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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00058
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- June 11, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( marcgt )
newspaper ( sobekcm )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
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- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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Full Text |
4" ANNEE, Ne 53. PORT-AU-PRINCE (Hair)
MARDI, 11 JUIN 1907.
LE MATIN
QUO TIDE w
ABONNEMENTS : Di UR:
PAR MOIS 4] GOURDE.
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Clément Magloire,
LE NUMERO 40) CENTIMES.
Les abonnements partent du rer.et
du 15 de chaque mois et sont -paya-
bles d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne sont
pas remis.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 M. Arthur ISIDORE.
= - =
Pment ‘vers la vie facile que vers les
tion du travail. Et ainsi il
la Lutte des
par predilection, laissant
uuiforiuie, | Vie facile.
de
le produit’ Wun clément
mais bieu le résultat Mune série
qui, dausies pheénomenes de la for-[arrivait de Pétre, son attachement au
mation, tantot ont Jutt& entre eux en sol décuplait ses forees en
sedominant Pun leutre alternative- |! envabisseur
cheret sans combattre, une action|toire ou sa pénétration.
suivie et paraltéle. De sorte que la] La pauvreté du sol de la Basse-Saxe
physionomie actuelle des sociétés|!empeéchant de progresser et d’assu-
peut, plus ou moins facilement, s’ex-{rer sa prospérité, le Saxon émigra
pliquer en remontant aux origines et vers ia Gftanda-Brelagne an cingquieme
en considérant quelles ont été Ies}siecle et y rencontra le Celte.
phases de leur évolution et de quel La vie du Celte était demi-pastorale
coté la prédominence a pu s’ctablirfet
définitiveinent. nul. Le Celte est gardeur de trou-
Crest 4 ce point de vue quo je vais} peaux, « pasteur des brebis » ; tout le
essayer dunvisaver la société anyio-}lony de Phistgire, il conservera cette
saxonne et, puisgqne aussi bieu je lajempreinte et sous Pinfluence des pro-
propose pour modeélea a
tnotes, lest bon de la définir
considérer un peu ce que c’est. de créer Vespritde domination, mais la
La formation anglo-saxonne ae-| domination par la parole et par lef-
tuelle est le produit qui résulte da laf fort de Vintetlectuahté, le Celte n’ay-
lutte entre les éléments sa.von, celte, fant pas, a VPinstar du Saxon, saist le
angle, danois ef normand. Caractéri-|Sol par la culture.
sous Chacun de ces Gléments atin de{ Tl est faciledecomprendre comment
découvrir sans trop d’efforts la signifi-;et a& quel degré esprit se trouve por-
Cationdes luttes successives qui se]té a la réverie eta la méditation, lors-
80nt livrées entre eux. que l’on a constainment devant soi
Pour ne pas remonter plus haut] la perspective infinie d’une verdoyante
que l'ére chcétienne, disons que c’est} Steppe et le spectacle ondulant d’ani-
a cette époque que les émigrants nor- maux inoffensifs et paisibles broutaut
égiens, peres directs des anglo-sa-|Silencieusement et ne s’interrompant
ds, firent la colonisation des pays|@ue pour béler piaintivement et réver
\Hanovre et de la Wesphalie com-}|a leur tour sous le grand ciel.
S sous le nom de Basse-Saxe : c'est] Tout autre, on le sent bien, était la
Matiage de ces émigrants avec} vie du Saxon : les risques de la péche
~~ Pays quest sorti le saxon. [ssen-|et ses besoins journaliers, surtout les
element mobile et pénétrant, cet}soins incessants de la culture, sont
ement parcourait le nord de I’Euro-|des conditions bien peu favorables a
ig adaptant avec une extréme faci-{la reverie ct 4 Vextase. Disons-ie
duX COndilions diverses de la vie. {tout bonnement : ces conditions sont
Want tantotsde la péche, tantot de la|destructives des instincts intellectuels
uiture, le saxon Gmigeait volontiers{et dans la Grande-Bretagne on na
sean a un autre, se portant in-|pu_ signaler aucune manifestation
nus inwath des pays exploités et de-|littéraire avant le XIVe siecle.
us riche Nsants aux pays neufs et} Le Saxon neut donc aucune peine
Origine es. Ge qui le caractérise dés| a chasser de la Grande-Bretagne le
ur’et 2 Cest le tempérament travail-| Celte et la littérature celtique nous a
6xploitant qui le portait moins! conservé un souvenir de cette lutte
> {ue lieux
vu le sol ne produisait que sous l’ac-
( | devenait
peu a peu maitre du sol qu’il cultivait
— uUuXx autres
Les sovicétés uctuelles ne sont pas} 8roupes humains les conditions de la
0 _Le Saxon se mit ainsi en posture de
justaposilious déléments hétérogenes|u ete pas inquiété, et quand if lui
face de
ou du dominateur et
ment, tanict ont exerceé, sans se tou- | toujours Ja lutte finissait par sa vic-
son instinct pour la culture était
mes compa-]}gres de la civilisation, cetle tendance
et de-s’aftirmera et se développera au point
dans la lévende du roi Arthur et des
chevaliers de la Table Ronde, ott le
Celte, chaule « sa clorieuse défaite. »
La culture duosol ent certes créé
chez fut ius Wattachement a la terre
et la résistance lui edt été rendue
facile par Pexistence @intérets intangi-
bles & défendre. Bien au contraire, il
eut vite évacue la place en Chas-ant
devant lui ses dociles troupeaux.
Le Saxon, lui, se mit done résolu-
Menta ia Cuiture ct tous les histo-
ricus ne Pont jamais rencontre que
dans la blouse du paysan : il défriche
le sol; il n’y dresse pas de tentes qui
eussent pu témoigner Mune occtpa-
tion provisoire ; if é¢tablit) délinitive-
Lhaehthlt SUELL thauviladlhoti te tt COUHMLOTU
avec son domaine. Nous decouvrons
des maintenant Vorigine de sa forma-
tion particulariste dans sa preocciupa-
tion d’établir cette habitation et ce do-
maine de fagon a ce que le particulier
fat absolument indépendant des voi-
slus etdeschefs politiques. Nuile idée
de domination extéerieure et basée
uniquement sar Pambition ne Pani-
me et dans la vrande revue organisée
par Alfred le Grand partant en yucrre,
les Saxons qui se laiss¢rent entrainer
furent, nous fait remarquer Demolins,
ceux qui le voulurent bien, qui vy cue
rent intéret ou qui estimerent que la
chose en vualait la peine.
Meme dans cet embryon de socié-
té, Porganisation acteelle laisse dé-
couvrir ses loinlaines racines : pas
de féodalité, les doimaines étant essen-
tiellement indépendants Pun de Fauu-
tre, partant aucane aristocratic ; la
justice elle-méme est administrée en
dehors des pouvoirs publics et par les
propriélatres.
Ge dernier trait est si puissant que
la justice moderne y a puisé Pun de
ses attributs [es plus yvlorieux : le
Jury.
GrAce a cette organis:dion, ie saxon
a pusi solidement s’établir dans la
Grande-Bretagne que, nous le verrons
demain, is purent opposer la reésise
tance la plus victorieuse d’abord aux
Angies, ensuits aux Danois et enfin
aux normands, tantoten les chussant,
tantot en tes absurbant ou les péné-
trant plus ou moins lentement a leat
insu. La connaissance du _ caractére
MUTILATE f
—EEEEEEEE=EEeEeEeEeEeEeEEeeeeeeeE=eeeeeeee
de chacun de ces éléments nous cx-
pliquera dailleurs, ainsi que pour le
Celte, la cause de son inféeriorité vis-
a-vis du Saxon.
HAULS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
~— oe
"“ Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Luxpi 10 Juin
Barometre 4 midi 761,8
\minimum 22,2
Tempéra Lure) naximum 3355
Moyenne diurne de la température 27.3
Le cici est resté couvert d’un_ pallio-cir-
rus plus serré que la veille, redonnant le
hato solaire. Direction des nuases superiurs :
SW. La orise a cee réculigre —- Le baro-
metre a continud a baisser un peu.
J. SCHERER
Chambre des Députés
Seances duro fin 1907.
Apres les preliminaires ordinates, a
Chambre a entendu la lecture de trois pro-
positions de loi. La rremitre, du Deépute
Aug. Douvon, demunde un credit de 6a,
oco dollars pour ta corsirnction das po
OUT ib bev aul
tle Ar OLR,
La seconde est des plus inidressantes ec a
ete dpa de par ic dputd Camille Léoe -
elle tent a accorder aux ¢Cponx divorets hi
facult® de se romaricr oar devant Tothcier
de PErat civil.
Le déounlh Stour!
credit J: y Osa doitus
de Voice de Carrciour,
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Ferm3tura daly
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Puree (via NOY
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heures PYAISCS Uk: sain,
Pnaraue., Now-York
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Sogo,
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1,
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Colles pour Perit-Goive, Gonaives, Nie
ragoine. fercimte er facmiel par
€ VALDIVIA » ce solr yj j lroures précises,
Portecu-Prince, ri !
party L)OT
BTS
ie
Lagricuiteur
! petals , “fe
La Girection de Vda rviedteur nous annon-
ce que ce journal parait demain
urnal avec des
Maticres trés-intdéressintes.
Nomination
Mr Chrysostoine Roseniond, noimmé no-
taire A la résidence de Port-au-Prince a
préte serment hier en audience presidée
par le juge Arnil St-Rome.
Des paroles élogicuses 4 V’adresse du non-
veau notaire fureut prononccées par le juge
St-Rome et M. L. Coustard, substitut du
Commissaire du Gouvernement.
Me Rosemond répondit en termes émus
et sinceres, remerciant le Président de la
République de cette haute marque de con-
fiance dont il est Pobjet.
— Nos compliments 4 Me Rosemond.
PaMNOHS tbe Ore niste
Dr Borno
Nous apprenons avec plaisir la nomina-
tion de notre sympathique ami le Dr Borno
au poste de Vice-consul d’Espagne qu’1l
occupe par intérim.
en lui présentant
nous souhaitons que ce poste
lut soit confi¢ A utre deéfinitif.
nos ‘compliments,
honorifique
———
piotel Bellevy.
DEJEUNER DU rr JUIN
Mint A 2 HEURES
Prix : G. 2.50
Melon de France place
Court boutilon de sarde Ala Francaise
Rosbii troid sauce Mayonnaise
Laneuc de veau aux carotics
Hacicots verts sautes
Tharicoi. roultes am jus
Ris bore au eras
Cretin. miouisseiine
Cate
1/2 Vin
Nowveles Etrangeres
DEPECHES KECUJES CE MATIN
eee eee
PARIS.— Rente 95,15. -- La Chambre
a adopts le projet de loi autorisant la
Wiihe die Parts A emprisctar 8b aya
de frances, Ua projel retaii€a ta recti-
fication de la convention Interpationa-
le do Borne san ie travail do nit odheas
femmes, continua la Msecuisslw sar
la Geiss Vitieote, — AEN. Pichon, Minis-
Pre tes Alfaives Gheaneeres ot Kidiliw,
Anmbassndeuvda Japon a Povis, sheuad
Pent ecg Pha le traite franco-jano-
Was. MM. Deraadet Ded tdin-Boanmetz
beater nt ao Steldemu: - Momus
tberfabs Brrodet
MooBrignd a pronone ua discours
a
SO poutine s.
Woaba a Cee
mbes
Me. Barthes
Photoldes Postes,
Ai. Sorpant visita Pexposition meuiti-
Ine de Bordeaux,
a Poureoine Ciisecatholigues et libres.
Penseups 2 Pisses deo fa PPICISATON
Mdbo-turos & Paéclise ot-Christophe,
Piisicins bloss’és,— La inanifestation
COUIpPrenail
a
Poyee
bi
deo Montpehicr
personnes; ils acclameérent la ureve
des Mairces et des Consaillers Muni-
Cipraux.
MONTPELLIER. ---
du Midiaeu lieule 9g Juin
Ville. Quandtout
Lifestants ont
pour vetoucuer ches eux, leur
leur arriveée.,
_ALGER.—55.000 viticulteurs algériens
reunts Ici Ont voté une résolution af-
firmant leur Solidarité avec leurs con-
freres du Midi de la France.
LONDRES.— «
naires russes a
Graves désorlres
600.000
Une manifestation
pav des viliculteurs
dans cette
aeété terminé, les mna-
pris leurs dispositions
départ
sest effectué dans le méme Ordre que
; L’Evenings News »
déclaré que la réunion des révolution-
Londres, organisée a
la suite du récent Congrés démocrati-
que russe, s’est terminée parla
re du parti extrémiste ; les
qui ont été prises sont trés-grayes en
memetemps qu’ultra-révoln UOnnaires
Amoy.-- Les croiseurs chinojs oHa,.
chen » et « Phaiyung » sont ALTIVES jo,
aujourd’hui ; la navigation fluviaie og
Ingintenant ouverte jusqu’a Chano.
Chow, les droits de Passage
uvaient Cte cause de sa SUSDEChisiog
ayant été abolis. Les mandarin Ont
interdit la publication de tous les jour
naux qui donnent des rézits sur Vine
surrecuion.
Panis.— Une dépéche de St Péter,
bours au « Petit Parisien » dit qu apréa
uneconversation avec le Tsar, {a Dre.
mier Ministre Stolypine a offert x, dé
mission,
MELILLA. ~- On apprend que |» Pré
tendanut vient de reporter une Nut:
Velle victoire sur les troupes da sy.
tan.
NORFOLK. — La course des contre.
torpilleurs partis hier matin de Ney.
York a été contrariée par le mauvaig
ternps ; elle a été gayueés par le «Wor.
den » qui est arrive le premier a
larg di Gap Henry snivi dans Vordry
par le « Traxton» , le « Stuart » etl
« Hall». Le « Whiple » est passé
10 h 40° du matin ayant a sa remog
que le «Hopkins» qui, en cours deros
te, a cassé Pune de ses hélices.
BomMBay.— O21 @value a prés de Pl
OUV.0UI les deyits causds par le cye
ne qui s’est abattu, le 6 Juin, surk
rachee.
CONSTANTINOPLE.— Le village
serai, sur la frontiére turco-persang
été détruit hier par un trembiement{
terre.
MADRID.— Le jourual «Imparciai
fit ressoruir aujourd'hui que le p
sraumme naval preva dans fe bud
Indiqiie Pecisie:ce Wune entente em
tre Pb Rsprecne et une autre pu.ssance,
proboplement Pangteterre.
Victoj
Aécisions ‘
Le proces de MM. Jose Nankens
Perrer of dos autres personnes acc
sees de coimpticité dans la tentatin
Wassussinat contre le roi et la. reil
Qispagme: seet terniiné aujourd bd
parla pladoivic des avocats. Le ve
diet sera pronoued Wici cing jour
Contoriement & la loi, il sera rend
it huis cios ct communiqué seulema
WUX avaevuses et a leurs avozats.
Port-b’EspaGNe. Trinidad.—-
annonce Oftictellement que deux
de peste buboniygue ont été découv
sur Vile.
Paris.-— La Presse approuve é@
neral le tom prudent de la déctar
faite hier par M. Pichon a la Cb
bre des Députés sur attitude de
France a la conférence de la tla
Kile est davis qwily a peu des i
que lus délégués arrivent a quel]
Chose de pratique en ce qui conce :
la limitation des armements. i"
NEwrPorr.— Le pavillon du cool
amiral Charles H. Stochkton 4.
hissé hier & bord du croiseur cwlm
sé «Tennessee» faisant partie de )
division navale américaine ar
partir lundi pour représenter les
Unis 4l’exposition de Bordeaus, °
position faite pour célébrer le cé '
me anniversaire de |’application
a
Cette division navale est
aussi envoyée pour rendre au gouver-
nement trangals la visile de la divi-
siou navale frungaise a Vexposition de
Jamesiow?.
BRUXELLES. —~ Le rapport sur la si-
ation politique et Cconumiquede PE-
rgo, demande par la commis-
sion pariementaire, a ete publie au-
jourd hu. Ce rapport forme un voiume
de 2 pages, on pretend quwil mest
as enti¢rement satisfaisant sur les
oints tes plus importants. .
BELGRADE. ~~ Pendant qu'il faisait
ce malin sa promenade habituelle a
cheval, le roi Pierre est tombé de sa
monture, il sest grievernent blessé a
la cuisse. .
Paris. — La Course du Grand Stee-
ple-chase couru a Auteuil a été ga-
égnée pir la jument « Grosse-mere »
appartenant a M. Gaston Dreyfus. Le
temps superbe quin’a cessé de re-
gner pendaatl toute la journés a don-
né a cette solennité un déclat tout par-
ticulier. Daas ta tribune ofticielle on
remarqiaut jo Président debi Repu-
blique M. Fatiieres, les meoambres du
Gabinet et ceux da Coros Diplourt:-
que.
Des déectarntions faites par M. Pi-
chon duns son dissours ala Chambre
des Dtoutes. il ressort que le gouver-
nemen. francais a Pintention de dis-
cuterla ie tion ie latimitation des ar-
mements ata conference de la Haye.
La Fra cee sontiendrait ainsi les délé-
gués gscuis cl ameéricains.
9
avigation.
tu .
tat duGe
wanna eneneenenenemnaneenemeenndind
4
'
i
ale
alae
—_—
Chemin de Fer a un Rai
La yreitition surpassce par le giros-
cope.-- Principe dela toupee tournandte
appliva! aa roues courant duns le
vide. — Charyements balances
aulomeal: permed. — Wayon de grande
hinge drasersaiet des terrains
abroyts «fades fleures sur uncdble. —
Vaio hotel pouvant voyager a
120 milies GQ Uherae, apres Vinventeur
Low's Brennan, de Londres.
—— a
Loxprrs, 8 Mai rgc7.--- La declaration
dun autr. grand ulomphe de la science.
ui, peut-ctre tera Epoque, fut falte ce soir
evant une brillante assemblée réunie sous
les auspices de la Société, Royale.
Pendant plus de deux heures les maitres
du Monde seicnufigue anglats eeouterent
Pexpos: @un principe mécanique bien con-
nu mis pour ia premicre tois en applica-
tion, et obscrverent avec attention utile
Monstratinn merveilleuse qui sembiair bra-
ver les lois de ia vravitation. A la fin ils
acclimérent auteur de la décorverte on
Vinventeur, le jugeant digne d’étre range
dans les annales de Vhonneur qui enregis-
trent les noms de Newton, de White et de
Stephenson.
Ce qu’ils virent fut ceci : une voiture
ou locomotive en miniature, se tenant
complétement sur un seul rail ne_parais-
Sant tre balancé par rien, courir 4 travers
salle, tournant les courbes les plus cour-
c-
tes
aA grande vitesse, traversant lespace
sur un simple cable de fer représentant un
pont et gravissant de fortes rampes avec la
pus grande stabilitd.
Le wagon était partois chargé et parfuis
a vide. Hn’y avait pas Wetfort i faire pour
equiltbrer le chargement, le wagon le fai-
sant tmediatement et automauquement.
Tout essai de le déséquilibrer abouts-
salt dua paradoxe. Si le chergement etait
amoncelé d’un cote, il paraissait inévitable
gue le wagon s’aifaisserait sal ne chavirait
pas. Mais pas du tout, la partie surcharzée
se levait automatiquement en proportion
du tardeau et la partic libre s’abaissait. Aux
non initiés la chose paraissait dangereuse,
une « Alice réelle au pays des souges. »
(Expressicn tiée d’un roman anglais en vo-
gue ).
L’innovateur de ce nouveau systéme de
locomotion est Louis Brennan, C. B., lin-
venteur bien connu de la torpille Brennan.
Cette invéntion, soit dit en passant, qui
est contré:dce par le Ministére de la Guerre
Britannique, est le seul devis qui soit ¢ar-
dé seerctement avec succes, depuis si long-
temps, par le gouvernement. Il exposa ce
soir tres briévement a son auditoire le
cours de ses longues recherches pour trou-
ver une méthode idéale de traction. Il
commienga a etudier le probscme en Aus-
tralic, if y a pres de trente ans. Comment
réduire ie frostement, ctait le trava:l prin-
cipal. IL est bien connu qu’environ 12 0/0
seulemert de la force produite par une lo-
comotive est employce acituelleinent pour
mouvoir un train.
Le trottement que l’on doit surmonter
se trouve partie dans la inachine, partie
dans losciliation des wagons et dais le
serrement des roves de chaque cote contre
les rails. Les chaussées fes plus parfaites et
les ris sur voles ordinaires he pourraient
»
~
2
Nw
ve Kadir ; }.. “Th: Pd \ lee yee {
ae FECGUALe “U-GessOUus G@ ane QLisdisie 1-
mite.
Monsiecr Brennan - réalis silent
Monsiecr Brennan -realisa raprdsmmenat.
- ae cage I . ene . : tye
comune tout homme versa dans fe. cee
: . , . ' wil
muns de fer ct by imecanigue. que sa con:
tion iddde pour unirzin serait d ctre pir-
fuiremest Gtaaibré sur ui seu. Mak, de
. Lo potas ee ernveds
monireani des posplbliiics ga@une prande
Vitesse avec cconnic de force auginente-
: . wy -y: o
raient Vantant plus sty un sou rail. Jus-
qua ce que lexperience de ce soir tut farte,
la portée prativue de cette idee aura
paraitre en dehors du rang des acquisitions
wciemtighes, mame pour ize hones emi-
nents qui ja réanion de fa
Societe Royue.
Dep tort lonstemps dans ses recher-
ches, Monsieur Brennan conmuesga les ex-
périences avec le gyroscope ; en d’autres
readout: by vaoruye
2. PEtugie tour ccare
Le principe de la teupte
d> Maa
v
a
AS
Yu
4
ASsIsStaieait
.
wt
See
ae
az Nw!
termes, de COUT YS
toupie tourna:
lier cot famiiuer.
eda
Aves
Pan ayrent
ronrainte ect de secret
cle quail deo wir cn soir, -
La decripivr fate pir binys vent
meme du résuliatde ses travaae et bes
simple pour ceive ¢ ‘modes par tout le
monde.
« LE SUN »
( La fin & demain )
——
——
A Vendre
Une grande démolition en bon état.
S’adresser au No 2%, rue du Poste-
Marchand.
LA
Meilleure Farine
du Monde
Celle qui doune le tneilleur pain.
Qui produit Je plus de pain.
Qui donne le pai te plus blanc et
le plus léger,
(Vestia Pillsbury’s Best de la
Pillsbury Washburn Flour Mils Co,—
Minneapolis Minn.
Kron. GASTERA. Représerntant,
— — eee
C’est incroyable
Pour la Toilette !
4
Malgré toss tes saveus antiseptiques,
toutes les eanx de toilette que vous a-
vez déja employés, sens succes, nm hésitez
plus maintenant a essayerle Lait vir-
ginal antiseptique de A. Bonhom-
me, pharinacien, quia pour vertus in-
contestables Wenlever les boutons au
visage, de lui donter une souplesse
cereale de bembellir et de conserver Jia
fraichere di ferme,
MObE DEMPLOL:— Se laveriifigure
Zou Ofois pur jour avec un peu de ce
lait dans de Vean froide.
Prix du flacon G. 1.00
PLUS DALTRES!
Servez-vous midntenint de la Pou-
dre aenitifrice antisentique de A.
Janhonime, pharinecien, qui convient
a baidolietie ai fc Pontiseplic de la bou-
che. Elic cst don’. @une saveur et dun
Bartana bres, Ge rafisichit ta bouche,
COrrerVe pes spogtey ley pres sve dtu tare
fre ete earie, anadatient deur ilan-
la st Hate Gud presient
~
im
chet Goes! :
Wes dmdburctiations Gos cenetyes oan ees
boar Pisces cer qe ep bevs por euriebe
cos,
MODILEPESEPESGE 2-0 Anopovern dune
Dros deeereo ae peotihea es Inipre-
emoce de be reotcise desitifpice oar frictron-
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lunettes, montres or e| areent, pendu-
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lants a partir de P. 200, alliances Or
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Clément Magloire,
LE NUMERO 40) CENTIMES.
Les abonnements partent du rer.et
du 15 de chaque mois et sont -paya-
bles d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne sont
pas remis.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 M. Arthur ISIDORE.
= - =
Pment ‘vers la vie facile que vers les
tion du travail. Et ainsi il
la Lutte des
par predilection, laissant
uuiforiuie, | Vie facile.
de
le produit’ Wun clément
mais bieu le résultat Mune série
qui, dausies pheénomenes de la for-[arrivait de Pétre, son attachement au
mation, tantot ont Jutt& entre eux en sol décuplait ses forees en
sedominant Pun leutre alternative- |! envabisseur
cheret sans combattre, une action|toire ou sa pénétration.
suivie et paraltéle. De sorte que la] La pauvreté du sol de la Basse-Saxe
physionomie actuelle des sociétés|!empeéchant de progresser et d’assu-
peut, plus ou moins facilement, s’ex-{rer sa prospérité, le Saxon émigra
pliquer en remontant aux origines et vers ia Gftanda-Brelagne an cingquieme
en considérant quelles ont été Ies}siecle et y rencontra le Celte.
phases de leur évolution et de quel La vie du Celte était demi-pastorale
coté la prédominence a pu s’ctablirfet
définitiveinent. nul. Le Celte est gardeur de trou-
Crest 4 ce point de vue quo je vais} peaux, « pasteur des brebis » ; tout le
essayer dunvisaver la société anyio-}lony de Phistgire, il conservera cette
saxonne et, puisgqne aussi bieu je lajempreinte et sous Pinfluence des pro-
propose pour modeélea a
tnotes, lest bon de la définir
considérer un peu ce que c’est. de créer Vespritde domination, mais la
La formation anglo-saxonne ae-| domination par la parole et par lef-
tuelle est le produit qui résulte da laf fort de Vintetlectuahté, le Celte n’ay-
lutte entre les éléments sa.von, celte, fant pas, a VPinstar du Saxon, saist le
angle, danois ef normand. Caractéri-|Sol par la culture.
sous Chacun de ces Gléments atin de{ Tl est faciledecomprendre comment
découvrir sans trop d’efforts la signifi-;et a& quel degré esprit se trouve por-
Cationdes luttes successives qui se]té a la réverie eta la méditation, lors-
80nt livrées entre eux. que l’on a constainment devant soi
Pour ne pas remonter plus haut] la perspective infinie d’une verdoyante
que l'ére chcétienne, disons que c’est} Steppe et le spectacle ondulant d’ani-
a cette époque que les émigrants nor- maux inoffensifs et paisibles broutaut
égiens, peres directs des anglo-sa-|Silencieusement et ne s’interrompant
ds, firent la colonisation des pays|@ue pour béler piaintivement et réver
\Hanovre et de la Wesphalie com-}|a leur tour sous le grand ciel.
S sous le nom de Basse-Saxe : c'est] Tout autre, on le sent bien, était la
Matiage de ces émigrants avec} vie du Saxon : les risques de la péche
~~ Pays quest sorti le saxon. [ssen-|et ses besoins journaliers, surtout les
element mobile et pénétrant, cet}soins incessants de la culture, sont
ement parcourait le nord de I’Euro-|des conditions bien peu favorables a
ig adaptant avec une extréme faci-{la reverie ct 4 Vextase. Disons-ie
duX COndilions diverses de la vie. {tout bonnement : ces conditions sont
Want tantotsde la péche, tantot de la|destructives des instincts intellectuels
uiture, le saxon Gmigeait volontiers{et dans la Grande-Bretagne on na
sean a un autre, se portant in-|pu_ signaler aucune manifestation
nus inwath des pays exploités et de-|littéraire avant le XIVe siecle.
us riche Nsants aux pays neufs et} Le Saxon neut donc aucune peine
Origine es. Ge qui le caractérise dés| a chasser de la Grande-Bretagne le
ur’et 2 Cest le tempérament travail-| Celte et la littérature celtique nous a
6xploitant qui le portait moins! conservé un souvenir de cette lutte
> {ue lieux
vu le sol ne produisait que sous l’ac-
( | devenait
peu a peu maitre du sol qu’il cultivait
— uUuXx autres
Les sovicétés uctuelles ne sont pas} 8roupes humains les conditions de la
0 _Le Saxon se mit ainsi en posture de
justaposilious déléments hétérogenes|u ete pas inquiété, et quand if lui
face de
ou du dominateur et
ment, tanict ont exerceé, sans se tou- | toujours Ja lutte finissait par sa vic-
son instinct pour la culture était
mes compa-]}gres de la civilisation, cetle tendance
et de-s’aftirmera et se développera au point
dans la lévende du roi Arthur et des
chevaliers de la Table Ronde, ott le
Celte, chaule « sa clorieuse défaite. »
La culture duosol ent certes créé
chez fut ius Wattachement a la terre
et la résistance lui edt été rendue
facile par Pexistence @intérets intangi-
bles & défendre. Bien au contraire, il
eut vite évacue la place en Chas-ant
devant lui ses dociles troupeaux.
Le Saxon, lui, se mit done résolu-
Menta ia Cuiture ct tous les histo-
ricus ne Pont jamais rencontre que
dans la blouse du paysan : il défriche
le sol; il n’y dresse pas de tentes qui
eussent pu témoigner Mune occtpa-
tion provisoire ; if é¢tablit) délinitive-
Lhaehthlt SUELL thauviladlhoti te tt COUHMLOTU
avec son domaine. Nous decouvrons
des maintenant Vorigine de sa forma-
tion particulariste dans sa preocciupa-
tion d’établir cette habitation et ce do-
maine de fagon a ce que le particulier
fat absolument indépendant des voi-
slus etdeschefs politiques. Nuile idée
de domination extéerieure et basée
uniquement sar Pambition ne Pani-
me et dans la vrande revue organisée
par Alfred le Grand partant en yucrre,
les Saxons qui se laiss¢rent entrainer
furent, nous fait remarquer Demolins,
ceux qui le voulurent bien, qui vy cue
rent intéret ou qui estimerent que la
chose en vualait la peine.
Meme dans cet embryon de socié-
té, Porganisation acteelle laisse dé-
couvrir ses loinlaines racines : pas
de féodalité, les doimaines étant essen-
tiellement indépendants Pun de Fauu-
tre, partant aucane aristocratic ; la
justice elle-méme est administrée en
dehors des pouvoirs publics et par les
propriélatres.
Ge dernier trait est si puissant que
la justice moderne y a puisé Pun de
ses attributs [es plus yvlorieux : le
Jury.
GrAce a cette organis:dion, ie saxon
a pusi solidement s’établir dans la
Grande-Bretagne que, nous le verrons
demain, is purent opposer la reésise
tance la plus victorieuse d’abord aux
Angies, ensuits aux Danois et enfin
aux normands, tantoten les chussant,
tantot en tes absurbant ou les péné-
trant plus ou moins lentement a leat
insu. La connaissance du _ caractére
MUTILATE f
—EEEEEEEE=EEeEeEeEeEeEeEEeeeeeeeE=eeeeeeee
de chacun de ces éléments nous cx-
pliquera dailleurs, ainsi que pour le
Celte, la cause de son inféeriorité vis-
a-vis du Saxon.
HAULS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
~— oe
"“ Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Luxpi 10 Juin
Barometre 4 midi 761,8
\minimum 22,2
Tempéra Lure) naximum 3355
Moyenne diurne de la température 27.3
Le cici est resté couvert d’un_ pallio-cir-
rus plus serré que la veille, redonnant le
hato solaire. Direction des nuases superiurs :
SW. La orise a cee réculigre —- Le baro-
metre a continud a baisser un peu.
J. SCHERER
Chambre des Députés
Seances duro fin 1907.
Apres les preliminaires ordinates, a
Chambre a entendu la lecture de trois pro-
positions de loi. La rremitre, du Deépute
Aug. Douvon, demunde un credit de 6a,
oco dollars pour ta corsirnction das po
OUT ib bev aul
tle Ar OLR,
La seconde est des plus inidressantes ec a
ete dpa de par ic dputd Camille Léoe -
elle tent a accorder aux ¢Cponx divorets hi
facult® de se romaricr oar devant Tothcier
de PErat civil.
Le déounlh Stour!
credit J: y Osa doitus
de Voice de Carrciour,
to ae a be yy ~l-
Ferm3tura daly
dernande enfin un
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POY Plots vermont
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Puree (via NOY
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heures PYAISCS Uk: sain,
Pnaraue., Now-York
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iS eC siCrls %
Sogo,
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1,
Ade
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Colles pour Perit-Goive, Gonaives, Nie
ragoine. fercimte er facmiel par
€ VALDIVIA » ce solr yj j lroures précises,
Portecu-Prince, ri !
party L)OT
BTS
ie
Lagricuiteur
! petals , “fe
La Girection de Vda rviedteur nous annon-
ce que ce journal parait demain
urnal avec des
Maticres trés-intdéressintes.
Nomination
Mr Chrysostoine Roseniond, noimmé no-
taire A la résidence de Port-au-Prince a
préte serment hier en audience presidée
par le juge Arnil St-Rome.
Des paroles élogicuses 4 V’adresse du non-
veau notaire fureut prononccées par le juge
St-Rome et M. L. Coustard, substitut du
Commissaire du Gouvernement.
Me Rosemond répondit en termes émus
et sinceres, remerciant le Président de la
République de cette haute marque de con-
fiance dont il est Pobjet.
— Nos compliments 4 Me Rosemond.
PaMNOHS tbe Ore niste
Dr Borno
Nous apprenons avec plaisir la nomina-
tion de notre sympathique ami le Dr Borno
au poste de Vice-consul d’Espagne qu’1l
occupe par intérim.
en lui présentant
nous souhaitons que ce poste
lut soit confi¢ A utre deéfinitif.
nos ‘compliments,
honorifique
———
piotel Bellevy.
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Prix : G. 2.50
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Tharicoi. roultes am jus
Ris bore au eras
Cretin. miouisseiine
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DEPECHES KECUJES CE MATIN
eee eee
PARIS.— Rente 95,15. -- La Chambre
a adopts le projet de loi autorisant la
Wiihe die Parts A emprisctar 8b aya
de frances, Ua projel retaii€a ta recti-
fication de la convention Interpationa-
le do Borne san ie travail do nit odheas
femmes, continua la Msecuisslw sar
la Geiss Vitieote, — AEN. Pichon, Minis-
Pre tes Alfaives Gheaneeres ot Kidiliw,
Anmbassndeuvda Japon a Povis, sheuad
Pent ecg Pha le traite franco-jano-
Was. MM. Deraadet Ded tdin-Boanmetz
beater nt ao Steldemu: - Momus
tberfabs Brrodet
MooBrignd a pronone ua discours
a
SO poutine s.
Woaba a Cee
mbes
Me. Barthes
Photoldes Postes,
Ai. Sorpant visita Pexposition meuiti-
Ine de Bordeaux,
a Poureoine Ciisecatholigues et libres.
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Mdbo-turos & Paéclise ot-Christophe,
Piisicins bloss’és,— La inanifestation
COUIpPrenail
a
Poyee
bi
deo Montpehicr
personnes; ils acclameérent la ureve
des Mairces et des Consaillers Muni-
Cipraux.
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du Midiaeu lieule 9g Juin
Ville. Quandtout
Lifestants ont
pour vetoucuer ches eux, leur
leur arriveée.,
_ALGER.—55.000 viticulteurs algériens
reunts Ici Ont voté une résolution af-
firmant leur Solidarité avec leurs con-
freres du Midi de la France.
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naires russes a
Graves désorlres
600.000
Une manifestation
pav des viliculteurs
dans cette
aeété terminé, les mna-
pris leurs dispositions
départ
sest effectué dans le méme Ordre que
; L’Evenings News »
déclaré que la réunion des révolution-
Londres, organisée a
la suite du récent Congrés démocrati-
que russe, s’est terminée parla
re du parti extrémiste ; les
qui ont été prises sont trés-grayes en
memetemps qu’ultra-révoln UOnnaires
Amoy.-- Les croiseurs chinojs oHa,.
chen » et « Phaiyung » sont ALTIVES jo,
aujourd’hui ; la navigation fluviaie og
Ingintenant ouverte jusqu’a Chano.
Chow, les droits de Passage
uvaient Cte cause de sa SUSDEChisiog
ayant été abolis. Les mandarin Ont
interdit la publication de tous les jour
naux qui donnent des rézits sur Vine
surrecuion.
Panis.— Une dépéche de St Péter,
bours au « Petit Parisien » dit qu apréa
uneconversation avec le Tsar, {a Dre.
mier Ministre Stolypine a offert x, dé
mission,
MELILLA. ~- On apprend que |» Pré
tendanut vient de reporter une Nut:
Velle victoire sur les troupes da sy.
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NORFOLK. — La course des contre.
torpilleurs partis hier matin de Ney.
York a été contrariée par le mauvaig
ternps ; elle a été gayueés par le «Wor.
den » qui est arrive le premier a
larg di Gap Henry snivi dans Vordry
par le « Traxton» , le « Stuart » etl
« Hall». Le « Whiple » est passé
10 h 40° du matin ayant a sa remog
que le «Hopkins» qui, en cours deros
te, a cassé Pune de ses hélices.
BomMBay.— O21 @value a prés de Pl
OUV.0UI les deyits causds par le cye
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serai, sur la frontiére turco-persang
été détruit hier par un trembiement{
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fit ressoruir aujourd'hui que le p
sraumme naval preva dans fe bud
Indiqiie Pecisie:ce Wune entente em
tre Pb Rsprecne et une autre pu.ssance,
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Le proces de MM. Jose Nankens
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Wassussinat contre le roi et la. reil
Qispagme: seet terniiné aujourd bd
parla pladoivic des avocats. Le ve
diet sera pronoued Wici cing jour
Contoriement & la loi, il sera rend
it huis cios ct communiqué seulema
WUX avaevuses et a leurs avozats.
Port-b’EspaGNe. Trinidad.—-
annonce Oftictellement que deux
de peste buboniygue ont été découv
sur Vile.
Paris.-— La Presse approuve é@
neral le tom prudent de la déctar
faite hier par M. Pichon a la Cb
bre des Députés sur attitude de
France a la conférence de la tla
Kile est davis qwily a peu des i
que lus délégués arrivent a quel]
Chose de pratique en ce qui conce :
la limitation des armements. i"
NEwrPorr.— Le pavillon du cool
amiral Charles H. Stochkton 4.
hissé hier & bord du croiseur cwlm
sé «Tennessee» faisant partie de )
division navale américaine ar
partir lundi pour représenter les
Unis 4l’exposition de Bordeaus, °
position faite pour célébrer le cé '
me anniversaire de |’application
a
Cette division navale est
aussi envoyée pour rendre au gouver-
nement trangals la visile de la divi-
siou navale frungaise a Vexposition de
Jamesiow?.
BRUXELLES. —~ Le rapport sur la si-
ation politique et Cconumiquede PE-
rgo, demande par la commis-
sion pariementaire, a ete publie au-
jourd hu. Ce rapport forme un voiume
de 2 pages, on pretend quwil mest
as enti¢rement satisfaisant sur les
oints tes plus importants. .
BELGRADE. ~~ Pendant qu'il faisait
ce malin sa promenade habituelle a
cheval, le roi Pierre est tombé de sa
monture, il sest grievernent blessé a
la cuisse. .
Paris. — La Course du Grand Stee-
ple-chase couru a Auteuil a été ga-
égnée pir la jument « Grosse-mere »
appartenant a M. Gaston Dreyfus. Le
temps superbe quin’a cessé de re-
gner pendaatl toute la journés a don-
né a cette solennité un déclat tout par-
ticulier. Daas ta tribune ofticielle on
remarqiaut jo Président debi Repu-
blique M. Fatiieres, les meoambres du
Gabinet et ceux da Coros Diplourt:-
que.
Des déectarntions faites par M. Pi-
chon duns son dissours ala Chambre
des Dtoutes. il ressort que le gouver-
nemen. francais a Pintention de dis-
cuterla ie tion ie latimitation des ar-
mements ata conference de la Haye.
La Fra cee sontiendrait ainsi les délé-
gués gscuis cl ameéricains.
9
avigation.
tu .
tat duGe
wanna eneneenenenemnaneenemeenndind
4
'
i
ale
alae
—_—
Chemin de Fer a un Rai
La yreitition surpassce par le giros-
cope.-- Principe dela toupee tournandte
appliva! aa roues courant duns le
vide. — Charyements balances
aulomeal: permed. — Wayon de grande
hinge drasersaiet des terrains
abroyts «fades fleures sur uncdble. —
Vaio hotel pouvant voyager a
120 milies GQ Uherae, apres Vinventeur
Low's Brennan, de Londres.
—— a
Loxprrs, 8 Mai rgc7.--- La declaration
dun autr. grand ulomphe de la science.
ui, peut-ctre tera Epoque, fut falte ce soir
evant une brillante assemblée réunie sous
les auspices de la Société, Royale.
Pendant plus de deux heures les maitres
du Monde seicnufigue anglats eeouterent
Pexpos: @un principe mécanique bien con-
nu mis pour ia premicre tois en applica-
tion, et obscrverent avec attention utile
Monstratinn merveilleuse qui sembiair bra-
ver les lois de ia vravitation. A la fin ils
acclimérent auteur de la décorverte on
Vinventeur, le jugeant digne d’étre range
dans les annales de Vhonneur qui enregis-
trent les noms de Newton, de White et de
Stephenson.
Ce qu’ils virent fut ceci : une voiture
ou locomotive en miniature, se tenant
complétement sur un seul rail ne_parais-
Sant tre balancé par rien, courir 4 travers
salle, tournant les courbes les plus cour-
c-
tes
aA grande vitesse, traversant lespace
sur un simple cable de fer représentant un
pont et gravissant de fortes rampes avec la
pus grande stabilitd.
Le wagon était partois chargé et parfuis
a vide. Hn’y avait pas Wetfort i faire pour
equiltbrer le chargement, le wagon le fai-
sant tmediatement et automauquement.
Tout essai de le déséquilibrer abouts-
salt dua paradoxe. Si le chergement etait
amoncelé d’un cote, il paraissait inévitable
gue le wagon s’aifaisserait sal ne chavirait
pas. Mais pas du tout, la partie surcharzée
se levait automatiquement en proportion
du tardeau et la partic libre s’abaissait. Aux
non initiés la chose paraissait dangereuse,
une « Alice réelle au pays des souges. »
(Expressicn tiée d’un roman anglais en vo-
gue ).
L’innovateur de ce nouveau systéme de
locomotion est Louis Brennan, C. B., lin-
venteur bien connu de la torpille Brennan.
Cette invéntion, soit dit en passant, qui
est contré:dce par le Ministére de la Guerre
Britannique, est le seul devis qui soit ¢ar-
dé seerctement avec succes, depuis si long-
temps, par le gouvernement. Il exposa ce
soir tres briévement a son auditoire le
cours de ses longues recherches pour trou-
ver une méthode idéale de traction. Il
commienga a etudier le probscme en Aus-
tralic, if y a pres de trente ans. Comment
réduire ie frostement, ctait le trava:l prin-
cipal. IL est bien connu qu’environ 12 0/0
seulemert de la force produite par une lo-
comotive est employce acituelleinent pour
mouvoir un train.
Le trottement que l’on doit surmonter
se trouve partie dans la inachine, partie
dans losciliation des wagons et dais le
serrement des roves de chaque cote contre
les rails. Les chaussées fes plus parfaites et
les ris sur voles ordinaires he pourraient
»
~
2
Nw
ve Kadir ; }.. “Th: Pd \ lee yee {
ae FECGUALe “U-GessOUus G@ ane QLisdisie 1-
mite.
Monsiecr Brennan - réalis silent
Monsiecr Brennan -realisa raprdsmmenat.
- ae cage I . ene . : tye
comune tout homme versa dans fe. cee
: . , . ' wil
muns de fer ct by imecanigue. que sa con:
tion iddde pour unirzin serait d ctre pir-
fuiremest Gtaaibré sur ui seu. Mak, de
. Lo potas ee ernveds
monireani des posplbliiics ga@une prande
Vitesse avec cconnic de force auginente-
: . wy -y: o
raient Vantant plus sty un sou rail. Jus-
qua ce que lexperience de ce soir tut farte,
la portée prativue de cette idee aura
paraitre en dehors du rang des acquisitions
wciemtighes, mame pour ize hones emi-
nents qui ja réanion de fa
Societe Royue.
Dep tort lonstemps dans ses recher-
ches, Monsieur Brennan conmuesga les ex-
périences avec le gyroscope ; en d’autres
readout: by vaoruye
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