Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
May 29, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
4re ANNEE, N° 48.

———

PORF-AU-PRINCE (tiait1) MERCREDI, 29 MAI 1907.




a

ne ee ————

LE MATIN.

=

ABONNEMENTS :

PARK MOIS 4 GOURDE.

DEPARTEMENTS & ETRANGER : |

i Frais de poste en sus.

Pou

LES SAUVAGES

Les deux grandes lois qui doivent
dominer toute pédayogie, quelle qu’elle
soit, scolaire ou familiale, sont les
suivantes qui ont été -mises en relief
par M. Paul Descamps dans son 6tu-
de sur l’évolution comparée des for-
mes de l'éducation :

1’ La toi morale,

» La loi de l’extensibilité des be-
soins,
La lot morale tend au développe-

ment chez l’individu du sens moral qui
doit lai permettre d’apercevoir la bon-
téou la malice d’un acte, « de com-
parcr le plaisir actuel produit par un
acte avec les maux faturs qu’:l pro-
duira. » C’est la morale proprement di-
te, ou la science du bien et da mal.
La lot de Veaxtensibilité des besoins est
cette regle de prévoyauce qui permet
de concevoir que, au fur et a4 mesure
que les besoins sont satisfaits, de
nouveaux besoins apparaissent. Ain-
si yue les besoins eux-mémes, ( res-
pirer, manger, boire, se préserver,
parler, ) cette loi découle de notre or-
ganisation méme ; et a ce titre son
absence marquerait dans toute éduca-
hou une lacune profonde. Disons tout
de suite, 4 charge de le démontrer
plus tard, que c’est la loi méme du
progrés. Qu’est, en effet, le progrés
Sinoa l’évolution ? Et il ne peut y
avoir évolution si Vindividu n’est pas
préparé 4 évoluer en méme temps
que les besoins.
d fa loide Vextensibilité tient compte
€ cette évolution continue des be-
ry et prépare l’individu & y satis-
Faisant suite 4 Pexamen des deux
ecations dont il est question dans
On article d’hier, je puis dire main-

tenant que dans [’éducation statique il] q

Rest tenu compte que de la loi mora-
8. et c'est ce qui explique l'état sta-

mm naire des sociétés 4 tormation com-
cmautaive ou cette éducation pré-

n’éta re L’extensibilité des besoins
se tre Pas considérée, l’individu ne
Ouve préparé a satisfaire que les

besoine actuels ; il n'est donc préparé|

que pour le mitieu actuel.



Clément Magloire,

Quod TIDIEN



a

LE NUMERO A() CENTIMES.

Les abonnements partent du rer.et
du 15 de chaque mois et sont paya-
bles d’avance





DIRECTEUR :



Les manuscrits insérés ou non be son
pas remis.

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

r tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 M. Arthur ISIDORE.

—

‘bonne heure la maison, Jaissant leS
petits enfants 4 la garde des plus
grands et les plus grands 4a la garde
de Dieu. Quand ces plus yrands sont
des files et qu’elles se trouvent plus
ou moins a l’age d’une précoce pu-
berté, elles vivent sans hésiter de la
prostitution. Quand ce sont des gar-
cons, ils vivent de n’importe quelles
rapines : c’est de la graine de voleurs,
d’incendiaires, de brigands. Ils vont
ainsi jusqu’a Vave d’homme et sui-
vent l’exemple et les occupations dé-
pravées du pere. Le lhasard les fait
parfois entrer dans la domesticité des
familles ; mais le fait est rare, le per-
sonnel des petits domestiques se re-
crutant de préférence dans les fa-
milles rurales oft il y & plus de mora-
lité et de stabilité familiale. Les écoles
existent sans étre fréquentées et fe
directeur a soin, pour donner le chan-
ge et conserver la situation budgé-
taire, de raccoler le plus possible de
ce monde des environs les jours od
la visite du représentant de [stat est

,attendue.

Les enfants 4 la mamielle et ceux
de tous ages— ces milieux étant Be-
néralement prolitiques--- vivent les
uns sur les autres de n’importe quelle
nourriture, sans hygiéne, dans une at-
mosphere empuantée faite de gros
mots, de la charogne qui vit dans les
rues, des haillons sordides qui cumu-
lent toutes les fonctions dans ces
mansardes. On les éléve a la mendi-
cité et iis Vous accostent dans les rues
pour vous chanter les inaladies inven-
tées de leurs parents, et pendant la
chanson, ils ont le teinps de vous
faire votre Mouchoir ou ineme votre

montre.

La tuberculose, la syphilis, I'al-
coolisme font dans ces milieux des
ravages inouis et ils se contractent
de bonne heure.

Inutile de parler de Joi morale al’é-
ard de cette classe de saxvages ov
Féducation négative se révéle i’ un de-
intense. - Le jugement est nul,

L’éducation dynamique tient compte
et de la loi morale et de la loi de l’ex-
tensibilité des besoins et c’est‘elle qui
prédomine dans 1ié@s sociétes 4 forma-
ti0.1s particulariste. L’individu est ain-
si préparé pour le milieu actuel et
pour le miliew évoluant et c’est ce qui
explique l’incessant progrés de ces
sociétés.

Avant de m’étendre davantage sur
ces deux genres d’éducation, envisa-
geons un troisiéme cas qui est celui
de l'éducation ne tenant méme pas
compte de la loi morale. C'est état
méme d’inéducation ; c’est la nature
humaine livrée 4 elle-méme, et M.
Descamps appelle cette nouvelle sorte,
éducation négative . c’est elle qui Ca-
ractérise les sauvages, dont j’ai promis
de parler aujourd'hui.

Avec la nouvelle manié¢re de conce-
voir et de présenter les choses, la
science sociale ne dira plus aux es-
prits tendres qui abordent les notions
élémentaires de géographie que les
sauvayes sont des individus habitant
les régions éloignees et placcées en
dehors de la civilisation ; qui vivent
des produits de la péche et de la chas-
se, y compris celle de Vhomme, et
qui se couvrent de peaux de bétes.

Nous dirons désormais «ue c'est
absence de loi morale qui caracteéri-
se le sauvage et nous ajouterons que
cette catégorie comprend les sauva-
ges proprement dits qui vivent sous
la forme de société primitives et les
sauvages civilisés qui se rencontrent
tantot dans les bas-fonds des sociétés,
tantot a leur surface, vivant en marge.

Nous connaissons tous, n’est-ce
pas, de ces étres qui vivent et se dé-
veloppent dans les quarters interlo-
pes, on ne sait jamais comment. Le

re est un journalier de la premiére

esogne qui s’Offre, bonne ou mau-
vaise ; je dis le pére, c'est « ’homine»
ue je devrais dire, car les enfants du
taudis sont ceux d’un autre mélés avec
les siens ot Lui me ira anes pren- ord
te ailleurs, laissan out ce] gre
arene grouillant. Car le mariage est puisque rien ne Va forme ; ces étres
ipnconnu dans ces milieax et rien ne sont des impulsifs et Cc est , e pro-
le remplace pour y créer au moins dait.social le plus clair de ce te iné-
le sentiment de la responsabilite. ducation. Aucane contrainte morale

La mére vit du premier trafic quijn’a d’effet sur eux et nulle crainte ne
lui échet, et tous deux laissent de} les domine que celle de la police et



-

EERE

de la prison , or pensez un peu ce
que c’est dans les sociétés comme fa
notre oi l’organisation de la force pu-
bliqs laisse tant 4 désirer ! La police,
ils ea sont d‘uiilenrs assez souvent.

Parfois un mouvement se fait dans
cette foule et on ouvre les rangs : c’est
une fille de famille vasncue par la mi-
sére ou la débauche qui dégringole ou
ub fils de famille qui descend ; on tui
fait p'ace, on l’accueille, on évige en
couronoe ce qni lui reste de son an-
cien prestige social ; on devient faci-
lement roi ou reine de cette foule et
vraiment il n’y a pas de meilleur gui-
de pour conduirea l’assaut dela bour-

Mais Ace moment, la discussion s’éléve,
chaude, entre les Sénateurs Cinéas, Den-















ton,— a savoir, si lPexécution de l'article
9 —~ (tendant 4 nommer le bureau pour un
mois) doit commencer cette session ou
Vannée prochaine. Le Sénz:eur Cinéas es-
tume que le Grand Corps qu: a nommeé son
burean pour torre la seu.ion ne peut pas
revenit sur sa decision, et gue si te bureau
démérite de la contiance du Sénar, le Se-
nateur Cinéas était prét 4 s‘eflacer.
Liincident est clos, apres que le Sénateur
Barbancourt, declare qu'il pense qu aucun
des Sénateurs qui ont voré la _ proposiiion

nis, Paulin, Barbancourt, Régnier, Dupi-}

geo.:,.2 SOCitiC.

Ib rest pas nécessaire de charger
jai
« Pulsque
Paul
Descamps, lz reméde est . educatien.»

Qo ne s’empresse pas du parler
de Gaited: ati-
Hs sont

rézlo-
Wenkiais
en bus age, Croupissan’ daca tn état
verite, le
remede west autre que celui indiqué
Viens de ei-
sache, il
tous tes
que
Pon waura pas éduquétous ves vens-la.
Hhfaut enlever les enfants a ces pa-
rents indignes [El dunt ins séparer du

ils
gAS-
pille annucllement on rane sous pre-
texfe dechorit’, on pourrait créer a ta
Campaysne des centres déducation pour
les enfaats en bas ares enteves ties

davaitage ce navrant tableau et
hate d@indiquer Je remead=.

la cause est Vinéducatieon. dit

de tlatson Ceatrale et
les pour le but professions
insuffisants pour Poeouvere
Mentation moraie., Ho sap

’
Vi,

de

constant de perdit.am. lt ea

par le soviolozuc que | 2
ter: «fl faut bien quon |:

faut bien quwon te crie sur
toits, Ol ne Changera rien tant

milieu vicicnx ef corrompu oft
vivent. Avec les millions qi Von

briliecnix almpnels ott

Mmondiants. fo, on en tecain
mes en les dresscant cu iaves, a
discipline, Ada préevevanee..o

v

DNS Dian

Se rat
Seunce iu 20 Mai tyor.
Le Grand Corps, aprés aval caaetioon:
deux proces-vurourx, allats orochimes on,
nouvel ordre du jour, quand fe sénateur
Cana} jeune tui, facoormippe oe quad avai
propose Venue be ces dor 'd os seacce 4:
Nomuner une coms soa pot rev.ser quel-
ques articles des reg’. mens du Slsar,

Des abus se commeticn:, dit-il, il im-
porte de les faire cesser en mettant les ré-
gle.nents en harmonie avec les lois votées..

Le Sénateur D. Lercbours demande plu-
tét d’établir : *

10— la cgncordance de Vart. ‘109 des
réglements avec la loi votée l'année der-
nicre et relative aux honncurs i:anébres dus
aux Sénateurs et Députés décddeés.

20— de rétablir l'art 9 des réglements
modifié en 1903 sur la proposition du Séna-
teur Michel Oreste. Cet article 9 (modi-
fié ) décide que le bureau n’est plus nom-
mé pour un mois mais pour toute la ses-
sion.

Les propositions du Sénateur Lerebours
sont admises.





















STU ested
des trom

fa

Lerebours n’a eu lintention de vouioir que
son exécution commengit avant l’année
prochaine. |

Puis te Sénateur fait aussi un appel aux
reg.ements en demandant gue te tableau
des Comics et Commissions soit rectitié,
car queljucs sénaieurs qui fone partie du
Conuté des finances, sont aussi membres
de la Commission des Compzes généraux,
ce qui esi contraire anx vues de article 30.

Sa demande est agréée et la séance ‘est
levee.

Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audtence du Murdi, 28 Mar 1907
Présidence de Mrie Président H. Lechaud

Le Tribunai prend si¢ve 4 dix heures et
demie du matin ct cntend jes affaires sui-
vantes.

10 — Joseph Fraenckel, contre Antoine
Francois, Doyen du Tribunal civil du Cap-
Haitien.

20—L’Etar haitien contre les sieurs Czay-
kosky ;

Le Ministére Public, Luc Dominique,
demande le renyoi de la cause 4 une autre
audience.

30 Siméon Sameditcontre ia dame Lorvan
na Samedi cr consorts.

Le Ministere Public, LucDominigue, dé-
pOse ses conuciusions.

qo —- Anvoine et Leéosthtnes Burmby,
contre Emmanuel Biamby et consorss.

Me J. B. W. Francis, avocu des ddien-
deurs, demande le renvo: de Valfuire A Vau-
dience du Jeudi 6 juin prochain.

59 — Lamartinicre Lamysere, contre
dame Veuve Darius Nérd.

Ie Ministére Pubtic, Eliz Curiet, dépose
ses conclusions.

Vu VPheure avancce, le siege est leve.

La Veuve U.Torchon

A. propos du rappor. da Jury de PExpasi-
tion nous disions hicr, combicn if est a re-
gretter que toutes les récompenses n’aient
pas été approuvées par les vrais connais-
seurs. Un premier prix décerné 4 Mme U.

la

Torchon, qui a éré jusqu’A ce qu’on nous
rouve le contraire, une lauréate de la

journée du rer Mai, edt regu l’approbation
unanime du grand public appréciateur qui
a aussi visité l’exposition. Elle a présentd
un travail d'un fini inéprochable ( une cou-
ronne de mariée en cire du pays, fleurs ar-
ficielles detoute beaut ).

Nous ne nous faisons pas scrupule de
direici, qu’avant cette fete du travail, ou n’a
jamais cru,q’une haitienne pourrait atteindre
dans ce genre ce degré de perfection. Vrai-
ment elle méritait plus qu’une simple men-
tion. Nous saisissonscette heureuse Occasion
pour recommander cette artiste fleuriste,
d’un meérite incontestable a l’attention gé-

nérale des familles, et au
Instruction publique.

Nous pensons’ que le pays gagnerait ,
encouragerde pareils talents encore inconny,
eu préparent pour l’avenir. au travail les
delicates mains de nossceurs et de nos filles

Mime V. Torchon, nous dit-on, est trés
disposé a enseigner son art, et se tient ag
No 74 de la Rae des Fronts-Forts of elle
a ouvert un atelier.

Féte-Dieu

. Demain sera célébrée une des grandes
fétes chrétiennes les plus importantes et a
cette occasion, selon la coucume, les ma-
gasins et les bureaux publics seront fer.
més, =
La procession suivra le méme Parcours
que les années précddentes, S'arrétant
pour bénir la foule aux reposoirs qu’on
commence déji_ a préparer chez madame
Jean Rey, rue des Cesars. Mme A. Lago.
jannis. Grand’Rue, Vve Gauthier Ménos,
ruc lerou. . .
Duicrents corps de musique parm les.
quels ia Musique du Palais se feront en-
tendre sur toutle parcours.
Mariage
Comme nous lavons annoned, c'est
matin a 6 heures etdemie en Ja Chanelle
St-Louis (‘Turgeau ) que la bénédiction
nuptiale a die donnée 4 Melle Avie
POULLE ci Mr. Frepiric MAI CELIN,
secrétaire d’Etat des Finances et du Com.
merece.
Les mariés ont été conduits 3 laure
par madame Keitel et M. Joseph Lacombe:
Nous renouvelons aux intéressants ¢ponx
nos meilleurs souhaits.de bonheur. |
Concert récital 7
Suce¢s complet hier au Cercle de Por-
au-Prince ou le jeune artiste Justin Eliea
charmé assistance d'élite qui app audit
chaleurcusement son merveilleux calent
Corinne ,
Nous avons regu le volume de M.
Peangois Lavei too: Goeinve, cmt para dass
fe remos en ferVigien dans ie Satr. oa.
Vrage est presem' our puolic par Mo jerk
nee Qui vense ams Ces un honmne ide
« presence ‘ Mis aut of, ,
Remonrrutaedeogni a inspies Corinne,
Jérémie atiivme que cette idée « chsser
désormais Vaueur au nombre des roman
clers hacuens les plus ectinids », /
Nous remereions Xf. Lavelanet de sos
gracieux envoien lui procentant nos iclicé=
tations.

RENSEIGNEMENTS '
METEOROLOGIQUES
ous noe . a

Département de

ky ota
mewn

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAE

—— —_.

Marpi 28 Mat

Barométre 4 midi 761,7
minimum 20,8
Température maximum 32,2

Moyenne diurne de la tempér-ture 26,2
Le ciela été nuageux, surtout vers

milieu du jour. Direction des nuages

et S. Eclairs au nord-ouest 4 7 heures @8,

soir. La brise a été faible. Le barometres{

haussé pendant la journée.

J. SCHERER



grote! Metlevy.

DEJEUNER DU 29 MAI
Mipi A 2 HEURES
Prix : G. 2.50

Melon de France glacé
Filets de hareng saur marinés
Radis
Marinade de morue
Civet de chevreuil
Filet mignon a Africae
Aubergines farcies
Haricots rouges en sauce
Riz blanc au gras
Pudding au rhum
Figues
Café”
1/2 Vin



uuvelles Btrangeres

ome ae

Parts 28. — Rante 94,70, — Havre
Priasdec « Nederianden » estarrive.

Plus de 200 000 Vignerons réunis a
Garcassoune mManifesterent contre ta
crise vinicoie > aucun désordre. —M.
Dujardin-Beaumetz inaugura 4’ Novon
le pouveai: theatre municipai. — La
reme @Angieterre est arrivée a Paris.
— Manifestation hier aurmur des Pe-
dérés, M. Gornand, députs de ia VI-

sere, arreie@, be dat vetcecae qe sur
Pintervention Ge da qiofectaure de Pa-
fice. — Mo. Thowsor, Ministre de la
Marine, qaitin: Paris) ce matin POUr|
bordearnc ea Pad fakin Ciba t
dit Guibas’ aes ccd Wea deo:

la Chiesa.) AGS Gore. dt tet ele a
Inferpes. 2 ole LOWE ore Stu ies

cONdMiONS aAbbidres aaas ited es
Hfgh aes tery cua Pera hactase:
apres Interv. trom Go AP coem ucesu,
Tordre du joer pur cet simple a ée
adopté par Go) voix con-re i. ha
Chambre co inue @nsite fe débat
sur la liberté et le secret du vote.

Leroi Haakon et fa reine Maud de
Norvége, se rendant en Augleterre,
sont arrivés aujourn’huia Paris. Les ré-
ceptions fuitesa LL. MM eta leur fils, le
jeune prince Ulaf, ont été chaudement
cordiales.

New-York.— La gréve des ouvriers
du port continue. .

Maprip.— On espére que la reine
Victoria sera bientot & méme de partir
avec le roi et leur enfant pour le Palais
de la Granja.

HavaNg.— Trois personnes ont été
tuées et 4 autres blessées dans un ac-
cident de chemin de fer arrivé sur la
ligne qui traverse la plantation « Fran-
CISCO ».

SwaTow.— Province de KuangTung
ine.— Une rébellhhonaéclaté a Hong
kong, district de Uping, préfecture de

ichu. Toutes les autorités civiles et

pidats de marine provetiunt de ia canon.
y Jinere alleinande « Msingau oo aw quitts

Militaires ont été assassinées et leurs
Maisons bruiliées.

LISBONNE.— La_ tension qui existe
entre le ro. Charles et le Parlement a
été causée par le Décret de dissolution
‘Publié le 11 Mai et a créé une situa-
on inquiétante. Le Conseil d’Etat a
adressé une lettre au roi pour protes-
ter Contre Pacte d'absolutusme dont i!
«a fait preuve en dissolvant les Cham-
bres et qui, dit-il, ptace le idne et le
pays dans une situation critique ; dans
cette lettre, i est encore dit que le
parti régimiste fait preuve d’activite et
qu'il a décide d'euvuyer une deputa-
ton au duc Michel du Bragance, pré-
tendant au tréone.

REGGIO.— Une secousse sismique
dune durée de plusieurs secondes
s'est fait sentir hier aprés-midi dans
cette ville.

NAPLEs.— Une fissure s'est subite-
ment vuverte aujourd’ hui suv ie tlane
meridional du Vesuve a Boscotrecase.
La crevasse ressemble a lu célepre
grottedu Chien, situéeprés de Pozznol.

PARIS.— Quoique Von ait officietle-
Ment demenutt que les terroristes rus:
ses u Berlin alent eu la miumdre in-
tenuion hustiic a Péegard de l’empereur
Guillaume, la nouvelle de leur arresta-
tion suivant d’aussi pres fu découverte
dune fabrique de bombes a Paris, a
cree une grade seusalion daus cette
Vilie.

CANTON, Chine.--- L’amiral ba est
parli sur la sccne de 1a reévolte avec
les crotseurs « Avangluh » et«Meetomp
a bora desquels des déetachement de
troupes ont éte embarqueées.

BERLIN.— D’apres des dépeches de
Shaughal et de Mougkong, tes uatits
ont detruit ft ossion alleinande de
Licnchay, pres Pakhot; les mission-

fnaires purent sOchupper ba canon -
merce allemande « lttvo o ayant 30 sui-




































Banque nationale d Bait

Conforméement aux instructions du
Sccrétaire d’Etat des Fine ces, a Ban-
queNationaleld’ Haiti a Vhonneur,Vinfor-
mer les intéress¢: qu'ils peuvent, 2
partir de ce jour, toucber ‘ses guichets
sur les emprunts suivants :

GOUVERNEMENT D'naite 6 ofo — Fle
répartitiondeun pourcent> | o/o)interets
da fer Avril an 31 Mai 1907.

GUUVERNEMENT D'nAitt 3 ojo. Lle ré-
partition demi pour cent (1/2 0/0) intérets
du fer Avril au 31 Mai1S67.

Contre recus et sur présentation des
Bons.

Port-au-Piince, le 17 Mai 4907.

as hk
’

Conformément aux instructions du
Secrétatre d'ktat des Finances, la Ban-
que NabGonade d'laiti a Chounear Wing
former ies titéressés quils peuveut
apartir de ce jour, toncher a ses eui-
chets sur les emprunts smivants :

Ainprants Conuselales LIO0 12 ow?
répartion : (> sur le solde dt des
intercts de Mat et Juin 'yen Cégule a la

ere répartition,

Eimpruats Con. otidés [YOO 6 4,9, 2éme
répa tition WO, sur le solde dit des in-
teréts dhe Maur ot Juin 1905 ( égaie a la
flere répartiuion ).

Binprasnts créunis — 2éeme répartition ;
10°), sar ie soide dtt des intcr3ts du 16
au 30 Juin 2905 (égale a la deve répar-
tition. )

Detle inté&rivure convertie et consolidée
2 Yemtee reépirtilien - 400 49 sur
coupon Ne FO éca tances de Joiilet 1905
( @oade ca da tere ripartition. )

Gomtprire cas eboeie pececntation ces
bons,

Porteou-Prince bet? Maa bead,

EAE OF A 1 RE TAY ES SE

Langue Anglaise

y ~~)

Hongkonys pour Paklot, of une Cano
Here anguese Va ausst elves envoyee.

ST PETERSBOU RG. -— Les perquisittions Ds ae ea epee de fa via
aux douucties des députes déinucrates | moderne eo tof, que les comnaiss.inces
socialistes continuent. Mune cee bears ge permettrent plas

J.es troubles continuent 2 Berlia stesJaoun eddy day eorsnon dr aux extien-

ees fie sory be,
meine dee sera

ouvriers boulangers ont decided la gre-
ve générale @ partiv du 20 Mai.

Moous, de som aetivite et
cvtsfenees. Crest pourguot

MARSELLEE. — Le Syndicat des mua- toute perenne, POURS ott Femumae. ol
rins a vote hier ube résolution con-| ext & mesure deofarre ditce a une telle

nécessité, meme ano prix dun sacrifice,

ant comme iusuflisaot te O} eee
damna pr jet doit cuiliver baawues vivantes, Sure

de loi surles pensious de retraite,

Jes

’ oni Ss lus réepandues : Vanelais et
senté par M. Thomson Ministre de|'out tes plus re ‘, D
peering ila ensuite vote la gréve espagnol, 2 coté du francais, cette bel-

le langue de la diplomatie et du rafine-
ment.

Pour nn prix tres raisounable, Mon-
J: J, Desce, ancien professeur au Lycée
National defia Capitale, se met a la dispos
sition duo public pour des legons dans
ces trois, lungues.

S’adresser au No 97, Rue de la Hévo-
lution, dite de l’Enterrement,

générale immédiate des marins au
long cours.

SwaTon, Chine.— Les révolution-
naires attaquent Chunglaug et Temg-
chang, villes riches du district de Chin-
chai. De nombreux habitants de ces
deux villes se sont réfugiés 4 Swatow;
la cause de ce mouvement est attri-
buée a application des taxes exces-
sives.

BERLIN.— Le Ministre des Affaires
Etrangéres a recu information que la
destruction de la Mission allemande a
Tien-Chow est due 4un soulévement
local qui n’a aucune signification po-
litique.





Bouquets modern-sty
A vendre
Chez Mme Cuances DUPLESSY.
BRois-BADERE
(A coté de la chapelle St-Antoine ).





2 a aR I RRA RE SE en RG



Francisco DESUSE

Fabticant: de chaussures



La Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,— pour la vente
en gros et détail,— de chaussures en
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de l’intérieur pourront étre exéc utées
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prévenu que lVhoraire suivant est provisoireme nt adopté.

Depart de la Gare du Nord
Ob. it im. ¢ jusqu’a CARREFOUR )

7. » »

ke) » »
11.15 ¢ s’arrete G@ Bizoton )

12,30 p. in. (jusqu’a CarnneErour )
2.415 ( Sarréte a Bizotoy )

3.30 ( jusqu’a CARREFGUR )

4 » »

4 » »

_ Le nouveau Tratlic avec application'de l’horaire ci-dessus commencera
a partir de dimanche matin 26 courant

trains de ce jour, ceux de & heures
ratre et s'arréteront ax pont de Thor,

Départ de Carrefour
de CARREFOUR Oh. 45 a. m.

» 38.30
» 10.15
de Bizoton 11.45
» CARREFOUR 1.45 p.m.
» Bizoton 9.45
» CARREFOUR 4.15
» » 6
» » 7.45

par le train de 9 h. 30. Les premiers

ef de 7 h. 30 courront selon Vancien ho-
comme d@habitude.

Les Prix des passages sont :
ie et If* cl. jusqu’au Pont de Thor 0.30. Au dela, jusqu’a Carrefour 0.50

En fourgon » »

0.10 » »

0.20

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THOR, poste militaire
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yes, Gtuls de poules américaines pour
donner 4 couver aux poules du pays,
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ginal antiseptique de A. Bonhonm-
me, pharmacien, qui a pour vertus in-
contestables d’enlever les boutons au
visage, de lui donner une #ouplesse
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parfum rares, elle rafrafchit la bouche,
conse. ve les dents, les prése-ve du tar-
tre et de la carie, maintient leur blan-
cheur. C’est un spécifique qui prévient
les inflammations des vencives causées
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L’etablissement se charge de faire
preudre des mesures a domicile.
Toujours : Soin, exactitude, ponctualite
42, Rue des Fronts-Forts, 42.

PORT-AU-PRINCE (HAITI )



Full Text


4re ANNEE, N° 48.

———

PORF-AU-PRINCE (tiait1) MERCREDI, 29 MAI 1907.




a

ne ee ————

LE MATIN.

=

ABONNEMENTS :

PARK MOIS 4 GOURDE.

DEPARTEMENTS & ETRANGER : |

i Frais de poste en sus.

Pou

LES SAUVAGES

Les deux grandes lois qui doivent
dominer toute pédayogie, quelle qu’elle
soit, scolaire ou familiale, sont les
suivantes qui ont été -mises en relief
par M. Paul Descamps dans son 6tu-
de sur l’évolution comparée des for-
mes de l'éducation :

1’ La toi morale,

» La loi de l’extensibilité des be-
soins,
La lot morale tend au développe-

ment chez l’individu du sens moral qui
doit lai permettre d’apercevoir la bon-
téou la malice d’un acte, « de com-
parcr le plaisir actuel produit par un
acte avec les maux faturs qu’:l pro-
duira. » C’est la morale proprement di-
te, ou la science du bien et da mal.
La lot de Veaxtensibilité des besoins est
cette regle de prévoyauce qui permet
de concevoir que, au fur et a4 mesure
que les besoins sont satisfaits, de
nouveaux besoins apparaissent. Ain-
si yue les besoins eux-mémes, ( res-
pirer, manger, boire, se préserver,
parler, ) cette loi découle de notre or-
ganisation méme ; et a ce titre son
absence marquerait dans toute éduca-
hou une lacune profonde. Disons tout
de suite, 4 charge de le démontrer
plus tard, que c’est la loi méme du
progrés. Qu’est, en effet, le progrés
Sinoa l’évolution ? Et il ne peut y
avoir évolution si Vindividu n’est pas
préparé 4 évoluer en méme temps
que les besoins.
d fa loide Vextensibilité tient compte
€ cette évolution continue des be-
ry et prépare l’individu & y satis-
Faisant suite 4 Pexamen des deux
ecations dont il est question dans
On article d’hier, je puis dire main-

tenant que dans [’éducation statique il] q

Rest tenu compte que de la loi mora-
8. et c'est ce qui explique l'état sta-

mm naire des sociétés 4 tormation com-
cmautaive ou cette éducation pré-

n’éta re L’extensibilité des besoins
se tre Pas considérée, l’individu ne
Ouve préparé a satisfaire que les

besoine actuels ; il n'est donc préparé|

que pour le mitieu actuel.



Clément Magloire,

Quod TIDIEN



a

LE NUMERO A() CENTIMES.

Les abonnements partent du rer.et
du 15 de chaque mois et sont paya-
bles d’avance





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Les manuscrits insérés ou non be son
pas remis.

REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

r tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 M. Arthur ISIDORE.

—

‘bonne heure la maison, Jaissant leS
petits enfants 4 la garde des plus
grands et les plus grands 4a la garde
de Dieu. Quand ces plus yrands sont
des files et qu’elles se trouvent plus
ou moins a l’age d’une précoce pu-
berté, elles vivent sans hésiter de la
prostitution. Quand ce sont des gar-
cons, ils vivent de n’importe quelles
rapines : c’est de la graine de voleurs,
d’incendiaires, de brigands. Ils vont
ainsi jusqu’a Vave d’homme et sui-
vent l’exemple et les occupations dé-
pravées du pere. Le lhasard les fait
parfois entrer dans la domesticité des
familles ; mais le fait est rare, le per-
sonnel des petits domestiques se re-
crutant de préférence dans les fa-
milles rurales oft il y & plus de mora-
lité et de stabilité familiale. Les écoles
existent sans étre fréquentées et fe
directeur a soin, pour donner le chan-
ge et conserver la situation budgé-
taire, de raccoler le plus possible de
ce monde des environs les jours od
la visite du représentant de [stat est

,attendue.

Les enfants 4 la mamielle et ceux
de tous ages— ces milieux étant Be-
néralement prolitiques--- vivent les
uns sur les autres de n’importe quelle
nourriture, sans hygiéne, dans une at-
mosphere empuantée faite de gros
mots, de la charogne qui vit dans les
rues, des haillons sordides qui cumu-
lent toutes les fonctions dans ces
mansardes. On les éléve a la mendi-
cité et iis Vous accostent dans les rues
pour vous chanter les inaladies inven-
tées de leurs parents, et pendant la
chanson, ils ont le teinps de vous
faire votre Mouchoir ou ineme votre

montre.

La tuberculose, la syphilis, I'al-
coolisme font dans ces milieux des
ravages inouis et ils se contractent
de bonne heure.

Inutile de parler de Joi morale al’é-
ard de cette classe de saxvages ov
Féducation négative se révéle i’ un de-
intense. - Le jugement est nul,

L’éducation dynamique tient compte
et de la loi morale et de la loi de l’ex-
tensibilité des besoins et c’est‘elle qui
prédomine dans 1ié@s sociétes 4 forma-
ti0.1s particulariste. L’individu est ain-
si préparé pour le milieu actuel et
pour le miliew évoluant et c’est ce qui
explique l’incessant progrés de ces
sociétés.

Avant de m’étendre davantage sur
ces deux genres d’éducation, envisa-
geons un troisiéme cas qui est celui
de l'éducation ne tenant méme pas
compte de la loi morale. C'est état
méme d’inéducation ; c’est la nature
humaine livrée 4 elle-méme, et M.
Descamps appelle cette nouvelle sorte,
éducation négative . c’est elle qui Ca-
ractérise les sauvages, dont j’ai promis
de parler aujourd'hui.

Avec la nouvelle manié¢re de conce-
voir et de présenter les choses, la
science sociale ne dira plus aux es-
prits tendres qui abordent les notions
élémentaires de géographie que les
sauvayes sont des individus habitant
les régions éloignees et placcées en
dehors de la civilisation ; qui vivent
des produits de la péche et de la chas-
se, y compris celle de Vhomme, et
qui se couvrent de peaux de bétes.

Nous dirons désormais «ue c'est
absence de loi morale qui caracteéri-
se le sauvage et nous ajouterons que
cette catégorie comprend les sauva-
ges proprement dits qui vivent sous
la forme de société primitives et les
sauvages civilisés qui se rencontrent
tantot dans les bas-fonds des sociétés,
tantot a leur surface, vivant en marge.

Nous connaissons tous, n’est-ce
pas, de ces étres qui vivent et se dé-
veloppent dans les quarters interlo-
pes, on ne sait jamais comment. Le

re est un journalier de la premiére

esogne qui s’Offre, bonne ou mau-
vaise ; je dis le pére, c'est « ’homine»
ue je devrais dire, car les enfants du
taudis sont ceux d’un autre mélés avec
les siens ot Lui me ira anes pren- ord
te ailleurs, laissan out ce] gre
arene grouillant. Car le mariage est puisque rien ne Va forme ; ces étres
ipnconnu dans ces milieax et rien ne sont des impulsifs et Cc est , e pro-
le remplace pour y créer au moins dait.social le plus clair de ce te iné-
le sentiment de la responsabilite. ducation. Aucane contrainte morale

La mére vit du premier trafic quijn’a d’effet sur eux et nulle crainte ne
lui échet, et tous deux laissent de} les domine que celle de la police et
-

EERE

de la prison , or pensez un peu ce
que c’est dans les sociétés comme fa
notre oi l’organisation de la force pu-
bliqs laisse tant 4 désirer ! La police,
ils ea sont d‘uiilenrs assez souvent.

Parfois un mouvement se fait dans
cette foule et on ouvre les rangs : c’est
une fille de famille vasncue par la mi-
sére ou la débauche qui dégringole ou
ub fils de famille qui descend ; on tui
fait p'ace, on l’accueille, on évige en
couronoe ce qni lui reste de son an-
cien prestige social ; on devient faci-
lement roi ou reine de cette foule et
vraiment il n’y a pas de meilleur gui-
de pour conduirea l’assaut dela bour-

Mais Ace moment, la discussion s’éléve,
chaude, entre les Sénateurs Cinéas, Den-















ton,— a savoir, si lPexécution de l'article
9 —~ (tendant 4 nommer le bureau pour un
mois) doit commencer cette session ou
Vannée prochaine. Le Sénz:eur Cinéas es-
tume que le Grand Corps qu: a nommeé son
burean pour torre la seu.ion ne peut pas
revenit sur sa decision, et gue si te bureau
démérite de la contiance du Sénar, le Se-
nateur Cinéas était prét 4 s‘eflacer.
Liincident est clos, apres que le Sénateur
Barbancourt, declare qu'il pense qu aucun
des Sénateurs qui ont voré la _ proposiiion

nis, Paulin, Barbancourt, Régnier, Dupi-}

geo.:,.2 SOCitiC.

Ib rest pas nécessaire de charger
jai
« Pulsque
Paul
Descamps, lz reméde est . educatien.»

Qo ne s’empresse pas du parler
de Gaited: ati-
Hs sont

rézlo-
Wenkiais
en bus age, Croupissan’ daca tn état
verite, le
remede west autre que celui indiqué
Viens de ei-
sache, il
tous tes
que
Pon waura pas éduquétous ves vens-la.
Hhfaut enlever les enfants a ces pa-
rents indignes [El dunt ins séparer du

ils
gAS-
pille annucllement on rane sous pre-
texfe dechorit’, on pourrait créer a ta
Campaysne des centres déducation pour
les enfaats en bas ares enteves ties

davaitage ce navrant tableau et
hate d@indiquer Je remead=.

la cause est Vinéducatieon. dit

de tlatson Ceatrale et
les pour le but professions
insuffisants pour Poeouvere
Mentation moraie., Ho sap

’
Vi,

de

constant de perdit.am. lt ea

par le soviolozuc que | 2
ter: «fl faut bien quon |:

faut bien quwon te crie sur
toits, Ol ne Changera rien tant

milieu vicicnx ef corrompu oft
vivent. Avec les millions qi Von

briliecnix almpnels ott

Mmondiants. fo, on en tecain
mes en les dresscant cu iaves, a
discipline, Ada préevevanee..o

v

DNS Dian

Se rat
Seunce iu 20 Mai tyor.
Le Grand Corps, aprés aval caaetioon:
deux proces-vurourx, allats orochimes on,
nouvel ordre du jour, quand fe sénateur
Cana} jeune tui, facoormippe oe quad avai
propose Venue be ces dor 'd os seacce 4:
Nomuner une coms soa pot rev.ser quel-
ques articles des reg’. mens du Slsar,

Des abus se commeticn:, dit-il, il im-
porte de les faire cesser en mettant les ré-
gle.nents en harmonie avec les lois votées..

Le Sénateur D. Lercbours demande plu-
tét d’établir : *

10— la cgncordance de Vart. ‘109 des
réglements avec la loi votée l'année der-
nicre et relative aux honncurs i:anébres dus
aux Sénateurs et Députés décddeés.

20— de rétablir l'art 9 des réglements
modifié en 1903 sur la proposition du Séna-
teur Michel Oreste. Cet article 9 (modi-
fié ) décide que le bureau n’est plus nom-
mé pour un mois mais pour toute la ses-
sion.

Les propositions du Sénateur Lerebours
sont admises.





















STU ested
des trom

fa

Lerebours n’a eu lintention de vouioir que
son exécution commengit avant l’année
prochaine. |

Puis te Sénateur fait aussi un appel aux
reg.ements en demandant gue te tableau
des Comics et Commissions soit rectitié,
car queljucs sénaieurs qui fone partie du
Conuté des finances, sont aussi membres
de la Commission des Compzes généraux,
ce qui esi contraire anx vues de article 30.

Sa demande est agréée et la séance ‘est
levee.

Tribunal de Cassation
SECTION CIVILE
Audtence du Murdi, 28 Mar 1907
Présidence de Mrie Président H. Lechaud

Le Tribunai prend si¢ve 4 dix heures et
demie du matin ct cntend jes affaires sui-
vantes.

10 — Joseph Fraenckel, contre Antoine
Francois, Doyen du Tribunal civil du Cap-
Haitien.

20—L’Etar haitien contre les sieurs Czay-
kosky ;

Le Ministére Public, Luc Dominique,
demande le renyoi de la cause 4 une autre
audience.

30 Siméon Sameditcontre ia dame Lorvan
na Samedi cr consorts.

Le Ministere Public, LucDominigue, dé-
pOse ses conuciusions.

qo —- Anvoine et Leéosthtnes Burmby,
contre Emmanuel Biamby et consorss.

Me J. B. W. Francis, avocu des ddien-
deurs, demande le renvo: de Valfuire A Vau-
dience du Jeudi 6 juin prochain.

59 — Lamartinicre Lamysere, contre
dame Veuve Darius Nérd.

Ie Ministére Pubtic, Eliz Curiet, dépose
ses conclusions.

Vu VPheure avancce, le siege est leve.

La Veuve U.Torchon

A. propos du rappor. da Jury de PExpasi-
tion nous disions hicr, combicn if est a re-
gretter que toutes les récompenses n’aient
pas été approuvées par les vrais connais-
seurs. Un premier prix décerné 4 Mme U.

la

Torchon, qui a éré jusqu’A ce qu’on nous
rouve le contraire, une lauréate de la

journée du rer Mai, edt regu l’approbation
unanime du grand public appréciateur qui
a aussi visité l’exposition. Elle a présentd
un travail d'un fini inéprochable ( une cou-
ronne de mariée en cire du pays, fleurs ar-
ficielles detoute beaut ).

Nous ne nous faisons pas scrupule de
direici, qu’avant cette fete du travail, ou n’a
jamais cru,q’une haitienne pourrait atteindre
dans ce genre ce degré de perfection. Vrai-
ment elle méritait plus qu’une simple men-
tion. Nous saisissonscette heureuse Occasion
pour recommander cette artiste fleuriste,
d’un meérite incontestable a l’attention gé-

nérale des familles, et au
Instruction publique.

Nous pensons’ que le pays gagnerait ,
encouragerde pareils talents encore inconny,
eu préparent pour l’avenir. au travail les
delicates mains de nossceurs et de nos filles

Mime V. Torchon, nous dit-on, est trés
disposé a enseigner son art, et se tient ag
No 74 de la Rae des Fronts-Forts of elle
a ouvert un atelier.

Féte-Dieu

. Demain sera célébrée une des grandes
fétes chrétiennes les plus importantes et a
cette occasion, selon la coucume, les ma-
gasins et les bureaux publics seront fer.
més, =
La procession suivra le méme Parcours
que les années précddentes, S'arrétant
pour bénir la foule aux reposoirs qu’on
commence déji_ a préparer chez madame
Jean Rey, rue des Cesars. Mme A. Lago.
jannis. Grand’Rue, Vve Gauthier Ménos,
ruc lerou. . .
Duicrents corps de musique parm les.
quels ia Musique du Palais se feront en-
tendre sur toutle parcours.
Mariage
Comme nous lavons annoned, c'est
matin a 6 heures etdemie en Ja Chanelle
St-Louis (‘Turgeau ) que la bénédiction
nuptiale a die donnée 4 Melle Avie
POULLE ci Mr. Frepiric MAI CELIN,
secrétaire d’Etat des Finances et du Com.
merece.
Les mariés ont été conduits 3 laure
par madame Keitel et M. Joseph Lacombe:
Nous renouvelons aux intéressants ¢ponx
nos meilleurs souhaits.de bonheur. |
Concert récital 7
Suce¢s complet hier au Cercle de Por-
au-Prince ou le jeune artiste Justin Eliea
charmé assistance d'élite qui app audit
chaleurcusement son merveilleux calent
Corinne ,
Nous avons regu le volume de M.
Peangois Lavei too: Goeinve, cmt para dass
fe remos en ferVigien dans ie Satr. oa.
Vrage est presem' our puolic par Mo jerk
nee Qui vense ams Ces un honmne ide
« presence ‘ Mis aut of, ,
Remonrrutaedeogni a inspies Corinne,
Jérémie atiivme que cette idée « chsser
désormais Vaueur au nombre des roman
clers hacuens les plus ectinids », /
Nous remereions Xf. Lavelanet de sos
gracieux envoien lui procentant nos iclicé=
tations.

RENSEIGNEMENTS '
METEOROLOGIQUES
ous noe . a

Département de

ky ota
mewn

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAE

—— —_.

Marpi 28 Mat

Barométre 4 midi 761,7
minimum 20,8
Température maximum 32,2

Moyenne diurne de la tempér-ture 26,2
Le ciela été nuageux, surtout vers

milieu du jour. Direction des nuages

et S. Eclairs au nord-ouest 4 7 heures @8,

soir. La brise a été faible. Le barometres{

haussé pendant la journée.

J. SCHERER
grote! Metlevy.

DEJEUNER DU 29 MAI
Mipi A 2 HEURES
Prix : G. 2.50

Melon de France glacé
Filets de hareng saur marinés
Radis
Marinade de morue
Civet de chevreuil
Filet mignon a Africae
Aubergines farcies
Haricots rouges en sauce
Riz blanc au gras
Pudding au rhum
Figues
Café”
1/2 Vin



uuvelles Btrangeres

ome ae

Parts 28. — Rante 94,70, — Havre
Priasdec « Nederianden » estarrive.

Plus de 200 000 Vignerons réunis a
Garcassoune mManifesterent contre ta
crise vinicoie > aucun désordre. —M.
Dujardin-Beaumetz inaugura 4’ Novon
le pouveai: theatre municipai. — La
reme @Angieterre est arrivée a Paris.
— Manifestation hier aurmur des Pe-
dérés, M. Gornand, députs de ia VI-

sere, arreie@, be dat vetcecae qe sur
Pintervention Ge da qiofectaure de Pa-
fice. — Mo. Thowsor, Ministre de la
Marine, qaitin: Paris) ce matin POUr|
bordearnc ea Pad fakin Ciba t
dit Guibas’ aes ccd Wea deo:

la Chiesa.) AGS Gore. dt tet ele a
Inferpes. 2 ole LOWE ore Stu ies

cONdMiONS aAbbidres aaas ited es
Hfgh aes tery cua Pera hactase:
apres Interv. trom Go AP coem ucesu,
Tordre du joer pur cet simple a ée
adopté par Go) voix con-re i. ha
Chambre co inue @nsite fe débat
sur la liberté et le secret du vote.

Leroi Haakon et fa reine Maud de
Norvége, se rendant en Augleterre,
sont arrivés aujourn’huia Paris. Les ré-
ceptions fuitesa LL. MM eta leur fils, le
jeune prince Ulaf, ont été chaudement
cordiales.

New-York.— La gréve des ouvriers
du port continue. .

Maprip.— On espére que la reine
Victoria sera bientot & méme de partir
avec le roi et leur enfant pour le Palais
de la Granja.

HavaNg.— Trois personnes ont été
tuées et 4 autres blessées dans un ac-
cident de chemin de fer arrivé sur la
ligne qui traverse la plantation « Fran-
CISCO ».

SwaTow.— Province de KuangTung
ine.— Une rébellhhonaéclaté a Hong
kong, district de Uping, préfecture de

ichu. Toutes les autorités civiles et

pidats de marine provetiunt de ia canon.
y Jinere alleinande « Msingau oo aw quitts

Militaires ont été assassinées et leurs
Maisons bruiliées.

LISBONNE.— La_ tension qui existe
entre le ro. Charles et le Parlement a
été causée par le Décret de dissolution
‘Publié le 11 Mai et a créé une situa-
on inquiétante. Le Conseil d’Etat a
adressé une lettre au roi pour protes-
ter Contre Pacte d'absolutusme dont i!
«a fait preuve en dissolvant les Cham-
bres et qui, dit-il, ptace le idne et le
pays dans une situation critique ; dans
cette lettre, i est encore dit que le
parti régimiste fait preuve d’activite et
qu'il a décide d'euvuyer une deputa-
ton au duc Michel du Bragance, pré-
tendant au tréone.

REGGIO.— Une secousse sismique
dune durée de plusieurs secondes
s'est fait sentir hier aprés-midi dans
cette ville.

NAPLEs.— Une fissure s'est subite-
ment vuverte aujourd’ hui suv ie tlane
meridional du Vesuve a Boscotrecase.
La crevasse ressemble a lu célepre
grottedu Chien, situéeprés de Pozznol.

PARIS.— Quoique Von ait officietle-
Ment demenutt que les terroristes rus:
ses u Berlin alent eu la miumdre in-
tenuion hustiic a Péegard de l’empereur
Guillaume, la nouvelle de leur arresta-
tion suivant d’aussi pres fu découverte
dune fabrique de bombes a Paris, a
cree une grade seusalion daus cette
Vilie.

CANTON, Chine.--- L’amiral ba est
parli sur la sccne de 1a reévolte avec
les crotseurs « Avangluh » et«Meetomp
a bora desquels des déetachement de
troupes ont éte embarqueées.

BERLIN.— D’apres des dépeches de
Shaughal et de Mougkong, tes uatits
ont detruit ft ossion alleinande de
Licnchay, pres Pakhot; les mission-

fnaires purent sOchupper ba canon -
merce allemande « lttvo o ayant 30 sui-




































Banque nationale d Bait

Conforméement aux instructions du
Sccrétaire d’Etat des Fine ces, a Ban-
queNationaleld’ Haiti a Vhonneur,Vinfor-
mer les intéress¢: qu'ils peuvent, 2
partir de ce jour, toucber ‘ses guichets
sur les emprunts suivants :

GOUVERNEMENT D'naite 6 ofo — Fle
répartitiondeun pourcent> | o/o)interets
da fer Avril an 31 Mai 1907.

GUUVERNEMENT D'nAitt 3 ojo. Lle ré-
partition demi pour cent (1/2 0/0) intérets
du fer Avril au 31 Mai1S67.

Contre recus et sur présentation des
Bons.

Port-au-Piince, le 17 Mai 4907.

as hk
’

Conformément aux instructions du
Secrétatre d'ktat des Finances, la Ban-
que NabGonade d'laiti a Chounear Wing
former ies titéressés quils peuveut
apartir de ce jour, toncher a ses eui-
chets sur les emprunts smivants :

Ainprants Conuselales LIO0 12 ow?
répartion : (> sur le solde dt des
intercts de Mat et Juin 'yen Cégule a la

ere répartition,

Eimpruats Con. otidés [YOO 6 4,9, 2éme
répa tition WO, sur le solde dit des in-
teréts dhe Maur ot Juin 1905 ( égaie a la
flere répartiuion ).

Binprasnts créunis — 2éeme répartition ;
10°), sar ie soide dtt des intcr3ts du 16
au 30 Juin 2905 (égale a la deve répar-
tition. )

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damna pr jet doit cuiliver baawues vivantes, Sure

de loi surles pensious de retraite,

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BERLIN.— Le Ministre des Affaires
Etrangéres a recu information que la
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12,30 p. in. (jusqu’a CarnneErour )
2.415 ( Sarréte a Bizotoy )

3.30 ( jusqu’a CARREFGUR )

4 » »

4 » »

_ Le nouveau Tratlic avec application'de l’horaire ci-dessus commencera
a partir de dimanche matin 26 courant

trains de ce jour, ceux de & heures
ratre et s'arréteront ax pont de Thor,

Départ de Carrefour
de CARREFOUR Oh. 45 a. m.

» 38.30
» 10.15
de Bizoton 11.45
» CARREFOUR 1.45 p.m.
» Bizoton 9.45
» CARREFOUR 4.15
» » 6
» » 7.45

par le train de 9 h. 30. Les premiers

ef de 7 h. 30 courront selon Vancien ho-
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