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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00059
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- June 12, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
4r ANNEE, N° 59. PORT-AU-PRINCE (Hair)
MERCREDI, 12 JUIN 1907.
LE MATEN
QWUOo TIDIENW
——
ABONNEMENTS : DIRECTEUR:
PAR MOIS 4 GOURDE.
REDACTION-ADMINISTRATION
DEVARTEMENTS & ETRANGER :
45, RUE ROUX, 45.
Frais de poste en sus.
— —
—_—_— ——
—
Pour tout
oad
Aprés un siccle de paisible posses-
sion, les Saxons commenceérent a su-
bir Vhorreur des invasions étrangé-
res : Ja premiére fut celle des Angles.
Ce groupe n’était cultivateur qu’a de-
mi, un peu plus que les Celtes, mais
moins que les Saxons ; ils étaient sur-
fout inoins pratiques que ceux-ci ; et
travaillés par esprit de dominer le
plus loin possible, ils se préoccu-
paient denvahir plus de territoires
Sou n’en pouvaient cultiver. Nous
dont aucune partie ne restait
ployée.
propres exces et aussi par l’oppo-
sition sourde des
siécles, le dominateur dut se soumet-
ous Vu hier que le groupe saxonitre 4 la domi ees Saxons.
ait caractérisé par l’absence de féo-
daliié et d’aristocratie : les Angles,
eux, avaient une noblesse, et héré-
ditaire déja, et avec cette noblesse
tout l’'apanage des sociétés a castes
artificielles : cour de fidéles ct de fa-
voris, systtmes de prélévements arbi-
traires ct d’expropriations afin de
eonstituer iux fideles et aux compa-
fons lc plus de domaines et le plus de
ressOUNCes.
Ne pouvant arriver 4 chasser brus-
quement ces envahisseurs, les saxons
eatefois ne iachérent pas prisa a la
gon des Ciuttes, et la raison, oun le
put tout de suite, est que la culture
iB avail allachés au sol qui, dés leur
emiére prise de posssession, devait
rder Jeur indéniable empreinte. Ils
schercherent pas davantage a brus-
et les choses par une guerre dont
me défavorabte était certaine pour
UX. Slinplement ils gardérent leur
Yanisation sociale et durent, pour
e reste, Saccommoder plus ou moins
AU Volsinage inportun des Angles.
La science sociale enseigne qu’on
Pe peut résistur 4 un groupe que par
O groupe plus fort: c’est ce qui ad-
ut de la coexistence sur un méme
eure saxons et des angles: des
tla jeanisations cest la plus faible
. tre. * artilicielle qui devait dispa-
ement pus Vespéce, c’était nécessai-
asa; Organisation des Angles qui
Steven leurtemps a conquérir de
fin den poco « sans les remplir »
spaces d nstituer simplement des
e fiefs aux partisans, tandis
et la science sociale explique aujour-
@hui que cette force était réelle par-
ce qu’elle résidait dans la vie privée
plutot que dans la vie publique et la
puissance politique.
N’allez pas croire que les Saxcas se
soient occupés Aorganiser le pouvoir
pour comprimer et anéantir leurs an-
ciens domiaateurs. En gens avisés, ils
ont compris que tout mavuvais traite-
Ment amenerait des représailles, et
certainement une lutfe d’influence par
Voccupation alternative du pouvoir ne
répondait pas a leur tempérament in-
cliné par la naturo vers ia vie privée,
le travail et la colonisation pacifique.
Le plus pressé pour eux a ét3 d’occu-
per et de remplir les vastes territoires
conquis par Jes Angles sans profit
pour eux. Et alors, parune lente mais
stire combinaison, un travail d’assi-
milation sociale s’établit entre ces
deux propriétaires du sol de la Gran-
da-Bretagne et ce sont les Angles qu,
peu a peu, durent subir Pinflueonce
des menurs saxonnes.
« Ainsi, ditun ¢crivain des Saxons;
ilssaxonisérent les Angles abso.umoent
comme, de nos jours, aux Etats-Unis,
leurs successeurs assimilent petta
peu et aménent a teur langue ef leur
type social les émigrants de la vieil-
le Europe continentale. Le present
sert 4 nous expliquer le passé. »
Voila la genese du type anglo-saxon
dont la force d’expansion et l’extraor-
dinaire activité commandent l’admi-
ration universelle et créent la terreur
Clément Magloire,
ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser
It va sans dire que la domination
politique resta aux mains des Angles
Sans contestation de la part des sa-
xons. Mais comme il arrive toujours,
leur systéme politique, ruiné par ses
saxons que le
fracasde ces dominateurs importunait
fort, s’affaiblit progressivement etleurs
deux grands Etats, la Northumbrie et
la Mercie, s’éffondrérent sous une ra-
pide décadence. En moins de deux
Le groupe plus furt avait triompheé
LE NUMERO 10) CENTIMES.
Les abonnements partent du rer.et
du 15 de chaque mois et sont paya:
bles d’avance
Les manuscrits insérés ou non re sont
pas remis.
a Is
M. Arthu
que les paysans saxons se fortifiaient’ dans les sociétés inutilement concur-
de plus en plus dans leurs domaines!rentes.
inem-
Aprés ce travail d’assimilation en-
tre Angles et Saxons et qui finit par
la victoire sociale des derniers, le ter-
ritoire commun fut tranquillement et
activement soumis 4 la culture. Le
spectacle fut bientct, ala fin du hui-
tieme siécle, interrompu par le vacar-
me des Danois essentiellement carac-
térisés par le militarisme.
Les Danois militairement occupe-
rent le pays et commencérent a le
mettre cn coupe reglée en prélevant
sur les populations des impots arbi-
traires ; et voiiad les Saxons soumis de
nouveau a l’oppression, plus encore
que par I: domination des Angtes,
car ceux-ci étaient, comme je lai
déja dit, des demi-cultivateurs, tandis-
que les Danois n’étaient que des pi-
rates en quéte de populations a exploi-
ter.
Les Saxons no lachtrent toujours
pas prise et s’accrocheérent do plus en
pius a leur so!, pavant les redevances
fen attendant toute occasion fsvora-
ble. Aussi bien, quand ils se furent
sentis suffisaminent forts pour la lutte,
ils se feverent en masse et on vit a-
lors Whumbles paysians chiusser im-
pitoyablement des doniunateurs agaer
ris.
Un siécle plus tard, les Donois ree
vinrent et recommencérent les meé-
mes procédé; d’exactions, auxdquels
les Saxons opposeérent d’abord la meé-
me passivité. Bien plus, le Danois
étant revenu avec des intentions fran-
chement bhelliquanses, ce fut le
saxon Gui proposa de lat paver, sous
forme de tribet, Pargent qui ent dé-
pensé pont faire da uuerre. aimant
mieux paver que faisser ses terres,
Jonae oeceasion ne
tarda pas a soittip aux osaxons, et
une seconde fois ms strent Putiliser
pour ehasser de nouveau ef detinitive-
ment leurs oppresseurs. Crest, mous
dit) PYemotins, apres cette victoire
quil cvéérent leur Common Law, cest-
a-dire ia formule écrite des coutumes
qui devaient organiser leur sefl go-
verinment,
Aprés les Danois, ce fut le tour des
Normands qui établirent sans peine
sur les Saxons leur militaire monar-
Une seconde
chie. Je ne m’étendrai pas sur les pé-
ripéties de la lutte qui s’engagea en-
tre eux ; je dirai toutefois qu'elle fat
longue et dura plusieurs siécles. Les
saxons durent déployer toutes les res-
sources de leur tempérament pour
résister et conserver leurs terres, en
face de la ploutonnerie des Normands
« luttant pour la domination et pour
Vexploitation » du paysan.
Bientét les Normands furent divisés
entre eux par le pouvoir politique et
la guerre civile fut ouverte entre l’au-
torité royale et celle dela _ noblese,
guerre gui eut pour effci laffaiblisse-
ment et l’appauvrissement des Nor-
mands au grand bénéfice des Saxons:
onvit alors desNormands nobles épou-
ser, pour redorer leurs blasons, « les
filles des Saxons enrichis par la cul-
ture. »
L‘assimilations’opéraentre Normands
et Saxons comme déja nous Ilavons
vu se faire entre ceux-ci et les An-
gles, et une fois encore ce fut au béné-
fice du groupe le plus fort, c’est-a-dire
de l’élément saxon qui, par la seule
force de la vie privée, a pu imposer
usage exclusif de sa langue et de ses
coutumes.
Ce court apercu historique sera-t-il
assez éloquent pour faire apparattre la
verité d’une proposition que déja jai
eu l’occasion de formuler, 4 savoir que
¢ lasupériorité dela puissance sociale
est indéniable sur la puissance politique»?
PAILS DUVARS
Fermeture de la malle
Les dépéches pour Port-de-Paix, Cap-
Haitien, Puerto-Plata, Porio-Rico, Guade-
loupe, Martinique, Saint-Thomas et l’Eu-
rope par le sjs « Quebec » seront fermées
demain 13 du couranr a neuf heures précises
du matin.
Celles pour Saint-Marc, Goraives, Port-
de-Paix, Cap-Haitien, Saint-Thoinas par le
sjs « Georgia » ce soir a 4 heures wrés préci-
S€S.
Port-au-Prince, 12 juin 1907.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MARDI 11 Jun
Barométre a midi 761,4
minimum 22,2
ares 7 \ : ~â„¢
Tempsralu: Comaximu mn 35.2
Moyenne diyrne deta templiazure 26.9
Te ciel a été trés nuageux dans la mati-
née. encore avee halo solaire 5 vers 1 heu-
re de faux cirro-stratus viennent de Vouest.
Orage au NE 4 7 heures. Pluie d’orage ici
4 8 heures 30 minutes ; total de la pluie :
3,5 millimetres. Le barométre a sensible-
ment haussé dans la nuit.
Quelques mouvements microsismiquves
sont A noter. Direction : NW,
J. SCHERER
Sénat
Le Grand Corps a chémé hier. En effet,
tout de suite aprés la lecture de la corres-
pondance et sanction du _ dernier proces-
verbal, la séance a été levée.
Nominations
M. Hiram Ilibbert, directeur de la doua-
ne d’Aquin est nommé en cette méme
ualité aux Cayes, en remplacement de M.
harles Dubé.
—Le Général Moléon Francois est ‘nommé
commandant de la commune de Cavaillon.
Théatre Haltien
C’est le samedi 22 Juin courant que Ma-
sillon Coicou ferareprésenter au Petit Thea-
tre son nouveau drame VINCENT DE PAUL.
Le public apprendra avec plaisircette heu-
reuse nouvelle quiannonce aussila réouver-
ture du Théatre haitien dont les succés ont
été si appréciés, pour les distractions qu’il
nous offre.
Féte de Saint-Antoine
C'est demain 13 Juin qu’on célébre la
féte du patron de la Chapelle du Bois-Badeé-
re
CNEMIN Oe Fer a Un Ral
La gravitation surpassée par le gyros-
cope.— Principe de la toupie tournan,
appliqué aux roues courant dans le
vide.— Chargements balancés
automatiquement.— Wagon de grand
largeur traversant des terrains
abrupts et des fleuves sur un cdble,—
Wagon hotel pouvant voyayer 4
120 milles dVheure, daprés Vinventey
Louis Brennan, de Londres.
( Voin tw No pier) | :
Dans les pays de plaines, les roues oat.
toute la puissance de traction, et des roug
4 engrenages sont adopté¢es pour les pay,
montagneux.
Il est aussi possible d’aller 4 toute y,.
tesse dans les descentes, de maniére 4 @
qu’une bonne moyenne de _ vitesse _puise
étre obtenue. Tout démontre une grande
économie résultant 4 faire des voitures plas
larges en proportion de leur longeur que
celles des chemins de fer ordinaires, ¢
c'est pourquoi il a été décidé de faire k
wagon d’essai de douze pieds de _ large
une fois et demie la largeur des voiturs
ordinaires.
Pour le travail civil dans les colonies ls
wagons seront probablement deux on tris
fois plus larges, si ce n’est davantage. |
Des freins capables de fonctionner pari’
force pneumatique ou manuelle seroa|
pourvus 4 toutes les roues.
Le rail qui est 4 téte courbe n’a besos
ue d’étre du méme_ poids qu’un des rib
dune ligne ordinaire pour porter le més
-chargement sur le méme nombre de rons’
dans chaque boite. Les traverses aussi n’ont
besoin que d’étre de la moitié de la lor
gueur habituelle pour donner la méme sur
tace de suppport au wagon.
Des lignes volantes de chemins de fer
peuvent ¢tre posées rapidement sur des
terrains non nivelés avec ume légére db
pense de travail. Les wagons construit
spécialement sur ce devis, sont prépatts
sur le principe du rail unique, et muas
d’un engrenage électrique pour serrer ls
rails et tend au dessus du rail A cet effet.
Il est 4 prévoir d’avance, qu’en travaillant
de cette fagon, il sera possible de suivte
une armée en marche'’et de lui fournir toe
ce dont elle a besoin. .
Les ponts sont de la plus simple cons
truction possible; un seul cable en fil &
fer tendu sur une ravine ou sur une rivé
re suffit pour un travail temporaire. 6
cables peuvent étre fabriqués sur place ¢¢
cordages de fils de fer réunis ensemble,
de fagon que le transport de ces cables de
vient facile. Il est étonnant de constattt
que le balancemeut latéral de ce cable 0
nuit en rien 4 Péquilibre des wagons. ¢
les plus forts vents ne peuvent les_renvér"
ser. En d’autres cas de bitisse de pots
une seule rangée de piliers supportant @
rail placé dessus suffit, ou l’on peut se
vir commodémentd’une simple traverse ®
fer portant le rail.
La dépense du charbonest considérable
ment moindre que sur les lignes osdint
res, par rapport au manque de frottemeâ„¢
de la collerette sur les courbes et 2 la com
se des wagons sans oscillations ni trép
tions. — Les wagons munis de leur P
Il y aura deux messes, 4 Saint-Antoine
a 3; heures et demie et 47 heures. Cette
bellesolennité sera présidée par S. Gran-
deur Mgr Conan, et le sermon de circons-
tance prononcé par le Pére Séjourné.
La neuvains préparatoire 4 cette féte a
été suivie par une foule incroyable des deux
sexes. Remarqué surtout toute une armée de
demuiselles imptorant les graces du Grand
Saint.
Mr de Bezaure
Parle transatlantique francais « QUEBEC»
part M. de Bezaure dont tout le monde
a su admirer le tact et l’exquise courtoisie
pendant son séjour ici. .
Nous souhaitons au sympathique diplo-
mate qui laisse dans le pays d’excellents
souvenirsune heureuse traversée et de beaux
jours tranquilles dans cette belle France
qu'il a fait aimer davantage enHaiti.
A vendre
Une maison haute, ‘rue du Poste-Mar-
chand, No. 53,pourles conditions, s’adres-
ser 4 la propriétaire, Mme veuve JosEPH
PETION CRAIG .
Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du Mardi, 11 Juin 1907.
Présidence de Mr le Président H. Le-
chaud.
Le Tribunal prend si¢ge a dix heures et
demie du matin et entend les affaires sui-
vantes :
10 - Les consortsCompans, contre l’Erat.
20-— Rossignol Pierre demandeur en
prise 4 partie contre les sieurs Odctavien
Francoaeur et Apollon, juge et suppléant de
Juge de paix du Borgne.
Mes Narces Leconte, avocats du. deman-
deur ct Solon Ménos, lun des avocate des
défeadeurs sont entendus en leurs obser-
vations respectives. Le Ministere public dé-
pose ses conclusions.
30-~- Denis Ménélas, contre Lucien Nod;
49 — Lhérisson Hyppolite contre Joseph
Moise.
Me Etienne Mathon, pour le demandeur,
est entendu en ses observations.
50--— Florentin Mourasse contre 1’Etat ;
Le Ministére public, Luc Dominique, dé-
pose ses conclusions.
Vu Vheure avancée le siége est levé,
moteur peuvent aller parcout of un rail
est posé et de plus transporter eux-mémes
un fort chargement sur des terrains assez
nivelés, suppléer le courant aux autres
ons dépourvus du matériel de force
motrice, fonctionnant ainsi comme des
trains. .
Deux ou trois ans auparavant, les expé-
riences de M. Brennan avaient atteint un
tel succés guils attirérent l’attention du
Département de la Guerre et le Gouverne-
ment les considéra si importantes qu’il
ya la plus grande part des dépenses pour
Es derniéres améliorations. Le gouverne-
ment de I’Inde vient de voter L. S. 25.000
pour la construction d’un wagon de gran-
de dimension et le Département de Is
Guerre construira le rail nécessaire sur la
terrain da Gouvernement 4 Chatham, prée
de la maison de linventeur. Ces expérien-
ces ont élé faites jusqu’d présent sur les
wastes terrains de la propriété de Monsieur
Brennan.
Le présent modéle, qui est sur une é-
chelle d’un huitiéme, a été examiné et
essayé en privé pendant ces derniéres se-
maines par les plus éminents experts an-
glais,etc. et leurs rapportsau Gouvernement
ontété unanimement élogieux sur le nou-
veau systéme de transport. Quelques mois
doivent naturellement s’écouler avant que
la ligne ne soit équipée d’un wagon de
plus larges dimensions que celui en cir-
culation sur les chemins de fer ordinaires.
Le réve assuré de Monsier Brennan est
@ane ligne transcontinale, munie d’un hoé-
tel et de ses chambres ayant de quinze a
vingt p'eds de large, qui transporterait les
voyageurs avec les plus grandes commodi-
tés et siretéd une vitesse de 120 4 150
milles 4 ’heure.
On peut bien assurer que rien n’a ja-
mais été présenté a la Société Royale, qui
ordinairement regoit les premiéres annon-
ces des découvertes scientifiques de la
Grande Bretagne, qui ait soulevé autant
%
enthousiasme que la démonstration de ce
soir.
La grande assemblée est restée bien long-
temps aprés minuit surveillant le wagon
merveilleux circulant A travers la salle et
accablant Vinventeur de questions et de
citations.
Tnuveles Etrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
Paris. — Cacao Martinique 135,140.
Les Ministres se sont réunis en
dou “c Cabinet, sous la présidence
consacré; menceau ; la séance a été
des dé €2 a examen de la situation
des “bartements viticoles du midi et
eussion dows Soulevées par la dis-
at le mouteet de loisur le sucrage
iscute lage des vins actuellement
utee au Porlement.
.
- Picquart fit connatt "i
re quil avait
tantree an officier supérieur’ d’enqué-
Sirent ant incidents qui se produi-
U 1002 régiment d’infanterie A
‘Chan
.“Ldambre conti
la 1m ntinue le débat sur
Crise viticole. Le Sénat discuta le
Projet derachat de louest et vota le
renvoi.
M. et Madame _Fallitres inaugure-
rent exposition des ceuvres de Char-
onet-k ragonard 4 la galerie Georges
elit.
Les Maires et Conseillers munici-
paux de Narbonne, Montpellier et
Plusieurs villes et villages du midi
donnérent leur démission.
SEATTLE-WASHIGTON. — Le général
Kurokiet sa suite se prérparent 4 quit-
ter les Etats-Unis rentrant au Japon.
NEw-York.— Le Consul-général du
Guatémala 4 New-York a recu la_ no-
tification officielle démentant!’assassi-
nat du Président Cabrera.
_Rome.— Un acrangement diploma-
tique entre I’Italie et le Japon est pro-
bable.
Panis.— Le Capitaine Lascaze a été
nommé expert Ifrangais de technique
navale 4 la conférence dela Paix a
La- Haye.
PARIS.-- M. de Nélidoff, Ambassa-
deur de Russie 4 Paris, a remis au-
jourd’hui au Président Falliéres, au
nom de I’Empereur de Russie, les in-
signes de grand-croix de l’Ordre de
Saint-André.
NOKFOLK, Virginie.— Le Président
Roosvelt a fait aujourd’hui sa deuxiée-
me visite 4 exposition de Jamestown
a occasion du «Georgia-Day ». On
avait fixé &ce jour VPinauguration du
pavillon spécial de la Géorgie a l’ex-
position et, en ’honneur de la mére
du Président qui est née et s’est ma-
riée en Georgie, ce pavillon a été bap-
tisé Bullochs-Hall. Le Bullochs-Hall
est unas reproduction exacte de la
maison ou est née Madame Roosvelt
mere, & Roswell. Aussit6ét apres, le
Président a passé la revue des esca-
dres des Etats-Unis etdes six puissan-
ces représentées par des navires de
guerre: lAutriche-Hongrie, le Brésil,
la France, PItalie, la Hollande et le
Por tugal.
Tokito.—L’effervescence anti-am¢éri-
caine continue a se manifester.
WASHINGTON.— M. Larrinage, délé-
gué de Porto-Rico s’est présenté 4 le
Maison Blanche ou il a eu une longue
conférence avec le Président Rooge-
velt au sujet de intention du gouver-
nement francais d’appliquer le _ tarif
maximum sur les cafés de Porto-Rico.
Les francais ont toujours été les meil-
leurs clients de Porto-Rico pour le ca-
fé et, il dit, et les insulaires trouvent
un plus grand proiit a envoyer leurs
produits en France, malgré les 65 cen-
times de droit d’entrée, que de les ex-
pédier en franchise a New-York. L’ex-
plication de ce fait, Cest que les tran-
cais sont habitues au café de Porto-
Rico et Je payent uu prix plus Cleve ;
tandisqu’cn Amérique, iln’est pas plus
apprécié quc le Rio. L’étude de cette
question a été confiée aux soins du
Secretaire d’Etat Root.
Le Ministre du Mexique a présenté
au Secrétaire d’Etat Root une lettre
autographe du Président DiazVinvi-
tant a faire une visite 4 Mexico comme
invité de la République mexicain M.
Root a accepté cette invitation en
S’adresser
priant le Ministre d’informer le Prési-
dent Diaz qu’il se rendrait 4 Mexico
vers la fin de l’été.
Hamburg Américan
Line
Le steamer «GHORGIA » partira
ce soir pour St-Marc, Gonaives, Port-
de- Paix, Cap- Haitien, Porto-Plata, St-
Thomas et l'Europe.
t
x 8
Le steamer «CONSTANTIA dD
venant de l'Europe, St-Thomas, Cap-
Haitien, Port-de-Paix et Gonaives est
atendu ici demain matin.
Il reparuca probablement le méme
soir pour Jérémie et Kingston.
Ii sera de retour de Kingston (via
Jérémie) le 25 courant.
*®
es
Le steamer « PRZ4ESIDENT > ve-
nant de St-Thomas, San-Juan de Por-
to-Rico, San-Pedro de Macoris, Santo-
Domingo, Azua, Jacmel, les Cayes et
Kingston est attendu ici samedi, 15
courant, a midi..
Il repartira probablement le méme
soir pour Jérémie, les Gayes, Jacmel,
Azua, Santo-Domingo, San-Pedro de
Macoris, San-Juan de Porto-Rico et
St-Thomas.
Port-au-Prince, 12 Juin 1907.
G. KEITEL & C2,
AGENTS.
Langue Anglaise
Le caractere cosmopolite de la vie
moderne est tel, que les connaissances
d’une seule langue ne permettront plus
3 un individu ce répondre aux exigen-
ces de ses†relations, de son activité et
méme de son existence. C’est pourquoi
coulte personne, homme ou femme, yui
est &@ mesure de faire face 4 une telle
nécessité, méme au prix d’un_ sacrifice,
doit cultiver Jes laagues vivantes, sur-
tout les) plus répandues : VPanglais et
espagnol, a coté du frangais, cette beb
le langue de la diplomatie et du .afine-
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4r ANNEE, N° 59. PORT-AU-PRINCE (Hair)
MERCREDI, 12 JUIN 1907.
LE MATEN
QWUOo TIDIENW
——
ABONNEMENTS : DIRECTEUR:
PAR MOIS 4 GOURDE.
REDACTION-ADMINISTRATION
DEVARTEMENTS & ETRANGER :
45, RUE ROUX, 45.
Frais de poste en sus.
— —
—_—_— ——
—
Pour tout
oad
Aprés un siccle de paisible posses-
sion, les Saxons commenceérent a su-
bir Vhorreur des invasions étrangé-
res : Ja premiére fut celle des Angles.
Ce groupe n’était cultivateur qu’a de-
mi, un peu plus que les Celtes, mais
moins que les Saxons ; ils étaient sur-
fout inoins pratiques que ceux-ci ; et
travaillés par esprit de dominer le
plus loin possible, ils se préoccu-
paient denvahir plus de territoires
Sou n’en pouvaient cultiver. Nous
dont aucune partie ne restait
ployée.
propres exces et aussi par l’oppo-
sition sourde des
siécles, le dominateur dut se soumet-
ous Vu hier que le groupe saxonitre 4 la domi ees Saxons.
ait caractérisé par l’absence de féo-
daliié et d’aristocratie : les Angles,
eux, avaient une noblesse, et héré-
ditaire déja, et avec cette noblesse
tout l’'apanage des sociétés a castes
artificielles : cour de fidéles ct de fa-
voris, systtmes de prélévements arbi-
traires ct d’expropriations afin de
eonstituer iux fideles et aux compa-
fons lc plus de domaines et le plus de
ressOUNCes.
Ne pouvant arriver 4 chasser brus-
quement ces envahisseurs, les saxons
eatefois ne iachérent pas prisa a la
gon des Ciuttes, et la raison, oun le
put tout de suite, est que la culture
iB avail allachés au sol qui, dés leur
emiére prise de posssession, devait
rder Jeur indéniable empreinte. Ils
schercherent pas davantage a brus-
et les choses par une guerre dont
me défavorabte était certaine pour
UX. Slinplement ils gardérent leur
Yanisation sociale et durent, pour
e reste, Saccommoder plus ou moins
AU Volsinage inportun des Angles.
La science sociale enseigne qu’on
Pe peut résistur 4 un groupe que par
O groupe plus fort: c’est ce qui ad-
ut de la coexistence sur un méme
eure saxons et des angles: des
tla jeanisations cest la plus faible
. tre. * artilicielle qui devait dispa-
ement pus Vespéce, c’était nécessai-
asa; Organisation des Angles qui
Steven leurtemps a conquérir de
fin den poco « sans les remplir »
spaces d nstituer simplement des
e fiefs aux partisans, tandis
et la science sociale explique aujour-
@hui que cette force était réelle par-
ce qu’elle résidait dans la vie privée
plutot que dans la vie publique et la
puissance politique.
N’allez pas croire que les Saxcas se
soient occupés Aorganiser le pouvoir
pour comprimer et anéantir leurs an-
ciens domiaateurs. En gens avisés, ils
ont compris que tout mavuvais traite-
Ment amenerait des représailles, et
certainement une lutfe d’influence par
Voccupation alternative du pouvoir ne
répondait pas a leur tempérament in-
cliné par la naturo vers ia vie privée,
le travail et la colonisation pacifique.
Le plus pressé pour eux a ét3 d’occu-
per et de remplir les vastes territoires
conquis par Jes Angles sans profit
pour eux. Et alors, parune lente mais
stire combinaison, un travail d’assi-
milation sociale s’établit entre ces
deux propriétaires du sol de la Gran-
da-Bretagne et ce sont les Angles qu,
peu a peu, durent subir Pinflueonce
des menurs saxonnes.
« Ainsi, ditun ¢crivain des Saxons;
ilssaxonisérent les Angles abso.umoent
comme, de nos jours, aux Etats-Unis,
leurs successeurs assimilent petta
peu et aménent a teur langue ef leur
type social les émigrants de la vieil-
le Europe continentale. Le present
sert 4 nous expliquer le passé. »
Voila la genese du type anglo-saxon
dont la force d’expansion et l’extraor-
dinaire activité commandent l’admi-
ration universelle et créent la terreur
Clément Magloire,
ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser
It va sans dire que la domination
politique resta aux mains des Angles
Sans contestation de la part des sa-
xons. Mais comme il arrive toujours,
leur systéme politique, ruiné par ses
saxons que le
fracasde ces dominateurs importunait
fort, s’affaiblit progressivement etleurs
deux grands Etats, la Northumbrie et
la Mercie, s’éffondrérent sous une ra-
pide décadence. En moins de deux
Le groupe plus furt avait triompheé
LE NUMERO 10) CENTIMES.
Les abonnements partent du rer.et
du 15 de chaque mois et sont paya:
bles d’avance
Les manuscrits insérés ou non re sont
pas remis.
a Is
M. Arthu
que les paysans saxons se fortifiaient’ dans les sociétés inutilement concur-
de plus en plus dans leurs domaines!rentes.
inem-
Aprés ce travail d’assimilation en-
tre Angles et Saxons et qui finit par
la victoire sociale des derniers, le ter-
ritoire commun fut tranquillement et
activement soumis 4 la culture. Le
spectacle fut bientct, ala fin du hui-
tieme siécle, interrompu par le vacar-
me des Danois essentiellement carac-
térisés par le militarisme.
Les Danois militairement occupe-
rent le pays et commencérent a le
mettre cn coupe reglée en prélevant
sur les populations des impots arbi-
traires ; et voiiad les Saxons soumis de
nouveau a l’oppression, plus encore
que par I: domination des Angtes,
car ceux-ci étaient, comme je lai
déja dit, des demi-cultivateurs, tandis-
que les Danois n’étaient que des pi-
rates en quéte de populations a exploi-
ter.
Les Saxons no lachtrent toujours
pas prise et s’accrocheérent do plus en
pius a leur so!, pavant les redevances
fen attendant toute occasion fsvora-
ble. Aussi bien, quand ils se furent
sentis suffisaminent forts pour la lutte,
ils se feverent en masse et on vit a-
lors Whumbles paysians chiusser im-
pitoyablement des doniunateurs agaer
ris.
Un siécle plus tard, les Donois ree
vinrent et recommencérent les meé-
mes procédé; d’exactions, auxdquels
les Saxons opposeérent d’abord la meé-
me passivité. Bien plus, le Danois
étant revenu avec des intentions fran-
chement bhelliquanses, ce fut le
saxon Gui proposa de lat paver, sous
forme de tribet, Pargent qui ent dé-
pensé pont faire da uuerre. aimant
mieux paver que faisser ses terres,
Jonae oeceasion ne
tarda pas a soittip aux osaxons, et
une seconde fois ms strent Putiliser
pour ehasser de nouveau ef detinitive-
ment leurs oppresseurs. Crest, mous
dit) PYemotins, apres cette victoire
quil cvéérent leur Common Law, cest-
a-dire ia formule écrite des coutumes
qui devaient organiser leur sefl go-
verinment,
Aprés les Danois, ce fut le tour des
Normands qui établirent sans peine
sur les Saxons leur militaire monar-
Une seconde
chie. Je ne m’étendrai pas sur les pé-
ripéties de la lutte qui s’engagea en-
tre eux ; je dirai toutefois qu'elle fat
longue et dura plusieurs siécles. Les
saxons durent déployer toutes les res-
sources de leur tempérament pour
résister et conserver leurs terres, en
face de la ploutonnerie des Normands
« luttant pour la domination et pour
Vexploitation » du paysan.
Bientét les Normands furent divisés
entre eux par le pouvoir politique et
la guerre civile fut ouverte entre l’au-
torité royale et celle dela _ noblese,
guerre gui eut pour effci laffaiblisse-
ment et l’appauvrissement des Nor-
mands au grand bénéfice des Saxons:
onvit alors desNormands nobles épou-
ser, pour redorer leurs blasons, « les
filles des Saxons enrichis par la cul-
ture. »
L‘assimilations’opéraentre Normands
et Saxons comme déja nous Ilavons
vu se faire entre ceux-ci et les An-
gles, et une fois encore ce fut au béné-
fice du groupe le plus fort, c’est-a-dire
de l’élément saxon qui, par la seule
force de la vie privée, a pu imposer
usage exclusif de sa langue et de ses
coutumes.
Ce court apercu historique sera-t-il
assez éloquent pour faire apparattre la
verité d’une proposition que déja jai
eu l’occasion de formuler, 4 savoir que
¢ lasupériorité dela puissance sociale
est indéniable sur la puissance politique»?
PAILS DUVARS
Fermeture de la malle
Les dépéches pour Port-de-Paix, Cap-
Haitien, Puerto-Plata, Porio-Rico, Guade-
loupe, Martinique, Saint-Thomas et l’Eu-
rope par le sjs « Quebec » seront fermées
demain 13 du couranr a neuf heures précises
du matin.
Celles pour Saint-Marc, Goraives, Port-
de-Paix, Cap-Haitien, Saint-Thoinas par le
sjs « Georgia » ce soir a 4 heures wrés préci-
S€S.
Port-au-Prince, 12 juin 1907.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MARDI 11 Jun
Barométre a midi 761,4
minimum 22,2
ares 7 \ : ~â„¢
Tempsralu: Comaximu mn 35.2
Moyenne diyrne deta templiazure 26.9
Te ciel a été trés nuageux dans la mati-
née. encore avee halo solaire 5 vers 1 heu-
re de faux cirro-stratus viennent de Vouest.
Orage au NE 4 7 heures. Pluie d’orage ici
4 8 heures 30 minutes ; total de la pluie :
3,5 millimetres. Le barométre a sensible-
ment haussé dans la nuit.
Quelques mouvements microsismiquves
sont A noter. Direction : NW,
J. SCHERER
Sénat
Le Grand Corps a chémé hier. En effet,
tout de suite aprés la lecture de la corres-
pondance et sanction du _ dernier proces-
verbal, la séance a été levée.
Nominations
M. Hiram Ilibbert, directeur de la doua-
ne d’Aquin est nommé en cette méme
ualité aux Cayes, en remplacement de M.
harles Dubé.
—Le Général Moléon Francois est ‘nommé
commandant de la commune de Cavaillon.
Théatre Haltien
C’est le samedi 22 Juin courant que Ma-
sillon Coicou ferareprésenter au Petit Thea-
tre son nouveau drame VINCENT DE PAUL.
Le public apprendra avec plaisircette heu-
reuse nouvelle quiannonce aussila réouver-
ture du Théatre haitien dont les succés ont
été si appréciés, pour les distractions qu’il
nous offre.
Féte de Saint-Antoine
C'est demain 13 Juin qu’on célébre la
féte du patron de la Chapelle du Bois-Badeé-
re
CNEMIN Oe Fer a Un Ral
La gravitation surpassée par le gyros-
cope.— Principe de la toupie tournan,
appliqué aux roues courant dans le
vide.— Chargements balancés
automatiquement.— Wagon de grand
largeur traversant des terrains
abrupts et des fleuves sur un cdble,—
Wagon hotel pouvant voyayer 4
120 milles dVheure, daprés Vinventey
Louis Brennan, de Londres.
( Voin tw No pier) | :
Dans les pays de plaines, les roues oat.
toute la puissance de traction, et des roug
4 engrenages sont adopté¢es pour les pay,
montagneux.
Il est aussi possible d’aller 4 toute y,.
tesse dans les descentes, de maniére 4 @
qu’une bonne moyenne de _ vitesse _puise
étre obtenue. Tout démontre une grande
économie résultant 4 faire des voitures plas
larges en proportion de leur longeur que
celles des chemins de fer ordinaires, ¢
c'est pourquoi il a été décidé de faire k
wagon d’essai de douze pieds de _ large
une fois et demie la largeur des voiturs
ordinaires.
Pour le travail civil dans les colonies ls
wagons seront probablement deux on tris
fois plus larges, si ce n’est davantage. |
Des freins capables de fonctionner pari’
force pneumatique ou manuelle seroa|
pourvus 4 toutes les roues.
Le rail qui est 4 téte courbe n’a besos
ue d’étre du méme_ poids qu’un des rib
dune ligne ordinaire pour porter le més
-chargement sur le méme nombre de rons’
dans chaque boite. Les traverses aussi n’ont
besoin que d’étre de la moitié de la lor
gueur habituelle pour donner la méme sur
tace de suppport au wagon.
Des lignes volantes de chemins de fer
peuvent ¢tre posées rapidement sur des
terrains non nivelés avec ume légére db
pense de travail. Les wagons construit
spécialement sur ce devis, sont prépatts
sur le principe du rail unique, et muas
d’un engrenage électrique pour serrer ls
rails et tend au dessus du rail A cet effet.
Il est 4 prévoir d’avance, qu’en travaillant
de cette fagon, il sera possible de suivte
une armée en marche'’et de lui fournir toe
ce dont elle a besoin. .
Les ponts sont de la plus simple cons
truction possible; un seul cable en fil &
fer tendu sur une ravine ou sur une rivé
re suffit pour un travail temporaire. 6
cables peuvent étre fabriqués sur place ¢¢
cordages de fils de fer réunis ensemble,
de fagon que le transport de ces cables de
vient facile. Il est étonnant de constattt
que le balancemeut latéral de ce cable 0
nuit en rien 4 Péquilibre des wagons. ¢
les plus forts vents ne peuvent les_renvér"
ser. En d’autres cas de bitisse de pots
une seule rangée de piliers supportant @
rail placé dessus suffit, ou l’on peut se
vir commodémentd’une simple traverse ®
fer portant le rail.
La dépense du charbonest considérable
ment moindre que sur les lignes osdint
res, par rapport au manque de frottemeâ„¢
de la collerette sur les courbes et 2 la com
se des wagons sans oscillations ni trép
tions. — Les wagons munis de leur P
Il y aura deux messes, 4 Saint-Antoine
a 3; heures et demie et 47 heures. Cette
bellesolennité sera présidée par S. Gran-
deur Mgr Conan, et le sermon de circons-
tance prononcé par le Pére Séjourné.
La neuvains préparatoire 4 cette féte a
été suivie par une foule incroyable des deux
sexes. Remarqué surtout toute une armée de
demuiselles imptorant les graces du Grand
Saint.
Mr de Bezaure
Parle transatlantique francais « QUEBEC»
part M. de Bezaure dont tout le monde
a su admirer le tact et l’exquise courtoisie
pendant son séjour ici. .
Nous souhaitons au sympathique diplo-
mate qui laisse dans le pays d’excellents
souvenirsune heureuse traversée et de beaux
jours tranquilles dans cette belle France
qu'il a fait aimer davantage enHaiti.
A vendre
Une maison haute, ‘rue du Poste-Mar-
chand, No. 53,pourles conditions, s’adres-
ser 4 la propriétaire, Mme veuve JosEPH
PETION CRAIG .
Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du Mardi, 11 Juin 1907.
Présidence de Mr le Président H. Le-
chaud.
Le Tribunal prend si¢ge a dix heures et
demie du matin et entend les affaires sui-
vantes :
10 - Les consortsCompans, contre l’Erat.
20-— Rossignol Pierre demandeur en
prise 4 partie contre les sieurs Odctavien
Francoaeur et Apollon, juge et suppléant de
Juge de paix du Borgne.
Mes Narces Leconte, avocats du. deman-
deur ct Solon Ménos, lun des avocate des
défeadeurs sont entendus en leurs obser-
vations respectives. Le Ministere public dé-
pose ses conclusions.
30-~- Denis Ménélas, contre Lucien Nod;
49 — Lhérisson Hyppolite contre Joseph
Moise.
Me Etienne Mathon, pour le demandeur,
est entendu en ses observations.
50--— Florentin Mourasse contre 1’Etat ;
Le Ministére public, Luc Dominique, dé-
pose ses conclusions.
Vu Vheure avancée le siége est levé,
moteur peuvent aller parcout of un rail
est posé et de plus transporter eux-mémes
un fort chargement sur des terrains assez
nivelés, suppléer le courant aux autres
ons dépourvus du matériel de force
motrice, fonctionnant ainsi comme des
trains. .
Deux ou trois ans auparavant, les expé-
riences de M. Brennan avaient atteint un
tel succés guils attirérent l’attention du
Département de la Guerre et le Gouverne-
ment les considéra si importantes qu’il
ya la plus grande part des dépenses pour
Es derniéres améliorations. Le gouverne-
ment de I’Inde vient de voter L. S. 25.000
pour la construction d’un wagon de gran-
de dimension et le Département de Is
Guerre construira le rail nécessaire sur la
terrain da Gouvernement 4 Chatham, prée
de la maison de linventeur. Ces expérien-
ces ont élé faites jusqu’d présent sur les
wastes terrains de la propriété de Monsieur
Brennan.
Le présent modéle, qui est sur une é-
chelle d’un huitiéme, a été examiné et
essayé en privé pendant ces derniéres se-
maines par les plus éminents experts an-
glais,etc. et leurs rapportsau Gouvernement
ontété unanimement élogieux sur le nou-
veau systéme de transport. Quelques mois
doivent naturellement s’écouler avant que
la ligne ne soit équipée d’un wagon de
plus larges dimensions que celui en cir-
culation sur les chemins de fer ordinaires.
Le réve assuré de Monsier Brennan est
@ane ligne transcontinale, munie d’un hoé-
tel et de ses chambres ayant de quinze a
vingt p'eds de large, qui transporterait les
voyageurs avec les plus grandes commodi-
tés et siretéd une vitesse de 120 4 150
milles 4 ’heure.
On peut bien assurer que rien n’a ja-
mais été présenté a la Société Royale, qui
ordinairement regoit les premiéres annon-
ces des découvertes scientifiques de la
Grande Bretagne, qui ait soulevé autant
%
enthousiasme que la démonstration de ce
soir.
La grande assemblée est restée bien long-
temps aprés minuit surveillant le wagon
merveilleux circulant A travers la salle et
accablant Vinventeur de questions et de
citations.
Tnuveles Etrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
Paris. — Cacao Martinique 135,140.
Les Ministres se sont réunis en
dou “c Cabinet, sous la présidence
consacré; menceau ; la séance a été
des dé €2 a examen de la situation
des “bartements viticoles du midi et
eussion dows Soulevées par la dis-
at le mouteet de loisur le sucrage
iscute lage des vins actuellement
utee au Porlement.
.
- Picquart fit connatt "i
re quil avait
tantree an officier supérieur’ d’enqué-
Sirent ant incidents qui se produi-
U 1002 régiment d’infanterie A
‘Chan
.“Ldambre conti
la 1m ntinue le débat sur
Crise viticole. Le Sénat discuta le
Projet derachat de louest et vota le
renvoi.
M. et Madame _Fallitres inaugure-
rent exposition des ceuvres de Char-
onet-k ragonard 4 la galerie Georges
elit.
Les Maires et Conseillers munici-
paux de Narbonne, Montpellier et
Plusieurs villes et villages du midi
donnérent leur démission.
SEATTLE-WASHIGTON. — Le général
Kurokiet sa suite se prérparent 4 quit-
ter les Etats-Unis rentrant au Japon.
NEw-York.— Le Consul-général du
Guatémala 4 New-York a recu la_ no-
tification officielle démentant!’assassi-
nat du Président Cabrera.
_Rome.— Un acrangement diploma-
tique entre I’Italie et le Japon est pro-
bable.
Panis.— Le Capitaine Lascaze a été
nommé expert Ifrangais de technique
navale 4 la conférence dela Paix a
La- Haye.
PARIS.-- M. de Nélidoff, Ambassa-
deur de Russie 4 Paris, a remis au-
jourd’hui au Président Falliéres, au
nom de I’Empereur de Russie, les in-
signes de grand-croix de l’Ordre de
Saint-André.
NOKFOLK, Virginie.— Le Président
Roosvelt a fait aujourd’hui sa deuxiée-
me visite 4 exposition de Jamestown
a occasion du «Georgia-Day ». On
avait fixé &ce jour VPinauguration du
pavillon spécial de la Géorgie a l’ex-
position et, en ’honneur de la mére
du Président qui est née et s’est ma-
riée en Georgie, ce pavillon a été bap-
tisé Bullochs-Hall. Le Bullochs-Hall
est unas reproduction exacte de la
maison ou est née Madame Roosvelt
mere, & Roswell. Aussit6ét apres, le
Président a passé la revue des esca-
dres des Etats-Unis etdes six puissan-
ces représentées par des navires de
guerre: lAutriche-Hongrie, le Brésil,
la France, PItalie, la Hollande et le
Por tugal.
Tokito.—L’effervescence anti-am¢éri-
caine continue a se manifester.
WASHINGTON.— M. Larrinage, délé-
gué de Porto-Rico s’est présenté 4 le
Maison Blanche ou il a eu une longue
conférence avec le Président Rooge-
velt au sujet de intention du gouver-
nement francais d’appliquer le _ tarif
maximum sur les cafés de Porto-Rico.
Les francais ont toujours été les meil-
leurs clients de Porto-Rico pour le ca-
fé et, il dit, et les insulaires trouvent
un plus grand proiit a envoyer leurs
produits en France, malgré les 65 cen-
times de droit d’entrée, que de les ex-
pédier en franchise a New-York. L’ex-
plication de ce fait, Cest que les tran-
cais sont habitues au café de Porto-
Rico et Je payent uu prix plus Cleve ;
tandisqu’cn Amérique, iln’est pas plus
apprécié quc le Rio. L’étude de cette
question a été confiée aux soins du
Secretaire d’Etat Root.
Le Ministre du Mexique a présenté
au Secrétaire d’Etat Root une lettre
autographe du Président DiazVinvi-
tant a faire une visite 4 Mexico comme
invité de la République mexicain M.
Root a accepté cette invitation en
S’adresser
priant le Ministre d’informer le Prési-
dent Diaz qu’il se rendrait 4 Mexico
vers la fin de l’été.
Hamburg Américan
Line
Le steamer «GHORGIA » partira
ce soir pour St-Marc, Gonaives, Port-
de- Paix, Cap- Haitien, Porto-Plata, St-
Thomas et l'Europe.
t
x 8
Le steamer «CONSTANTIA dD
venant de l'Europe, St-Thomas, Cap-
Haitien, Port-de-Paix et Gonaives est
atendu ici demain matin.
Il reparuca probablement le méme
soir pour Jérémie et Kingston.
Ii sera de retour de Kingston (via
Jérémie) le 25 courant.
*®
es
Le steamer « PRZ4ESIDENT > ve-
nant de St-Thomas, San-Juan de Por-
to-Rico, San-Pedro de Macoris, Santo-
Domingo, Azua, Jacmel, les Cayes et
Kingston est attendu ici samedi, 15
courant, a midi..
Il repartira probablement le méme
soir pour Jérémie, les Gayes, Jacmel,
Azua, Santo-Domingo, San-Pedro de
Macoris, San-Juan de Porto-Rico et
St-Thomas.
Port-au-Prince, 12 Juin 1907.
G. KEITEL & C2,
AGENTS.
Langue Anglaise
Le caractere cosmopolite de la vie
moderne est tel, que les connaissances
d’une seule langue ne permettront plus
3 un individu ce répondre aux exigen-
ces de ses†relations, de son activité et
méme de son existence. C’est pourquoi
coulte personne, homme ou femme, yui
est &@ mesure de faire face 4 une telle
nécessité, méme au prix d’un_ sacrifice,
doit cultiver Jes laagues vivantes, sur-
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