UF00081213_00053.pdf

UF00081213_00053.txt

00002.txt

UF00081213_00053_pdf.txt

00004.txt

00001.txt

00003.txt

4re ANNEE, Noe SS.

PORT-AU-PRINCE (naitr)

MERCREDI, 5 JUIN 1907.





LE MATIN

ABONNEMENTS :

PAR MUIS 4 GOURDE.

DEPAKIEMENTS S&S ETRANGER :
Rrais dle poste en sus.





Pour tout’ce qui concerne lAdministration du Journal, s’adresser



LA
CONCEPTION
ANGLO-SAXONNE

TRAY ATL.

QU0 TIDIEINw



DIRECTEUR:

Clément Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION

45, RUE ROUX,







aes

‘plus cousiderables avec les ¢tus Capi-
taux qu'il auraamassés. L’argent pour
lui, n’est pas tant un élément de jouis-
sance quun instrument de travail, un
leviir 5 ce West pas un but, mais un
mover, »

Paul Descamps nous trace, dans
sonétude surl’évolution comparée des
formes de Péducation, quelques types
caractérises d’éducation et John Bull
y représente le type anglo-saxon et
Vauteur dit de lui qu’& seize ans, 7 il

Yai omis hier d’énoncer une pro-| peut payer sa pension chez son pére,
position capitale, & savoir que Chezjetsa dignité croit. » Des Page ott Pin-
le latin, ?argent est un but apres lequel]telligence se fait jour, le jeune anglo-

ware ou des besoins qe’il permet
d sfaire ; dans tous
cg que sa possession dispense de I’ef-

fort et du travail. La d&monstration se

1és CdS, par-| SI

dépendant, etil le devient, en effet aus-
-yue $00 CUULaLIUL, CUMs aCe

orientée dans ce sens, le lui permet.
On Véléve, en outre, dans cetle idée,

1 court 4 cause des jouissanoes qu’il|saxon apprendde ses parents aetrein-

trouve dans le mode de conception|constamment entretenue par le pré-

du travail tel que je Vai exposé hier.}cepte et par exemple,
Nous allons voir ensemble quelle est}est le seul moyen pour y¥
la conception anglo-saxonne du tra-jest éleve aussi dans amour

vail.

bibligue, qui est pour l’autre type la
formule du travail, n’a pas été enten-
dae par les Anglo-Saxons. Leur_ vie
vst,en cifet, faite de travail et d’ac-
tion; voici Vimage qu’en trace M.
Paol de Rouziers, dans La Vie Améri-
C@tue : « Si je voulais donner en quel-
yues mots une idée générale de la vie
américaine, jé dirais qu’elle ressem-
tte beaucoup 4 une échelle, le long
de laquelle tout un peuple grimpe,
Saccroche, tombe et recommence
Son ascension aprés chaque chute,
Saas perdre de temps a yeindre ou a
Guberer sur la. décision a prendre ;
daacon échelon, personne ne songe
* s’arréter ; on ne reste pas en place
Sef une échelle ; on y monte, on ne
SY repose pas. C’est précisément ain-
si que l'Américain entend la vie : non
Seulement il veut étre indépendant,
mais ilveut etre puissant ; il n’ac-
Cepte pas la médiocrité, il ne con-
seat pas 4 rester petit employé, ou
vt commercant, ou petit proprictal
; tai faut de grandes affaires a
3

«S'il désire la richesse, ce n'est
ers pour joxir paisiblement dans
eeitillease du labeur de ses jeunes an-
Mais pour tenter des entreprises

que le travail
arriver. I]
du con-
etfet, bi-

tortable intérieur. [1 est, en

Le contraste est vraiment extraordi- | zurre de constater Vattachement pour
naire et on dirait que la malédiction [son ome

plus puissant chez langlais
éleve dars les idées d’indépendance
et de travail, que chez le frangais
plus adonné alavie extérieure, en dépit
de la longue tutelle familiale qui le
protege, pour ainsi dire, toute la vie.

Paul Bourget nous a déja_ signalé
Vabsence de cafés comme le princi-
pal caractére de la rue de Londres :
c’est que le jeune Anglais a trop ap-
pris a aimerson confortable, le Home,
pour courir «les rues et Jes cabarets. »
Ausurplus, il apprend de bonne heure
a organiser sa vie et nos habitudes de
langage, & nous autres Latins, trahis-
sent cette préoccupation d’exactitude
de l’Anglais: nous disons couram-
ment heure anylaise, pour dire heure
exacte. Le jeune John Bull de Paul
Descamps, apres sa sortie des classes
« continuait 4 s’instruire, 4 lire, a ob-
server. Il achevait lui-méme son édu-
cation. De plus il progressait dans sa
vie extérieure. [1 devenait exactitude
méme et organisait son temps comme
une pendule ; non pas wne pendule sim-
pleme:.t mécanique, mats u? (
i qui s’imposait a lui-méme sa li-

ensant ut-1 i
me de conduite et se dominait. Tly avait

ie temps pour le travailet le temps pour
le repos ; celui pour manger et celui
pour lire; celui pour Vhygiene et la



mais un organisme |/





LE NUMERO A() CENTIMES. :

Les abonnements partent du rer.et
du 15 de chaque mois et sont paya-
bles d’avance

Les manuscrits inserés Gu tun ne son

pas remis.

aM. Arthur ISIDORE.



BVIMNGs pu Comdbiae Ccridi is
amusements. »

| Paul de Rousiers nous fait part des
Lnpressions qi tur sont restées dune
Visite faite & une campacne duo Ne-
braska et il écrit): « Au fond, ce qui
me plait te plus dans nos hetes, c’est
qu’ils sont contents de leur sort ; rien
ne peut remplacer, pour Vagrément
des relations, cette précicuse qualité
du consentement interieur. Rien pe
peut ia remplacer non plus pour la
suine direction Mune vie. Certaine-
ment, si une bonne fée transportait
tout dun coup dans ce milieu actif et
Vivant beattcoup de ces ennuves aux-
quels Vexistence pese, parce qu’ils

2 WET AALS Gill ik. teenage .
colt et finiraicat” par reprabaealrad
quelle West) folérable qu’a condition
d'étre utile, intéressante qwa condi-
tion Vétre oecupée. A ce point de
vue, les Armeéricains nous donnent
une grande legou ; 0 frodee cher eur
peu de ces esprits aiqris el chagrms, vé-
voltés contre daivie, que prodiisent les
milieus eaclusivement adtounés ala re-
cherehe du plaisir.jils acceptent la lutte
que la condition humaine nous im-
pose, comme une nécessil® hienfatsante
et, a Vexemnple des bons soldats, ils
gottent tout te plaisir de la victoire,
d’autant plus que eette victoire west
duc qua eur-wemes, gud lears propres
efforts.»

N’allez pas croire que la douceur du
home soit pour engourdir Puctivite et
le besoin d'action de i Anglo-saxon :
rien n’est plus fo.t ni plusinné chez
eux que lamour de Vindépendance.
« Pour arriver a étre leurs maitres, a
vivre chez eux, ils acceptent tout, la
solitude, absence du confort te plus
élémentaire, les dangers d’une vie
elrante au milieu d'une contrée dé-
serte. »

Le travail, toujours te travail ! « J’at
rencontré ce matin, dit Descamp, mon
vieil ami Jobn Bull. Toujours le meé-
me ! Enchanté ! [l'a quatre-vingts ans,
mais*toujours jeune, toujours gaillard.
Il sonye @ entreprendre de nouvelles af-
aires. West un homme considérable !

pou i

Il bat les jeunes gens 4 la marche et
abat des chénes pour se reposer ! Ja-
mais assis, toujours en mouvement,
et toujours .... heureux! »

Demain nous pousuivrons l’étude



es

comparative des deux types au point
de vue dela recherche du bonheur et
nous serons ainsi i meme de con-
clure.

GALES DITRRS
REN SEIGNEMEN TS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL



Lust: oy Jou

baromeire a midi - 763,1
f os
minimum 22.9
Température} aximum 34.6

Moyenne diurne de la temperature 28,0

Le ciel a été nuageux dans l’aprés-midi
et couvert depuis 6 heures du soir.
Un peu de pluie vers 6 heures 4o minutes.
Eclairs et tonnerre. Le barometre est de 6
dixitmes de millimetre au-dessus de la nor-
male.

J. SCHERER
Senat
Séance du Mardi 4 juin 1907

Le Senat apres la sanction des deux der-
niers proccs-verbaux et le dépouillement de
la correspondance, a vote les lois suivantes:

Savoir:

— 10 Loiqui admetaux audiences 4 huis
ming Ane sethmanquvles mombens 1 Cane FT!
gisfatit, le Ministredela Justice, t- ut mem-
bre du Corps judiciatre et tout officier mi-
nisteriel exergant pres de ce Corps.

~- 20 Loi gui renforce le cadre de la poli-
ce administrative du Cap-Haitien.

-— 30 Lot gui soumet avexamen @une
commission tous les effets publics jusqu’au
30 septembre ryo05.

-- j2Loi gui soumer ada contre-veériftica-
tion @une Commission les effets reconnus
valamesparlescomonisionsde rS)5 rSyS et
Pyoo,

-— ysthot gui érige en Guartier Cerca-Ca-
bahal, commune de Hinehe.

— 60 Loi gui crige en quarticr la section
rurale de ia ihaaic Grande-Rivicre (Morin}
commune de jéremic ;

—70 Lol guidrige cn guartierles Anses-
a-Pitres :

— Soo qui divise en 3 sections Ja sec-
tionrurale de la Savane-Grande ( Commune
de Maissade ).

Mouvement diplomatique

M. P. Carteron, Envoyé exiraordinaire
et Ministre plénipotentiaire de France qui
remplace M. de Bezaure sera ici demain,
par le transatlantique frangais « Québec ».

M. de Bezaure laissera le 13 courant par
la méme occasion.

Boite aux lettres
Port-au-Prince, le) Juin rygo07.
Monsicur ie Directeur,

Avee la voix puissante du Matin, vou-
lez-vous compléter ma lettre d’hier ? Di-
tes un mot sur cette industrie naissante
qui, en tics peu de temps a tait un pro-
yres qui merite d'ctre signalé : la dentelle
au fusciw. Le premier mai dernier, nous

en avons eu sous nos yeux, ( lingeries,
broderies, dentelles ), travailllées par des
haitiennes gui ctaient d’un fini remar-
quable —

Complimentons les directrices de POr-
phelinat de la Madeleine, qui ont initié
notre jeunesse téminine dans ce genre de
travail, ou elle trouvera a) gagner honora-
blement le pain quotidien. N’oubliez — pas
Melle Nocmi Milfore de la Croix des Bou-
quets pour sa tale d’oreiller et Melle Ma-
ri¢ Duvet qui avait présenté une chemise
a femme.

Un de ces jours, si vous le voulez bien,

je parlerai de Vindustrie des brosses ;
comme Booker T. Washington, jinsiste-
rai sur lutilité et la nécessité de la brosse

a dents. je dirai combien il y aurait de
Vargent 4 gauner en en fabriquant. Le pu-
dlic eNncouravera assurément cette indus-
tric.
La est la vraie juissance.
Avec mes remerciements,
Directeur, etc.





|
agréez, M. le

Un ABONNE

Route de Petionville

C’est véritablement un charme de gra-
vir les chemins qui conduisent 4 Pétion-
ville, depuis que, grace 4 l’activité intelli-
gente du Géneral Celcis, ils ont été com-
pletement répares. |

Tout Port-au-Prince qui se rendra bien-
tot 4 la féte de Saint Pierre aura l'occasion
d’appréczier les magnitiques travaux de vot-
ric dont Vexécution partaite est vraiment
remarquable et vaut des éloges au géné-
ral Celcis ainsi qu’au général Coicou, cha-
cun dans les limites de son commande-
ment.



Ldn asyewsillww -

Nous avons regu le faire part des fian-
cailles de Melle Syrivia Mititex avec M.
STEPHEN Pau.

— Compliments.

Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du Mardi, 4 juin 1907

Présidence de Mr. le Juge Camille Deé-
jean.

Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures 2t
demie du matinet pronence larrét suivant:
_ Celui qui rejette le pourvoi comme mal
fonde en ce gui concerne seulement le ju-
gement du 9 Octobre ryo5 2 casse et annel-
le le jugement du Tribunal civil! de Port-
au-Prince, en date du 2 Avril 1906, con-
tradictoirement rendu entre le Dr Louis
Jean Bijou et le sicur Cajuste Bijou; ete.

— Ta Scction civile ordinaire fut piace
fUN ogetions roumies présidces par Mr HH.
Lechaud et cntend Vadaire

Gustaves Vivoureux, contre
Hiram PHibbere.

Me Arrault jeune, Pun des avoeats
demandeur, est entendu en ses
tions.

Le Ministére Public, Eug. Deécatrel, de-
pose ses conclusions.

Vu Vheure avancée, le sitee est leve.

Les theatres d’Europe

, Si nous en croyons une recente statistique,
Europe, 4 Vheure acvuelle, ne compte pas
moins de 1.500 theatres. Tous les soirs
dans |’Europe entiére, guinze cents souf-
‘eurs soutilent et, en prenant une moyenne
e dix interpretes par picce, 15.000 acteurs

tes CpOUX

du

observa -

s ¢vosillent pour amuser
de spectateurs.

Calculez, quand vous aurez le tem
prix du luminaire, du chauffage, de l’entr.
tien de la salle, du payement du Ts00.
nel, et vous vous ferez une idée des forty.
nes, avec lesquelles l'Europe joue pour
son amusement.

Mais la statistique assure également gue
ces 1.500 theatres tont vivre pres ded
millions d’individus. Ce qui leur donne
tout de méme une certaine importance gp.
ciale.

plusieurs Milljons

Bureaux Publics

Les bureaux de |’Administration des Fi:
nances et du Timbre vont étre transférés 4
la rue Férou, ancien Hotrel-Patrie.

L’ancien local de l'administration sey
affecté au Service de la Recette et de la Dé
pense.





ote! Belley,, |

DEJEUNER DU 5 JUIN
Mipt A 2 HEURES
Prix : G. 2.50
Iuisson. d’cecrevisses
Beurre vlace
Radis
Cuts durs a Vosetile
Pouiet au riz
Filet mignon a cheval
Haricots verts sauteés
Riz bl.ne a la Franeaise
Créme a la clace
Fruits
Cals
1/2 Vin

RS es

or ee eee

Nouvelles Etrangere

DEPECHES RECUES CE MATIN

PaRIs.— La Chambre continue at
jour@hui la discussion sur le secré
et la liberté du vote. Le calme régp
dans tous les ports sauf au Havre oi
soldats et gendarmes durant intervé
bir pour empeécher les pécheurs gt
vistes de mettre 4 sac la poissonnere
Des délégués envoyés par les syné
cats de divers ports se rénniront!
Paris wujourd’tia; is apprirent yt ?
Ministre de la Marine serait disp: +4
les recevoir &@ 2 heures, cet apresm:
di, mnais ils furent Wavis de = se cot
certer avant aucune démarche.

EavIrOn 200.000. viticulteurs mane
festerent hier & Nimes contre MÂ¥
Barthou et Picquart qui assistérenl!
Pau aux fétes de PUnion des Soc
tés de tir. .

La ureve des marins est regardd
comme virtuellement terminée;onvs#
tend ace qui’ils reprennent leur se™
ce dans le délai de 24 heures.

Les Affaires Etrangéres démenté
le bruit quia circulé sur le Contio

que laFrance et l’Angleterre négoci
en vue de l’échange des Nouvelles
brides contre Sierra Léone.







nn ren ee ansnnaaeeeeeeemeeneemmmemaes

BorDEAUX.— Les navires italiens

« Varete » et « Etruria, » en ce moment
dans la riviere du Nord, ont tiré une
21 coupsdecanonetils étaient

salve de . . ; :
avoisés hier pour honorer a la fois

la mémoire de Craribaldi, le grand pa-

triote italien, mort dans Vile de Ca-
rua, le 2 Juin 188%, et aussi pour cé-

lébrer la fete de la Constitution ita-
lienne.

BERLIN. — La nouvelle de la disera-
du

ce complete de Vancien_favori

Kaiser, le prince Philippe d Elenbour,

a causé une profonde sensation.
MARSEILLE. —

marins pour
es en ce moment en greve. Le gou-
gernement, informe decette demande,
a donnée ordre au Préfet Maritime
de Toulon denvoyer a Marseille des
matelots de la flotte militaire. 2&8 de
cesdermiers ont été embarques aujour-
dui a bord de Vo «lsly> parti pour
Bizerte. Les armateurs ont été en ou-
tre informés que les détachements de
marins seraient placés 4 leur dispo-
sition sur leur demande.

Le Havr\e.— Aucun navire frangais
n’est sorti de ce port hier.

LonprEs.— Aprés quatre jours de
lieute-
qui se sont

recherches infructueuses, les

pants Caulfield et Leaki,
@evés en ballon mardi dernier du

camp d’Aldershot, sont oficiellement

considérés comme perdus.

GUAYAQUIL.— Trois secousses sismi-
ques se sont produites ce matin 4 3
heures 20. On est sans nouvelles des
ittes de l’intérieur, mais on croit que
eephénomeéne aduy produire de nom-

dépéche de Berlin

breux désats. ‘
LonpreEs.-- Une
dit que sur l’assistance de la_ police,
YEmpereur s’est départi cette année
de son habitude de faire son entrée
tiomphale 4 Berlin; aprés avoir pas-
86 la revue de sa garde, il s'est con-
tenté de retourner au Palais en auto-
Mobile ct en passant par des rues de
traverse. Les craintes actuelles de la
police sont dues a la recente arresta-
ton dun certain nombre de terroris-
tes russes et d’anarchistes allemands.
Haspana.— Ul s’est produit avant-
hier soir une G¢chauffourée entre un
certain nombre de soldats amnéricains
etdes asents de police de Cienfuegos.
La paix n’a été rétablie que grace a
fintervention du Consul et d’officiers

américains.
, New-York.— La gréve des ouvriers
port continue; les mouvements
Maritimes s’effectuent, mais trés len-
‘ment. Les navires repartent souvent
avec une partie de la cargaison. La
continue & la Bourse des va-

leors

_fokio.— Les yournaux de lopposi-
tion impriment que le Comte Okuma,
Presse la concentration des efforts na-
lionaux en vue du réeglement de la
question de San-Francisco. Le Japon
€vrait réclainer des excuses du Mai-
rede San-Francisco et les japonais
aux Etats-Unis devraient étre traités
Comme le sont les anglo-saxons, autre-
Ment et si nécessaire, des mesures dé-
Monstratives devaient ¢étre prises.

Les Compagnies de
Navigation ont demandé hier au Pré-
fet du Département de leur fournir des
remplacer leurs écquipa-

Tok10.— Des personnalités politi-
ques €minentes ne sont pas sans in-
quiétude en ce qui concerne l’avenir
des relations américano-japonaises.
Personne n’envisage Vidée meme
d’une guerre. mais on pense que la
Situation spéciale dans laquelle se
trouve placé le gouvernement fédéral
a légard des Etats de l'Union et Vlat-
titude de la classe ouvriére vis-a-vis
des droits que le Japon s’est acquis
par traité, plabent les diplomates
dans une situation difficile. On annon-
ce qu’une manifestation sera oryani-
See pour démontrer lindignation pu-
blique au sujet de Vattitude des ou-
vriers américains.

Paris.— M. Ruau visita exposition
edRouen et ouvrit aujourd’hui la pre-
micre session duo Conseil supérieur
des haras.— M. Sarmant présida’ a
tain, Meuse.un concours de 2viminas-
tique et le eéneéral Brugere inaugara
a Bourges le tnonurment éleve a ta mie:
noire des enfants du Chev murts en
1870.— f/agence Reuter annonce que
la branche de Rotterdam de la tédé-
ration des marins hollandais procta-
mada ereve eeneérate des emploves
du cotnmerce unaritime.

Bonne oceasion

A vendre pour les constructions en
mur, des double Too pour terrasses,
traverses, etc:—

ht une magnifique Ccouveuse dae
340 ceufs avec accessvires.

S’adresser.au bureau du Journal.
ae ES

LA

Meilleure Farine
di Monde

Celle qui donne le meilleur pain.

(Jui produit le plus de pain.

Qui donne le pain le plus blanc et
le plus léger,

-est la Pillsbury’s Best de la
Pillsbury Washburn Flour Mils Co,--
Minneapolis Minn.

Ern. GASTERA. Representa.

nr ee a ee
—— =

Cie. Transaiiantique

rol |



— eee



Le steamer «QUEBEC Hook
attendu jeudi6 courani.
l,itineraire pour la Cote sera
fixeé a son arriveée.
LO AGENT,
F.M. ALTIERI.
LIGNE HOLLANDAISE
a PRINS FREDE-

Le Steamer
RIK HENDRIK » est at rndo de
Saint-Mare, jeudé matin, 6 courant, 4
sic heures, pour continuer it sepl lew -
res précises du matin pour Petit-Goave ,
Cayes, Aquin, Jacmel et Curacao.

Port-au-Prince, le # Juin 19)7.

GERLACH & Co, aGexts.

t
t



Service Hydraulique

Conformeément aux nouvelles
Instructions contenues dans la deé-
péeche du Seerétaire dEtat au Deé-
partement des Travaux publies,
en date du 27 Mar ccoulé au Ne
300, PAdministration duo Service
hyvdrauhique rapporte Pavis tnsere
danites quotidiens concernane ba
surtaxe de G. 44 preéelever sur tes
bassins, en attendant quune dis-
position legislative vienne décider
aufrement.

Port-au-Prince, der Juin 1907.

Pe Pireteur, BE. ULYSSE.

Poudre dentifrice
« LIDEAL »

Voulez-vous avoir de belles dents et
les conserver intactes °
Usez seulement de
dentifrice « L’Idéal »
La Poudre endtifrice « (Idéal » QUI
AOBTENU LA PLUS HAUTE RECOM-
PENSE A L’EXPOSITION AGRICOLE
ET INDUSTRIELLE DU 4e° MAL 1907,
— a Port-au-Prince — est réellement
la meilleure de toutes celles connues
jusqu’aujourd’ hui.
Dépourvue d’acide, elle est sans
aucun danger pour |’émail des dents.
Antiseptique de la bouche et toni
que des gencives, elle prévient la ca-
'rie, donne aux dents une blancheur
,éclatante et luisse 4 Phaleine une ex-
iquise sensation de fraicheur et un
jagcéable partum.
Servez-vous uniquement dela Pcu-
dre dentifrice « Ideal, » et vous
aurez de belles dents.
Vous en trouverez a Ja PHARMACIE
THEARD, angle des rues du Centre cl Fé-
rou, vis-a-vis de U Hotel de la Commune,
Prix : G. 1.50 la boite

aS
46 b A I: . * ah
Langue Anglaise





la Poudre

Le earactére cosmopolite de tal vie
moderne est tel, que les connaissances
d’une seule langue ne permettront plus
aun individu ae répondre aux exizen-
ces de ses. relations, de son activite et
méme de son existence. C’est pourquoi
toute personne, homme ou femme, quit
est 42 mesure de faire face a une telle
nécessité, méme au prix d’un sacrifice,
doit cultiver les laagues vivantes, sure
tout les plus répandues: |’anglais et
Vespagnol, 4 coté du francais, cette bel-
le langue d® Ja diplomatie et du rafine-
ment.

Pour un prix tres rmusonnable,
Monsieur J. J. DESCE,
Ancien professenr an Lycro National

de la Capitals.

Se met a la disposition du publs pour
des legons dans ces trois langues.

S’adresser au No 97, Rue de la Révo-
lution, dite de l’Enterrement,



|

USINES MON-REPOS
SUCRE TURBINE

le plus pur, le plus propre, le plus
riche en matié¢re saccharine
défiant toute concurrence.

Tafia Supérieur : 20 degrés

DEPOT GENERAL :
23, Rue Roux, 23
(anciene Rue Bonne-Fot ).

Tiere ZEphIrIN Bel

Fabricant de chaussures en tous
Zeures. Pour Hommes, Femmes et en-
fants.

Place de la Croix-des-Bossales.

SPECTALITE :

PANTOUFLES MULES

wee ee

129, Rue dit Centre — OS, hue Férou.

Drocuerie. Produits chimiques et
piiurmaceutiques, Haux minérales nae
turelles. Antiseptiques nouveaux, Se-
vingues de Pravaz. Atguilles en plati-
ne indie. Thermometre maxima une
minute. Sondes de Nélaton. Vessies a
elace. Cigarettes (anylaises ). Tétines
frentile.

Speciatites pharmaccutiqnes.

Evécution exacte et rapide des pres-

criptions. Analyses chimiques médi-
wales,



Bouquets modern-style
A vendre
Chie Mime CGaaniwes PUPLESSY.
Bors-Papieee
CA cet de

age ae ee
faa EC

Pharmacie Ff. Bruno
O7-A10 Rees EGaniri: er FEROU.
Spécialités F.Bruno:

Poudre puissante contre déma ngeaison
prarigo, sueur des pieds— La boite P. 4

ebapotle St-Antoine ).

ba



Soup anttashmatique, remeéde efficace
contre les acces Gdasthme et les toux
requentes — le tlacon .P : 4. 50.

Consultations gratuites :

Mardi et Jeudi de 8 a9 heures du matin
par le Docteur. N. Tuomas.
enn SSNINISSSDSNUNNDUDESNS

AVIS

Le Restaurateur de la ‘santé
Remede eflicace contre toates les mala-
dies provenant de limpureté du sang.

La boite de 201 pilules : P. 5. 00

Jenveloppe_ de JU pilules : 4. OO
. J’envoie gratis etfranco, sur demande
enveloppe-échantillon et prospectus.

H. BONHEUR ( Agent )
HOTEL-BELLEVVE.

CHEZ MADAME

ARTHUR BONNEFI,

81 Rue Tiremasse, 81
QUARTIER ST.-JOSEPH
ON TROUVE: -

Huile de coco pure ( eN gros ete
détail. ) Amidon, Arrow-root des (a.
yes, (Eufs de poules américaines pon,
donner 4 couver aux poules du pays
chocolat ( de Jérémie), beurre frais
(des Cayes.) .
eR ,

C’est incroyable |
Pour la Toilette!

Maison F. BRUNES.

495 GRAND’RUE 195
Dirigée par

L. HODELIN

Ancien membre de la Societé Philan-
h ropique des maitres tailleurs de Paris.

Vient de recevoir un grand choix d’é-
totles diagonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
de particuligrement a sa clientele une
belle collection de coupes de casimir,
de gilets de fantaisie et de piqué de
toute beaute.

Prix modéres défiant toute
concurrence.

Spécialité de Costumes de no-
ces.— Coupes Francaise, Anglais? et
Ameéricuine de la derniere pertection,
La maison confectionne aussi des Cos-
tumes militaires, habits brodes
dolmans, tuniques, habits car-
res. etc etc, de tous crades.

RHUM-SYLVAIN

Produit de U Usine St. Michel (Arcahaie)
Vieillissement naturel jusqu’a 12
et lo ans.
PRIX TRES MODERES
Veiteen cros et en détail.
Maison M. Sylvain

43 ,liue des Fronts-Forts.


















Malyré tous les savons antiseptiques,
tuultes des eaux die toilette que vous +
vez déja employés, sons succes, w’hésite
plus maintenant a essayerle Lait vir.
ginal antiseptique de A. Bonhon-
me, pharmacien, qui a2 pour vertus in-
eontestubles d'enlever les boutons ay
visage, de lui donner une soupless
acréable de Fembellir et de conserver la
fraichenr du tet.

MODE D’EMPLOI :— Se laver la figure
2ou 3fois par jour avec un peu de ce
lait dans de Peau froide.

Prix du flacon G. 1.

PLUS D'AUTRES!

Servez-vous maintepvant de la Pot
dre dentifrice antiseptique des
Bonhomme, phcimacten, qui “fib

@’



4 la toilette et a l’antiseptie de Ta
che. Elle est douée d’une saveur et
parfum rares, elle rafraichit la bouche,
conserve les dents, les prése ‘ve du tar
tre et de Ja carie, maintient leur bla
cheur. C’est un spécifique qui previet
les inflammations des vencives causés
par Cusage des preparations mercuric
les,

MODE IY EMPLOL:— Au moyen d'une
brosse Ieverement mouillée et impr
ene de la poudre dentifrice on frictor
ne les vencives et les dents.

Dépot Général: pharmacie St-Ab
toine.





PHOTOGRAPHIE
J, RM. 2 ouplessy
120, WUE DU CENTRE, 120
Entre les pharmacies Baygare ef Théard
Travaux soigneés
SPECLALITE :
Agrandissements ag photo cravon.
Repiroductlons.
Nouveautes
Prix moderés.



~ Francisco DESUSE _

Babricant de chaussures



AVENUE JouN Bown ( Lalue}.
Prix de la boite G. 1.50.





La Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,— pour la vente
en gros et détail,— de chaussures en
tous genres pour

HomMi:is, FEMMES, ENFANTS

Les comtuandes des commercants]
de Llintérieur pourront étre exécutées
dans une semaine 4a peu prés.

' 93, rue des *Fronts-Forts, 23

PORT-AU-PRINCE ( HAITI )

Eranchement

A L’ELEGANCE
D. FERRARI,

Fabricant de chaussures; —
Puris ala connaissance du pa J
particuligrement de ses nombreut
ents de Ia Céte et de la Capitale,
’établissement aun stock incalc
Jble de chaussures pour hom



ore
if avoir un|femmes et enfants, en tous ge
VOU LEZ-VOUS son accor} & «ue, malgré l’offre de cin pour
deuretréparateur de Pianos? | SU! _l’achat en gros (5 0/0) fait U
. _ | bats exceptionnel sur les prix. ai
Adressez-vous sans crainte des condi-| J’établissement se charge de

tions, 4 Me. Arthur Bonnefil — artiste
pianiste — Professeur de Musique.

81 Rue Tiremasse 81
Quartier St. Joseph

preudre des mesures & domicile. |
Toujours : Soin, exactitude, poncucl®
42, Rue des Fronts-Forts, 42.

Port-AU-PRINCE (Ha!tt )


4re ANNEE, Noe SS.

PORT-AU-PRINCE (naitr)

MERCREDI, 5 JUIN 1907.





LE MATIN

ABONNEMENTS :

PAR MUIS 4 GOURDE.

DEPAKIEMENTS S&S ETRANGER :
Rrais dle poste en sus.





Pour tout’ce qui concerne lAdministration du Journal, s’adresser



LA
CONCEPTION
ANGLO-SAXONNE

TRAY ATL.

QU0 TIDIEINw



DIRECTEUR:

Clément Magloire,

REDACTION-ADMINISTRATION

45, RUE ROUX,







aes

‘plus cousiderables avec les ¢tus Capi-
taux qu'il auraamassés. L’argent pour
lui, n’est pas tant un élément de jouis-
sance quun instrument de travail, un
leviir 5 ce West pas un but, mais un
mover, »

Paul Descamps nous trace, dans
sonétude surl’évolution comparée des
formes de Péducation, quelques types
caractérises d’éducation et John Bull
y représente le type anglo-saxon et
Vauteur dit de lui qu’& seize ans, 7 il

Yai omis hier d’énoncer une pro-| peut payer sa pension chez son pére,
position capitale, & savoir que Chezjetsa dignité croit. » Des Page ott Pin-
le latin, ?argent est un but apres lequel]telligence se fait jour, le jeune anglo-

ware ou des besoins qe’il permet
d sfaire ; dans tous
cg que sa possession dispense de I’ef-

fort et du travail. La d&monstration se

1és CdS, par-| SI

dépendant, etil le devient, en effet aus-
-yue $00 CUULaLIUL, CUMs aCe

orientée dans ce sens, le lui permet.
On Véléve, en outre, dans cetle idée,

1 court 4 cause des jouissanoes qu’il|saxon apprendde ses parents aetrein-

trouve dans le mode de conception|constamment entretenue par le pré-

du travail tel que je Vai exposé hier.}cepte et par exemple,
Nous allons voir ensemble quelle est}est le seul moyen pour y¥
la conception anglo-saxonne du tra-jest éleve aussi dans amour

vail.

bibligue, qui est pour l’autre type la
formule du travail, n’a pas été enten-
dae par les Anglo-Saxons. Leur_ vie
vst,en cifet, faite de travail et d’ac-
tion; voici Vimage qu’en trace M.
Paol de Rouziers, dans La Vie Améri-
C@tue : « Si je voulais donner en quel-
yues mots une idée générale de la vie
américaine, jé dirais qu’elle ressem-
tte beaucoup 4 une échelle, le long
de laquelle tout un peuple grimpe,
Saccroche, tombe et recommence
Son ascension aprés chaque chute,
Saas perdre de temps a yeindre ou a
Guberer sur la. décision a prendre ;
daacon échelon, personne ne songe
* s’arréter ; on ne reste pas en place
Sef une échelle ; on y monte, on ne
SY repose pas. C’est précisément ain-
si que l'Américain entend la vie : non
Seulement il veut étre indépendant,
mais ilveut etre puissant ; il n’ac-
Cepte pas la médiocrité, il ne con-
seat pas 4 rester petit employé, ou
vt commercant, ou petit proprictal
; tai faut de grandes affaires a
3

«S'il désire la richesse, ce n'est
ers pour joxir paisiblement dans
eeitillease du labeur de ses jeunes an-
Mais pour tenter des entreprises

que le travail
arriver. I]
du con-
etfet, bi-

tortable intérieur. [1 est, en

Le contraste est vraiment extraordi- | zurre de constater Vattachement pour
naire et on dirait que la malédiction [son ome

plus puissant chez langlais
éleve dars les idées d’indépendance
et de travail, que chez le frangais
plus adonné alavie extérieure, en dépit
de la longue tutelle familiale qui le
protege, pour ainsi dire, toute la vie.

Paul Bourget nous a déja_ signalé
Vabsence de cafés comme le princi-
pal caractére de la rue de Londres :
c’est que le jeune Anglais a trop ap-
pris a aimerson confortable, le Home,
pour courir «les rues et Jes cabarets. »
Ausurplus, il apprend de bonne heure
a organiser sa vie et nos habitudes de
langage, & nous autres Latins, trahis-
sent cette préoccupation d’exactitude
de l’Anglais: nous disons couram-
ment heure anylaise, pour dire heure
exacte. Le jeune John Bull de Paul
Descamps, apres sa sortie des classes
« continuait 4 s’instruire, 4 lire, a ob-
server. Il achevait lui-méme son édu-
cation. De plus il progressait dans sa
vie extérieure. [1 devenait exactitude
méme et organisait son temps comme
une pendule ; non pas wne pendule sim-
pleme:.t mécanique, mats u? (
i qui s’imposait a lui-méme sa li-

ensant ut-1 i
me de conduite et se dominait. Tly avait

ie temps pour le travailet le temps pour
le repos ; celui pour manger et celui
pour lire; celui pour Vhygiene et la



mais un organisme |/





LE NUMERO A() CENTIMES. :

Les abonnements partent du rer.et
du 15 de chaque mois et sont paya-
bles d’avance

Les manuscrits inserés Gu tun ne son

pas remis.

aM. Arthur ISIDORE.



BVIMNGs pu Comdbiae Ccridi is
amusements. »

| Paul de Rousiers nous fait part des
Lnpressions qi tur sont restées dune
Visite faite & une campacne duo Ne-
braska et il écrit): « Au fond, ce qui
me plait te plus dans nos hetes, c’est
qu’ils sont contents de leur sort ; rien
ne peut remplacer, pour Vagrément
des relations, cette précicuse qualité
du consentement interieur. Rien pe
peut ia remplacer non plus pour la
suine direction Mune vie. Certaine-
ment, si une bonne fée transportait
tout dun coup dans ce milieu actif et
Vivant beattcoup de ces ennuves aux-
quels Vexistence pese, parce qu’ils

2 WET AALS Gill ik. teenage .
colt et finiraicat” par reprabaealrad
quelle West) folérable qu’a condition
d'étre utile, intéressante qwa condi-
tion Vétre oecupée. A ce point de
vue, les Armeéricains nous donnent
une grande legou ; 0 frodee cher eur
peu de ces esprits aiqris el chagrms, vé-
voltés contre daivie, que prodiisent les
milieus eaclusivement adtounés ala re-
cherehe du plaisir.jils acceptent la lutte
que la condition humaine nous im-
pose, comme une nécessil® hienfatsante
et, a Vexemnple des bons soldats, ils
gottent tout te plaisir de la victoire,
d’autant plus que eette victoire west
duc qua eur-wemes, gud lears propres
efforts.»

N’allez pas croire que la douceur du
home soit pour engourdir Puctivite et
le besoin d'action de i Anglo-saxon :
rien n’est plus fo.t ni plusinné chez
eux que lamour de Vindépendance.
« Pour arriver a étre leurs maitres, a
vivre chez eux, ils acceptent tout, la
solitude, absence du confort te plus
élémentaire, les dangers d’une vie
elrante au milieu d'une contrée dé-
serte. »

Le travail, toujours te travail ! « J’at
rencontré ce matin, dit Descamp, mon
vieil ami Jobn Bull. Toujours le meé-
me ! Enchanté ! [l'a quatre-vingts ans,
mais*toujours jeune, toujours gaillard.
Il sonye @ entreprendre de nouvelles af-
aires. West un homme considérable !

pou i

Il bat les jeunes gens 4 la marche et
abat des chénes pour se reposer ! Ja-
mais assis, toujours en mouvement,
et toujours .... heureux! »

Demain nous pousuivrons l’étude
es

comparative des deux types au point
de vue dela recherche du bonheur et
nous serons ainsi i meme de con-
clure.

GALES DITRRS
REN SEIGNEMEN TS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL



Lust: oy Jou

baromeire a midi - 763,1
f os
minimum 22.9
Température} aximum 34.6

Moyenne diurne de la temperature 28,0

Le ciel a été nuageux dans l’aprés-midi
et couvert depuis 6 heures du soir.
Un peu de pluie vers 6 heures 4o minutes.
Eclairs et tonnerre. Le barometre est de 6
dixitmes de millimetre au-dessus de la nor-
male.

J. SCHERER
Senat
Séance du Mardi 4 juin 1907

Le Senat apres la sanction des deux der-
niers proccs-verbaux et le dépouillement de
la correspondance, a vote les lois suivantes:

Savoir:

— 10 Loiqui admetaux audiences 4 huis
ming Ane sethmanquvles mombens 1 Cane FT!
gisfatit, le Ministredela Justice, t- ut mem-
bre du Corps judiciatre et tout officier mi-
nisteriel exergant pres de ce Corps.

~- 20 Loi gui renforce le cadre de la poli-
ce administrative du Cap-Haitien.

-— 30 Lot gui soumet avexamen @une
commission tous les effets publics jusqu’au
30 septembre ryo05.

-- j2Loi gui soumer ada contre-veériftica-
tion @une Commission les effets reconnus
valamesparlescomonisionsde rS)5 rSyS et
Pyoo,

-— ysthot gui érige en Guartier Cerca-Ca-
bahal, commune de Hinehe.

— 60 Loi gui crige en quarticr la section
rurale de ia ihaaic Grande-Rivicre (Morin}
commune de jéremic ;

—70 Lol guidrige cn guartierles Anses-
a-Pitres :

— Soo qui divise en 3 sections Ja sec-
tionrurale de la Savane-Grande ( Commune
de Maissade ).

Mouvement diplomatique

M. P. Carteron, Envoyé exiraordinaire
et Ministre plénipotentiaire de France qui
remplace M. de Bezaure sera ici demain,
par le transatlantique frangais « Québec ».

M. de Bezaure laissera le 13 courant par
la méme occasion.

Boite aux lettres
Port-au-Prince, le) Juin rygo07.
Monsicur ie Directeur,

Avee la voix puissante du Matin, vou-
lez-vous compléter ma lettre d’hier ? Di-
tes un mot sur cette industrie naissante
qui, en tics peu de temps a tait un pro-
yres qui merite d'ctre signalé : la dentelle
au fusciw. Le premier mai dernier, nous

en avons eu sous nos yeux, ( lingeries,
broderies, dentelles ), travailllées par des
haitiennes gui ctaient d’un fini remar-
quable —

Complimentons les directrices de POr-
phelinat de la Madeleine, qui ont initié
notre jeunesse téminine dans ce genre de
travail, ou elle trouvera a) gagner honora-
blement le pain quotidien. N’oubliez — pas
Melle Nocmi Milfore de la Croix des Bou-
quets pour sa tale d’oreiller et Melle Ma-
ri¢ Duvet qui avait présenté une chemise
a femme.

Un de ces jours, si vous le voulez bien,

je parlerai de Vindustrie des brosses ;
comme Booker T. Washington, jinsiste-
rai sur lutilité et la nécessité de la brosse

a dents. je dirai combien il y aurait de
Vargent 4 gauner en en fabriquant. Le pu-
dlic eNncouravera assurément cette indus-
tric.
La est la vraie juissance.
Avec mes remerciements,
Directeur, etc.





|
agréez, M. le

Un ABONNE

Route de Petionville

C’est véritablement un charme de gra-
vir les chemins qui conduisent 4 Pétion-
ville, depuis que, grace 4 l’activité intelli-
gente du Géneral Celcis, ils ont été com-
pletement répares. |

Tout Port-au-Prince qui se rendra bien-
tot 4 la féte de Saint Pierre aura l'occasion
d’appréczier les magnitiques travaux de vot-
ric dont Vexécution partaite est vraiment
remarquable et vaut des éloges au géné-
ral Celcis ainsi qu’au général Coicou, cha-
cun dans les limites de son commande-
ment.



Ldn asyewsillww -

Nous avons regu le faire part des fian-
cailles de Melle Syrivia Mititex avec M.
STEPHEN Pau.

— Compliments.

Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audience du Mardi, 4 juin 1907

Présidence de Mr. le Juge Camille Deé-
jean.

Le Tribunal prend si¢ge 4 dix heures 2t
demie du matinet pronence larrét suivant:
_ Celui qui rejette le pourvoi comme mal
fonde en ce gui concerne seulement le ju-
gement du 9 Octobre ryo5 2 casse et annel-
le le jugement du Tribunal civil! de Port-
au-Prince, en date du 2 Avril 1906, con-
tradictoirement rendu entre le Dr Louis
Jean Bijou et le sicur Cajuste Bijou; ete.

— Ta Scction civile ordinaire fut piace
fUN ogetions roumies présidces par Mr HH.
Lechaud et cntend Vadaire

Gustaves Vivoureux, contre
Hiram PHibbere.

Me Arrault jeune, Pun des avoeats
demandeur, est entendu en ses
tions.

Le Ministére Public, Eug. Deécatrel, de-
pose ses conclusions.

Vu Vheure avancée, le sitee est leve.

Les theatres d’Europe

, Si nous en croyons une recente statistique,
Europe, 4 Vheure acvuelle, ne compte pas
moins de 1.500 theatres. Tous les soirs
dans |’Europe entiére, guinze cents souf-
‘eurs soutilent et, en prenant une moyenne
e dix interpretes par picce, 15.000 acteurs

tes CpOUX

du

observa -

s ¢vosillent pour amuser
de spectateurs.

Calculez, quand vous aurez le tem
prix du luminaire, du chauffage, de l’entr.
tien de la salle, du payement du Ts00.
nel, et vous vous ferez une idée des forty.
nes, avec lesquelles l'Europe joue pour
son amusement.

Mais la statistique assure également gue
ces 1.500 theatres tont vivre pres ded
millions d’individus. Ce qui leur donne
tout de méme une certaine importance gp.
ciale.

plusieurs Milljons

Bureaux Publics

Les bureaux de |’Administration des Fi:
nances et du Timbre vont étre transférés 4
la rue Férou, ancien Hotrel-Patrie.

L’ancien local de l'administration sey
affecté au Service de la Recette et de la Dé
pense.





ote! Belley,, |

DEJEUNER DU 5 JUIN
Mipt A 2 HEURES
Prix : G. 2.50
Iuisson. d’cecrevisses
Beurre vlace
Radis
Cuts durs a Vosetile
Pouiet au riz
Filet mignon a cheval
Haricots verts sauteés
Riz bl.ne a la Franeaise
Créme a la clace
Fruits
Cals
1/2 Vin

RS es

or ee eee

Nouvelles Etrangere

DEPECHES RECUES CE MATIN

PaRIs.— La Chambre continue at
jour@hui la discussion sur le secré
et la liberté du vote. Le calme régp
dans tous les ports sauf au Havre oi
soldats et gendarmes durant intervé
bir pour empeécher les pécheurs gt
vistes de mettre 4 sac la poissonnere
Des délégués envoyés par les syné
cats de divers ports se rénniront!
Paris wujourd’tia; is apprirent yt ?
Ministre de la Marine serait disp: +4
les recevoir &@ 2 heures, cet apresm:
di, mnais ils furent Wavis de = se cot
certer avant aucune démarche.

EavIrOn 200.000. viticulteurs mane
festerent hier & Nimes contre MÂ¥
Barthou et Picquart qui assistérenl!
Pau aux fétes de PUnion des Soc
tés de tir. .

La ureve des marins est regardd
comme virtuellement terminée;onvs#
tend ace qui’ils reprennent leur se™
ce dans le délai de 24 heures.

Les Affaires Etrangéres démenté
le bruit quia circulé sur le Contio

que laFrance et l’Angleterre négoci
en vue de l’échange des Nouvelles
brides contre Sierra Léone.




nn ren ee ansnnaaeeeeeeemeeneemmmemaes

BorDEAUX.— Les navires italiens

« Varete » et « Etruria, » en ce moment
dans la riviere du Nord, ont tiré une
21 coupsdecanonetils étaient

salve de . . ; :
avoisés hier pour honorer a la fois

la mémoire de Craribaldi, le grand pa-

triote italien, mort dans Vile de Ca-
rua, le 2 Juin 188%, et aussi pour cé-

lébrer la fete de la Constitution ita-
lienne.

BERLIN. — La nouvelle de la disera-
du

ce complete de Vancien_favori

Kaiser, le prince Philippe d Elenbour,

a causé une profonde sensation.
MARSEILLE. —

marins pour
es en ce moment en greve. Le gou-
gernement, informe decette demande,
a donnée ordre au Préfet Maritime
de Toulon denvoyer a Marseille des
matelots de la flotte militaire. 2&8 de
cesdermiers ont été embarques aujour-
dui a bord de Vo «lsly> parti pour
Bizerte. Les armateurs ont été en ou-
tre informés que les détachements de
marins seraient placés 4 leur dispo-
sition sur leur demande.

Le Havr\e.— Aucun navire frangais
n’est sorti de ce port hier.

LonprEs.— Aprés quatre jours de
lieute-
qui se sont

recherches infructueuses, les

pants Caulfield et Leaki,
@evés en ballon mardi dernier du

camp d’Aldershot, sont oficiellement

considérés comme perdus.

GUAYAQUIL.— Trois secousses sismi-
ques se sont produites ce matin 4 3
heures 20. On est sans nouvelles des
ittes de l’intérieur, mais on croit que
eephénomeéne aduy produire de nom-

dépéche de Berlin

breux désats. ‘
LonpreEs.-- Une
dit que sur l’assistance de la_ police,
YEmpereur s’est départi cette année
de son habitude de faire son entrée
tiomphale 4 Berlin; aprés avoir pas-
86 la revue de sa garde, il s'est con-
tenté de retourner au Palais en auto-
Mobile ct en passant par des rues de
traverse. Les craintes actuelles de la
police sont dues a la recente arresta-
ton dun certain nombre de terroris-
tes russes et d’anarchistes allemands.
Haspana.— Ul s’est produit avant-
hier soir une G¢chauffourée entre un
certain nombre de soldats amnéricains
etdes asents de police de Cienfuegos.
La paix n’a été rétablie que grace a
fintervention du Consul et d’officiers

américains.
, New-York.— La gréve des ouvriers
port continue; les mouvements
Maritimes s’effectuent, mais trés len-
‘ment. Les navires repartent souvent
avec une partie de la cargaison. La
continue & la Bourse des va-

leors

_fokio.— Les yournaux de lopposi-
tion impriment que le Comte Okuma,
Presse la concentration des efforts na-
lionaux en vue du réeglement de la
question de San-Francisco. Le Japon
€vrait réclainer des excuses du Mai-
rede San-Francisco et les japonais
aux Etats-Unis devraient étre traités
Comme le sont les anglo-saxons, autre-
Ment et si nécessaire, des mesures dé-
Monstratives devaient ¢étre prises.

Les Compagnies de
Navigation ont demandé hier au Pré-
fet du Département de leur fournir des
remplacer leurs écquipa-

Tok10.— Des personnalités politi-
ques €minentes ne sont pas sans in-
quiétude en ce qui concerne l’avenir
des relations américano-japonaises.
Personne n’envisage Vidée meme
d’une guerre. mais on pense que la
Situation spéciale dans laquelle se
trouve placé le gouvernement fédéral
a légard des Etats de l'Union et Vlat-
titude de la classe ouvriére vis-a-vis
des droits que le Japon s’est acquis
par traité, plabent les diplomates
dans une situation difficile. On annon-
ce qu’une manifestation sera oryani-
See pour démontrer lindignation pu-
blique au sujet de Vattitude des ou-
vriers américains.

Paris.— M. Ruau visita exposition
edRouen et ouvrit aujourd’hui la pre-
micre session duo Conseil supérieur
des haras.— M. Sarmant présida’ a
tain, Meuse.un concours de 2viminas-
tique et le eéneéral Brugere inaugara
a Bourges le tnonurment éleve a ta mie:
noire des enfants du Chev murts en
1870.— f/agence Reuter annonce que
la branche de Rotterdam de la tédé-
ration des marins hollandais procta-
mada ereve eeneérate des emploves
du cotnmerce unaritime.

Bonne oceasion

A vendre pour les constructions en
mur, des double Too pour terrasses,
traverses, etc:—

ht une magnifique Ccouveuse dae
340 ceufs avec accessvires.

S’adresser.au bureau du Journal.
ae ES

LA

Meilleure Farine
di Monde

Celle qui donne le meilleur pain.

(Jui produit le plus de pain.

Qui donne le pain le plus blanc et
le plus léger,

-est la Pillsbury’s Best de la
Pillsbury Washburn Flour Mils Co,--
Minneapolis Minn.

Ern. GASTERA. Representa.

nr ee a ee
—— =

Cie. Transaiiantique

rol |



— eee



Le steamer «QUEBEC Hook
attendu jeudi6 courani.
l,itineraire pour la Cote sera
fixeé a son arriveée.
LO AGENT,
F.M. ALTIERI.
LIGNE HOLLANDAISE
a PRINS FREDE-

Le Steamer
RIK HENDRIK » est at rndo de
Saint-Mare, jeudé matin, 6 courant, 4
sic heures, pour continuer it sepl lew -
res précises du matin pour Petit-Goave ,
Cayes, Aquin, Jacmel et Curacao.

Port-au-Prince, le # Juin 19)7.

GERLACH & Co, aGexts.

t
t



Service Hydraulique

Conformeément aux nouvelles
Instructions contenues dans la deé-
péeche du Seerétaire dEtat au Deé-
partement des Travaux publies,
en date du 27 Mar ccoulé au Ne
300, PAdministration duo Service
hyvdrauhique rapporte Pavis tnsere
danites quotidiens concernane ba
surtaxe de G. 44 preéelever sur tes
bassins, en attendant quune dis-
position legislative vienne décider
aufrement.

Port-au-Prince, der Juin 1907.

Pe Pireteur, BE. ULYSSE.

Poudre dentifrice
« LIDEAL »

Voulez-vous avoir de belles dents et
les conserver intactes °
Usez seulement de
dentifrice « L’Idéal »
La Poudre endtifrice « (Idéal » QUI
AOBTENU LA PLUS HAUTE RECOM-
PENSE A L’EXPOSITION AGRICOLE
ET INDUSTRIELLE DU 4e° MAL 1907,
— a Port-au-Prince — est réellement
la meilleure de toutes celles connues
jusqu’aujourd’ hui.
Dépourvue d’acide, elle est sans
aucun danger pour |’émail des dents.
Antiseptique de la bouche et toni
que des gencives, elle prévient la ca-
'rie, donne aux dents une blancheur
,éclatante et luisse 4 Phaleine une ex-
iquise sensation de fraicheur et un
jagcéable partum.
Servez-vous uniquement dela Pcu-
dre dentifrice « Ideal, » et vous
aurez de belles dents.
Vous en trouverez a Ja PHARMACIE
THEARD, angle des rues du Centre cl Fé-
rou, vis-a-vis de U Hotel de la Commune,
Prix : G. 1.50 la boite

aS
46 b A I: . * ah
Langue Anglaise





la Poudre

Le earactére cosmopolite de tal vie
moderne est tel, que les connaissances
d’une seule langue ne permettront plus
aun individu ae répondre aux exizen-
ces de ses. relations, de son activite et
méme de son existence. C’est pourquoi
toute personne, homme ou femme, quit
est 42 mesure de faire face a une telle
nécessité, méme au prix d’un sacrifice,
doit cultiver les laagues vivantes, sure
tout les plus répandues: |’anglais et
Vespagnol, 4 coté du francais, cette bel-
le langue d® Ja diplomatie et du rafine-
ment.

Pour un prix tres rmusonnable,
Monsieur J. J. DESCE,
Ancien professenr an Lycro National

de la Capitals.

Se met a la disposition du publs pour
des legons dans ces trois langues.

S’adresser au No 97, Rue de la Révo-
lution, dite de l’Enterrement,
|

USINES MON-REPOS
SUCRE TURBINE

le plus pur, le plus propre, le plus
riche en matié¢re saccharine
défiant toute concurrence.

Tafia Supérieur : 20 degrés

DEPOT GENERAL :
23, Rue Roux, 23
(anciene Rue Bonne-Fot ).

Tiere ZEphIrIN Bel

Fabricant de chaussures en tous
Zeures. Pour Hommes, Femmes et en-
fants.

Place de la Croix-des-Bossales.

SPECTALITE :

PANTOUFLES MULES

wee ee

129, Rue dit Centre — OS, hue Férou.

Drocuerie. Produits chimiques et
piiurmaceutiques, Haux minérales nae
turelles. Antiseptiques nouveaux, Se-
vingues de Pravaz. Atguilles en plati-
ne indie. Thermometre maxima une
minute. Sondes de Nélaton. Vessies a
elace. Cigarettes (anylaises ). Tétines
frentile.

Speciatites pharmaccutiqnes.

Evécution exacte et rapide des pres-

criptions. Analyses chimiques médi-
wales,



Bouquets modern-style
A vendre
Chie Mime CGaaniwes PUPLESSY.
Bors-Papieee
CA cet de

age ae ee
faa EC

Pharmacie Ff. Bruno
O7-A10 Rees EGaniri: er FEROU.
Spécialités F.Bruno:

Poudre puissante contre déma ngeaison
prarigo, sueur des pieds— La boite P. 4

ebapotle St-Antoine ).

ba



Soup anttashmatique, remeéde efficace
contre les acces Gdasthme et les toux
requentes — le tlacon .P : 4. 50.

Consultations gratuites :

Mardi et Jeudi de 8 a9 heures du matin
par le Docteur. N. Tuomas.
enn SSNINISSSDSNUNNDUDESNS

AVIS

Le Restaurateur de la ‘santé
Remede eflicace contre toates les mala-
dies provenant de limpureté du sang.

La boite de 201 pilules : P. 5. 00

Jenveloppe_ de JU pilules : 4. OO
. J’envoie gratis etfranco, sur demande
enveloppe-échantillon et prospectus.

H. BONHEUR ( Agent )
HOTEL-BELLEVVE.

CHEZ MADAME

ARTHUR BONNEFI,

81 Rue Tiremasse, 81
QUARTIER ST.-JOSEPH
ON TROUVE: -

Huile de coco pure ( eN gros ete
détail. ) Amidon, Arrow-root des (a.
yes, (Eufs de poules américaines pon,
donner 4 couver aux poules du pays
chocolat ( de Jérémie), beurre frais
(des Cayes.) .
eR ,

C’est incroyable |
Pour la Toilette!

Maison F. BRUNES.

495 GRAND’RUE 195
Dirigée par

L. HODELIN

Ancien membre de la Societé Philan-
h ropique des maitres tailleurs de Paris.

Vient de recevoir un grand choix d’é-
totles diagonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recomman-
de particuligrement a sa clientele une
belle collection de coupes de casimir,
de gilets de fantaisie et de piqué de
toute beaute.

Prix modéres défiant toute
concurrence.

Spécialité de Costumes de no-
ces.— Coupes Francaise, Anglais? et
Ameéricuine de la derniere pertection,
La maison confectionne aussi des Cos-
tumes militaires, habits brodes
dolmans, tuniques, habits car-
res. etc etc, de tous crades.

RHUM-SYLVAIN

Produit de U Usine St. Michel (Arcahaie)
Vieillissement naturel jusqu’a 12
et lo ans.
PRIX TRES MODERES
Veiteen cros et en détail.
Maison M. Sylvain

43 ,liue des Fronts-Forts.


















Malyré tous les savons antiseptiques,
tuultes des eaux die toilette que vous +
vez déja employés, sons succes, w’hésite
plus maintenant a essayerle Lait vir.
ginal antiseptique de A. Bonhon-
me, pharmacien, qui a2 pour vertus in-
eontestubles d'enlever les boutons ay
visage, de lui donner une soupless
acréable de Fembellir et de conserver la
fraichenr du tet.

MODE D’EMPLOI :— Se laver la figure
2ou 3fois par jour avec un peu de ce
lait dans de Peau froide.

Prix du flacon G. 1.

PLUS D'AUTRES!

Servez-vous maintepvant de la Pot
dre dentifrice antiseptique des
Bonhomme, phcimacten, qui “fib

@’



4 la toilette et a l’antiseptie de Ta
che. Elle est douée d’une saveur et
parfum rares, elle rafraichit la bouche,
conserve les dents, les prése ‘ve du tar
tre et de Ja carie, maintient leur bla
cheur. C’est un spécifique qui previet
les inflammations des vencives causés
par Cusage des preparations mercuric
les,

MODE IY EMPLOL:— Au moyen d'une
brosse Ieverement mouillée et impr
ene de la poudre dentifrice on frictor
ne les vencives et les dents.

Dépot Général: pharmacie St-Ab
toine.





PHOTOGRAPHIE
J, RM. 2 ouplessy
120, WUE DU CENTRE, 120
Entre les pharmacies Baygare ef Théard
Travaux soigneés
SPECLALITE :
Agrandissements ag photo cravon.
Repiroductlons.
Nouveautes
Prix moderés.



~ Francisco DESUSE _

Babricant de chaussures



AVENUE JouN Bown ( Lalue}.
Prix de la boite G. 1.50.





La Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,— pour la vente
en gros et détail,— de chaussures en
tous genres pour

HomMi:is, FEMMES, ENFANTS

Les comtuandes des commercants]
de Llintérieur pourront étre exécutées
dans une semaine 4a peu prés.

' 93, rue des *Fronts-Forts, 23

PORT-AU-PRINCE ( HAITI )

Eranchement

A L’ELEGANCE
D. FERRARI,

Fabricant de chaussures; —
Puris ala connaissance du pa J
particuligrement de ses nombreut
ents de Ia Céte et de la Capitale,
’établissement aun stock incalc
Jble de chaussures pour hom



ore
if avoir un|femmes et enfants, en tous ge
VOU LEZ-VOUS son accor} & «ue, malgré l’offre de cin pour
deuretréparateur de Pianos? | SU! _l’achat en gros (5 0/0) fait U
. _ | bats exceptionnel sur les prix. ai
Adressez-vous sans crainte des condi-| J’établissement se charge de

tions, 4 Me. Arthur Bonnefil — artiste
pianiste — Professeur de Musique.

81 Rue Tiremasse 81
Quartier St. Joseph

preudre des mesures & domicile. |
Toujours : Soin, exactitude, poncucl®
42, Rue des Fronts-Forts, 42.

Port-AU-PRINCE (Ha!tt )