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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00077
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 4, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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ipirax, N- 78.
PORT-AU-PRINCE (natn)
JEUDI, 4 JOILLET 1907.
Le Matin
‘QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
a uors Une Gourde v'avance
_ D&PARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
Directeur :
Clément Magloire,
ger tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser
"LE PROGRES QUI PASSE
sant de ses hautes murailles
p vaste et la mer infinie, pen-
jes nuils do clair de lune, le
} fet Lamarre révait...
i son enceinte vida, plus de ca-
ies de fusils, plus de qui-vive.
59006 et 1812, a peine pendant
Mmjours ou quelques beures,
peivile Vavait encore empli
te des soldais, du bruit des
Mracas des‘armes.Puis to
it revenu avec ja paix...
sortir et rentrer des rdgi-
weajours le méme son de tam-
méme air de fifre ; et fati-
jours voir le méme_ specta-
tone, le vieux fort Lamarre
revaait plus dses pieds of grouil-
. people misérable et prosaique,
, soirs de clair de lune, il ne
‘ada que la vaste plaine et
@.
& Sepuis quelque temps, il avait
peeeger dans la plaine deux li-
a Sacier, courant d’une course
de Port-au-Prince & )’Eiang-
Puis, un jour, spectacle
m, une béte monstrueuse, cra-
R da feu et soufflant la fumée,
Par intervalles un cri strident
t lair au loin, une béte
apparut, et se mit a ga-
¥. follemer.t sur les lignes d’a-
Orant I’espace.... C’était la
motive.
fort Lamarre se perdait en
quel étaie ce nouvel en.
! a fl€amme a tom
eelrefois ses canons ?
it-il plus du vieux fort La-
“ erver la plaine et pro-
t les navires,
Raat sa vue sur la mer od fu- liga
un dédain transcendant, voyait passer,
aller et venir, s’essouflant et s’époa-
monnant, empanachs de fumée lejour,
auréolé d’étincelles la nuit, déchirant
Vair tranquille de son cri strident, la
locomotive dela P.C.S. entrainant
les wagons, comme une grande béte
annelée. ...
Le vieux fort Lamarre, solennel et
superbe, se dressait encore avec fler-
(6, révant une restaarution da ses mu-
railles fatiguées, espérant voir encore
son enceinte do pierre s‘emolir du
bruit des voix et du fracas des armes.
Un jour, il crutque Vheure était
venue ! Des ouvriers étaient 14, ct Ie
vieux fort frémit jusque dans ses fon-
dements quand il vit que ses pierres
tombaient par tas sous la pioche dé-
molisseuse.
On pensait donc enfin a lai, ct si
on abattait ces pans de mur a de-
mi écroulés, c’était sans doute pour les
rebatir. ,
Et le vicux fort Lamarre se voyait
déjarajeuni et embe'li, redressant une
silhoueltte plus imposante sur la plai-
ne et sur la mer.
Vaine illusion ! La pioche creusait,
creusait toujours, et quand d'autres
mura se dressérent, c’étaient des
murs pacifiques, sans _ meurtriéres
et sans créneaux ; 4 la place du_ fort
aux pierres frustes, aux murailles dé-
crépitées, souriait, com:ne un signe
des tomps nouveaux, |’architecture
coquette de la gare du Nord.
Et la Gare dit au Fort : «Votre temps
est fini et le mien commence. Un
siécle vient de se coucher, un autre
s'est levé.
« Vous étiez destiné 4 la défense du
territoire ; mais la guerre civile seule
vous anima. Vous regardiez avec dé-
dain se dérouler dans la plaine les
deux lignes d’acier, et courir sur Ces
es Yes locomotives et les wagons.
Sachez qu’ils vous ont rempiacé, et
quec’est de moi maintenant qae rayon-
ne une force irrésistible qui mieux
ane vos canons saura défend re le ter-
une force éloigne la guerre
Sitangbre ot t la guerre civile.
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
- “-* oe "GP oo wes. - - ,@-
« Cette béte d'acier, crachant la
flamme etla fumée et trainant aprés
elle toute une file de voitures, c’est
le Progrés qui passe!. .
« Le vent souffle au travail, a Yin-
dustrie, 4 la vie aclive ct sérieuse,
c’est-a-dire 4 la paix, 4 la paix fécon-
do quiinstaure ct qui conserve.
« Vieux fort Lamarre, en passant
pres de vous, cette machine vous a fait
disparaltre ! Vous représentiez le pas-
sé plein de rancune etde défiance,
vous regardicz plus la plaine que la
mer, :vous surveilliez plus le Pays
que Y’Etranger ; moi, jc suis le Signe
es Temps Nouveaux. je représente l’a-
venir plein d’espérance ; entre le Nord
et l’Ouest, vous éliez comme une bar-
riére Menacante, je me dresse a votre
place, et je tends & travers la _ plai-
ne comme deux bras fraternels, -les
deux railsd’acier qui prolongés bientét
seront le trait-d’union définitif entre
la capitale de Pétion et cello de Chris-
toph».
« fe Télégraphe avait déja suppri-
mée la distance pour la pensée, cest
par moi que sera supprimée la dis-
tance pour des hommes concitoyens.
ell faut que vous disparaissiez,
vieux fort Loamarre ; je suis la gare,
yibrite le Chemin de fer, et le Che
mio de for, c’est le Progrés ‘qui passe.
«lic orvientqu’a cotéde vos murail-
les écrouices, Je me dresse superbe,
ufin que le symbole soit palpable aux
yeux, et que chacun se dise: ceci a
remplacé cela.
« La gloire des premiers gouverne-
ment fut d’édifier des forts, la gloire
du gouvernement actuci eet d’enavoir
démoli.
« La-bas, 4 l'autre bout de la ville,
le vieux fort Lerebours, dépouillé aus-
si de ses canons, réve des jours d’au-
trefois, se souvicnt qu'il s’appela le
fort Léogane, et évoque les grands
gestes de Magny, de Lamartiniére,- et
de Monpoint qui opposérent dans ses
murs une résistance é6énergique et dé-
sespérée a l’armée francaise.
e Le fort Lerebours réve au passé..
Maia lavenir, esten marche, et pous-
sant bientdt deux autres lignes d'acier
vers LéagAne, dont !a plaine riche et
fertile frémit d’es et d’attente,
le Génie qui habite en moi frappera
. _ 8
LE NUMERO 4() CENTIM ,
& oe oe _- eo
--
Les abonnements partent du rer. et da rs de chaqu
mois et sont paya bles d’avance
Les manuccrits insérés ou non ne sont pas remis.
4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
aussi des pioches démolisseuses ces
murailles aux pierres vainement glo-
rieuses.
_« Etles deux grands portails de la
ville seront ouverts & jamais. Et ce
réscau de fer, s’étendant en tous sens
dans l’Artibonite et le Nord, dans
Ouest et dans le Sud, on verra se
pénétrer et se confondre, en une pa-
cifique mélée, dans l’activité indus-
trielle et commerciale, les populations
Maintenant presque étrangéres des
pays de Rigaud et de Toussaint Lou-
vertare.
« Vieux fort Lamarre, vieux fort
Lerebours, disparaissez ! Le Progrés
passe ! »
Ainsi parla dans la nuit, la gare du
Nord.
Alors, descendant des hauteurs,
portées par la brise de terre, les voix
unies du fort National, du fort Jac-
ques, du fort Mercredi et du fort Bi-
zoton, tombérent sur la ville endormie.
Elles disaient en chceur: « C’est bien,
c'est juste! Nous restons, et nous suf-
fisons bien, nous! Nous sommes les
sentinelles de ia Patrie, et du haut
des sommets, nous†surveillons ta
mner ! »
Le Progrés passe... .
PANTS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU ,
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Meacagpi 3 JuLLET
Barométre 4 midi : 761,7
minimem 23,!
Température um 35.7
Moyenne diurne de la tempévatere 28,9
Le ciel a été clair presque toute Ie
née. Eclairs 4 l’ouest et aa nord. V;
terre matin et soir. Le barométre
sensiblement. .
ren ne ae ieee da
3$ minates Ars
matin ; Direction : WE avec une trés fai-
ble composante verticale ; intensité 7 au
micrométre, tandisque l'intensité du mou-
vement sismique de lundi dernier a été de
20, quoique plus éloigné.
D'autres mouvements trés faivles ont été
enregistrés 47 heures du soir, minuit et 3
heures ce matin.
J. SCHERER
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du mercredi 5 juillet
Présidence de M. le Vice-Président, Ern.
Bonhomme.
Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie du matin et proronce les arréts sui-
vants :
1° .— Celui qui ordonte une informa-
tion dans la plainte pori¢e contre le sieur
Tarcius Arnoux, juge de Paix de la com-
mune de Gros-Morne.
2° .—Celui qui casse e: annule le ju-
gement du Tribunal criminel de Jacmel,
en date du 4 Juin écoulé rendu contre Di-
dice Bazile, le renvoie devant le Tribunal
criminel de Port-au-Prince pour y ¢tre de
nouveau jugé.
La continuation de l'affaire du sieur
Najib Hamady fixée pour I’audience de ce
jour est appelée au role.— Vu la maladie
u Substitut Elie Curiel, elle est de nou-
veau renvoyéed son complet rétablissement.
Puis entend l’aftaire du sieur Exira Mé-
raz Baptiste contre le siewr Kercéus Mon-
désir.
Le juge Rapporteur, V. R. Domond, lit
son rapport. ;
Le Ministére Public, Luc Domi: ique,
conclut au rejet du pourvoi.
Le rdle épuisé, le siége est levé.
Théatre Haitien
Le succes de VINCENT DE PAUL encoura-
ge le Théitre Haitien quidonne une soi-
rée dimanche.
Ce ne sera pas malheureusement Vincent
de Paul, car Coicou a promis de ae redon-
ner son drame que le soirde la féte du
Grand Saint, au profit de l’ceuvre des Zé-
latrices, qui a tant de besoin de secours.
En attendant le 19 Juillet, jouissons de
la bonne aubaine de dimanche, car il y
aura partie dramatique et partie comique,
pour la satisfaction de tous les goits; et
puis . . . il y aura une agréable surprise.
Pavillonsaux mats
Sur la demande de la Légation américai-
ne, les légations et consulats ont arboré
aujourd hui leurscouleurs respectives 4 l’oc.
casiondu cent trenteet uniéme anniversaire
de l’Indépendance des Etats Unis d’Améri-
que.
Un intéressant ouvrage
On trouvera en vente, chez M. E. Ro-
belin. Tl’intéressant ouvrage de Messieurs
Segirra et Julia, intitalé: Excursions a
travers Il’ Amérique.— Costa-R ica.
Prix du volame : 1 dollar
Nos couturiéres
Les coututitres ont remis hier leur sup-
pligue a la Chambre des Députés.
les demandent de doubler les droits
actuels de toutes les confections générale- cs
ment quelconques, appuyant leur deman-
de sur des considérations dane haute por-
tée sociale. qui méritent d’étre prises en
P aitention; la protection de leur
industrie, la couture. la seule gui est lais-
sée comme moyen de travail, Ala femme
en Holi. ‘
Cotee supplique est couverte de nombreu-
Toulon loaricunas iat ass
dens le pays.
Nouvelles Ecclésiaqtiues
Sar le Frangais du 13 Juin s'est embar-
qué gour France M. labbé Tarel, —_ vicaire
4 laCroix-des~Bouquets.
Sar le méme Steamer s'est embarqué Mr
labbé Lacrampe, curé de Fort-Libert¢. (Dio-
cése du Cap.
Brevet supérieur
Hier 4 I’Institution de Mme Vve Auguste
Paret, les éléves Marguerite Montés et Cé-
cile Delva ont subi avec succés les épreu-
ves pour le brevet supérieur. .
Nos plus vives félicieations 4 ces jeunes
demoiselles ct 4 cette Institution qui, née
d’hier, donne déj\ laméme somme de satis-
faction que ses ain¢es,
Rappelons que c’est le Jeudi 18 de ce
mois qu’aura lieu Ia distribution des prix
4 huit heures précises du matin et 4 l’As‘le
x otel Bellev,,.
DEJEUNER DU 4 JUILLET
Mipi A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Salade de boeuf tomatdée
Beurre de Copenhague
Salmis de tortue au vin blanc
Poitrine de veau 4 la Venitienne
Tourne-dos 4 12 Maréchale
Carottes a la vichy
Haricots rouges en sauce
Riz bjanc au lard
Créme 4 la vanille
. Café
1/2 Vin
Insertion demandée :
Frangais. UNE
Chambre des députés Ani; f :
seni mews eer | ABDIIGUE NEGESSAITE
Aprés avoir sanctionné deux procés-ver- _ _
baux et dépouillé sa correspondance la
Chambre a voté les conclusions de deux
rapports du Comité de l'Intérieur qui
autorisent la vente de quelques biens du
domaine national.
Puis c'est le tour du projet de loi sur
le café triage avec une modification ap-
portée par le comité des finances: « A partir
du rer octobre 1907 quarante deux centi-
mes or scront affectés au service du retrait
et huit centimes or 4 la Cathédrale du Cap
prélevés sur les deux dollars et demis de
triages, résidus et brisuresde café. »
Ajoutons pour finir que le projet, Price
Mars qui exonére la quinine de tout droit
généralement quelconque a été voted a l’u-
nanimité,
Il est ins¢ré dans la Guzette des Tribu-
naux du 15 juin 1907, le Réquisitoire du
Commissaire Luc Dominique dans I’affsire
du docteur Bijou contre Cajuste Bijou.
Ce journal ne m’est tombé sous les yeux
que hier. Mon avocat étant absent, je n’ai
pas !a réponse qui lui a été faire, et of il
a été victoricusement combattu. ll est, ce-
ndant, de mon devoir d’éclairer le pu-
lic ainsi que mes juges sur le véritable
point en dédit. Le docteur Bijou conteste
ma filiation d’enfant naturel de Bijou jeu-
ne, en prétextant que je m’appelle Cajuste
etnon Suint-Jean sous le prénom duquel,
mon pere, Isijou jeune, m’a reconnu par
acte authentiyuc en due forme. La ques-
tion donc ne roule et ne doit nécessaire-
ment rouler que sur la preuve de mon iden-
tité. En effet, Saint Jean sera toujours
Saint Jean quoiqu’il ait é:é connu sous le
nom de Cajuste, tout le temps qu’il n'est
pas prouvé qu'il est décédé ou qu’il vit sé-
parément de Cajuste. Les auteurs sont una-
nimes sur ce point. Aubry et Rau,
cours de droit civil, vol. 6, page 190, dit
que « l'enfant naturel, porteur d‘un acte
authentique de reconnaissance, peut, si
son identité avec Pindividu dénommé dans
acte vient 4 étre contestée, I'¢tablir par
témoins ou A l'aide de simples présonp-
tions, néme sans commencement de preuve
par écrit. »
Dans cette hypothése, dit Demolombe,
vol. 5, page 484, il n’y a point recherche de
paternité, puisque la reconnaissance est
constante et que la question est seulement
de savoir si l’acte s’applique A celui qui
sen preévart.
Moutoa, vol. 1, page 555, opine que, au-
tre chose est ane Preuve 4 faire, et autre
chose une preuve déja faite ; que celui qui
posséte sont état n’a pas a le rechercher. On
peut voir dans le méme_ sens Valette ( Ex:
plication Sonmiaire, page 185) Merville
(Revue de Droit francais et étranger, 1845,
age 889. Valette, loco citato, Cours de
toitcivil, vol. 1, page 450 et suivants. Au-
bry Rau, vol. 6, es $69 et 570. Dans
lespéce, la plus évidente des preuves, c’est
mon invariable Possession d’Erat d’cnfant
naturel reconnu authentiquement de Bijou
jeune. Le Dr. Bijou qui me conteste le
droit de faire état de mon acte de naissance
et qui persiste 4 me réclamer un acte de re-
connaissance portant le prénom de Cajuste
. =~ jaurait dQ produire l’acte de décés de Saint
L’administration du « MA- Jean Bijou en méme temps que I’acte de
TIN » annonce aux abonnés naissance de Cajuste, gu'il dit étre fils d’A-
quiils ne doivent rien payer : conte chard. droit par, la
abonnements ou autres, que cate poteste 4 adversaire
sur REGUS IMPRIMES et
ane qualité qu’il a. Le Dr. Bijon était ir-
signés de M. )’ Administrateur.
Decés
Monsieur et Madame Letellier Jean Phi-
lippe ont *eu la douleur de perdre leur
ernier enfant Maup, Agée de deux mois
Les funérailles auront lieu cet aprés midi
en lEglise Sainte Anne.
Condoléances aux époux Jean Philippe.
Les amis sont priés de considérer le présent
avis comme une invitation.
Fermeturs de la malle
La malle pour Inague, New-Yorket !’Eu-
rope ( vit-N. Y ) par le sjs «VIRGINIA»
sera fermée ce suir 1 4 heures précises.
Celle pour St Marc, Miragoinc et Ca-
yes par le sjs « GRAECIA » sera fermée
ce soird 4 heures précises.
Port-au-Prince, 4 Juillet 1907.
Haiti Soviale
Voici le sommaire de la Revue qui pa-
rait demain matin :
Ephémérides, Le jour des rois pendant
le Siége, Frédéric Febure; Mon vieux ca-
hier, E'; Podsies: Soir d’Eté, Edmond La-
forest; L'Imagination Consolatrice, Jules
Auguste; Evocation, Jean de Nayrac; Le
Vieux Jérémie ( fin ), Etzer Vilaire; Cour-
tepointes: (Petits problémes Sociaux ) La-
fortt-Noire, Le Livre de Demolins, Chro-
nique jérémienne, Lynx; Mariage et Divor-
ce, és; Le Féminisme @ Extrait ) J.
bichon; Corneille Brelle, S. R.; Comédie
de Salon (Suite) Carmen de Cé; Intérieur :
Manufactures-Marcou) Antoine Laforest ;
térieur, 4. L. ; Société Protectrice des
Animaux, 4. Chevry; Petites Not cs.
preuve
A Tappal de som ellégution, fan aae Peeve
identité avec Saint
ment ¢tablie :
10, Par une vie
re, feu Bijou jeune, pendant 50
4 1904 date de sa mort, si bien
cédé a ses fundrailles ;
20. Par les lettres du Dr Bijoe
pelle son neveu, ct comme Saige
e seul enfant reconnu de Bijou
n’est AS trompé sur ec: que
Saint Jean ne sont qu’une seule @
personne ;
30. Par acte authentique assé an,
de Me Joseph Hogarth, en ‘annnde
se frouve consigné mon nom de ji
juste Bijou en toutes lettuces,
40. Par mandat ct plainie de
of al m appelle son fils ; il est emg
toire que du vivant de non Pere, 74
jours porté publijucment son nog
Je tus son associé dans une maison g
meree quia existé 4 Port au-Prig
la raison sociale de R. & C. Bijou.
50. Par certificat du Bireay des Ay
énérales, coustatant qt il exis
acte de décés de Saint Joan Bijou, 4
1 1904.
60. Par certificat idem qu'il n’eaig
cun acte de naissance de Cajuste, fil
cie Lochard.
70. Enfin, par certifica: idem qui
te aucun acte de natisance d’Arice ly
fille Eunomine Augustin,
Ce sont lk des prouves de confy
de mon identité. Li était du devoiy
Bijou de fourniz des presves de dé
4 Vappui de sa conzestazion. Rieag
pose 3 ce qu'il les fisse jusju’ici. Mal
dans Pimpososibilité d’ad-ninistrer ;
reuve, non pir impuissince ni
esse, mais par absocue i n possibiel
que Saint Jean viten moi. Par
le De Bijou était sans deoit de me
ter ma qualité ct mes droits.
Aprés un scricux ct lo ¢ examel
question le Tribunal civil de P
ce, par sonjugement du 3 Avril rgd
daque Videntité de Cijus’: Bijousm
Jean Bijou était claireme it prow
ouvait étre contes‘ce. Ce jugemes
orme en touts points aux principe
issent la maticre est vena simpleme
orcer les droits et les qualités que
de 1854 m’attribue vis-i-vis de mo
Bijou jeune. Mais le Conmnissaire'
sation sé croyant ctre plus savant g
bry et Rau, Dem>'omb-. Mo
lette, Merville et tous les nombreux
qui ont éerit sur corte delicate @
contrairement aux principesct ald
de ces nombreux aicurs, veut faire
re qu’d son avis, je conserve encom:
de faire rectifier mon ac:e de nas
en faisant introduire par devantqaid
les parties intcéressées diment 4
action en rectification permise par
88 et suivants du code civil.
On ne peut pas raisonner plus al
Il est évident gu’en dem
tification de mon acte de naissaae
régulier, il me faudraic encose |
mon identité avec moi-méme. ~
Or, comme mon id.ntité
tout au long par tous les moyens'
reconnaissance est constinte,
tre question de rectificition ae!
€ naissance qui ne contient nes
lier. Personne au monde ne
une personne distincte d: cra
Jean Bijou eg
commune gq
jeune, n’ayant jamais eu deux ef
*an, Saint Jean, est reconny, ©
Cajuste, ne l’est_pas.. Voila |
nalle doute que Ia décision
civil de Jacmel ne vienne ree
titude de celle du Tribunal a
au-Prince as fond et en la
Casusts
Ce 2 iniller 1007. 4
jareles Llrangeres
iEPECHES RECUES CE MATIN
Confé ence de la Paix
a HAYE 2.-~ Les sous comilés de
sonférence de la Paix continuent
s travaux.
ation transformee en Ampbassad 3
exico 2.—- Le bruit court que la
yce transformerait prochainement
gation en Ambassade.
Tremblement de terre
WASHINGTON fer.— Les sismogra-
g du bureau inétéorologique a en-
girs. ce matin des secousses de
nblemement de terre qui ont dv
roduire de 1500) a 2.000 au sud
Washingion. Le sismographea a
ymencé a enrepistrer ces secous-
ghuit heures quatorze ct elles
continue jusqiapres neuf heures,
plus fortes se sout produites vers
theures 27. Ges secousses ont éte
ment cnregistrées au State Mu-
m Albany et & PObservatoire de
ttenham.
a Italien qagnele grand prix de
VAutomobil Club de France
neppE 2.— Le grand prix de lAuto-
bil Club de France a été gagné par
lien Felice Nuzarro qui pilotait
ymachine Iiat ; le second de cette
se est le frangais Sziz sur Pauto-
bile Rinault ; le troisiéme, Vita-
Vincenzo Lancia sur une Fiat. Le
ais Duray qui pilotait une machi-
Lorraine Pictvich en avances sur
, avait A peu pres gagné la
lorsywau Seme tour, un acci-
sorvint 2 sa machine et Pobligea
iter Ja course ; la foule Vacclama
le veritable vainqueur,
distance & parcourir était de
willes; elle a ¢t& couverte par
doen Gheures 46 minutes 33 se-
donnant une vitesse Moyerne
Bkilométres A Vheure. Deux cent
Personnes Ont assisté a cette
La course Pékin-Paris
KoutsK ( Sibérie ) 2. — Lo prince
OBorghese, un des coureurs de
urse Mautoinobiles Peéekin-Paris,
five ici hier sour.
tuirassés am tricains ne vont pas
dans ia merdu Pacifique
STER-BAY 2.— Ea nouvelle que
Culrassés americains allaient
eAvoyes sur la merdu Pacifique,
émentia par le secretaire du Pré-
t Roosevelt:
reman te demise en liberté pro-
ndan- ie Mot les chefs de lagi
lass, 465) wha dss repousse®,
et. Impo: ay lo. ecores u
wos e revenu.
is ler.— An Conseil des minis-
ce matin, suus la présidence de
litres, le ministre de la Justice
egos que le procureur-géné-
a4 Cour de Montpellier faisait
‘que la Chambre de mise en ac-
fol repoussait ta demande de la
fo liberté provisoire formée par
feelin Albert et Ferroul. Le
do cid ensuite de maintenir le
a clases le Sénat pour le ren-
d tasse de 1903, c’est-a-dire a
U 412 Juillet 1907.
Suvernement a décidé d’ajour-
dlereans les élections pour le
ations de conseils généraux,
sh 8 des décorations ct dis-
Onorifiques décernées A
’ .
Voccasion du 14 juillet, sauf les déco-
rations pour le personnel du tminis-
tere.
La Ghambre, apres les disco irs de
MM. Benoit Laniel, Louis Dreyfus ce!
Millevoye, renvova la suite de la dis-
cussion de Vitnpot sur le revenu.
Les pélériniges a Lourdes
sont interdites
Parts ler.— En raison de layita-
tion des viticulteurs du Midi, le aou-
Verne ment a interdit les péléritcves
annuels a la Basilique de Lourdes. 1
a ordonné aux préfets et sous-prefets
de nolitier de cette décision Ics o1-
ganisateurs de ces pélérinages.
Les grandes courses sont organisées
Diets fer. - Tout est pret) pour ta
grande course de demain. Une pluie
qaion’a cessé de tomber depuis ¢i-
medi, a rendu la piste quelque peu
boueuse , et quoique le temps se soil
Inis Maintenant au beau, on croit que
état de la piste nécessitera une wran-
de prudence dans les tournants, speé-
cialement ala décente du pont d’Au-
court ott le malheureux Albert Cleé-
ment s‘est tue le #8 mai. Les) trois
marqhes favorites sont pour Je mo-
ment les FEAT &2 contre 1, Re-
nault &5 contre ft.
Prochaine entrevue de souverains
Bore 2. — Le correspondant du
« Tageblatt » & Vienne rapporte que
le roid’ Angleterre et VEmpereur dAu-
triche se rencontreront en Aout a
Carlsbad.
Ouvriers et patrons
La HWavaNne2?.—Les ouvriers Cigariers
avant nevligé de répondre & VPultima-
tum de leurs patrons, leur demandant
A soumettre leurs griefs a Varbitrage
de tous les fabricants de cigares,
ceux-ci ont annoncé leur intention de
fermer jusqu’a nouvel ordre les portes
de feurs manufactures.
Conyo et Belgique
BRUXELLES ler.— Malgré Vopposi-
tion du représentant Vandervelle, chet
duo parti-socialiste, et de quelques
monbres du parti, fe Congres natio-
nal soecialiste s'est nettement pronon-
e& anjourd’hui contre Pannexton de
Pitat Libre du Gongo parla Belgique.
Victoire socialiste
Rowe ler. — Les élections munici-
pales d’hier ont été Poceasion dune
Victoire pour les sociatistes, dont les
principaux adversaires étaient les con-
servatetrs clérieaun.
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Compagnie des Chemins de fer de
la Plaine du Cul-de-Sac sont con-
voqués en Assemblée générale le
mardit} Aout 1907, 43 heures*de
l’'aprés-midi, au siége Socal, sis
au Champs-de-Mars, No 56.
ORDRE DU JOUR
4°.— RAPPORT DU CONSEIL D’ADMI-
NISTRATION.
Qo,— PRESENTATION DES COMPTES.
do. — RENOUVELLEMENT DU CONSEIL
4°,— DIVERS.
Port-au-Prince, le 19 Juin 1907.
Le Président,
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JEUDI, 4 JOILLET 1907.
Le Matin
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Directeur :
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ger tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser
"LE PROGRES QUI PASSE
sant de ses hautes murailles
p vaste et la mer infinie, pen-
jes nuils do clair de lune, le
} fet Lamarre révait...
i son enceinte vida, plus de ca-
ies de fusils, plus de qui-vive.
59006 et 1812, a peine pendant
Mmjours ou quelques beures,
peivile Vavait encore empli
te des soldais, du bruit des
Mracas des‘armes.Puis to
it revenu avec ja paix...
sortir et rentrer des rdgi-
weajours le méme son de tam-
méme air de fifre ; et fati-
jours voir le méme_ specta-
tone, le vieux fort Lamarre
revaait plus dses pieds of grouil-
. people misérable et prosaique,
, soirs de clair de lune, il ne
‘ada que la vaste plaine et
@.
& Sepuis quelque temps, il avait
peeeger dans la plaine deux li-
a Sacier, courant d’une course
de Port-au-Prince & )’Eiang-
Puis, un jour, spectacle
m, une béte monstrueuse, cra-
R da feu et soufflant la fumée,
Par intervalles un cri strident
t lair au loin, une béte
apparut, et se mit a ga-
¥. follemer.t sur les lignes d’a-
Orant I’espace.... C’était la
motive.
fort Lamarre se perdait en
quel étaie ce nouvel en.
! a fl€amme a tom
eelrefois ses canons ?
it-il plus du vieux fort La-
“ erver la plaine et pro-
t les navires,
Raat sa vue sur la mer od fu- liga
un dédain transcendant, voyait passer,
aller et venir, s’essouflant et s’époa-
monnant, empanachs de fumée lejour,
auréolé d’étincelles la nuit, déchirant
Vair tranquille de son cri strident, la
locomotive dela P.C.S. entrainant
les wagons, comme une grande béte
annelée. ...
Le vieux fort Lamarre, solennel et
superbe, se dressait encore avec fler-
(6, révant une restaarution da ses mu-
railles fatiguées, espérant voir encore
son enceinte do pierre s‘emolir du
bruit des voix et du fracas des armes.
Un jour, il crutque Vheure était
venue ! Des ouvriers étaient 14, ct Ie
vieux fort frémit jusque dans ses fon-
dements quand il vit que ses pierres
tombaient par tas sous la pioche dé-
molisseuse.
On pensait donc enfin a lai, ct si
on abattait ces pans de mur a de-
mi écroulés, c’était sans doute pour les
rebatir. ,
Et le vicux fort Lamarre se voyait
déjarajeuni et embe'li, redressant une
silhoueltte plus imposante sur la plai-
ne et sur la mer.
Vaine illusion ! La pioche creusait,
creusait toujours, et quand d'autres
mura se dressérent, c’étaient des
murs pacifiques, sans _ meurtriéres
et sans créneaux ; 4 la place du_ fort
aux pierres frustes, aux murailles dé-
crépitées, souriait, com:ne un signe
des tomps nouveaux, |’architecture
coquette de la gare du Nord.
Et la Gare dit au Fort : «Votre temps
est fini et le mien commence. Un
siécle vient de se coucher, un autre
s'est levé.
« Vous étiez destiné 4 la défense du
territoire ; mais la guerre civile seule
vous anima. Vous regardiez avec dé-
dain se dérouler dans la plaine les
deux lignes d’acier, et courir sur Ces
es Yes locomotives et les wagons.
Sachez qu’ils vous ont rempiacé, et
quec’est de moi maintenant qae rayon-
ne une force irrésistible qui mieux
ane vos canons saura défend re le ter-
une force éloigne la guerre
Sitangbre ot t la guerre civile.
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
- “-* oe "GP oo wes. - - ,@-
« Cette béte d'acier, crachant la
flamme etla fumée et trainant aprés
elle toute une file de voitures, c’est
le Progrés qui passe!. .
« Le vent souffle au travail, a Yin-
dustrie, 4 la vie aclive ct sérieuse,
c’est-a-dire 4 la paix, 4 la paix fécon-
do quiinstaure ct qui conserve.
« Vieux fort Lamarre, en passant
pres de vous, cette machine vous a fait
disparaltre ! Vous représentiez le pas-
sé plein de rancune etde défiance,
vous regardicz plus la plaine que la
mer, :vous surveilliez plus le Pays
que Y’Etranger ; moi, jc suis le Signe
es Temps Nouveaux. je représente l’a-
venir plein d’espérance ; entre le Nord
et l’Ouest, vous éliez comme une bar-
riére Menacante, je me dresse a votre
place, et je tends & travers la _ plai-
ne comme deux bras fraternels, -les
deux railsd’acier qui prolongés bientét
seront le trait-d’union définitif entre
la capitale de Pétion et cello de Chris-
toph».
« fe Télégraphe avait déja suppri-
mée la distance pour la pensée, cest
par moi que sera supprimée la dis-
tance pour des hommes concitoyens.
ell faut que vous disparaissiez,
vieux fort Loamarre ; je suis la gare,
yibrite le Chemin de fer, et le Che
mio de for, c’est le Progrés ‘qui passe.
«lic orvientqu’a cotéde vos murail-
les écrouices, Je me dresse superbe,
ufin que le symbole soit palpable aux
yeux, et que chacun se dise: ceci a
remplacé cela.
« La gloire des premiers gouverne-
ment fut d’édifier des forts, la gloire
du gouvernement actuci eet d’enavoir
démoli.
« La-bas, 4 l'autre bout de la ville,
le vieux fort Lerebours, dépouillé aus-
si de ses canons, réve des jours d’au-
trefois, se souvicnt qu'il s’appela le
fort Léogane, et évoque les grands
gestes de Magny, de Lamartiniére,- et
de Monpoint qui opposérent dans ses
murs une résistance é6énergique et dé-
sespérée a l’armée francaise.
e Le fort Lerebours réve au passé..
Maia lavenir, esten marche, et pous-
sant bientdt deux autres lignes d'acier
vers LéagAne, dont !a plaine riche et
fertile frémit d’es et d’attente,
le Génie qui habite en moi frappera
. _ 8
LE NUMERO 4() CENTIM ,
& oe oe _- eo
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mois et sont paya bles d’avance
Les manuccrits insérés ou non ne sont pas remis.
4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
aussi des pioches démolisseuses ces
murailles aux pierres vainement glo-
rieuses.
_« Etles deux grands portails de la
ville seront ouverts & jamais. Et ce
réscau de fer, s’étendant en tous sens
dans l’Artibonite et le Nord, dans
Ouest et dans le Sud, on verra se
pénétrer et se confondre, en une pa-
cifique mélée, dans l’activité indus-
trielle et commerciale, les populations
Maintenant presque étrangéres des
pays de Rigaud et de Toussaint Lou-
vertare.
« Vieux fort Lamarre, vieux fort
Lerebours, disparaissez ! Le Progrés
passe ! »
Ainsi parla dans la nuit, la gare du
Nord.
Alors, descendant des hauteurs,
portées par la brise de terre, les voix
unies du fort National, du fort Jac-
ques, du fort Mercredi et du fort Bi-
zoton, tombérent sur la ville endormie.
Elles disaient en chceur: « C’est bien,
c'est juste! Nous restons, et nous suf-
fisons bien, nous! Nous sommes les
sentinelles de ia Patrie, et du haut
des sommets, nous†surveillons ta
mner ! »
Le Progrés passe... .
PANTS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU ,
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Meacagpi 3 JuLLET
Barométre 4 midi : 761,7
minimem 23,!
Température um 35.7
Moyenne diurne de la tempévatere 28,9
Le ciel a été clair presque toute Ie
née. Eclairs 4 l’ouest et aa nord. V;
terre matin et soir. Le barométre
sensiblement. .
ren ne ae ieee da
3$ minates Ars
matin ; Direction : WE avec une trés fai-
ble composante verticale ; intensité 7 au
micrométre, tandisque l'intensité du mou-
vement sismique de lundi dernier a été de
20, quoique plus éloigné.
D'autres mouvements trés faivles ont été
enregistrés 47 heures du soir, minuit et 3
heures ce matin.
J. SCHERER
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du mercredi 5 juillet
Présidence de M. le Vice-Président, Ern.
Bonhomme.
Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie du matin et proronce les arréts sui-
vants :
1° .— Celui qui ordonte une informa-
tion dans la plainte pori¢e contre le sieur
Tarcius Arnoux, juge de Paix de la com-
mune de Gros-Morne.
2° .—Celui qui casse e: annule le ju-
gement du Tribunal criminel de Jacmel,
en date du 4 Juin écoulé rendu contre Di-
dice Bazile, le renvoie devant le Tribunal
criminel de Port-au-Prince pour y ¢tre de
nouveau jugé.
La continuation de l'affaire du sieur
Najib Hamady fixée pour I’audience de ce
jour est appelée au role.— Vu la maladie
u Substitut Elie Curiel, elle est de nou-
veau renvoyéed son complet rétablissement.
Puis entend l’aftaire du sieur Exira Mé-
raz Baptiste contre le siewr Kercéus Mon-
désir.
Le juge Rapporteur, V. R. Domond, lit
son rapport. ;
Le Ministére Public, Luc Domi: ique,
conclut au rejet du pourvoi.
Le rdle épuisé, le siége est levé.
Théatre Haitien
Le succes de VINCENT DE PAUL encoura-
ge le Théitre Haitien quidonne une soi-
rée dimanche.
Ce ne sera pas malheureusement Vincent
de Paul, car Coicou a promis de ae redon-
ner son drame que le soirde la féte du
Grand Saint, au profit de l’ceuvre des Zé-
latrices, qui a tant de besoin de secours.
En attendant le 19 Juillet, jouissons de
la bonne aubaine de dimanche, car il y
aura partie dramatique et partie comique,
pour la satisfaction de tous les goits; et
puis . . . il y aura une agréable surprise.
Pavillonsaux mats
Sur la demande de la Légation américai-
ne, les légations et consulats ont arboré
aujourd hui leurscouleurs respectives 4 l’oc.
casiondu cent trenteet uniéme anniversaire
de l’Indépendance des Etats Unis d’Améri-
que.
Un intéressant ouvrage
On trouvera en vente, chez M. E. Ro-
belin. Tl’intéressant ouvrage de Messieurs
Segirra et Julia, intitalé: Excursions a
travers Il’ Amérique.— Costa-R ica.
Prix du volame : 1 dollar
Nos couturiéres
Les coututitres ont remis hier leur sup-
pligue a la Chambre des Députés.
les demandent de doubler les droits
actuels de toutes les confections générale- cs
ment quelconques, appuyant leur deman-
de sur des considérations dane haute por-
tée sociale. qui méritent d’étre prises en
P aitention; la protection de leur
industrie, la couture. la seule gui est lais-
sée comme moyen de travail, Ala femme
en Holi. ‘
Cotee supplique est couverte de nombreu-
Toulon loaricunas iat ass
dens le pays.
Nouvelles Ecclésiaqtiues
Sar le Frangais du 13 Juin s'est embar-
qué gour France M. labbé Tarel, —_ vicaire
4 laCroix-des~Bouquets.
Sar le méme Steamer s'est embarqué Mr
labbé Lacrampe, curé de Fort-Libert¢. (Dio-
cése du Cap.
Brevet supérieur
Hier 4 I’Institution de Mme Vve Auguste
Paret, les éléves Marguerite Montés et Cé-
cile Delva ont subi avec succés les épreu-
ves pour le brevet supérieur. .
Nos plus vives félicieations 4 ces jeunes
demoiselles ct 4 cette Institution qui, née
d’hier, donne déj\ laméme somme de satis-
faction que ses ain¢es,
Rappelons que c’est le Jeudi 18 de ce
mois qu’aura lieu Ia distribution des prix
4 huit heures précises du matin et 4 l’As‘le
x otel Bellev,,.
DEJEUNER DU 4 JUILLET
Mipi A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Salade de boeuf tomatdée
Beurre de Copenhague
Salmis de tortue au vin blanc
Poitrine de veau 4 la Venitienne
Tourne-dos 4 12 Maréchale
Carottes a la vichy
Haricots rouges en sauce
Riz bjanc au lard
Créme 4 la vanille
. Café
1/2 Vin
Insertion demandée :
Frangais. UNE
Chambre des députés Ani; f :
seni mews eer | ABDIIGUE NEGESSAITE
Aprés avoir sanctionné deux procés-ver- _ _
baux et dépouillé sa correspondance la
Chambre a voté les conclusions de deux
rapports du Comité de l'Intérieur qui
autorisent la vente de quelques biens du
domaine national.
Puis c'est le tour du projet de loi sur
le café triage avec une modification ap-
portée par le comité des finances: « A partir
du rer octobre 1907 quarante deux centi-
mes or scront affectés au service du retrait
et huit centimes or 4 la Cathédrale du Cap
prélevés sur les deux dollars et demis de
triages, résidus et brisuresde café. »
Ajoutons pour finir que le projet, Price
Mars qui exonére la quinine de tout droit
généralement quelconque a été voted a l’u-
nanimité,
Il est ins¢ré dans la Guzette des Tribu-
naux du 15 juin 1907, le Réquisitoire du
Commissaire Luc Dominique dans I’affsire
du docteur Bijou contre Cajuste Bijou.
Ce journal ne m’est tombé sous les yeux
que hier. Mon avocat étant absent, je n’ai
pas !a réponse qui lui a été faire, et of il
a été victoricusement combattu. ll est, ce-
ndant, de mon devoir d’éclairer le pu-
lic ainsi que mes juges sur le véritable
point en dédit. Le docteur Bijou conteste
ma filiation d’enfant naturel de Bijou jeu-
ne, en prétextant que je m’appelle Cajuste
etnon Suint-Jean sous le prénom duquel,
mon pere, Isijou jeune, m’a reconnu par
acte authentiyuc en due forme. La ques-
tion donc ne roule et ne doit nécessaire-
ment rouler que sur la preuve de mon iden-
tité. En effet, Saint Jean sera toujours
Saint Jean quoiqu’il ait é:é connu sous le
nom de Cajuste, tout le temps qu’il n'est
pas prouvé qu'il est décédé ou qu’il vit sé-
parément de Cajuste. Les auteurs sont una-
nimes sur ce point. Aubry et Rau,
cours de droit civil, vol. 6, page 190, dit
que « l'enfant naturel, porteur d‘un acte
authentique de reconnaissance, peut, si
son identité avec Pindividu dénommé dans
acte vient 4 étre contestée, I'¢tablir par
témoins ou A l'aide de simples présonp-
tions, néme sans commencement de preuve
par écrit. »
Dans cette hypothése, dit Demolombe,
vol. 5, page 484, il n’y a point recherche de
paternité, puisque la reconnaissance est
constante et que la question est seulement
de savoir si l’acte s’applique A celui qui
sen preévart.
Moutoa, vol. 1, page 555, opine que, au-
tre chose est ane Preuve 4 faire, et autre
chose une preuve déja faite ; que celui qui
posséte sont état n’a pas a le rechercher. On
peut voir dans le méme_ sens Valette ( Ex:
plication Sonmiaire, page 185) Merville
(Revue de Droit francais et étranger, 1845,
age 889. Valette, loco citato, Cours de
toitcivil, vol. 1, page 450 et suivants. Au-
bry Rau, vol. 6, es $69 et 570. Dans
lespéce, la plus évidente des preuves, c’est
mon invariable Possession d’Erat d’cnfant
naturel reconnu authentiquement de Bijou
jeune. Le Dr. Bijou qui me conteste le
droit de faire état de mon acte de naissance
et qui persiste 4 me réclamer un acte de re-
connaissance portant le prénom de Cajuste
. =~ jaurait dQ produire l’acte de décés de Saint
L’administration du « MA- Jean Bijou en méme temps que I’acte de
TIN » annonce aux abonnés naissance de Cajuste, gu'il dit étre fils d’A-
quiils ne doivent rien payer : conte chard. droit par, la
abonnements ou autres, que cate poteste 4 adversaire
sur REGUS IMPRIMES et
ane qualité qu’il a. Le Dr. Bijon était ir-
signés de M. )’ Administrateur.
Decés
Monsieur et Madame Letellier Jean Phi-
lippe ont *eu la douleur de perdre leur
ernier enfant Maup, Agée de deux mois
Les funérailles auront lieu cet aprés midi
en lEglise Sainte Anne.
Condoléances aux époux Jean Philippe.
Les amis sont priés de considérer le présent
avis comme une invitation.
Fermeturs de la malle
La malle pour Inague, New-Yorket !’Eu-
rope ( vit-N. Y ) par le sjs «VIRGINIA»
sera fermée ce suir 1 4 heures précises.
Celle pour St Marc, Miragoinc et Ca-
yes par le sjs « GRAECIA » sera fermée
ce soird 4 heures précises.
Port-au-Prince, 4 Juillet 1907.
Haiti Soviale
Voici le sommaire de la Revue qui pa-
rait demain matin :
Ephémérides, Le jour des rois pendant
le Siége, Frédéric Febure; Mon vieux ca-
hier, E'; Podsies: Soir d’Eté, Edmond La-
forest; L'Imagination Consolatrice, Jules
Auguste; Evocation, Jean de Nayrac; Le
Vieux Jérémie ( fin ), Etzer Vilaire; Cour-
tepointes: (Petits problémes Sociaux ) La-
fortt-Noire, Le Livre de Demolins, Chro-
nique jérémienne, Lynx; Mariage et Divor-
ce, és; Le Féminisme @ Extrait ) J.
bichon; Corneille Brelle, S. R.; Comédie
de Salon (Suite) Carmen de Cé; Intérieur :
Manufactures-Marcou) Antoine Laforest ;
térieur, 4. L. ; Société Protectrice des
Animaux, 4. Chevry; Petites Not cs.
preuve
A Tappal de som ellégution, fan aae Peeve
identité avec Saint
ment ¢tablie :
10, Par une vie
re, feu Bijou jeune, pendant 50
4 1904 date de sa mort, si bien
cédé a ses fundrailles ;
20. Par les lettres du Dr Bijoe
pelle son neveu, ct comme Saige
e seul enfant reconnu de Bijou
n’est AS trompé sur ec: que
Saint Jean ne sont qu’une seule @
personne ;
30. Par acte authentique assé an,
de Me Joseph Hogarth, en ‘annnde
se frouve consigné mon nom de ji
juste Bijou en toutes lettuces,
40. Par mandat ct plainie de
of al m appelle son fils ; il est emg
toire que du vivant de non Pere, 74
jours porté publijucment son nog
Je tus son associé dans une maison g
meree quia existé 4 Port au-Prig
la raison sociale de R. & C. Bijou.
50. Par certificat du Bireay des Ay
énérales, coustatant qt il exis
acte de décés de Saint Joan Bijou, 4
1 1904.
60. Par certificat idem qu'il n’eaig
cun acte de naissance de Cajuste, fil
cie Lochard.
70. Enfin, par certifica: idem qui
te aucun acte de natisance d’Arice ly
fille Eunomine Augustin,
Ce sont lk des prouves de confy
de mon identité. Li était du devoiy
Bijou de fourniz des presves de dé
4 Vappui de sa conzestazion. Rieag
pose 3 ce qu'il les fisse jusju’ici. Mal
dans Pimpososibilité d’ad-ninistrer ;
reuve, non pir impuissince ni
esse, mais par absocue i n possibiel
que Saint Jean viten moi. Par
le De Bijou était sans deoit de me
ter ma qualité ct mes droits.
Aprés un scricux ct lo ¢ examel
question le Tribunal civil de P
ce, par sonjugement du 3 Avril rgd
daque Videntité de Cijus’: Bijousm
Jean Bijou était claireme it prow
ouvait étre contes‘ce. Ce jugemes
orme en touts points aux principe
issent la maticre est vena simpleme
orcer les droits et les qualités que
de 1854 m’attribue vis-i-vis de mo
Bijou jeune. Mais le Conmnissaire'
sation sé croyant ctre plus savant g
bry et Rau, Dem>'omb-. Mo
lette, Merville et tous les nombreux
qui ont éerit sur corte delicate @
contrairement aux principesct ald
de ces nombreux aicurs, veut faire
re qu’d son avis, je conserve encom:
de faire rectifier mon ac:e de nas
en faisant introduire par devantqaid
les parties intcéressées diment 4
action en rectification permise par
88 et suivants du code civil.
On ne peut pas raisonner plus al
Il est évident gu’en dem
tification de mon acte de naissaae
régulier, il me faudraic encose |
mon identité avec moi-méme. ~
Or, comme mon id.ntité
tout au long par tous les moyens'
reconnaissance est constinte,
tre question de rectificition ae!
€ naissance qui ne contient nes
lier. Personne au monde ne
une personne distincte d: cra
Jean Bijou eg
commune gq
jeune, n’ayant jamais eu deux ef
*an, Saint Jean, est reconny, ©
Cajuste, ne l’est_pas.. Voila |
nalle doute que Ia décision
civil de Jacmel ne vienne ree
titude de celle du Tribunal a
au-Prince as fond et en la
Casusts
Ce 2 iniller 1007. 4
jareles Llrangeres
iEPECHES RECUES CE MATIN
Confé ence de la Paix
a HAYE 2.-~ Les sous comilés de
sonférence de la Paix continuent
s travaux.
ation transformee en Ampbassad 3
exico 2.—- Le bruit court que la
yce transformerait prochainement
gation en Ambassade.
Tremblement de terre
WASHINGTON fer.— Les sismogra-
g du bureau inétéorologique a en-
girs. ce matin des secousses de
nblemement de terre qui ont dv
roduire de 1500) a 2.000 au sud
Washingion. Le sismographea a
ymencé a enrepistrer ces secous-
ghuit heures quatorze ct elles
continue jusqiapres neuf heures,
plus fortes se sout produites vers
theures 27. Ges secousses ont éte
ment cnregistrées au State Mu-
m Albany et & PObservatoire de
ttenham.
a Italien qagnele grand prix de
VAutomobil Club de France
neppE 2.— Le grand prix de lAuto-
bil Club de France a été gagné par
lien Felice Nuzarro qui pilotait
ymachine Iiat ; le second de cette
se est le frangais Sziz sur Pauto-
bile Rinault ; le troisiéme, Vita-
Vincenzo Lancia sur une Fiat. Le
ais Duray qui pilotait une machi-
Lorraine Pictvich en avances sur
, avait A peu pres gagné la
lorsywau Seme tour, un acci-
sorvint 2 sa machine et Pobligea
iter Ja course ; la foule Vacclama
le veritable vainqueur,
distance & parcourir était de
willes; elle a ¢t& couverte par
doen Gheures 46 minutes 33 se-
donnant une vitesse Moyerne
Bkilométres A Vheure. Deux cent
Personnes Ont assisté a cette
La course Pékin-Paris
KoutsK ( Sibérie ) 2. — Lo prince
OBorghese, un des coureurs de
urse Mautoinobiles Peéekin-Paris,
five ici hier sour.
tuirassés am tricains ne vont pas
dans ia merdu Pacifique
STER-BAY 2.— Ea nouvelle que
Culrassés americains allaient
eAvoyes sur la merdu Pacifique,
émentia par le secretaire du Pré-
t Roosevelt:
reman te demise en liberté pro-
ndan- ie Mot les chefs de lagi
lass, 465) wha dss repousse®,
et. Impo: ay lo. ecores u
wos e revenu.
is ler.— An Conseil des minis-
ce matin, suus la présidence de
litres, le ministre de la Justice
egos que le procureur-géné-
a4 Cour de Montpellier faisait
‘que la Chambre de mise en ac-
fol repoussait ta demande de la
fo liberté provisoire formée par
feelin Albert et Ferroul. Le
do cid ensuite de maintenir le
a clases le Sénat pour le ren-
d tasse de 1903, c’est-a-dire a
U 412 Juillet 1907.
Suvernement a décidé d’ajour-
dlereans les élections pour le
ations de conseils généraux,
sh 8 des décorations ct dis-
Onorifiques décernées A
’ .
Voccasion du 14 juillet, sauf les déco-
rations pour le personnel du tminis-
tere.
La Ghambre, apres les disco irs de
MM. Benoit Laniel, Louis Dreyfus ce!
Millevoye, renvova la suite de la dis-
cussion de Vitnpot sur le revenu.
Les pélériniges a Lourdes
sont interdites
Parts ler.— En raison de layita-
tion des viticulteurs du Midi, le aou-
Verne ment a interdit les péléritcves
annuels a la Basilique de Lourdes. 1
a ordonné aux préfets et sous-prefets
de nolitier de cette décision Ics o1-
ganisateurs de ces pélérinages.
Les grandes courses sont organisées
Diets fer. - Tout est pret) pour ta
grande course de demain. Une pluie
qaion’a cessé de tomber depuis ¢i-
medi, a rendu la piste quelque peu
boueuse , et quoique le temps se soil
Inis Maintenant au beau, on croit que
état de la piste nécessitera une wran-
de prudence dans les tournants, speé-
cialement ala décente du pont d’Au-
court ott le malheureux Albert Cleé-
ment s‘est tue le #8 mai. Les) trois
marqhes favorites sont pour Je mo-
ment les FEAT &2 contre 1, Re-
nault &5 contre ft.
Prochaine entrevue de souverains
Bore 2. — Le correspondant du
« Tageblatt » & Vienne rapporte que
le roid’ Angleterre et VEmpereur dAu-
triche se rencontreront en Aout a
Carlsbad.
Ouvriers et patrons
La HWavaNne2?.—Les ouvriers Cigariers
avant nevligé de répondre & VPultima-
tum de leurs patrons, leur demandant
A soumettre leurs griefs a Varbitrage
de tous les fabricants de cigares,
ceux-ci ont annoncé leur intention de
fermer jusqu’a nouvel ordre les portes
de feurs manufactures.
Conyo et Belgique
BRUXELLES ler.— Malgré Vopposi-
tion du représentant Vandervelle, chet
duo parti-socialiste, et de quelques
monbres du parti, fe Congres natio-
nal soecialiste s'est nettement pronon-
e& anjourd’hui contre Pannexton de
Pitat Libre du Gongo parla Belgique.
Victoire socialiste
Rowe ler. — Les élections munici-
pales d’hier ont été Poceasion dune
Victoire pour les sociatistes, dont les
principaux adversaires étaient les con-
servatetrs clérieaun.
Cie. Transallantique
Le steamer «MONTREAL» cst
attenda du Gap et Port-de-Paix) mar-
di 9 courant et repirura te meme
jour pour St-Mare, Gonaives et) Petit-
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Port-au-Prince, 4 Juitlet 1907.
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Compagnie des Chemins de fer de
la Plaine du Cul-de-Sac sont con-
voqués en Assemblée générale le
mardit} Aout 1907, 43 heures*de
l’'aprés-midi, au siége Socal, sis
au Champs-de-Mars, No 56.
ORDRE DU JOUR
4°.— RAPPORT DU CONSEIL D’ADMI-
NISTRATION.
Qo,— PRESENTATION DES COMPTES.
do. — RENOUVELLEMENT DU CONSEIL
4°,— DIVERS.
Port-au-Prince, le 19 Juin 1907.
Le Président,
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