Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
June 26, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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PORT-AU-PRINCE (natt1)

MERCREDI, 26 JUIN 1907.



ABONNEMENTS :

uz mols Une Gourde D’

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

Frais de poste en sus.

a

DiRECTEUR : |



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

Magloire, |

LE NUMERO 10) CENTIMES.

Les manuscrits insérés ou



Les abonnements partent du rer. ex du 15 de chaque
mois et sont paya bles d’avance

non ne sont pas remis.





ewe ae; -



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser aA Monsieur Arthur ISIDORE, 43, Rue Roux ou Bonne-Foi.





LA COMPTABILITE
A

WHCOoOrLtLE

Jeme rappelle avoir consacré au
e durant une longiuad année,
heures par semaine, & faire de
empltabilité théorique. Cela ne pe-
Rpasiiest vrai bien lourd dans
mire ; toulefois ces deux heures,
je@ployées, cussent pu ctre pro-
JSi, le cours de cormptabitilé














je ne me sentis pas assez
ble pour essayer d’assumer
seal la responsabilité de tenir

livres d'une maison de commnerce,
que toutes les legois de année
Mavaient servi qu’a faire connais-
avec les termes Marchandises
8, Caisse, Profits et perics, Frais
mmaxet .. Divers.
Beers surtout. me rendait inévita-
maont perplexe, et qrand Véeriture
fon me demandait de passer se tra-
{par la formule Divers d Divers,
pest comme si_ on me parlaitde la
fature du cercle. Je prie de no-
que ce sentiment ne .in’était pas
ulier, qu’ilétait partags par tous
Coudisciples, et que nous allions

Ia classe de comptabilité comne a

m partie de récréation.

Notre jeune professeur cependant
Sait fort d’allier la pratique
théorie ; et la pratique, en

‘epéce, était représentée par trois
registres & réglure appropriée
Un était le brouillon, le second
» ele troisieme le grand’li-
Maison de commerce imagi-
'quil s’agissait de régir.
ligne le mot commerce, parce
ablement, c’est un fonds
Merce qu'il nous était donné
ter par la pensée : nous ne
Wyions pas, dans Vavenir, comp-
: ees Opérations d’une indus-
~ conque, d’une ferme par exem-
un économat.
rethode fut cause, comme
© pense, que je dus, au sor-
488es, 6éprouver du scrupule
le dans la profession de te-
Vres. J’eusse certainement
parti fort avantageux que

















[me fit proposer, & ce moment, un
jhonneéte et important coinmereant de
la place si un onele prévoyant n’avait,
par un généreux mensony.:, répoadu
de moi ct de mes stres counais-
sances,

It dut @ailleurs, pour justifier son
engagement, se constiftuer professeur,
non plus ala fagon duo cobege, mais
en me = faisant passer les éevitures
@une maison de commerce vérttuble
et en me fuisant faire, sous ses yeux
et chaque matin, la synthese bien
connue des opérations de la veille. Les
choses privent subitement corps dans
mon esprit el guinze jours de pratiugue
suffirent &@ me rendre coneréles des
notions quine m’étaient jamais appa-
rues cue vagues et embrouillécs.

A chacune des difticultés que je
rencontrais, Je me reportais au Corts
de Comptabilité de Déplanque qui nV’a-
rait été recomimandé par oun vieux
professionnel et les éclaircissenrants
founjours se préesentaient lameincux ct
sous nun jour jusquici insoupeonne.
Je neme doutais Certes pus que je de-
vangais ainsi bien des mattres de
Venseiguemeint en faisant la démons-
tration expérimentale de la supérioriteé
de la pratique sur la theorie.

Dix-septans apres que j'ai jaissé
les classes, Voila que cet ensemuae-
mat de la comptabilité reste expo-
sa aux meémes crrements dans les
écoles o0 il se donne ; il n’y a pas un
scul collégien qui puisse se flatter,
en prenant congé de ses maitres, de
pouvoir s; sutlire dans la tenue de
n’importe quelle comptabilité de no-
tre place.

C’est donc que cet enscignuement,
tel qu’il est pratiqné, est insuffisant.
Nous nous préoccupons si peu d’ar-
mer les enfants et les jeunes gens
pour les luttes et les nécessités de la
vie, quil n’y a pas sur toute la sur-
face dela Képubliquz, un scul éta-
blissement oft s’enseigue la compta-
bilité publique, telle qu'elle se tient
au Ministere des Finances ou 4 la
Chambre des Comples. On sa:t que s}
toute comptabilité s‘inspire des regles
immuables du doit et de U'avoir, la
comptabilité des administrations pu-
bliques different sensiblement, par la
force méme des choses, de la comp-
tabil.té commerciale.

Or, cle nest mene pas enseignée
dans les Gcoles et cependant cest
vers ccs administrations, ef avec a-
charocment, que notre formation com-
manautaire nous pousse, aa sovtir
des cla-ses. Pourtant c’est surtout dan=
Vonseiznement de la comptabiite nue
Dlique que le semblant de theorie in-
trodail dans Pautre crt ee Pun stir
nc Otit, puisque cettecomptabthts ext la
meme dans toutes tes administrations
publiqges et qual ay aurait, courme
on le fait pour ta comptiabitite Gend-
rate, qwa en simuler, par das cahiers
appropriés, les éléments incommuta-
bles.

Tout ie monde convient de ces dé-
fectuosités et de ces lacunes 3; et Ce-
poodaat Pesprit de tradition, ane cer-
tuine puresse Wacdaptation, disons le
mot: te peu daptitule a Povolution,
faitjeter de hauts cris chaque fois que
jo Vais atiieurs paisor des excinples
et les proposer a@ nous taiiheon. On
mveceuse de réaction ; om se deniinde
ote bo Matin veut-d en venir y encore
un ped, On me reprochaurail, de ddéba-
ser la societé hidlicnue. 2.

Hélast{ oo... 0... .

Eh ! bien, jai parié Vautre jour de
Pécole de Bédules, qui foucttoane en
Angleterre. Non, Hest vral, dans Pin-
teret exclusif de la comptabilite, mais
surtout au point de vue de Vapplica-
tion des mathématiques, on y confie
aux éléves cux-memes it tenue des
comptes de [Pectablissement. Dans
Vouvray? oti je pulse Ces renseigne-
ments, je lis: «Ona distribue aux
éGléves les comptes de dépense de la
ferme,du jardin, de lVatelier, des jeux,
des fournitures de bureaux, du_ iabo-
ratoire de chimie, de la classe de des-
sin, de la nourriture, du chaulfage ;
ils doivent les wmetire en état ct faire,
pourcela, toutlescalculs nécessaires.»
On doit sentir combien on a raison de
conclure Gue, avec ce procédé, « les
chiffres s’uniment, ils deviennent vi-
vants, ils instruisent & conduire une
maison, une exploitation industrielle
ou commerciale ; ils préparent en un
mot, des hommes piatiques, ils prou-
vent vraiment un caractere social. »

Je reproduis, pour ceux qui aiment
que la réaction vienne de France, l’en-
trefilet suivant que je détache d’un
bulletin de l’kcole des Roches :

, °

« Au commencement de ce trimes-
tre, on vient @inauyurer, dans la Sec-
tion speciale, un Cours de complabilité
appligueke Vapres un plan nouveau et
pratique. Lai comptabilité est appli-
quee ala Ferme de Ecole et les éle-
Ves se partugent les diverses parties
de la comptabilité, en représentant
soit le fermier, soit les acheteurs, soit
les veudeurs, soit la maison de ban-
que. Ges operations réelles les mettront
plus rapidement et plus compleéte-
inent au courant des opérations de la
comptabilité et du commerce prises
sur te vif. » ‘

Seraii-ce op de demander a nos
Girecteurs d’écoles d’en faire autant et
Winitier ceux de leurs éleves qui sont
en état @aborder Penseignement de
li comptubilite aux comptes réels de
Vinternat ct de Péconomat ? « Le bi-
recteur de Ecole de Bedales reyguar-
de comme un point important dini-
tier les Gleves a& ia connaissance des
allaires du dehors ; ainsi, il leur con-
fie des messages tres sérieux, les .en-
voie retirer son argent de la banque,
cle. 2... D

Diles eu conscience sila ditférence
des procédés n’est pas & Vavantage de
ces systémes pratiques et si ceux-ci
he sont pus essentiellement aptes a
former des hommes, et des hommes
immediatement utiles,

La femme devant, au meéme titre
que VPhomime, constituer une utilité
opposer a ce que la comptabilté soit
euseignée, et de cette fagon, dans les
écoles de jeunes fille.s Je trouve de la
pius pgrande justice le mot de Pie X
rapporté par Monseigneur Pichon,
dans une conférence sur le Féminisme
faite le mois dernier & Association
des anciennes éléves de Sainte-Rose de
Lima et dont je recommande forte-
ment ja lecture : « Ouvrez toutes les
voies 4 la jeune fille, toutes, sauf la
politique. » .
ey

L’administration du MA-
TIN » annonce aux abonnés
quiils ne doivent rien payer :
abonnements ou autres, que
sur REGUS IMPRIMES et
signés de M. l’Administrateur.










RECEPTION
DE
M. PIERRE CARTERON
Envoyé Extraordinaire et Ministre

plénipotentiaire de lu République Fran-
caise d Haiti.

Le 14 de ce mois, Son Excellence le
Président de la République a regu en
audience officielle, avec le cérémo-
nial accoutumé, Monsieur Pierre Car-
teron, le nouveau Titulaire de la Le-
gation de France en Haiti.

. Monsieur Carteron était accompa-
yné de Monsicur Emile Rouzier, Vice-
consul honoraire de France, chargé
de fa Chancellerie.

Arrivé 4 dix heures précises au Pa-
lais National oft Porchestre preésiden-
tiel Paccueillit aux accents de la Mar
seiaise, Monsieur le Ministre de la Ré-
publique Frangaise fut immediatement

admis, ainsi que M. Rouzier, en pré-
sence de S. Ex. Je Général Norp

ALEXIS, entouré de tous les membres
du Gouvernement.

Les présentations faites par Mon-
sieur H. Pauléus Sannon, Secrétaire
d’ Etat des Relations Extérieures, Mon-
sieur Carteron s’exprima en ces ter-
nes :

Monsieur le Président,

Jai Vhonneur de remettre entre les mains
de Votre Excellence les lettr:s de rappel de
mon prédécesseur Monsieur de Beziure,
ainsi que mes lettres de créance.

En m’acréditant auprés de Votre Exce!-
lence en qualité d’Envoyé Extraord naire e:
Ministre Plénipotenriaire, Monsieur le
Président de la République Frangaise m’a
fait un honneur dont je sens tout le prix.

Je suis en effet ueés hetreux et trés fier
Wavoir pour mission de continuer et de
comolider, si possible encore, les excellen-
tes relations qui existent entre la France et
Haiti ct je tiens a assurer A Votre Excel-
lence que je ferai tous mes efforts pour re-
pondre 4 la confiance que me témoigne
Monsicur le Président de Ja République.

J'arrive A Port-au-Prince au moment ou
la Convention commerciale si heureusement
conclue entre les deux pays et dont l’émi-
nent Secrétaire d’Etat aux Relations Ex:
ricures et mon trés distingué predécesseur
ont cté les habiles et brillants négociateurs,
commence a sortir ses effets.

C'est pour ma mission d'un favorable
ausure, putsqu’ausst bien cet accord
quia cté dicté par une bonne volonté ré-
ciproque, ne peut manguer d’auginencrer le
mouvement des echanges entre les deux
Répub'iques amies, er, par suite, de per-
mettre 4 leurs nationaux de se connaitre et
de s‘apprécier davantage.

Je suis persuad¢, Monsieur le Président,
ucn m/exprimant ainsi, je suis également
Vinterprete du Gouvernement de Votre
Excellence et c'est dans ce:te conviction
que je vous présente, avec les compliments
particuliers de Monsieur le Président de la
République Francaise, l’assurance de mon
respect.

Son Excellence le Président de la
République et, apres Elle ie Secrétaire
@Etat des Relations Extériv-ures ré-
pondirent 4 ce discours en assurant
eten remerciant le Représcentant de
la France du vif plaisir avec lequel
était recueillie expression de ses sen-
timents a notre ¢yard au moment ot
il inaugurait la mission 4 tui confiée.
C’était évidemment d’un favorable au-
gure pour la continuation des excel-
lents rapports qui existent si heu-
reusement entre les deux Paya.



Puis a iasuiite dun
cordia!, au coursduqucel furent échan-
gées Ics plus sympathiques assuran-
ees, Monsicur Pierre Carteron prit con-
gé de S. Excellence !c Président de la
République et fut reconduit 4 Vhotel
de la Légation avec le méme cérémo-
nial qu’a l’arrivée.

Les honneurs militaires étaient ren-
dus, 4 Ventrée et ala sortie, par les
Compagnies d’Instruction de la Garde.

PAGES DIVERS

—— oe

Fermeture de la malle

Lis déntches pour Petit-Goave, St Mare,
Gonaives. Port-de Paix, Cap Huitien, Pro
Plata et St Thomas par le sjs « CONS-
TANTIA » seront fermdes ce soir 4 5 heu-
res précises.

Port-au-Prince, 26 Juin 1907.
Fiangailles

Nous cnregistrons avee plaisir les fian-
culles, A Jérémie, de Mile Pautrne Marals
avee M. Astoixr RIGAL, avocat.

Sinccéres {clicitations aux heureux flanedés
Tribunal de Cassation
Sections REUNIES

Audience du Mardi, 25 juin 1907.
Présidence de Mrite Président H. Lechaud

Le Tribunal en sections réunies prend
sitveddix heures et demie du matin et pro-
nonce [’arrét suivant ° :

Celui qui rejette purement ct simple-
ment le pourvoi furind par tes sieurs Kun-
hardt & Co contre le jugement du Tribu-
nal civil de Jacmel. en date du 22 Mai 1906
rendu contradictoirement centre cux, d'une
part, et la Banque Natiouate d’Hain et PEtat
Hattien, de autre ; ete.

Les Sections résinies font place a ia See-
tion civile simple et les arréts, suivants sont
rendus. ;

10 = Celui qui déclare Rossignol Pierre,
non recevabdle en sa demande de prise a par-
tie contre le jege Odstavien Francagur, et
mal fondé en ce qui concerne le suppléant
Apollon ; en con-équence, rejetie la dite
demande de prise a partic et conda.nne
Rossiznol Pierre 4 vingt-cing gourdes d’a-
mende, ets 5

20 -- Celui gal casse et annule le juge-
ment du ‘Tribunal civil de lAnse-a-Veau,
en daredu rer Mars 1996, rendu au profit de
Piizat entre les consorts Compans; cic.

30 — Celui qui reictte purement et sim-
prement le pourvoi forme par le sieur De-
nis Méndlas contre le jugement d’exdcu-
tion, rendu fe 25 jinvier £1906 parle Tribu-
nal civil da Cap-Haitien entre lui ct le sicur
Lucien Noél, ete ;

yo — Celui qui casse ct_annule le juge-
ment du Tribunal civil de Port-de-Paix, en
date du rr juin 1966. rendu au_ profit de
Eat contre le sieur Florentin Mourasse ;

50 ——- Gelui qui casse ct annule mais
seulement sur le 2¢me moyen du pourvoi
relatif 4 l’exccution provisoire mal 4 propos
prononcé, le jugement du Tribunal civil
de Port-au-Prince, en date du 7 Juin 1905,
rendu contradictoirement entre Lherisson
Hyppolite et Joseph Moise, etc ;

Puis le Tribunal entend les affaires de :

10 — Gelmy Gélin, contre Brasidas Cé-
sar. Le juge rapporteur, Georges Syivain,
lit son rapport.

Le Ministére Public, Elie Curiel, conclut
au rejet du pourvoi.

20 — Telcide Frédérique contre Guer-
ricr Louis Jacques et consorts.

Aprés la lecture du rapport du juge Syl-
vain, le Ministére Public, Elie Curiel, con-
clut ala cassation et 4 l’annulation du ju-
gement attaqué.

Va Vheure avancée, le si¢ge est levé.









RE

vutrelien tres | REINSE/I

ra we

GNEMEWTS
METEOROLOGIQUES

~~ > on

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

— —.

Marpi 25 Juin

Barométre 4 midi 762,0
(minimum 24,3
Température) yaximum 35,2

Moyenne diurae de la température 29.2

te ciel a été Idgérement nuageux >
atmosphere inférieure chargée de brume
et de poussiére. Couronne lunaire pen-
dant les deux nuits. La brise de terre a
soufflé avec une vitesse moyenne de 7
métres et atteint par moment 14 mcétres
par seconde ; clie est connue sous le nom
de brise carabinée et sa plus grande force
est dans les régions basses.

La tempdrature moyenne 29.2 a été la
plus clevée depuis le commencement de
Vannée.

Le baromtire a subi
sensible.

une hausse tres

J. SCHERER
Nos Febrifuges
Port-au-Frince, le 24 Juin 1907.
Mon.ieur le Directeur,

A propos de Quinine, je viens de lire
dans le Jfutin qu’on attend Vappréciation
de Ja voix autorisée d’un de nos médecins
sur lofticacité de PAssoroci et du Deéyé dos,
emnioyds comine fébrifuges.

Bien que je ‘n’aie ni voix ni plume au-
torisées, je me permets cependant de sai-
sir cette occasion pour essayer de dissiper
une erreur locale qui tend 4 faire admet-
tre que le médecin est forcément botanis-
te, chimiste, etc. et qu'il est appelé 4 em-
ployer les feuilles dont nos rebouteurs se
servent couramment. M. Marcelin n’a pas
hésité 4 nous faire ce reproche dans un de
ses romans.

La médecine est une science d’observa-
tion. Tout le monde le sait et le répéere.
Mais observation ne consiste pas 4 enten-
dre dire que telle plante produit tel ctfet
stlutaire dans tel cas donné par quelqu’un
gui n’a aucune idée de la pathologie hu-
maine. L’observation n’a réellement de va-
leur que quand elle est appliquée par un
médecin possédint de sérieuses connaissan-
ces en anatomie, physiologie, pathologie,
cic,. C’est dire que l’observation doit étre
Scientifique et comprendre naturellement
Pexpeérimentation.

Les inédicainents que nous employons
journellement dans la pratique courante ont
éré soumis en effet 4 toute unc serie d’expé-
riences.

D’abord des chimistes ont extrait des
plantes inconnues leurs principes actifs
gu’on a expérimentés sur les animaux pour
connaitre leurs bons et leurs mauvais ef-
fets et en dernier lieu sur l"homme.

Or, nous'ne sommes pas chimistes et
l’Assoroci et le Déyé dos n’ont pas encore
été expdérimentds suivant les procédés ri-
goureux de la science. Nous ne pouvons
donc donner notre appréciation sur des plan-
tes qui n’ont passé jusqu’A présent par le
creuset d'aucun laboratoire Spécial de chi-
mie qui n’existe muheureusement pas en
Haiti.

C’est l'occasion pour chacun de contri-
buer a Ja prospéricé du pays en travaillant a
la création d’un laborato:re spéctal de chi-
mie ot se ferait l’extraction des alcoloides
des planctes d’Haiti qu'on enverrait ensuite
au laboratoire de notre sympathique con-
citoyen le Dr Léon Audain of I’on se char-
gerait de l’expérimentation sur les animaux.

we ee ee



7 ee

jAloxvs sculemieal je meédccin
rait employer les p!antes dy
son appreciation sur l’Assoroci eg fe

Recevez, monsieur le Directeag af
De









Cte,

Arrivage

Hier apres-midi estentré le
tantia, delaH. A. L, avec ene
suivants : CL Hal

Kingston: C. Lyon Hall et fon;
Y. Rosenthal, Baptiste Petit, Pi
Georgina Luci Reel. J. Tuste,

Jérémie: Raymond Misé » Dépurd
ry Sanon, Dr Gaveau, Elic’ Cazegy

Petit-Godve: E. Benjamen, R. T
Zaké,'‘J. Maignan, D. Brignol, ¢ 1
jeune, Staco.

grotel Belley,,

DEJEUNER DU 26 JUIN
MipI A 2 HEURES

Prix: G. 2.50
Salade de Boeuf tomatée
Beurre glacd
Gros bouillon de cq Ala creole
Harenys 4 la Saint-Jean
Corelettes de mouton-Bretoanes
Haricots blanes au lard
Riz au gras
CEufs au lair

Fruits
Café
1/2 Vin

ee ee een

Nouvelles Btrange

DEPECHES RECUIS CE MATIN

Les Lieut:nents Car:field et Leus
partisen ballon sont merts.la
cadavrede Caufield est_dé-
couvert au large de Way-
mouth
LonpREsS 23.— Tous les” doutes q
Yon a pu conserver au sujet du 5
des lieutenants Caufield et Leung, pa
tisen ballon le 28 mai dernier ducal
d’Aldershot, sont leves par la Jugub
découverte qui vient J ctre faite. I
cadavre du lieutenant Caulfield aé
repeché en mer, an large de Wa
mouth ; le corps était encore com
tement vélu, mais les trails étane
inéconnaissables en raisov de |é
de décomposition avancée da 4 [i
mersion prolangée.
Marcelin Albert, lorganisateut |
Vagitation viticole et M. Clémence
présidentdu Conseil ontune en
t:evue. M. Albert que Clemes
“seau rend responsable de a
situation dans le Midi veu
réparer ses fautes.— Une
entente s'est faite en-
tre ie président da
Conseil et le
chef du Co-
rmoité d’Ar-
gelliers.
Panis 22.— L’évéapment J° é
saillant de la journée, “5 ont
que Marcelin Atbert, organ 0

agitation viticole, a faite a ai
menceau, président du cons
niinistres.

C’est ce matin que cet homme, ¢
la police et les troupes ont vain
cherché dans tous les coins 00
s’est inopinément présenté au ©
tere de lIntérieur. Un recu |
ficiel de cette. entrevue dit
Clémenceau s'est montré excel
ment sévére a I’égard de son ™



SS sss

.: tes responsabillés
qi ita res st passé dans le Mi-
mgt 08 Ff ire le refus de payer les
, fa démission des
les conllits sanglants

npe et de Moutpellier. Ou ait
” M. Albert a fail preave
dritable esprit de CONEVILEO a oF
bg éclaté en jlarmes, en deman-

résident du cousell de quetlo
me gvait reparer ses fautes.
Clemenceau lai aurait réponda :
smattez-VOUS a la loi et UusEez de
Pinfluence aupres de vos concl-
ur les faire rentrer dans
» A Sa sortie du ministere,
i Ibert refusa de crévétsr ce qu
- nassé entre le Chef du eOUuver
at et lui en déclarant qn il avait
sje secret ; il a anmonce Copen-
wil partait pour ke midi ou il
ndait rempliv SON devo car il a
3 4 supposer qu'une entente sest
entre fe chef du comite d’Arge-
eet le président du conseil. On
Albert a vainement plat-
cause de M. Ferrou!, lVancien
ode Narbonne.
Accident aéronautique
xve3.- Treize personnes ont
tages hier dans un accident asro-
ique survenu pres de Debrezin-
rie: 3aéronautes dont 2 officiers
ais et4autrichien so sont tués
mbant de la narcelle. Des pay-
qai voulaient capturer lacéros-
mt provoqué lexplosion en s en
yhant avec des Janternes. Dix
treeux ont été tucs.
lesa Lisbonne.— L: roi Charles
abord du croissur « Amél]ia »
unis 23.— Une dépéche ‘lu corres-
art du « Matin » a Madrid dit
ks nouvelles de Lisbonne sont

s graves. Cc correspondant|
sme le roi Charles cst a bord
emer e Amélia » ct qu’un cor-
feplivea Gté étubli autour de
_ habitée par le premier mi-
Prranco.
devant la tombe du Preési-
mtCarnot. La nouvelle loi viti
dleest votée par la Chambre.
Lempereur du Japon décore
‘MM. Falliéres et Pichon.

La mére de Paul Des-

chanel est morte
lime 23.— Café Haiti Cap : 38.50
ePrésident de la République s’est
ce malin, au Pauthéon devant
du Président Carnot.

raboutic plus rapidement, la
bre disjoignit certcins nombres
Ces ct volta, samcdi soir, la nou-
loi viticole.

pereur du Japon vient de con-
QMrFalligres fa grand’croix de

du Chrysantheme et A M. Pi-
gan croix de Vordre du
i Sections législatives ont eu lieu

‘Quentin et 4 Boussac : il ya

®009ce le décés de Madame
»fMero de M. Paul Descha-









































ités et












e8éWres proposées par le pre-
he Ministre Franco et
. **Poussées par le roi.
I . . ’ ’
NE 21 — Le roi u refusé d’ap-
esures sévcres propo-

Mar Je Président du conseil, M.
duis les organisateurs de
7 Y Juin. On s'attend a ce

€sure hate la sortie de M.
Présent cabinet.

La gréeve des
continue. b



Meeting pour la suppression
dusentiment anti-japonais
sur la céte américaine

Tokto 24. Aun meeting tenu cel-
pres: iidi par ies délévgués des Chatn-
bres d+ commerce de Tokio, Yebo,
Kido et Yokotuna, la nécessité de
mesures rapides en vue de la sup-
pression duo scutiment anti-japonais
surla cote américaing du Pacifique,
a été discutée et approuveée.
Naufrage do Vigo

SANTIAGO Dk CHILI 24.— Le stea-
mer « Vigo » de la Pacific Stream Na-
vigation, allant 4 Panama au sud de
la cote du Pacifique, a fait naufrage a
cinquante milles au nord de Corral.
Un officier et un passager out été sau-
ves ; le reste de lequipage et des
passagers auraient péri.

Les travaux continuent.— La reine
Wilhelmine recevra les délegués
dans sa villa.

LA HAYE 24.— Les quatre comités
se sont réunis aujourd’hui et ont con-
tinué leurs travaux. La reine Wilhel-
mine est arrivée aujourd’hui venant
du chateau de I.oo, elle restera ici
deux jours et recevra les délégués 4 la
conférence a Huisten Bosch, villa ro-
yale située 4 environ un mille et demi
de la Haye.

COMPAGNIE P. C.S.

AVIS
SOCIETE ANONYNE
Messieurs les actionnaires de la
Compagnie des Chemins de fer de
la Plaine du Cul-de-Sac sont con-
voqués en Assemblée générale le
mardit Aodt 1907, 43 heures de
laprés-midi, au_ siége Socjal, sis

|au Champs-de-Mars, No 56.

ORDRE DU JOUR
4°, RAPPORT DU CONSEIL D’ADMI-
NISTRATION.

Qo,— PRESENTATION DES COMPTES.
330, — RENOUVELLEMENT DU CONSEIL
4o,— DivERS.

Port-au-Prince, le 19 Juin 1907.

Le Président,

G. SCHWEDERSKY
PO

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Le S/S «PRINS WILLEM V>»
venant de New-York est attendu ici
jeudi, 27 courant.

ll laissera probablement le méme
jour pour St-Marc, Petit-Goave, Cayes,
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Port-au-Prince, le 25 Juin 1907.

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quitté New-York le 20 courant direc-
tement ponr notre port, est attenda
ici mardi 25courant, et partira pro-
bablement le lendemain pour Go-
naives, Miragoane, Jérémie, Jacmel
et Santa-Marta.

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‘La Malle pour ies Etats-Unis. et
Visurope, par le vapeur « Allegha-
ny * ( vidJérémie ) sera fermée ala
puste jeudi 26 courant a6 heu-
res du soir.

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ees Je ses relations, de som activité et
méme de son existence. (est pourquoi
toute personne, homme ou femme, qui
est en mesure de ftatre face a une telle
necessite, meme ao prin dun sacrifice,
doit cultiver des laacues vivanles, sure
tout les plus répandues > Panglais et
espagnol, @ coté du frangais, cetle bel-
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Départ |6.26]8.11] 9.56] —- [12.56
Canneroun Arrivée |6.3518.201/10.05]) — 1.05} —
Cannerour | Départ 16.45] 8.30]10.15; -- j1Asy — 5 in
BIZOTON Arrivée |6.52 | 8.37} 18.22 — {1.22
< Depart |6.57 | 8.42 | 10-27 | 41.45 | 1.27 2.48 45 caro
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Approuvé par le Département des Travaux Publics.
LA DIRECTION



Full Text
PORT-AU-PRINCE (natt1)

MERCREDI, 26 JUIN 1907.



ABONNEMENTS :

uz mols Une Gourde D’

DEPARTEMENTS & ETRANGER :

Frais de poste en sus.

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DiRECTEUR : |



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

Magloire, |

LE NUMERO 10) CENTIMES.

Les manuscrits insérés ou



Les abonnements partent du rer. ex du 15 de chaque
mois et sont paya bles d’avance

non ne sont pas remis.





ewe ae; -



Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser aA Monsieur Arthur ISIDORE, 43, Rue Roux ou Bonne-Foi.





LA COMPTABILITE
A

WHCOoOrLtLE

Jeme rappelle avoir consacré au
e durant une longiuad année,
heures par semaine, & faire de
empltabilité théorique. Cela ne pe-
Rpasiiest vrai bien lourd dans
mire ; toulefois ces deux heures,
je@ployées, cussent pu ctre pro-
JSi, le cours de cormptabitilé














je ne me sentis pas assez
ble pour essayer d’assumer
seal la responsabilité de tenir

livres d'une maison de commnerce,
que toutes les legois de année
Mavaient servi qu’a faire connais-
avec les termes Marchandises
8, Caisse, Profits et perics, Frais
mmaxet .. Divers.
Beers surtout. me rendait inévita-
maont perplexe, et qrand Véeriture
fon me demandait de passer se tra-
{par la formule Divers d Divers,
pest comme si_ on me parlaitde la
fature du cercle. Je prie de no-
que ce sentiment ne .in’était pas
ulier, qu’ilétait partags par tous
Coudisciples, et que nous allions

Ia classe de comptabilité comne a

m partie de récréation.

Notre jeune professeur cependant
Sait fort d’allier la pratique
théorie ; et la pratique, en

‘epéce, était représentée par trois
registres & réglure appropriée
Un était le brouillon, le second
» ele troisieme le grand’li-
Maison de commerce imagi-
'quil s’agissait de régir.
ligne le mot commerce, parce
ablement, c’est un fonds
Merce qu'il nous était donné
ter par la pensée : nous ne
Wyions pas, dans Vavenir, comp-
: ees Opérations d’une indus-
~ conque, d’une ferme par exem-
un économat.
rethode fut cause, comme
© pense, que je dus, au sor-
488es, 6éprouver du scrupule
le dans la profession de te-
Vres. J’eusse certainement
parti fort avantageux que

















[me fit proposer, & ce moment, un
jhonneéte et important coinmereant de
la place si un onele prévoyant n’avait,
par un généreux mensony.:, répoadu
de moi ct de mes stres counais-
sances,

It dut @ailleurs, pour justifier son
engagement, se constiftuer professeur,
non plus ala fagon duo cobege, mais
en me = faisant passer les éevitures
@une maison de commerce vérttuble
et en me fuisant faire, sous ses yeux
et chaque matin, la synthese bien
connue des opérations de la veille. Les
choses privent subitement corps dans
mon esprit el guinze jours de pratiugue
suffirent &@ me rendre coneréles des
notions quine m’étaient jamais appa-
rues cue vagues et embrouillécs.

A chacune des difticultés que je
rencontrais, Je me reportais au Corts
de Comptabilité de Déplanque qui nV’a-
rait été recomimandé par oun vieux
professionnel et les éclaircissenrants
founjours se préesentaient lameincux ct
sous nun jour jusquici insoupeonne.
Je neme doutais Certes pus que je de-
vangais ainsi bien des mattres de
Venseiguemeint en faisant la démons-
tration expérimentale de la supérioriteé
de la pratique sur la theorie.

Dix-septans apres que j'ai jaissé
les classes, Voila que cet ensemuae-
mat de la comptabilité reste expo-
sa aux meémes crrements dans les
écoles o0 il se donne ; il n’y a pas un
scul collégien qui puisse se flatter,
en prenant congé de ses maitres, de
pouvoir s; sutlire dans la tenue de
n’importe quelle comptabilité de no-
tre place.

C’est donc que cet enscignuement,
tel qu’il est pratiqné, est insuffisant.
Nous nous préoccupons si peu d’ar-
mer les enfants et les jeunes gens
pour les luttes et les nécessités de la
vie, quil n’y a pas sur toute la sur-
face dela Képubliquz, un scul éta-
blissement oft s’enseigue la compta-
bilité publique, telle qu'elle se tient
au Ministere des Finances ou 4 la
Chambre des Comples. On sa:t que s}
toute comptabilité s‘inspire des regles
immuables du doit et de U'avoir, la
comptabilité des administrations pu-
bliques different sensiblement, par la
force méme des choses, de la comp-
tabil.té commerciale.

Or, cle nest mene pas enseignée
dans les Gcoles et cependant cest
vers ccs administrations, ef avec a-
charocment, que notre formation com-
manautaire nous pousse, aa sovtir
des cla-ses. Pourtant c’est surtout dan=
Vonseiznement de la comptabiite nue
Dlique que le semblant de theorie in-
trodail dans Pautre crt ee Pun stir
nc Otit, puisque cettecomptabthts ext la
meme dans toutes tes administrations
publiqges et qual ay aurait, courme
on le fait pour ta comptiabitite Gend-
rate, qwa en simuler, par das cahiers
appropriés, les éléments incommuta-
bles.

Tout ie monde convient de ces dé-
fectuosités et de ces lacunes 3; et Ce-
poodaat Pesprit de tradition, ane cer-
tuine puresse Wacdaptation, disons le
mot: te peu daptitule a Povolution,
faitjeter de hauts cris chaque fois que
jo Vais atiieurs paisor des excinples
et les proposer a@ nous taiiheon. On
mveceuse de réaction ; om se deniinde
ote bo Matin veut-d en venir y encore
un ped, On me reprochaurail, de ddéba-
ser la societé hidlicnue. 2.

Hélast{ oo... 0... .

Eh ! bien, jai parié Vautre jour de
Pécole de Bédules, qui foucttoane en
Angleterre. Non, Hest vral, dans Pin-
teret exclusif de la comptabilite, mais
surtout au point de vue de Vapplica-
tion des mathématiques, on y confie
aux éléves cux-memes it tenue des
comptes de [Pectablissement. Dans
Vouvray? oti je pulse Ces renseigne-
ments, je lis: «Ona distribue aux
éGléves les comptes de dépense de la
ferme,du jardin, de lVatelier, des jeux,
des fournitures de bureaux, du_ iabo-
ratoire de chimie, de la classe de des-
sin, de la nourriture, du chaulfage ;
ils doivent les wmetire en état ct faire,
pourcela, toutlescalculs nécessaires.»
On doit sentir combien on a raison de
conclure Gue, avec ce procédé, « les
chiffres s’uniment, ils deviennent vi-
vants, ils instruisent & conduire une
maison, une exploitation industrielle
ou commerciale ; ils préparent en un
mot, des hommes piatiques, ils prou-
vent vraiment un caractere social. »

Je reproduis, pour ceux qui aiment
que la réaction vienne de France, l’en-
trefilet suivant que je détache d’un
bulletin de l’kcole des Roches :

, °

« Au commencement de ce trimes-
tre, on vient @inauyurer, dans la Sec-
tion speciale, un Cours de complabilité
appligueke Vapres un plan nouveau et
pratique. Lai comptabilité est appli-
quee ala Ferme de Ecole et les éle-
Ves se partugent les diverses parties
de la comptabilité, en représentant
soit le fermier, soit les acheteurs, soit
les veudeurs, soit la maison de ban-
que. Ges operations réelles les mettront
plus rapidement et plus compleéte-
inent au courant des opérations de la
comptabilité et du commerce prises
sur te vif. » ‘

Seraii-ce op de demander a nos
Girecteurs d’écoles d’en faire autant et
Winitier ceux de leurs éleves qui sont
en état @aborder Penseignement de
li comptubilite aux comptes réels de
Vinternat ct de Péconomat ? « Le bi-
recteur de Ecole de Bedales reyguar-
de comme un point important dini-
tier les Gleves a& ia connaissance des
allaires du dehors ; ainsi, il leur con-
fie des messages tres sérieux, les .en-
voie retirer son argent de la banque,
cle. 2... D

Diles eu conscience sila ditférence
des procédés n’est pas & Vavantage de
ces systémes pratiques et si ceux-ci
he sont pus essentiellement aptes a
former des hommes, et des hommes
immediatement utiles,

La femme devant, au meéme titre
que VPhomime, constituer une utilité
opposer a ce que la comptabilté soit
euseignée, et de cette fagon, dans les
écoles de jeunes fille.s Je trouve de la
pius pgrande justice le mot de Pie X
rapporté par Monseigneur Pichon,
dans une conférence sur le Féminisme
faite le mois dernier & Association
des anciennes éléves de Sainte-Rose de
Lima et dont je recommande forte-
ment ja lecture : « Ouvrez toutes les
voies 4 la jeune fille, toutes, sauf la
politique. » .
ey

L’administration du MA-
TIN » annonce aux abonnés
quiils ne doivent rien payer :
abonnements ou autres, que
sur REGUS IMPRIMES et
signés de M. l’Administrateur.







RECEPTION
DE
M. PIERRE CARTERON
Envoyé Extraordinaire et Ministre

plénipotentiaire de lu République Fran-
caise d Haiti.

Le 14 de ce mois, Son Excellence le
Président de la République a regu en
audience officielle, avec le cérémo-
nial accoutumé, Monsieur Pierre Car-
teron, le nouveau Titulaire de la Le-
gation de France en Haiti.

. Monsieur Carteron était accompa-
yné de Monsicur Emile Rouzier, Vice-
consul honoraire de France, chargé
de fa Chancellerie.

Arrivé 4 dix heures précises au Pa-
lais National oft Porchestre preésiden-
tiel Paccueillit aux accents de la Mar
seiaise, Monsieur le Ministre de la Ré-
publique Frangaise fut immediatement

admis, ainsi que M. Rouzier, en pré-
sence de S. Ex. Je Général Norp

ALEXIS, entouré de tous les membres
du Gouvernement.

Les présentations faites par Mon-
sieur H. Pauléus Sannon, Secrétaire
d’ Etat des Relations Extérieures, Mon-
sieur Carteron s’exprima en ces ter-
nes :

Monsieur le Président,

Jai Vhonneur de remettre entre les mains
de Votre Excellence les lettr:s de rappel de
mon prédécesseur Monsieur de Beziure,
ainsi que mes lettres de créance.

En m’acréditant auprés de Votre Exce!-
lence en qualité d’Envoyé Extraord naire e:
Ministre Plénipotenriaire, Monsieur le
Président de la République Frangaise m’a
fait un honneur dont je sens tout le prix.

Je suis en effet ueés hetreux et trés fier
Wavoir pour mission de continuer et de
comolider, si possible encore, les excellen-
tes relations qui existent entre la France et
Haiti ct je tiens a assurer A Votre Excel-
lence que je ferai tous mes efforts pour re-
pondre 4 la confiance que me témoigne
Monsicur le Président de Ja République.

J'arrive A Port-au-Prince au moment ou
la Convention commerciale si heureusement
conclue entre les deux pays et dont l’émi-
nent Secrétaire d’Etat aux Relations Ex:
ricures et mon trés distingué predécesseur
ont cté les habiles et brillants négociateurs,
commence a sortir ses effets.

C'est pour ma mission d'un favorable
ausure, putsqu’ausst bien cet accord
quia cté dicté par une bonne volonté ré-
ciproque, ne peut manguer d’auginencrer le
mouvement des echanges entre les deux
Répub'iques amies, er, par suite, de per-
mettre 4 leurs nationaux de se connaitre et
de s‘apprécier davantage.

Je suis persuad¢, Monsieur le Président,
ucn m/exprimant ainsi, je suis également
Vinterprete du Gouvernement de Votre
Excellence et c'est dans ce:te conviction
que je vous présente, avec les compliments
particuliers de Monsieur le Président de la
République Francaise, l’assurance de mon
respect.

Son Excellence le Président de la
République et, apres Elle ie Secrétaire
@Etat des Relations Extériv-ures ré-
pondirent 4 ce discours en assurant
eten remerciant le Représcentant de
la France du vif plaisir avec lequel
était recueillie expression de ses sen-
timents a notre ¢yard au moment ot
il inaugurait la mission 4 tui confiée.
C’était évidemment d’un favorable au-
gure pour la continuation des excel-
lents rapports qui existent si heu-
reusement entre les deux Paya.



Puis a iasuiite dun
cordia!, au coursduqucel furent échan-
gées Ics plus sympathiques assuran-
ees, Monsicur Pierre Carteron prit con-
gé de S. Excellence !c Président de la
République et fut reconduit 4 Vhotel
de la Légation avec le méme cérémo-
nial qu’a l’arrivée.

Les honneurs militaires étaient ren-
dus, 4 Ventrée et ala sortie, par les
Compagnies d’Instruction de la Garde.

PAGES DIVERS

—— oe

Fermeture de la malle

Lis déntches pour Petit-Goave, St Mare,
Gonaives. Port-de Paix, Cap Huitien, Pro
Plata et St Thomas par le sjs « CONS-
TANTIA » seront fermdes ce soir 4 5 heu-
res précises.

Port-au-Prince, 26 Juin 1907.
Fiangailles

Nous cnregistrons avee plaisir les fian-
culles, A Jérémie, de Mile Pautrne Marals
avee M. Astoixr RIGAL, avocat.

Sinccéres {clicitations aux heureux flanedés
Tribunal de Cassation
Sections REUNIES

Audience du Mardi, 25 juin 1907.
Présidence de Mrite Président H. Lechaud

Le Tribunal en sections réunies prend
sitveddix heures et demie du matin et pro-
nonce [’arrét suivant ° :

Celui qui rejette purement ct simple-
ment le pourvoi furind par tes sieurs Kun-
hardt & Co contre le jugement du Tribu-
nal civil de Jacmel. en date du 22 Mai 1906
rendu contradictoirement centre cux, d'une
part, et la Banque Natiouate d’Hain et PEtat
Hattien, de autre ; ete.

Les Sections résinies font place a ia See-
tion civile simple et les arréts, suivants sont
rendus. ;

10 = Celui qui déclare Rossignol Pierre,
non recevabdle en sa demande de prise a par-
tie contre le jege Odstavien Francagur, et
mal fondé en ce qui concerne le suppléant
Apollon ; en con-équence, rejetie la dite
demande de prise a partic et conda.nne
Rossiznol Pierre 4 vingt-cing gourdes d’a-
mende, ets 5

20 -- Celui gal casse et annule le juge-
ment du ‘Tribunal civil de lAnse-a-Veau,
en daredu rer Mars 1996, rendu au profit de
Piizat entre les consorts Compans; cic.

30 — Celui qui reictte purement et sim-
prement le pourvoi forme par le sieur De-
nis Méndlas contre le jugement d’exdcu-
tion, rendu fe 25 jinvier £1906 parle Tribu-
nal civil da Cap-Haitien entre lui ct le sicur
Lucien Noél, ete ;

yo — Celui qui casse ct_annule le juge-
ment du Tribunal civil de Port-de-Paix, en
date du rr juin 1966. rendu au_ profit de
Eat contre le sieur Florentin Mourasse ;

50 ——- Gelui qui casse ct annule mais
seulement sur le 2¢me moyen du pourvoi
relatif 4 l’exccution provisoire mal 4 propos
prononcé, le jugement du Tribunal civil
de Port-au-Prince, en date du 7 Juin 1905,
rendu contradictoirement entre Lherisson
Hyppolite et Joseph Moise, etc ;

Puis le Tribunal entend les affaires de :

10 — Gelmy Gélin, contre Brasidas Cé-
sar. Le juge rapporteur, Georges Syivain,
lit son rapport.

Le Ministére Public, Elie Curiel, conclut
au rejet du pourvoi.

20 — Telcide Frédérique contre Guer-
ricr Louis Jacques et consorts.

Aprés la lecture du rapport du juge Syl-
vain, le Ministére Public, Elie Curiel, con-
clut ala cassation et 4 l’annulation du ju-
gement attaqué.

Va Vheure avancée, le si¢ge est levé.









RE

vutrelien tres | REINSE/I

ra we

GNEMEWTS
METEOROLOGIQUES

~~ > on

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

— —.

Marpi 25 Juin

Barométre 4 midi 762,0
(minimum 24,3
Température) yaximum 35,2

Moyenne diurae de la température 29.2

te ciel a été Idgérement nuageux >
atmosphere inférieure chargée de brume
et de poussiére. Couronne lunaire pen-
dant les deux nuits. La brise de terre a
soufflé avec une vitesse moyenne de 7
métres et atteint par moment 14 mcétres
par seconde ; clie est connue sous le nom
de brise carabinée et sa plus grande force
est dans les régions basses.

La tempdrature moyenne 29.2 a été la
plus clevée depuis le commencement de
Vannée.

Le baromtire a subi
sensible.

une hausse tres

J. SCHERER
Nos Febrifuges
Port-au-Frince, le 24 Juin 1907.
Mon.ieur le Directeur,

A propos de Quinine, je viens de lire
dans le Jfutin qu’on attend Vappréciation
de Ja voix autorisée d’un de nos médecins
sur lofticacité de PAssoroci et du Deéyé dos,
emnioyds comine fébrifuges.

Bien que je ‘n’aie ni voix ni plume au-
torisées, je me permets cependant de sai-
sir cette occasion pour essayer de dissiper
une erreur locale qui tend 4 faire admet-
tre que le médecin est forcément botanis-
te, chimiste, etc. et qu'il est appelé 4 em-
ployer les feuilles dont nos rebouteurs se
servent couramment. M. Marcelin n’a pas
hésité 4 nous faire ce reproche dans un de
ses romans.

La médecine est une science d’observa-
tion. Tout le monde le sait et le répéere.
Mais observation ne consiste pas 4 enten-
dre dire que telle plante produit tel ctfet
stlutaire dans tel cas donné par quelqu’un
gui n’a aucune idée de la pathologie hu-
maine. L’observation n’a réellement de va-
leur que quand elle est appliquée par un
médecin possédint de sérieuses connaissan-
ces en anatomie, physiologie, pathologie,
cic,. C’est dire que l’observation doit étre
Scientifique et comprendre naturellement
Pexpeérimentation.

Les inédicainents que nous employons
journellement dans la pratique courante ont
éré soumis en effet 4 toute unc serie d’expé-
riences.

D’abord des chimistes ont extrait des
plantes inconnues leurs principes actifs
gu’on a expérimentés sur les animaux pour
connaitre leurs bons et leurs mauvais ef-
fets et en dernier lieu sur l"homme.

Or, nous'ne sommes pas chimistes et
l’Assoroci et le Déyé dos n’ont pas encore
été expdérimentds suivant les procédés ri-
goureux de la science. Nous ne pouvons
donc donner notre appréciation sur des plan-
tes qui n’ont passé jusqu’A présent par le
creuset d'aucun laboratoire Spécial de chi-
mie qui n’existe muheureusement pas en
Haiti.

C’est l'occasion pour chacun de contri-
buer a Ja prospéricé du pays en travaillant a
la création d’un laborato:re spéctal de chi-
mie ot se ferait l’extraction des alcoloides
des planctes d’Haiti qu'on enverrait ensuite
au laboratoire de notre sympathique con-
citoyen le Dr Léon Audain of I’on se char-
gerait de l’expérimentation sur les animaux.

we ee ee



7 ee

jAloxvs sculemieal je meédccin
rait employer les p!antes dy
son appreciation sur l’Assoroci eg fe

Recevez, monsieur le Directeag af
De









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Arrivage

Hier apres-midi estentré le
tantia, delaH. A. L, avec ene
suivants : CL Hal

Kingston: C. Lyon Hall et fon;
Y. Rosenthal, Baptiste Petit, Pi
Georgina Luci Reel. J. Tuste,

Jérémie: Raymond Misé » Dépurd
ry Sanon, Dr Gaveau, Elic’ Cazegy

Petit-Godve: E. Benjamen, R. T
Zaké,'‘J. Maignan, D. Brignol, ¢ 1
jeune, Staco.

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Café
1/2 Vin

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Nouvelles Btrange

DEPECHES RECUIS CE MATIN

Les Lieut:nents Car:field et Leus
partisen ballon sont merts.la
cadavrede Caufield est_dé-
couvert au large de Way-
mouth
LonpREsS 23.— Tous les” doutes q
Yon a pu conserver au sujet du 5
des lieutenants Caufield et Leung, pa
tisen ballon le 28 mai dernier ducal
d’Aldershot, sont leves par la Jugub
découverte qui vient J ctre faite. I
cadavre du lieutenant Caulfield aé
repeché en mer, an large de Wa
mouth ; le corps était encore com
tement vélu, mais les trails étane
inéconnaissables en raisov de |é
de décomposition avancée da 4 [i
mersion prolangée.
Marcelin Albert, lorganisateut |
Vagitation viticole et M. Clémence
présidentdu Conseil ontune en
t:evue. M. Albert que Clemes
“seau rend responsable de a
situation dans le Midi veu
réparer ses fautes.— Une
entente s'est faite en-
tre ie président da
Conseil et le
chef du Co-
rmoité d’Ar-
gelliers.
Panis 22.— L’évéapment J° é
saillant de la journée, “5 ont
que Marcelin Atbert, organ 0

agitation viticole, a faite a ai
menceau, président du cons
niinistres.

C’est ce matin que cet homme, ¢
la police et les troupes ont vain
cherché dans tous les coins 00
s’est inopinément présenté au ©
tere de lIntérieur. Un recu |
ficiel de cette. entrevue dit
Clémenceau s'est montré excel
ment sévére a I’égard de son ™
SS sss

.: tes responsabillés
qi ita res st passé dans le Mi-
mgt 08 Ff ire le refus de payer les
, fa démission des
les conllits sanglants

npe et de Moutpellier. Ou ait
” M. Albert a fail preave
dritable esprit de CONEVILEO a oF
bg éclaté en jlarmes, en deman-

résident du cousell de quetlo
me gvait reparer ses fautes.
Clemenceau lai aurait réponda :
smattez-VOUS a la loi et UusEez de
Pinfluence aupres de vos concl-
ur les faire rentrer dans
» A Sa sortie du ministere,
i Ibert refusa de crévétsr ce qu
- nassé entre le Chef du eOUuver
at et lui en déclarant qn il avait
sje secret ; il a anmonce Copen-
wil partait pour ke midi ou il
ndait rempliv SON devo car il a
3 4 supposer qu'une entente sest
entre fe chef du comite d’Arge-
eet le président du conseil. On
Albert a vainement plat-
cause de M. Ferrou!, lVancien
ode Narbonne.
Accident aéronautique
xve3.- Treize personnes ont
tages hier dans un accident asro-
ique survenu pres de Debrezin-
rie: 3aéronautes dont 2 officiers
ais et4autrichien so sont tués
mbant de la narcelle. Des pay-
qai voulaient capturer lacéros-
mt provoqué lexplosion en s en
yhant avec des Janternes. Dix
treeux ont été tucs.
lesa Lisbonne.— L: roi Charles
abord du croissur « Amél]ia »
unis 23.— Une dépéche ‘lu corres-
art du « Matin » a Madrid dit
ks nouvelles de Lisbonne sont

s graves. Cc correspondant|
sme le roi Charles cst a bord
emer e Amélia » ct qu’un cor-
feplivea Gté étubli autour de
_ habitée par le premier mi-
Prranco.
devant la tombe du Preési-
mtCarnot. La nouvelle loi viti
dleest votée par la Chambre.
Lempereur du Japon décore
‘MM. Falliéres et Pichon.

La mére de Paul Des-

chanel est morte
lime 23.— Café Haiti Cap : 38.50
ePrésident de la République s’est
ce malin, au Pauthéon devant
du Président Carnot.

raboutic plus rapidement, la
bre disjoignit certcins nombres
Ces ct volta, samcdi soir, la nou-
loi viticole.

pereur du Japon vient de con-
QMrFalligres fa grand’croix de

du Chrysantheme et A M. Pi-
gan croix de Vordre du
i Sections législatives ont eu lieu

‘Quentin et 4 Boussac : il ya

®009ce le décés de Madame
»fMero de M. Paul Descha-









































ités et












e8éWres proposées par le pre-
he Ministre Franco et
. **Poussées par le roi.
I . . ’ ’
NE 21 — Le roi u refusé d’ap-
esures sévcres propo-

Mar Je Président du conseil, M.
duis les organisateurs de
7 Y Juin. On s'attend a ce

€sure hate la sortie de M.
Présent cabinet.

La gréeve des
continue. b



Meeting pour la suppression
dusentiment anti-japonais
sur la céte américaine

Tokto 24. Aun meeting tenu cel-
pres: iidi par ies délévgués des Chatn-
bres d+ commerce de Tokio, Yebo,
Kido et Yokotuna, la nécessité de
mesures rapides en vue de la sup-
pression duo scutiment anti-japonais
surla cote américaing du Pacifique,
a été discutée et approuveée.
Naufrage do Vigo

SANTIAGO Dk CHILI 24.— Le stea-
mer « Vigo » de la Pacific Stream Na-
vigation, allant 4 Panama au sud de
la cote du Pacifique, a fait naufrage a
cinquante milles au nord de Corral.
Un officier et un passager out été sau-
ves ; le reste de lequipage et des
passagers auraient péri.

Les travaux continuent.— La reine
Wilhelmine recevra les délegués
dans sa villa.

LA HAYE 24.— Les quatre comités
se sont réunis aujourd’hui et ont con-
tinué leurs travaux. La reine Wilhel-
mine est arrivée aujourd’hui venant
du chateau de I.oo, elle restera ici
deux jours et recevra les délégués 4 la
conférence a Huisten Bosch, villa ro-
yale située 4 environ un mille et demi
de la Haye.

COMPAGNIE P. C.S.

AVIS
SOCIETE ANONYNE
Messieurs les actionnaires de la
Compagnie des Chemins de fer de
la Plaine du Cul-de-Sac sont con-
voqués en Assemblée générale le
mardit Aodt 1907, 43 heures de
laprés-midi, au_ siége Socjal, sis

|au Champs-de-Mars, No 56.

ORDRE DU JOUR
4°, RAPPORT DU CONSEIL D’ADMI-
NISTRATION.

Qo,— PRESENTATION DES COMPTES.
330, — RENOUVELLEMENT DU CONSEIL
4o,— DivERS.

Port-au-Prince, le 19 Juin 1907.

Le Président,

G. SCHWEDERSKY
PO

LIGNE HOLLANDAISE

Le S/S «PRINS WILLEM V>»
venant de New-York est attendu ici
jeudi, 27 courant.

ll laissera probablement le méme
jour pour St-Marc, Petit-Goave, Cayes,
Sacmel, Curacao.

Port-au-Prince, le 25 Juin 1907.

GERLACH & C°, AGENTS.

Service Atlas

Le Steamer « Virginia » ayant
quitté New-York le 20 courant direc-
tement ponr notre port, est attenda
ici mardi 25courant, et partira pro-
bablement le lendemain pour Go-
naives, Miragoane, Jérémie, Jacmel
et Santa-Marta.

=



‘La Malle pour ies Etats-Unis. et
Visurope, par le vapeur « Allegha-
ny * ( vidJérémie ) sera fermée ala
puste jeudi 26 courant a6 heu-
res du soir.

Port-au-Prince, 22 juin 1907
F. HERRMANN & C? agents.



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Cannerour | Départ 16.45] 8.30]10.15; -- j1Asy — 5 in
BIZOTON Arrivée |6.52 | 8.37} 18.22 — {1.22
< Depart |6.57 | 8.42 | 10-27 | 41.45 | 1.27 2.48 45 caro
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