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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00076
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 3, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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: ’ 1
Bas
igh, Ne 77.
has
eee
PORT-AU-PRINCE (natm1)
MFRCREDI, 3 JUILLET 1907.
ABONNEMENTS :
a mois Une Gourde D’'avance
DEPARTEMENTS & ETRANGER:
Frais de poste en s:1s.
(gaa) '
DIVORCES
( VorR LE MATIN D’HIER )
erre crustacé port-au-princien, joj
jamais quitté la coquille natate
es appréciations scront, je crois
wioritatives touchant les mocurs
eles du Pays.
gousrenverrai donc & un mien
» gtand voyageur, connait tout
etune bonne partia duSud sur
dadoist;. .. des pieds.
q@e jo salue comme un grand
roscn inuguifique poeme
ae de la Créle.a-Pierrot; Char-
via écrivait Gn 1901, Gans un
la Ronde intitulé: la «Dot »:
qu'on s’en doute, le féminis-
M aussi des progres chez nous ;
me aspire & Pégalilé 5 sa person-
bale sdléve et s’affine de plus en
iS influence du mari nagiucre prv-
Meme, est de jourcn jour mois
erable. Crest a un effet de ja ci-
o8,etnul ne peut s’en pluindre.
femme sent le besoin dappuyer
Gication de ses droits par un}
gal ou supérieur 4 celui de
> elle nz veut pas dépendre
ecuniairement et r’acceple qi'd
pdéfendant d’éire sou obligée. Cela
mement vrai que dans la provin-
8 qui n’ont pus eu de cot se
ans ic commerce avec acharne-
@ 80 font gloire de n’élre pas abs-
8 demander de l’argent 4 leurs
Files travaillent, elles font des
7s, SOutliennent méme lhom-
-
3 de la province nous di-
: Il faut que ma fille ait
3, Sans quoi son mari ne
t pas...
€Z combien nos saurs sont
de téte et non de coups
pemme te dit Lamy Desfames,
: dans la réalité elles obéis-
4 leurs nerfs et aux embalic-
iF amille chances ,
an pour que des
Wasi Sduqaées s’hahituent a
a sur soi, se pénétrent
aaCpendance qui les em-
sser maitraiter, ni
les fera rester fermes
cur & aseumer toate
Gneveric et toute me-
Bi BE
Clement
ec
8350 WEG io 4, sek Cee ke
2 Pte Aes
aa ei i Dy oe - Me:
i Bis PN St; iw Ml NO
. vs OS ee oo
2 oD Se A he et
four dignité.
Vai vraemarquiqae chayus fois qae
Lamy Desfemes partie ca VPation
conjugal, id ditle mot chaiec. ina
rite, on cupgott maluu borhkear oft
est uae Gihaine a porter. du Wy iccor-
dereis pas trop Wimportance, vi
>
Sure oxtrene a prendre Nowe ordserver
Vie!
mot !a, chaine, pe s’appliqueil pas tres i:
exactement 4 certains ménages oa Va
Mour des époux est fait dy souifvan-
ces) bien pur Paatre Waviliss. omonts
quotidiens ctdo toutes sores dat
teiates réciproques. Eic@ost a so da-
Mander alors si mari ct femme, pri-
sOuniers Par de Vautre, ne sont pas
tout bonnemant des vicicux ou des
laches Incapables de véuhappor Wan
cloaque olbune iimprinicnes les préci-
aly
pite et ot Vinwbitude dao stapes Ml
chou lin dserochaaiement,
Lay Desfames Gace qiil ne
{litte pas tes femmes. Oh! vui, i ie
tes flatte pus ca dear préccait tant =|
a
|
consfience ct de veuleric.
Mais la fagon dont il préiend tes;
défeodre est pour ie moins siugaulicrs.
Je prévois q@u’it lui échorra la meme
malencontre qua Maree! Prevost, tomil-
niste convaincu. Une ligue des Proits
de la Femme svctont réunie a Ge-
béeve pour examiner [es
z
i
ouvrages du
romancier, fe convainquit davoir ten-
té de defendre la femine au deélrimen
de ses vrais intéréls sociaux et de sesréel-
les aspirations morales. Et les livres de
Marcel Prévost furent mis en tas sur
une place publique et solenncilement
bralés par ta main de la _Présidente
les redoutables Congress Women.
Dieu ct !a Bonne Viergs nous pre-
servent, cher Monsicur Lamy, dun
pareil sort ! ;
Et le cic! me conserve Ics faveurs
de mes exquises soeurs, les Femmes
en qui j'ai mis toutes mescomplaisan-
ces et que mon ame philogyne se resi-
gne a flatter cterneillement dusse-je
soufirir des eouftrauces égales au tu-
tal de celles que peuvent endurer
deux cent mille époux mal assoriis el
_. . «mal éduqués; oui, je m’empres-
se de déclarer hautement gue, pour
ma part, je ne souscris nullement 6a
|
DIRECTEUR: |
REDACTION-ADMINISTRATION
i! 45, RUE ROUX, 45.
ee SSS SS ee SAL oe een
ar tout ce qui concerne l’Administraticn du Journa?!, s’adresser
CPL SATS PE |
t
|
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ibe. 2 UE
Phostiiit GH oGtsit vaillamment occupe
fi
|
|
KRiagloire,
a ee
a
i
fe
et irresponsubtes,
Et vite jaiae rallie & Popinion plas
heat cide et inom ami Cnarles Mora-
Via & cal, dans ce débat, Juurais
fralericl appel st pour
vt bec et ses ongles
savandles duttos du théatre.
Mei altardé & parler
Dow Terneadiaent. Lomy Desfames
yeoscmabl: pas, hu, sétre attache a
fisguler tras sérivcusement. Test évi-
dantqno tout ce qwita écrit a eu pour
seul but d’amener sa phrase de la fin:
« Votuz la nouvele loi qi’on vous
dLvOpose ! »
Khfma foi les mauvaises habitu-
Jos sont si tonaces qu’on a vil des
ivrognes ( qnidonc adisait que les
fsintn’s ont VPéternclle ivresse de
eoaret doivent bénefieier de Pindul-
nee ducal tous ivragacs? ) des ivro-
os, Ciscis-de, & Vardcle de la mori
aidier.... on
pour
je Me sults
rad
octamer en ratant, tears petits verres,
Si cula peut fuire votre bonheur a
vous Moesdames ci @ vous Messicurs,
qi’on vole la loi Léon et toutes aulres
fad m’est tellement
Von voudra. Ga
Coad ! "
“
Be
ee ee ee eS
CAUSERIE
_DOCTEUR
TONNAIE ET VIEUX PAPIERS
eee
Depuis quelque temps, grace aux ro-
tions précises qu’on a sar les microbes, on
est atrivé 4 limiter, dans une large mesu-
re, les maladies dites contagieuses qui fai-
saient autrefois la désolation des pcuples.
Le microbe se transmct d’un individu 4
un autre par des voies diverses ; un baiser
donné A un individa attcint d’affection con-
tagieuse, l’emploi d’un objet ayant servi
3 un lépreux ou 2 an tuberculeux, sont
des causes de contamination. Les micro-
bes— ceux surtout qui ont une action
spéciale et qui sont dits pathog¢nes— sont
un des facteurs les plus puissants de la trans-
mission des ies. Cette vérité a be-
soin d’étre divulguée chez nous : car dans
-—
rr rR eS Et ET
LE NUMERO A() CENTIMES.
Les sbonnements partent du ter. et du 15 de chaque
mois et sont paya bles d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
jagemonc dai und a fairs passer les]tous les pays ot elle a été proclamée,
emmes pons des etros vicieux, laches|Uhygi¢ne et la prophylaxie ont pu faire
des pas gigantesques et rendre de réels
services. Les microbes vivant partout, tant
sur les etres vivants que sur les étres inor-
ganisés, l'on comprend facilement que leurs
moyens de transports soient faciles et nom-
breux. Ainsi on n’a jamais pensé chez
nous que les vieux papiers de journaux, la
monnaie divisionnaire ct le papier-monnaie
pouvaignt renfermer des microbes.
Nos‘ épiciers ont l’habitude d’envelopper
les denrées alimentaires qu’ils vendent 3
leurs clients dans de vieux journaux trou-
vés daus le coin d’une bibliothéque,
Que de mains ont dd froisscr ces vieux
papiers ! Et parmi ces mains, combien de-
vaicnt étre infectées! On n’a jamais tenu
compte de ce fait et cependant cette’ prati-
que, condaninable 1 tous les points de vue
adu déja causer bien des torts, car ces vicux
papiers contiennent sdrement des germes
de maladies infectueuses. Ces vieux papiers
en raison de leur état de souillure ne -dot-
vent donc plus servir 4 envelopper les den-
rées alimentaires telles que sucre, canelle,
muscade, café en poudre, fromage, ete.
Parmi ces denrées il y en a qui ne peu-
vent étre lavées ni subir la cuisson. I! im-
porte donc qu’elles soient livrées 4 la
consommation dans les meilleures condi-
tions de.propreté et de pureté (sic), car elles
doivent passer par la grande porte d’entrée
des microbes dans I’économie : le tube di-
gestif. Il est de l’intérét de tous, mainte-
nant que cette pratique est dénoncée com-
me dangereuse, de serécrier contre les épi-
ciers qui persisteront dans l’emploi
vieux journaux. Ceux-ci sont aussi néfastes
ue le cheval de bois des Grecs : eux aus-
si recélent une armée de guerriers invisibles
et non moins redoutables. .
La monnaie divisionnaire ( cobs, centie
mes, piéces blanches de 10, de 20 centi-
mes ) le papier-monnaie sont aussi des a-
gents de transmission des maladies infec-
tieuses. La monnaie devant servir 4 tout
le monde, il est impossible qu'elle ne
se et ne repasse cntre les mains d’i
atteints de maladies contagi Les cobs
circulant dans toute la ibligus -et ne
pouvant écre placés chaque matin dens une
étuve pour étre stérilists, ily awn
bien simple de se garantir contre tout
ger de contaminstion. Ce moyen consists
& se savonner soigneusement les meias
chaque fois qu’on s touché des cobs
toute autre monasie. Ce ne sera pas trap
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. ort était aux cdétés de
| otal entourée des digni-
cour. Le docteur van Tets
Goodrian, ministre des Affaires
seghtes présenta les délégués 4 la
qui échangea quelques mots
ebacon d’eux.
. Mort dun diplomate
(Italie )fer.— Le distin-
tomate, comte Constantin Ni-
, est mort aujourd’hui ; il était agé
» ans.
| be
Divorce princier
g 1er.— Le tribunal de pre-
sinstance a prononcé le divorce
“fex-archiduc Salvador Léopold
‘che qui avait pris le nom de
Welfling et de sa femme née
p Movitch.
venu. Un nouveau
haere’ “Ele menceau. Mani-
tations a loccasion de lV’anniver-
re des iois Ferry. .
pts fer.— Rente: 4.25,
a Chambre commence aujourd'hui
iscussion de la toi sur les impots
rlerevenu. M. Gh. Benoist a la
le.
-Ciemenceau deposa sur te bu-
un projet de loi supprimant les
seiis de prefecture ct les: rempla-
tpar ies Wibunadx administratifs
région.
adébut de la seance, la Cham-
‘valida I'éleetion de M. Archam-
it, député de Ja Reunion.
(. Caillaux présida, hier, a Saint-
mme-de-Vail (Sarthe ), la féte du
nité républicain des maires.
ier, 4 occasion du vingt-cinquie-
anniversaire des lois Ferry sur
ignement public, une grande
iestation cut lieu devant le mo-
pent dlevé par la souscription na-
dcret du 28 juin, a été rappor-
dcret du 9 mars chargeant M.
ysne, procureur-ycnéral et chef
wire lela Guyane, des fonctions
maires de couverneur de colo-
décret du 20 juin, M. Picanon,
verneur de la Guyane francaise,
placé en inission spéciale pour
plir les fonctions de directeur-gé-
des douanes et régies, en rem-
ent de M. Morel, nommeé ré-
tsupérieur au Tonkin. M. Ro-
» Fouverneur de Cochinchine
mé gouverneur de la Guyane, est
lacé par M. Boxhoure, résident
eur au Tooukin.
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épouse, née Lucia Girault, ce, en alten-
dunt que divorce lui soit intenté.
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nécessité, méme au prix,d’un sacrifice,
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PRIx DE CONSCIENCE
de se les laver méme 20 fois dans la jour-
née si le cas se présente : lorsqu’il s’agit
d’éviter |’action nocive de la gent micro-
bienne, les excés méme sont pardonnables.
Tout récemment un savant italien, Gia-
comini de Pise a poussé tres loin sa curio-
sité de bactériologiste. I! examina successi-
vement dans son laboratoire une jupe 4 trai-
ne et une jupe sans traine. Il trouva que
la premiére, pour avoir balayé Ie sol pen-
dant’le temps qu’a duré une courte prome-
nade, présentait une flore microbicnne tres
riche, microbes de la diphtérie, du pus, de
la tuberculose. La seconde jupe oilrait 4
examen une moins grande varieté. Con-
clusion du chercheur : il faut proscrire de
la mode les jupes a traine.
Ah ! direz-vous, Messicurs Iles microbes
sont des hotes bien incommodes qui vien-
nent se nicher jusque dans les plis de nos
jupes. Eh bten! si Vexpérience du) savant
de la Pise se répétait ict pour les cobs, le
papier-monnaic, les vicux journaux, on y
découvrirait une tlore tout aussi riche et
tout aussi varice.
Et st apres avoir montré les différentes
varictés de microbes qui peuplent un jour-
nal ou une pitce de monnaic, ic bactcérivlo-
giste vous indiguait action speciale de
chaque varicté, je pense que vous rentricz
chez vous justementalarmeés. Pensez-y, lec-
teurs. N’acceptes pas qu’on vous vende du
sucre dans de vicux papiers, et livez-vous
jes mains apres avoir touché des cobs!
D' Vicror BOYER
PAUGS DIVRRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Marni 2 JUILceT
Barométre 4 midi 761,57
minimum 21,9
Température) yma 2
\
Moyenne diurne de la température 27,3
’
Le ciel assez clair dans la journcée, s’est
couvert vers 7 heures. Eclairs au NW. La
luie est tombce dans les environs. La
rise de mera cté révulictre.
Le baromttre a baissé encore un peu.
J. SCHERER
Au College Louverture
La conférence du mois de Juin au collé-
e Louverture a cté faite par le Docteur
rancois Dalencour, de Saint-Marc. le su-
jet développé est intéressant et important:
la Tuberculose.— Le conférencier a indiqué
comment diriger la lutte sociale contre
cette maladie qui fait de grands ravages en
Haiti.— Pour lui, cette question intéresse
VEtat, les Conseils communaux et les fa-
milles.
Le conférencier €numeére les différents
agents de la tuberculose, principalement
la misére sociale dont les causes les plus
constantes sont l’alimentation insuffisante et
continue, T'abus vénérien et l'alcoolisme.
Le Dr. a proposé divers moyens préven-
tifs et ceux qui sont propres 4 combattre
cette terrible maladie.
A propos de la question d’alimentation,
le conférencier est davis de remanier notre
tarif douanier pour diminuer le prix des
matiéres alimentaires. « Un peuple qui
n’est pas bien nourri est bien prés de la dé-
. > Tl est partisanda dégrévement
Contre la Dvspepsie
Nous annoncons d notre abonné dys-
peptique que son désir est satisfait : cest
le Dv Rampy qui u trouvé le reméde con-
tre la dyspepsie. Le jeune docteur se char-
ge dele yuérir aprés un traitement de
quelques semaines.
Nous publions ea attendant les deux
leltires suivantes qui metltent en évidence
les succes dela nouvelie méthode décou-
verte par le Dr Rampy.
radical des provisions alimentaires tirées de
I’étranger: farine, mantégue, morue, beurre,
ete., etc. et des medicaments qui servent a
guérir ou A soulager les malades, principa-
lement les tuberculeux qui ‘sont toujour<
les plus nombreux.
f.c Dr. Dalencour termine en conviant
ses jeunes auditeursa répandre autour
d’cux ces salutaires conseils.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE I
. . . Port-au-Prince, le 27 Juin 1907.
Audience du mardi 2 juillet ’ a] 904
Présidence de M. H. Lechaud
Le Tribunal prend siége 4 dix heures et
demie du matin et prononce les arréts sui-
vants !
1°
A Monsicur Ciment MaGLorre
Directeur du « Matin »
Monsieur le Directeur,
Jai lu, dans un des dernicrs numéros de
votre intdéressant journal fa lettre signeée
Wun abonnd dyspeptigue.
Je crois que la meilleure figon de saus-
Celui qui casse et annule sur le re-
cours de la dame Jonathan Saint-Fort Colin
le Jugement du tribunal Civil de Port-au-
rine ")
Prince, en date du 6 avril ryg06, rendul-. are ; "
ee JOS, : fire sa curtosité cst de lui mettre sous
contradictoirement entre elle et le sieur|]). . ae ; “
Se as ~ pore files yeux ce témolgnage gui me vient
Lamartinicre Saint-Aude ; renvoie Vatfatre oy
dun des nonibreuxy malades soumis & une
medication dont une save expdérimentation
adémontré Pintuillibilite et quiest due ala
collaboration du pharmacien G. Augustin.
devant le Tribunal civil de Jacmel et con-
damne Lamartini¢re Saint-Aude aux d¢epens,
dit en ce qui concerne Je sieur Pierre
Anselme, ¢s-qualhite ue son ourvol . . "
, cord ualties P Recevez, Monsieur le Directeur, jms
contre le méme jugement, est purement ; a ae
3 «ee : meittleures salutations.
et simplement irrecevable, le condamne
Doctecur J. RAMPY,
Pharmacie G. AUGUSTIN,
2, Avenue Johu Brown, 2.
aux depens.
22 Cclui qui casse et annule le juge-
ment du Vribunal civil de Port-au-Prince
en date du 28 décembre 1905, rendu con-
tradictoirement entre la dame Joséphine
Buenostro, veuve Merlin Malarv, et le sieur
Charles Milord Péroux ; renvoie l’atfaire
par devant le Tribunal Civil de Jacmel et
condamne le défendeur aux dépens ;
3° Celui gui declare non recevable le
pourvoi tormeé par le sieur J. Hasbourne,
contre le jugement rendu parle Tribu-
nal de Commerce de Port-au-Prince, le 16
Juin 1903, contradictoirement entre la
maison de comurerce J. Hasbourne et Ta-
malas dune part cr 1? la Compagie céne-
nérale Transatlantigue ct 2° Monoitcur
Deémosthenes Sylvain, d’autre part.
Le Tribunal sous la présidence du Juge
I. Baron entend Vaffaire da sieur Garcon
Lamothe contre le Docteur Aug. Comeau.
Le Rapporteur, le juge Jérémie, fair son
rapport.
Me Raymond ainc, pour le demandcur, a
produit quelques observations.
Le Ministére Public, Luc
conclut au rejet du pourvoi.
Puis Mr. le Président H. Lechaud re-
pread son si¢ge et emend les attaires:
1° .— Les consorts Petit Vital, contre
Louis Charles Desriviere et coasorts.
Le juge Sylvain donne lecture de son
rapport.
Le Minist¢re Public, Eug. Décatrel, con-
clut 4 la cassation sans renvoi, du juge-
ment attaque.
2° ,—Teloty Kercelin & Co contre Pierre
Anilius Julien. —
Apres la lecture du rapport du juge F.
Baron, le Minist¢re Public, Eug. Décatrel,
conclut 4 la cassation du jugement criti-
A Monsieur Justin Rampy
Docteur en Médecine
E. V.
Mon cher Doeteur,
Votre remede contre ladyspepsicest d'un
effetsir et prompt. Je suis vraiment ctonneé
du résultat que j’en aiobtenu, en uni si
court espace de temps, contre une maladie
dont j'ai souffert pendant onze ans. Vous
nacez pas idée, mon cher Docteur, du
service qne Vous m’avez rendu. Permettez-
moi de vous en) remercier, en mon nom,
et au nom de tous les dyspeptiques presents
et futurs.
Croyez moi votre trés dévouc,
A. Jean JACQUES.
Avocat.
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Domi ique,
21 Bell
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balet grille au cresson
Peuts pots a la Frangaise
Haricots rouves
Riz blane
Pudding au rhum
qué.— Fruits
Vu V’heure avancée, le siége est levé. — Café
1/2 Vin
Ecole des sciencesappliquées
Nous apprenons que l’assemblée générale
annuelle des professeurs de l’Ecole des
sciences appliquées a eu lieu lundi soir.
Nous savons que, vu l’extension que prend
I’élevage des abeilles, il a été décidé, entre
autres choses de faire aux éléves quelques
conférences sur l’apiculture. C’est le pro-
fesseur d’agronomie qui sera chargé de ce
soin.
Voild une mesure heureuse qui mérite
notre meilleure attention.
SPECIAL NOTICE
The American Minister will
be At Home at the American
Legation from 10 A. M.to 12
M.on Fourth of July, 1907, in
honor of the one-hundred and
thirty-first anniversary of A-
merican independance.
——_
N plvelles ira
pvue de la
Fab a te
DEPECHES RECUES CE un
~
Vamiral Toucharg
Parts 30.— Le ministre de
ring M. “Thomson, a reeu du
amiral Touchard, cOmmandagg
chef de VPescadre de la Mégs
née, une dépéecha qui est un
ti formel dune nouvee digant
collision s’stait peoduite hieg
cuirassé « Jauteguiberry » et
tre-torpillear, (est ta troisiome
en quinze Jours, que ce fausses |
Velles dit mene venre SONt misg
eireulition 5 les automtss ont ori
ne une empuele pour en d :
tisine et le but. ®couvnie
Elections sans c 11didats et
sans élecicurs
Beziers ( Herault.) 30,— Lae
MISSION adininistracve Chargée
remnphieer Et mianicin site démind
naive Ga P44 mei derision, ayant rhe
nent doune sa deéminsion, Je
Hemet uvait donne ordre de
dor it de nouvelles ¢lections, Lay
fixee Chutanjoar Phul. mais suing
tachiqne enscizneés por le comité(
tral (’Areeliors, tes candidats @
electeurs ont fit coimplétement
fuut.
La greve les ouveritrs agricola
continu
tome SO. — La prove qui éclatay
mi fes ouvrisrs asricoies de la pre
ce de Ferrare cevient de plas ey
ilarmante, Les troupes ont étéablg
de charger jour protéger ceag
coutMMatent & traveillers dew
bretses personnes ort été bless
parmi celles qui ont été arrétées
trouvent deux conseiilers munieg
de Capparo.
Pourparlers entre les Etats-Usk
la France
WASHINGTON 30.— Les pourpl
entre les Etats-Unis et la i'rane,
conclusion d’un arta
ment commercial, vont probable
se coutinuer a Paris, pendant la
jour qa’y fera M. Jusserand, lanl
sadeur qui vient de partir en @
On sait quail my a pas_ entre
Mtats-Unis et la France de nég
tendart a oun traiteé de comm
mais des pourparters engagés &
d’une entente sur divers pou
Un nouveau record de vitesil
LONDRES 30.— M.S. Fedge, @
dans un automobile-Napirer
cylindres, vient de faire ua |
cours de 158L milles ¢( 1.310 y#
en 2% heures. Ce nouveau re
vitesse a été établi sur la pis®
Brooklands a Weibridge. :
Arrestation au Havre .
d'un bardit nd
Torts 30.— Enrico Afano, Wj
de la Camorra est arrivé a0)
du Havre ott il a été arrété
mande du gouvernement Italie®-
Mortdu Ministre dela Guemâ„¢
Maprip 30.— Le général Lo
nistre de Ja Guerre est mort
d’hui ici. a
Les Délégués sont recus par 1a 5
Wilhelmine
LA-HAYE 1er.— Les chefs dé
gations 4 la conférence de la
rent recus aujourd’hui eo
par la reine Wilhelmine,
salle des réceptions du pa
Fausses nouvelles LSM en tigg .
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la |
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voqués en Assemblée générale le;tes burceuxs due Metin » souls
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laprés-midi, au siége Socal, sis
au Champs-de-Mars, No 56.
ORDRE DU JOUR
4°.—-- RAPPORT DU CONSEIL D’'apMI-
NISTRATION.
2o,—- PRESENTATION DES COMPTES.
do, — RENOUVELLEMENT DU (!ONSEIL
4°,— DIVERS.
Port-au-Prince, le 19 Juin 1907.
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jamais quitté la coquille natate
es appréciations scront, je crois
wioritatives touchant les mocurs
eles du Pays.
gousrenverrai donc & un mien
» gtand voyageur, connait tout
etune bonne partia duSud sur
dadoist;. .. des pieds.
q@e jo salue comme un grand
roscn inuguifique poeme
ae de la Créle.a-Pierrot; Char-
via écrivait Gn 1901, Gans un
la Ronde intitulé: la «Dot »:
qu'on s’en doute, le féminis-
M aussi des progres chez nous ;
me aspire & Pégalilé 5 sa person-
bale sdléve et s’affine de plus en
iS influence du mari nagiucre prv-
Meme, est de jourcn jour mois
erable. Crest a un effet de ja ci-
o8,etnul ne peut s’en pluindre.
femme sent le besoin dappuyer
Gication de ses droits par un}
gal ou supérieur 4 celui de
> elle nz veut pas dépendre
ecuniairement et r’acceple qi'd
pdéfendant d’éire sou obligée. Cela
mement vrai que dans la provin-
8 qui n’ont pus eu de cot se
ans ic commerce avec acharne-
@ 80 font gloire de n’élre pas abs-
8 demander de l’argent 4 leurs
Files travaillent, elles font des
7s, SOutliennent méme lhom-
-
3 de la province nous di-
: Il faut que ma fille ait
3, Sans quoi son mari ne
t pas...
€Z combien nos saurs sont
de téte et non de coups
pemme te dit Lamy Desfames,
: dans la réalité elles obéis-
4 leurs nerfs et aux embalic-
iF amille chances ,
an pour que des
Wasi Sduqaées s’hahituent a
a sur soi, se pénétrent
aaCpendance qui les em-
sser maitraiter, ni
les fera rester fermes
cur & aseumer toate
Gneveric et toute me-
Bi BE
Clement
ec
8350 WEG io 4, sek Cee ke
2 Pte Aes
aa ei i Dy oe - Me:
i Bis PN St; iw Ml NO
. vs OS ee oo
2 oD Se A he et
four dignité.
Vai vraemarquiqae chayus fois qae
Lamy Desfemes partie ca VPation
conjugal, id ditle mot chaiec. ina
rite, on cupgott maluu borhkear oft
est uae Gihaine a porter. du Wy iccor-
dereis pas trop Wimportance, vi
>
Sure oxtrene a prendre Nowe ordserver
Vie!
mot !a, chaine, pe s’appliqueil pas tres i:
exactement 4 certains ménages oa Va
Mour des époux est fait dy souifvan-
ces) bien pur Paatre Waviliss. omonts
quotidiens ctdo toutes sores dat
teiates réciproques. Eic@ost a so da-
Mander alors si mari ct femme, pri-
sOuniers Par de Vautre, ne sont pas
tout bonnemant des vicicux ou des
laches Incapables de véuhappor Wan
cloaque olbune iimprinicnes les préci-
aly
pite et ot Vinwbitude dao stapes Ml
chou lin dserochaaiement,
Lay Desfames Gace qiil ne
{litte pas tes femmes. Oh! vui, i ie
tes flatte pus ca dear préccait tant =|
a
|
consfience ct de veuleric.
Mais la fagon dont il préiend tes;
défeodre est pour ie moins siugaulicrs.
Je prévois q@u’it lui échorra la meme
malencontre qua Maree! Prevost, tomil-
niste convaincu. Une ligue des Proits
de la Femme svctont réunie a Ge-
béeve pour examiner [es
z
i
ouvrages du
romancier, fe convainquit davoir ten-
té de defendre la femine au deélrimen
de ses vrais intéréls sociaux et de sesréel-
les aspirations morales. Et les livres de
Marcel Prévost furent mis en tas sur
une place publique et solenncilement
bralés par ta main de la _Présidente
les redoutables Congress Women.
Dieu ct !a Bonne Viergs nous pre-
servent, cher Monsicur Lamy, dun
pareil sort ! ;
Et le cic! me conserve Ics faveurs
de mes exquises soeurs, les Femmes
en qui j'ai mis toutes mescomplaisan-
ces et que mon ame philogyne se resi-
gne a flatter cterneillement dusse-je
soufirir des eouftrauces égales au tu-
tal de celles que peuvent endurer
deux cent mille époux mal assoriis el
_. . «mal éduqués; oui, je m’empres-
se de déclarer hautement gue, pour
ma part, je ne souscris nullement 6a
|
DIRECTEUR: |
REDACTION-ADMINISTRATION
i! 45, RUE ROUX, 45.
ee SSS SS ee SAL oe een
ar tout ce qui concerne l’Administraticn du Journa?!, s’adresser
CPL SATS PE |
t
|
t
'
ibe. 2 UE
Phostiiit GH oGtsit vaillamment occupe
fi
|
|
KRiagloire,
a ee
a
i
fe
et irresponsubtes,
Et vite jaiae rallie & Popinion plas
heat cide et inom ami Cnarles Mora-
Via & cal, dans ce débat, Juurais
fralericl appel st pour
vt bec et ses ongles
savandles duttos du théatre.
Mei altardé & parler
Dow Terneadiaent. Lomy Desfames
yeoscmabl: pas, hu, sétre attache a
fisguler tras sérivcusement. Test évi-
dantqno tout ce qwita écrit a eu pour
seul but d’amener sa phrase de la fin:
« Votuz la nouvele loi qi’on vous
dLvOpose ! »
Khfma foi les mauvaises habitu-
Jos sont si tonaces qu’on a vil des
ivrognes ( qnidonc adisait que les
fsintn’s ont VPéternclle ivresse de
eoaret doivent bénefieier de Pindul-
nee ducal tous ivragacs? ) des ivro-
os, Ciscis-de, & Vardcle de la mori
aidier.... on
pour
je Me sults
rad
octamer en ratant, tears petits verres,
Si cula peut fuire votre bonheur a
vous Moesdames ci @ vous Messicurs,
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Depuis quelque temps, grace aux ro-
tions précises qu’on a sar les microbes, on
est atrivé 4 limiter, dans une large mesu-
re, les maladies dites contagieuses qui fai-
saient autrefois la désolation des pcuples.
Le microbe se transmct d’un individu 4
un autre par des voies diverses ; un baiser
donné A un individa attcint d’affection con-
tagieuse, l’emploi d’un objet ayant servi
3 un lépreux ou 2 an tuberculeux, sont
des causes de contamination. Les micro-
bes— ceux surtout qui ont une action
spéciale et qui sont dits pathog¢nes— sont
un des facteurs les plus puissants de la trans-
mission des ies. Cette vérité a be-
soin d’étre divulguée chez nous : car dans
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des pas gigantesques et rendre de réels
services. Les microbes vivant partout, tant
sur les etres vivants que sur les étres inor-
ganisés, l'on comprend facilement que leurs
moyens de transports soient faciles et nom-
breux. Ainsi on n’a jamais pensé chez
nous que les vieux papiers de journaux, la
monnaie divisionnaire ct le papier-monnaie
pouvaignt renfermer des microbes.
Nos‘ épiciers ont l’habitude d’envelopper
les denrées alimentaires qu’ils vendent 3
leurs clients dans de vieux journaux trou-
vés daus le coin d’une bibliothéque,
Que de mains ont dd froisscr ces vieux
papiers ! Et parmi ces mains, combien de-
vaicnt étre infectées! On n’a jamais tenu
compte de ce fait et cependant cette’ prati-
que, condaninable 1 tous les points de vue
adu déja causer bien des torts, car ces vicux
papiers contiennent sdrement des germes
de maladies infectueuses. Ces vieux papiers
en raison de leur état de souillure ne -dot-
vent donc plus servir 4 envelopper les den-
rées alimentaires telles que sucre, canelle,
muscade, café en poudre, fromage, ete.
Parmi ces denrées il y en a qui ne peu-
vent étre lavées ni subir la cuisson. I! im-
porte donc qu’elles soient livrées 4 la
consommation dans les meilleures condi-
tions de.propreté et de pureté (sic), car elles
doivent passer par la grande porte d’entrée
des microbes dans I’économie : le tube di-
gestif. Il est de l’intérét de tous, mainte-
nant que cette pratique est dénoncée com-
me dangereuse, de serécrier contre les épi-
ciers qui persisteront dans l’emploi
vieux journaux. Ceux-ci sont aussi néfastes
ue le cheval de bois des Grecs : eux aus-
si recélent une armée de guerriers invisibles
et non moins redoutables. .
La monnaie divisionnaire ( cobs, centie
mes, piéces blanches de 10, de 20 centi-
mes ) le papier-monnaie sont aussi des a-
gents de transmission des maladies infec-
tieuses. La monnaie devant servir 4 tout
le monde, il est impossible qu'elle ne
se et ne repasse cntre les mains d’i
atteints de maladies contagi Les cobs
circulant dans toute la ibligus -et ne
pouvant écre placés chaque matin dens une
étuve pour étre stérilists, ily awn
bien simple de se garantir contre tout
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chaque fois qu’on s touché des cobs
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(Italie )fer.— Le distin-
tomate, comte Constantin Ni-
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» ans.
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Divorce princier
g 1er.— Le tribunal de pre-
sinstance a prononcé le divorce
“fex-archiduc Salvador Léopold
‘che qui avait pris le nom de
Welfling et de sa femme née
p Movitch.
venu. Un nouveau
haere’ “Ele menceau. Mani-
tations a loccasion de lV’anniver-
re des iois Ferry. .
pts fer.— Rente: 4.25,
a Chambre commence aujourd'hui
iscussion de la toi sur les impots
rlerevenu. M. Gh. Benoist a la
le.
-Ciemenceau deposa sur te bu-
un projet de loi supprimant les
seiis de prefecture ct les: rempla-
tpar ies Wibunadx administratifs
région.
adébut de la seance, la Cham-
‘valida I'éleetion de M. Archam-
it, député de Ja Reunion.
(. Caillaux présida, hier, a Saint-
mme-de-Vail (Sarthe ), la féte du
nité républicain des maires.
ier, 4 occasion du vingt-cinquie-
anniversaire des lois Ferry sur
ignement public, une grande
iestation cut lieu devant le mo-
pent dlevé par la souscription na-
dcret du 28 juin, a été rappor-
dcret du 9 mars chargeant M.
ysne, procureur-ycnéral et chef
wire lela Guyane, des fonctions
maires de couverneur de colo-
décret du 20 juin, M. Picanon,
verneur de la Guyane francaise,
placé en inission spéciale pour
plir les fonctions de directeur-gé-
des douanes et régies, en rem-
ent de M. Morel, nommeé ré-
tsupérieur au Tonkin. M. Ro-
» Fouverneur de Cochinchine
mé gouverneur de la Guyane, est
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ces de ses relations, de son activité at
méme de son existence. C’est pourquoi
toute personne, homme ou femme, qui
est en mesure de faire face 4 une telle
nécessité, méme au prix,d’un sacrifice,
doit cultiver les laogues vivantes, sur-
tout les plus répandues: I|’anglais et
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de se les laver méme 20 fois dans la jour-
née si le cas se présente : lorsqu’il s’agit
d’éviter |’action nocive de la gent micro-
bienne, les excés méme sont pardonnables.
Tout récemment un savant italien, Gia-
comini de Pise a poussé tres loin sa curio-
sité de bactériologiste. I! examina successi-
vement dans son laboratoire une jupe 4 trai-
ne et une jupe sans traine. Il trouva que
la premiére, pour avoir balayé Ie sol pen-
dant’le temps qu’a duré une courte prome-
nade, présentait une flore microbicnne tres
riche, microbes de la diphtérie, du pus, de
la tuberculose. La seconde jupe oilrait 4
examen une moins grande varieté. Con-
clusion du chercheur : il faut proscrire de
la mode les jupes a traine.
Ah ! direz-vous, Messicurs Iles microbes
sont des hotes bien incommodes qui vien-
nent se nicher jusque dans les plis de nos
jupes. Eh bten! si Vexpérience du) savant
de la Pise se répétait ict pour les cobs, le
papier-monnaic, les vicux journaux, on y
découvrirait une tlore tout aussi riche et
tout aussi varice.
Et st apres avoir montré les différentes
varictés de microbes qui peuplent un jour-
nal ou une pitce de monnaic, ic bactcérivlo-
giste vous indiguait action speciale de
chaque varicté, je pense que vous rentricz
chez vous justementalarmeés. Pensez-y, lec-
teurs. N’acceptes pas qu’on vous vende du
sucre dans de vicux papiers, et livez-vous
jes mains apres avoir touché des cobs!
D' Vicror BOYER
PAUGS DIVRRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Marni 2 JUILceT
Barométre 4 midi 761,57
minimum 21,9
Température) yma 2
\
Moyenne diurne de la température 27,3
’
Le ciel assez clair dans la journcée, s’est
couvert vers 7 heures. Eclairs au NW. La
luie est tombce dans les environs. La
rise de mera cté révulictre.
Le baromttre a baissé encore un peu.
J. SCHERER
Au College Louverture
La conférence du mois de Juin au collé-
e Louverture a cté faite par le Docteur
rancois Dalencour, de Saint-Marc. le su-
jet développé est intéressant et important:
la Tuberculose.— Le conférencier a indiqué
comment diriger la lutte sociale contre
cette maladie qui fait de grands ravages en
Haiti.— Pour lui, cette question intéresse
VEtat, les Conseils communaux et les fa-
milles.
Le conférencier €numeére les différents
agents de la tuberculose, principalement
la misére sociale dont les causes les plus
constantes sont l’alimentation insuffisante et
continue, T'abus vénérien et l'alcoolisme.
Le Dr. a proposé divers moyens préven-
tifs et ceux qui sont propres 4 combattre
cette terrible maladie.
A propos de la question d’alimentation,
le conférencier est davis de remanier notre
tarif douanier pour diminuer le prix des
matiéres alimentaires. « Un peuple qui
n’est pas bien nourri est bien prés de la dé-
. > Tl est partisanda dégrévement
Contre la Dvspepsie
Nous annoncons d notre abonné dys-
peptique que son désir est satisfait : cest
le Dv Rampy qui u trouvé le reméde con-
tre la dyspepsie. Le jeune docteur se char-
ge dele yuérir aprés un traitement de
quelques semaines.
Nous publions ea attendant les deux
leltires suivantes qui metltent en évidence
les succes dela nouvelie méthode décou-
verte par le Dr Rampy.
radical des provisions alimentaires tirées de
I’étranger: farine, mantégue, morue, beurre,
ete., etc. et des medicaments qui servent a
guérir ou A soulager les malades, principa-
lement les tuberculeux qui ‘sont toujour<
les plus nombreux.
f.c Dr. Dalencour termine en conviant
ses jeunes auditeursa répandre autour
d’cux ces salutaires conseils.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE I
. . . Port-au-Prince, le 27 Juin 1907.
Audience du mardi 2 juillet ’ a] 904
Présidence de M. H. Lechaud
Le Tribunal prend siége 4 dix heures et
demie du matin et prononce les arréts sui-
vants !
1°
A Monsicur Ciment MaGLorre
Directeur du « Matin »
Monsieur le Directeur,
Jai lu, dans un des dernicrs numéros de
votre intdéressant journal fa lettre signeée
Wun abonnd dyspeptigue.
Je crois que la meilleure figon de saus-
Celui qui casse et annule sur le re-
cours de la dame Jonathan Saint-Fort Colin
le Jugement du tribunal Civil de Port-au-
rine ")
Prince, en date du 6 avril ryg06, rendul-. are ; "
ee JOS, : fire sa curtosité cst de lui mettre sous
contradictoirement entre elle et le sieur|]). . ae ; “
Se as ~ pore files yeux ce témolgnage gui me vient
Lamartinicre Saint-Aude ; renvoie Vatfatre oy
dun des nonibreuxy malades soumis & une
medication dont une save expdérimentation
adémontré Pintuillibilite et quiest due ala
collaboration du pharmacien G. Augustin.
devant le Tribunal civil de Jacmel et con-
damne Lamartini¢re Saint-Aude aux d¢epens,
dit en ce qui concerne Je sieur Pierre
Anselme, ¢s-qualhite ue son ourvol . . "
, cord ualties P Recevez, Monsieur le Directeur, jms
contre le méme jugement, est purement ; a ae
3 «ee : meittleures salutations.
et simplement irrecevable, le condamne
Doctecur J. RAMPY,
Pharmacie G. AUGUSTIN,
2, Avenue Johu Brown, 2.
aux depens.
22 Cclui qui casse et annule le juge-
ment du Vribunal civil de Port-au-Prince
en date du 28 décembre 1905, rendu con-
tradictoirement entre la dame Joséphine
Buenostro, veuve Merlin Malarv, et le sieur
Charles Milord Péroux ; renvoie l’atfaire
par devant le Tribunal Civil de Jacmel et
condamne le défendeur aux dépens ;
3° Celui gui declare non recevable le
pourvoi tormeé par le sieur J. Hasbourne,
contre le jugement rendu parle Tribu-
nal de Commerce de Port-au-Prince, le 16
Juin 1903, contradictoirement entre la
maison de comurerce J. Hasbourne et Ta-
malas dune part cr 1? la Compagie céne-
nérale Transatlantigue ct 2° Monoitcur
Deémosthenes Sylvain, d’autre part.
Le Tribunal sous la présidence du Juge
I. Baron entend Vaffaire da sieur Garcon
Lamothe contre le Docteur Aug. Comeau.
Le Rapporteur, le juge Jérémie, fair son
rapport.
Me Raymond ainc, pour le demandcur, a
produit quelques observations.
Le Ministére Public, Luc
conclut au rejet du pourvoi.
Puis Mr. le Président H. Lechaud re-
pread son si¢ge et emend les attaires:
1° .— Les consorts Petit Vital, contre
Louis Charles Desriviere et coasorts.
Le juge Sylvain donne lecture de son
rapport.
Le Minist¢re Public, Eug. Décatrel, con-
clut 4 la cassation sans renvoi, du juge-
ment attaque.
2° ,—Teloty Kercelin & Co contre Pierre
Anilius Julien. —
Apres la lecture du rapport du juge F.
Baron, le Minist¢re Public, Eug. Décatrel,
conclut 4 la cassation du jugement criti-
A Monsieur Justin Rampy
Docteur en Médecine
E. V.
Mon cher Doeteur,
Votre remede contre ladyspepsicest d'un
effetsir et prompt. Je suis vraiment ctonneé
du résultat que j’en aiobtenu, en uni si
court espace de temps, contre une maladie
dont j'ai souffert pendant onze ans. Vous
nacez pas idée, mon cher Docteur, du
service qne Vous m’avez rendu. Permettez-
moi de vous en) remercier, en mon nom,
et au nom de tous les dyspeptiques presents
et futurs.
Croyez moi votre trés dévouc,
A. Jean JACQUES.
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Riz blane
Pudding au rhum
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Vu V’heure avancée, le siége est levé. — Café
1/2 Vin
Ecole des sciencesappliquées
Nous apprenons que l’assemblée générale
annuelle des professeurs de l’Ecole des
sciences appliquées a eu lieu lundi soir.
Nous savons que, vu l’extension que prend
I’élevage des abeilles, il a été décidé, entre
autres choses de faire aux éléves quelques
conférences sur l’apiculture. C’est le pro-
fesseur d’agronomie qui sera chargé de ce
soin.
Voild une mesure heureuse qui mérite
notre meilleure attention.
SPECIAL NOTICE
The American Minister will
be At Home at the American
Legation from 10 A. M.to 12
M.on Fourth of July, 1907, in
honor of the one-hundred and
thirty-first anniversary of A-
merican independance.
——_
N plvelles ira
pvue de la
Fab a te
DEPECHES RECUES CE un
~
Vamiral Toucharg
Parts 30.— Le ministre de
ring M. “Thomson, a reeu du
amiral Touchard, cOmmandagg
chef de VPescadre de la Mégs
née, une dépéecha qui est un
ti formel dune nouvee digant
collision s’stait peoduite hieg
cuirassé « Jauteguiberry » et
tre-torpillear, (est ta troisiome
en quinze Jours, que ce fausses |
Velles dit mene venre SONt misg
eireulition 5 les automtss ont ori
ne une empuele pour en d :
tisine et le but. ®couvnie
Elections sans c 11didats et
sans élecicurs
Beziers ( Herault.) 30,— Lae
MISSION adininistracve Chargée
remnphieer Et mianicin site démind
naive Ga P44 mei derision, ayant rhe
nent doune sa deéminsion, Je
Hemet uvait donne ordre de
dor it de nouvelles ¢lections, Lay
fixee Chutanjoar Phul. mais suing
tachiqne enscizneés por le comité(
tral (’Areeliors, tes candidats @
electeurs ont fit coimplétement
fuut.
La greve les ouveritrs agricola
continu
tome SO. — La prove qui éclatay
mi fes ouvrisrs asricoies de la pre
ce de Ferrare cevient de plas ey
ilarmante, Les troupes ont étéablg
de charger jour protéger ceag
coutMMatent & traveillers dew
bretses personnes ort été bless
parmi celles qui ont été arrétées
trouvent deux conseiilers munieg
de Capparo.
Pourparlers entre les Etats-Usk
la France
WASHINGTON 30.— Les pourpl
entre les Etats-Unis et la i'rane,
conclusion d’un arta
ment commercial, vont probable
se coutinuer a Paris, pendant la
jour qa’y fera M. Jusserand, lanl
sadeur qui vient de partir en @
On sait quail my a pas_ entre
Mtats-Unis et la France de nég
tendart a oun traiteé de comm
mais des pourparters engagés &
d’une entente sur divers pou
Un nouveau record de vitesil
LONDRES 30.— M.S. Fedge, @
dans un automobile-Napirer
cylindres, vient de faire ua |
cours de 158L milles ¢( 1.310 y#
en 2% heures. Ce nouveau re
vitesse a été établi sur la pis®
Brooklands a Weibridge. :
Arrestation au Havre .
d'un bardit nd
Torts 30.— Enrico Afano, Wj
de la Camorra est arrivé a0)
du Havre ott il a été arrété
mande du gouvernement Italie®-
Mortdu Ministre dela Guemâ„¢
Maprip 30.— Le général Lo
nistre de Ja Guerre est mort
d’hui ici. a
Les Délégués sont recus par 1a 5
Wilhelmine
LA-HAYE 1er.— Les chefs dé
gations 4 la conférence de la
rent recus aujourd’hui eo
par la reine Wilhelmine,
salle des réceptions du pa
Fausses nouvelles LSM en tigg .
a
la |
COMPAGNIE P. C.S.
AVIS
SOCIETE ANONYNE
Messieurs les actionnaires de la
Compagnie des Chemins de fer de|
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, t 6 Strop antiasimatigie, vemede elieace Bijoutcrie, Orfévrorie.
la Plaine du Cul-de-Sac sont con-| Les abonnements sout reeus daus contre Jes uecés Wesihime et les toux
voqués en Assemblée générale le;tes burceuxs due Metin » souls
mardi} Aout 1907, 43 heures de) Pr ia Republiqae alka:
laprés-midi, au siége Socal, sis
au Champs-de-Mars, No 56.
ORDRE DU JOUR
4°.—-- RAPPORT DU CONSEIL D’'apMI-
NISTRATION.
2o,—- PRESENTATION DES COMPTES.
do, — RENOUVELLEMENT DU (!ONSEIL
4°,— DIVERS.
Port-au-Prince, le 19 Juin 1907.
Le Président,
G. SCHWEDERSKY
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