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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00054
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- June 6, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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4c ANNEE, Ne 54. PORT-AU-PRINCE (uait1) JEUDI, 6 JUIN 1907.
LE MATIN
Q uO TIDIEIN
a
ABONNEMENTS : DiRECTEUR: LE NUMERO { () CENTIMES.
Clément Magloire, Les abonnements partent du rerf.et
pAkK MOIS 4 GOURDE.
du 15 de chaque mois et sont paya-
bles d’avance
DEPARTEMENTS & ETRANGER : REDACTION-ADMINISTRATION _
Les manuscrits insereés ou non ve sont
rrais de poste en sus. 45, RUE ROUX, 45- pas remis
eee
Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, sadresser a M. Arthur ISIDORE.
——— nn rune enn wn a eee ee =
14 RECHERCHE
3ONHEUR
bouheur est favortsé par les facalités de’ aide et secours & la communaute. »
la vie. On ne trouve, en effet, cette Vous vous rappelez comment Jules
esvece que dans la Tartarie et la Mon- Lemaitre envisaveaitla situahon res-
voile ott la spontanéité des produc- | pective dufonctionnnaire et de Etat:
lions du sui et l'existence des steppes] «en sorte que @esticqui, de P Etat et de
de prairies permettent de vivre exclu-}son employe, donnera le moins a Vau-
sivement de la eueillette et de lartpas-|tre. »
toral. Sont unpeu Tartares et Mongols] (‘est exactement le cas des sociéteés
les heureux habitants de nos vertes communanutaires Vis-j-vis de leurs
montacnes of: une végétation riche et membres, Pexploitation éfant récipro-
luxuriante permet de se baisser pour} que. La societée réclame chaque jour
recueillir les productions abondantes de Vindividtue un sacrifige nouveau
du sol. Malheureusement « l’arbre};sous torme tantot du service militaire,
& pain ne pousse pas sur l’asphalte », tantot de Pimpot . ou tous temps, par
car les sauvages dont je parlais Pautre } une réclementation muntieuse et de-
jour a propos de ’éducation négative, taillée de tous Jes actes les plus leyi-
auraient beau jeu. times de la vie ; cela contine parfois
Geux qui sont élevés d’apres les 4 Pinquisition. Lindividu, de son co-
principes de Péducation statique for- té, tout en attendant tout de Phtat,
ment ce réve, mais il est a déplorer|tend @ se soustraire de plus en plus
pour eux quon ne puisse concilier | 44% charges qu il établit, de sorte que
les facilités de la vie tartare ou mon- le probleme a_ résoudre, comme le
eolique avec Pétat des civilisations oc- montre Demolins, est le SUIWanE
cidentales. Les sociétés a tormation|* frouver le bonheur, en donnant le
eommunatitaire ott prédomine cette | MOIS, de travail possibie, dans tune
éducation sont travailiées par cet ide- socitle qui exiga, pour Vives. Ht plus
al sans pouvoir jamais VPatteindre et
M. bemolins détinit le bonheur :
« l’état de satisfaction des yvens qui
réussissent 4 surmonter vraiment les
ditticultés matérielles et morales de la
vie. »
Paul Descamps ajoute que le but
de l'éducation est d’acquérir la cCa-
pacitéau bonheur. Oa est le bonheurâ€
« C'est ce que, répond-il, notre édu-
cation aurait dv clairement nous mon-
trer. est méme la son unique but. »
Duraut toute notre vie, en effet,
nous cherchons a réaliser la plus
grande somme possible de bonheur ,
orla veritable éducation « est lap-
prentissaze de la vie. »
En parlant Pautre jour des deux for-
mes siatiyue ef dynamique de Véduca-
tion, jai indiqué cette derniere
comine caractérisant les societés a
formation particulariste et comme
étant la cause de leur supériorvite.
Cette forme de Véducation, réalisant
au superlatil la formule de « Vappren-
tissacs de la vie», doit donc nous
apparaitre comme le principal et
Méme Vunique moyen d’assurer le
bonheur et nous allons voir quelle est,
ace point de vue, la situation mora-
le des suciétés anglo-saxonnes.
. Pour cela, je suis obligé de consi-
dérer, avec M. Demolins, que les so-
ciétés humaines concourent a favori-
ser le bonheur de facon trés différen-
te, selon leur formation; et a ce
compte, on est amené a dijstinguer
les trois modes suivantes :
1° les sociétés o& le bonheur est
favorisé par les facilités de la ve ;
2° les sociétés ott le bouheur est
entravé par les difficultés de la vie ;
3° les sociétés o& le bonheur est
favorisé en dépit des difficultés dela
{| n’y pas lieu d’insister sur legpre-
Mier cas et je suis assuré que déja
mes lecteurs ouvraient grands des
Maan de convoitise et brilaient du
Sir de connaltre ces sociétés ou le
rerande somime de travail. (lest se
c'est ce qui les fait ranger dans le inettre dans la situatiou potk CORMTLO=
deuxi¢ me mode qui est celui des so- de dun homme qui doit, chaque jour,
eietées ort le bonheur est entrave par Jos fa toute heure, remouter un courant |
difficultés de la vie. tout va a Pencontre du ut quail pour-
Pensez un peu au sort de ces SOCIEH ae Asai bien, ies désillusions et tes
tés, auxruelles NOUS 2p Dore oak nl désenchaniements sOnt courants dans
wn aCe epee AG oe ete du les sociétés commlinautaires etyen in-
centre, en un mot, toute Phumanit¢ diquerai, sans y Insister. quae v re
latine et aussi les populations de festations mises en rele par emo
vOrient. Une loi fatale, encouragée 1° La doctrine du (Nircane des
par I’éducation, pése sur nous et nous populations oO! ientales, basce n i né-
fait incessamment aspirer au repos gation du bonheut ou ce mon eC , qui
et compter sur le concours tutélaire réduit Vindividu a la conten ation
de la communauté, tandis que la indéfinie, a la passivit , a Vanéantis-
grande loi du travail et de la menta-;sement de so'-meme ; _
lité associée a celle des besoins exten-| 2° Le NiUihtlisine des popuiations
sibles nous oblige 4 Veffort continu. nord-slaves, basé sur la negation et
La fievre intérieure, créée par les be-|!a destruction de tout.
soins et les désirs, nous démontre| 3°Le Socielisme des populations de
sans cesse l’inéluctabilité de l'action,|POccident et basé sur la tendance a
tandis qu’une formation sociale hos-|chercher le bonheur dans la commnu-
tile nous fait apparaitre le travail} nauté, « eest-a-dire dans la supres-
comme une malédiction et nons in-|sion de_ l’etfort personne! et de Vini-
cite 4 nous y soustraire. tiative individuelle. a
Or, nous ne pouvons nous y sous- 42 Le Pessimisme, propre aux clas:
traire qu’en « nous appuyant sur les|ses lettrées et qui compen i‘ ou
autres, qu’en vivant aux dépens des un ensemble de oc rines p us ou
autres, qu’en exploitant Jes autres, | moins philosop iques, plus ou noins
qu’en demandantencore et toujours éléviaques et larmoyantes, qui p
Oe
mine dans les vroupes allemanes et
celtes et forme le fond de la concep-
tion de la vie. »
Nous verrons demain ce que c’est
que la recherche duo bonheur dans
les sociétés paurticularistes qul sont
celles « oft le bonheur est faverise en
dépit des difficultés de lu vie,» et nous
arriverons, apres celte lungue et ne-
cCessulle perégrination, « conclure de
quel coté le reproche de matérialistic
est plus fondé ; ce que deja le lecteur
a dui apercevoir.
AES DUVRRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
—_ oo
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MERCREDI 5 JUIN
Barometre a midi 763,7
\minimum 22,9
Temperature) jaximum s44
Moyenne diurne de la température 27,6
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Mercredi, 5 juin 1907
Présidence de Mr le Vice-Président, Er-
nest Bonhomme.
Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie du matin et entend |’affaire suivante:
Opposition formée par le Ministére pu-
blic pré- le Tribunal civil de Jacmel con-
tre ure ordonnance rendue en faveur de
la dame Félicia Bellevue.
Me Pradel, V’un des avocats de la dé fen-
deresse, est entendu en ses observations.
Le Ministére public, Luc Dominique,
dé ses conclusions.
Te réle épuisé le sige est leve.
Arrivée
Le transatlantique francais « Québec »
est entré ce matin avec les passagers sui-
vants :
‘Bordeaux— M. et Madame P. Carteron,
Melle Carteron, Paul Ewald, Madame
Charles Ewald.
Saint- Thomas.— M. Kéolet.
Puerto-Plata.— Francisco Brugal, fa-
mille Julio Mondon.
Cap-Hattien-— Madame Amalia Michel,
Maxi Lambert, Madame C. Victor et en-
farts, Alphonse Poujet, Stahlmann.
député Memnon, Séiateur Magloire,
Sénateur Laroche, Sénateur V. Hilaire, A.
M. Altiéri, M. Bresh,
Docteur Nemours
d@’hui contre les demandes en autori-
sation de poursuites contre MM. Bié.
try, Leroy-Beaulieu et Basly et com.
menca Ja discussion de Vinterpellatiog
de MM. Castelneau et Denys Cochin
sur lilégalité et abus commis dans la
saisie des papiers Montaynini.
MARSEILLE. ~ Le Contre-torpilleur,
a Pertuisane » chargé de la malle et |e
transport de I’-tat Ving-Long, avec deg
sacs de lettres et des passagers sont
partis aujourd hui pour lAlgérie.
Paris.— Le yvouvernement est sor
le point d’ordonner une enqueéte gyr
la récente hausse du bié. Le Ministye .
de Agriculture, M. Ruau, a nommé-
une commission spéciale pour étudier
les causes de ce renchérissement.
Un nouveau type de torpilleur vedet-
te sera tres prochainement mis en es-
sal a Cherbourg ; ce navite qui sera
doué d'une vitesse de 26 nucuds, ne
necessite que Tl hommes d’équipage.
SAN-FRANCISCO.— Satnedt dernier
Vattorney Federal Devlen a. recueilli
les dépositions des personnes qui ont
assiste a Vattague des restaurants. et
des bains japonais de Fulson Street ;
ita dthen recueillir d’autres aujour-
Whui. Des que son enqueéte sera termi-
nee, il enverra sou rapport a Washing-
ton.
LONDRES.— JYapres une depeche
speciale de Shanghai, les révotution-
Auguste, Habib Amary, E. Chrem, Get-
frard Ducourt, Melle N. Gaspard, Madame
Le ciel a été un peu nuageux dans la naires des environs de Swatow et d’A-
journce et couvert depuis 6 heures. Direc-
tion des nuages - ESE. Oraye avec pluie
inappreciable 4 7 heures. Brise de mer
moderce ; vitesse maximum du vent :
méctres par seconde ; vent tres faible pen-
dant la nuit. Le barométre est en basse.
J. SCHERER
Petite Féte-Dieu
On célébrera cet aprés-midi la petite Féte-
Dieu avec le méme cclat que
précédentes.
I.a procession suivra son itindraire habi-
tuel. [1 y aura trois reposoirs, 4 la rue des
Fronts-lorts, chez Melle Alice Benjamin,
Ala rue du Centre chez Madame Pétion Sa-
varnet dda rue Pavée chez Madame Lv-
sius Templier.
Depart
Ce matin a laissé pour le Sud le Steamer
Peins Frederik’ Hendrii avec les passagers
pour :
Petit-Godie MM. Edouard Benjamin,
Justin Antoine, Léon Laporte, Frédéric Meé-
rentié, Mme Philippe Antoine et deux en-
fants.
Cayes : MM. Clovis Miot. Joseph — Sitt,
Sénateur Sindaire, Hans Mienké, Ernest
Lafontant, Josaphat Fontaine, E. Salomon,
Miles Aspasie, Alice Arteaud, Mmes A.
Alabie et T. L. Polycarpe.
Chambre des Députés
Séance li Merdredi 5 juin 1907
La Chambre a regu un Message du Sénat
par lequel le Président de l’Assemblée Na-
tionale convoque ses membres demain ven-
dredi, 7 courant, 4 dix heures du matin
pour entendre le Projet de Message en ré-
ponse 4 celui de M. le Président de la Ré-
publique lors de VExposé vénéral de la
situation on ne manquera pas de venir as-
ister 4 la lecture de cette piéce importante. |
les années |
.° | décidé, 4 propos de I’exposition du rer.
H. Pierrot,
Frére Bertin, Veuve Daumec, Melle A.
De iis,
Doyen, Alerte Francois, Alina Barcourt.
Habib Elias.
Exposition Communale
On nous informe que dans sa séance du
16 Mai dernier, le Corseil Communal a
Mat, que les prix en argent ne seront ac-
cordés qu’aux produits essentiellement agri-
coles «exposants de la Commune de Port-
au-Prirce.
On fixera une date spéciale pour la re-
mise de ces prix 4 Hétel Communal.
Nouvelles Etrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
“ Panis. — Rente 95. — Le « Ferdi-
nand de Lesseps » est arrivé au [la-
Vie. Le Conseil des Ministres ce ma-
tin a Uklysée sous la présidence de
M. Fallieres, entendit M. Thomson au
sujet de la gréve des inscrits mariti-
mes qui touche & sa fin. Le Conseil
s'occupe ensuite de la crise viti-
cole ; le gouvernement se mettra a
ladisposition de la Chambre pour dis-
cuter le plustot possible le projet de
lol destiné 4 réprimer les fraudes
par le mouillage et le sucrage, dont
le rapport sera déposé a bret délai
par la commission.
La Chambre termina hier la discus-
sion et vota la loi sur le secret et la
sincerité du vote. — Elle vota aujour-
Linstant Auguste, Célestina
Borgella, Gabard Sévére, Margueri e Jean,
Aline Jér6me, Bonne Mondésir,
Régina Faéton, Albert Guignard, Madame
moy assassinent les fonctionnaires,
incendient les édifices publics et pren-
nent possessions des ville~et villages.
I)ans ses rapports le taotai de Nwatow
nementionne que les pertes des révo'e
tionnaires Craignant que les nouvelles
de leurs déprédations n’occasionnent
une Intervention étranvere.
Pour la premiere fois depuis 0 ans,
les consolidés anglais ont atteint le
bas cours de 83,3]4.
BERLIN.— Des avis de Shanghai dr
sent que les désordres qui ont cclaté
dans te sud de la Chine prennent des
proportions inquiétantes.
Looz.— Deux avents de la sureté fur
rent tués, 2 soldats et 3 autres person-
nes furent blessés 4 la suite de ’explo-
sion dune bombe jetée pardesterrons
tes. Trente arrestations ont été opé
rees.
SHANGHAI. — Le vice-roi de Canton 2
informé le gouvernement & Pekin qae
les désordres 4Lien-Chow et 4 Pakhol
ont été réprimes et que tous les mis-
sionnaires sont saufs. oo,
Paris.— On a fait cet aprés-mindia
la Chambre des Députés une proposi
tion tendant 4 suspendre_ provisolre-
ment les droits sur les biés et les fart
nes a cause de la hausse du pain.
A la‘réunion annuelle des Directears
du Canal de Suez aujourd’ hui, le prin
ce d’Arenberg. président, a dit que le
canal n’a rien a craindre d’aucun pro
jet de compétition,; il a indiqué que I8
Compagnie a lemonopolede_ listhme
de Suez et qu’un canal constrult ep
compétition comme le proposaient 16
allemands devrait passer 4 travers |
vallée du Jourdain ot! se trouvent dé
obstacles insurmontables. .
Les dépéches recues dans la m&
tinée des diférents ports indiquem
que les marins n’ont pas’ encore Fe
ea
yris le travail et quils attendent que
‘ur les recommandations des délégués
le Paris, leurs organisations locales
issent. Ges dépéches disent que les
10mmes manifestent un grand = mé-
ontentement de ce qu’ils appellent
a capitulation.
Au Sénat, M. Antonin Dubost pro-
ionca les loges du Gal Billot, décé-
ié,— M. Thomson, assisté de M. Ar-
nez, président de la commission de la
farine de la Chambre, recut hier les
iélégués des inscrits maritimes, ces
fessieurs engagent les délégués a fai-
e tous les efforts pour mettre fin a la
reve qui ne pourrait, en se prolon-
eant. qualicner les dispositions du
Yarleinent a leur éegard. Les obseéeques
lu général Billot eurent leu ce rnatin.
ee
©
DEJEUNER DU 6 JUIN
Mipi A 2 HEURES
Prix : G. 2.50
Corned-beet.
Radis
Lambis au riz
Boudins-parmenter
Coteiettes aux petits polo
Hlaricots rouves en sauce
Riz blane av eras
Creme ala vanille
Frutts
Café
1/2 Vin
[‘Apiculture
Une industrie peut répan-due encore
derniérement en Haiti v prend une bel-
le extension depuis quelyues années.
Lapicultare prend son essor.
Nombre d@Haitiens ee sont adonunés a
cette science et presque tons tirent dé-
Ja proat de leur travail. fruits de = pa-
lence et de soins infinis.
Lélevace des abeilles était autrefois
malcompris et Pest encore dans nos
campagnes,simal que ces abeilles aban-
données & elles-méme produisent sans
ordre et sins propreté, faute des soins
les plus élémentaires de la part de nos
campagnards qui n’attendent que le mo-
ment venu pour tirer profit du miel et
dela cire ; d’ot1 une récolte de miel im-
purcet malsain dont seul peuvent faire
usage, sans en éprouver un profond deé-
gout, ceux qui ne se sont jamais doutés
de ve qu’est un essaim a Pétat sauvage.
Heureusemeut que depuis quelques
tenps beaucoup de gens s’occupent sé-
reusement de lapiculture et Von proce-
€ en imajeure partie Wapreés des on-
nées meéthodiques et rationnelies. Le
miel ainsi récolté est d’une pureté vraie
et irréprochable. Cette industrie, parce-
ome esta Pétat naissant en Haiti ne
ger Sane un marché favorable a l’étran-
toute ans oute on hésite a accorder
at niiince a notre miel a cause de
Co acon premiére employée pour le ré-
ter. Mais il est certain que sous peu
le miel Haiti trouvera son vrai prix
lors qu'il sera bien connu.
Ilest 4 espérer que ce beaumouvement
continue, que vos concitoyens compren-
nent entin que de grands protits se tirent
de ces industries uinsi que des travaux
des chumps généralement méprisés du
citadin qui, loin de chercher son bon-
heur et d’assurer son avenir en tictant
le plus de revenus possibles de son acti-
vilé, semble n’avoir @’inclination que
pour le fonctionnurisme ot ses forces
se perdent, ol son énergie s’étiole. Ce
qui ferait son bonheur est précisément
ce pour le que! il fait semblant de n’a-
voir pas d’yeux ; et il laisse en des mains
qu'il aurait di guider, Jes champs qui
seraient pour lui la source d’oti jaillirait
sa fortune. L’incurieen estdone pource
qu’elle doiten étre. La politique est sa
seule préoccupation, nulle autre vole ne
lui sourie : paraitre, vivregheureux dans
la mollesse et Voisiveté, votla son reve,
Et pourtant comme il eut Put sapement
de demander ila terre le pain qual taut
pour vivre et Vaisance dont il reve pour
Vavenie! Combienses forces bien enplo-
yées eussent été profitables au pays |
Service Hydraulique
Conformeiment aux trouvelles
Instructions contenues dans ta deé-
peche du Secrétaire @ Etat au De-
partement des Travaux publics,
en date du 27 Mai ¢coulé au NO
350, YAdministration duo Service
hydraulique rapporte VFavis tnseére
dan les quotidiens concernant da
surtaxe de G. 4a préelever sur les
hassims, en attendant queune dis-
position Iégislative vienne decider
autremene,.
Port-au-Prince, Jer Juin 1907.
le Directeur, BE. ULYSSE.
ar a SD
LA
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duo Monde
Gelle qui donne le menieur pain.
Qui produit Je plus de putin.
Qui donne le pain le plus bhine et
le plus léger,
(vest la Pillsbury’s Best de la
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Minneapolis Minn.
Ern. GASTERA. Représentant.
Cie." Trausallantigu
Le steamer «QUEBEC» part
ce soir a5 heures pour Saint-
Marc. Il sera de retour icl di-
manche inatin et reparura le
méme jour pour Gonaives et
Petit-Goave.
Port-au-Prince, le 6 Juin 1907.
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F.M. ALTIERI.
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Clément Magloire, Les abonnements partent du rerf.et
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bles d’avance
DEPARTEMENTS & ETRANGER : REDACTION-ADMINISTRATION _
Les manuscrits insereés ou non ve sont
rrais de poste en sus. 45, RUE ROUX, 45- pas remis
eee
Pour tout ce qui concerne Administration du Journal, sadresser a M. Arthur ISIDORE.
——— nn rune enn wn a eee ee =
14 RECHERCHE
3ONHEUR
bouheur est favortsé par les facalités de’ aide et secours & la communaute. »
la vie. On ne trouve, en effet, cette Vous vous rappelez comment Jules
esvece que dans la Tartarie et la Mon- Lemaitre envisaveaitla situahon res-
voile ott la spontanéité des produc- | pective dufonctionnnaire et de Etat:
lions du sui et l'existence des steppes] «en sorte que @esticqui, de P Etat et de
de prairies permettent de vivre exclu-}son employe, donnera le moins a Vau-
sivement de la eueillette et de lartpas-|tre. »
toral. Sont unpeu Tartares et Mongols] (‘est exactement le cas des sociéteés
les heureux habitants de nos vertes communanutaires Vis-j-vis de leurs
montacnes of: une végétation riche et membres, Pexploitation éfant récipro-
luxuriante permet de se baisser pour} que. La societée réclame chaque jour
recueillir les productions abondantes de Vindividtue un sacrifige nouveau
du sol. Malheureusement « l’arbre};sous torme tantot du service militaire,
& pain ne pousse pas sur l’asphalte », tantot de Pimpot . ou tous temps, par
car les sauvages dont je parlais Pautre } une réclementation muntieuse et de-
jour a propos de ’éducation négative, taillée de tous Jes actes les plus leyi-
auraient beau jeu. times de la vie ; cela contine parfois
Geux qui sont élevés d’apres les 4 Pinquisition. Lindividu, de son co-
principes de Péducation statique for- té, tout en attendant tout de Phtat,
ment ce réve, mais il est a déplorer|tend @ se soustraire de plus en plus
pour eux quon ne puisse concilier | 44% charges qu il établit, de sorte que
les facilités de la vie tartare ou mon- le probleme a_ résoudre, comme le
eolique avec Pétat des civilisations oc- montre Demolins, est le SUIWanE
cidentales. Les sociétés a tormation|* frouver le bonheur, en donnant le
eommunatitaire ott prédomine cette | MOIS, de travail possibie, dans tune
éducation sont travailiées par cet ide- socitle qui exiga, pour Vives. Ht plus
al sans pouvoir jamais VPatteindre et
M. bemolins détinit le bonheur :
« l’état de satisfaction des yvens qui
réussissent 4 surmonter vraiment les
ditticultés matérielles et morales de la
vie. »
Paul Descamps ajoute que le but
de l'éducation est d’acquérir la cCa-
pacitéau bonheur. Oa est le bonheurâ€
« C'est ce que, répond-il, notre édu-
cation aurait dv clairement nous mon-
trer. est méme la son unique but. »
Duraut toute notre vie, en effet,
nous cherchons a réaliser la plus
grande somme possible de bonheur ,
orla veritable éducation « est lap-
prentissaze de la vie. »
En parlant Pautre jour des deux for-
mes siatiyue ef dynamique de Véduca-
tion, jai indiqué cette derniere
comine caractérisant les societés a
formation particulariste et comme
étant la cause de leur supériorvite.
Cette forme de Véducation, réalisant
au superlatil la formule de « Vappren-
tissacs de la vie», doit donc nous
apparaitre comme le principal et
Méme Vunique moyen d’assurer le
bonheur et nous allons voir quelle est,
ace point de vue, la situation mora-
le des suciétés anglo-saxonnes.
. Pour cela, je suis obligé de consi-
dérer, avec M. Demolins, que les so-
ciétés humaines concourent a favori-
ser le bonheur de facon trés différen-
te, selon leur formation; et a ce
compte, on est amené a dijstinguer
les trois modes suivantes :
1° les sociétés o& le bonheur est
favorisé par les facilités de la ve ;
2° les sociétés ott le bouheur est
entravé par les difficultés de la vie ;
3° les sociétés o& le bonheur est
favorisé en dépit des difficultés dela
{| n’y pas lieu d’insister sur legpre-
Mier cas et je suis assuré que déja
mes lecteurs ouvraient grands des
Maan de convoitise et brilaient du
Sir de connaltre ces sociétés ou le
rerande somime de travail. (lest se
c'est ce qui les fait ranger dans le inettre dans la situatiou potk CORMTLO=
deuxi¢ me mode qui est celui des so- de dun homme qui doit, chaque jour,
eietées ort le bonheur est entrave par Jos fa toute heure, remouter un courant |
difficultés de la vie. tout va a Pencontre du ut quail pour-
Pensez un peu au sort de ces SOCIEH ae Asai bien, ies désillusions et tes
tés, auxruelles NOUS 2p Dore oak nl désenchaniements sOnt courants dans
wn aCe epee AG oe ete du les sociétés commlinautaires etyen in-
centre, en un mot, toute Phumanit¢ diquerai, sans y Insister. quae v re
latine et aussi les populations de festations mises en rele par emo
vOrient. Une loi fatale, encouragée 1° La doctrine du (Nircane des
par I’éducation, pése sur nous et nous populations oO! ientales, basce n i né-
fait incessamment aspirer au repos gation du bonheut ou ce mon eC , qui
et compter sur le concours tutélaire réduit Vindividu a la conten ation
de la communauté, tandis que la indéfinie, a la passivit , a Vanéantis-
grande loi du travail et de la menta-;sement de so'-meme ; _
lité associée a celle des besoins exten-| 2° Le NiUihtlisine des popuiations
sibles nous oblige 4 Veffort continu. nord-slaves, basé sur la negation et
La fievre intérieure, créée par les be-|!a destruction de tout.
soins et les désirs, nous démontre| 3°Le Socielisme des populations de
sans cesse l’inéluctabilité de l'action,|POccident et basé sur la tendance a
tandis qu’une formation sociale hos-|chercher le bonheur dans la commnu-
tile nous fait apparaitre le travail} nauté, « eest-a-dire dans la supres-
comme une malédiction et nons in-|sion de_ l’etfort personne! et de Vini-
cite 4 nous y soustraire. tiative individuelle. a
Or, nous ne pouvons nous y sous- 42 Le Pessimisme, propre aux clas:
traire qu’en « nous appuyant sur les|ses lettrées et qui compen i‘ ou
autres, qu’en vivant aux dépens des un ensemble de oc rines p us ou
autres, qu’en exploitant Jes autres, | moins philosop iques, plus ou noins
qu’en demandantencore et toujours éléviaques et larmoyantes, qui p
Oe
mine dans les vroupes allemanes et
celtes et forme le fond de la concep-
tion de la vie. »
Nous verrons demain ce que c’est
que la recherche duo bonheur dans
les sociétés paurticularistes qul sont
celles « oft le bonheur est faverise en
dépit des difficultés de lu vie,» et nous
arriverons, apres celte lungue et ne-
cCessulle perégrination, « conclure de
quel coté le reproche de matérialistic
est plus fondé ; ce que deja le lecteur
a dui apercevoir.
AES DUVRRS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
—_ oo
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MERCREDI 5 JUIN
Barometre a midi 763,7
\minimum 22,9
Temperature) jaximum s44
Moyenne diurne de la température 27,6
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Mercredi, 5 juin 1907
Présidence de Mr le Vice-Président, Er-
nest Bonhomme.
Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures et
demie du matin et entend |’affaire suivante:
Opposition formée par le Ministére pu-
blic pré- le Tribunal civil de Jacmel con-
tre ure ordonnance rendue en faveur de
la dame Félicia Bellevue.
Me Pradel, V’un des avocats de la dé fen-
deresse, est entendu en ses observations.
Le Ministére public, Luc Dominique,
dé ses conclusions.
Te réle épuisé le sige est leve.
Arrivée
Le transatlantique francais « Québec »
est entré ce matin avec les passagers sui-
vants :
‘Bordeaux— M. et Madame P. Carteron,
Melle Carteron, Paul Ewald, Madame
Charles Ewald.
Saint- Thomas.— M. Kéolet.
Puerto-Plata.— Francisco Brugal, fa-
mille Julio Mondon.
Cap-Hattien-— Madame Amalia Michel,
Maxi Lambert, Madame C. Victor et en-
farts, Alphonse Poujet, Stahlmann.
député Memnon, Séiateur Magloire,
Sénateur Laroche, Sénateur V. Hilaire, A.
M. Altiéri, M. Bresh,
Docteur Nemours
d@’hui contre les demandes en autori-
sation de poursuites contre MM. Bié.
try, Leroy-Beaulieu et Basly et com.
menca Ja discussion de Vinterpellatiog
de MM. Castelneau et Denys Cochin
sur lilégalité et abus commis dans la
saisie des papiers Montaynini.
MARSEILLE. ~ Le Contre-torpilleur,
a Pertuisane » chargé de la malle et |e
transport de I’-tat Ving-Long, avec deg
sacs de lettres et des passagers sont
partis aujourd hui pour lAlgérie.
Paris.— Le yvouvernement est sor
le point d’ordonner une enqueéte gyr
la récente hausse du bié. Le Ministye .
de Agriculture, M. Ruau, a nommé-
une commission spéciale pour étudier
les causes de ce renchérissement.
Un nouveau type de torpilleur vedet-
te sera tres prochainement mis en es-
sal a Cherbourg ; ce navite qui sera
doué d'une vitesse de 26 nucuds, ne
necessite que Tl hommes d’équipage.
SAN-FRANCISCO.— Satnedt dernier
Vattorney Federal Devlen a. recueilli
les dépositions des personnes qui ont
assiste a Vattague des restaurants. et
des bains japonais de Fulson Street ;
ita dthen recueillir d’autres aujour-
Whui. Des que son enqueéte sera termi-
nee, il enverra sou rapport a Washing-
ton.
LONDRES.— JYapres une depeche
speciale de Shanghai, les révotution-
Auguste, Habib Amary, E. Chrem, Get-
frard Ducourt, Melle N. Gaspard, Madame
Le ciel a été un peu nuageux dans la naires des environs de Swatow et d’A-
journce et couvert depuis 6 heures. Direc-
tion des nuages - ESE. Oraye avec pluie
inappreciable 4 7 heures. Brise de mer
moderce ; vitesse maximum du vent :
méctres par seconde ; vent tres faible pen-
dant la nuit. Le barométre est en basse.
J. SCHERER
Petite Féte-Dieu
On célébrera cet aprés-midi la petite Féte-
Dieu avec le méme cclat que
précédentes.
I.a procession suivra son itindraire habi-
tuel. [1 y aura trois reposoirs, 4 la rue des
Fronts-lorts, chez Melle Alice Benjamin,
Ala rue du Centre chez Madame Pétion Sa-
varnet dda rue Pavée chez Madame Lv-
sius Templier.
Depart
Ce matin a laissé pour le Sud le Steamer
Peins Frederik’ Hendrii avec les passagers
pour :
Petit-Godie MM. Edouard Benjamin,
Justin Antoine, Léon Laporte, Frédéric Meé-
rentié, Mme Philippe Antoine et deux en-
fants.
Cayes : MM. Clovis Miot. Joseph — Sitt,
Sénateur Sindaire, Hans Mienké, Ernest
Lafontant, Josaphat Fontaine, E. Salomon,
Miles Aspasie, Alice Arteaud, Mmes A.
Alabie et T. L. Polycarpe.
Chambre des Députés
Séance li Merdredi 5 juin 1907
La Chambre a regu un Message du Sénat
par lequel le Président de l’Assemblée Na-
tionale convoque ses membres demain ven-
dredi, 7 courant, 4 dix heures du matin
pour entendre le Projet de Message en ré-
ponse 4 celui de M. le Président de la Ré-
publique lors de VExposé vénéral de la
situation on ne manquera pas de venir as-
ister 4 la lecture de cette piéce importante. |
les années |
.° | décidé, 4 propos de I’exposition du rer.
H. Pierrot,
Frére Bertin, Veuve Daumec, Melle A.
De iis,
Doyen, Alerte Francois, Alina Barcourt.
Habib Elias.
Exposition Communale
On nous informe que dans sa séance du
16 Mai dernier, le Corseil Communal a
Mat, que les prix en argent ne seront ac-
cordés qu’aux produits essentiellement agri-
coles «exposants de la Commune de Port-
au-Prirce.
On fixera une date spéciale pour la re-
mise de ces prix 4 Hétel Communal.
Nouvelles Etrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
“ Panis. — Rente 95. — Le « Ferdi-
nand de Lesseps » est arrivé au [la-
Vie. Le Conseil des Ministres ce ma-
tin a Uklysée sous la présidence de
M. Fallieres, entendit M. Thomson au
sujet de la gréve des inscrits mariti-
mes qui touche & sa fin. Le Conseil
s'occupe ensuite de la crise viti-
cole ; le gouvernement se mettra a
ladisposition de la Chambre pour dis-
cuter le plustot possible le projet de
lol destiné 4 réprimer les fraudes
par le mouillage et le sucrage, dont
le rapport sera déposé a bret délai
par la commission.
La Chambre termina hier la discus-
sion et vota la loi sur le secret et la
sincerité du vote. — Elle vota aujour-
Linstant Auguste, Célestina
Borgella, Gabard Sévére, Margueri e Jean,
Aline Jér6me, Bonne Mondésir,
Régina Faéton, Albert Guignard, Madame
moy assassinent les fonctionnaires,
incendient les édifices publics et pren-
nent possessions des ville~et villages.
I)ans ses rapports le taotai de Nwatow
nementionne que les pertes des révo'e
tionnaires Craignant que les nouvelles
de leurs déprédations n’occasionnent
une Intervention étranvere.
Pour la premiere fois depuis 0 ans,
les consolidés anglais ont atteint le
bas cours de 83,3]4.
BERLIN.— Des avis de Shanghai dr
sent que les désordres qui ont cclaté
dans te sud de la Chine prennent des
proportions inquiétantes.
Looz.— Deux avents de la sureté fur
rent tués, 2 soldats et 3 autres person-
nes furent blessés 4 la suite de ’explo-
sion dune bombe jetée pardesterrons
tes. Trente arrestations ont été opé
rees.
SHANGHAI. — Le vice-roi de Canton 2
informé le gouvernement & Pekin qae
les désordres 4Lien-Chow et 4 Pakhol
ont été réprimes et que tous les mis-
sionnaires sont saufs. oo,
Paris.— On a fait cet aprés-mindia
la Chambre des Députés une proposi
tion tendant 4 suspendre_ provisolre-
ment les droits sur les biés et les fart
nes a cause de la hausse du pain.
A la‘réunion annuelle des Directears
du Canal de Suez aujourd’ hui, le prin
ce d’Arenberg. président, a dit que le
canal n’a rien a craindre d’aucun pro
jet de compétition,; il a indiqué que I8
Compagnie a lemonopolede_ listhme
de Suez et qu’un canal constrult ep
compétition comme le proposaient 16
allemands devrait passer 4 travers |
vallée du Jourdain ot! se trouvent dé
obstacles insurmontables. .
Les dépéches recues dans la m&
tinée des diférents ports indiquem
que les marins n’ont pas’ encore Fe
ea
yris le travail et quils attendent que
‘ur les recommandations des délégués
le Paris, leurs organisations locales
issent. Ges dépéches disent que les
10mmes manifestent un grand = mé-
ontentement de ce qu’ils appellent
a capitulation.
Au Sénat, M. Antonin Dubost pro-
ionca les loges du Gal Billot, décé-
ié,— M. Thomson, assisté de M. Ar-
nez, président de la commission de la
farine de la Chambre, recut hier les
iélégués des inscrits maritimes, ces
fessieurs engagent les délégués a fai-
e tous les efforts pour mettre fin a la
reve qui ne pourrait, en se prolon-
eant. qualicner les dispositions du
Yarleinent a leur éegard. Les obseéeques
lu général Billot eurent leu ce rnatin.
ee
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DEJEUNER DU 6 JUIN
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Hlaricots rouves en sauce
Riz blane av eras
Creme ala vanille
Frutts
Café
1/2 Vin
[‘Apiculture
Une industrie peut répan-due encore
derniérement en Haiti v prend une bel-
le extension depuis quelyues années.
Lapicultare prend son essor.
Nombre d@Haitiens ee sont adonunés a
cette science et presque tons tirent dé-
Ja proat de leur travail. fruits de = pa-
lence et de soins infinis.
Lélevace des abeilles était autrefois
malcompris et Pest encore dans nos
campagnes,simal que ces abeilles aban-
données & elles-méme produisent sans
ordre et sins propreté, faute des soins
les plus élémentaires de la part de nos
campagnards qui n’attendent que le mo-
ment venu pour tirer profit du miel et
dela cire ; d’ot1 une récolte de miel im-
purcet malsain dont seul peuvent faire
usage, sans en éprouver un profond deé-
gout, ceux qui ne se sont jamais doutés
de ve qu’est un essaim a Pétat sauvage.
Heureusemeut que depuis quelques
tenps beaucoup de gens s’occupent sé-
reusement de lapiculture et Von proce-
€ en imajeure partie Wapreés des on-
nées meéthodiques et rationnelies. Le
miel ainsi récolté est d’une pureté vraie
et irréprochable. Cette industrie, parce-
ome esta Pétat naissant en Haiti ne
ger Sane un marché favorable a l’étran-
toute ans oute on hésite a accorder
at niiince a notre miel a cause de
Co acon premiére employée pour le ré-
ter. Mais il est certain que sous peu
le miel Haiti trouvera son vrai prix
lors qu'il sera bien connu.
Ilest 4 espérer que ce beaumouvement
continue, que vos concitoyens compren-
nent entin que de grands protits se tirent
de ces industries uinsi que des travaux
des chumps généralement méprisés du
citadin qui, loin de chercher son bon-
heur et d’assurer son avenir en tictant
le plus de revenus possibles de son acti-
vilé, semble n’avoir @’inclination que
pour le fonctionnurisme ot ses forces
se perdent, ol son énergie s’étiole. Ce
qui ferait son bonheur est précisément
ce pour le que! il fait semblant de n’a-
voir pas d’yeux ; et il laisse en des mains
qu'il aurait di guider, Jes champs qui
seraient pour lui la source d’oti jaillirait
sa fortune. L’incurieen estdone pource
qu’elle doiten étre. La politique est sa
seule préoccupation, nulle autre vole ne
lui sourie : paraitre, vivregheureux dans
la mollesse et Voisiveté, votla son reve,
Et pourtant comme il eut Put sapement
de demander ila terre le pain qual taut
pour vivre et Vaisance dont il reve pour
Vavenie! Combienses forces bien enplo-
yées eussent été profitables au pays |
Service Hydraulique
Conformeiment aux trouvelles
Instructions contenues dans ta deé-
peche du Secrétaire @ Etat au De-
partement des Travaux publics,
en date du 27 Mai ¢coulé au NO
350, YAdministration duo Service
hydraulique rapporte VFavis tnseére
dan les quotidiens concernant da
surtaxe de G. 4a préelever sur les
hassims, en attendant queune dis-
position Iégislative vienne decider
autremene,.
Port-au-Prince, Jer Juin 1907.
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ce soir a5 heures pour Saint-
Marc. Il sera de retour icl di-
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Port-au-Prince, le 6 Juin 1907.
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les inflammations des vencives causées
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moderne est tel, que les connaissances
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est 4 mesure de faire face a une telle
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