Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
July 2, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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76.

| gn ANNEE, N°

PORT-AU-PRINCE

(naiti)

MARDI, 2 JUILLET 1907.



ABONNEMENTS :

an mors Une Gourde D’AVANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

Frais de poste en sus.



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal.



QUCTIDIEN:

Dinecteur:
Clément Magloire,



DIVORCES ET REMARIAGES

—— ee

Donc, il parait que mon rire stri-
atres désagréablement aux sen-
gentales orailles d’un de nos _ lec-
urs, MrLamy Desfames quai, bien
wexagérant en peu les intentions
wilme préte ne m’en a pas moins
ansé le plus grand plaisir par son
élégantetses sentiments délicats.
ne nous sommes pas fait faute
lier sa lettre dans notre numé-

20 Juin. Je dois le remercier

asympathie qu’il témoigneau « Ma-

skeremercier aussi des mots ai-
wks qu'il a pour moi ainsi que du
quil a bien voulu se trouver d’ac-
avec Moi sur un point,— or, je
sidére ce point pour essentiel.— I
en effet de la mesure que je
sais dans mon article et qui, se-
moi, pourrait, 4 un degré conve-
bl, remédier aux inconvénients
Mon croit pouvoir supprimer avee
institution inopportune et prématu-

chez nous du remariage.

y Destames, dans sa défense ar-
eatede lagant Arobe prend aigrement
parlie les gens de robe. [i se montre
Ys sévire envers juges et avocats qui
Sumeut, dit-il, une grande part de
Rponsabilité dans lesdivorces malen-
vatreux .— Il ya certainement la de
ttagération. Je crois savoir au cou-
Ure que d'ordinaire nos hommes de
"Sout trés ennuyés d@’avoir A s’occu-
trdes affaires de divoree. La cause
‘mal git plutét tout entigre dans la
Huvaise éducation haitienne qui, d’a-
ord, ains| que jo le disais l’autre jour,
me oblige toujours a déployer an
esi essus de notre condition,
2 maavaise éducation haitienne
pi fait de findivida un étre dépendant
haervissant & Vaide et du controle

rui,
mas femmes se plaignent, nous as-
amy Desfames, que ce soient

Mmes qui font la loi», qui la
selan leur cceur et leur tempé-
tay Ma foi, mon cher Monsieur
wee il est vrai ce que vous dites,
bein VvOs jJolies clientes, — que le
te teur juge et vote selon son cveur








Mpérament, il est bien clair
Plus metira dans ses lois toujours
© douceur et d’amour » et que

sadus Césse,il y Gpancheiatudie sa ice
dresse pour la femme, la femme a qui
vont le coeur de Phonme et ses seus,
par irrésistible vocation. Vous n’aliez
yas me dire qu’on peut aimer ct.en
méme temps vouloir du mal a l’ai-
mée? Non.

Vous vous rappelez la déclaration
d'amour de Cyrano:
Non, non, mon cher amour, je ne vous aim ais pas!

Je nesais pas comment est fait le
coeur de Lamy Desfames, mais je sais
que tous les jours il s2 veriflie yug les
femmes sont tres conscientes de li
«puissance de leur faiblesse »; qu’el-
les savent en user parfois cruelie-
nent et que homme, lut,tdepu s-tes
tempsanciens seravale en génuflexion
de ant cette faiblesse tyrannique, de-
vant .
Ces pieds, ces pieds charmants, qui passent, ces

pieds d’Eve.
Que l’on prend dans sa main et qu’on met sur son
Mais qui n'y restent pas, légers, prompts, intideles
Faits pour roustuir aprés étre venus a nous !

Un livre de vers «Roses et Camé-
lias» qui marque dans notre jeune
littérature, n’est si admirab‘e ct beau
gu’ cause du sourd bruissement de
sanglols qui le traversa-et que, pour
co qu’il semble s’en égoulter tout ‘le
sang @’un grand coeur blessé: souf-
frances et larmes rythmeées, attesta-
toires de la tendresse et de la nervo-
sité de nos hommes, du_ sens rassis
at du défaut d’inclinalion aux’ émbal-
lements pass:onnels chez nas femmes.

. Majig, attendez! Mén _, confrtidjqteur
veut eheord quetla raisoa ine: parle
pas plus haut que le sentiment quand
il s’agit de l’'amaur, de «l'amour qui
ne connaitpas de toi.s Soith je con-
sens a etre de son avis que toutefois
je Waimerais pas avoir exprime le
premior. Mais alors qu est-cn que
«intéret de la famille et de la Sociq:
lé» invoqueée dans le texte d2 la pro-
position de loi Léon, vient cherchet
dans la question? an a

On n’a qwune chose a faire. Crest
de décréter la mise en vigueur des
principes «hauts-philosophiques — et
sensuels »
George Sand :

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

préconisés par, Madame q

ee eee

LE NUMERO AQ) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
mois et sont paya bles d’avance

Les manuscrits insérés ou non Be sont pas remis.

s’adresser A&A Monsieur Arthur ISIDORE.

Un hommeet uhe fe:nme se rencon-
trent et sentent quill flotte entre
eux des affinités électives. La con-
Versation suivante s’engave: « Vous
me plaisez. Est-ce que je vous irais,
moi ?— Oh! vous me ganler est la ré-
ponse de partet d’autre. — Eh bien!
mettons nous ensemble. »— Ainsi est
fait: Du temps s’écoule. «Un jour, la
fernme'dit & Phomme: Ali! tuas cessé
de me plaire,— je’ voudrais nous quit-
ter. L’hommerépond.« Ma foi: ton nez
ne fait plus mon caprice et tes yeux
ne th’émeuvent plas. Plaquons nous!.»
Et ils se quittent. ”

Des jours se passent. Les anciens
«bons amis» qui n’ont pas trouve ail-
icurs les commodités et Pagrvément de
leur ancienne association, se revoient.
L’un dit: «Tu me re—plais, tu sais !—

'«Eh bien! vrai! voita que ca me re-

prend, moi aussi, jeme sens tout cho-
se de tavoir la!— Nous nous remet-
tons ensemble. »

Et les levres se renouent, les doigts
se remaillenten attendant une pro-
chaine rupture que suivra une nouvel-
le reprise.

Au temps béni ot! nous pourrons
aller ce train-la, la Loi ne connaitra
plus ’Amour et nous nous le devrous
ace fait qu’aujourd’hui [l'on veut que
VAmour ne connaisse pas de Loi.

I’Amour ne connait pas delui!...
Cela est sans doute tres joli dans Car-
men; mais ce gue cela serait farce
dans la vie! ... Peut-étre aussi que
cela sinpltifierait bien d’autres choses.
Ainsi les tribunaux n’auraient pas a
connattre, au grand scandale de Il’u-
nivers entier, de rigolbochants divor-
ces pareils 4 celui ou Mr le Comte Bo-
ni do Castellane demandait trés sé-
rieusement aux juges de condamrer
sa femme & lui consentir une pensior

alimentaire (!!!) .
' Etce fait me procure loccasion de
signaler un autre danger du remariage.

Supposons que Madame Gould
«ayant pu connuitre»s som ancien
poux «du corps aVame et des pieds,
‘da téte»s veuille reprendre avec tui
la vie conjugale. Le chér Comte, sure-
menty consentira avec eMpressement
et lui qui réclaina la pension ali-
mentaire que vous savez, Il nheésitera
pas 2 renouer «la chaine vivante>
ui lui procurait naguere tant de fa-
cilité pour conduire son haut luxe et

ee 1

45. Rue Roux ou Bonne-Foi.

entretenir son couteux train de vie po-
litique.

Mais alors yui peut imaginer 1'a-
preté ducalvaire qu’aura & regravir
la pauvre femme «au ceeur éternelle-
ment ivre, a esprit éternellement en
enfance ? »

Kt encore, cette aftirmation tendant
a établir Virresponsabilité chez la fem-
me, jusque 4 quel point faut-il ’admet-
tre °? jusqu’4 quel point est-elle vraie

chez nouns’...
, La fin & demain ).



PAILS DIVERS

RUNSEIGNWNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

." LUNpDI rer JUILLET
Barométre 4 midi 763,5
minimum 23,2
Température maximum 3507

Moyenne diurne de la température 27,1

Le ciel un peu nuageux dans la _ jour-
née s’est couvert rapidement entre 5. heures
et 6 heures. Pluie d’orage 4 6 heares me-
sarant au pluviométre 10,4 millimetres.
La brise de mer a été réguliére. Le baro-
meétre est en baisse. Agitation microsismi-
que 48 heures 30 minutes da matin du-
rant 20 minutes. Direction WSW finis-
sant par SSW.

Jj. SCHERER

Tribunal de Cassation
Src rIon CRIMINELLE.
Audience du Lundi, rer juillet 1907.

Mr le Vice-Président Er-

Présidence de
nest Bonhomme.

Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie du matin et entend les affaires sui -
vantes :

10 — Pourvoi du sieur Didice Batiment
Bazile, contre un jugement du Tribunal
criminel de Jacmel.

|e juge-Rapporteur L. Denis, donne lec-
ture de son rapport.





Le Ministere Public, Eug. Décatrel, con-
clut 4 la cassation du jugement attaqué.

20 — Plainte de Homme Petit Loute,
_contre le sieur Cacius Arnoux, Juge de paix
de la Commune de Gros-Morne.

Le Rapporteur, le juge C. Déjean, lit son
rapport.

Le Ministére Public, Luc Dominique, dé-
clare, dans ses conclusions, qu’il n’y a pas
lieu 4 suivre contre ce Magistrat.

Le rdle épuisé le si¢ge est leveé

Un assassinat

Une femme du nom d’Elodie a été assassi-
née samedi soir dans les hauteurs de Tur-
geau. Ce meurtreaun pour mobile la jalousie,
ainsi que l’ont ¢tabli les premiers interro-
patoires de la justice.

Le cocher Joseph vivaitmaritalement avec
sa maitresse nommeée Angéle qu'il résolut
d’abandonner ces jours derniers pour con-
voler en justes nocesavec la victime. En plu-
sieurs circonstances, des scenes se produi-
saient ou ¢clataitla fureur jalouse de la mai-
tresse,

Samedi, apres que celle-ci se fdr bien
ey ; °
renseign¢e sur lesintentions de Joseph, elle
courut, folle de rage chez sa « matelote »
’
quelle rencontra sur Ja route et qu’elle as-
sassina dans les conditions que l’on sait.
I.a justice l’a déposée en prison ainsi que
le cocher.
Vol
«Du Soir»

I.a semaine derni¢re un abo... é dyspep-
tique du journal le Matin offrit 1000 dol-
lars A celui qui le guérirait de son mal. Pré-
cisément 4 ce moment Id le bruit se ré-
pandit que le Pharmacien Emm. Day était
possesseur d'un reméde, qui, employé con-
tre la dypepsie avait donné de merveilleux
résultats.

Cette nuit done un voleur qui n’est pas
un vulgaire voleur, penétra dans sa maison,
Rue Férou et n’enleva que deux dames-
jeannes contenant une macération. . .. de
Pélixir contre la stérilité ...

Comme cette macération n’est pas encore
4 point, pricre a la femme du malandrin —
si toute fois celle-ci est stérile, de ne point
en faire usage...

Administration postale
SERVICE INTERIEUR
Lettres recommanddes en souffrance.

Camille Léon, Antoine Simon, P.
Cantave, ( députés ) Léon Oswald Durand,
ID. S. Sam (Gal. ) Léopold Gousse, Char-
les Casséus, Alcénais Jean-Baptiste, Alexan-
dre Roc, Dupont Morisseau, Salomon Ré-
my, Joachim Jean-Baptiste, E, Quérillac,
Démeétrius Jh. Riviére.

Madame Veuve B. Cassius Gilles, Dor-
sainvil Almand, Sibard, Veuve Almicar
Basquiat, Mademoiselle Agathe Bernardin.

Chambre des Députés
Séance dis lundi, ser juillet 1907,
Aprés les préliminaires d’usage, la Cham-
bre a entendu la lecture de plusieurs rap-

rts de Comités. Puis le Secrétaire d’Erat
es finances étant présent, la parole lui a

été accordée. M. Marcelin a présenté a la} p

sanction de la Chambre la Convention signée
entre L. Jaccoux et l’Etat Haitien qui réduit 4
24.000 dollars les 35,000 dollars accordéds 4
la Compagnie des Cables télégraphiques.
Il déposa ensuite un projet de loi qui abro-
ge l'article 4 de la loi du 29 septembre
1892 sur la Banque nationale d’Haiti en
supprimant les 12000 gourdes accordées
4 celle-ci pour le service de la trésorerie.

Puis rien n’étant a l’ordre du jour, on s
levé la sdance.

A.|P

SPECIAL NOTICE

The American Minister will
be At Home at the American
Legation from 10 A. M.to 12
M.on Fourth of July, 1907, in
honor of the one-hundred and
thirty-first anniversary of A-
merican independance.

Manuel d Hygiene

Nous avons recu avec plaisir le Manuel
@’ Hygiene, du Dr Dalencour. Ce petit ouvra-
ge qui est destiné aux oles primaires et aux
classes élémentaires des Lycées et Colléges a
été autorisé par le Département de l Instruction
Publique.

Ce Manuel est précédé des lignes suivuntes
du Dr Léon Audain qui le recommandent :

Il fallait s’attendre a voir le nom du
Docteur Gaston Dalencour a la premiére
age d’un livre d’hygiene. Depuis nom-
pred’années en elfet, il poursuit dans la
Presse une campagne d’hygiéne trés in-
telligemment condujte et opinidtrement
poursuivie. Coups d’épée dans lenu, di-
ront peut-étre avec raison les pessimis-
tes, acause de l’ignorance des uns, de
Vinditlérence et de l’incurie des autres !
Le Docteur Dalencour a compris que
pour faire wuvre utile, il fallait s’adres-
sera la partie encore malléable do la
nation, 4 celle qu’on peut faconner et
redresser, 4 celle qui renferme en elle
le germe précieux de l'avenir, a lenfan-
ce. Et pour que ses conseils puissent
avoir leur muximum d'eff-t, c’est 4 l’en-
fant du peuple, l'enfant des classes pri-
maires qu'il s’adrease, persuadéd que
tous ces petits apdtres, préchant de pa-
role et dexemple, produiront dans les
masses réculcitrantes, une révolution
plus rapide et plus eflicace que ne s:au-
raientle faire tous les écritsdcla Presse.
Ila raisonné juste, mais faire un livre
d’hyyiéne scolaire 4 l'usage des classes
primaires n'est pas entreprise aisée.

L’hygiéne est une branche d’une des
sciences les plus élveés de !’Echelle de
hiérarchisation des sciencés, la médeci-
ne.

Parler de choses si savantes 4 de si
jeunes esprits, qui ignorent méme les
rincipes des sciences qui ménent a la
médecine, offrait des écueils vraiment
redoutables.

Le Docteur G. Dalencour, disons-le a
sa gloire, a su les aplanir ov les tour-
ner d'une fagon vraiment remarquable.
Il a prouvé par ce petit livre qu'il est
non-seulement un hygicéniste, mais en-
core un psychologue émé¢drite. On sent
que pendant les nombreuses années

wil a consacrées autrefois a linstruc-
tion des enfants des classes primaires,
il a bien observé et uppris l’ame de I’en-
fant. It la connait a merveille. Le style
est simple, clair et précis. Point de ces
mots que l'enfant n'est pas bhabitué a
entendre, qui pourraient assombrir par
des lacunes regrettables le sens de la
hrase. ;
Il leur parle par images et celles :ju’il







principaux, la rend plus concréte et par-
tant plus suisissable, la fixe 4 merveille
dans ces jeunes intelligences.
Ce petit livre d’hygiéne est appelé a
rendre de grands services et nombre
d’adultes tireraient desa lecture un pro-
fit indubitable.
Tou»les peuples qui veulent progresser,
se développer, accordent 4 I’hygiéne une
lace considérable. Il est temps qu’en
Haiti on s’en occupe sérieusement. Il
est bon de dire qu’on aime son Pays,
il est préférable de le prouver de toutes
les maniéres et une de ces manicéres
consiste a lui: procurer des enfants ro-

‘| bustes et puissants, des citoyeus sains

de corps et d’esprit, cupables de le dé-
fendre vigoureusement s'il est menace,
capables en temps de puix de le rendie
prospere et riche par un travail physi-

ve que la maladie ninterrompt pus a
chaque moment et ¢lorieux par des ef-
forts intellectuels continus auxquelsseul
peuvent se livrer des cerveaux sains.On
y arrive aisément en obéissant aux ré-
gles de hygiene. Il faut entin qu’on
éléve ala vie l’autel auquel elle a droit.
Cultiver la vie, c’est obeir a Pune des
lois les plus impcrieuses de Ja nature.
Ce culte est aisé puisquwil procure Ja
santé, Jeplus grand bien de la terre et
la longévité qui n’est pas non plus un
mal lorsqu’elle arrive a éviter latfreux
cortege des maladies.

Jeunes enfants et vous aussi adultes,
étudiez ce petit livre qne vient d’écrire
le Docteur G. Dalencour, suives ses con-
seils, invitez-les en pratique, propagez-
les suns tréve autour de vous, gapnez
ala cause sacrée de Phygiéne, tous ceux
qui vous entourent, et vous aurez bien
inérité de la patrie et de Phumaniteé.

Nous ne terminerons pas sans adresser
ser au Docteur G. Dalencour, nos_ plus
sincéres et plus chalereux compliments.

Dr Leon AUDAIN.

Ancien Interne en Médecine et en Chirur-
gie des Hopitaux de Faris.

Sd

DEJEUNER DU 2 JUILLET
Mipi A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Salade de concombre
Sardines 4 Vhuile
Foie d’agneau 4 la Maitre d’Hotel
Blanquette de veau a la Nivernaise
Coérelctres de veau aux pommes
Flageolets au lard

llarisots rouges en sauce
Kiz blanc au gras
CEufs au lait
Fruits
Café
1/2 Vin

Nouvelles Ltrangéres

DEPECHES RECUES CE MATIN





leur montre sont peintes de fortes cou-/Grande bataille parlementaire.— Clé-
leurs, susceptibles d’impressionner les|menceau triomphe.

esprits. Son livre est une veritable Le-
gon de choses de hygiéne. |
Le plan en est trés

ot les comparaisons qui frappent abou-
dent, oa les exem ls tires Mie la vie

gui

ournaliére fourmillent, interrogatoire|se terminer par la chute d
} vies la jasrration en ves points| menceau at,” suivant les autres par

Panis 28.— Les galeries de la Cham-
bre des Députés, y compris®celle ré-

abilementcongu.|servée au Corps diplomatique regor-
Aprés la narration trés simple des faits | geaient aujourd'hui de

gens venus
uc assister 4 la grande bataille par-
ementaire qui, suivant les ans, devait
. Clé-

|

une nouvelle victoire de
homme d’Etat. Depuis hier i
déja que prés de 2 inter
sur Ja politique générale du cad
Vemploi des troupes dang [a
sion des désordres au Midi an
fusions desang qui en étaient la
avaient été déposées sur tena
de Ja Chambre. Le vote de Da
demandé par le BOouvernement
été accordé par 120 voix de ma
Guillaume II et la France

PARIS 28.— L9 gracieux accuell/
’EmpereurGuillaume a fait ayy
men frangais a Kiel et |’audian
a accordée a M. Etienne, |’ancig
nistre de la guerre, ont Produ
grande impression en France, \

Les mutinés du 1i7e de ligne.

SFax, (Tunisie ) 28.— Les Croisg
francais « “Desaix » ct « Due
arrivés aujourd’ui venant wea
franche, ont débarque les soldaty,
47e de ligne.

Le roi Charles abdique,

LONDRES 238.— Le corres
du « Standard » a Madrid dit
bruit court que le roi Charles de}
tugal est décidé 4 abdiquer en fay
de son frere le duc d’Oporto ; ih
probable que la loi murtiale sera p
clamée dans tout le ruyaume,
Le chancelier impérial est re

té parle Ministre de l]'Inté;

BERLIN 28.— Un se Tati
« Reichsanzeigcr » annonce qu)
docteur von Bothmano-Hollwe ,
nouveau ministre de I’ intérieur, a
chargé de représenter jusqu’a pe
ordre le chancelier impérial vel
low. On ne sait pas encore quelle
gnification attacher 4 cette nossl
Certains l’interpréeten! comme a
gne précurscur de |i future
du prince de Bulow. |

Lesjaponais a San-Francise.

SAN-FRANCISCO 28. --- Le Conseil
commissaires de police a refs
plusieurs japonais, non natural
autorisation de tenir des buress
placements, ei) se basant sarle
glements inunicipaux qui résen
ces autorisalions aux citoyens |
Etats-Unis. |

Tokio 29.— Le refus des aotad
municipales de San-Francisco ¢'a
riser les japonais a tenir des bert
de placement a causé une probe
impression ici.

Gréve agricole.

Rome 23.— La gréve agrico!
propage dans la province de
les grévistes au nombre de 4.00!
veillent les gares de chemio é!
dans le but de s’opposer au
quement des ouvriers envoy
prendre leurs places. Tout 0B
d’armée a été concentré dans lil
gion affectée.

Une promotion.

BERLIN 28.— Le vice-amiral @
de Baudissin a été promu chef
Major de la Marine.

Prochaines élections. Texte del
dre du jour. M. Briand dépow
rojet de loi. Le Sénat vote sa iol
es vins,

Panis 29.— Rente 94,25. Les #
tres se sont réunis ce matin es!
seil de cabinet sous la présideat
M. Clémenceuu ; ils ont décidé 4
xer au 23 juillet les élections ‘
renouvellement par moitié 46%
seils généraux et d’Arrondisse

L’ordre du jour voté par la (nad
hier est ainsi conca: « La
approuvant la déclaration du “
nemeut et confiant en lui pow








elaloi et la pacifica-
adresse un Salut éinu
lies des victimes Civiles et
t compte sur le patrio'l-
rs des populations meri-
La Chambre s’ajourna a

ct d
resid,

le
du
x fatal
jutaires ©
2 concou
peales. »

and déposa hier sur la tribu.
Chambre un projet de loi re-
vidation des biens dés ¢ta-
gementS écclésiustiques. Le Scaut
us hier laloi sur le sucrage et le

des vins et sajourna a

adi.
M. Bu
ide la ©
ifa la lig

ilage
BE ent incendiaire s’aggrave
fora (Russie ) 29.— Le mouve-
nt incendiaire parmi les paysans,
g lirritation causée par la disso-
jon de la Douma, prend des pro-
ations séricuses. Les proprietés da
mie Viadimir Bobrinsky, président
arti constitution nel-conservateur,
m maréchal de ta noblesse, dun
archiste membre du dernier Par-
nent et de la princesse Yadbolskaya
t été saccavées par le feu 3 les per-
ssont tres Clevées.
| nouvelle loi sur la fraude des
ns, Quels seront ses effets.
Paris 29.— La nouvelle toi sar la
wde des Vins votée hier par le Sc-
ta éé promulguce aujourdhur ;
eest destinée a réprimer les abus
at se plaiznent les viticullcurs du
di. Oa croit que son application
wédiate contribueraa dissiper le
keontenteme: t de ces derniers.
ite mesure exige, entre autres cho-
3.que tous les vilicuifears fassent
aque année a la maivie de leurs
muunes une déclariation sur Peéten-
de leurs vignobles, sur teurs pro-
is cullure et la quantité des

produite et sur leurs intentions |

wadre ou de garder ces vins. On
iq’une fois en possession de
iformations, les autorités se-
timéme de suivre ces vins de-
lacave du producteur jusqu’a
kdudébitant. Un autre peragra-
de cette loi frappe d’un impot
Wfrancs les 400 kilos, les sucres
bployés dans la fabrication de cer-
is vins, Cette loi limite egalement
vente des alcools de vin ct de bet-
IÂ¥e,
Explosion dans une poudriere.
Panis 20, — Une explosion s'est pro-
Meaujourd’hui & fa poudricre de
mes;unhomme a été tué et qua-
Jattres blessés. Les pertes miute-
les sont insignifiantes. On attribue
laccident a la mise en marche non
lifiée d’une partie de la machine.
Sprétendus assaillants du docteur
lucham p.

ANGER 10.— De soi-disants ussail-
Sdu Docteur Mauchamp 4 Mar-
Kesh ont été cnvoyés ici pour étre
8. D'aprés des rapports dignes de
‘shommes sont tout a fait in-
fats du crime dont ils sont accu-
On dit que malgré leurs protes-
os les agents du Sultan se sont

de leur personne et les ont em-
tandis que les vrais coupables
ee bat Cos memes agents, sont
ron liberté. Neuf de ces indivi-
Ont jamais mis les pieds 4 Mar-

et le 10e est un sourd muet.

‘Keutenant prussien veut tenter

mmiére trave ’ i 2
obile. rsée de l’Afrique en

tenes Le lieutenant Graetz
Bee prussienne doit quitter
Ras erlia pour tenter Iz premiere
© de lAfrique en automobile.

um ecur a lintention de partir de
am, sur la cdte orientale, |

vers le 10 aout ; il traversera la colonic
allemside, la colonie anglaise du cen-
lve afvicain, la Rhodésia et la colonic
atlemande dusad-ouest jusqu’a Swac-
Kopiniiid. Lompereur s’in téresse
beaucoup a cett: entreprise ; il a été
visiter lut-méine Pautomobile = qui
Sera employed pou le voyageur et lia
ordonne qwon lui fasse parvenir tous
les rapports indiquants les progres
do Cvtte expddition.

cdheamansrnpiiathabaasny-rann sineaie gh mramestssaatgheea amen eeeemoege name eee iraten Berree-,)

Port-au- Prince, le 28 juin 4°07
Le Magistrat Communal
DE CETTE VILLE

——



Vu Particle 55. -— Ler alinéa de de foi
duos six octobre 188h sur les Conscils
Communaux;

Altenda qae depais qaelgne temps
dos particuliecs promeénent li viaade dans
les rues et ole deébitent contra. meni
tw Parréfé commana du f° septembre
ISO3> ;

Attendu que celle pratique empeéche
de reconnaitre les bonchers qui vendent
de da viende avarice ef que, par consé-
qucnt. Hl ttaporte de la faire cesser, au
plus tof, afin de fixer Jes graves res-
ponsabities quien dcecoulent:

Rapoelle les articles suivants du sus -
dit arreéte :

Art. 4.— Test formellement défendu
de Gvansporter fa viande ados dani-
Inaux sous peine dune amende dune
vourde, ce transport devant etre fait
dans des cabroucts converts,

Art. 5.— El est vus biter da viande dans Jes ries; ee come
meree ne doit étre exerce que dans les
marches publics sous peme de fr
Pindme amende prévae en Particle pre-
peedeut,

Les contrevenants aux articles préci-
té= seront dénonedés ala Jastice de Paix,
afin qa7il leur soit appliyueé les pénalites
feditées par he lot.

Le present avis sera iimprime, public
etexéonté ala diligence des Agents de
In Police administrative ct eaux de ta
Police Communale.

Fait a VHotel communal, les
mois et an que cessus.

STENT) VINCENT.
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moderne est tel, que les connaissinees
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ces de ses relutions, de son activite et
meme de son existence. Crest pourquoi
toute personne, homme ou femme, qui
est en mesure de faire face a une telle
nécessité, meme au prix d'un sacrifice,
doit cultiver les) lragues vivantes, sur-
tout tes plus répandues : Vanelais et
espagnol, 4 coté du frangais, cette}. '-
le langue de la diplomatie et du rafine-
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PRIX DE CONSCIENCE







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76.

| gn ANNEE, N°

PORT-AU-PRINCE

(naiti)

MARDI, 2 JUILLET 1907.



ABONNEMENTS :

an mors Une Gourde D’AVANCE

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

Frais de poste en sus.



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal.



QUCTIDIEN:

Dinecteur:
Clément Magloire,



DIVORCES ET REMARIAGES

—— ee

Donc, il parait que mon rire stri-
atres désagréablement aux sen-
gentales orailles d’un de nos _ lec-
urs, MrLamy Desfames quai, bien
wexagérant en peu les intentions
wilme préte ne m’en a pas moins
ansé le plus grand plaisir par son
élégantetses sentiments délicats.
ne nous sommes pas fait faute
lier sa lettre dans notre numé-

20 Juin. Je dois le remercier

asympathie qu’il témoigneau « Ma-

skeremercier aussi des mots ai-
wks qu'il a pour moi ainsi que du
quil a bien voulu se trouver d’ac-
avec Moi sur un point,— or, je
sidére ce point pour essentiel.— I
en effet de la mesure que je
sais dans mon article et qui, se-
moi, pourrait, 4 un degré conve-
bl, remédier aux inconvénients
Mon croit pouvoir supprimer avee
institution inopportune et prématu-

chez nous du remariage.

y Destames, dans sa défense ar-
eatede lagant Arobe prend aigrement
parlie les gens de robe. [i se montre
Ys sévire envers juges et avocats qui
Sumeut, dit-il, une grande part de
Rponsabilité dans lesdivorces malen-
vatreux .— Il ya certainement la de
ttagération. Je crois savoir au cou-
Ure que d'ordinaire nos hommes de
"Sout trés ennuyés d@’avoir A s’occu-
trdes affaires de divoree. La cause
‘mal git plutét tout entigre dans la
Huvaise éducation haitienne qui, d’a-
ord, ains| que jo le disais l’autre jour,
me oblige toujours a déployer an
esi essus de notre condition,
2 maavaise éducation haitienne
pi fait de findivida un étre dépendant
haervissant & Vaide et du controle

rui,
mas femmes se plaignent, nous as-
amy Desfames, que ce soient

Mmes qui font la loi», qui la
selan leur cceur et leur tempé-
tay Ma foi, mon cher Monsieur
wee il est vrai ce que vous dites,
bein VvOs jJolies clientes, — que le
te teur juge et vote selon son cveur








Mpérament, il est bien clair
Plus metira dans ses lois toujours
© douceur et d’amour » et que

sadus Césse,il y Gpancheiatudie sa ice
dresse pour la femme, la femme a qui
vont le coeur de Phonme et ses seus,
par irrésistible vocation. Vous n’aliez
yas me dire qu’on peut aimer ct.en
méme temps vouloir du mal a l’ai-
mée? Non.

Vous vous rappelez la déclaration
d'amour de Cyrano:
Non, non, mon cher amour, je ne vous aim ais pas!

Je nesais pas comment est fait le
coeur de Lamy Desfames, mais je sais
que tous les jours il s2 veriflie yug les
femmes sont tres conscientes de li
«puissance de leur faiblesse »; qu’el-
les savent en user parfois cruelie-
nent et que homme, lut,tdepu s-tes
tempsanciens seravale en génuflexion
de ant cette faiblesse tyrannique, de-
vant .
Ces pieds, ces pieds charmants, qui passent, ces

pieds d’Eve.
Que l’on prend dans sa main et qu’on met sur son
Mais qui n'y restent pas, légers, prompts, intideles
Faits pour roustuir aprés étre venus a nous !

Un livre de vers «Roses et Camé-
lias» qui marque dans notre jeune
littérature, n’est si admirab‘e ct beau
gu’ cause du sourd bruissement de
sanglols qui le traversa-et que, pour
co qu’il semble s’en égoulter tout ‘le
sang @’un grand coeur blessé: souf-
frances et larmes rythmeées, attesta-
toires de la tendresse et de la nervo-
sité de nos hommes, du_ sens rassis
at du défaut d’inclinalion aux’ émbal-
lements pass:onnels chez nas femmes.

. Majig, attendez! Mén _, confrtidjqteur
veut eheord quetla raisoa ine: parle
pas plus haut que le sentiment quand
il s’agit de l’'amaur, de «l'amour qui
ne connaitpas de toi.s Soith je con-
sens a etre de son avis que toutefois
je Waimerais pas avoir exprime le
premior. Mais alors qu est-cn que
«intéret de la famille et de la Sociq:
lé» invoqueée dans le texte d2 la pro-
position de loi Léon, vient cherchet
dans la question? an a

On n’a qwune chose a faire. Crest
de décréter la mise en vigueur des
principes «hauts-philosophiques — et
sensuels »
George Sand :

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

préconisés par, Madame q

ee eee

LE NUMERO AQ) CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et du 15 de chaque
mois et sont paya bles d’avance

Les manuscrits insérés ou non Be sont pas remis.

s’adresser A&A Monsieur Arthur ISIDORE.

Un hommeet uhe fe:nme se rencon-
trent et sentent quill flotte entre
eux des affinités électives. La con-
Versation suivante s’engave: « Vous
me plaisez. Est-ce que je vous irais,
moi ?— Oh! vous me ganler est la ré-
ponse de partet d’autre. — Eh bien!
mettons nous ensemble. »— Ainsi est
fait: Du temps s’écoule. «Un jour, la
fernme'dit & Phomme: Ali! tuas cessé
de me plaire,— je’ voudrais nous quit-
ter. L’hommerépond.« Ma foi: ton nez
ne fait plus mon caprice et tes yeux
ne th’émeuvent plas. Plaquons nous!.»
Et ils se quittent. ”

Des jours se passent. Les anciens
«bons amis» qui n’ont pas trouve ail-
icurs les commodités et Pagrvément de
leur ancienne association, se revoient.
L’un dit: «Tu me re—plais, tu sais !—

'«Eh bien! vrai! voita que ca me re-

prend, moi aussi, jeme sens tout cho-
se de tavoir la!— Nous nous remet-
tons ensemble. »

Et les levres se renouent, les doigts
se remaillenten attendant une pro-
chaine rupture que suivra une nouvel-
le reprise.

Au temps béni ot! nous pourrons
aller ce train-la, la Loi ne connaitra
plus ’Amour et nous nous le devrous
ace fait qu’aujourd’hui [l'on veut que
VAmour ne connaisse pas de Loi.

I’Amour ne connait pas delui!...
Cela est sans doute tres joli dans Car-
men; mais ce gue cela serait farce
dans la vie! ... Peut-étre aussi que
cela sinpltifierait bien d’autres choses.
Ainsi les tribunaux n’auraient pas a
connattre, au grand scandale de Il’u-
nivers entier, de rigolbochants divor-
ces pareils 4 celui ou Mr le Comte Bo-
ni do Castellane demandait trés sé-
rieusement aux juges de condamrer
sa femme & lui consentir une pensior

alimentaire (!!!) .
' Etce fait me procure loccasion de
signaler un autre danger du remariage.

Supposons que Madame Gould
«ayant pu connuitre»s som ancien
poux «du corps aVame et des pieds,
‘da téte»s veuille reprendre avec tui
la vie conjugale. Le chér Comte, sure-
menty consentira avec eMpressement
et lui qui réclaina la pension ali-
mentaire que vous savez, Il nheésitera
pas 2 renouer «la chaine vivante>
ui lui procurait naguere tant de fa-
cilité pour conduire son haut luxe et

ee 1

45. Rue Roux ou Bonne-Foi.

entretenir son couteux train de vie po-
litique.

Mais alors yui peut imaginer 1'a-
preté ducalvaire qu’aura & regravir
la pauvre femme «au ceeur éternelle-
ment ivre, a esprit éternellement en
enfance ? »

Kt encore, cette aftirmation tendant
a établir Virresponsabilité chez la fem-
me, jusque 4 quel point faut-il ’admet-
tre °? jusqu’4 quel point est-elle vraie

chez nouns’...
, La fin & demain ).



PAILS DIVERS

RUNSEIGNWNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

." LUNpDI rer JUILLET
Barométre 4 midi 763,5
minimum 23,2
Température maximum 3507

Moyenne diurne de la température 27,1

Le ciel un peu nuageux dans la _ jour-
née s’est couvert rapidement entre 5. heures
et 6 heures. Pluie d’orage 4 6 heares me-
sarant au pluviométre 10,4 millimetres.
La brise de mer a été réguliére. Le baro-
meétre est en baisse. Agitation microsismi-
que 48 heures 30 minutes da matin du-
rant 20 minutes. Direction WSW finis-
sant par SSW.

Jj. SCHERER

Tribunal de Cassation
Src rIon CRIMINELLE.
Audience du Lundi, rer juillet 1907.

Mr le Vice-Président Er-

Présidence de
nest Bonhomme.

Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie du matin et entend les affaires sui -
vantes :

10 — Pourvoi du sieur Didice Batiment
Bazile, contre un jugement du Tribunal
criminel de Jacmel.

|e juge-Rapporteur L. Denis, donne lec-
ture de son rapport.


Le Ministere Public, Eug. Décatrel, con-
clut 4 la cassation du jugement attaqué.

20 — Plainte de Homme Petit Loute,
_contre le sieur Cacius Arnoux, Juge de paix
de la Commune de Gros-Morne.

Le Rapporteur, le juge C. Déjean, lit son
rapport.

Le Ministére Public, Luc Dominique, dé-
clare, dans ses conclusions, qu’il n’y a pas
lieu 4 suivre contre ce Magistrat.

Le rdle épuisé le si¢ge est leveé

Un assassinat

Une femme du nom d’Elodie a été assassi-
née samedi soir dans les hauteurs de Tur-
geau. Ce meurtreaun pour mobile la jalousie,
ainsi que l’ont ¢tabli les premiers interro-
patoires de la justice.

Le cocher Joseph vivaitmaritalement avec
sa maitresse nommeée Angéle qu'il résolut
d’abandonner ces jours derniers pour con-
voler en justes nocesavec la victime. En plu-
sieurs circonstances, des scenes se produi-
saient ou ¢clataitla fureur jalouse de la mai-
tresse,

Samedi, apres que celle-ci se fdr bien
ey ; °
renseign¢e sur lesintentions de Joseph, elle
courut, folle de rage chez sa « matelote »
’
quelle rencontra sur Ja route et qu’elle as-
sassina dans les conditions que l’on sait.
I.a justice l’a déposée en prison ainsi que
le cocher.
Vol
«Du Soir»

I.a semaine derni¢re un abo... é dyspep-
tique du journal le Matin offrit 1000 dol-
lars A celui qui le guérirait de son mal. Pré-
cisément 4 ce moment Id le bruit se ré-
pandit que le Pharmacien Emm. Day était
possesseur d'un reméde, qui, employé con-
tre la dypepsie avait donné de merveilleux
résultats.

Cette nuit done un voleur qui n’est pas
un vulgaire voleur, penétra dans sa maison,
Rue Férou et n’enleva que deux dames-
jeannes contenant une macération. . .. de
Pélixir contre la stérilité ...

Comme cette macération n’est pas encore
4 point, pricre a la femme du malandrin —
si toute fois celle-ci est stérile, de ne point
en faire usage...

Administration postale
SERVICE INTERIEUR
Lettres recommanddes en souffrance.

Camille Léon, Antoine Simon, P.
Cantave, ( députés ) Léon Oswald Durand,
ID. S. Sam (Gal. ) Léopold Gousse, Char-
les Casséus, Alcénais Jean-Baptiste, Alexan-
dre Roc, Dupont Morisseau, Salomon Ré-
my, Joachim Jean-Baptiste, E, Quérillac,
Démeétrius Jh. Riviére.

Madame Veuve B. Cassius Gilles, Dor-
sainvil Almand, Sibard, Veuve Almicar
Basquiat, Mademoiselle Agathe Bernardin.

Chambre des Députés
Séance dis lundi, ser juillet 1907,
Aprés les préliminaires d’usage, la Cham-
bre a entendu la lecture de plusieurs rap-

rts de Comités. Puis le Secrétaire d’Erat
es finances étant présent, la parole lui a

été accordée. M. Marcelin a présenté a la} p

sanction de la Chambre la Convention signée
entre L. Jaccoux et l’Etat Haitien qui réduit 4
24.000 dollars les 35,000 dollars accordéds 4
la Compagnie des Cables télégraphiques.
Il déposa ensuite un projet de loi qui abro-
ge l'article 4 de la loi du 29 septembre
1892 sur la Banque nationale d’Haiti en
supprimant les 12000 gourdes accordées
4 celle-ci pour le service de la trésorerie.

Puis rien n’étant a l’ordre du jour, on s
levé la sdance.

A.|P

SPECIAL NOTICE

The American Minister will
be At Home at the American
Legation from 10 A. M.to 12
M.on Fourth of July, 1907, in
honor of the one-hundred and
thirty-first anniversary of A-
merican independance.

Manuel d Hygiene

Nous avons recu avec plaisir le Manuel
@’ Hygiene, du Dr Dalencour. Ce petit ouvra-
ge qui est destiné aux oles primaires et aux
classes élémentaires des Lycées et Colléges a
été autorisé par le Département de l Instruction
Publique.

Ce Manuel est précédé des lignes suivuntes
du Dr Léon Audain qui le recommandent :

Il fallait s’attendre a voir le nom du
Docteur Gaston Dalencour a la premiére
age d’un livre d’hygiene. Depuis nom-
pred’années en elfet, il poursuit dans la
Presse une campagne d’hygiéne trés in-
telligemment condujte et opinidtrement
poursuivie. Coups d’épée dans lenu, di-
ront peut-étre avec raison les pessimis-
tes, acause de l’ignorance des uns, de
Vinditlérence et de l’incurie des autres !
Le Docteur Dalencour a compris que
pour faire wuvre utile, il fallait s’adres-
sera la partie encore malléable do la
nation, 4 celle qu’on peut faconner et
redresser, 4 celle qui renferme en elle
le germe précieux de l'avenir, a lenfan-
ce. Et pour que ses conseils puissent
avoir leur muximum d'eff-t, c’est 4 l’en-
fant du peuple, l'enfant des classes pri-
maires qu'il s’adrease, persuadéd que
tous ces petits apdtres, préchant de pa-
role et dexemple, produiront dans les
masses réculcitrantes, une révolution
plus rapide et plus eflicace que ne s:au-
raientle faire tous les écritsdcla Presse.
Ila raisonné juste, mais faire un livre
d’hyyiéne scolaire 4 l'usage des classes
primaires n'est pas entreprise aisée.

L’hygiéne est une branche d’une des
sciences les plus élveés de !’Echelle de
hiérarchisation des sciencés, la médeci-
ne.

Parler de choses si savantes 4 de si
jeunes esprits, qui ignorent méme les
rincipes des sciences qui ménent a la
médecine, offrait des écueils vraiment
redoutables.

Le Docteur G. Dalencour, disons-le a
sa gloire, a su les aplanir ov les tour-
ner d'une fagon vraiment remarquable.
Il a prouvé par ce petit livre qu'il est
non-seulement un hygicéniste, mais en-
core un psychologue émé¢drite. On sent
que pendant les nombreuses années

wil a consacrées autrefois a linstruc-
tion des enfants des classes primaires,
il a bien observé et uppris l’ame de I’en-
fant. It la connait a merveille. Le style
est simple, clair et précis. Point de ces
mots que l'enfant n'est pas bhabitué a
entendre, qui pourraient assombrir par
des lacunes regrettables le sens de la
hrase. ;
Il leur parle par images et celles :ju’il







principaux, la rend plus concréte et par-
tant plus suisissable, la fixe 4 merveille
dans ces jeunes intelligences.
Ce petit livre d’hygiéne est appelé a
rendre de grands services et nombre
d’adultes tireraient desa lecture un pro-
fit indubitable.
Tou»les peuples qui veulent progresser,
se développer, accordent 4 I’hygiéne une
lace considérable. Il est temps qu’en
Haiti on s’en occupe sérieusement. Il
est bon de dire qu’on aime son Pays,
il est préférable de le prouver de toutes
les maniéres et une de ces manicéres
consiste a lui: procurer des enfants ro-

‘| bustes et puissants, des citoyeus sains

de corps et d’esprit, cupables de le dé-
fendre vigoureusement s'il est menace,
capables en temps de puix de le rendie
prospere et riche par un travail physi-

ve que la maladie ninterrompt pus a
chaque moment et ¢lorieux par des ef-
forts intellectuels continus auxquelsseul
peuvent se livrer des cerveaux sains.On
y arrive aisément en obéissant aux ré-
gles de hygiene. Il faut entin qu’on
éléve ala vie l’autel auquel elle a droit.
Cultiver la vie, c’est obeir a Pune des
lois les plus impcrieuses de Ja nature.
Ce culte est aisé puisquwil procure Ja
santé, Jeplus grand bien de la terre et
la longévité qui n’est pas non plus un
mal lorsqu’elle arrive a éviter latfreux
cortege des maladies.

Jeunes enfants et vous aussi adultes,
étudiez ce petit livre qne vient d’écrire
le Docteur G. Dalencour, suives ses con-
seils, invitez-les en pratique, propagez-
les suns tréve autour de vous, gapnez
ala cause sacrée de Phygiéne, tous ceux
qui vous entourent, et vous aurez bien
inérité de la patrie et de Phumaniteé.

Nous ne terminerons pas sans adresser
ser au Docteur G. Dalencour, nos_ plus
sincéres et plus chalereux compliments.

Dr Leon AUDAIN.

Ancien Interne en Médecine et en Chirur-
gie des Hopitaux de Faris.

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Kiz blanc au gras
CEufs au lait
Fruits
Café
1/2 Vin

Nouvelles Ltrangéres

DEPECHES RECUES CE MATIN





leur montre sont peintes de fortes cou-/Grande bataille parlementaire.— Clé-
leurs, susceptibles d’impressionner les|menceau triomphe.

esprits. Son livre est une veritable Le-
gon de choses de hygiéne. |
Le plan en est trés

ot les comparaisons qui frappent abou-
dent, oa les exem ls tires Mie la vie

gui

ournaliére fourmillent, interrogatoire|se terminer par la chute d
} vies la jasrration en ves points| menceau at,” suivant les autres par

Panis 28.— Les galeries de la Cham-
bre des Députés, y compris®celle ré-

abilementcongu.|servée au Corps diplomatique regor-
Aprés la narration trés simple des faits | geaient aujourd'hui de

gens venus
uc assister 4 la grande bataille par-
ementaire qui, suivant les ans, devait
. Clé-

|

une nouvelle victoire de
homme d’Etat. Depuis hier i
déja que prés de 2 inter
sur Ja politique générale du cad
Vemploi des troupes dang [a
sion des désordres au Midi an
fusions desang qui en étaient la
avaient été déposées sur tena
de Ja Chambre. Le vote de Da
demandé par le BOouvernement
été accordé par 120 voix de ma
Guillaume II et la France

PARIS 28.— L9 gracieux accuell/
’EmpereurGuillaume a fait ayy
men frangais a Kiel et |’audian
a accordée a M. Etienne, |’ancig
nistre de la guerre, ont Produ
grande impression en France, \

Les mutinés du 1i7e de ligne.

SFax, (Tunisie ) 28.— Les Croisg
francais « “Desaix » ct « Due
arrivés aujourd’ui venant wea
franche, ont débarque les soldaty,
47e de ligne.

Le roi Charles abdique,

LONDRES 238.— Le corres
du « Standard » a Madrid dit
bruit court que le roi Charles de}
tugal est décidé 4 abdiquer en fay
de son frere le duc d’Oporto ; ih
probable que la loi murtiale sera p
clamée dans tout le ruyaume,
Le chancelier impérial est re

té parle Ministre de l]'Inté;

BERLIN 28.— Un se Tati
« Reichsanzeigcr » annonce qu)
docteur von Bothmano-Hollwe ,
nouveau ministre de I’ intérieur, a
chargé de représenter jusqu’a pe
ordre le chancelier impérial vel
low. On ne sait pas encore quelle
gnification attacher 4 cette nossl
Certains l’interpréeten! comme a
gne précurscur de |i future
du prince de Bulow. |

Lesjaponais a San-Francise.

SAN-FRANCISCO 28. --- Le Conseil
commissaires de police a refs
plusieurs japonais, non natural
autorisation de tenir des buress
placements, ei) se basant sarle
glements inunicipaux qui résen
ces autorisalions aux citoyens |
Etats-Unis. |

Tokio 29.— Le refus des aotad
municipales de San-Francisco ¢'a
riser les japonais a tenir des bert
de placement a causé une probe
impression ici.

Gréve agricole.

Rome 23.— La gréve agrico!
propage dans la province de
les grévistes au nombre de 4.00!
veillent les gares de chemio é!
dans le but de s’opposer au
quement des ouvriers envoy
prendre leurs places. Tout 0B
d’armée a été concentré dans lil
gion affectée.

Une promotion.

BERLIN 28.— Le vice-amiral @
de Baudissin a été promu chef
Major de la Marine.

Prochaines élections. Texte del
dre du jour. M. Briand dépow
rojet de loi. Le Sénat vote sa iol
es vins,

Panis 29.— Rente 94,25. Les #
tres se sont réunis ce matin es!
seil de cabinet sous la présideat
M. Clémenceuu ; ils ont décidé 4
xer au 23 juillet les élections ‘
renouvellement par moitié 46%
seils généraux et d’Arrondisse

L’ordre du jour voté par la (nad
hier est ainsi conca: « La
approuvant la déclaration du “
nemeut et confiant en lui pow





elaloi et la pacifica-
adresse un Salut éinu
lies des victimes Civiles et
t compte sur le patrio'l-
rs des populations meri-
La Chambre s’ajourna a

ct d
resid,

le
du
x fatal
jutaires ©
2 concou
peales. »

and déposa hier sur la tribu.
Chambre un projet de loi re-
vidation des biens dés ¢ta-
gementS écclésiustiques. Le Scaut
us hier laloi sur le sucrage et le

des vins et sajourna a

adi.
M. Bu
ide la ©
ifa la lig

ilage
BE ent incendiaire s’aggrave
fora (Russie ) 29.— Le mouve-
nt incendiaire parmi les paysans,
g lirritation causée par la disso-
jon de la Douma, prend des pro-
ations séricuses. Les proprietés da
mie Viadimir Bobrinsky, président
arti constitution nel-conservateur,
m maréchal de ta noblesse, dun
archiste membre du dernier Par-
nent et de la princesse Yadbolskaya
t été saccavées par le feu 3 les per-
ssont tres Clevées.
| nouvelle loi sur la fraude des
ns, Quels seront ses effets.
Paris 29.— La nouvelle toi sar la
wde des Vins votée hier par le Sc-
ta éé promulguce aujourdhur ;
eest destinée a réprimer les abus
at se plaiznent les viticullcurs du
di. Oa croit que son application
wédiate contribueraa dissiper le
keontenteme: t de ces derniers.
ite mesure exige, entre autres cho-
3.que tous les vilicuifears fassent
aque année a la maivie de leurs
muunes une déclariation sur Peéten-
de leurs vignobles, sur teurs pro-
is cullure et la quantité des

produite et sur leurs intentions |

wadre ou de garder ces vins. On
iq’une fois en possession de
iformations, les autorités se-
timéme de suivre ces vins de-
lacave du producteur jusqu’a
kdudébitant. Un autre peragra-
de cette loi frappe d’un impot
Wfrancs les 400 kilos, les sucres
bployés dans la fabrication de cer-
is vins, Cette loi limite egalement
vente des alcools de vin ct de bet-
IÂ¥e,
Explosion dans une poudriere.
Panis 20, — Une explosion s'est pro-
Meaujourd’hui & fa poudricre de
mes;unhomme a été tué et qua-
Jattres blessés. Les pertes miute-
les sont insignifiantes. On attribue
laccident a la mise en marche non
lifiée d’une partie de la machine.
Sprétendus assaillants du docteur
lucham p.

ANGER 10.— De soi-disants ussail-
Sdu Docteur Mauchamp 4 Mar-
Kesh ont été cnvoyés ici pour étre
8. D'aprés des rapports dignes de
‘shommes sont tout a fait in-
fats du crime dont ils sont accu-
On dit que malgré leurs protes-
os les agents du Sultan se sont

de leur personne et les ont em-
tandis que les vrais coupables
ee bat Cos memes agents, sont
ron liberté. Neuf de ces indivi-
Ont jamais mis les pieds 4 Mar-

et le 10e est un sourd muet.

‘Keutenant prussien veut tenter

mmiére trave ’ i 2
obile. rsée de l’Afrique en

tenes Le lieutenant Graetz
Bee prussienne doit quitter
Ras erlia pour tenter Iz premiere
© de lAfrique en automobile.

um ecur a lintention de partir de
am, sur la cdte orientale, |

vers le 10 aout ; il traversera la colonic
allemside, la colonie anglaise du cen-
lve afvicain, la Rhodésia et la colonic
atlemande dusad-ouest jusqu’a Swac-
Kopiniiid. Lompereur s’in téresse
beaucoup a cett: entreprise ; il a été
visiter lut-méine Pautomobile = qui
Sera employed pou le voyageur et lia
ordonne qwon lui fasse parvenir tous
les rapports indiquants les progres
do Cvtte expddition.

cdheamansrnpiiathabaasny-rann sineaie gh mramestssaatgheea amen eeeemoege name eee iraten Berree-,)

Port-au- Prince, le 28 juin 4°07
Le Magistrat Communal
DE CETTE VILLE

——



Vu Particle 55. -— Ler alinéa de de foi
duos six octobre 188h sur les Conscils
Communaux;

Altenda qae depais qaelgne temps
dos particuliecs promeénent li viaade dans
les rues et ole deébitent contra. meni
tw Parréfé commana du f° septembre
ISO3> ;

Attendu que celle pratique empeéche
de reconnaitre les bonchers qui vendent
de da viende avarice ef que, par consé-
qucnt. Hl ttaporte de la faire cesser, au
plus tof, afin de fixer Jes graves res-
ponsabities quien dcecoulent:

Rapoelle les articles suivants du sus -
dit arreéte :

Art. 4.— Test formellement défendu
de Gvansporter fa viande ados dani-
Inaux sous peine dune amende dune
vourde, ce transport devant etre fait
dans des cabroucts converts,

Art. 5.— El est vus biter da viande dans Jes ries; ee come
meree ne doit étre exerce que dans les
marches publics sous peme de fr
Pindme amende prévae en Particle pre-
peedeut,

Les contrevenants aux articles préci-
té= seront dénonedés ala Jastice de Paix,
afin qa7il leur soit appliyueé les pénalites
feditées par he lot.

Le present avis sera iimprime, public
etexéonté ala diligence des Agents de
In Police administrative ct eaux de ta
Police Communale.

Fait a VHotel communal, les
mois et an que cessus.

STENT) VINCENT.
527 EC
7 OLA
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quitté New-York Io 26 courant pour
Cap-Haitien, Port-de-Paix et notre
port, est attendu ici jeudi 4 Juillet,
laissera probablement dans Ja soi-
rée pour St-Marc, Cayes et Santa-
Marta. a
Port-au-Prince, 27 juin 1907

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