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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00065
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- June 19, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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an ANNEE, N° 65.
PORT-AU-PRINCE (Haiti)
MERCREDI,19 JUIN 1907.
LE MATIN
——
ABONNEMENTS :
pak MoIS “] GOURDE.
. |
DEPARTEMENTS S& ETRANGER 3
Frais de poste en sus.
-
ee
=<
Pour tout ce qui concerne
esa een apenas iaeiaan E
ces el Remarages
( Voir le Ne @hier )
Dernierement, toutle Paris mon-
dain et littéraire s’émouvait dun grand
cri poussé au theatre contre Pabus
du divorcee. M. Emile Fabre, dans un
drame poignant intitulé | la Muison
JArgile, analysait aprement les at-
troces soulfrances morales que se pre-
pare la femme qui divorce, qu'elle se
prépare ct auxquelles elle condamne
par avancye lous ceux qui doivent Ven-
tourer.
Avant cela, Paul Bourget dans son
roman « Le Divorce » dévoilait la fra-
gilité d'un ménage dont lun des
Membres avait contvacté une premiere
union et if montrait Pbomin: torture
affreusement ala pensée que sa fem-
me tres-aimeée avait donne a un autre
son corps viergea, sa jeunesse dame ct
qu’éA cet untre elle devait son édaca-
tion sentimentale et sensuelle ct jus-
qua des yestes et des fagons de par-
ler.
Moi imagine — ct mest-ce pas d’ir-
réfutable logigue ?-- que ce doit étre
Dis, leremartasze entry anciens @époux.
Lescontlits da la vie conjugale qui
aboutissent aux divorces ne naissent
pas tout dun coup.
Aussi, quand ta rapture devient pu-
blique et tend A devenir Iégale, mati
et femme onblient tout: leurs devoirs
recipro yaes, leur dignité, Popinion et
ils n’hésitent A se couvrir de toutes les
infamies. Méine si au début il my
avait eu que des = malentendus, In
brouille alors devient souvent irrépa-
rable et lon en vient & se hair pas-
Sionnément, ne serait-ce que pour
quelque temps.
Oh! quelle géhenne doit étre la vie
See une pour detels etres qui apres
eve entrelardés, de toutes sortes
Orfreurs se font da nouveaux ser-
semis veulent vivre cncore en-
ade nee srois que dans ce cas, on
ar vicie l'amour vrai, mais 4 un
it de ux de Vesprit humain qui
nous les esclaves de l’Habitude
a.
sm = ee eee eee eee eee
20
gnité et notre repos. Mais malheur !/que tu
un second divorce n’est pas admis ct] Vers @ toutes les femmes et tous
QUO TIDIE-IN
DIRECTEUR :
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
lAdrninistration du Journal, s’adresser a M. Arthu
? fd Een ast co. 5 Cee
ll LE NUMERO 1() CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et
du 15 de chaque mots et sont payas
bles d’avance
Les manuscrits insércs ou non re sort
pas remis.
r ISIDORE.
ve MO
4tnous fait y sacrifier méme notre di-[comme un autre de tes poétes favoris,
insatisfait
les
tournes) ton cveur
la solution de Dumas fils s’impose,| arts et toutes les grandeurs. »
Le« Tue la» devient inéluctable!..
Et lorsque pour l’adieu, leurs
..- Elles n’ornt pas pu se séparer :
Vous savez pourquoi cette comédie
de la brouille et du retour (le meéil-
leur du départ, disent-ils ) c’est par-
ce qa’en se mariant les deux jcunes
gains comptaient Pun sur Vautre pour
Ventretien de la maison.
Or, ilse trouva que le mari était
inapte a tont travail et n’était ferré que
sur les régles abstruses du cotillon
et du poker ; il se trouva que ia belle,
’élégante, la fastueuse Mademo.selle
Cilotte Thazard, malgré son luxe pla-
qué, mais imposant n’avait pas de
Dot !
lis s’auirnaiert !
Peut-éetres’aiment-ils vraiment, mais
lo luxe tyrannique auquel leur mau-
vaise éducation les a assujettis fait que
daus le ménage, les giffles ont tot fait
de se @lisser entre les baisers et [es
baisers entre les giftles.
Ils divorceront peut-étre (le luxe
est si despote. ) Mais inéluctablement
(Amour oulHabitude est si puis-
sant !)ils se chercheront encore et
leurs mains se renouerone.
Ah! jeune homme pauvre ! cavatier
parfait, charmeur et bien-disant, ta
mInoustache conyuérante, ta tournure
mains su sont unies,| le plus sage d’entre les Sages :
RENSEIGNEMENTS
Ainsi fit ?Eclésiaste gu’on renomm
«Il eut,
disentlesSaints Livres, sept cents fem-
mes princesses ct trois cents concu-
bines. » Parmi elles se trouve la
Jien-aimée dont le divin Cantique a
traversé les temps », celle qui fut bru-
ne « parce que le Soleil Pavait regar-
dée ». Kile chantait pour son Seigneur
et Roi: » A cause de lodeur de tes
« excellents parfums, ton nom _ est
« comme an vin répandu ; c’est pour
« cela que les femmes t’ont aimé: » Ce
remarquable amanttout a fait dernier
bateau se fit donner parla Reine de
Saba des fortunes en or ct en aroma-
tes.
Oh! co bon Roi Salomon, ce quwil
se gondolait!...°
eee
8
PIGS DUTRRS
METEOROLOGIQUES
e “—-— oe
Observatoire
DU
de petit vainqueur, tes yeux alliciants| cp mINATRE COLLEGE St-MARTIAL
se vouaient dans le mariage 4 bien des
déboires que ne pouvatent conjourer
tes mains nobles et parfumees, ni ton
cour veule.
It ba Loi prétend venir a ton se-
cours! ... Lafoi !... Ea croyvancy
A Veftieacité des mesures lévistatives
sécriait Herber Spencer, nest queune
forme subtitle du fétichisma; ta fe
plains que des lois baurbares Venehai-
nent au devoir librsment assume ,
prends garde! daulres, avilissantes,
Menacent de te clouer au ridicute a
la stérililé et ala honte.
L’Homme endosse ce bat : Civilisation
Et s'attache des tas decodes ala patte :
Aussi bien, peout-eétre convient-il
mieux Ata noblesse héréditaire, @ ton
éducation idéalogique que
tu. fasses!
Makpr rS Juix
Barcractre J omidt 762,0
Pos: spature minimum 22,8
SAIPCLAlCUP@ saxgimum 3455
Moyenne dinrme de latemp-rature 28 6
Le ciel a été assez clair pe:dant Ja jour-
née, Les nuages supericurs viennent deSW;
les inféricurs de Sct NE. La brise de terre
sentle a souffié atteignant par moment
vitesse de 12 metres par seconde.
une
Le barometre n’est pas monté davantage.
: NNW : inten-
Agitation microsism ique
J. SCHERER
sité micrométrique 6.
†PabonaideCasaion ane de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du Mardi 18 Juin 1907
Présidence de Nor le Président H. Le-
chaud.
Le Tribunal prend si¢ge a dix heures du
matin et entend la contunuation de l’atfai-
re de la dame Veuve Merlin Malary, contre
Louis Charles Milor Pérou.
Le Ministére Public, Luc Dominique,
conclut a la cassation des deux premiers
moyens du pourvoi et A la condamnation
du défendeur aux dépens.
10 — Pierre Anselme. Séquestre des biens
du sicur J. St-Fort Colin, contre Lamar-
tini¢re St Aude.
20 Madamic St Fort Colin contre Lamar-
tinicre St Aude.
Me Valembrun a obtenu du Tribunal la
jonction des deux affaircs.
MM. les juges L. Denis et V. R. Do-
mond ont donné lecture de leurs rapports.
Mes J... Dominique et J. BLN. Valem.-
brun sont en:endus en leurs observations.
Le Ministcre Public, Elie Curiel, conclut
\ la cassation ct 3 Pannulation des deux ju-
gements.
Vu Vheure avancée, le Sieve est levé.
Noinination
C’est Ie Docteur H. Vau igelas Pierre Noél
qui a été commissionné professeur de
Sciences Naturelles auLycdée Pétion en rem-
placement du regretté Docteur Alfred Nu-
ma. Le docteur Picrre Nod! a été installé ce
matin.
Nos meilleurs compliments.
Visites Scolaires
Les visites dans les écoles de la capitale
ont commence hier. Les membres de |’Ins-
peciion ont visité VEsternat Ste Rose de
Lima ct ont questionne ies cléves des dif-
férentes classes ds cet é:ablissement. Is
nont pas manguc de féliciter les bonnes
socurs des résultats satistaisants qu’elles ob-
tiennent dans leur établissement.
Avjourd’hui ce sera le tour du Pensionnat
National.
Boite aux lettres
Port-au-Prince, le 19 Juin 1907
Monsieur le Directeur,
Avec beaucoup d'intérét, fous suivons fa
vigoureuse campagne cn faveur du travail,
dent le Matin tle principal initiatcur,
Et tous les jours quand arrive le facteur —
le courageux Dady. — novs nous rejouis-
sons 3 Vavance de lire du nouveau ct ja-
Ia Gop els aly pen
mac'¢ Gogue,
Vut Nous
SiGhs, Mais vous aves denned a la presse hai
Vicnbe un scuttle reuvean, Un autre cat
dame; vous y avez apporté une vie neuvelie,
tNous n feSUTNES plus Au temps, Placeauxin-
eressants propos dubMalin, ou neous rous
conten: ons, faute dum: CUR, de savoir aw il
mang uail de Peau a Vombouctou cu bien
CHG re quete chien du Prince Henri d'Or-
ldanss'etait cgare dans une partie de chasse.
Votre ceuvre est mdritoire, vos lecteurs
vous €n ticnnent compte.
Aujourd’hui permettez-nous de vous dis-
trair: un moment de ves occupations, et
vous demander de nous aider 4 soutenir
la Couture et les couturiéres.— La couture est
la principale branche de travail pour la
femme en Haiti.
ase : La
baad aoa. peran ce
ie Th odesice SO,
ive pee le di-
vous vous demandons de ne pas reléguer
notre lettre dans le panier des manuscrits
non insérés, et de la prendre un peu en
considération. Un mot de vous en faveur
de Ia classe que j’ose croire intéressante des
femmes a@ dé nous ferat un bicn immense.
Les ouvrieres modistes végétent en ce
moment. St cette question d’intérét
general vous sourit, nous vous signalerons
dans un prochain cntretien, le mal gui l’e1u-
peche devoluer, ct indiquer rons aussi le
remeéde a appriguer ace mal. La question
nous parait digne de meriter votre atten-
tion, puisqu’clle concerne toute une jeu-
nesse fémininequi desire ardemment gagner
honnétement sa vie par Vaiguiile — et qui
s¢ trouve reduite faute d’ouvrages 4 demeu-
rer dans Po-siveté — cette autre plaie gui
convie tant au mal.
Veuillez agrdéez, etc.
Madame J. M.
Mr Moravia répond
Le Matin pubiicra demain la reponse de
Mr Moravia 4 la série d’articles de Mr Hen-
riquez sur le beau drame La Créle-a-Perrot
dont on se rappelle léclatant succes a la
representation.
Cette réponse ne parait pas dans notre
numero d’ aujourd’hui, 4 cause de l'abon-
dance des matiéres.
Japonaise en caisse
On mande de Port~Towns¢ nd, dans
VEtar de Washington, qu’une tentative
audacieuse a été faite de faire entrer des Ja-
ponais dans le pays, contrairement au ré-
glement.
Le steamer Oamfa est arrivé de Yoko-
hama hier dans l'aprés-midi, et ce maiin
les autorités sanitaires ont fait procéder 4
la désinfection du navire.
Pendant ccite operation, les fonction-
naires entendirent plusicurs éternuements
provenant apparemment de la cargaison.
Des recherches curentflieu, et six grandes
Caisses furent découvertes, contenant cha-
cune une jeune Japonaise.
Les caisses avaicnt été placées sur le
pont ou lair circulait abondammaent. Quel-
ques membres de I’équipage doivent avoir
été au courant du secret. Lescaisses étaient
envoyces en consignation A un marchand
Japonais 4 Seattle.
Les autorités font procéder 4 une en-
qucte immeédiatement. Pendant ce temps,
les femmes seront renvoyées, la compagnie
etait obligée de verser des cautions s’éle-
vant 4 5,000 francs pour chaque jeune fille
jusqu’a ce qu’elle soit réexpédiée au Japon.
szotel f= Cllevy.,
DEJEUNER DUry) JUIN
Min! 4 HEURES
Prix G. 2.590
Saucissen de Lyon
Radis
Pouret sauté ~- Murengo
Marinade de Morue
Cuissot de pore --~ purce St. Germain
Haricots rouges en sauce
Riz blanc 4 la créole
Ananas au vin
Fruits
Café
1/2 Vin
5
~
CAUSERIE
DOCTEUR
Un fait que jobserve si souvent
parait me poutsuivre comme mon ombn
s'est reprodluit hier avec une telle inten.
sité, que je ne puis me défendre de i
signaler - Avec ga que Je flout’ Windj
lion qu'il a toujours soulevé en mores
monte si haut que celte dernicre
duction de ce fait a été la fatale POuIte:
Veau qwil fallait pour faire déborder:
le vase.
Paciique par gout, Yai cu pe at,
longtemps « des souffrances mbetihe. |
mais tant va la cruche a lean... Je de .
viens done tapageur par accident. Wig:
la chose :
Oa reclame mes soins pour Mme 2.
femme de-40 ans environ, je m’ apertois
tout de suite, en entrant ‘dans sa chan.
bre, qu'une vietlie paraissant avoirdou-
blé lo fameux cap de kv soixantaine ¢
maigrichonne a étre utile au mus on
anatomic ( section ostéologie ) est
tres empressce auprés de la malade. Elk:
inonte Wailleurs la garde & son cBevat
et lui adininistrait une drogue.... que:
congue pendant, que j’enteais, écoutant
le biuit de mes pas frappant rythmigu!
ment le parquet de carreaux.
Je devine promptement avec qui ji
aff.ire et jé ine prepare 4 entrer ea
ne avec, cetle fois, un rdle tragiqge.
fais ma consultation. Diagnostic ; Ma
ria aigue. Je passe au chapitre pretcry
tion et je m’assieds a la table de beis
chéne verni, avec, sur elle,
feuille de papier ’blane,
tres, mais trés jeunes confréres conan
nés a Pordonnance forece ! Je _prescrit
surtoul du chlorhydrate de quinine, Pu
je relis mes indications a haute voi,
comme il est usage dans la cliente!
civile en Insistant particuliérement el
bon escient sur Vudministration de |
quinine dont Vimportance, en Tespect
n’est point 4 discuter.
Ce persennage féminin dont je vo
ai présenté le squelette, affronte ma
regard et m’ergote avec les acccents d@
re conviction par plus étrange que m
fondée, cependant ferme comme |af
d'un apdtre, qu’elle s "inscrit absolume
contre la médication quinique. ¢ DrJ
connais ¢a, moi, la quinine. Mpug
mauvais pour le cas. Et puis vous
tres -- je remarque -- @ tout bout
champ Vous parlez de... calomel, @&
piqures de... quinine, de cachets (4
ne sait par qu'il y a du médicamé
dans un cachet) monDieu.. sans
résullats. Somme toute, je vois t
dans tous ca, vous faites une vérila
St Barthélemy des malades, les 5
heureux ! Tandis que nous ‘qutres,
cures sont nombreuses et mervel
ses et sont la qui parlent mieux
vos longues tirades d@’ordonnance.’
si, lenez, je fus justement appe ’
fois pour un malade qui se me :
de la quinine. Je luifis prendre 0
te un looch d’huile de palma
je lui donna par le bas ( le po
on par le haut 7 ) un clysters
na
~
~~ OS
RR RRA
RRRKRAMRARRRRR
—_—
—
« low et je vous certifie que sans moi,
« Je pauvre homine sen Irait tout bon-
«n ment coucher au cimetiére banal. —
Apres ce conte a dormir debout, ji
dabord ua rire jaune, nn peu sardoui-
ye et, malyre les dispositions qiie ja-
vais prises en vue d un combat dort
Jimminenee, webut paiat en doule pour
moi, je commence ma défense avec une
alience angelique. J'ai beau me meltre
Pesprit & la torture pour expliquer les
choses @ imon adversaire, il mentend
ag raison. Je ne ponvais vraiment pas
citer le gran] nom de Laveran, parler
des belles expériences de Maillot pen-
dant les campagnes d’Algeérie, ni puiser
mon argumentation des immortelles pa-
ges de « Pathologie Intertropicale » de-
yartun adversaire d’ua tel degréintellec-
tuel et médical ; mais je m’expliy ai de
mou mieux, tachant de descen-ire le
plus bas possible, — ason niveau. Pre-;
cantions vaurnes.
Je suais, jo me rendais et en vérilé si,
dang Vinstant, Pon me demandait—tom-
bant de Ia fune — quel était mon inter- i
locutear, jhésiterais beau temps avant
de répondire et je crois fort que je fini;
ris pardire > Un idiot ou bien... une;
mule de Sicile — ce qui est la
chose avee deux pieds de plus !
Finalument je perds patience et com:
nie je me suis toujours laissé dire qua
laver la téte Cun dne on perd sa lessive
je tire une révérence a Madame la Dec-
resse et je suis furie «x. J’entile la venele
Je, fayant cetle compétition Liamentabl-
ou la routine donne Ja main a l’audace
et se rue sur la conpétence qui, s’en va
vainene, mais fiére desa défaite glo-
rieuse.
Docreur CG. PEARSON
Nouvelles Erangéres
DEPECHES RECUES CE MATIN
Un cheval du Baron de Rothschild
gagne le grand prix de Paris
Paris 16.— Le cheval « Sans-Sou-
Ci» monté par le Jockey Milton
Henri ct appartenant au baron de
Rothschild, a gagné aujourd'hui le
grand prix de Paris. Get événement
sportifa ecu lieu en présence d'une
brillante assemblée présidée par le
ro} et ia reine de Danemark et le
ident Falliéres.
~- Traité anglo-franco-espaqno!
CotoGNe 16.— La gazatte de Co-
logne public une dépéche de Berlin
disant que Ambassadeur de France
eu Alleinagace a ofticigllement infor-
méle Seerétaire d’Etat des Affaires
Etraugéres de la conclusion d’un trai-
té angio franco-espagnol concernant
la situation dans la Méditerranée et de
Atlantique.
Condamnation de deux memb:es de la
Confédération du Travail
P Nantes 16.— Deux des chefs de
Organisation révolutionnaire connue
Le le nom de Confédération géné-
ae du Travail, MM. Marck et Yvetot
Ont été condamnés I’un a un an de
.
meme lies environs des docks ; le
prison et autre & quatre ais “pour
avoir incite a la révolte. Le proces a
été long et fertile en incidents. Les
prisonnicrs étuent défendus parM
Gustave Hervé, chef de Vavitation an-
th militariste.
La seconde Douma est dissoute
St-PETERSBOURG 16.--— L’Empereur
Nicolas @apposé ce matin sa sipna-
tureau bas da Vukase ordonnant Ja
dissolution deta Douina ct fixant au
1% novembre la convocation do la
nouvelle Chamnbve. Les élections au-
ront lieu au mois de septembre avec
application de Ia nouvelle loi électo-
vale qui garantit la préepondcranuce
des classes éclairées.
Dincident de San-Francisco
Tokio 16.— Il est difficile de so
faire une idée exacte de Vopinion pu-
bligae en ce quit concerne Pincident
de San-Francisco ; elle paraft toute-
fois beaucoup plus caline.
Assassinat @un officier russe
SEBASTOPOL 16.— Le colonel Gues-
sekoffsky, assistant commandant du
dans
meartrier
port, a étS assarssinganjonrd@ huni
a été arrete.
Autos du traitd anglo-franco-espagnol
Panrts.— La nouveile de fa signa-
ture des trates eutre Ja France et
PEspagne dune part VPAngtleterre et
VEspagne dautre part, ygavantissant
Vintégralité dea leurs céotes, de leurs
possessions insulaires et coloniales
dans l’Atlantigue orientale et la Médi-
terranndée, apres avoir Gté démentie
officiellement., a ¢té aujourd'hui con-
firmée par M. Pichon. Le démenti
primitif avait été pablié parce que
Ie gouvernement frangais mMavait pas
eu le temps de communiquer avec les
cabinets ¢trangers.
Liagitation dans le midi. — Conseil
des Ministres.— Mesures, récessaires,
PARIS 17.-— Rente 93,95. --
Le Conseil des Ministres ce main a
Piivste souslaprésidence deM. Faiie-
res s’estoccupeé des questions soulevées
par la situation dans les quatre dejar-
tements du inidi. Le president au
Conseil et le garde des) sceaux firent
cunnaitre Ices résultats des conferences
qwils eurent hier avec le Procureur
général de la Cour de Montpeiicr. Le
Conseil arréta ensuite diverses n¢su-
res pour assurer & plus bref détei ta
loi. Des ordres ont été immédiatement
les décisions
donués pour assnrer
prises. . .
La Chanibre econtlnde ce Hit dag
discussiou sir da Crise vider, G
continua Cet-eepres-taidi, apres qe
M. Pichon eat donne lecture cs Paes
cord franco-japonmas.
Havre. Gampeéche Haiti-Cap: briches
5,00.
Le paquehbot
A Pauillac hier a
du matin.
Ws Th
exstarrnive
France »
| BO minttes
Ke §
7 heures
Fin de gréve
New-York 17.— La gréve des ou-
vriers des docks est completement
terminée ; les grévistes t
le travail aux anciennes conditions.
ont repris} Bons.
La dissolution de la Douma «la
Conférence de la Haye.
La-Have 417.— La dissolution de
la Douma a produit une profonde im-
pression parmi les membres de la
conférence de la Paix qui s’entendent
officieusement en vue de la coéation
de quatre conntées qui étudieront les
quatre questions formuiees dans la
Cireulaire russe GdAverii dernier.
La dissolution de la Dowmai env Russie
St-PEresbounG.— La nouvelle de ta
dissolution de ta Douma ne paralt
avoir produit que peu demotion sur
la population de PEmpire-
Le Parlenient awlrichicn 0Uere Ses beget
VIENNE 18.— Le premier Parlement
autrichien élu par le suffrage univer-
sel a commencé ses travaux aujour-
d’tiai.
oe
eee ee eo eee eee
AVIS
Monsieur F. M. ALTIERI
A iihonucur GMaviseur fe poblic et
le commerce aie son deparkh pour
ViEurope, led eourant, oa charge M.
BE. Robeti: de sa procuration,
Port-au-Prince, 19 Juin 1907.
Coa ae oe —— _
=
Banque nationale d Hatt
Conformement ax instructions du
Seerétaire dtat des Finances e: da
Coinmerce, la Banque Nationale @ Haiti
a Vhounear Winformer les intéresses
qu’ils peuvent, a partir de ’e jour, vou-
cher a ses guichets sur les emprunts
suivants
GOUVERNEMENT i HATE G o/o — 1
Répartition, demi pour cent Che 0
intéréts da derian do jain PWO7.
GOUVERNEMENT PATE 3 ofa, Pe RE
partition va quart pour cent ll 0/0) ing
éréts du der au 30 juin Paz,
Detle intérieure convertic ct cansoliudée
Coupon No ttechéance da fer jnillet
eee ee
2
{)
197.
Contre recus et sur presentation des
Bons.
Port-au-Prince, le Pt juin 1907.
x *€
°
*
Conformeiment aux duetroetions du
Seerctire dite dos Fingnecet du Come
meree, Li Banque Nationale d?ifaitia
Phonnenr Vighormer desinteressés qu ils
peuvent a parlir de ce jour, loucher a
ces euichels sar des croprunts snivants ¢
Consolidés 1900) 12 C/O 23% réepartt-
tion : 10 o/o sur Je solde di aprés la
AXe Reénortition sur les intéréts de Mai
et para Lays ©. Heads Perrerarlittenm.)
POG Goo oe reportition
LO Go ges redeadey Phe Pa ans
Hiiosur ie. datéréts de Mocet yur POW
(eri bao Peron’
Emprarts réune Geortpartition LO
Goosnr le sobde dt apies de Pe prepare
tiliott sar des imiereéts du 16 au 300 juin
1905 (éoeabe ala ter réeparticien ) .
Delie iitéricure, Consolidée et Caonver-
fie Seorépartition 2 $000.0 sur compon
No 10. tchéance de juillet 1905 ( égale
ada premiere répartition. )
Coutre regues ct sur presentation des
oe yoo?
Cloristsieu-
trom [ohare
matrdb pee yo
Port-au-Prince, le 14 juin 1% 7.
tres branches de connaissances hum
nes, afin de se préserver le pluspossti-
ble des critiques justifiees, ct surtout
des meatvaises constitutions sociales.
ne ne
—
PAILS DITRRS
RENSE(IGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
CObservatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MEercrRED! 19 JUIN
Barométre 4 midi 762,0
. (minimum 22,9
A £. \ . ?
Tempsrature) yaximum 34,6
Moyenne diurae de la température 29.0
Le cicl a cid clair toute [a journée, et
couvert sculzment a 8 heures du soir.
Eeciairs depuis 7 heures. Le barometre est
stanonnaire. Quelgues imouvements mi-
crosismigues. Direction : NW.
J. SCHERER
Distributions de Prix
Le Lycée National Pétion, le Pensionnat
National de Demoisclles et l’Ecole Secon-
dairede Gargons clétureront l'année scolaire
par des distributions solennelles de prix si
bien accuetilies par Vintéressant petit mon-
de des ccoles.
Il nest pas vrat, comme on l’a avancé a
ce propos, qu'il y ades aundes que les éléves
Wavaient cu cetterécomnpensea leurs efforts.
L’annde derniere, en effet, des distributions
de prix ont cu licu, a Vordinaire, au Lycée
Peuon et A VEcole secondaire au milicu de
fa satistaction générale,
Ceei soit dit’ sans cnyiger noire fagon de
Voir, qu2 nots exposerons en son temps,
sur les disitibictions de prix et les récom-
penses scolaires en général.
Cnainbre des Députés
Srnce dia Mercredi, rg juin 1907
Li Chambre a sanctionuné trois proces-
verbaux. Monsicur VL Marcelin a fair en-
suite Jedépo: dun projet de loi qui fixe,
de nouveau, 4 2 dollars 50 centimes les
droits sur le cafe triage. Puis, diverses pro-
positions de loi ont été déposées, une par
le d¢puté Price Mars, demandant d’exonérer
la quinins de tout droit dz douane et une
autre du député Pluviose demandant la créa-
tion d’une écote secondaire aux Coéteaux. Le
béndtice de Purgence a été accordé au pro-
jet Price Mars.
L officiel
Le Mondeur Vhier publie dans sa partie
offrcielle fe sommiaire suivant
Loi qui crige en quartier la section de
Cerca-Cabahal. — Loi qui divise en trois
sections distinctes la secdon de la Savane-
Grande, commune de Maissade.— Avis mi-
nistériel.— Avis de I’Inspection scolairf de
Port-au-Prince. — Séance de la Chambre en
date du 8 Aout 1906. ( Suite. )
Compagnie d’acrobates
C’est ce soir, 4 7 heures que sera don-
née la premiére représentationde la Compa-
gnie cubaine d’acrobates, sur la place de
lIndépendance.
Le programme que nous avons sous les
yeux comporte: Jeux accrobatigues partoute
ta Troupe réunie ; tours perilleux au trapé-
z2 ct sur le fil de fer; danses, chants et scé-
Nes comigues par le paillasse. Le clou de
la soirée sera une grande pantomime intitu-
léc : Les AMOUREUX.
Prix des Places
Lowes de 4 places .. _G. 12.00
Chaise particulitre .. 2... a. 2.50
Entrée generale. 2 2 2.00
enfants (au dessousde ro an.p«. 1.00
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Mercreds, 19 Juin 1497.
Présidence de Mr le Vice-Président Er-
nest Bonhomme.
Le Tribunal prend siége 4 dix heures et
demie du matin et prononce les arréts sui-
vants :
ro — Celui qui casse et annule le juge-
ment de Tribunal cviminel de Peut-Goiive,
en date du 7 Mai ryg07, rendu contre le
nommeé Dorvilus Josselin ; ete.
20 — Celvi qui casse et annuie le juge-
ment du Tribunal criminel d’Aquin, en da-
te du 29 Avril 1907, rendu contre le no:n-
iné Dantes Alec, cte.
30 — Celui qui declare non-recevable
Vopposition du sicur fohnny Pélissier, 4 vor-
donnance de Ia Chambre du Conseil du
Tribunal civil des Gonaives, en date du 14
Mai 19907 qui le renvoie sous la prévention
WVabus de contiance au Tribunal correction-
nel des Gonaives, pour y ttre jugé aux ter-
mes de Vart. 340 du code pénal.
L’audience est levée vu Pempéchement
motive de deux Magistrats cn sitze.
Haiti Littéraire
La vuillante revue continue de suceés en
succts ses publications reévzuli¢res. Voici le
sommuaire du numéro qui parzic demain:
D’outre Mer: A travers la France ; Rou-
get Marsetlle; Notre-Dame de Paris, Frélé-
ric bebure; Le vieux Jérémie, Etzer Vilaire;
Podsies: XXX, Etxer Vrlaire ; Les Tubé-
reuses, G. Lescoutliir; Petite nouvelle, LZ ;
Les pretres bientiiteurs de Jérémie, X; La
mort dus roi Christophe, S. R; Souvenir
de 1883, Lyx; Courtepointes : La loi Léon,
Laforét “Noire; Comedie de salon, Carmen
d> Cé; Choses de Cuba, Franyors Xavier ;
Intéricur, Antotne Laforest; Extérieur, A. L.
Petites Notes, Courrier Parlementaire, E.
Clair; Texte du Proiet de Loi-Léon.
Téelégramme funébre
Nous avons regu par dépéche de nore
correspondant 4 Jérémie la triste nouvelle
de la mort de Mr Paurt Evie: LaRAQUE,
un des plus grands commercants_haitiens
dont la réputation était assise dans les
principaux marchés étrangers. :
—Nous presentons nos sympathiques
condoléances 4 sa famille.
Association des Anciens Eléves
de St. Ross de Lima
Nous avons regu une intéressante bro-
chure ‘contenant le compte-rendu de |’as-
semblée générale du 8 Mai de cette asso-
ciaion.
A part la brillante confidence de Mon-
seigneur J. Pichon sur le Féminisme, nous
avons lu le rapport de la Pidsidente, une
causerie de Madame Luce Archin Lay et
état de la caisse au 8 Mai dernier.
Nous faisons des vogux pour la Prospé-
rité de |’asssociation.
Fermeture de la malle
Les dépéches pourgInazue, New-York
l'Europe ( vie N. Y. ) par less ¢ VALD,
VIA » et celles pour Jérémie er Cayes yy.
« ALLEGHANNY » seront fermées d
main 21 du coursnt. ay heures Précises i
matin. "
Port-au-Prince 20 Juin rgu-.
a
DEJEUNER DU 20 JUIN
MIDI A 2 HEURES
Prix : G. 2.50
Paté de foie gras truffé
Melon de France*glacé
Poulet a la chinotse
Boulettes aux Haricots rouges
National d’ Haiti
Rouelle de veau j lVoseille
Oseilie aux crottons
Génoises 4 la Frangaise
Fruits
Café
1/2 Vin
See eee
Se eee
Pour Mi. A. Henri
Port-au-Prince, 17 Juin 1907.
Monsieur le Directeur du « Matin»
En ville.
Monsieur le directeur, .
Je vous prie de m/’accorder l’hospitalité
dans votre journal pour dire deux mots au
sujet de la longue critique que Mr A.
Henriquez a consacrée a la « Créte-a-Pier-
rot » dans les colonnes du « Soir ».
Certes, ]’aurais mauvaise grace A discu-
ter du merite de ma pitce, et je ne viens
pas la detendre.
Je ne veux seulement que signaler —pour
la bonne regle-— les erreurs que commet
M. Weartquez relevant des incarrections
dans mes vers, et je ne ferai seulement que
montrer comment n’attelgnent que lui les
coups qu’1l a porteés.
1° C'est pourquoi, moi, je veux qu’il s‘en aille.
La rencontre de quoi ct moi dans ce vers
constitue pour M. Henriquez une cacopho-
nie qui « lui violente horriblement le tym-
an. » |
Oh ! le délicat tympan que celui de
M. Henriquez !
Pourquoi et moi sont cependant s¢pa-
rés par une virgule ; et ce n’est vraiment
pas la peine, tant il y en a, de chercher
pour les citer les vers des maitres ou #
trouvent : crois-moi, sois-moi fidéle, etc.,
et jusque dans l’ceuvre de M. Henriquez,
(car M. Henriquez a publi¢ une Barcarolle..)
je reléve le vers suivant:
Tu passas ta menotte a Ventour de mon cou...
~ Sans m’attarder A rappeler 4 mon _hono-
rable confrére et maitre le proverbe qui dé-
fend de contondre autour avec aleatoar, |¢
me permets de demander si tu passas ta nt
doit pas faire passer condamnation s0!
pourquoi moi !
2° Quin’ont peur seulement que du jovs ses
Voila un vicienx, trés vicienx pléonssm@,
sécrie M. Henriquez ; et il 1’explique
a
prouvant que je n’aurals pu faire mon vers
gutrement.
Est-il besoin de montrer 4 M. Henriquez
pe jfaurais pu remplacer seulement par
hez-le, voyez-vous, Dieu le sait » ete,
jal employe seulement, cCest
ce mot, parsa valeur expletive,
du vers.
c'est un) plconasme, mais
dest comicreé par des mattres, et encore
ve Pusige de ceite expression soit) pros-
crit par Lirousss ct Bescherelle, io omea
est pis mols fréguent dans les meilleurs
auteurs.
Au surplus nous lisons dags_ le Diction-
peire de Littre :
« De bons auteurs ont empioyé par plé-
onasme seul avec ne... que :
« Ce nest gu’aprés moi seul que son
4me respire. » «Notresort ne dépend que de
sa seule téteo. ( Moliére ). «Le roi son mari
loi a donn¢ ce bel éloge quwil n’y avait que
le seul poiitd
q
@ sac
et gue si
parce Que
fait seul Penergie
Jl est vrel que
dela religion of leurs coeurs
fussent désnnis. » ( Bossuet. — Or. fun. de
la Reine d’Anvieterre ).
« Seulement, explétif avec ne.. que, com-
meonavu gue scul est quelquefois.
« Vous my perdrez rien, il xe fiudra
seulement gue chanser de ton.» (Mme de
Sévigné ) « Lysander ne gagua seulement
que deux bitailics navales. » ( Montaigne )
ellne mat rol que 8 mois seulement » (A-
myvi ).
M. Henriquez voudra bien reconnaitre
ue je me trouve en boane compagnie.
2° Ce drapeau te la guerre outranciere, celui
Qui dis fe premicr Jour sur le Cap a relui...
M. Henriquez en citant ces vers releve le
mot reiui comme impropre. C’est quil n’a
psremirgué que le drapean en question
est incendie. Cette métaphore est cepen-
dant dévelonpée dans toute une trade de
la scene du Drapeau publige dans « Hatu
Littéraire ct Sociale », et que M. Henri-
quez avait sous Jes yeux puisguil avait pu
seprocerer le mianuserit du rdie de Dessa-
lines.
Serait-il qui! doute de Ja justesse du
mo teluire appliqué A VPincendie ? Lui qui
atant parié lain) au cours de son articie,
poarquoi oublie-t-il que ce verbe vient de
relucere qui sisnifie briller, éclairer, et que
briller, éclairer sont le propre de la flam-
me ?
40 Tuez ce blanc
Bsuspendez sun corps & la plus haute branche
corps troue de tant de coups que sa chair
Devienne 1 { blanche ]
in drapeau rouge !
. M. Henriquez note « chair » comme
impfopre et me propose — grand merci !
déremplacer « chair par peau ». Et ace
sujet, it ne mangue pas de compliqeer la
on de langue qu'il me fait d’une legon
histoire naturelle...
"Notre chair A tous, écrit-il en jubilant,
OCs, Noirs, Jaunes OU rouges— n’en dé-
Plaise 4M. Moravia —n’est point blanche;
Cest notre peau qui peut l’étre, méme en
Poésie, Suivant le plus ou moins de
acre pigmentaire que renferme |’épi-
crme »,
or bien, | M. Henriquez se trompe
mme sil n’était qu'un boucher.
lons, en effet aux Dictionnaires.
chan cherelle > «On se sert encore du mot
Pen: parlant de l'état d’un individu, de
*, aha extérieure de son corps. On dit
sits molles, fermes. Dans ce cas, on
muscles, mais encore celle des autres par-{ PEurope, le 43 courant, ipa chargé M
tes molles ef notamment dela peau... Avoir| E. Robelin de sa procuration.
la chair douce, rude, blunch:, noire signitic
avoir la peau douce, rade, blanche, noire.»
| Prousset.-- Chair signifi: quelquefois
simpiement ly peauoen parlane des per-
sommes : chatr blanche, noire : celafait ve-
nir da chair de powte,
Larousse, grand dictionnaire universe.
chair, peru Vhomme ou de femme consi-
dérée dans son apparence extérieure : chair
douce, rude, blanche, noire, chair fraiche,
chair finde.
¢ Fanny avait une telle transparence de
chairqu’on aurait pu Hire ses penstes sur
son front. » ( Balzac). « Ce qu'il me faut
Amoi, ce sont les chairs flamandes que
dessinait Rubens de son hardi pinceau».
(Banville ). « En peinture, cest la chair
qwilest difficile de rendre, cest ce blaine
onctucux, égulsaas étre pale ni mit. » (Di-
derot).-
e
Faite de erépnseule ipecaraat et Manrore,
Coeur de matin teadre ct des soir adoueci,
Et contenr de couleurs plus faites caeore.,
Sacha, ob bom sacar, jolavoufeais avasi?
C’est sans doute pour éviter hiatus
que le potte Jeaa Rameau n’a pas dcrit, au
vont de M. Henriguez
Sa pean oh oui esa peau, je la voudcais ainsi!
Eist-ce assez ? Je me le demande. car
tells ost Vourdgoibté de Mo Henriques
L
quand il me fur estre legon, que matzre
les bravos dont fat gratifid co prsstrs Ala
premicre dela «Créte-4-Pierrot.p muered car-
nation guiala méme orivine évyimoaiozi-
que que chair, musre ies dictionnaires,
je ne suis rasstré qua demi...
Et quand, a une autre representation, la
VOIX ds moa brillant collavorteur, Partiste
Iuimocent, flancera ces trots vers, Je crois
que j’aurai ta chair... pardon ! la peau de
poule... en sentant peser sur eux la re-
probation savantc de M. Hlenriguez !
5 OM. Henrigquez parle de «amosaigue Uud-
raire>, mais comme c'est le temps qui lai a
mangué pour réeveler les emprunts que
ai fiits A mes auteurs de chevet (comment
sait-il quels sont mes auteurs de chevet ?)
jespére gue mon honorable mairre pourra
dérober une minute 4 ses occupations pour
me sigualer ces emprunts.
De quoi je lui sera bien reconnaissar: !
M. Henriquez pourra aussi continuer
de me donner ses conseils cclairés 5 j’en
ai vyaiment grind besoin. Quand, lui qui
avi jouer « Thermidors, qui connait ses
classiques par dela le bout des ongles, qui,
latiniste distingué, connait mieux qu’hom-
me de France la langue et Ja syntaxe fran-
crises ( nous venons de le voir ), quia
produit une Barcarolle et un article sur la
aCréte-a-Picrrote, quand M. Henriguez aura
applique ses theories et ses connaissances
dans une ceavre d’ary magistrale, comme
je serai heurcux d’y apprendre — car jaime
qu’on préche d’exempte— les regles que
ignore, et quiilme sera doux de men
inspirer pour faire mieux que je nal fair !
En vous remerciant de l’accueil que
vous ferez a cette lettre dans votre jour-
nal, je vous offre, Mr le Directeur, m?s Sa-
lutations distinguces.
CuarLtes MORAVIA
oe
Monsieur F. M. ALTIERI
A l’honneur d’aviser le public et
| 'q2¢ Don seulement la disposition des!le commerce qu’é son départ pour
Port-au-Prinee, JO Juin 107.
a oe
—— — = 2 rae 2 eee
Nouvelles btrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
—
Le bred) Paice Castarrection & Prrva0r-
del-Rio est d’inenti.—-~ La
dreenguultys vegne dts
torte Pile de Cait,
La-Havaxnk 17.— [9 journal
Mundo » annoneut hter mri
nouvelle insurrection était en
ment pranaration & Piaar-deul-Riro.
« El
qaiane
ce mo-
Beet
Dans les core: cMeiels on ne croit
pas a cette notivelle ; on y declare
qua fa tvaaquiit’ réeygne non seule-
ment daus fe provinee de Pinar-del-
Riso, mais encore dans toute Pile.
Lea mutoirie de le flotte de la mer
Notre est découverte
OkrkssA 17.— Ot appreied que fa
mtttinerig & Pepeete devaient prendre
purl ies O.G090 Hogmess oPoquiprue de
ln mer Note, ach décotuverte fiaste a
temps poe priveni fe bomdarde-
ment d@Odessa ce: de foutas les vibes
de la cote da Caucase,
Mesinerre avortee,
Opnessa 17.— On apprend ier quune
mutinerio ao fainio Gelater: perm les
Gquipages de ta tlotte do la mer Noire
quise compose de huait cnirassés, 8
creiseurs et ute division de torpil-
leurs. Ge rest qete jvaken aux Mesures
rapides ef Ganev. gues prises par VA-
miral Phefediasky gqivelo a eéchoud,
Plusieaurs centaiicas de mecits ont ete
CMApPVisonies,
Une wotvede triple allianer.
Le traité Parbitrye anyglo-franco-espagiwol
Lonpres 17.— (est par suite dune
indiscrction que fe tras Warpitrage
anelo- franco espagnol acté porté a la
coonaissruce duo pabiic. Les pttissan-
Ces intéressses anratent voula carder
le Siienee sur ce treifé jusqwapres Pa-
journement do la conférence mnterna-
tionale de La-Have. On croitque c'est
au cours dasa visite a Gathagene que
le roi Edouard a posé tes bases de
cette nouvelie triple alitance.
L’e ffrondement Van pont a Madrid
MADRID 17.— Le pont de bois qut
traverse le Manzanares s'est écroule
aujourd hui en entramant avec ur une
centaine de personnes yo compris des
feinmes et des cufants ; tous ont été
retires vivants, mais une douzaine
d’entre-elles étaient grigvernent bles-
sées,
La question de désarmement ne sera
pas discutée @ la conférence de
La- Haye
La-IHlAyr.— Quoique les pacifistes
insistcnt encore sur la discussion de
la @mitation des armements avant
l’ajournement de la conférence, il est
probable que cette quesiion he sera
pas examinée. Les représentants des
Etats-Unis, sur lesquels comptaient
ces pacifistes, ayant sdéclaré que*l’ini-
tiative de cette discussion appartenait
a l’Europe et non a PAmeérique.
Un manifeste des députés russes a
propos de la dissolution de la
Douma
St PETERSBOURG 17.— II n’y a eu
aujourd’hui que peu de journaux qui
ont comments la dissolution de
Douma. Un manifeste signé par 4180
députés de la gauche engage le peu-
ple & rester calme.
explosion d'une bombe.-~ 30 per-
Sonnes ont &é& tuées.— Wol de
plusieurs millions de dol-
lars enchemin de fer.
LonpREs 17.— Une dépéche du cor-
respondant du «Standard » & Lisbon-
ne annonce que JO personnes ont été
tuées par une explosion de dynamite
a Covhilio. On croit qua cette eXpio-
sion a été provoquée par les ouvriers
congeéediés Mune fabrique.
On a volé ala duchesse douairi¢re
de Roxburghe un collret a bijoux con-
tenant des pierres precieuses valant
plusieurs mniltions de dotlars, pendant
UD Vovige en Chetain de fer de Lon-
dres a Donecastle.
Le traité de commerce alilemand
est proroged,
BERLIN 17.— La sozette de PAlle-
magne du Nord annonce auiourd’ hui
que le traité da Commerce hispano-
allemand, dénoneé par PAllemazne, a
été prolonge,
La formation des canmissions ad la
conference de La-Haye.— Le gou-
vernement ttalien demande Vex-
Cluxion Wun délégué une des
Républiques de UA meérique
Centrale,
La-HaykE 18.— A une réunion des
déléués des grandes puissances, il a
été décidéd de nommer comme presi-
dents des commissions: M. Bour-
geois, Arbitrage, Comte Vergan, de
Torneilly, Droits des neutres. Mr de
Martens, droits do la guerre.
On mande que le seerétaire de la
Contérence arecu de I'ltatie uN re-
quéte formelle demandant |’exclusion
de la conférence d'un délévué des
Républiques de VAmériqua centrale,
sous prétexte que ce délécué, napoli-
tain de naissance, a encouragé la pro-
pagande anarchiste en Italie par plu-
Sieurs lettres adressées A Paris.
Le rappel del’ Ambassadeur du jJa-
pon aux Etats-Unis
Tokio 18.— On epprend quo le rap-
pel d3 M. Aoki, Ambassadeur du Ja-
pon aux Etats-Unis, est assursé.
Le déraillement dun train.
CoLumbBus, Ohio 18.— Un train ex-
press a déraillé prés d'ici; cing per-
sonnes ont été dangereusement bles-
sées et plusieurs autres plus ou moins
griévement.
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SOMPAGNIE P. C. $
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Le public est avisé qu’d partir de Jeudi 13 du courant le
présent horain
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G. Du Norp | Départ |6 h.)7.45) 9.301 41.415 | 42.30 2.15 | 3.30) 5.45 7h
RizoTon Arrivée |6 22]3.07| 9.52 | 44.37 | 12.52 | 2.37 | 3.52 | 5.3717 98:
» Départ |6.26]/8.11} 956] — [12.56] — |3.5615.44 1
GAKREPOUR | Arrivée |6.35]8.20|10.05} — | 41.05] — | 4.05]5.50 731
CARREFOUR | Départ 16.45]8.30)10.15; — 1145] — 1441516 h. 7.45
BIZOTON Arrivée | 6.52 | 8.37 [10.22 | — 1.22] — [4.2216.7 1732
¢ Départ [G6 57] 8.42 110-27) 1.45 | 1.97 12.45 | 4.27] 6.412/757-
(re. DU NORD | Arrivée | 7.201 9.05 610.59 | £2.03 | 1.59 13.08] 4.50 16.35 8.28 |
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SOCIETE ANONYNE
Messieurs les actionnaires @
Compagnie des Chemins de fs
la Plaine du Cul-de-Sac sont
voqués en Assemblée générale
mardi Aout 1907, a3 heures
l’aprés-midi, au siége Social,
au Champs-de-Mars, No 56.
ORDRE DU JOUR
1°:— RAPPORT DU CONSEIL D's
NISTRATION. :
20, PRESENTATION DES COMPT§
3°.— RENOUVELLEMENT oDuU 6
4°.— Divers. | 4,
Port-au-Prince, lb 19’ Juia:
. te eee et _Le Prés
G. SCH WEDERSI
4
|
Full Text |
an ANNEE, N° 65.
PORT-AU-PRINCE (Haiti)
MERCREDI,19 JUIN 1907.
LE MATIN
——
ABONNEMENTS :
pak MoIS “] GOURDE.
. |
DEPARTEMENTS S& ETRANGER 3
Frais de poste en sus.
-
ee
=<
Pour tout ce qui concerne
esa een apenas iaeiaan E
ces el Remarages
( Voir le Ne @hier )
Dernierement, toutle Paris mon-
dain et littéraire s’émouvait dun grand
cri poussé au theatre contre Pabus
du divorcee. M. Emile Fabre, dans un
drame poignant intitulé | la Muison
JArgile, analysait aprement les at-
troces soulfrances morales que se pre-
pare la femme qui divorce, qu'elle se
prépare ct auxquelles elle condamne
par avancye lous ceux qui doivent Ven-
tourer.
Avant cela, Paul Bourget dans son
roman « Le Divorce » dévoilait la fra-
gilité d'un ménage dont lun des
Membres avait contvacté une premiere
union et if montrait Pbomin: torture
affreusement ala pensée que sa fem-
me tres-aimeée avait donne a un autre
son corps viergea, sa jeunesse dame ct
qu’éA cet untre elle devait son édaca-
tion sentimentale et sensuelle ct jus-
qua des yestes et des fagons de par-
ler.
Moi imagine — ct mest-ce pas d’ir-
réfutable logigue ?-- que ce doit étre
Dis, leremartasze entry anciens @époux.
Lescontlits da la vie conjugale qui
aboutissent aux divorces ne naissent
pas tout dun coup.
Aussi, quand ta rapture devient pu-
blique et tend A devenir Iégale, mati
et femme onblient tout: leurs devoirs
recipro yaes, leur dignité, Popinion et
ils n’hésitent A se couvrir de toutes les
infamies. Méine si au début il my
avait eu que des = malentendus, In
brouille alors devient souvent irrépa-
rable et lon en vient & se hair pas-
Sionnément, ne serait-ce que pour
quelque temps.
Oh! quelle géhenne doit étre la vie
See une pour detels etres qui apres
eve entrelardés, de toutes sortes
Orfreurs se font da nouveaux ser-
semis veulent vivre cncore en-
ade nee srois que dans ce cas, on
ar vicie l'amour vrai, mais 4 un
it de ux de Vesprit humain qui
nous les esclaves de l’Habitude
a.
sm = ee eee eee eee eee
20
gnité et notre repos. Mais malheur !/que tu
un second divorce n’est pas admis ct] Vers @ toutes les femmes et tous
QUO TIDIE-IN
DIRECTEUR :
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
lAdrninistration du Journal, s’adresser a M. Arthu
? fd Een ast co. 5 Cee
ll LE NUMERO 1() CENTIMES.
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du 15 de chaque mots et sont payas
bles d’avance
Les manuscrits insércs ou non re sort
pas remis.
r ISIDORE.
ve MO
4tnous fait y sacrifier méme notre di-[comme un autre de tes poétes favoris,
insatisfait
les
tournes) ton cveur
la solution de Dumas fils s’impose,| arts et toutes les grandeurs. »
Le« Tue la» devient inéluctable!..
Et lorsque pour l’adieu, leurs
..- Elles n’ornt pas pu se séparer :
Vous savez pourquoi cette comédie
de la brouille et du retour (le meéil-
leur du départ, disent-ils ) c’est par-
ce qa’en se mariant les deux jcunes
gains comptaient Pun sur Vautre pour
Ventretien de la maison.
Or, ilse trouva que le mari était
inapte a tont travail et n’était ferré que
sur les régles abstruses du cotillon
et du poker ; il se trouva que ia belle,
’élégante, la fastueuse Mademo.selle
Cilotte Thazard, malgré son luxe pla-
qué, mais imposant n’avait pas de
Dot !
lis s’auirnaiert !
Peut-éetres’aiment-ils vraiment, mais
lo luxe tyrannique auquel leur mau-
vaise éducation les a assujettis fait que
daus le ménage, les giffles ont tot fait
de se @lisser entre les baisers et [es
baisers entre les giftles.
Ils divorceront peut-étre (le luxe
est si despote. ) Mais inéluctablement
(Amour oulHabitude est si puis-
sant !)ils se chercheront encore et
leurs mains se renouerone.
Ah! jeune homme pauvre ! cavatier
parfait, charmeur et bien-disant, ta
mInoustache conyuérante, ta tournure
mains su sont unies,| le plus sage d’entre les Sages :
RENSEIGNEMENTS
Ainsi fit ?Eclésiaste gu’on renomm
«Il eut,
disentlesSaints Livres, sept cents fem-
mes princesses ct trois cents concu-
bines. » Parmi elles se trouve la
Jien-aimée dont le divin Cantique a
traversé les temps », celle qui fut bru-
ne « parce que le Soleil Pavait regar-
dée ». Kile chantait pour son Seigneur
et Roi: » A cause de lodeur de tes
« excellents parfums, ton nom _ est
« comme an vin répandu ; c’est pour
« cela que les femmes t’ont aimé: » Ce
remarquable amanttout a fait dernier
bateau se fit donner parla Reine de
Saba des fortunes en or ct en aroma-
tes.
Oh! co bon Roi Salomon, ce quwil
se gondolait!...°
eee
8
PIGS DUTRRS
METEOROLOGIQUES
e “—-— oe
Observatoire
DU
de petit vainqueur, tes yeux alliciants| cp mINATRE COLLEGE St-MARTIAL
se vouaient dans le mariage 4 bien des
déboires que ne pouvatent conjourer
tes mains nobles et parfumees, ni ton
cour veule.
It ba Loi prétend venir a ton se-
cours! ... Lafoi !... Ea croyvancy
A Veftieacité des mesures lévistatives
sécriait Herber Spencer, nest queune
forme subtitle du fétichisma; ta fe
plains que des lois baurbares Venehai-
nent au devoir librsment assume ,
prends garde! daulres, avilissantes,
Menacent de te clouer au ridicute a
la stérililé et ala honte.
L’Homme endosse ce bat : Civilisation
Et s'attache des tas decodes ala patte :
Aussi bien, peout-eétre convient-il
mieux Ata noblesse héréditaire, @ ton
éducation idéalogique que
tu. fasses!
Makpr rS Juix
Barcractre J omidt 762,0
Pos: spature minimum 22,8
SAIPCLAlCUP@ saxgimum 3455
Moyenne dinrme de latemp-rature 28 6
Le ciel a été assez clair pe:dant Ja jour-
née, Les nuages supericurs viennent deSW;
les inféricurs de Sct NE. La brise de terre
sentle a souffié atteignant par moment
vitesse de 12 metres par seconde.
une
Le barometre n’est pas monté davantage.
: NNW : inten-
Agitation microsism ique
J. SCHERER
sité micrométrique 6.
†PabonaideCasaion ane de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du Mardi 18 Juin 1907
Présidence de Nor le Président H. Le-
chaud.
Le Tribunal prend si¢ge a dix heures du
matin et entend la contunuation de l’atfai-
re de la dame Veuve Merlin Malary, contre
Louis Charles Milor Pérou.
Le Ministére Public, Luc Dominique,
conclut a la cassation des deux premiers
moyens du pourvoi et A la condamnation
du défendeur aux dépens.
10 — Pierre Anselme. Séquestre des biens
du sicur J. St-Fort Colin, contre Lamar-
tini¢re St Aude.
20 Madamic St Fort Colin contre Lamar-
tinicre St Aude.
Me Valembrun a obtenu du Tribunal la
jonction des deux affaircs.
MM. les juges L. Denis et V. R. Do-
mond ont donné lecture de leurs rapports.
Mes J... Dominique et J. BLN. Valem.-
brun sont en:endus en leurs observations.
Le Ministcre Public, Elie Curiel, conclut
\ la cassation ct 3 Pannulation des deux ju-
gements.
Vu Vheure avancée, le Sieve est levé.
Noinination
C’est Ie Docteur H. Vau igelas Pierre Noél
qui a été commissionné professeur de
Sciences Naturelles auLycdée Pétion en rem-
placement du regretté Docteur Alfred Nu-
ma. Le docteur Picrre Nod! a été installé ce
matin.
Nos meilleurs compliments.
Visites Scolaires
Les visites dans les écoles de la capitale
ont commence hier. Les membres de |’Ins-
peciion ont visité VEsternat Ste Rose de
Lima ct ont questionne ies cléves des dif-
férentes classes ds cet é:ablissement. Is
nont pas manguc de féliciter les bonnes
socurs des résultats satistaisants qu’elles ob-
tiennent dans leur établissement.
Avjourd’hui ce sera le tour du Pensionnat
National.
Boite aux lettres
Port-au-Prince, le 19 Juin 1907
Monsieur le Directeur,
Avec beaucoup d'intérét, fous suivons fa
vigoureuse campagne cn faveur du travail,
dent le Matin tle principal initiatcur,
Et tous les jours quand arrive le facteur —
le courageux Dady. — novs nous rejouis-
sons 3 Vavance de lire du nouveau ct ja-
Ia Gop els aly pen
mac'¢ Gogue,
Vut Nous
SiGhs, Mais vous aves denned a la presse hai
Vicnbe un scuttle reuvean, Un autre cat
dame; vous y avez apporté une vie neuvelie,
tNous n feSUTNES plus Au temps, Placeauxin-
eressants propos dubMalin, ou neous rous
conten: ons, faute dum: CUR, de savoir aw il
mang uail de Peau a Vombouctou cu bien
CHG re quete chien du Prince Henri d'Or-
ldanss'etait cgare dans une partie de chasse.
Votre ceuvre est mdritoire, vos lecteurs
vous €n ticnnent compte.
Aujourd’hui permettez-nous de vous dis-
trair: un moment de ves occupations, et
vous demander de nous aider 4 soutenir
la Couture et les couturiéres.— La couture est
la principale branche de travail pour la
femme en Haiti.
ase : La
baad aoa. peran ce
ie Th odesice SO,
ive pee le di-
vous vous demandons de ne pas reléguer
notre lettre dans le panier des manuscrits
non insérés, et de la prendre un peu en
considération. Un mot de vous en faveur
de Ia classe que j’ose croire intéressante des
femmes a@ dé nous ferat un bicn immense.
Les ouvrieres modistes végétent en ce
moment. St cette question d’intérét
general vous sourit, nous vous signalerons
dans un prochain cntretien, le mal gui l’e1u-
peche devoluer, ct indiquer rons aussi le
remeéde a appriguer ace mal. La question
nous parait digne de meriter votre atten-
tion, puisqu’clle concerne toute une jeu-
nesse fémininequi desire ardemment gagner
honnétement sa vie par Vaiguiile — et qui
s¢ trouve reduite faute d’ouvrages 4 demeu-
rer dans Po-siveté — cette autre plaie gui
convie tant au mal.
Veuillez agrdéez, etc.
Madame J. M.
Mr Moravia répond
Le Matin pubiicra demain la reponse de
Mr Moravia 4 la série d’articles de Mr Hen-
riquez sur le beau drame La Créle-a-Perrot
dont on se rappelle léclatant succes a la
representation.
Cette réponse ne parait pas dans notre
numero d’ aujourd’hui, 4 cause de l'abon-
dance des matiéres.
Japonaise en caisse
On mande de Port~Towns¢ nd, dans
VEtar de Washington, qu’une tentative
audacieuse a été faite de faire entrer des Ja-
ponais dans le pays, contrairement au ré-
glement.
Le steamer Oamfa est arrivé de Yoko-
hama hier dans l'aprés-midi, et ce maiin
les autorités sanitaires ont fait procéder 4
la désinfection du navire.
Pendant ccite operation, les fonction-
naires entendirent plusicurs éternuements
provenant apparemment de la cargaison.
Des recherches curentflieu, et six grandes
Caisses furent découvertes, contenant cha-
cune une jeune Japonaise.
Les caisses avaicnt été placées sur le
pont ou lair circulait abondammaent. Quel-
ques membres de I’équipage doivent avoir
été au courant du secret. Lescaisses étaient
envoyces en consignation A un marchand
Japonais 4 Seattle.
Les autorités font procéder 4 une en-
qucte immeédiatement. Pendant ce temps,
les femmes seront renvoyées, la compagnie
etait obligée de verser des cautions s’éle-
vant 4 5,000 francs pour chaque jeune fille
jusqu’a ce qu’elle soit réexpédiée au Japon.
szotel f= Cllevy.,
DEJEUNER DUry) JUIN
Min! 4 HEURES
Prix G. 2.590
Saucissen de Lyon
Radis
Pouret sauté ~- Murengo
Marinade de Morue
Cuissot de pore --~ purce St. Germain
Haricots rouges en sauce
Riz blanc 4 la créole
Ananas au vin
Fruits
Café
1/2 Vin
5
~
CAUSERIE
DOCTEUR
Un fait que jobserve si souvent
parait me poutsuivre comme mon ombn
s'est reprodluit hier avec une telle inten.
sité, que je ne puis me défendre de i
signaler - Avec ga que Je flout’ Windj
lion qu'il a toujours soulevé en mores
monte si haut que celte dernicre
duction de ce fait a été la fatale POuIte:
Veau qwil fallait pour faire déborder:
le vase.
Paciique par gout, Yai cu pe at,
longtemps « des souffrances mbetihe. |
mais tant va la cruche a lean... Je de .
viens done tapageur par accident. Wig:
la chose :
Oa reclame mes soins pour Mme 2.
femme de-40 ans environ, je m’ apertois
tout de suite, en entrant ‘dans sa chan.
bre, qu'une vietlie paraissant avoirdou-
blé lo fameux cap de kv soixantaine ¢
maigrichonne a étre utile au mus on
anatomic ( section ostéologie ) est
tres empressce auprés de la malade. Elk:
inonte Wailleurs la garde & son cBevat
et lui adininistrait une drogue.... que:
congue pendant, que j’enteais, écoutant
le biuit de mes pas frappant rythmigu!
ment le parquet de carreaux.
Je devine promptement avec qui ji
aff.ire et jé ine prepare 4 entrer ea
ne avec, cetle fois, un rdle tragiqge.
fais ma consultation. Diagnostic ; Ma
ria aigue. Je passe au chapitre pretcry
tion et je m’assieds a la table de beis
chéne verni, avec, sur elle,
feuille de papier ’blane,
tres, mais trés jeunes confréres conan
nés a Pordonnance forece ! Je _prescrit
surtoul du chlorhydrate de quinine, Pu
je relis mes indications a haute voi,
comme il est usage dans la cliente!
civile en Insistant particuliérement el
bon escient sur Vudministration de |
quinine dont Vimportance, en Tespect
n’est point 4 discuter.
Ce persennage féminin dont je vo
ai présenté le squelette, affronte ma
regard et m’ergote avec les acccents d@
re conviction par plus étrange que m
fondée, cependant ferme comme |af
d'un apdtre, qu’elle s "inscrit absolume
contre la médication quinique. ¢ DrJ
connais ¢a, moi, la quinine. Mpug
mauvais pour le cas. Et puis vous
tres -- je remarque -- @ tout bout
champ Vous parlez de... calomel, @&
piqures de... quinine, de cachets (4
ne sait par qu'il y a du médicamé
dans un cachet) monDieu.. sans
résullats. Somme toute, je vois t
dans tous ca, vous faites une vérila
St Barthélemy des malades, les 5
heureux ! Tandis que nous ‘qutres,
cures sont nombreuses et mervel
ses et sont la qui parlent mieux
vos longues tirades d@’ordonnance.’
si, lenez, je fus justement appe ’
fois pour un malade qui se me :
de la quinine. Je luifis prendre 0
te un looch d’huile de palma
je lui donna par le bas ( le po
on par le haut 7 ) un clysters
na
~
~~ OS
RR RRA
RRRKRAMRARRRRR
—_—
—
« low et je vous certifie que sans moi,
« Je pauvre homine sen Irait tout bon-
«n ment coucher au cimetiére banal. —
Apres ce conte a dormir debout, ji
dabord ua rire jaune, nn peu sardoui-
ye et, malyre les dispositions qiie ja-
vais prises en vue d un combat dort
Jimminenee, webut paiat en doule pour
moi, je commence ma défense avec une
alience angelique. J'ai beau me meltre
Pesprit & la torture pour expliquer les
choses @ imon adversaire, il mentend
ag raison. Je ne ponvais vraiment pas
citer le gran] nom de Laveran, parler
des belles expériences de Maillot pen-
dant les campagnes d’Algeérie, ni puiser
mon argumentation des immortelles pa-
ges de « Pathologie Intertropicale » de-
yartun adversaire d’ua tel degréintellec-
tuel et médical ; mais je m’expliy ai de
mou mieux, tachant de descen-ire le
plus bas possible, — ason niveau. Pre-;
cantions vaurnes.
Je suais, jo me rendais et en vérilé si,
dang Vinstant, Pon me demandait—tom-
bant de Ia fune — quel était mon inter- i
locutear, jhésiterais beau temps avant
de répondire et je crois fort que je fini;
ris pardire > Un idiot ou bien... une;
mule de Sicile — ce qui est la
chose avee deux pieds de plus !
Finalument je perds patience et com:
nie je me suis toujours laissé dire qua
laver la téte Cun dne on perd sa lessive
je tire une révérence a Madame la Dec-
resse et je suis furie «x. J’entile la venele
Je, fayant cetle compétition Liamentabl-
ou la routine donne Ja main a l’audace
et se rue sur la conpétence qui, s’en va
vainene, mais fiére desa défaite glo-
rieuse.
Docreur CG. PEARSON
Nouvelles Erangéres
DEPECHES RECUES CE MATIN
Un cheval du Baron de Rothschild
gagne le grand prix de Paris
Paris 16.— Le cheval « Sans-Sou-
Ci» monté par le Jockey Milton
Henri ct appartenant au baron de
Rothschild, a gagné aujourd'hui le
grand prix de Paris. Get événement
sportifa ecu lieu en présence d'une
brillante assemblée présidée par le
ro} et ia reine de Danemark et le
ident Falliéres.
~- Traité anglo-franco-espaqno!
CotoGNe 16.— La gazatte de Co-
logne public une dépéche de Berlin
disant que Ambassadeur de France
eu Alleinagace a ofticigllement infor-
méle Seerétaire d’Etat des Affaires
Etraugéres de la conclusion d’un trai-
té angio franco-espagnol concernant
la situation dans la Méditerranée et de
Atlantique.
Condamnation de deux memb:es de la
Confédération du Travail
P Nantes 16.— Deux des chefs de
Organisation révolutionnaire connue
Le le nom de Confédération géné-
ae du Travail, MM. Marck et Yvetot
Ont été condamnés I’un a un an de
.
meme lies environs des docks ; le
prison et autre & quatre ais “pour
avoir incite a la révolte. Le proces a
été long et fertile en incidents. Les
prisonnicrs étuent défendus parM
Gustave Hervé, chef de Vavitation an-
th militariste.
La seconde Douma est dissoute
St-PETERSBOURG 16.--— L’Empereur
Nicolas @apposé ce matin sa sipna-
tureau bas da Vukase ordonnant Ja
dissolution deta Douina ct fixant au
1% novembre la convocation do la
nouvelle Chamnbve. Les élections au-
ront lieu au mois de septembre avec
application de Ia nouvelle loi électo-
vale qui garantit la préepondcranuce
des classes éclairées.
Dincident de San-Francisco
Tokio 16.— Il est difficile de so
faire une idée exacte de Vopinion pu-
bligae en ce quit concerne Pincident
de San-Francisco ; elle paraft toute-
fois beaucoup plus caline.
Assassinat @un officier russe
SEBASTOPOL 16.— Le colonel Gues-
sekoffsky, assistant commandant du
dans
meartrier
port, a étS assarssinganjonrd@ huni
a été arrete.
Autos du traitd anglo-franco-espagnol
Panrts.— La nouveile de fa signa-
ture des trates eutre Ja France et
PEspagne dune part VPAngtleterre et
VEspagne dautre part, ygavantissant
Vintégralité dea leurs céotes, de leurs
possessions insulaires et coloniales
dans l’Atlantigue orientale et la Médi-
terranndée, apres avoir Gté démentie
officiellement., a ¢té aujourd'hui con-
firmée par M. Pichon. Le démenti
primitif avait été pablié parce que
Ie gouvernement frangais mMavait pas
eu le temps de communiquer avec les
cabinets ¢trangers.
Liagitation dans le midi. — Conseil
des Ministres.— Mesures, récessaires,
PARIS 17.-— Rente 93,95. --
Le Conseil des Ministres ce main a
Piivste souslaprésidence deM. Faiie-
res s’estoccupeé des questions soulevées
par la situation dans les quatre dejar-
tements du inidi. Le president au
Conseil et le garde des) sceaux firent
cunnaitre Ices résultats des conferences
qwils eurent hier avec le Procureur
général de la Cour de Montpeiicr. Le
Conseil arréta ensuite diverses n¢su-
res pour assurer & plus bref détei ta
loi. Des ordres ont été immédiatement
les décisions
donués pour assnrer
prises. . .
La Chanibre econtlnde ce Hit dag
discussiou sir da Crise vider, G
continua Cet-eepres-taidi, apres qe
M. Pichon eat donne lecture cs Paes
cord franco-japonmas.
Havre. Gampeéche Haiti-Cap: briches
5,00.
Le paquehbot
A Pauillac hier a
du matin.
Ws Th
exstarrnive
France »
| BO minttes
Ke §
7 heures
Fin de gréve
New-York 17.— La gréve des ou-
vriers des docks est completement
terminée ; les grévistes t
le travail aux anciennes conditions.
ont repris} Bons.
La dissolution de la Douma «la
Conférence de la Haye.
La-Have 417.— La dissolution de
la Douma a produit une profonde im-
pression parmi les membres de la
conférence de la Paix qui s’entendent
officieusement en vue de la coéation
de quatre conntées qui étudieront les
quatre questions formuiees dans la
Cireulaire russe GdAverii dernier.
La dissolution de la Dowmai env Russie
St-PEresbounG.— La nouvelle de ta
dissolution de ta Douma ne paralt
avoir produit que peu demotion sur
la population de PEmpire-
Le Parlenient awlrichicn 0Uere Ses beget
VIENNE 18.— Le premier Parlement
autrichien élu par le suffrage univer-
sel a commencé ses travaux aujour-
d’tiai.
oe
eee ee eo eee eee
AVIS
Monsieur F. M. ALTIERI
A iihonucur GMaviseur fe poblic et
le commerce aie son deparkh pour
ViEurope, led eourant, oa charge M.
BE. Robeti: de sa procuration,
Port-au-Prince, 19 Juin 1907.
Coa ae oe —— _
=
Banque nationale d Hatt
Conformement ax instructions du
Seerétaire dtat des Finances e: da
Coinmerce, la Banque Nationale @ Haiti
a Vhounear Winformer les intéresses
qu’ils peuvent, a partir de ’e jour, vou-
cher a ses guichets sur les emprunts
suivants
GOUVERNEMENT i HATE G o/o — 1
Répartition, demi pour cent Che 0
intéréts da derian do jain PWO7.
GOUVERNEMENT PATE 3 ofa, Pe RE
partition va quart pour cent ll 0/0) ing
éréts du der au 30 juin Paz,
Detle intérieure convertic ct cansoliudée
Coupon No ttechéance da fer jnillet
eee ee
2
{)
197.
Contre recus et sur presentation des
Bons.
Port-au-Prince, le Pt juin 1907.
x *€
°
*
Conformeiment aux duetroetions du
Seerctire dite dos Fingnecet du Come
meree, Li Banque Nationale d?ifaitia
Phonnenr Vighormer desinteressés qu ils
peuvent a parlir de ce jour, loucher a
ces euichels sar des croprunts snivants ¢
Consolidés 1900) 12 C/O 23% réepartt-
tion : 10 o/o sur Je solde di aprés la
AXe Reénortition sur les intéréts de Mai
et para Lays ©. Heads Perrerarlittenm.)
POG Goo oe reportition
LO Go ges redeadey Phe Pa ans
Hiiosur ie. datéréts de Mocet yur POW
(eri bao Peron’
Emprarts réune Geortpartition LO
Goosnr le sobde dt apies de Pe prepare
tiliott sar des imiereéts du 16 au 300 juin
1905 (éoeabe ala ter réeparticien ) .
Delie iitéricure, Consolidée et Caonver-
fie Seorépartition 2 $000.0 sur compon
No 10. tchéance de juillet 1905 ( égale
ada premiere répartition. )
Coutre regues ct sur presentation des
oe yoo?
Cloristsieu-
trom [ohare
matrdb pee yo
Port-au-Prince, le 14 juin 1% 7.
tres branches de connaissances hum
nes, afin de se préserver le pluspossti-
ble des critiques justifiees, ct surtout
des meatvaises constitutions sociales.
ne ne
—
PAILS DITRRS
RENSE(IGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
CObservatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MEercrRED! 19 JUIN
Barométre 4 midi 762,0
. (minimum 22,9
A £. \ . ?
Tempsrature) yaximum 34,6
Moyenne diurae de la température 29.0
Le cicl a cid clair toute [a journée, et
couvert sculzment a 8 heures du soir.
Eeciairs depuis 7 heures. Le barometre est
stanonnaire. Quelgues imouvements mi-
crosismigues. Direction : NW.
J. SCHERER
Distributions de Prix
Le Lycée National Pétion, le Pensionnat
National de Demoisclles et l’Ecole Secon-
dairede Gargons clétureront l'année scolaire
par des distributions solennelles de prix si
bien accuetilies par Vintéressant petit mon-
de des ccoles.
Il nest pas vrat, comme on l’a avancé a
ce propos, qu'il y ades aundes que les éléves
Wavaient cu cetterécomnpensea leurs efforts.
L’annde derniere, en effet, des distributions
de prix ont cu licu, a Vordinaire, au Lycée
Peuon et A VEcole secondaire au milicu de
fa satistaction générale,
Ceei soit dit’ sans cnyiger noire fagon de
Voir, qu2 nots exposerons en son temps,
sur les disitibictions de prix et les récom-
penses scolaires en général.
Cnainbre des Députés
Srnce dia Mercredi, rg juin 1907
Li Chambre a sanctionuné trois proces-
verbaux. Monsicur VL Marcelin a fair en-
suite Jedépo: dun projet de loi qui fixe,
de nouveau, 4 2 dollars 50 centimes les
droits sur le cafe triage. Puis, diverses pro-
positions de loi ont été déposées, une par
le d¢puté Price Mars, demandant d’exonérer
la quinins de tout droit dz douane et une
autre du député Pluviose demandant la créa-
tion d’une écote secondaire aux Coéteaux. Le
béndtice de Purgence a été accordé au pro-
jet Price Mars.
L officiel
Le Mondeur Vhier publie dans sa partie
offrcielle fe sommiaire suivant
Loi qui crige en quartier la section de
Cerca-Cabahal. — Loi qui divise en trois
sections distinctes la secdon de la Savane-
Grande, commune de Maissade.— Avis mi-
nistériel.— Avis de I’Inspection scolairf de
Port-au-Prince. — Séance de la Chambre en
date du 8 Aout 1906. ( Suite. )
Compagnie d’acrobates
C’est ce soir, 4 7 heures que sera don-
née la premiére représentationde la Compa-
gnie cubaine d’acrobates, sur la place de
lIndépendance.
Le programme que nous avons sous les
yeux comporte: Jeux accrobatigues partoute
ta Troupe réunie ; tours perilleux au trapé-
z2 ct sur le fil de fer; danses, chants et scé-
Nes comigues par le paillasse. Le clou de
la soirée sera une grande pantomime intitu-
léc : Les AMOUREUX.
Prix des Places
Lowes de 4 places .. _G. 12.00
Chaise particulitre .. 2... a. 2.50
Entrée generale. 2 2 2.00
enfants (au dessousde ro an.p«. 1.00
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Mercreds, 19 Juin 1497.
Présidence de Mr le Vice-Président Er-
nest Bonhomme.
Le Tribunal prend siége 4 dix heures et
demie du matin et prononce les arréts sui-
vants :
ro — Celui qui casse et annule le juge-
ment de Tribunal cviminel de Peut-Goiive,
en date du 7 Mai ryg07, rendu contre le
nommeé Dorvilus Josselin ; ete.
20 — Celvi qui casse et annuie le juge-
ment du Tribunal criminel d’Aquin, en da-
te du 29 Avril 1907, rendu contre le no:n-
iné Dantes Alec, cte.
30 — Celui qui declare non-recevable
Vopposition du sicur fohnny Pélissier, 4 vor-
donnance de Ia Chambre du Conseil du
Tribunal civil des Gonaives, en date du 14
Mai 19907 qui le renvoie sous la prévention
WVabus de contiance au Tribunal correction-
nel des Gonaives, pour y ttre jugé aux ter-
mes de Vart. 340 du code pénal.
L’audience est levée vu Pempéchement
motive de deux Magistrats cn sitze.
Haiti Littéraire
La vuillante revue continue de suceés en
succts ses publications reévzuli¢res. Voici le
sommuaire du numéro qui parzic demain:
D’outre Mer: A travers la France ; Rou-
get Marsetlle; Notre-Dame de Paris, Frélé-
ric bebure; Le vieux Jérémie, Etzer Vilaire;
Podsies: XXX, Etxer Vrlaire ; Les Tubé-
reuses, G. Lescoutliir; Petite nouvelle, LZ ;
Les pretres bientiiteurs de Jérémie, X; La
mort dus roi Christophe, S. R; Souvenir
de 1883, Lyx; Courtepointes : La loi Léon,
Laforét “Noire; Comedie de salon, Carmen
d> Cé; Choses de Cuba, Franyors Xavier ;
Intéricur, Antotne Laforest; Extérieur, A. L.
Petites Notes, Courrier Parlementaire, E.
Clair; Texte du Proiet de Loi-Léon.
Téelégramme funébre
Nous avons regu par dépéche de nore
correspondant 4 Jérémie la triste nouvelle
de la mort de Mr Paurt Evie: LaRAQUE,
un des plus grands commercants_haitiens
dont la réputation était assise dans les
principaux marchés étrangers. :
—Nous presentons nos sympathiques
condoléances 4 sa famille.
Association des Anciens Eléves
de St. Ross de Lima
Nous avons regu une intéressante bro-
chure ‘contenant le compte-rendu de |’as-
semblée générale du 8 Mai de cette asso-
ciaion.
A part la brillante confidence de Mon-
seigneur J. Pichon sur le Féminisme, nous
avons lu le rapport de la Pidsidente, une
causerie de Madame Luce Archin Lay et
état de la caisse au 8 Mai dernier.
Nous faisons des vogux pour la Prospé-
rité de |’asssociation.
Fermeture de la malle
Les dépéches pourgInazue, New-York
l'Europe ( vie N. Y. ) par less ¢ VALD,
VIA » et celles pour Jérémie er Cayes yy.
« ALLEGHANNY » seront fermées d
main 21 du coursnt. ay heures Précises i
matin. "
Port-au-Prince 20 Juin rgu-.
a
DEJEUNER DU 20 JUIN
MIDI A 2 HEURES
Prix : G. 2.50
Paté de foie gras truffé
Melon de France*glacé
Poulet a la chinotse
Boulettes aux Haricots rouges
National d’ Haiti
Rouelle de veau j lVoseille
Oseilie aux crottons
Génoises 4 la Frangaise
Fruits
Café
1/2 Vin
See eee
Se eee
Pour Mi. A. Henri
Port-au-Prince, 17 Juin 1907.
Monsieur le Directeur du « Matin»
En ville.
Monsieur le directeur, .
Je vous prie de m/’accorder l’hospitalité
dans votre journal pour dire deux mots au
sujet de la longue critique que Mr A.
Henriquez a consacrée a la « Créte-a-Pier-
rot » dans les colonnes du « Soir ».
Certes, ]’aurais mauvaise grace A discu-
ter du merite de ma pitce, et je ne viens
pas la detendre.
Je ne veux seulement que signaler —pour
la bonne regle-— les erreurs que commet
M. Weartquez relevant des incarrections
dans mes vers, et je ne ferai seulement que
montrer comment n’attelgnent que lui les
coups qu’1l a porteés.
1° C'est pourquoi, moi, je veux qu’il s‘en aille.
La rencontre de quoi ct moi dans ce vers
constitue pour M. Henriquez une cacopho-
nie qui « lui violente horriblement le tym-
an. » |
Oh ! le délicat tympan que celui de
M. Henriquez !
Pourquoi et moi sont cependant s¢pa-
rés par une virgule ; et ce n’est vraiment
pas la peine, tant il y en a, de chercher
pour les citer les vers des maitres ou #
trouvent : crois-moi, sois-moi fidéle, etc.,
et jusque dans l’ceuvre de M. Henriquez,
(car M. Henriquez a publi¢ une Barcarolle..)
je reléve le vers suivant:
Tu passas ta menotte a Ventour de mon cou...
~ Sans m’attarder A rappeler 4 mon _hono-
rable confrére et maitre le proverbe qui dé-
fend de contondre autour avec aleatoar, |¢
me permets de demander si tu passas ta nt
doit pas faire passer condamnation s0!
pourquoi moi !
2° Quin’ont peur seulement que du jovs ses
Voila un vicienx, trés vicienx pléonssm@,
sécrie M. Henriquez ; et il 1’explique
a
prouvant que je n’aurals pu faire mon vers
gutrement.
Est-il besoin de montrer 4 M. Henriquez
pe jfaurais pu remplacer seulement par
hez-le, voyez-vous, Dieu le sait » ete,
jal employe seulement, cCest
ce mot, parsa valeur expletive,
du vers.
c'est un) plconasme, mais
dest comicreé par des mattres, et encore
ve Pusige de ceite expression soit) pros-
crit par Lirousss ct Bescherelle, io omea
est pis mols fréguent dans les meilleurs
auteurs.
Au surplus nous lisons dags_ le Diction-
peire de Littre :
« De bons auteurs ont empioyé par plé-
onasme seul avec ne... que :
« Ce nest gu’aprés moi seul que son
4me respire. » «Notresort ne dépend que de
sa seule téteo. ( Moliére ). «Le roi son mari
loi a donn¢ ce bel éloge quwil n’y avait que
le seul poiitd
q
@ sac
et gue si
parce Que
fait seul Penergie
Jl est vrel que
dela religion of leurs coeurs
fussent désnnis. » ( Bossuet. — Or. fun. de
la Reine d’Anvieterre ).
« Seulement, explétif avec ne.. que, com-
meonavu gue scul est quelquefois.
« Vous my perdrez rien, il xe fiudra
seulement gue chanser de ton.» (Mme de
Sévigné ) « Lysander ne gagua seulement
que deux bitailics navales. » ( Montaigne )
ellne mat rol que 8 mois seulement » (A-
myvi ).
M. Henriquez voudra bien reconnaitre
ue je me trouve en boane compagnie.
2° Ce drapeau te la guerre outranciere, celui
Qui dis fe premicr Jour sur le Cap a relui...
M. Henriquez en citant ces vers releve le
mot reiui comme impropre. C’est quil n’a
psremirgué que le drapean en question
est incendie. Cette métaphore est cepen-
dant dévelonpée dans toute une trade de
la scene du Drapeau publige dans « Hatu
Littéraire ct Sociale », et que M. Henri-
quez avait sous Jes yeux puisguil avait pu
seprocerer le mianuserit du rdie de Dessa-
lines.
Serait-il qui! doute de Ja justesse du
mo teluire appliqué A VPincendie ? Lui qui
atant parié lain) au cours de son articie,
poarquoi oublie-t-il que ce verbe vient de
relucere qui sisnifie briller, éclairer, et que
briller, éclairer sont le propre de la flam-
me ?
40 Tuez ce blanc
Bsuspendez sun corps & la plus haute branche
corps troue de tant de coups que sa chair
Devienne 1 { blanche ]
in drapeau rouge !
. M. Henriquez note « chair » comme
impfopre et me propose — grand merci !
déremplacer « chair par peau ». Et ace
sujet, it ne mangue pas de compliqeer la
on de langue qu'il me fait d’une legon
histoire naturelle...
"Notre chair A tous, écrit-il en jubilant,
OCs, Noirs, Jaunes OU rouges— n’en dé-
Plaise 4M. Moravia —n’est point blanche;
Cest notre peau qui peut l’étre, méme en
Poésie, Suivant le plus ou moins de
acre pigmentaire que renferme |’épi-
crme »,
or bien, | M. Henriquez se trompe
mme sil n’était qu'un boucher.
lons, en effet aux Dictionnaires.
chan cherelle > «On se sert encore du mot
Pen: parlant de l'état d’un individu, de
*, aha extérieure de son corps. On dit
sits molles, fermes. Dans ce cas, on
muscles, mais encore celle des autres par-{ PEurope, le 43 courant, ipa chargé M
tes molles ef notamment dela peau... Avoir| E. Robelin de sa procuration.
la chair douce, rude, blunch:, noire signitic
avoir la peau douce, rade, blanche, noire.»
| Prousset.-- Chair signifi: quelquefois
simpiement ly peauoen parlane des per-
sommes : chatr blanche, noire : celafait ve-
nir da chair de powte,
Larousse, grand dictionnaire universe.
chair, peru Vhomme ou de femme consi-
dérée dans son apparence extérieure : chair
douce, rude, blanche, noire, chair fraiche,
chair finde.
¢ Fanny avait une telle transparence de
chairqu’on aurait pu Hire ses penstes sur
son front. » ( Balzac). « Ce qu'il me faut
Amoi, ce sont les chairs flamandes que
dessinait Rubens de son hardi pinceau».
(Banville ). « En peinture, cest la chair
qwilest difficile de rendre, cest ce blaine
onctucux, égulsaas étre pale ni mit. » (Di-
derot).-
e
Faite de erépnseule ipecaraat et Manrore,
Coeur de matin teadre ct des soir adoueci,
Et contenr de couleurs plus faites caeore.,
Sacha, ob bom sacar, jolavoufeais avasi?
C’est sans doute pour éviter hiatus
que le potte Jeaa Rameau n’a pas dcrit, au
vont de M. Henriguez
Sa pean oh oui esa peau, je la voudcais ainsi!
Eist-ce assez ? Je me le demande. car
tells ost Vourdgoibté de Mo Henriques
L
quand il me fur estre legon, que matzre
les bravos dont fat gratifid co prsstrs Ala
premicre dela «Créte-4-Pierrot.p muered car-
nation guiala méme orivine évyimoaiozi-
que que chair, musre ies dictionnaires,
je ne suis rasstré qua demi...
Et quand, a une autre representation, la
VOIX ds moa brillant collavorteur, Partiste
Iuimocent, flancera ces trots vers, Je crois
que j’aurai ta chair... pardon ! la peau de
poule... en sentant peser sur eux la re-
probation savantc de M. Hlenriguez !
5 OM. Henrigquez parle de «amosaigue Uud-
raire>, mais comme c'est le temps qui lai a
mangué pour réeveler les emprunts que
ai fiits A mes auteurs de chevet (comment
sait-il quels sont mes auteurs de chevet ?)
jespére gue mon honorable mairre pourra
dérober une minute 4 ses occupations pour
me sigualer ces emprunts.
De quoi je lui sera bien reconnaissar: !
M. Henriquez pourra aussi continuer
de me donner ses conseils cclairés 5 j’en
ai vyaiment grind besoin. Quand, lui qui
avi jouer « Thermidors, qui connait ses
classiques par dela le bout des ongles, qui,
latiniste distingué, connait mieux qu’hom-
me de France la langue et Ja syntaxe fran-
crises ( nous venons de le voir ), quia
produit une Barcarolle et un article sur la
aCréte-a-Picrrote, quand M. Henriguez aura
applique ses theories et ses connaissances
dans une ceavre d’ary magistrale, comme
je serai heurcux d’y apprendre — car jaime
qu’on préche d’exempte— les regles que
ignore, et quiilme sera doux de men
inspirer pour faire mieux que je nal fair !
En vous remerciant de l’accueil que
vous ferez a cette lettre dans votre jour-
nal, je vous offre, Mr le Directeur, m?s Sa-
lutations distinguces.
CuarLtes MORAVIA
oe
Monsieur F. M. ALTIERI
A l’honneur d’aviser le public et
| 'q2¢ Don seulement la disposition des!le commerce qu’é son départ pour
Port-au-Prinee, JO Juin 107.
a oe
—— — = 2 rae 2 eee
Nouvelles btrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
—
Le bred) Paice Castarrection & Prrva0r-
del-Rio est d’inenti.—-~ La
dreenguultys vegne dts
torte Pile de Cait,
La-Havaxnk 17.— [9 journal
Mundo » annoneut hter mri
nouvelle insurrection était en
ment pranaration & Piaar-deul-Riro.
« El
qaiane
ce mo-
Beet
Dans les core: cMeiels on ne croit
pas a cette notivelle ; on y declare
qua fa tvaaquiit’ réeygne non seule-
ment daus fe provinee de Pinar-del-
Riso, mais encore dans toute Pile.
Lea mutoirie de le flotte de la mer
Notre est découverte
OkrkssA 17.— Ot appreied que fa
mtttinerig & Pepeete devaient prendre
purl ies O.G090 Hogmess oPoquiprue de
ln mer Note, ach décotuverte fiaste a
temps poe priveni fe bomdarde-
ment d@Odessa ce: de foutas les vibes
de la cote da Caucase,
Mesinerre avortee,
Opnessa 17.— On apprend ier quune
mutinerio ao fainio Gelater: perm les
Gquipages de ta tlotte do la mer Noire
quise compose de huait cnirassés, 8
creiseurs et ute division de torpil-
leurs. Ge rest qete jvaken aux Mesures
rapides ef Ganev. gues prises par VA-
miral Phefediasky gqivelo a eéchoud,
Plusieaurs centaiicas de mecits ont ete
CMApPVisonies,
Une wotvede triple allianer.
Le traité Parbitrye anyglo-franco-espagiwol
Lonpres 17.— (est par suite dune
indiscrction que fe tras Warpitrage
anelo- franco espagnol acté porté a la
coonaissruce duo pabiic. Les pttissan-
Ces intéressses anratent voula carder
le Siienee sur ce treifé jusqwapres Pa-
journement do la conférence mnterna-
tionale de La-Have. On croitque c'est
au cours dasa visite a Gathagene que
le roi Edouard a posé tes bases de
cette nouvelie triple alitance.
L’e ffrondement Van pont a Madrid
MADRID 17.— Le pont de bois qut
traverse le Manzanares s'est écroule
aujourd hui en entramant avec ur une
centaine de personnes yo compris des
feinmes et des cufants ; tous ont été
retires vivants, mais une douzaine
d’entre-elles étaient grigvernent bles-
sées,
La question de désarmement ne sera
pas discutée @ la conférence de
La- Haye
La-IHlAyr.— Quoique les pacifistes
insistcnt encore sur la discussion de
la @mitation des armements avant
l’ajournement de la conférence, il est
probable que cette quesiion he sera
pas examinée. Les représentants des
Etats-Unis, sur lesquels comptaient
ces pacifistes, ayant sdéclaré que*l’ini-
tiative de cette discussion appartenait
a l’Europe et non a PAmeérique.
Un manifeste des députés russes a
propos de la dissolution de la
Douma
St PETERSBOURG 17.— II n’y a eu
aujourd’hui que peu de journaux qui
ont comments la dissolution de
Douma. Un manifeste signé par 4180
députés de la gauche engage le peu-
ple & rester calme.
explosion d'une bombe.-~ 30 per-
Sonnes ont &é& tuées.— Wol de
plusieurs millions de dol-
lars enchemin de fer.
LonpREs 17.— Une dépéche du cor-
respondant du «Standard » & Lisbon-
ne annonce que JO personnes ont été
tuées par une explosion de dynamite
a Covhilio. On croit qua cette eXpio-
sion a été provoquée par les ouvriers
congeéediés Mune fabrique.
On a volé ala duchesse douairi¢re
de Roxburghe un collret a bijoux con-
tenant des pierres precieuses valant
plusieurs mniltions de dotlars, pendant
UD Vovige en Chetain de fer de Lon-
dres a Donecastle.
Le traité de commerce alilemand
est proroged,
BERLIN 17.— La sozette de PAlle-
magne du Nord annonce auiourd’ hui
que le traité da Commerce hispano-
allemand, dénoneé par PAllemazne, a
été prolonge,
La formation des canmissions ad la
conference de La-Haye.— Le gou-
vernement ttalien demande Vex-
Cluxion Wun délégué une des
Républiques de UA meérique
Centrale,
La-HaykE 18.— A une réunion des
déléués des grandes puissances, il a
été décidéd de nommer comme presi-
dents des commissions: M. Bour-
geois, Arbitrage, Comte Vergan, de
Torneilly, Droits des neutres. Mr de
Martens, droits do la guerre.
On mande que le seerétaire de la
Contérence arecu de I'ltatie uN re-
quéte formelle demandant |’exclusion
de la conférence d'un délévué des
Républiques de VAmériqua centrale,
sous prétexte que ce délécué, napoli-
tain de naissance, a encouragé la pro-
pagande anarchiste en Italie par plu-
Sieurs lettres adressées A Paris.
Le rappel del’ Ambassadeur du jJa-
pon aux Etats-Unis
Tokio 18.— On epprend quo le rap-
pel d3 M. Aoki, Ambassadeur du Ja-
pon aux Etats-Unis, est assursé.
Le déraillement dun train.
CoLumbBus, Ohio 18.— Un train ex-
press a déraillé prés d'ici; cing per-
sonnes ont été dangereusement bles-
sées et plusieurs autres plus ou moins
griévement.
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SOMPAGNIE P. C. $
wu 3 ! fe Us
Sra réguli¢rement appliqué :
AVIS
Le public est avisé qu’d partir de Jeudi 13 du courant le
présent horain
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G. Du Norp | Départ |6 h.)7.45) 9.301 41.415 | 42.30 2.15 | 3.30) 5.45 7h
RizoTon Arrivée |6 22]3.07| 9.52 | 44.37 | 12.52 | 2.37 | 3.52 | 5.3717 98:
» Départ |6.26]/8.11} 956] — [12.56] — |3.5615.44 1
GAKREPOUR | Arrivée |6.35]8.20|10.05} — | 41.05] — | 4.05]5.50 731
CARREFOUR | Départ 16.45]8.30)10.15; — 1145] — 1441516 h. 7.45
BIZOTON Arrivée | 6.52 | 8.37 [10.22 | — 1.22] — [4.2216.7 1732
¢ Départ [G6 57] 8.42 110-27) 1.45 | 1.97 12.45 | 4.27] 6.412/757-
(re. DU NORD | Arrivée | 7.201 9.05 610.59 | £2.03 | 1.59 13.08] 4.50 16.35 8.28 |
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Messieurs les actionnaires @
Compagnie des Chemins de fs
la Plaine du Cul-de-Sac sont
voqués en Assemblée générale
mardi Aout 1907, a3 heures
l’aprés-midi, au siége Social,
au Champs-de-Mars, No 56.
ORDRE DU JOUR
1°:— RAPPORT DU CONSEIL D's
NISTRATION. :
20, PRESENTATION DES COMPT§
3°.— RENOUVELLEMENT oDuU 6
4°.— Divers. | 4,
Port-au-Prince, lb 19’ Juia:
. te eee et _Le Prés
G. SCH WEDERSI
4
|
|