l’argent qu'il gazne 4 ache-
ter des ouvrages susceptibles d’aug-
Monter ses connaissances, et aussi
quelques romans. Son activité et sa
conduile inspirant de la confiance,
ce maitre Jacques qui s’était mis de
lui-méme plusieurs cordes 4 son arc,
rencontra partout dans !e monde des
affaires, d’encouriageantes facilités.
San. étre précisément prospere, il ar-
rive presque toujours a sé débrouiller
et c’est pourquoi X lui montra le poing
en traitant d’injustes le sort et le mon-
de qui concertent pour favoriser ce
cancre qui n'a jamaisrien appris et qut
ne sais rien, tandis que lui sétiole et
meurt de faim, malgré les recomman-
dations de ses mattres.

Ce qui surtout désespére X, c’est
que Z n’apparait pas dans ie monde le
cancre qu’il promettait:son bagage in-
tellectuel est certainement plus con-
sistant que le sien; il aplus de conver-
sation, il cause banque avec les ban-
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cants, industrie avec lesindustriela, de-
vised’ importance sur I’économie politi-
que et se permet d’avoir méme une
opinion. Mais cequi frappa de stupeur



LE NUMERO 10) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du rs de chaque
mois et sont paya bles d’avance

Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.

—_—

chez Z, c’est qu'il parlait littérature
avec les littérateurs, tout en retraitant
cependant des qu'il s’ayissait d’em-
brasser une école: il ne se figurait pas
d’étre un militant en littérature et dé-
clarait se contenter de pouvoir se dé-
lecter d’une bonne lecture littéraire
sans se soucier outre mesure d’ana-
lvser ou de classer les impressions
qu’elle lui laisse.

Ne vous dit-il rien, ce paralléle en-
tre le jeune homme astreint par de-
voir au régime scolaire; qui, par fa-
tuité ou par esprit de discipline, n’a
jamais visé qu’au succes immeédiat et
ui a toujours effectué son stage 4
’école dans la conviction que Celle-
ci Parmait définitivement pour les lut-
tes futures; qui, ce stave accompli,
n’a plus rien voulu demander aux li-
vres instructifs dontil a été au college
sursature;— et cet autre jeune hom-
me caractérisé vraiment par le désir
de s‘instruire; qui, par indépendance
de tempérament, n’a pas su se faire a
la gymnastique intellectuelle inscrite
dans un programme meurtrier; qui,
yuidé par de l’amour-propre, n’a ce-
pendant pas voulu paraitre inférieur
vis-a-vis des autres et qui, tout en
apprenant 4 vivre, courait apres toutes
les occasions de s‘instruire: cours
d'adultes, conférences post-scolaires
Ou autres, prédications ¢évangéliques
_aemes, lectures substantielles choi-
sies et non imposées?

Certes il v a une ditférence tres sen-
sible et elle est en faveur du dernier,
parce qu'il est un aufodidacte, c’est-a-
dire qu’il veut s’instruire, avec Ou sans
le college, pendant et apres le collége,
dans tontes les circonstances de la
vie et avec la pensée qu'il n’aura ja-
mais fini d’apprendre.

Iine faut pas que ’enseignement,
si bien organisé quil doive étre, entre-
tiennedansles enfants la prétention que
le programme est une omniscence ; il
faut que les mattres enseignent, en
premier lieu, que tout leur enseigne-
ment ne servira de rien sans la bonne
volonté de I’éléve et son désir de
s’instruire.

Le but de I’école doit étre avant
tout de former et de fortifier ce désir,
de facon a faire des autodidactes.

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