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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00074
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- July 1, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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jn ANNEE, No 75.
a
PORT-AU-PRINCE (Hait1)
Le Matin
QUOTIDIEN
a a
‘
—_O
ABONNEMENTS :
par MOIS Une Gourde D’avance
DEPARTEMENTS & ETRANGER : !
—____
Frais de poste en sus. |
_ Sooo
RACE ET EDUCATION
Avec une vaillance dont nous esp:-| tions de climat et d’habitat, furent
mas yuwon nous tiendra compte,} portés a contracter certaines bhabitu-
wie pers’veranee qui ne se démenti-|des de vie eta systématiser ces habi-
Mm pas ef une science que n’ont pas{tudes cn méthode d’éducation. Or,
ccore troavée en défaut Ceux que}estte méihode d’éducation est souve-
wis comnbatlons, les fauteurs du peri] | rainement propre & prouver d’abord
vinmental et deca que Th. Roosevelt}et avant tout son bonheur total a lin-
appelle « esprit de fausse philanthro-|dividu. Apres quoi doit en découler
per le Matin s’est jasqu’ici évertué|nécessairement la prospérité et la
idémeler les canses de notre mal et} puissance du groupement.
ttaen indiquer le reémeéde. Crest la préexcellence de cette
Yar répondre un peu d bien des|thode et non des qualités exclusives
reeches qu’on a cru pouvoir nous|4 1a Race qui lacréa, que te Matin
: r, nous devons cés mainte-|s €fforce de mettre en lumiére afiu
wat déclarer, on attendant que ta[@en faciliter ladoption 4 nos conci-
mitre soit ici plus au long et plus 4|toyens pour leur plus grande féticité
ind traitte, que jamais nous ne pen-| Personnelle et pour lagrandisseiment
ames A joindre notre voix a celle des | ational.
iMoriciens de l’'Inégalité des Races.| Et sans que pec
Meela nous semble a ce point évi-| C’oyions hotre mérite le moindreinent
iné-
‘eat pour les gens de bonne foi nous nous empressons de
pour cela nous en
wtre déclaration est presque oiseuse. | econnaltre que ta propagation de ces
Admettre des races supérieures, celiiées est commandce par les aspi-
erait croyons-nous, décapiter Ies{tations générales actuelles et que
pincipes qui nous sont chers, notre|90tre action a trouvé esprit pubiic
wtitade A entrer dans la civilisation|€? Ub parfait état de réceplivité.
fla travaitler nous aussi a son per-| «.... Voyez doncce fait merveil-
‘etiounement ; ce serait précher lin-|leux : Les Anglo-Saxons qui se dissé-
‘uvance 4 l’efficacité de |’effort et} minent par toute la terre, alors que
Pit suite, prédire a notre campagne|nulle autre race du continent ne sait
me inéluctable faillite. en faire autant ; songez que cette dif-
ia Matin, de toute l’Ame de ses ré-|férence doit avoir pour raison d’étre
“leurs etavectoute leur raison, garde| principale UNE DIFFERENCE DE CARAC-
‘fiinvincible que 'Haitien, quetles|TERE ; songez que cette derniére doit
tie soient les proportions de sangz|avant tout provenir d'une différence d’é-
me ou noir qu'il a dans les veines, | ducalion. »
pacessible au progrés et suscepti-| Done voild qui est dit— et c’est dit
maple. porter, tout comme un autre] par qui — par Herbert Spencer! La
Son plus haut degré da déve-| supériorité de l’'Anglo-Saxon est réel-
went, le et incontestable ; maia olle est dé-
imal? croyons avoir rien A envier | terminée-— qu’on se rassure— unique-
dicho; cent parlant, au plus pur| ment par son éducation ; c’est-a-dire
sotaxo, ‘ale blond, germuain ou an-| des facons d’agir et de se conduire
" produites par Tlaccomodation§ aux
circonstances extérieures et lMhabitu-
de a cette accomodation, — habitude
qu’a travers les générations successi-
ves, ’hérédité a fortifiée et acquise es-
sentiellement & tout un Peuple.
Maintenant, pour ce gui est des
wmauvaises habitudea qui arrivent a
constituer une mauvaise éducation
propre 4 faire des citoyens matheu-
daus un pays pauvre et décli-
mace’ que nous sommes forcés de
we cesta, avec tout le monde moder-
ine Ue Certains groupements hu-
ee pour la commodité du lan-
eur Sulvant des caractéristiques
pith: Yon dénomme Race avec
és Sle quiles spécifie, s’étant
lem ce? groupements humains,
empire de
ques et en
telles conjonctures
butte a telles condi- | reux
Digecreur:
Clément Magloire,
,
a’
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
nant progressivement, je lis dans le
méme Herbert Spencer le passage sui-
vant:
_« Un de ces philanthropes enthou-
siasmes qui sont toujours a réclamer
du Parlement quelyue acte pour remé-
dier d& lel acte ou procurer a la nation
lel bien, trouvera que je vais chercher
bien loin des objections bien vulgai-
gaires, si je dis que c’est faire an tort
moral aux gens «de faire pour eux ce
qu'on pourrait leslaisser faire tout seuls.
e.... .Qu’il aille (le philanthrope )
dans une chambre d’enfants ; il y ver-
acte raépdétée et en
apparence insignifiant nait enfin une
habitude qui aura son influence sur
une vie tout entiére ; il y verra qu’une
force, dés qu’elle esta méme di’agir
sur lanature de ’homme, n’est jamais
insignifiante et qu’a la longue elle agit
sans
ra comment, d’un
puissamment. Une mere, qui
réflexion prend le pit d’obéir a des
demandes incessantes, comme : Ma-
man, rattache moi mon tablier !— Ma-
man, boutonne moi mon soulier ! ne
voudra pas croire que chacune de ces
faiblesses fait tort a son enfant ;
mais ’Thomme_ réfléchi qui la re-
garde le sait bien: si cette politique
{4 continue si elle se reproduit en
d'autres choses, elie finira par créer
up étre dépendant et il n’y aura plus
de remede. »
J'ai expres choisi cette citation pour
bien faire voir combien est appelée a
nous étre fatale notre manie en tout
@t pour tout de nous référer a l’Etat,
d’exiger de lui qu'il fasse le progres,
d’attendre de lui qu'il satisfasse a tous
nos besoins jusqu’au point, quand il
nous manque, de vouloir déchalner
la niaise, Pinutile, la régressive guerre
civile.
«Nous souffrons! disent-ils,les bras |p
croisés.— L’Etat doit faire ceci! Etat
n’a pas fait cela! Nous voudrions bien
travailler, mais Etat n’a pas encore
organisé le travail!» Ou bien: «l’Etat
n’encourage pas mon talent! Il ne
veut donner aucune subvention &4mes
entreprises. Enfin, j’attend qu'il rat-
tache mon tablieret me boutonne mon
soulier. »
O candide ignorance! ou phraséolo-
gie prétentieuse de paresseux!
Ces gens-la n’imaginent point que
rienne se produit qui n’ait été solli-
LE
LUNDI, ter JUILLET 1907.
‘NUMERO 10 CENTIMES.
Les abononements partent du rer. et da 15 de chaque
mois et sont paya bles d’avance
v
o= ee 1
Les manuscrits insérés ou oon ne sont pas remis.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
cité par un besoin. Or, Etat abs-
trait, UEtat impersonnel et de reprdsen-
fation n’a jamais eu et ne pourra Jja-
Mais avoir aucun besoin et pur con-
séquent, n’a rien 4 faire pour satis-
faire & celui d’aucun individd.
Ces gens-li, éberlués par «cette
srossiére illusion, comme dit Guizot,
la foi en la puissance souveraine de la
machine politique », poussent de gran-
dos clameurs aprés l’Etat pour quiil
reglemente leur instinct de manger.
leur instinct de dormir, voire meme
leur instinct de conserver leur cspéce!
L’ autre jour, j'avais voulu me gaus-
ser de cette manie qu’en Haiti noua
poussons 4 un si haut point et «ut
cette fois 14, se traduisait par une pro-
position de loi sur le Remariage. A cau-
se du ridicule de la chose, je me lais-
sai aller a plaisanter sur les sctnas
de guignol que jonent chez nous les
Epoux et sur les frasques qu’en son
temps — le Bon Temps — accomplis-
sait cet excellent vivant de Salomon,
fils de David qu’engendra Jessé.
Ce Salomon, paratft-il, ne connals-
sait pas de loi en Amour; on peut
douter méme qu’il ait connu !’amour
comme nous l’entendons; «lAmour,
cette fleur de l’d-d-d-me!» (ca se
chante sur n’importe quel air tendre
avec beaucoup de trilles et de voca-
lises, ,
Je dirai demain quelques mots
réponse & LaMy DESFAMEs. .
FAUX BRUITS
Nous publions la correspondance sui-
vante qui a élé é&hangée entre le Commer-
ce et le Seerétaire d’Etat des Finances a
ropos des faux bruits qui circulaient en
ville ces temps derniers.
Port-au-Prince, le 28 Juin 1907,
Monsieur F. MARCELIN,
Secrétaire @Etat des Finances
et duCommeree.
En son Hotel.
Monsieur le Secrétaire d’Etat
en
Le Commerce d'Importation, trés in-
quiet des bruits qui circulent depuis quel-
ues jours, laissant s'accréditer |’intention
do Gouvernement de faire uce nouvelle
émission de cinq millions de papier-mon-
naie, vient vous prier de vouloir bien le
renseigner li-dessus pour qu’il sache A quoi
s’en tenir, et ainsi lui ¢pargner de grandes
pertes qui seraient inévitables par le fait
des ventes a crédit, qui constituent, comme
vous le savez, la moitic des atfaires d'une
maison de commerce.
Dans l’attente que vous daignerez apai-
sef nos craintes en cette circonstance, nous
vous prions d'agréer, Monsieur le Seere-
taire d’Ecar, l’assurance de notre haute
considération.
Huneck &Co., H. Strecker, C. Lyon
Haut & Co., ETIENNE Fits, GEORGES Cosy,
E. & F. Mevs. LaGoJaxyis, EMMANUEL
Moise,
Co.. Mme. Pu. Kirrrer & Co., H. Jones.
A. Gasriet, Josep’ J. Mackcocur, Henri
Brisson, Gasrox Revest & Co., Tu. Dos-
sous, A. GUERIN & N. Tuomas, J. Tuo-
Mas, E. Lawanr rréres, S. & N. Zrikt. E.
Roskiix, J. Lavirte, Otto Bresen & Co.,
Pon pyam & Co.
Port-au-Prince, le 29 Juin 1907.
No. 1150.
LE SECRITAIRE D’ETAT
Av DEéparTeMENT Des FixnaXcers
ET DU COMMERCE,
A Messieurs Huneck & Co, H. Stecker,
C. Lyon Hall & Co, Etienne fils, Georges
Coby, BE. & F. Mevs, Lagojannis, Emma-
mwel Moise, Fernand Coupet & Co, Roux
& Co, Madame Ph. Kieffer & Co, H. Jones,
A. Gabriel, JosephG. Macklhlouf. Henri ‘Bris-
som, Gaston Revest & Co, . T Dossous, A.
Guérin & N. Thomas. J. Thomas, E. La-
bame fréres, S.& N. Zrike, FE. Robelin, J.
Laville, Otto Bieber & Co, Poblman &t Co.
Port-au-Prince,
Messsieurs,
Jai secu votre lettre d’hier et je m’em-
presse d’y répondre immédiatement.
Vous me dites que le Commerce d’Im-
portation est trés inquiet sur le bruit qui
circule d'une nouvelle émission de G.
5 .000.000de papier-monnaie que le Gouver-
nementa !’intention de faire.
Je vous déclare, au nom du Gouverne-
ment que ce bruit n'a aucun fondement et
que notre présente situation financiére ne
le justifie en aucune facon.
Ce bruit est bien I’ceuvre de la malveil-
lance et d'une propagande intéressée 4 la
hausse du change.
Rassurez-vous donc complétement, Mes-
si¢urs, et comptez sur la sagesse et le bon
sens du Gouvernement.
Veuillez agréer, Messieurs, les assurances
de ma considération distinguée.
F. MARCELIN.
PAILS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
DiMANCHE 30 JUIN
Barométre a midi 762,7
minimum 2454
Température}n imam 37.3
Moyenne diurne de la température 29,1
Le ciel a été nuageux dans l'aprés-midi
seviement. Les nuages supéricurs viennent
de W. Quella
wes gouttes de pluies a la tom-
FernanD Coupret & Co. Roux &1Co
examens pour l’obtention du Bri
mentaire et supérieur. La cor
est sortie enchantée de constater |
connaisssance théoriques et prat
ces Jeunes filles.
Nos compliments 4 leurs di
Maitresses.
Départ
Hier est parti le steamer Prins
de la Ligne Hollandaise, avec les
suivants pour :
Petit-Godve: Ed. Benjamin.
Cayes : Madame Antoine Ferrer
Madame Vigne, Iréne Léon, Gabr
Porcia Chevallier, Mesdames G:
Emmanuel Lubin, Madame Cicer
Cyr et bébé. "
Jacmel: Auguste A. Héraur,
Hall, Alfred Abraham.
Service Hydrauliqi
L’Administration du Service
ue informe ses abonnés que 1’
dource de Plaisance sera arrétce
juillet de 6 heures du matin a 5
Vaprés-midi, pour la continuation
toyage des tuyaux de 10 pouces }
Port-au-Pri.sce, 28 Jui
Le Directeur, E. ULY
bée de la nuit. Eclars et tonnerre 4 l’ouest
4 8 heures. La brise de mer s'est établie a
1 heure et a soufflé res faible. Le baromeé-
tre a baissé un peu.
Note.— Le temps de la semaine passée a
été remarquable par un vent d’Est fort et
constant, particulier au mois de juin. Ce
vent est toujours sic et chaud. accompa-
gné d’un accroissemint de pression atmos-
phérigue. La temperature a considérable-
ment dépassé la normale.
J. SCHERER
Pompiers Libres
Nousavons regu le Rapport 4 l’Assemblée
generale de la Compagnie des Pompiers Li-
bres présenté le 9 Décembre dernier par le
mmandant Eug. X. Mondésir.
C'est le compte rendu de la marche de
la Compagnie pendant une année suivi de
l’Etart de la caisse.
Rappelons que le mandat du conseil d’ad-
munistration qui est de cing années prend
fin en Décembre prochain.
Pétion-ville
Belle ct grandiose fete que rehaussait la
résence de notre Ministre de V’Intérieur,
e Général Pétion Pierre André qui fut re-
cu 4 l’Avenue Nord Alexis, par le Gal Cel-
cis entourdé de soa Etat-major en tenue de
gala.
Une nombreusse assistance se pressait
dans l’Eglise St Pierre ot la messe solen-
nelle fut chantée avec un éclat qu’augmen-
taient les morceaux choisis exécutés par la
musique decette Place.
Pendant la journée le splendide Hotel de
Pétion-Ville otfrait Ases nombreux visiteurs
les attractions lcs plus varriées en méme
temps qu'un service intelligemment orga-
nisé leur fournissait des consommations de
premier choix.
A noter l’état dela route qui est des plus
agréables.
Légation d’Allemagne
Mr Von Zimmerer, Ministre résident
d’Allemagne a été promu Envoyd Extraor-
dinaireet Ministre Plénipotentiaire accredi:é
auprés des gouvernements d’Haiti et de
Santo-Domingo.
— M. Robert Hertzberg, chancelier, a été
nommé conseilier aulique.
— Tous nos compliments
Naissances
Nous apprenons la naissance ce matin 4
9 ’ y
7 heures, d’une fille, Mademoiselle ANNa,
des époux Jules Rosemond a4 qui nous en-
voyons nos sincéres compliments.
&
» ¥
Monsieur Dorsainvil Délisfort Délice a
l'honneur d’anoncer 4 ses amis que son é-
pouse a donné le jour A un garcon qui a
regu le nom de BERYADOTTE.
La mere et l’enfant se portent bier.
5° tel Belle,
DFJEU SER DU ter JUILI
MipiI A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Melon de France glace
Radis
Bocuf salé 4 la Francais
Boudin noir — Parment:
Gigot de présalé 4 Ang
Purée de Saint Germain
Haricots rouges en sauc
Riz blanc 4 la créole
Gateau de patate
Fruits
Café
1/2 Vin
ere errors presage...)
Nous approuvons absolument i
voir du « Pacificateur » ct reprod:
ticle suivant gui dénonce une criant
du Conseil Communal.
Nuous espérons que cette prave
porte un si grand praudice aux
toute une catégorie dindustriels ser
bien tdt.
Mesure Intempe
Port-au-Prince, 1° Juillet 1907.
Décés Le Magistrat communal a tot
. ment pris une mesure qui fait _
Nous apprenons la mort de ALEXANDRE | hauts cris A tout le monde et ¢
Henry GeNEsté, survenue hier 4 5 heures/|Jier aux commergants et aux i
de Vaprés-midi. ; ; On s'explique mal, en effet,
Ses funérailles auront lieu cet aprés-mi- décision, juste au moment ob |’
di 4 l’église Cathédrale. . sur tous les points du pays, las
Nos condoléances a la famille. sade en faveur de !’organisation :
Messe de Requiem Il s’agit tont simplement de
, va
Madame Nord Alexis a fait chanter ce dont viennen re egPbés les
matin en l’Eglise Cathédrale une messe de munal interdit désormais Peat
‘Requiem en mémoire de sa sceur, Madame en
Vve. Moxsaun Jacaves, décéde au Cap-| thy Sont dela plane, Ge oe tl
Haitien. B
. nage . camptche, de barriques de tafia
Une assistance recueillie a pris part a , »
. . . sucre, de café, de coton
cette pieuse manifestation. ’ , o leur son
Er les propriétaires, commerca
Sceurs de la Sagesse prop ’ ¢a
N ue ' dustriels de Pétion-Ville, en p
ous apprenons avec plaisir que les{ qui n’ont pas, comme leurs fg
éléeves de VTostitution Notre Dame du Sacré- P “
vorisés, de la plaine du Cul de |
Coeur ont subi avec de brillants succés les} Léogane, le chemin de fera ley
CHANGEMENT D’ADRESSE LA REVUE pjor== BELL: CW
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ccore troavée en défaut Ceux que}estte méihode d’éducation est souve-
wis comnbatlons, les fauteurs du peri] | rainement propre & prouver d’abord
vinmental et deca que Th. Roosevelt}et avant tout son bonheur total a lin-
appelle « esprit de fausse philanthro-|dividu. Apres quoi doit en découler
per le Matin s’est jasqu’ici évertué|nécessairement la prospérité et la
idémeler les canses de notre mal et} puissance du groupement.
ttaen indiquer le reémeéde. Crest la préexcellence de cette
Yar répondre un peu d bien des|thode et non des qualités exclusives
reeches qu’on a cru pouvoir nous|4 1a Race qui lacréa, que te Matin
: r, nous devons cés mainte-|s €fforce de mettre en lumiére afiu
wat déclarer, on attendant que ta[@en faciliter ladoption 4 nos conci-
mitre soit ici plus au long et plus 4|toyens pour leur plus grande féticité
ind traitte, que jamais nous ne pen-| Personnelle et pour lagrandisseiment
ames A joindre notre voix a celle des | ational.
iMoriciens de l’'Inégalité des Races.| Et sans que pec
Meela nous semble a ce point évi-| C’oyions hotre mérite le moindreinent
iné-
‘eat pour les gens de bonne foi nous nous empressons de
pour cela nous en
wtre déclaration est presque oiseuse. | econnaltre que ta propagation de ces
Admettre des races supérieures, celiiées est commandce par les aspi-
erait croyons-nous, décapiter Ies{tations générales actuelles et que
pincipes qui nous sont chers, notre|90tre action a trouvé esprit pubiic
wtitade A entrer dans la civilisation|€? Ub parfait état de réceplivité.
fla travaitler nous aussi a son per-| «.... Voyez doncce fait merveil-
‘etiounement ; ce serait précher lin-|leux : Les Anglo-Saxons qui se dissé-
‘uvance 4 l’efficacité de |’effort et} minent par toute la terre, alors que
Pit suite, prédire a notre campagne|nulle autre race du continent ne sait
me inéluctable faillite. en faire autant ; songez que cette dif-
ia Matin, de toute l’Ame de ses ré-|férence doit avoir pour raison d’étre
“leurs etavectoute leur raison, garde| principale UNE DIFFERENCE DE CARAC-
‘fiinvincible que 'Haitien, quetles|TERE ; songez que cette derniére doit
tie soient les proportions de sangz|avant tout provenir d'une différence d’é-
me ou noir qu'il a dans les veines, | ducalion. »
pacessible au progrés et suscepti-| Done voild qui est dit— et c’est dit
maple. porter, tout comme un autre] par qui — par Herbert Spencer! La
Son plus haut degré da déve-| supériorité de l’'Anglo-Saxon est réel-
went, le et incontestable ; maia olle est dé-
imal? croyons avoir rien A envier | terminée-— qu’on se rassure— unique-
dicho; cent parlant, au plus pur| ment par son éducation ; c’est-a-dire
sotaxo, ‘ale blond, germuain ou an-| des facons d’agir et de se conduire
" produites par Tlaccomodation§ aux
circonstances extérieures et lMhabitu-
de a cette accomodation, — habitude
qu’a travers les générations successi-
ves, ’hérédité a fortifiée et acquise es-
sentiellement & tout un Peuple.
Maintenant, pour ce gui est des
wmauvaises habitudea qui arrivent a
constituer une mauvaise éducation
propre 4 faire des citoyens matheu-
daus un pays pauvre et décli-
mace’ que nous sommes forcés de
we cesta, avec tout le monde moder-
ine Ue Certains groupements hu-
ee pour la commodité du lan-
eur Sulvant des caractéristiques
pith: Yon dénomme Race avec
és Sle quiles spécifie, s’étant
lem ce? groupements humains,
empire de
ques et en
telles conjonctures
butte a telles condi- | reux
Digecreur:
Clément Magloire,
,
a’
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
nant progressivement, je lis dans le
méme Herbert Spencer le passage sui-
vant:
_« Un de ces philanthropes enthou-
siasmes qui sont toujours a réclamer
du Parlement quelyue acte pour remé-
dier d& lel acte ou procurer a la nation
lel bien, trouvera que je vais chercher
bien loin des objections bien vulgai-
gaires, si je dis que c’est faire an tort
moral aux gens «de faire pour eux ce
qu'on pourrait leslaisser faire tout seuls.
e.... .Qu’il aille (le philanthrope )
dans une chambre d’enfants ; il y ver-
acte raépdétée et en
apparence insignifiant nait enfin une
habitude qui aura son influence sur
une vie tout entiére ; il y verra qu’une
force, dés qu’elle esta méme di’agir
sur lanature de ’homme, n’est jamais
insignifiante et qu’a la longue elle agit
sans
ra comment, d’un
puissamment. Une mere, qui
réflexion prend le pit d’obéir a des
demandes incessantes, comme : Ma-
man, rattache moi mon tablier !— Ma-
man, boutonne moi mon soulier ! ne
voudra pas croire que chacune de ces
faiblesses fait tort a son enfant ;
mais ’Thomme_ réfléchi qui la re-
garde le sait bien: si cette politique
{4 continue si elle se reproduit en
d'autres choses, elie finira par créer
up étre dépendant et il n’y aura plus
de remede. »
J'ai expres choisi cette citation pour
bien faire voir combien est appelée a
nous étre fatale notre manie en tout
@t pour tout de nous référer a l’Etat,
d’exiger de lui qu'il fasse le progres,
d’attendre de lui qu'il satisfasse a tous
nos besoins jusqu’au point, quand il
nous manque, de vouloir déchalner
la niaise, Pinutile, la régressive guerre
civile.
«Nous souffrons! disent-ils,les bras |p
croisés.— L’Etat doit faire ceci! Etat
n’a pas fait cela! Nous voudrions bien
travailler, mais Etat n’a pas encore
organisé le travail!» Ou bien: «l’Etat
n’encourage pas mon talent! Il ne
veut donner aucune subvention &4mes
entreprises. Enfin, j’attend qu'il rat-
tache mon tablieret me boutonne mon
soulier. »
O candide ignorance! ou phraséolo-
gie prétentieuse de paresseux!
Ces gens-la n’imaginent point que
rienne se produit qui n’ait été solli-
LE
LUNDI, ter JUILLET 1907.
‘NUMERO 10 CENTIMES.
Les abononements partent du rer. et da 15 de chaque
mois et sont paya bles d’avance
v
o= ee 1
Les manuscrits insérés ou oon ne sont pas remis.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser A Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
cité par un besoin. Or, Etat abs-
trait, UEtat impersonnel et de reprdsen-
fation n’a jamais eu et ne pourra Jja-
Mais avoir aucun besoin et pur con-
séquent, n’a rien 4 faire pour satis-
faire & celui d’aucun individd.
Ces gens-li, éberlués par «cette
srossiére illusion, comme dit Guizot,
la foi en la puissance souveraine de la
machine politique », poussent de gran-
dos clameurs aprés l’Etat pour quiil
reglemente leur instinct de manger.
leur instinct de dormir, voire meme
leur instinct de conserver leur cspéce!
L’ autre jour, j'avais voulu me gaus-
ser de cette manie qu’en Haiti noua
poussons 4 un si haut point et «ut
cette fois 14, se traduisait par une pro-
position de loi sur le Remariage. A cau-
se du ridicule de la chose, je me lais-
sai aller a plaisanter sur les sctnas
de guignol que jonent chez nous les
Epoux et sur les frasques qu’en son
temps — le Bon Temps — accomplis-
sait cet excellent vivant de Salomon,
fils de David qu’engendra Jessé.
Ce Salomon, paratft-il, ne connals-
sait pas de loi en Amour; on peut
douter méme qu’il ait connu !’amour
comme nous l’entendons; «lAmour,
cette fleur de l’d-d-d-me!» (ca se
chante sur n’importe quel air tendre
avec beaucoup de trilles et de voca-
lises, ,
Je dirai demain quelques mots
réponse & LaMy DESFAMEs. .
FAUX BRUITS
Nous publions la correspondance sui-
vante qui a élé é&hangée entre le Commer-
ce et le Seerétaire d’Etat des Finances a
ropos des faux bruits qui circulaient en
ville ces temps derniers.
Port-au-Prince, le 28 Juin 1907,
Monsieur F. MARCELIN,
Secrétaire @Etat des Finances
et duCommeree.
En son Hotel.
Monsieur le Secrétaire d’Etat
en
Le Commerce d'Importation, trés in-
quiet des bruits qui circulent depuis quel-
ues jours, laissant s'accréditer |’intention
do Gouvernement de faire uce nouvelle
émission de cinq millions de papier-mon-
naie, vient vous prier de vouloir bien le
renseigner li-dessus pour qu’il sache A quoi
s’en tenir, et ainsi lui ¢pargner de grandes
pertes qui seraient inévitables par le fait
des ventes a crédit, qui constituent, comme
vous le savez, la moitic des atfaires d'une
maison de commerce.
Dans l’attente que vous daignerez apai-
sef nos craintes en cette circonstance, nous
vous prions d'agréer, Monsieur le Seere-
taire d’Ecar, l’assurance de notre haute
considération.
Huneck &Co., H. Strecker, C. Lyon
Haut & Co., ETIENNE Fits, GEORGES Cosy,
E. & F. Mevs. LaGoJaxyis, EMMANUEL
Moise,
Co.. Mme. Pu. Kirrrer & Co., H. Jones.
A. Gasriet, Josep’ J. Mackcocur, Henri
Brisson, Gasrox Revest & Co., Tu. Dos-
sous, A. GUERIN & N. Tuomas, J. Tuo-
Mas, E. Lawanr rréres, S. & N. Zrikt. E.
Roskiix, J. Lavirte, Otto Bresen & Co.,
Pon pyam & Co.
Port-au-Prince, le 29 Juin 1907.
No. 1150.
LE SECRITAIRE D’ETAT
Av DEéparTeMENT Des FixnaXcers
ET DU COMMERCE,
A Messieurs Huneck & Co, H. Stecker,
C. Lyon Hall & Co, Etienne fils, Georges
Coby, BE. & F. Mevs, Lagojannis, Emma-
mwel Moise, Fernand Coupet & Co, Roux
& Co, Madame Ph. Kieffer & Co, H. Jones,
A. Gabriel, JosephG. Macklhlouf. Henri ‘Bris-
som, Gaston Revest & Co, . T Dossous, A.
Guérin & N. Thomas. J. Thomas, E. La-
bame fréres, S.& N. Zrike, FE. Robelin, J.
Laville, Otto Bieber & Co, Poblman &t Co.
Port-au-Prince,
Messsieurs,
Jai secu votre lettre d’hier et je m’em-
presse d’y répondre immédiatement.
Vous me dites que le Commerce d’Im-
portation est trés inquiet sur le bruit qui
circule d'une nouvelle émission de G.
5 .000.000de papier-monnaie que le Gouver-
nementa !’intention de faire.
Je vous déclare, au nom du Gouverne-
ment que ce bruit n'a aucun fondement et
que notre présente situation financiére ne
le justifie en aucune facon.
Ce bruit est bien I’ceuvre de la malveil-
lance et d'une propagande intéressée 4 la
hausse du change.
Rassurez-vous donc complétement, Mes-
si¢urs, et comptez sur la sagesse et le bon
sens du Gouvernement.
Veuillez agréer, Messieurs, les assurances
de ma considération distinguée.
F. MARCELIN.
PAILS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
DiMANCHE 30 JUIN
Barométre a midi 762,7
minimum 2454
Température}n imam 37.3
Moyenne diurne de la température 29,1
Le ciel a été nuageux dans l'aprés-midi
seviement. Les nuages supéricurs viennent
de W. Quella
wes gouttes de pluies a la tom-
FernanD Coupret & Co. Roux &1Co
examens pour l’obtention du Bri
mentaire et supérieur. La cor
est sortie enchantée de constater |
connaisssance théoriques et prat
ces Jeunes filles.
Nos compliments 4 leurs di
Maitresses.
Départ
Hier est parti le steamer Prins
de la Ligne Hollandaise, avec les
suivants pour :
Petit-Godve: Ed. Benjamin.
Cayes : Madame Antoine Ferrer
Madame Vigne, Iréne Léon, Gabr
Porcia Chevallier, Mesdames G:
Emmanuel Lubin, Madame Cicer
Cyr et bébé. "
Jacmel: Auguste A. Héraur,
Hall, Alfred Abraham.
Service Hydrauliqi
L’Administration du Service
ue informe ses abonnés que 1’
dource de Plaisance sera arrétce
juillet de 6 heures du matin a 5
Vaprés-midi, pour la continuation
toyage des tuyaux de 10 pouces }
Port-au-Pri.sce, 28 Jui
Le Directeur, E. ULY
bée de la nuit. Eclars et tonnerre 4 l’ouest
4 8 heures. La brise de mer s'est établie a
1 heure et a soufflé res faible. Le baromeé-
tre a baissé un peu.
Note.— Le temps de la semaine passée a
été remarquable par un vent d’Est fort et
constant, particulier au mois de juin. Ce
vent est toujours sic et chaud. accompa-
gné d’un accroissemint de pression atmos-
phérigue. La temperature a considérable-
ment dépassé la normale.
J. SCHERER
Pompiers Libres
Nousavons regu le Rapport 4 l’Assemblée
generale de la Compagnie des Pompiers Li-
bres présenté le 9 Décembre dernier par le
mmandant Eug. X. Mondésir.
C'est le compte rendu de la marche de
la Compagnie pendant une année suivi de
l’Etart de la caisse.
Rappelons que le mandat du conseil d’ad-
munistration qui est de cing années prend
fin en Décembre prochain.
Pétion-ville
Belle ct grandiose fete que rehaussait la
résence de notre Ministre de V’Intérieur,
e Général Pétion Pierre André qui fut re-
cu 4 l’Avenue Nord Alexis, par le Gal Cel-
cis entourdé de soa Etat-major en tenue de
gala.
Une nombreusse assistance se pressait
dans l’Eglise St Pierre ot la messe solen-
nelle fut chantée avec un éclat qu’augmen-
taient les morceaux choisis exécutés par la
musique decette Place.
Pendant la journée le splendide Hotel de
Pétion-Ville otfrait Ases nombreux visiteurs
les attractions lcs plus varriées en méme
temps qu'un service intelligemment orga-
nisé leur fournissait des consommations de
premier choix.
A noter l’état dela route qui est des plus
agréables.
Légation d’Allemagne
Mr Von Zimmerer, Ministre résident
d’Allemagne a été promu Envoyd Extraor-
dinaireet Ministre Plénipotentiaire accredi:é
auprés des gouvernements d’Haiti et de
Santo-Domingo.
— M. Robert Hertzberg, chancelier, a été
nommé conseilier aulique.
— Tous nos compliments
Naissances
Nous apprenons la naissance ce matin 4
9 ’ y
7 heures, d’une fille, Mademoiselle ANNa,
des époux Jules Rosemond a4 qui nous en-
voyons nos sincéres compliments.
&
» ¥
Monsieur Dorsainvil Délisfort Délice a
l'honneur d’anoncer 4 ses amis que son é-
pouse a donné le jour A un garcon qui a
regu le nom de BERYADOTTE.
La mere et l’enfant se portent bier.
5° tel Belle,
DFJEU SER DU ter JUILI
MipiI A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Melon de France glace
Radis
Bocuf salé 4 la Francais
Boudin noir — Parment:
Gigot de présalé 4 Ang
Purée de Saint Germain
Haricots rouges en sauc
Riz blanc 4 la créole
Gateau de patate
Fruits
Café
1/2 Vin
ere errors presage...)
Nous approuvons absolument i
voir du « Pacificateur » ct reprod:
ticle suivant gui dénonce une criant
du Conseil Communal.
Nuous espérons que cette prave
porte un si grand praudice aux
toute une catégorie dindustriels ser
bien tdt.
Mesure Intempe
Port-au-Prince, 1° Juillet 1907.
Décés Le Magistrat communal a tot
. ment pris une mesure qui fait _
Nous apprenons la mort de ALEXANDRE | hauts cris A tout le monde et ¢
Henry GeNEsté, survenue hier 4 5 heures/|Jier aux commergants et aux i
de Vaprés-midi. ; ; On s'explique mal, en effet,
Ses funérailles auront lieu cet aprés-mi- décision, juste au moment ob |’
di 4 l’église Cathédrale. . sur tous les points du pays, las
Nos condoléances a la famille. sade en faveur de !’organisation :
Messe de Requiem Il s’agit tont simplement de
, va
Madame Nord Alexis a fait chanter ce dont viennen re egPbés les
matin en l’Eglise Cathédrale une messe de munal interdit désormais Peat
‘Requiem en mémoire de sa sceur, Madame en
Vve. Moxsaun Jacaves, décéde au Cap-| thy Sont dela plane, Ge oe tl
Haitien. B
. nage . camptche, de barriques de tafia
Une assistance recueillie a pris part a , »
. . . sucre, de café, de coton
cette pieuse manifestation. ’ , o leur son
Er les propriétaires, commerca
Sceurs de la Sagesse prop ’ ¢a
N ue ' dustriels de Pétion-Ville, en p
ous apprenons avec plaisir que les{ qui n’ont pas, comme leurs fg
éléeves de VTostitution Notre Dame du Sacré- P “
vorisés, de la plaine du Cul de |
Coeur ont subi avec de brillants succés les} Léogane, le chemin de fera ley
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par wen a oe Gencives causées J, M. Muplessy CanreFour | Arrivée |6.35]8.20|10.05] --- | 1.05] — | 4.05
120, RUE DU CENTRE, 120 C eat hs ~o ~ 4516
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