Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
June 10, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
4re ANNEE, N° 57.

PORT-AU-PRINCE (Hait1)



LUNDI, 10 JUIN 1907.



LE MATIN

ABONNEMENTS.:

“¢

PAR MOIS 4 GOURDE.

DEPARTEMENTS & ETRANGER ;
Frais de poste en sus.

——————

Pour tout ce qu





~~ A ps =



+ Sear
a eT



QOU0 TiIDIE-IN

DIRECTEUR:

Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

ara no er

LE NUMERO A() CENTIMES.

Les abonnements partent du ter. et
du 15 de chaque mois et sont paya-
bles d’avance

Les manuscrits inserés ou non ne sont
pas roms.



i concerne l Administration du Journal, s’adresser a M. Arthur ISIDORE.

eR EE EPL YLy ACNE ee

chant les affaires qui lui importent et
dont Péveuement duit le punir bientot
apres, sila mal juge, qae dans ceux
que fait an homme de lettres dans

‘Ecole polytechnique et il en = sortit
pour entrer a l’Ecolte des Mines « avec
un nombre de points quin’a jamais
été atteint depuis » ;‘il devint plus









SS ea
- ae | “A | N ~A
» t ‘ @t' Ese 6:
a ee 8 | FE >
L E , =F 2S & fe. a

Je viens de lire dans le Nouvelliste tard, a cette meme école, titulaire | son cabinet touchant des speculations
dune chaire de meétallurgie. Le Play} qui ve produisent aucun effet, qur ne

de samed; une série de questions qui : ) |
abandonna sa chaire pour se consa-|lui sont autres conséquences, simon

ne tendent &@ rien moins que contredi-
re jes différentes propositions sociales
déja inises en avant parle Matin. Le
lecteur quia formulé ces questions se

défend. certes, d’étre contradicteur ;
mais ce n’est la qu’un artifice de
langave. J’allais céder aujourd’hui

au desir de répondre a ces questions
qui sont au nombre de cing, quaad
je me suis apercu qu’elles s’adres-
saient «au bons amis du Nouvelliste,
« initiateur dela campagne. » N’cétant
pas le Newvelliste, ni méme, parait-il,
einitiateur de Ja campagne », le Matin
attendra donc, par bienséance pure,
que les (ffieteurs aient donne la repli-
que etinent épuisé leur droit légitime
de répondre ; il se contente, comme
on dit en langave purlementaire, de
Sinscrire pour la parole.

Un heureux hasard veut cependant
que le sujet de ma causerie d@aujour-
@Mhui icieche par certains cotées a la
Premicre question du formulaire de
Mon coutradicteur et, ma foi, c’est tant
Mieux.Jenai vraiment qwune crainte,
Cest de vester au dessous de la scien-
Ce sulide que Punonyme ecrivain a
lair de porter dans le débat et d’avance
je le supplie, si mes efforts, aidés de
Ma bonne volonté, restent insiuffisants,
de ue pas s’empresser de crier 4 la
faillite de la science sociale. Gar sans
Oser critiquer ledédain de personne
«pour les spéculations des sociolo-
‘gues, »— les fondements de cette scien-
ce sont ajourd’hui trop assures pour
he pas détier les contestations de prin-
Sipes. Ces fondements reposent sur-
tout sur observation.

La ingthode dobservation est assez
Vague comme formule — s’agissant
Surtout d'études sociales — pour que
‘Jessaic d’expliquer en deux mots en
ot elle consiste, — ce qui d’ailleurs
réclanas trop pour déplaire a ceux qui
on le ait ide la précision. Le Play,
a scienc. ut le véritable pionnier de
isans € sociale ; aux yeux des par-

meme de la tradition, il a droit

a0 salut du drapeau, car il fut éléve A] raisonnements que chacun

crer tout entier a sa mission sociale.

Voyons en quoi a consisté la inéthode

@observation appliquée par Le Play.

L’idée d’appliquer aux études socia-
les les procédés des sciences naturel-
les ne lui est pas propre, pas plus
d’ailleurs que la méthode elle-meine,
puisque’elle peut revendiquer parmi ses
partisans Socrate et Aristote. Mais c’est
& Le Play, précisémént que Péaconomie
sociale doit d’étre une science expért-
mentale plutot qu’une science de rai-
sonnement et c’est la sa véritable ori-

ginalite.

La méthode dobservation n’est ce-
trols
procedés, @apres M. Cheysson, pou-
vVaient dans VPespéce, conduire a son
application, (était dabord la coustitu-
Péevolu-
tion embrvogenique des organes aux-

pendant pas tout uniforme et

stion anztomique des tissus ou

quelies on pouviuit demander la cause
des aptitudes sorales de Pindividu et
purtant fe secret des lois sociales. Le

Play neo os'y arréta pas ; ne sexpli-

quant point a qwen isolant: les gan-
slioms de jatouriti; oul en puitant

veuses de labeille, ou puisse saisir
dans leurs causes et duns leurs détails
les meeurs des fourmmlieres ou des ru-
ches. »

Le second procédé était la statisti-
que. Le Play ne pouvait se résoudre
3 lui demander plus que des déemons-
trations d’appoint, ne voulant point
voir « Phomme réel derriére des totaux
sans nom » rassembiés_ td’ailleurs
suivant des méthodes varices et pour
des bhesoins differents.

Le troisieme procédé est celul mis
en avant par Deseartes lorsqu’il dit,
dans le Discours dela méthode «Je quit
tai entierement Vétude des lettres,
j’emplovai le reste de ma jeunesse a
voyager, 4 fréquenter des gens de di-
verses humeurs et conditions .. . Car
il me semblait que je pourrals rencon-

trer beaucoup plus de vérités dans les
fait tou-



















que peut-élre ifen tirera dautant plus
de vanitée quelles seront plus éloignées
duo sens commun, a@ cause quail aura
dua emplover dautant plus desprit et
d@artifice & les rendre vraisemblables.»
Crest ce procédé qui fut adopte.

Lao method: trouvwee, Le Play pensa
a laréaliser en instituant les voyages
d’explorations sociales et) les) mono-
avaphbies de faimultles, e’est-4a-dire la
parfaite connaissance de la constitue
tion familie, base de tonte constitu-
tion sociale ‘TPoutetois Petide cde fa
familie se trouve avoir perdu le pre-
nier rang dans Pappiication de ta me-
thede, par suite des inoditieations
fattes a kemaniere de volv de te Play,
dist daiibetirs quedh arrive: pour toute
chuse suscepttbie de perfecthonne-
ment: si bien que dans leo imethode
sociale actuelle et deétiuitive, ta famelle
fOlrme lao sepirermme chosse de fuits a
Péetude desquels il faa remontes pour
Ctablir et fixer fe mode Worgauisa-
fron che totabes societe. bas sik Classes
de faites qui precedent ceche de ia fa-
tuidle somt de Liga, de Pravai. da Pro-
priét’, des Biens mobiiers, fe Sadaire
eb VE pargne y foes classes deo tuts qui
viennert apres scouts ie nrode exis -
tence, les fplrises ce Vexisteace, le
patronage ou Vétude du mécanisme
des familles patronales ; puis e’est le
Commerce, Vittat des cultures intel-
lectuelles, la Retigion ; enfin la Come
mune, fa Province, Etat.

Cette nomenclature socitle est due
a M. Henri de Tourville ; elle part,
comme on le voit, du Lieu, « du phé-
nomeéne le plus primordial ct le plus
siipple » pour aboutir a Prtat, «au
phénoméne le plus subordonné a tous
les aittres et de plus compliques »
Apres Pexumen de toutes Ces Classes
de faits, Pobservateur) examine le de-
gre dexpansion de la race ou son
mode d’essaimaye, les conséquences
de son contact avec les races étran-
geres, son origine et ses variations
historiques, et peut alors pronostiquer



SS ey

avec plus ou moins de precision, que!
sera son avenir.

Voiciquel estétat actuel de la scien-
ce, sociale et quelque parti pris quwon
veullle opposer «aux speculations de
Ssoctolopues », il est difficile de ne
bas reconnaitre que da nomenclature
que je Viens de résuimer tres brieve-
ment doit conduire fitalement et yd-
Cessairergent pour peu awelle sit
CONSCICNC eH Ss cient oet milnutiense-
Ment suivie, a da Conmaissapce exuecte
dela societe quvonm se propose d’étu-
dier .

«fly oa des lois, dit De Bonaltd,
pour la société des fourmis et pour
celle des abeilles ; comment. pour-
rait-on croire qwilm’y en a pas pour
celle des hommes et quelle est livrée
au hesard de leurs inventions 2 >

Crest en consi térant les classes de
faith eXposces Goms be toimenelotare
do MM. Totiurvirie oat e*r INvVO quant
Ces dots ortrevues par be Boned et
Mesos oy tage peo tes @naimentes

ree Socrete rnternia-

fifpmety Votheoreps ep ry

'
1
at

Hope de Serena soci oo. Cte Nous
Vobbors tis fe eorrs de cotta étude,

Corrtirpsorst feos feaporsuetion~
Cero! (hee Passer bipe ate

COOTED ED ETE

Socliies cee
Ces fdits et
Poevlre cutres comsiderations
Ces folithaticns se trotivedgit
Prorectrog Cotmenitiamtirce
Vachs disites sc erin pete

. _?
avoir pris

yt tiie
ie fet Weve

Funeérailles '

Hieront eu licu au milieu d’un immense
concours de personnalités et d’amis” les
funérailics du sympathique et combien re-
gretté Arrrip Numa, déccdé subitement la

veille.

Le convoi desplus imposants 4 accompa-
gne le charfunebre a la Cathedrale, puis au
cimeners Extéricur ou des discours turent
prononces par MM. Leon Pouith, au nom
da Lycée, W. Bellegarde, Justin Lherisson et
Christian Regulus.

Nous renouvelons a ia tamilie du cher
disparu nos affectueuses condoléances.

Départ

Hier est parti le Steamer hollandais
« “Prins Willem V p avec les passagers sui-
vants, pour :

St Mare.— Mme M. Rossignol. Mrs La-
martine Martin, A. Durand.

New York.-- Me Ph.
emants, Mile Alice Fouche,
Feuer de Lespiriasse,
Mr oP. Phoby. Mrooo2t Mone Meo J. Brews,
Mrs. Exra Chrem, Eucr,

Poutle, Taharines
stalmiann, Paul Reobelo, Tue Labasdile.

L officiel
Morte rte

niient dintsseoatde offictelle le sop maine

5
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Caristrocin et
Mr oc: Maine.

Mr Edouard Mews,

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be ieicg ne . du atp ala ratidv Ind tere oa bab Compaunie

Gieh oo pebadb ies yt Mebtes Petsebesty Tbbopebae Nationale des Chemins de fer ile. 7-0

. . . ’ rye oot ave . LLU 4 aadaiad A . a thls ~ .

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lipne du Chemin de fer du Cap 3 Port-au-
Prince. — Convention, Contrat et Cahier
des charges y annexdés.—— Avi: ministériels.
-— Deépechesda Seeréssire dErar des Finan-
ces anchet du servicedu Comrdtedes Doua-
nes.-—— Vente tmmobilicre.

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Contécrencses avoac
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Me. dean Schicurardy,
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en rarson du caractere hru-

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Dyess soir a cette chaire Je jour
tis Diderteora de te voir a cote chaire le jour
oe Mb gt pay PtP a 1 fA OT. ractee de ses tuncraihies, CORA le reeit
~ we ep eb 23 a « beh o's } ' ‘ 1 . ;
iyecie. abt Ge testes los phises de Voxisten-
trehe yee vay ye
iy, bn fos co do Dibivstirg genous.
cot . tbe ee gy eget } :
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Poy Ye , aod } “GC? :
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“ . a- . .
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4

Wwe bh)

,

7 Oo
eu pal-
i hha-
des

Moyenne diurne de la temperature
Pe Gel a cd lecdroment couvert
hho-cirrus sui ont donned
lo sclane vers rt heures.
nuaves supericurs 2 W,

La byise de mer ne s'est pis cetadhie ¢
le vent de terre asses frais Gans la matinée.
belairs au NW. Le barometie’est en baisse.

Agitation microsismigue a 3 heures 20
minutes ct 6, 10 minutes du soir.

rot’. La température de la semaine
est restce au-dessus de la normale surtout
dans l’aprés-imidi. Le baromeétre est trop
haut d’un millimetre ; les pluies ont été

insignifiantes. J. SCHERER

2
d
1: \

lielu dou
Dircetion

tistdction eencrale.

Nous he saurions trop recommander aux

ldimiues ces distiictions utiles gui oifrent

tant dintérct par leur caractére pratique et

instructf,

Boite aux Lettres
Port-au-Prince, le 8 Juin 1907.

Monsieur fe Directeur.

Nous venons vous parler augjourd’hui de
la ‘Pannerie. En entreprenant d'encourager
le petit industriel, nous n’entendons pas
viser l’ouvrier qui s’obstine 4 rester dans
la routine; il fait, au contraire, selon nous,
un grand tort 4 I’évolution de l’art en
Haiti. Il en a été ainsi, A peu d’exception,
malheureusement dans la corporation des
tanneurs.

Certains ouvriers se contentent de jj.
vrer ala chentele, un produit absolument
mal prepare, quelquefois jurant, sans qu'ils
aient jamais pensé 2 la perfection, au ‘fig;
qui constitue la grande valeur des produits
que nous recevons d’outre-mer.

Nous le savons, en raison de la rareté
de la maticre promicre, on y rencontre en
debutant de otros grandes difficultds, la
feusiic de tan nan Quant sur nos rivages
ib iaut fa taire chercher dans les Cirvirons
de Pestel. Nous savons aussi, que pour
guune peau soit vraiment marchan
c’est-a-dire recevable dans nos bonnes cog.
denneries, il lui faut aussi, une
préparation de deux 4 trois mois. .

Nous avons fait cet expose, pénible eg
soi, dans le but de bien faire ressortir Ie
diflicultés inhérentes au métier de la am
nerle, et par contre-coup, dans le but aug
side faire valoir le merite reel de cea
qui le a? Mat passe. dans ce genre avaient
expose ua trav Wun fini remarjuable
(peaux et cuirs divers ). Cutte section était
repreéseptce par Mr Hyacinthe Jacob et hk
Vannerie Continentale. Qua‘ils — recoivent,
ICL tes fericdtations meritées.

Eahor improvas oats oft!

Agreez, Mr oie Divcereur, ete.

Us Aboxnk,
Déces

Nous apprenons la mort de Ming Vve,
ALENANDEE SAMPEUR. ddeedde fier matin.

Ses tuneratides auront ficu cet aprés-mie:
di, ada Cathedraie.

Conidoicances Ada tamille.

Administration Postale
Sapvick INTERIEUR.
Fattres reccommandics en soupr tee.

Mademoiselle Maric Deésir, Mestames B.

Saintil, Doreiia Richard, Vee Maurie
Simmonds, Militaire Pierre feai Mabin,
Gineral. Co Gtordany, Messieurs Em

- cay dy. seg ; Sop !
Atexandre, Gedcoon fean Louis, tliice Dé

1
an
beiert, Aboertave Piorie Louis, I.. Servin

1. Woy cdia,
eent, }. Deieuche.
Poiteau-Prow.. bo durmin myo,
ret

li Qe Cassation
Cos MuNELL:

Le Mads pa Jute by].
de M: de Vice-President,
Ernest Bonhomrme.

“fy . : . ] vs . .
MTA! Peis Steve at TO

. , .
Yee ele ee,
A bed ie’

Le brit heures et
denice du maine: prononce larré: suivant:

Cotai gui rejette le pourvoi di Ministere
Pubic de facnel contre Vordonnance de
Chambre du Consei! de ce ressort. en d&.
te du 23 Avril rgo7, qui renvoic des fins
et*poursuites la nommeée Felicia Bellevue,
prévenuc de tentative d’incendie involoe
taire et ordonne si mise en Liberte im
diate, si elle n'est retenue pour autre caus

Le rdle ne comportant rien, le sicge

levé. .



L’administration du « MA
TIN » annonce aux abonnés
quils ne doivent rien payer:
abonnements ou autres, qw
sur RECUS IMPRIMES @
signés de M. l’'Administrateul

Priére d’aviser V'adminisum
tion de la moindre irrégular |
dans le service du « MATIN?
afin qu'il y soit de suite rene
die.


















[ST eee rete ete eee ee

publique de Guatémala, La date da

Vexécution n’a pas encore été fixée.
_ Maprin.— Le proces des personnes
impliquées dans la tentative d’assas-
sinat contre le roi et la reine d’ Espa-

53 €

DEJEUNER DU 10 JUIN
MIDI A 2 HEURES

gne, le jour de leur inariaze a conti-

Prix : G. 2.50 nue aujourd hui.
Salade de baeul tomatée Loz, Pologne.— Des ouvriers sans
Radis travail ont assassiné aujourd'hui un

Ingénieur homme Reiss, Directeur de
la filature Poznenski; ils ont evale-
nent mortellement blessé M. Aniec-
ker, Directeur de la tannarie Karskh.

assassins ont-réussi a s’échapper.

Bevuf sale ala Francaise
Saucisses de Vienne au chou
Cotelettes de mouton — St. Malo —
Pois congo au lard

Riz blanc a la erdéole

Pet-de-noune St PETERSLOURG.— Une escadrille
Fruits composée de 17 torpilleurs, construits
Café avec le produit d’une souscription pu-
4/2 Vin blique,. organizé2 pendant la guerre de

Mandchourie, estarrivée aujourd’hui a
St Petersbouryg.

GENEVE. — La reine-douaricre d’[ta-
lie a Offert une Coupe pour Paéronaute
qui reussira a traverser Alpes a:
balion.

STOCKHOLM.—= Les noces Gor ditt roi
Oscar ct de la reine Sophie ont été eé-
lébrées aujourd’hui dans tout le royau-



o_O LS Le
TN ST

Nouvelles Elrangeres

fos

‘Panis. ~— M. Lévy, trésorier de*‘la}/me. Les souverains ont recu des féli-
conféderation générale du travail ct] Citations de tous les chefs d’Etats.

M. Bousitict. orgaunisateur de la creve WastINGron.— La tombe de Geor-

des ouvvicrs boulangers, tous deux] ges Washington a 6té visitée aujour-
accusés Wavoir par leurs paroles et] @hui par les officiers des navires de

guerre francais et hollanduais.

BUDAPEStT.-—— Ivempcrear Francois-
Joseph arriva ici cet) apres-iuidi pour
la celebration du jubilé de son couron-
nement comme roi de Hongrie qui eut
lieu le 8 Juin I8G7.

Bompay.— Un cyclone passa hier
sur Ku.rachee. Plusieurs steamers fu-
rent jetés a la cote ct presque toutes
les Miuicons furent détruites. Pas d’au-
tres details.

Tokto.— Apresune conférence avee

feurs acites incite a la révolte et au pil-
lage, ont «te condamneés aujourd’ hui
adeux wis de prison et 100 francs d’a-
Mende.

«Prins Willem (Vo o» est arrive
Havre.

Le Consei: des Ministres. ce matin,
Sous la prcésidence de M. Falliéres fi-
xa la date de la convocation des Con-
Sells feneraux au 2% juillet. Le Con-

dau

(
sell Socettye: Gnsuite des retraites ou-
wrieres, ds chemins de fer et des di-
verses «ties {3

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paurfare rig, elle roetradehait la bouche,
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tie ef de Pe cunte> nraiiticnt leur dtehone

week) tors relatives a la lésisit- ties Ministres et les aceciens du royanie peor, (oest te spect iue ead prevent
sae oy » .. . . . : . } : . e
Hon intestonale de Bruxelles. Le me. fe Viceomte biayasti, Ministre des ftes tafe tis, SUL EVes oc Es@es
Ministre: the ia Buerre fit siecmer un de-f. nipes Mlrareweres., Svest retiudie a Mae dtr ath hoes ren paliotis gercurpele
? Affaires betne mwePTOs, Saest ul t- 44 t t
Cret aux PCr Tos auiguel le cenoral lats. On Croit que Us affacces Gap hora. Jos.
dona tater an comuman tiquies de da pats daeate Pmporbturce, v MODE RAEPEOL © - Antomevern Pune
thy 4 ‘ay : ro an ~ . . . . - Lo, Sey ee sillgves gs bee (oe
ALP _ Mle Corps Wine, . COLIPEPES fa cndestion QPL I CAI, Ont Ppp ss bon Pejiiecc,? Te cc apre
tio wei tos Wistla Ce matin Pexpo- fete discu®ess pendant la couierence. suce de ae omdre dentelriee on frictions
SI on Colo te ie . * SS . : . ' “ : vy > ! odo rege Pte vt i ns ',. .
yeas Nogent Sur Marne. ~ py gyz.— Par suite de | assassibat duy le fe ee eh ies Gents,

La Chambre hice termina la diseus-
Slon des inerpellations sur la crise
Miicole et vot un ordre du FOUR pur
et simple.
M. Pichon,
Sensé, fit ¢

Directeur des bitatures Poznuanski, une
“reve ef de piraves désorirves se sont
recemiment produtis . les 4.700 ouvit-
; . ers qui Vv trevalilent ont ete renvoves
yy NS oryop Pegs e te . os,
Interpellé pret M. Dres- ef la fituture termporaireniont fermee,
ONMaitre tia Chambre qui

ve a segs a. speed Qe. Pe
iM $s anstr i : DARE ST .——~ oh PoGasiOkh Ghli bt te alae
qbProuva, ies instructions qui seront Beal od » SOL ‘ yaronnelent com-
Onnées aux délesués de la contéren- | iversatve de sou cor i : :

me roi de Hongrie, Pempereur Fran-
cois-Joseph a accordé une amnistie
tres libérale qui vise surtout les per-

ce de La-Have,
Au Sénat. ‘Mt.
Gon Sur la ve



Dupuy posa la ques-
nte des vins dans les







Sopérations militaires sonnes condamnces pour crimes de
amé Proposition du Gouvernement | se majeste.
mre de placer les Chambres de .
celle. A Vendre

que cel pycaises sur lemeime picd
excell e ¢ Allemagne, a fait une
. ente impression surles exporta-
ion agents ceux-ci ont également
ementat!! les modifications des
PAllemacre administratifs accordés a
les autres et desquals la France et
Cier. pulssances doivent bénéti-

Une grande démolition en bon etat.
S'adresser au No 24, rue du Poste-
Marchand.





Bouquets modern-style



MEXICO Fl Ci A vendre
*—~ Florencio Morales et Ber- : ; a
° g JESSY.
pardo Mora ont été hier soir déclarés| Chez Mme Cuantes DUE I
Ss d'assassinat contre le géné- Bois-BADERE

eSarilla 8,

ancien président de la Ré-}(A cété de la chapelle St-Antoine),

Depot Geicva!l prarmacieSt An.-
toine.
Aw:

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ad ane

NE

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LUNDI, 10 JUIN 1907.



LE MATIN

ABONNEMENTS.:

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PAR MOIS 4 GOURDE.

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——————

Pour tout ce qu





~~ A ps =



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QOU0 TiIDIE-IN

DIRECTEUR:

Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

ara no er

LE NUMERO A() CENTIMES.

Les abonnements partent du ter. et
du 15 de chaque mois et sont paya-
bles d’avance

Les manuscrits inserés ou non ne sont
pas roms.



i concerne l Administration du Journal, s’adresser a M. Arthur ISIDORE.

eR EE EPL YLy ACNE ee

chant les affaires qui lui importent et
dont Péveuement duit le punir bientot
apres, sila mal juge, qae dans ceux
que fait an homme de lettres dans

‘Ecole polytechnique et il en = sortit
pour entrer a l’Ecolte des Mines « avec
un nombre de points quin’a jamais
été atteint depuis » ;‘il devint plus









SS ea
- ae | “A | N ~A
» t ‘ @t' Ese 6:
a ee 8 | FE >
L E , =F 2S & fe. a

Je viens de lire dans le Nouvelliste tard, a cette meme école, titulaire | son cabinet touchant des speculations
dune chaire de meétallurgie. Le Play} qui ve produisent aucun effet, qur ne

de samed; une série de questions qui : ) |
abandonna sa chaire pour se consa-|lui sont autres conséquences, simon

ne tendent &@ rien moins que contredi-
re jes différentes propositions sociales
déja inises en avant parle Matin. Le
lecteur quia formulé ces questions se

défend. certes, d’étre contradicteur ;
mais ce n’est la qu’un artifice de
langave. J’allais céder aujourd’hui

au desir de répondre a ces questions
qui sont au nombre de cing, quaad
je me suis apercu qu’elles s’adres-
saient «au bons amis du Nouvelliste,
« initiateur dela campagne. » N’cétant
pas le Newvelliste, ni méme, parait-il,
einitiateur de Ja campagne », le Matin
attendra donc, par bienséance pure,
que les (ffieteurs aient donne la repli-
que etinent épuisé leur droit légitime
de répondre ; il se contente, comme
on dit en langave purlementaire, de
Sinscrire pour la parole.

Un heureux hasard veut cependant
que le sujet de ma causerie d@aujour-
@Mhui icieche par certains cotées a la
Premicre question du formulaire de
Mon coutradicteur et, ma foi, c’est tant
Mieux.Jenai vraiment qwune crainte,
Cest de vester au dessous de la scien-
Ce sulide que Punonyme ecrivain a
lair de porter dans le débat et d’avance
je le supplie, si mes efforts, aidés de
Ma bonne volonté, restent insiuffisants,
de ue pas s’empresser de crier 4 la
faillite de la science sociale. Gar sans
Oser critiquer ledédain de personne
«pour les spéculations des sociolo-
‘gues, »— les fondements de cette scien-
ce sont ajourd’hui trop assures pour
he pas détier les contestations de prin-
Sipes. Ces fondements reposent sur-
tout sur observation.

La ingthode dobservation est assez
Vague comme formule — s’agissant
Surtout d'études sociales — pour que
‘Jessaic d’expliquer en deux mots en
ot elle consiste, — ce qui d’ailleurs
réclanas trop pour déplaire a ceux qui
on le ait ide la précision. Le Play,
a scienc. ut le véritable pionnier de
isans € sociale ; aux yeux des par-

meme de la tradition, il a droit

a0 salut du drapeau, car il fut éléve A] raisonnements que chacun

crer tout entier a sa mission sociale.

Voyons en quoi a consisté la inéthode

@observation appliquée par Le Play.

L’idée d’appliquer aux études socia-
les les procédés des sciences naturel-
les ne lui est pas propre, pas plus
d’ailleurs que la méthode elle-meine,
puisque’elle peut revendiquer parmi ses
partisans Socrate et Aristote. Mais c’est
& Le Play, précisémént que Péaconomie
sociale doit d’étre une science expért-
mentale plutot qu’une science de rai-
sonnement et c’est la sa véritable ori-

ginalite.

La méthode dobservation n’est ce-
trols
procedés, @apres M. Cheysson, pou-
vVaient dans VPespéce, conduire a son
application, (était dabord la coustitu-
Péevolu-
tion embrvogenique des organes aux-

pendant pas tout uniforme et

stion anztomique des tissus ou

quelies on pouviuit demander la cause
des aptitudes sorales de Pindividu et
purtant fe secret des lois sociales. Le

Play neo os'y arréta pas ; ne sexpli-

quant point a qwen isolant: les gan-
slioms de jatouriti; oul en puitant

veuses de labeille, ou puisse saisir
dans leurs causes et duns leurs détails
les meeurs des fourmmlieres ou des ru-
ches. »

Le second procédé était la statisti-
que. Le Play ne pouvait se résoudre
3 lui demander plus que des déemons-
trations d’appoint, ne voulant point
voir « Phomme réel derriére des totaux
sans nom » rassembiés_ td’ailleurs
suivant des méthodes varices et pour
des bhesoins differents.

Le troisieme procédé est celul mis
en avant par Deseartes lorsqu’il dit,
dans le Discours dela méthode «Je quit
tai entierement Vétude des lettres,
j’emplovai le reste de ma jeunesse a
voyager, 4 fréquenter des gens de di-
verses humeurs et conditions .. . Car
il me semblait que je pourrals rencon-

trer beaucoup plus de vérités dans les
fait tou-



















que peut-élre ifen tirera dautant plus
de vanitée quelles seront plus éloignées
duo sens commun, a@ cause quail aura
dua emplover dautant plus desprit et
d@artifice & les rendre vraisemblables.»
Crest ce procédé qui fut adopte.

Lao method: trouvwee, Le Play pensa
a laréaliser en instituant les voyages
d’explorations sociales et) les) mono-
avaphbies de faimultles, e’est-4a-dire la
parfaite connaissance de la constitue
tion familie, base de tonte constitu-
tion sociale ‘TPoutetois Petide cde fa
familie se trouve avoir perdu le pre-
nier rang dans Pappiication de ta me-
thede, par suite des inoditieations
fattes a kemaniere de volv de te Play,
dist daiibetirs quedh arrive: pour toute
chuse suscepttbie de perfecthonne-
ment: si bien que dans leo imethode
sociale actuelle et deétiuitive, ta famelle
fOlrme lao sepirermme chosse de fuits a
Péetude desquels il faa remontes pour
Ctablir et fixer fe mode Worgauisa-
fron che totabes societe. bas sik Classes
de faites qui precedent ceche de ia fa-
tuidle somt de Liga, de Pravai. da Pro-
priét’, des Biens mobiiers, fe Sadaire
eb VE pargne y foes classes deo tuts qui
viennert apres scouts ie nrode exis -
tence, les fplrises ce Vexisteace, le
patronage ou Vétude du mécanisme
des familles patronales ; puis e’est le
Commerce, Vittat des cultures intel-
lectuelles, la Retigion ; enfin la Come
mune, fa Province, Etat.

Cette nomenclature socitle est due
a M. Henri de Tourville ; elle part,
comme on le voit, du Lieu, « du phé-
nomeéne le plus primordial ct le plus
siipple » pour aboutir a Prtat, «au
phénoméne le plus subordonné a tous
les aittres et de plus compliques »
Apres Pexumen de toutes Ces Classes
de faits, Pobservateur) examine le de-
gre dexpansion de la race ou son
mode d’essaimaye, les conséquences
de son contact avec les races étran-
geres, son origine et ses variations
historiques, et peut alors pronostiquer
SS ey

avec plus ou moins de precision, que!
sera son avenir.

Voiciquel estétat actuel de la scien-
ce, sociale et quelque parti pris quwon
veullle opposer «aux speculations de
Ssoctolopues », il est difficile de ne
bas reconnaitre que da nomenclature
que je Viens de résuimer tres brieve-
ment doit conduire fitalement et yd-
Cessairergent pour peu awelle sit
CONSCICNC eH Ss cient oet milnutiense-
Ment suivie, a da Conmaissapce exuecte
dela societe quvonm se propose d’étu-
dier .

«fly oa des lois, dit De Bonaltd,
pour la société des fourmis et pour
celle des abeilles ; comment. pour-
rait-on croire qwilm’y en a pas pour
celle des hommes et quelle est livrée
au hesard de leurs inventions 2 >

Crest en consi térant les classes de
faith eXposces Goms be toimenelotare
do MM. Totiurvirie oat e*r INvVO quant
Ces dots ortrevues par be Boned et
Mesos oy tage peo tes @naimentes

ree Socrete rnternia-

fifpmety Votheoreps ep ry

'
1
at

Hope de Serena soci oo. Cte Nous
Vobbors tis fe eorrs de cotta étude,

Corrtirpsorst feos feaporsuetion~
Cero! (hee Passer bipe ate

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Socliies cee
Ces fdits et
Poevlre cutres comsiderations
Ces folithaticns se trotivedgit
Prorectrog Cotmenitiamtirce
Vachs disites sc erin pete

. _?
avoir pris

yt tiie
ie fet Weve

Funeérailles '

Hieront eu licu au milieu d’un immense
concours de personnalités et d’amis” les
funérailics du sympathique et combien re-
gretté Arrrip Numa, déccdé subitement la

veille.

Le convoi desplus imposants 4 accompa-
gne le charfunebre a la Cathedrale, puis au
cimeners Extéricur ou des discours turent
prononces par MM. Leon Pouith, au nom
da Lycée, W. Bellegarde, Justin Lherisson et
Christian Regulus.

Nous renouvelons a ia tamilie du cher
disparu nos affectueuses condoléances.

Départ

Hier est parti le Steamer hollandais
« “Prins Willem V p avec les passagers sui-
vants, pour :

St Mare.— Mme M. Rossignol. Mrs La-
martine Martin, A. Durand.

New York.-- Me Ph.
emants, Mile Alice Fouche,
Feuer de Lespiriasse,
Mr oP. Phoby. Mrooo2t Mone Meo J. Brews,
Mrs. Exra Chrem, Eucr,

Poutle, Taharines
stalmiann, Paul Reobelo, Tue Labasdile.

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Morte rte

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. . . ’ rye oot ave . LLU 4 aadaiad A . a thls ~ .

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eee tyotye mryttt Peed tere tes SOLIDS eS att w Lest ae . Passe sey ee aes tes ; ‘Fs t vt ~

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Prince. — Convention, Contrat et Cahier
des charges y annexdés.—— Avi: ministériels.
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ty. a ig a >) ie . 4 4 el. . . to . Ty OW . . ,

Ma 1° a7. is YF Gli bad rg ov: pace ote St=Vineent G2 Parla von uw ad-

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“elm eta ©, VM 8 a € a. k*€2 leat tT taite CL melvin uy ae la SEUIL, lui
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~ we ep eb 23 a « beh o's } ' ‘ 1 . ;
iyecie. abt Ge testes los phises de Voxisten-
trehe yee vay ye
iy, bn fos co do Dibivstirg genous.
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Wwe bh)

,

7 Oo
eu pal-
i hha-
des

Moyenne diurne de la temperature
Pe Gel a cd lecdroment couvert
hho-cirrus sui ont donned
lo sclane vers rt heures.
nuaves supericurs 2 W,

La byise de mer ne s'est pis cetadhie ¢
le vent de terre asses frais Gans la matinée.
belairs au NW. Le barometie’est en baisse.

Agitation microsismigue a 3 heures 20
minutes ct 6, 10 minutes du soir.

rot’. La température de la semaine
est restce au-dessus de la normale surtout
dans l’aprés-imidi. Le baromeétre est trop
haut d’un millimetre ; les pluies ont été

insignifiantes. J. SCHERER

2
d
1: \

lielu dou
Dircetion

tistdction eencrale.

Nous he saurions trop recommander aux

ldimiues ces distiictions utiles gui oifrent

tant dintérct par leur caractére pratique et

instructf,

Boite aux Lettres
Port-au-Prince, le 8 Juin 1907.

Monsieur fe Directeur.

Nous venons vous parler augjourd’hui de
la ‘Pannerie. En entreprenant d'encourager
le petit industriel, nous n’entendons pas
viser l’ouvrier qui s’obstine 4 rester dans
la routine; il fait, au contraire, selon nous,
un grand tort 4 I’évolution de l’art en
Haiti. Il en a été ainsi, A peu d’exception,
malheureusement dans la corporation des
tanneurs.

Certains ouvriers se contentent de jj.
vrer ala chentele, un produit absolument
mal prepare, quelquefois jurant, sans qu'ils
aient jamais pensé 2 la perfection, au ‘fig;
qui constitue la grande valeur des produits
que nous recevons d’outre-mer.

Nous le savons, en raison de la rareté
de la maticre promicre, on y rencontre en
debutant de otros grandes difficultds, la
feusiic de tan nan Quant sur nos rivages
ib iaut fa taire chercher dans les Cirvirons
de Pestel. Nous savons aussi, que pour
guune peau soit vraiment marchan
c’est-a-dire recevable dans nos bonnes cog.
denneries, il lui faut aussi, une
préparation de deux 4 trois mois. .

Nous avons fait cet expose, pénible eg
soi, dans le but de bien faire ressortir Ie
diflicultés inhérentes au métier de la am
nerle, et par contre-coup, dans le but aug
side faire valoir le merite reel de cea
qui le a? Mat passe. dans ce genre avaient
expose ua trav Wun fini remarjuable
(peaux et cuirs divers ). Cutte section était
repreéseptce par Mr Hyacinthe Jacob et hk
Vannerie Continentale. Qua‘ils — recoivent,
ICL tes fericdtations meritées.

Eahor improvas oats oft!

Agreez, Mr oie Divcereur, ete.

Us Aboxnk,
Déces

Nous apprenons la mort de Ming Vve,
ALENANDEE SAMPEUR. ddeedde fier matin.

Ses tuneratides auront ficu cet aprés-mie:
di, ada Cathedraie.

Conidoicances Ada tamille.

Administration Postale
Sapvick INTERIEUR.
Fattres reccommandics en soupr tee.

Mademoiselle Maric Deésir, Mestames B.

Saintil, Doreiia Richard, Vee Maurie
Simmonds, Militaire Pierre feai Mabin,
Gineral. Co Gtordany, Messieurs Em

- cay dy. seg ; Sop !
Atexandre, Gedcoon fean Louis, tliice Dé

1
an
beiert, Aboertave Piorie Louis, I.. Servin

1. Woy cdia,
eent, }. Deieuche.
Poiteau-Prow.. bo durmin myo,
ret

li Qe Cassation
Cos MuNELL:

Le Mads pa Jute by].
de M: de Vice-President,
Ernest Bonhomrme.

“fy . : . ] vs . .
MTA! Peis Steve at TO

. , .
Yee ele ee,
A bed ie’

Le brit heures et
denice du maine: prononce larré: suivant:

Cotai gui rejette le pourvoi di Ministere
Pubic de facnel contre Vordonnance de
Chambre du Consei! de ce ressort. en d&.
te du 23 Avril rgo7, qui renvoic des fins
et*poursuites la nommeée Felicia Bellevue,
prévenuc de tentative d’incendie involoe
taire et ordonne si mise en Liberte im
diate, si elle n'est retenue pour autre caus

Le rdle ne comportant rien, le sicge

levé. .



L’administration du « MA
TIN » annonce aux abonnés
quils ne doivent rien payer:
abonnements ou autres, qw
sur RECUS IMPRIMES @
signés de M. l’'Administrateul

Priére d’aviser V'adminisum
tion de la moindre irrégular |
dans le service du « MATIN?
afin qu'il y soit de suite rene
die.















[ST eee rete ete eee ee

publique de Guatémala, La date da

Vexécution n’a pas encore été fixée.
_ Maprin.— Le proces des personnes
impliquées dans la tentative d’assas-
sinat contre le roi et la reine d’ Espa-

53 €

DEJEUNER DU 10 JUIN
MIDI A 2 HEURES

gne, le jour de leur inariaze a conti-

Prix : G. 2.50 nue aujourd hui.
Salade de baeul tomatée Loz, Pologne.— Des ouvriers sans
Radis travail ont assassiné aujourd'hui un

Ingénieur homme Reiss, Directeur de
la filature Poznenski; ils ont evale-
nent mortellement blessé M. Aniec-
ker, Directeur de la tannarie Karskh.

assassins ont-réussi a s’échapper.

Bevuf sale ala Francaise
Saucisses de Vienne au chou
Cotelettes de mouton — St. Malo —
Pois congo au lard

Riz blanc a la erdéole

Pet-de-noune St PETERSLOURG.— Une escadrille
Fruits composée de 17 torpilleurs, construits
Café avec le produit d’une souscription pu-
4/2 Vin blique,. organizé2 pendant la guerre de

Mandchourie, estarrivée aujourd’hui a
St Petersbouryg.

GENEVE. — La reine-douaricre d’[ta-
lie a Offert une Coupe pour Paéronaute
qui reussira a traverser Alpes a:
balion.

STOCKHOLM.—= Les noces Gor ditt roi
Oscar ct de la reine Sophie ont été eé-
lébrées aujourd’hui dans tout le royau-



o_O LS Le
TN ST

Nouvelles Elrangeres

fos

‘Panis. ~— M. Lévy, trésorier de*‘la}/me. Les souverains ont recu des féli-
conféderation générale du travail ct] Citations de tous les chefs d’Etats.

M. Bousitict. orgaunisateur de la creve WastINGron.— La tombe de Geor-

des ouvvicrs boulangers, tous deux] ges Washington a 6té visitée aujour-
accusés Wavoir par leurs paroles et] @hui par les officiers des navires de

guerre francais et hollanduais.

BUDAPEStT.-—— Ivempcrear Francois-
Joseph arriva ici cet) apres-iuidi pour
la celebration du jubilé de son couron-
nement comme roi de Hongrie qui eut
lieu le 8 Juin I8G7.

Bompay.— Un cyclone passa hier
sur Ku.rachee. Plusieurs steamers fu-
rent jetés a la cote ct presque toutes
les Miuicons furent détruites. Pas d’au-
tres details.

Tokto.— Apresune conférence avee

feurs acites incite a la révolte et au pil-
lage, ont «te condamneés aujourd’ hui
adeux wis de prison et 100 francs d’a-
Mende.

«Prins Willem (Vo o» est arrive
Havre.

Le Consei: des Ministres. ce matin,
Sous la prcésidence de M. Falliéres fi-
xa la date de la convocation des Con-
Sells feneraux au 2% juillet. Le Con-

dau

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sell Socettye: Gnsuite des retraites ou-
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La Chambre hice termina la diseus-
Slon des inerpellations sur la crise
Miicole et vot un ordre du FOUR pur
et simple.
M. Pichon,
Sensé, fit ¢

Directeur des bitatures Poznuanski, une
“reve ef de piraves désorirves se sont
recemiment produtis . les 4.700 ouvit-
; . ers qui Vv trevalilent ont ete renvoves
yy NS oryop Pegs e te . os,
Interpellé pret M. Dres- ef la fituture termporaireniont fermee,
ONMaitre tia Chambre qui

ve a segs a. speed Qe. Pe
iM $s anstr i : DARE ST .——~ oh PoGasiOkh Ghli bt te alae
qbProuva, ies instructions qui seront Beal od » SOL ‘ yaronnelent com-
Onnées aux délesués de la contéren- | iversatve de sou cor i : :

me roi de Hongrie, Pempereur Fran-
cois-Joseph a accordé une amnistie
tres libérale qui vise surtout les per-

ce de La-Have,
Au Sénat. ‘Mt.
Gon Sur la ve



Dupuy posa la ques-
nte des vins dans les







Sopérations militaires sonnes condamnces pour crimes de
amé Proposition du Gouvernement | se majeste.
mre de placer les Chambres de .
celle. A Vendre

que cel pycaises sur lemeime picd
excell e ¢ Allemagne, a fait une
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