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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00072
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- June 28, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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4n ANNEE, N° 73.
PORT-AU-PRINCE (nait1)
VENDREDI, 28 JUIN 1907.
Le Watin
QUOTIDIEN
ABONNEMENTS :
par Mo!S Une Gourde D'avaNncE
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
=:
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Jo
Une fois en possession de sa terre,
»colon americain va se mettre en
nesure de Vexploiter. Je dis le « co-
mameécicain, » parce que le type a-
néricain est le plus courant dans ces
orlesd’exploitations; Mais, Ala vériteé,
ts Vieilles nations oecidentales_ fdur-
gsent aussi leur contingent. Certes
pies sont profondément modifiees
ule rdie des Jades occidentales dans
mode. elles ne sont pas devenues
[Europe la proie que l’on espé-
Halcpogue voisine de lours dé-
burettes : bien plus la force d’ex-
lnsion ct activité qui caracteérisent
le partie du) Nouveau-Monde ont
We fit sentir Véclosion d’une redou-
able rivalite,
est pas moins vrai, que a cha-
We OWee rine de territoire nouveau,
me emyration européenne vient se
hélera ja colonie qui Venvahit et
rendre sa part des lots vacants. Ce
ootle plus souvent — détail caractéris-
que~des Scandinaves et des Alle-
nds du Nord. Ge que j'ai dit déja
Mtempsrament particulariste de ces
Uples explique leur facilité d’émi-
ation et leur grand esprit d’entre-
se. D'ailieurs, installés sur le sol
oaveau, | les émigrants, a quelque
alte qu’ils appartiennent, sont
est es memes traitements. _
ralemeressant de voir ce qui gé-
© ces te advient des exploitations
Dealt tres: lear mise immeédiate
“Akure est déja par elle-méme un
: Certain de progrés et c’est ce
Xplique les facilités d’acquisi-
' Offertes
par le gouvernement fé-
Gy cuant la rospérité personnel-
J Colon, elle n’est pas toujours
; Mais la, comme partout ail-
, ple dépend de ses facons de
de sa facon d’user du crédit.
atin oes d’autoriser chez nous
rien d'une banque ‘hypothécai-
Cole; il n’est pas mauvais
apprenne ase servird’un pa-
i lissement de crédit et c’est
n de prendre exemple des co-
leat gcains.
@’abord, il faut prendre garde
® abuser : Yabus du erédit ont un
DIRECTEUR:
Clément
LUTTE ET PROCEDES
écueil rarement évité. Tl a été recon-
nu que ceux parmi ces colons qui ont
le mievx réussi sont ceux qui ont su
he pas abuser des facilites offertes
par les banques hyppotheécaires.
Ces établissements s’empressent, en
effet, de faire offtir, par les hommes
d’affaires, des avances de fonds aux
colons. Geux-ci, n’ayant, au début de
leur exploitation, que leurs deux bras
pour premier capital, s’empressent
souvent d’accepterces avanes moyen-
nant de gros intéréts et dans le but
de se procurer Voutillage neécessaire.
Malheureusement ils tendent asa le
constituer aussi grand et aussi minu-
lieux que possible, et étant donne le
taux éleve des intéréts qui leur sout
exigés (84 10 pour cent ), tout fe re-
venu de Pexploitation est bientot ab-
sorbé par ces intéréts et le coon na
plus, pourse hbérer, que la ressour-
ce d’abandonuner sa terre a ses créan-
ciers.
L’esprit deprévoyance et d’adminis-
tration met heureusement d’autres a
Vabri de ce désastre et is Savent se
coutenter au début de leur charruo et
de leur paire de bwufs. Ce sont ceux-
la qui réussissent et qui, quelques an-
nées plus tard, pensent a augmenter
leur étendue de terrain apres avoir
graduellement augmente leur outilla-
ge et leur personnel.
La mauvaise habitude de regar-
der les choses avec les verres. que
que !’on nous préte, plulst quavec
nos propres yeux, nous expose, sou-
vent a des effets de mirage en
nous imposant la fagon de Voir, et
aussi de penser, des autres. Paul de
Rousiersraconte sous l’empire deque.-
les impressions il entreprit aux Etats-
Unis son voyage d’étude et comment,
arrivé sur les lieux, il chercha vaine-
ment « les espaces incommensura-
bles » et la « légion de charraes A Va-
peur »qu’on lui disaitsillonnet les fer:
mes « gigantes\yues» de PAmeérique, Il
avoue avoir puisé ces impressions
dans les discours de comices agrico-
les, les publications des prandcs $O-
ciété d’agricultnres et, d'une manieé-
re générale, dans les écrits de « pu-
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Magloire,
blicistes connus, ayant franchi VAt-
lantique et séjourné aux Etats-Unis. »
Il rappelle sur un ton ini-plaisaut,
mi-sérieux, cette Iévende du pere de
famille américain qui, commengant a
tracerun sillonavee sa charrue, «avail
suin d@embrasser sa femme avant de
partir et de lui faire ses recommanda-
lions au sujet de Péducation de ses
enfants, tellementil lai Callaitde temps
pour revenir & son point de départ. »
Ici nous pensons de neme et nous
nous imaginons facilement, comme
tout Latin honorable, cla légendaire
machine @ laquelle il suffit de confier
un pore pour trouver 4 lautre extré-
muité des boudins et des saucisses. »
Crest pourtant comme le commun
des tnorte!s que PAmeéricain travaille:
seulement il travailledans le but cons-
tant de s’élever davantaze; c’est pour-
qaoi il travaille avec acbarnement et,
pour employer un mot qui en cette
matiere a fait fortune, avec tntensitdé.
Ses debuts, comme les notres, sont
inodestes; il sait bien cependant ap-
pliquer 4 ses fagons son géuie parti-
culier. Ses instaliations sont faites
d’apres sa maniére d’entendre les cho-
ses et la plupart du temps— je devrais
dire toujours -— pour gagner le plus
possible sur le temps, aux dépens de
la grace et de la forme symétrique.
Les abattoirs de Chicago ne res-
sembient pas & ceux de France ni de
la plupart des pays d'Europe; mais
Vabaltage, le raclage et le dépecage
des animaux se font, pour ainsi dire,
d’une facon simultanée, sans que l'on
s’occupe de ménager ni les nerfs, ni
Vodorat, ni méme les vétements du
visiteur. «Il faut se munir, écrit Pun
d’eux, de gants épais quand on veut
visiter des établissements de ce gen-
re, et !es jeter une fois dehors.»
Tandis que nous grandissons vo-
lontiers l'Américain dans notre ima-
gination, lui reste pourtant image
de la simplicité: il n’a qu’un sou-
ci: faire vite. La caractéristique du
travail américain, c’est que presque
tout le monde peut le faire.
Nous ne connaissons pas encore la
charrue, bien que notre pays soit es-
sentiellement agricole. Le fait s’expli-
que facilement par l'extreme fertilité
de notre sol qui permet les labours
superficiels et ’'emploi primitif de la
houe. Il n’est cependant pas sans 1n-
a
LE NUMERO 4 () CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mois et sont paya bles d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
urnal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
a
téret, pour le temps ot: la Charrue se-
ra introduite en Haiti, de savoir que
la charrue américaine a deux socs a,
sur Poutil) similaire franeais, deux
sortes de supériorités. Je les mention-
ne, parce qu’clles font manifestement
ressortir cet esprit de simplicité dont
je parle.
Kelle exclut dabord toutlong appren-
tissave technique et n’exige pas une
longue habitude des travaux de ta
terre. En second lieu, elle) supprime
Vattitude séculaire duo laboureur eu-
ropéen, «courbe sur le sillon qu'il tra-
ce» et permet au laboureur améri-
cain de s’assevir simplement sur son
si¢pe en conduisant ses chevaux,
«sans autre effort physique que celui
de régler. au moyen d’un levier placé
i portée de sa tnain droite, la profon-
deur du labour. »
[| nous reste & voir les | immenses
effets exercés sur ensemble des af-
faires américaines par Vhumble fer-
me en prospeérite.
eee
L Exposé sénéral de la Situation vient de
paraitre a UImprimerie Nationale. Vorct le
Messae présidenticl qui accompagne ce docu
ment:
Liver th EGALIre FRATERNITE
REPUBLIQUE p’HAITI
Port-au-Prince, le 29 Avril1go7, an Tlogéme
de l’Indépendance.
NORD ALEXIS
Préstdent de la République.
MESSAGE
A L’ASSEMBLEE NATIONALE
Messieurs les Sénateurs,
Messieurs les Députés,
Parmi les mesures sanctionnées pat le
Corps Législatif, il convient de citer la Ré-
solution en vertu de laquelle le Service de
la Trésorerie a été retourné a !’Adminis-
tration, la loi sur les 25 olo en or, la frap-
pe du million de nickel, Ia reduction des
intéréts de la Dette Intérieure comme de
celles qui ont apporté certaines améliora-
tions 3 notre situation économique. C'est
ainsi que toutes les dépenses de |"exercice
budgétaire périmé ont pu etre acquittées au
moyen de nos seuls revenus.
Si le Gouvernement se felicite de ce ré-
sultat, il doit proclamer que votre souci des
intéréts de vos concitoyens a puiddé vos dé-
libérations et que vous avez preté un con-
cours loyal et franc au Pouvoir Exécutif.
C’est avec une réelle satisfaction que je
puis vous annoncer que ces diverses deci-
sions n’Ont pas moins contribueé a!’atfermis-
sement de la Paix intéricure.
Nos relations extericures se sont ressen-
ties jusqu’ici de l’esprit de justice et d’équi-
té dont ont fait preuve les Agents diploma-
tiques accrédités prés de nous, ct surtout de
leur conviction que certaincs mesures pri-
ses contre quelques-uns de leurs ressortis-
sants respectifs n’ont jamais eu d’autre mo-
bile que fe maintien de nos droits I¢gitimes.
Si la toi de 1876 sur les impositions di-
rectes a pu étre un moment mal interpré-
tée relativemnent A son application, on s'est
vite ravisé sur le compte de telles de ces
dispositions qui n’ont pour but que la pro-
tection de notre commerce national. Mais
cette loi prévoyait une catégoric de com-
mergants qui n’existent plus * une modifi-
cation s'en impose qui soit plus en harmo-
nie avec l’état actuel de notre commerce
intérieur.
L’instabilitré des moyens d’échange, leur
variation sans ordre logique ontameneé dans
nos relations commerciales une situation
pénible, presque stationnaire dont nos finan-
ces ont eu conséquemment 4 souffrir. Ce-
endant, nous ne devons point chercher
‘amélioration de cet état de choses dans des
combinaisons hatives qui compromettent
l'avenir en nous laissant des satisfactions
momentances.
Ce qui s‘impose, c’est la création de nou-
velles ressources, l’augmentation de celles
existantes.
Le Département de l’Agriculture y pour-
voira dans la mesure des crédits que vous
jugerez nécessaire de lui accorder.
L.’Administration de la Justice a souvent
4 s’occuper d’individus 4 nationalité dou-
teuse qui exercent chez nous tous les droits
de citoyens, jouissent de toutes les faveurs
que l’Etat peut accorder A un Haitien et qui
se révélent 4 un moment donné d’une na-
tionalité étrangére.
Le Gouvernement serait trés heureux de
voir les Chambres s’occuper de laloi y rela-
tive déposée devant elles depuis deux ans.
Un pareil instrument juridique aurait per-
mis d’étre fixé d’une tagon définitive sur le
compte de tous ceux qui se font une na-
tionalité de circonstance.
Les écoles rurales n’ont pu fonctionner
jusgu'ici 4 la satisfaction du Département
de l'Instruction publique. I! y en a beau-
coup qui, faute de locaux convenables,
n’out pu tre instalices. [1 y auraic licu de
changer ce systtme d’instruction dans les
campagnes en concentrant dans un seul et
méme établissement les cléves des sections
environnantes. Le Secrétaire d’Etat avisera
au moyen pratique de faire espérer plus de
succes de nos écoles rurales.
Le Seerétaire d’Etat de I’Intévieur vous
soumettra un projet de loi assurant la per-
ception de la ferme des biens du Domaine
dont les Préposés d’Administration sem-
blent faire leurs propriétés particuliéres.
Aux travaux exécutéspar le Ministre des
Travaux publics, il y a lieu d’ajouter le Bu-
reau du Port da Cap-Haitien en voie d’a-
chévement et le pont métallique qui doit
etre jeté sur la riviere du Borgne.
Je voudrais pouvoir vous énumérer, Mes-
steurs les Sénaceurs, Messicurs les Députés,
tout ce que je désirerais entreprendre dans
toutes les branches du service public, afin
d’en assurer un fonctionnement régulier et
d’en es des résultats effectifs. i
Mais je me flatte de croire que le Corps
Législant vondra toujours concourir avec
dans tout ce que j’aurai tenté pour la
prospéried de la Répu
——. —
C’est dans ce sentiment que je vous prie
Wauréer, Messicurs les SSnateurs, Messieurs
les Dépures, Vexpression de ma tres haute
consideration.
Norp ALEXIS.
ee ee ee
PAILS DUVRRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINATRE COLLEGE St-MARTIAL
Jeupt 27 Jui
Baromeétre A midi
Vv
762,
(minimum 23,
jmaximum 3,6
mm ©
Température
Moyenne diurne de la température 29,9
Le cicl a été nuageux toute la journée.
Les fracto-cumulus viennent du SE. Orage
Air heure 25 minutes, suivant le Morne
de PHopital. Eciairs au Nord 4 8 heures.
Le barometre n’a pas vari.
J. SCHERER
A la Coinmune
Dans sa sdance du 25-juin courant, le
Couseil Communal s’est_ particulicrement
occupé du réglement detinitif de la Dette
de la ville.
Il a adopt¢ les moyens présentés par le
Magistrat pour l’amortissement régulier de
toutes les créances généralement quelcon-
ques sur la commune.
C’est une execcllente mesure qui fera
renaitre la confiance dans Vadministration
Communale,
A propos des Conférenc 2s
be Comité de Tauvre des Conferences
projections luminzuies nous price d’annoncer,
pour ceux de ses abonneds qui sont actuelle-
ment en villégiature, que les trois confé-
rences de la premicre serie auront leu de
préférence les jours de la semaine, de fagon
Alcur permettre de passer, comme c’est la
coutume, leurs journées de dimanche 4 la
campagne.
age
ew HE
Grand Concert
Nous rappelons au public et particulicre-
ment Acevx qui ont dejiregu leurs cartes,
gue le grand concert que donne [artiste
Bonnefil A ViTOcel Moreh avee le concours
de guelqucsamatcurs doit avoir lieu diman-
che soir 30 Juin 47 heures 112 précises du
soir. Le programine quiest des plus attra-
yants sera distribué le soir méme
Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du Jeudi, 27 juin 1907
Présidence de Mr le Président H. Lechaud
Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie du matin et entend les affaires sui-
vantes :
10 — Les sieurs C. Czaykowski & Co
contre la Veuve Augusténor Augustin.
Le juge Rapporteur, Anselme, litson rap-
ort.
P Me J. L. Dominique, l’un des avocats des
demandeurs est entendu en ses observations.
Le Ministére Public, Eug. Décatrel, con-
clut 4 la Cassation de l’ordonnance attaquée
sur le rer moyen, pour fausse
tion de l’art. 704, ( Proc. Civ. ) ;
20 — Les sieurs C. Czaykowski & Co
et Nottebourne & Co, contre la Veuve Va-
mi Phanor Alexis.
Le juge Jérémie, donne lecture de son
rapport.
Me Michel Oreste, l’un des avocats de la| par les socialistes et ayant
défenderesse, produit des observations au}la mise en liberté pros isoir
nom de sa ciiente.
Le Minist¢ére Public, Luc Dominique,
conclut au rejet du pourvoi.
30 — I.es sieurs M. et J. Bresh, contre
Jean-Joseph, dit Petit-Jean.
Le juge Anselme fait son rappoprt.
Mes J. B Camille, pour les demandeurs,
et César, pour le défendeur, sont entendus
en leurs observations respectives. ~
Le Ministére Public, Eug. Décatrel, con-
clut au maintient du jugement attaqué.
Vu l'heure avancée, le siége est levé
Départ
fer est parti le steamer Virginia de la
Ligne Atlas avec les passagers suivants
pour :
Jérémie: L.. Duquella, Coén, R. Miséry,
J. E. Mansour, J. Lestage. C. Jean-Louis,
B. Jean-Louis, Margron, Massac. Cazeau,
Rigal.
Gonaives: Furbush, Butler.
Nuew- York: A.J. Lyman.
Arrivage
Le Prins Willem V. de la Ligne Hol-
landaise est entrée avec un seul passager
pris 4 New-York, Luc Labastille.
sgotel Belley,,.
DIEJEUNER DU 28 JUIN
Aol A 2 HEURES
Prix: G. 2.50
Maquereaux a I’huile
Radis
Dricasi¢e de morue aux pommes
Rognons sautés aux crodtons
Navarin de mouton 34 la Frangaise
Flageolets au jus
Haricots rouges en sauce
Riz au lait
Fruits
Café
1/2 Vin
Nouvelles Etrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
Marcelin Albert raconte son entre-
vue avec le Président du Conseii.—Les
propositions de Clémenseau seront
examinées.— J.2 chef de la révolte se
renda Montp: lier.
ARGELLIERS ( Aude ) Marece-
lin Albert, le chef reconnu de la ré-
volte des viticulteurs, a pris la parole
davs une grande téunion cet aprés-
midi. [la raconts Ventrevue qu’il a
eue a Paris avec M. Clémenceau le
23 juin et ila dit quwil n’a pas répon-
du aux propositions du Président du
Conseil, ces propositions devant étre
exam/nées par les comités fédérés. Il
adéctaré que si la décision de ces
comités est contraire a ses proposi-
tions, il se livrera lui-méme a la po-
lice. Il a engagé les viticulteurs a
rester calmes.
NARBONNE 25.— Marcelin Albert a
quitté cette ville par le train de mi-
nuit, se rendant a Montpeilier. On
croit qu'il se livrera 4 la police au-
wn
JI —
interpréta- | jourd’ hui.
_Le Cabinet est opposé a la mise en
liberté provisoire des agitateurs du
Midi.
. PARIS 25.— Le cabinet a décidé de
s opposer 4 la motion présentée au-
jourd’hui & la Chambre des députés
nT
e
les personnes arreiées a Noone
agitation viticole dans le Sud
France.
t Les mone OD 17e deli
UULON 25.— Deux
Pescadre de la Méditerrannéee
cu Vordre de se tenir préts a
a bord les 400 homm>s mut
47e de ligne qui ‘O! de
v Lut Seronut dirigh
Sfax.
VILLEFRANCHE 26. - Leg
scnt arrivés ici, ils scront em
sur.les navires de guerre au pg
jour. La ville est ovcupée par Ig
darmerie et les troupes,
La Belgiqueet le Congo
BRUXELLES 26.— © L’Indépen
Belge » public ce matin une con
lion avec sir Charles Dilke, relgg
la question congolaise. Au cas, di
dernier, ott Ja Belique — ref
d’annexer l'Etat Libre du Congo, p
gletcrre recounaitrait tes droits &
France sur Ces territoires aingj qq
Ont été reconnus par le roi des BR
Leopold, lorsqwil consentit a la fy
ce un droit det pereniption.
Revolutionneires décsouverts
St-PETERSBOURG 25. = En faisy
des recherches dans un départe
du ministére de la poerre, la pd
a découvert que c’étiit le quartg
général Mun groupe dev révotutiony
res. On s’estempauré dan grand aq
bre d’écrits illégaux. Durant les 1
cherches, le batimenut était entos
par la police. Une seule arrestatios
été opérée.
Un ballon en détresse.
NIewPort (Belgique) 25.— Un b
lon venant du cote d» Dunkergee
tombécesoir dans la mer; les barg
sont sorlis du port pour eszayer:
sauver les aéronautes.
Explosion de bombh3s. Beaucoy
de victimes.
PONDRES 206.— Une dépéche
Tithis (‘Transcaucasie ) a une age
de presse annonce que de nombr
ses personnes furent tuées vib
sées a la suite de explosion de ba
bes jetées aujourd’ hur dans lesSqu
Erivan, ott se tient le principal B
che de la ville qui était fort animé
Torpilleur et torpille.
St-PETERSBOURG 26.— Aujourdl
au cours de manceuvres, le torpil
russa « Ubénimelny » toucha unel
pile sous-marine qui explosa, 0
tit peu de dégats en raison de 8
térioration.
Une proposition frangaise rejet
LA-HAYE 26.— [La propositon f
guise présentée au deuxitme Cod
de la conférence de Ja paix, relaus
ouverture des hostilités qu’aprest
taines conditions, n’est pas appt
vée par les puissances qui peut
compter sur une prompte mobil
tion telles que le Japon, |’ Angle
l’Allemagne.
Le traité anglo-franco-espagm
MILAN 26.— Le journal Secole,!
I’dloge de lalliance entre |’ Angle
la France et l'Espagne et critiqns!
verement I’Italie pour la conto
de son alliance avec |’Allemagae.
Paris 26.— Rente 74.
La suppression des conseils de#
rea la Chambre. Marcelin A
constitue prisonnier.
Hier, a la Chambre, la suppres!
des conseils de guerre était 4
du jour. Aprés les discours
Ribot, Labori, Colliard, Jaurés
=
la Cham-
e M. Clémenceau,
se df journement du debat et
so décide ensuite, de com-
ve . : r-
ase ni la discussion de VPim-
a sur je reve. . .
Le Senat econtinuc la discussion sur
i viticole. _
lot Marcelin Albert, président du
mité d'Argelliers s’est constitu
sonnier it Montpellicy ce matin. La
ation cst toujours calme dans le
“Le général de brigade Defor-
est admis dans 1a reserve. _Les
nalaires des affiches anti-milita-
ves ont été'acquittés par le jury.
a
Honan Gl «Jambiste
M. Paul Defly, ou, pour lui conserver
onom d’aventure, le baron de Fly de
fry, arréré avant-hier a Enghicn, sous
xalpation d’escroqu:rie au mariage, doit
eau fond reconnaissant 4 son juge d’ins-
ion, M. Rory, de lui avoir, en le fai-
tinearccrer, octreyé bénevoiement
ques semtines de loisirs. Il c:ait temps
le fougueux baron prit un peu de re-
. ar malzré ses trente quatre printemps
dears, et la verdeur indubitable d’un
érament de premicie marque, la pro-
iot effrenc¢e de ses conquétes et le la-
rherculéen quien ctait le fruit eussent
ialalongue par extenucr sa vaillance et
mre sur les dents les grices avantageu-
dont lanature Va paré. Et cette été
nmage, car le baron de Fly est fort joli
on.
iwaitsouvent, dans les cours de dan-
tessontre de ces jeunes gens, beaux
me des dieux, qui, dansant a la per-
€moyennant une mensualité ho-
ont la spécialité d'attirer les jeu-
aucours ct d’achilander la mai-
‘@ les appelle des jambistes C'est
a vola
faen qualité de jambistes, mais
Jimbiste d’un genre spécial, que
ma de Fiy associa sa fortune
ckede la dame Koenig, dite de Mai-
tae, artiste dramatique, et qui rue
‘veminigae, sous !e couvert d’une
kde thé ou d'une heure de musique,
ramat a Vagréable autant qu’humani-
* Mission d’'apparicr les Ames soeurs,
“Uiunnees Ou timides, que le hasard
“ant et la vie sans méthode néghi-
conjoindre,
Prsence du baron de Fly commu-
oe Oe, de la dame de Muisonsenle
We presugicux. De mois en mois,
“Bonces publi¢es dans les journaux
“Wk exhortaient les dames sentimen-
‘2 humeur de conjungo et pour-
%@ Moins 4,000 francs de rente, a
end un monsieur du meillevr
50,000 frat parcille gagnant de
7000 francs par an.
ariva de Nice une vieille de-
» Philanthrope et notoire. Et il lui
aes veux vous faire décorer. Si, si
ane fe, Et, d’ailleurs, je n’épou-
me qui a le ruban rouge.»
egy ta t un haut fonctionnaire —
compere dont elle dut, au pré-
*nager influence 4 beaux de-
tol
Wiehe le baron s’esquivait.
e Irae ne manquait
upces tres
pait leurs lamentations d'un :
fue jc me, j’ai le regret de vous
Suis marié. Ma femme est
es donc inutile. “
ancée insistait, il lui
fe m
remettuit poliment un petit cahier, relié en
rouge, en lui disant :
~-Lisez ga,
(a, Cctaient des coupures de journaux,
racontait tous les détails de la rue du Ro-
cher, atluire dont s:soeur avait été ’héroine,
Vorsquen mai 1892 elle tua Madame Las-
simone. la maitresse de son mari. Et les
vieilles demoiselles, effargées, pouvaient lire
des phrases comme celles-ci :
« La victime s’affaissa en poussant un
grand cri ; on la releva baignant dans une
mare de sang —elle avait regu cing coups
de revolver 4 bout portant— et l’abdomen
labouré de quatre coups de poignard.»
— Oui,‘nous sommes commie cela dans
la famille, ponctuait le baron en souriant.
Cependant quelques fiancées énergiques,
trouvérent bon de se plaindre, parmi_ les-
quelles la dame au ruban rouge. Et le ba-
ron, enfin, fut arrété... Ua choisi pour
détenseur Me Salmon. Un de ses camara-
des de féte, M. de V..., a été inculpé,
ainsi que la Dame Kawaig dite de Maison-
seule ». ILest propable que d’autres com-
licités serone Crablies, surtout si toutes
es victimes— er celles sont nombreuscs — de
Pingénicux « jambiste » se décident a por-
ter piainte.
Le « Matin » de Paris N > du 24 Mat.
ee —_—. ——
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Le S58 «PRINS WILLEM V »
attendu. de Suint-Marc, Dimanche
matin 30 courant, partira le méme
jour pour Petit-Guave, les Cayes,
Jacmel, Curagao.
Port-au-Prince, le 28 Iuin 1907.
GERLACH & C°, AGENTS.
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Le steamer «GRACIA? ayant
quitté New-York le 26 courant pour
CGan-Haitien, Port-de-Paix et notre
port, est attendu ici jeudi 4 Juillet,
laissera probablement duns la soi-
rée pour St-Marc, Cayes et Santa-
Marta.
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la Plaine du Cul-de-Sac sont con-
voqués en Assemblée générale le
mardi Aout 1907, 23 heures de
l’aprés-midi, au_ siége Socjal, sis
au Champs-de-Mars, No 56.
ORDRE DU JOUR
40, RAPPORT DU CONSEIL D’ADMI-
NISTSRATION. .
Jo, — PRESENTATION DES COMPTES.
3o, — RENOUVELLEMENT DU CONSEIL
o— VERS.
‘ Dortau-Prince, le 19 Juin 1907.
Président,
G. SCHWEDERSEY
Maison F. BRUNES. | USINES MON“REPOS
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Dirigés par
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toute personne, hormme ou femme, qui
est en mesure de faire face 4 une telle
névessité, méme au prix d’un sacrifice,
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au commerce en particulier qu’il n’est
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Full Text |
4n ANNEE, N° 73.
PORT-AU-PRINCE (nait1)
VENDREDI, 28 JUIN 1907.
Le Watin
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Frais de poste en sus.
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Pour tout ce qui concerne l’Administration du Jo
Une fois en possession de sa terre,
»colon americain va se mettre en
nesure de Vexploiter. Je dis le « co-
mameécicain, » parce que le type a-
néricain est le plus courant dans ces
orlesd’exploitations; Mais, Ala vériteé,
ts Vieilles nations oecidentales_ fdur-
gsent aussi leur contingent. Certes
pies sont profondément modifiees
ule rdie des Jades occidentales dans
mode. elles ne sont pas devenues
[Europe la proie que l’on espé-
Halcpogue voisine de lours dé-
burettes : bien plus la force d’ex-
lnsion ct activité qui caracteérisent
le partie du) Nouveau-Monde ont
We fit sentir Véclosion d’une redou-
able rivalite,
est pas moins vrai, que a cha-
We OWee rine de territoire nouveau,
me emyration européenne vient se
hélera ja colonie qui Venvahit et
rendre sa part des lots vacants. Ce
ootle plus souvent — détail caractéris-
que~des Scandinaves et des Alle-
nds du Nord. Ge que j'ai dit déja
Mtempsrament particulariste de ces
Uples explique leur facilité d’émi-
ation et leur grand esprit d’entre-
se. D'ailieurs, installés sur le sol
oaveau, | les émigrants, a quelque
alte qu’ils appartiennent, sont
est es memes traitements. _
ralemeressant de voir ce qui gé-
© ces te advient des exploitations
Dealt tres: lear mise immeédiate
“Akure est déja par elle-méme un
: Certain de progrés et c’est ce
Xplique les facilités d’acquisi-
' Offertes
par le gouvernement fé-
Gy cuant la rospérité personnel-
J Colon, elle n’est pas toujours
; Mais la, comme partout ail-
, ple dépend de ses facons de
de sa facon d’user du crédit.
atin oes d’autoriser chez nous
rien d'une banque ‘hypothécai-
Cole; il n’est pas mauvais
apprenne ase servird’un pa-
i lissement de crédit et c’est
n de prendre exemple des co-
leat gcains.
@’abord, il faut prendre garde
® abuser : Yabus du erédit ont un
DIRECTEUR:
Clément
LUTTE ET PROCEDES
écueil rarement évité. Tl a été recon-
nu que ceux parmi ces colons qui ont
le mievx réussi sont ceux qui ont su
he pas abuser des facilites offertes
par les banques hyppotheécaires.
Ces établissements s’empressent, en
effet, de faire offtir, par les hommes
d’affaires, des avances de fonds aux
colons. Geux-ci, n’ayant, au début de
leur exploitation, que leurs deux bras
pour premier capital, s’empressent
souvent d’accepterces avanes moyen-
nant de gros intéréts et dans le but
de se procurer Voutillage neécessaire.
Malheureusement ils tendent asa le
constituer aussi grand et aussi minu-
lieux que possible, et étant donne le
taux éleve des intéréts qui leur sout
exigés (84 10 pour cent ), tout fe re-
venu de Pexploitation est bientot ab-
sorbé par ces intéréts et le coon na
plus, pourse hbérer, que la ressour-
ce d’abandonuner sa terre a ses créan-
ciers.
L’esprit deprévoyance et d’adminis-
tration met heureusement d’autres a
Vabri de ce désastre et is Savent se
coutenter au début de leur charruo et
de leur paire de bwufs. Ce sont ceux-
la qui réussissent et qui, quelques an-
nées plus tard, pensent a augmenter
leur étendue de terrain apres avoir
graduellement augmente leur outilla-
ge et leur personnel.
La mauvaise habitude de regar-
der les choses avec les verres. que
que !’on nous préte, plulst quavec
nos propres yeux, nous expose, sou-
vent a des effets de mirage en
nous imposant la fagon de Voir, et
aussi de penser, des autres. Paul de
Rousiersraconte sous l’empire deque.-
les impressions il entreprit aux Etats-
Unis son voyage d’étude et comment,
arrivé sur les lieux, il chercha vaine-
ment « les espaces incommensura-
bles » et la « légion de charraes A Va-
peur »qu’on lui disaitsillonnet les fer:
mes « gigantes\yues» de PAmeérique, Il
avoue avoir puisé ces impressions
dans les discours de comices agrico-
les, les publications des prandcs $O-
ciété d’agricultnres et, d'une manieé-
re générale, dans les écrits de « pu-
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Magloire,
blicistes connus, ayant franchi VAt-
lantique et séjourné aux Etats-Unis. »
Il rappelle sur un ton ini-plaisaut,
mi-sérieux, cette Iévende du pere de
famille américain qui, commengant a
tracerun sillonavee sa charrue, «avail
suin d@embrasser sa femme avant de
partir et de lui faire ses recommanda-
lions au sujet de Péducation de ses
enfants, tellementil lai Callaitde temps
pour revenir & son point de départ. »
Ici nous pensons de neme et nous
nous imaginons facilement, comme
tout Latin honorable, cla légendaire
machine @ laquelle il suffit de confier
un pore pour trouver 4 lautre extré-
muité des boudins et des saucisses. »
Crest pourtant comme le commun
des tnorte!s que PAmeéricain travaille:
seulement il travailledans le but cons-
tant de s’élever davantaze; c’est pour-
qaoi il travaille avec acbarnement et,
pour employer un mot qui en cette
matiere a fait fortune, avec tntensitdé.
Ses debuts, comme les notres, sont
inodestes; il sait bien cependant ap-
pliquer 4 ses fagons son géuie parti-
culier. Ses instaliations sont faites
d’apres sa maniére d’entendre les cho-
ses et la plupart du temps— je devrais
dire toujours -— pour gagner le plus
possible sur le temps, aux dépens de
la grace et de la forme symétrique.
Les abattoirs de Chicago ne res-
sembient pas & ceux de France ni de
la plupart des pays d'Europe; mais
Vabaltage, le raclage et le dépecage
des animaux se font, pour ainsi dire,
d’une facon simultanée, sans que l'on
s’occupe de ménager ni les nerfs, ni
Vodorat, ni méme les vétements du
visiteur. «Il faut se munir, écrit Pun
d’eux, de gants épais quand on veut
visiter des établissements de ce gen-
re, et !es jeter une fois dehors.»
Tandis que nous grandissons vo-
lontiers l'Américain dans notre ima-
gination, lui reste pourtant image
de la simplicité: il n’a qu’un sou-
ci: faire vite. La caractéristique du
travail américain, c’est que presque
tout le monde peut le faire.
Nous ne connaissons pas encore la
charrue, bien que notre pays soit es-
sentiellement agricole. Le fait s’expli-
que facilement par l'extreme fertilité
de notre sol qui permet les labours
superficiels et ’'emploi primitif de la
houe. Il n’est cependant pas sans 1n-
a
LE NUMERO 4 () CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et du rg de chaque
mois et sont paya bles d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne sont pas remis.
urnal, s’adresser 4 Monsieur Arthur ISIDORE, 45, Rue Roux ou Bonne-Foi.
a
téret, pour le temps ot: la Charrue se-
ra introduite en Haiti, de savoir que
la charrue américaine a deux socs a,
sur Poutil) similaire franeais, deux
sortes de supériorités. Je les mention-
ne, parce qu’clles font manifestement
ressortir cet esprit de simplicité dont
je parle.
Kelle exclut dabord toutlong appren-
tissave technique et n’exige pas une
longue habitude des travaux de ta
terre. En second lieu, elle) supprime
Vattitude séculaire duo laboureur eu-
ropéen, «courbe sur le sillon qu'il tra-
ce» et permet au laboureur améri-
cain de s’assevir simplement sur son
si¢pe en conduisant ses chevaux,
«sans autre effort physique que celui
de régler. au moyen d’un levier placé
i portée de sa tnain droite, la profon-
deur du labour. »
[| nous reste & voir les | immenses
effets exercés sur ensemble des af-
faires américaines par Vhumble fer-
me en prospeérite.
eee
L Exposé sénéral de la Situation vient de
paraitre a UImprimerie Nationale. Vorct le
Messae présidenticl qui accompagne ce docu
ment:
Liver th EGALIre FRATERNITE
REPUBLIQUE p’HAITI
Port-au-Prince, le 29 Avril1go7, an Tlogéme
de l’Indépendance.
NORD ALEXIS
Préstdent de la République.
MESSAGE
A L’ASSEMBLEE NATIONALE
Messieurs les Sénateurs,
Messieurs les Députés,
Parmi les mesures sanctionnées pat le
Corps Législatif, il convient de citer la Ré-
solution en vertu de laquelle le Service de
la Trésorerie a été retourné a !’Adminis-
tration, la loi sur les 25 olo en or, la frap-
pe du million de nickel, Ia reduction des
intéréts de la Dette Intérieure comme de
celles qui ont apporté certaines améliora-
tions 3 notre situation économique. C'est
ainsi que toutes les dépenses de |"exercice
budgétaire périmé ont pu etre acquittées au
moyen de nos seuls revenus.
Si le Gouvernement se felicite de ce ré-
sultat, il doit proclamer que votre souci des
intéréts de vos concitoyens a puiddé vos dé-
libérations et que vous avez preté un con-
cours loyal et franc au Pouvoir Exécutif.
C’est avec une réelle satisfaction que je
puis vous annoncer que ces diverses deci-
sions n’Ont pas moins contribueé a!’atfermis-
sement de la Paix intéricure.
Nos relations extericures se sont ressen-
ties jusqu’ici de l’esprit de justice et d’équi-
té dont ont fait preuve les Agents diploma-
tiques accrédités prés de nous, ct surtout de
leur conviction que certaincs mesures pri-
ses contre quelques-uns de leurs ressortis-
sants respectifs n’ont jamais eu d’autre mo-
bile que fe maintien de nos droits I¢gitimes.
Si la toi de 1876 sur les impositions di-
rectes a pu étre un moment mal interpré-
tée relativemnent A son application, on s'est
vite ravisé sur le compte de telles de ces
dispositions qui n’ont pour but que la pro-
tection de notre commerce national. Mais
cette loi prévoyait une catégoric de com-
mergants qui n’existent plus * une modifi-
cation s'en impose qui soit plus en harmo-
nie avec l’état actuel de notre commerce
intérieur.
L’instabilitré des moyens d’échange, leur
variation sans ordre logique ontameneé dans
nos relations commerciales une situation
pénible, presque stationnaire dont nos finan-
ces ont eu conséquemment 4 souffrir. Ce-
endant, nous ne devons point chercher
‘amélioration de cet état de choses dans des
combinaisons hatives qui compromettent
l'avenir en nous laissant des satisfactions
momentances.
Ce qui s‘impose, c’est la création de nou-
velles ressources, l’augmentation de celles
existantes.
Le Département de l’Agriculture y pour-
voira dans la mesure des crédits que vous
jugerez nécessaire de lui accorder.
L.’Administration de la Justice a souvent
4 s’occuper d’individus 4 nationalité dou-
teuse qui exercent chez nous tous les droits
de citoyens, jouissent de toutes les faveurs
que l’Etat peut accorder A un Haitien et qui
se révélent 4 un moment donné d’une na-
tionalité étrangére.
Le Gouvernement serait trés heureux de
voir les Chambres s’occuper de laloi y rela-
tive déposée devant elles depuis deux ans.
Un pareil instrument juridique aurait per-
mis d’étre fixé d’une tagon définitive sur le
compte de tous ceux qui se font une na-
tionalité de circonstance.
Les écoles rurales n’ont pu fonctionner
jusgu'ici 4 la satisfaction du Département
de l'Instruction publique. I! y en a beau-
coup qui, faute de locaux convenables,
n’out pu tre instalices. [1 y auraic licu de
changer ce systtme d’instruction dans les
campagnes en concentrant dans un seul et
méme établissement les cléves des sections
environnantes. Le Secrétaire d’Etat avisera
au moyen pratique de faire espérer plus de
succes de nos écoles rurales.
Le Seerétaire d’Etat de I’Intévieur vous
soumettra un projet de loi assurant la per-
ception de la ferme des biens du Domaine
dont les Préposés d’Administration sem-
blent faire leurs propriétés particuliéres.
Aux travaux exécutéspar le Ministre des
Travaux publics, il y a lieu d’ajouter le Bu-
reau du Port da Cap-Haitien en voie d’a-
chévement et le pont métallique qui doit
etre jeté sur la riviere du Borgne.
Je voudrais pouvoir vous énumérer, Mes-
steurs les Sénaceurs, Messicurs les Députés,
tout ce que je désirerais entreprendre dans
toutes les branches du service public, afin
d’en assurer un fonctionnement régulier et
d’en es des résultats effectifs. i
Mais je me flatte de croire que le Corps
Législant vondra toujours concourir avec
dans tout ce que j’aurai tenté pour la
prospéried de la Répu
——. —
C’est dans ce sentiment que je vous prie
Wauréer, Messicurs les SSnateurs, Messieurs
les Dépures, Vexpression de ma tres haute
consideration.
Norp ALEXIS.
ee ee ee
PAILS DUVRRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINATRE COLLEGE St-MARTIAL
Jeupt 27 Jui
Baromeétre A midi
Vv
762,
(minimum 23,
jmaximum 3,6
mm ©
Température
Moyenne diurne de la température 29,9
Le cicl a été nuageux toute la journée.
Les fracto-cumulus viennent du SE. Orage
Air heure 25 minutes, suivant le Morne
de PHopital. Eciairs au Nord 4 8 heures.
Le barometre n’a pas vari.
J. SCHERER
A la Coinmune
Dans sa sdance du 25-juin courant, le
Couseil Communal s’est_ particulicrement
occupé du réglement detinitif de la Dette
de la ville.
Il a adopt¢ les moyens présentés par le
Magistrat pour l’amortissement régulier de
toutes les créances généralement quelcon-
ques sur la commune.
C’est une execcllente mesure qui fera
renaitre la confiance dans Vadministration
Communale,
A propos des Conférenc 2s
be Comité de Tauvre des Conferences
projections luminzuies nous price d’annoncer,
pour ceux de ses abonneds qui sont actuelle-
ment en villégiature, que les trois confé-
rences de la premicre serie auront leu de
préférence les jours de la semaine, de fagon
Alcur permettre de passer, comme c’est la
coutume, leurs journées de dimanche 4 la
campagne.
age
ew HE
Grand Concert
Nous rappelons au public et particulicre-
ment Acevx qui ont dejiregu leurs cartes,
gue le grand concert que donne [artiste
Bonnefil A ViTOcel Moreh avee le concours
de guelqucsamatcurs doit avoir lieu diman-
che soir 30 Juin 47 heures 112 précises du
soir. Le programine quiest des plus attra-
yants sera distribué le soir méme
Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du Jeudi, 27 juin 1907
Présidence de Mr le Président H. Lechaud
Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie du matin et entend les affaires sui-
vantes :
10 — Les sieurs C. Czaykowski & Co
contre la Veuve Augusténor Augustin.
Le juge Rapporteur, Anselme, litson rap-
ort.
P Me J. L. Dominique, l’un des avocats des
demandeurs est entendu en ses observations.
Le Ministére Public, Eug. Décatrel, con-
clut 4 la Cassation de l’ordonnance attaquée
sur le rer moyen, pour fausse
tion de l’art. 704, ( Proc. Civ. ) ;
20 — Les sieurs C. Czaykowski & Co
et Nottebourne & Co, contre la Veuve Va-
mi Phanor Alexis.
Le juge Jérémie, donne lecture de son
rapport.
Me Michel Oreste, l’un des avocats de la| par les socialistes et ayant
défenderesse, produit des observations au}la mise en liberté pros isoir
nom de sa ciiente.
Le Minist¢ére Public, Luc Dominique,
conclut au rejet du pourvoi.
30 — I.es sieurs M. et J. Bresh, contre
Jean-Joseph, dit Petit-Jean.
Le juge Anselme fait son rappoprt.
Mes J. B Camille, pour les demandeurs,
et César, pour le défendeur, sont entendus
en leurs observations respectives. ~
Le Ministére Public, Eug. Décatrel, con-
clut au maintient du jugement attaqué.
Vu l'heure avancée, le siége est levé
Départ
fer est parti le steamer Virginia de la
Ligne Atlas avec les passagers suivants
pour :
Jérémie: L.. Duquella, Coén, R. Miséry,
J. E. Mansour, J. Lestage. C. Jean-Louis,
B. Jean-Louis, Margron, Massac. Cazeau,
Rigal.
Gonaives: Furbush, Butler.
Nuew- York: A.J. Lyman.
Arrivage
Le Prins Willem V. de la Ligne Hol-
landaise est entrée avec un seul passager
pris 4 New-York, Luc Labastille.
sgotel Belley,,.
DIEJEUNER DU 28 JUIN
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Navarin de mouton 34 la Frangaise
Flageolets au jus
Haricots rouges en sauce
Riz au lait
Fruits
Café
1/2 Vin
Nouvelles Etrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
Marcelin Albert raconte son entre-
vue avec le Président du Conseii.—Les
propositions de Clémenseau seront
examinées.— J.2 chef de la révolte se
renda Montp: lier.
ARGELLIERS ( Aude ) Marece-
lin Albert, le chef reconnu de la ré-
volte des viticulteurs, a pris la parole
davs une grande téunion cet aprés-
midi. [la raconts Ventrevue qu’il a
eue a Paris avec M. Clémenceau le
23 juin et ila dit quwil n’a pas répon-
du aux propositions du Président du
Conseil, ces propositions devant étre
exam/nées par les comités fédérés. Il
adéctaré que si la décision de ces
comités est contraire a ses proposi-
tions, il se livrera lui-méme a la po-
lice. Il a engagé les viticulteurs a
rester calmes.
NARBONNE 25.— Marcelin Albert a
quitté cette ville par le train de mi-
nuit, se rendant a Montpeilier. On
croit qu'il se livrera 4 la police au-
wn
JI —
interpréta- | jourd’ hui.
_Le Cabinet est opposé a la mise en
liberté provisoire des agitateurs du
Midi.
. PARIS 25.— Le cabinet a décidé de
s opposer 4 la motion présentée au-
jourd’hui & la Chambre des députés
nT
e
les personnes arreiées a Noone
agitation viticole dans le Sud
France.
t Les mone OD 17e deli
UULON 25.— Deux
Pescadre de la Méditerrannéee
cu Vordre de se tenir préts a
a bord les 400 homm>s mut
47e de ligne qui ‘O! de
v Lut Seronut dirigh
Sfax.
VILLEFRANCHE 26. - Leg
scnt arrivés ici, ils scront em
sur.les navires de guerre au pg
jour. La ville est ovcupée par Ig
darmerie et les troupes,
La Belgiqueet le Congo
BRUXELLES 26.— © L’Indépen
Belge » public ce matin une con
lion avec sir Charles Dilke, relgg
la question congolaise. Au cas, di
dernier, ott Ja Belique — ref
d’annexer l'Etat Libre du Congo, p
gletcrre recounaitrait tes droits &
France sur Ces territoires aingj qq
Ont été reconnus par le roi des BR
Leopold, lorsqwil consentit a la fy
ce un droit det pereniption.
Revolutionneires décsouverts
St-PETERSBOURG 25. = En faisy
des recherches dans un départe
du ministére de la poerre, la pd
a découvert que c’étiit le quartg
général Mun groupe dev révotutiony
res. On s’estempauré dan grand aq
bre d’écrits illégaux. Durant les 1
cherches, le batimenut était entos
par la police. Une seule arrestatios
été opérée.
Un ballon en détresse.
NIewPort (Belgique) 25.— Un b
lon venant du cote d» Dunkergee
tombécesoir dans la mer; les barg
sont sorlis du port pour eszayer:
sauver les aéronautes.
Explosion de bombh3s. Beaucoy
de victimes.
PONDRES 206.— Une dépéche
Tithis (‘Transcaucasie ) a une age
de presse annonce que de nombr
ses personnes furent tuées vib
sées a la suite de explosion de ba
bes jetées aujourd’ hur dans lesSqu
Erivan, ott se tient le principal B
che de la ville qui était fort animé
Torpilleur et torpille.
St-PETERSBOURG 26.— Aujourdl
au cours de manceuvres, le torpil
russa « Ubénimelny » toucha unel
pile sous-marine qui explosa, 0
tit peu de dégats en raison de 8
térioration.
Une proposition frangaise rejet
LA-HAYE 26.— [La propositon f
guise présentée au deuxitme Cod
de la conférence de Ja paix, relaus
ouverture des hostilités qu’aprest
taines conditions, n’est pas appt
vée par les puissances qui peut
compter sur une prompte mobil
tion telles que le Japon, |’ Angle
l’Allemagne.
Le traité anglo-franco-espagm
MILAN 26.— Le journal Secole,!
I’dloge de lalliance entre |’ Angle
la France et l'Espagne et critiqns!
verement I’Italie pour la conto
de son alliance avec |’Allemagae.
Paris 26.— Rente 74.
La suppression des conseils de#
rea la Chambre. Marcelin A
constitue prisonnier.
Hier, a la Chambre, la suppres!
des conseils de guerre était 4
du jour. Aprés les discours
Ribot, Labori, Colliard, Jaurés
=
la Cham-
e M. Clémenceau,
se df journement du debat et
so décide ensuite, de com-
ve . : r-
ase ni la discussion de VPim-
a sur je reve. . .
Le Senat econtinuc la discussion sur
i viticole. _
lot Marcelin Albert, président du
mité d'Argelliers s’est constitu
sonnier it Montpellicy ce matin. La
ation cst toujours calme dans le
“Le général de brigade Defor-
est admis dans 1a reserve. _Les
nalaires des affiches anti-milita-
ves ont été'acquittés par le jury.
a
Honan Gl «Jambiste
M. Paul Defly, ou, pour lui conserver
onom d’aventure, le baron de Fly de
fry, arréré avant-hier a Enghicn, sous
xalpation d’escroqu:rie au mariage, doit
eau fond reconnaissant 4 son juge d’ins-
ion, M. Rory, de lui avoir, en le fai-
tinearccrer, octreyé bénevoiement
ques semtines de loisirs. Il c:ait temps
le fougueux baron prit un peu de re-
. ar malzré ses trente quatre printemps
dears, et la verdeur indubitable d’un
érament de premicie marque, la pro-
iot effrenc¢e de ses conquétes et le la-
rherculéen quien ctait le fruit eussent
ialalongue par extenucr sa vaillance et
mre sur les dents les grices avantageu-
dont lanature Va paré. Et cette été
nmage, car le baron de Fly est fort joli
on.
iwaitsouvent, dans les cours de dan-
tessontre de ces jeunes gens, beaux
me des dieux, qui, dansant a la per-
€moyennant une mensualité ho-
ont la spécialité d'attirer les jeu-
aucours ct d’achilander la mai-
‘@ les appelle des jambistes C'est
a vola
faen qualité de jambistes, mais
Jimbiste d’un genre spécial, que
ma de Fiy associa sa fortune
ckede la dame Koenig, dite de Mai-
tae, artiste dramatique, et qui rue
‘veminigae, sous !e couvert d’une
kde thé ou d'une heure de musique,
ramat a Vagréable autant qu’humani-
* Mission d’'apparicr les Ames soeurs,
“Uiunnees Ou timides, que le hasard
“ant et la vie sans méthode néghi-
conjoindre,
Prsence du baron de Fly commu-
oe Oe, de la dame de Muisonsenle
We presugicux. De mois en mois,
“Bonces publi¢es dans les journaux
“Wk exhortaient les dames sentimen-
‘2 humeur de conjungo et pour-
%@ Moins 4,000 francs de rente, a
end un monsieur du meillevr
50,000 frat parcille gagnant de
7000 francs par an.
ariva de Nice une vieille de-
» Philanthrope et notoire. Et il lui
aes veux vous faire décorer. Si, si
ane fe, Et, d’ailleurs, je n’épou-
me qui a le ruban rouge.»
egy ta t un haut fonctionnaire —
compere dont elle dut, au pré-
*nager influence 4 beaux de-
tol
Wiehe le baron s’esquivait.
e Irae ne manquait
upces tres
pait leurs lamentations d'un :
fue jc me, j’ai le regret de vous
Suis marié. Ma femme est
es donc inutile. “
ancée insistait, il lui
fe m
remettuit poliment un petit cahier, relié en
rouge, en lui disant :
~-Lisez ga,
(a, Cctaient des coupures de journaux,
racontait tous les détails de la rue du Ro-
cher, atluire dont s:soeur avait été ’héroine,
Vorsquen mai 1892 elle tua Madame Las-
simone. la maitresse de son mari. Et les
vieilles demoiselles, effargées, pouvaient lire
des phrases comme celles-ci :
« La victime s’affaissa en poussant un
grand cri ; on la releva baignant dans une
mare de sang —elle avait regu cing coups
de revolver 4 bout portant— et l’abdomen
labouré de quatre coups de poignard.»
— Oui,‘nous sommes commie cela dans
la famille, ponctuait le baron en souriant.
Cependant quelques fiancées énergiques,
trouvérent bon de se plaindre, parmi_ les-
quelles la dame au ruban rouge. Et le ba-
ron, enfin, fut arrété... Ua choisi pour
détenseur Me Salmon. Un de ses camara-
des de féte, M. de V..., a été inculpé,
ainsi que la Dame Kawaig dite de Maison-
seule ». ILest propable que d’autres com-
licités serone Crablies, surtout si toutes
es victimes— er celles sont nombreuscs — de
Pingénicux « jambiste » se décident a por-
ter piainte.
Le « Matin » de Paris N > du 24 Mat.
ee —_—. ——
LIGNE HOLLANDAISE
Le S58 «PRINS WILLEM V »
attendu. de Suint-Marc, Dimanche
matin 30 courant, partira le méme
jour pour Petit-Guave, les Cayes,
Jacmel, Curagao.
Port-au-Prince, le 28 Iuin 1907.
GERLACH & C°, AGENTS.
Service Atlas
Le steamer «GRACIA? ayant
quitté New-York le 26 courant pour
CGan-Haitien, Port-de-Paix et notre
port, est attendu ici jeudi 4 Juillet,
laissera probablement duns la soi-
rée pour St-Marc, Cayes et Santa-
Marta.
Port-au-Prince, 27 juin 1907
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AViS
SOCIETE ANONYNE
Messieurs les actionnaires de la
Compagnie des Chemins de fer de
la Plaine du Cul-de-Sac sont con-
voqués en Assemblée générale le
mardi Aout 1907, 23 heures de
l’aprés-midi, au_ siége Socjal, sis
au Champs-de-Mars, No 56.
ORDRE DU JOUR
40, RAPPORT DU CONSEIL D’ADMI-
NISTSRATION. .
Jo, — PRESENTATION DES COMPTES.
3o, — RENOUVELLEMENT DU CONSEIL
o— VERS.
‘ Dortau-Prince, le 19 Juin 1907.
Président,
G. SCHWEDERSEY
Maison F. BRUNES. | USINES MON“REPOS
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