Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
May 25, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
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Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
4c ANNEE, N° 45.

PORT-AU-PRINCE (ait!)

SAMEDI, 25 MAI 1907.







LE MATIN

OuUOoTIDIEN



————

ABONNEMENTS :
PAR MOIS’ 4 GOURDE.

DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.

= ——-——
—_—_—_-—







DIRECTEUR:

Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION

45, RUE ROUX, 45.



LE NUMERO 1() CENTIMES.

Les abonnements partent du rer.et
du 15 de chaque mois et sont paya:
bles d’avance

Les manuscrits inserés ou non ne son
pas remis.





Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a M. Arthur ISIDORE.



TémolgnAgeS COncIUantS

Jai cité hier le nom de M. Marcel
Prévost ; voici son Opinion qui com-
mence par une boutade pour finir
plus sérieusemeat : « L’on ne passe
plus une soirée hors de chez soi, en
ce moment, sans rencontrer un Mon-
sieur, hynoptisé par le livre d’Ed-
mond Desmolins, déclarant qu’il faut
nous mettre au régime anglo-saxon
ou périr... Allons-nous donc finir ce
siecle la main dans la main des An-
ylo-sixoas ? It puisque de gros livres
trés ‘Curieux, tres bien faits, comme
celui de M. Demolins nous démon-
trent la supériorité de cette race sur la
née, allons-nous, de guerre lasse,
jouer, vis-a-vis d’elle, le rdle d’une
Face mineure et lui demander les
bienfaits de sonexempleetde son édu-
cation 2? » kt Marcel Prévost conclut
«qu'il faut travailler a& chanyer les
Meeurs, inais surtout 4 changer les
institutions, particulicrement notre
régime de suecession et notre rui-
neuse organisation administrative. »

Le directeur de la Revue francaise,
la Critique, M. Henvi Mazel, opine
cathégoriquement que c'est d’abord
et surtout aux intellectuels qu'il re-
vient de lire le livre de Demolins et
d’en faire leur profit : « Voici un livre,
-dit-il, que tout frangais, méme_ litte-
rateur,— surtout littérateur,— devrait
lire. It s’agit sans doute d’une supé-
riorité terrestre, géographique, mais
cette supériorité politico-sociale n'est
pas indifférente auc artistes ef aux éeri-
vains, un lien aussi étrange que cer-
tain ayant toujours rattache ta gran-
deur spirituelle d’un pays ala gran-
deur temporelle. »

Je crois avoir suffisamment établi
que nus intellectuels me seront pas

considérés comme transfuyges d'accor-
derleur adhésion aux idées que ce
journal s’est imposé a tache de répan-
sein de notre
puisque, au rang des appro-
meas par des
Sane efile répondant aux noms de
ules Lemaitre, Francois Coppée, Gas-
eschamps, Marcel Prévost, Hen-

dre avec :
; profusion au
SOCiété,

bateurs,

ils sont ‘précédés

ton D




——

ri Mazel, Adolphe Brisson, tant d’au-
tres qu’il serait trop long d’énumérer,
et enfin Paul Bourget dont jai réser-
vé a dessein l’opinion pour la bonne
bouche. Paul Bourget ne s’est pas con-
tenté de faire l’"élogedu livre de De-
molins : il pe cache pas sa sympathie
et sonenthousiasme pour le peuple
anglais, ses mceurs , ses institutions,
et c’est 1a le modele que courageuse-
ment il Montre au peuple de France.
Voici quelques passages de son arti-
cle paru dans le « Figaro », sous le ti-
tre : Réflexions @un témoin sur le jubi-
le:

« Aucune excitabilité, aucun bavar-
dage dans cette foule... Pour un fran-
cais, le trait frappant de la rne de
Londres est, en tout temps, cette ab-
sence de cafés qui ne permet pas l’ar-
rét en plein air, la distraction amusée
du regard, la causerie attablée sur un
coin de trottoir, !a parlotte prolongée
et paressense.

« Larue anglaise sert uniquement a
marcher. C’est un outila passer d’une
affaire & une autre et non pas un club
ouvert ot s’attarder et pérorer.

a Business as usual, » on travaille
comme AVordinaire : partout cette ins-
cription attestait le souci de ne pas
perdre inutilement ces dernitres heu-
res. Ne rien perdre, ni temps, nl pel
ne, ni argent. (“est leur constante me-
thode et c’est ce qui explique /:s élon-
nantes juctapositions Widées donut ils
sont capables. Au plus fort de Pen-
thousiasme leur esprit ‘pratique les
suit, qui les faire profiter @Vun avan-
tage. L’exaltalion chez eux ne vit

jamais sans réalisme.. ...-

« Qu’ajouter 4 ces réflexions qui ont
de beaucoup de

été, j’'imagine, celles

mes compatriotes, soit au spectacle,
soit 1 la lecture du compte rendu de
ces impressives fétes ? — Rien, si-
non répéter ce que je disais en com-
meneant ces pages - Quand on vorl
ywun peuple rival est tres yrand, on
ne l'envie pas, ce qui est indigne ,;
on ne le nie pas, ce qui est vain , on
ne le copie pas, ce quiest servile : on
essaye

nature potitique ila su observer

les apercevotr, on essaye de

de les pratiquer dans

de comprendre quelle loi de la
dans

son développement, ef quand ona cru
soi-méme

les données de sa



propre tradition et de sa propre race ; et
voila pourquoi je ne saurais mieux
terminer ces notes qu’en engageant
tous les bons Francais a lire et & faire
lire le livre de M. Demolins sur les An-
glo-Saxons, que Jules Lemaitre recom-

mandait ici autre mois dans deux
courageux articles.
« A la lumiére des fétes actuelles,

les pages de cette libre et sincére étude
s’éclaireront plus encore, et on v trou-
vera de quoi rivaliser avec les Anglais
dans ce qu’ils ont de plus respecta-
ble et de plus enviable : dans ce qui
fait le secret dernier de leur force et de
leur génie : le devoir civique. »

a NS

PANTS DIVERS

Séenat

Séance du 24 Mai

Aprés avoir sanctionnéle procts-verbal de
la séance du 23, le Sénat passa au vote de
la loi sur la Banque Agricole quia été ad-
misc avec les modifications portées par la
Chambre.

Ensuite il y eut un petit incident entre
M. Laraque, Seerctaire d’Etat des Travaux
Publics et les Sénateurs Canal et Dauphin
4 propos de I’avis paru dans les quotidiens,
frappant de Ia taxe d’'Une gourde les pro-
prictaires de bassin.

Le Secrétaire d’Etat des Travaux Publics
donna !’assurance au Grand Corps que cette
surtaxe ne sera pas réclamée avant le vote
d’une loi qu’il doit présenter au Corps Lé-
gislauif.

Chambre des Députes
Stance du 24 Mat

La Chambre, aprés avoir dépouillé sa
correspondance a entendu un_ rapport de
la commission des comptes généraux an-
nongant qu'elle s’est constitucee ct a nom-
mé M. A. R. Durand, président et Dr Sa-
vain, rapporteur.

Cercle de Port-au-Prince

Le public Port-au-Princien passera ce
soir au Cercle des heures agréables 2 l’au-
dition des magnifiques morceaux d’art qui
seront exécutés par l’artiste Justin Elie.

Nous engageons nos lecteurs 4 ne pas
perdre l’occasion d’applaudir le talent hai-
tien quise manifestera sous une de ses
formes les plus élevées.





SS TS

Depart

Hier a laissé le steamer « Prins Willem
Hode la ligne hollandaise avec les passagers
suivants :

St. Mare: André Guillaume, Féonsand.

‘Noe York > M. & Mme. H. Labrousse,
Horss Keferssein, Elie Lopez, Dr. Terres,
Ernest Hedwardt, Carlos F. Morales, Jean
Baptiste, J. Coram, Rathjen, Miles Cabé-
che et L. Mac Nougth.

Le Petit Haitien

Nous avons parcouru avec un plaisir
ue le public partagera le numéro de Mars
e la charmante revue Le Petit Haitien qui

s’édite au Cap sous ha direction: de M. Na
than Hector.

Les maticres, trés choisies et fort intéres-

santes rendent agréable la lecture de
cette revue que nous recommandons a tous.

Mariages

La bénédiction nuptiale a été donnée ce
matin en l’Eglise Ste Anne 4 Mile IsaBeLve
Bias Vieras et M. W. J. Virat, pharma-
cien.

Les mari¢s ont cté conduits 4 l’autel par
Mme Guillermes Gonzaies et le Dr Des-
touches. Miles Maria Vital et Rosita Blas
Vicras, accompagnées de MM. Faustin et
A. Bonhomme ont guéte.

*

. . ’ +” .
En l’Eglise Cathcédrale, A 7 heures, a eu.

lieu aussi le mariage de Mile Arice Ray-
MOND ainé avec Mr Ex: LamoTue.
Mme Eug. Vieux et Mr Tacite Lamothe

ont accompagne les nouveaux époux 4 l’au-
tel.

Sincéres compliments.
RENSEIGNEMENTS |
.METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

VENDREDI 2} MAt
3arometre 4 midi

761,2
yminimum 22,9
Température) jaximum 32,9

Moyenne diurne de !a température 2754

Le ciel a cté clair dans la matinée et
tres nuageux dans l’aprés-midi ; les fracto-
cumulus viennent de E, les alto-stratus de
WSW. Eclairs et tonnerre au nord et a
Vouest 4 8 heures du soir. La brise de
mer a été faible ; maximum de la vitesse
du vent: 5 metres par seconde. La _ baisse
du barométre s’est accentuée davantage.

Quelques mouvements microsismiques
47 heures du soir, de minuit 44. heure
30 minutes du matin. Direction: NW A N.

J. SCHERER ©

———
——







BOITE AUX LETTRES

2% Mai 1907.
Monsieur le Rédacteur,

La bienvaillance et Vhospitalité bien
connues d’Haitt me foat un devoir de
m’adresser i vous pour faire paraitre
dans les colonnes de votre « Matin » les
quelques mots suivants :

Louis Avenel est mon nom; je voya-
ge sousle patronage du « Petit Parisien »

de Paris. — Je suis parlide cette ville
le Jer Janvier 1903, a G heures du soir
avec 40 sous dans ma poche.

Vous me demandez peut-étre pour-
quoi je suis perti ainsi, me jetant dans
Vinconnu n’ayant pour tout bagage que
le strict mécessuire? Faire connuaitre a
tous, les moeurs, les coutumes, I’Indus-
trie, jes religions, ta politique, Vhospi-
talité, en un mot tout ce qui intéresse
le monde ertier. Décrire avec vérité tout
ce gue jai réellement va par le monde.

Les pays que j'ai visités sont: Suisse,
Italie, Sud Allemand, Autriche-Hongrie

Bohéme, Monténégro, Herzégovine,
Serbie, Gréce, Turquie, Sud Russe,

Perse, Afganistan, Bélouchistan, Indes
Anglaise et franyaise, Siam, Cambodge,
Annam, Tonquin, Chine, Mongolie,

| Mandchourie.

Prisonnier & Port-Arthur, j'ai vécu
et je me suis baltu contre les japonais
et ai eu Phonneur de connaitre un des
plus braves et des plus honneétes géné-
raux du monde, j’ai nommé Stoessel.
Que Dieu garde afta Russie de pareils
scldats,— la honte n’est pas pour Sturs-
sel, mais bien pour ceux qui lont con-
damneé.

Prisonnier, je fusenvoyé a Séoul, (Co-
rée) de la a Nagascki (Japon) of je n’ai
vecu que Vane boule de riz tous les
jours.— Heureusement que nous fames
assistés par le consul de France et tes
francais alors en cette ville.

De la a Khobée — puis a Tokio.— Je
m’embarjue alors avec beaucoup de
plaisir pour Alaska, je débarque uu Cap
Nome, le caeur joyeux; mais saisi par le
troid intense de ce pays, je mi’empres-
se de chercher un sol meilleur. Je vi-
site le Canada; ot le froid me poursuit
mes habits sont trop minces et hu pri-
son les a encore usés.

Je passe avec la plus grande vitesse
la partie la plus nord, Winipeg; j’arri-
ve a Montréal, j’y reste 6 mois, comme
ingenieur’ mécunicien, au « Canadian
Pacific Railway». Pais je vais 4 Québec.
Je quitte li le Canada; j’entre en Ame-
rique par Boston. Y-a-t-il longtemps
queje réevars delle! Je ’ai vue sous tous
ses uspects, et Je reste émerveillé de
energie peu commune dece peuple. L’é-
nergie aidée d’une volonté ardente, con-
duit au succés; preuve, mon voyage.
Je connais tous les Etats-Unis, j’ai Tes
preuves de ce que j’avance. J’ai eu le
malheur de votr broiler toute une ville,
San-Francisco.

Je quitte lAmérique
Haiti.

D’ici, ma route est trés facile. Je visi-
te les Antilles, jusqu’au Vénézuela, 1’A-
mérique du Sud en remontant par la
Républiq e Argentine jusqu'au Mexi-
que, de la aux iles de l’'Ovéanie, en
Australie, et pour finir, d’Australie, je
n’embarquerai pour la Cote des Soma-
lies prés PAbyssinie, traversant lAfri-
que jusqu’au Cap et... . retour en
France.

pour Cuba,

Louts AVENEL.
aD

Avis
La soussignée déclare au public et
au commerce qu'elle a perdu une feuil-

le de ses appointements pour le mois
de Janvier 1908 comme directrice de



Ecole primaire de demoiselles dy
quartier de l’Exposition.

Elle la déclare nulle, duplicata de,
vant étre délivré.

Mme Vve SALOMON LAMOTHE,



re
Â¥ x otel eleva.

DEJEUNER DU25 MAI
MipI A 2 HEURES

Prix : G. 2.60
Melon de France glacé
Maguereaux A l’huile
Fricassée de lambis 4 PEspagnole
Poulet sauté a la chinoise
Bifteck au cresson
Pois congo au lard
Riz blanc ala créole
Ananas au vin
Fruits
Café
1/2 Vin

L615 Mal

A LASCAHOBAS

Ity a beau jour qu’on n’a vuodd
population si indifférente d’habitud§
se mManifester gaiement sous
tonnelles érigées la veille pour la ci
constance, par les soins du Génég
Auriol Pierre André. En leurs eb@
chorégraphiques, le bon peuple, vog
meme des citadins, contents de {a
le Général Nord, criaient a tue-teteg
« Ce bon Dieu gui bannous Pa
Nord, etc. »

Le 14 ausoir, au moment ou Phe
bus se perdait au dela du morne!
Tonnerre les détonations éclatant
du canon se faisaient entendre. 4

A 7 heures, (Hotel de lArrondis#
ment éclairé par 500 bougies, des
délabres et faraux vénitiens dans
feuilles de palmier et des bouquets «
fleurs locales, avait pour la premigg
fois, un aspect de vaicé inaccoutums,
et lecoudiulle traditionnel formé de]
varnison, des flambeaux ala mag
parcourait les rues de la _ cité @
criant avec frénésie: Vive Papa Nord:
enivrait Pair de chants et de v

Le lendemain la gaité battait
plein lorsqu’une salve d’artillerie
vrit la féte. ,
. A 8 heures, le Commandant de!
réndissement, le Général Auriol Pier
André sur la physionomie duqu
yonnait la joie intense qu’il ressef
accompagné des autorités locales §
de son état major en grands costae
entre la haie formée parla Compsg
d’Instruction dite « Auriolienne »%
rendit sur I’hdétel dela Patrie dé
pour la solennité de feuillages
d’outombait en frise une large D®
role en couleurs nationales. Au





























lieu d’une assistance nombreuse, il
charma son auditoire par le discours
suivant :

Officiers, Sous-officiers et Soldats,

Mes chers concitoyet:s,

A la faveur bienfaisante et salutaire de
la Paix dont jouit le Pays, depuis que cha-
cun de vous a compris ies avantages qui
en résultent, nous sommes encore une
fois heureux de nous réunir sous les ra-
meaux fibreux et toujours verts de ce pal-
mier,— symbole vivant et A jamais vénéré
Je notre liberté pour féter notre Libérateur.

L’imposante solennité de ce jour est ‘con-
sacrée 4 la commémoration du cinquic¢me
anpiversaire de Vheureux avénement aa
Pouvoir du Président Nord Alexis procla-
mé le 15 Mai 1903, par le Corps Législa-
tif et Pallégresse du Peuple haitien qui
avait foi en son honneur pour diriger les
destinées combien compromises de notre
chére Patrie.

Que puis je vous apprendre de nou-
veau ?

Deputs plus d’un demi-siécle de décou-
ragement, ne sommes-nous pas enfin fati-
gués de cette géhenne ou nous avons vege-
1é comme fitalement rivés aux insoucian-
ces des luttes intestines si pleines de deuils
et de remords ?

Vous avez été tous témoins du sort alar-
mant qui attendait notre beau pays, des
malheurs qui le menagaient et vous ¢tes
encore témoins du gigantzsque et sublime
effort gu’a déployé PIllustre et Grand Soi-
dat de ja derni¢re heure, pour relever le
prestige et honneur du drapeau. Vous sa-
vez gue cette 4me fortement trempée dans
Vacier n’areculé devant aucun des problémes

ui paraissaient irréductibles, aucun sacri-
fice pour asseoir sur leurs bases naturelles,
les principes d’ordre dans \’administration,
le respect des lois en vigueur dans le pays
et surtout la moralité dans les différents
services publics. Que faut-il de plus pour

ue Votre vendration soit enticre pour ce

Is de$l’ Armée ?

Je veux croire que vous suivrez la voie
que cc prince de la morale trace 4 ja-
mais 412 conscience de ses concitoyens ct
que suivent avec honneur tous ses colla-
borateurs indistinctement.

Chers concitoyens, si depuis deux an-
nées je dépense au milieu de vous toute
cette savesse qui vous étonne, Cest que je
Yai puisée A la source intarissable des ver-
tus de mon illustre chef. Si je ne vous al
jamais persécutés, c’est que vous avez ren-
du ma tiche facile par votre sagesse 4 vous
@t je veux espérer que ce sentiment soit

ble jusqu’A la derniére heure.
; Grand Homme que nous fétons au-
jourd’hui aurale coeur inonde de joie lors-
au il apprendra que sar tout les points de

République, Ses concitoyens prient pour
loi etappellent les célestes faveurs qu'il me-
rite.

. Soyons unis, mes chers concitoyens. car,
ence moment surtout, notre pays figure
avec honneur dans toutes les hautes assem-
blées 4 ’Etranger ; soyons unis, serrons
Mos rangs et nos cceurs; le pays a besoin
de toutes nos force 1, de toutes nos facultés
pour prouver qne nous sommes capables
de grandes choses pour notre Patrie.

Et criez avecmoi de toute votre force:

Vive le Président Nord Alexis, le Rég¢-
nérateur de la famllle haitienne !

Vive Ordre! Vive la Paix !

Nouvelles trangeres

DEPECHES RECUES CE MATIN

WICHITA Kansas.— Un torrado a
passé ve matin sur Synder Oklahoma
causant d’importants déyats et occa-
siqnnant de nombreux morts.

HamBounGc.— Le tribunal maritime
a décidé que le naufrage dn paque-
bot allemand « Princessin Victoria
Luise », prés de-Kinsgton, Jamaique,
le 19 décembre dernier, est imputa-
ble 4l’erreur du Capitaine Brunswiz
qui confondit un feu pour un autre
et maintenu une vitesse antirégle-
mentaire. Le tribunal ajoute que le
capitaine Brunswig négligea son na-
vire et seS pussagers qui, Cependant
purent étre tous sauveés.

SAN-SALVADOR.— Gamboa, Minis-
tre Mexicain au Salvador et au Gua-
témala, arriva ici hier; il fut recu
sympathiquement par les diverses
classes de fa population. Une com-
pléte tranquillilé regae dans ic pays.

PARIs.—La presse annonce aujour-
@hui que des instructions ont été
envoyées aux représentants du vou-
verneiment francais en Chine afin d’in-
terrompre la protection des missions
catholiques qui avait été exercée par

la France durant les 50 derniéres an-
nées.

Mapriv.—Pour montrer lintimité
qui augmente toujours entre les mai-
sons royales d’Anvteterre et d’Kspa-
gne, la «Correspondencia» annonce
qu’on a décidé la construction de deux
palais a Villargacia, sur la cote sud
dela baiede Arosa, a20 milles au
nord de Vigo. Les deux familles roya-
les passeront la, chaque année. une
partie du printemps: -

SAINT-PETERSBOURG.— La police ur-
réta aujourd’ hui vingt soldats et offi-
ciers alfiliés 4 une secte revolution-
naire.

LonpkEs.— Le roi Alphonse et lare-
ne accompagnés du prince heritier 1-
ront en Angleterre dans le courant de
Novembre.

HAMBOURG .— Sans attendre la répon
se des compaznies de navigation ®a une
demande d’'augmentation de salatres,
le syndicat des marins allemands «#
declaré la gréeve générale.

BRUXELLES.— A la Chambre belyeuu
cours de la discussion des interpella-
tions sur les récentes vréves, de vio-
lents incidents se sont produits, quei-
ques députés socialistes se sont ineme
précipités vers le banc du vouverne-
ment et ont menace du poiny les mi-
nistres.

Varsovie. — 2000 hommes lanciers
polonais de la garde ont recu Vordre
deserendre immeédiatement a Esarkoé





—————

ASDA RRIEC FP
‘ t i 7 E P
: & ; CS) Se we i 18)







1g

AVIS

A la suite de Vouverture du Trafic de la ligne de CGarvefour, feo public est
prévenu que l’horaire suivant est provisoirement adopte.

Départ de la Gare du Nord
6 h. am. ( jusqu’a CARREFOUR )
7.45 » »

9.30 » »

A1LA5 (s’arrele ad Bizoton )

12,30 p.m. (jusqu’a CARREFOUR )
245 (s'arréte d Bizoto. )

3.30 ( jusyu’a CARREFGUR )
HAS » »

7 » »

Départ de Carrefour
de CARREFOUR Oh. 45 a.m.

» 8.30)
» 10.45
de Bizoton 11.45
» CARREFOUR 2.45 p. in.
» DIizOton 2.45
» CARREFOUR #.15
» » 6
" » TAD

Le nouveau Trafic avec application de lhoraire ci-dessus commencera
a partir de dimanche matin 26 courant par le train de 9h. 30. Les premiers
WSO CORTTORE

*setan ~taneten fro-

raire ct s’arréteront aw pont de Thors, comme d’habitude.

Les Prix'des passages sont:
Ir et II’ cl. jusyu’au Pont de Thors 0.20. Au dela, jusquéa Carrefour 0.50
En fourgon » » 0.10 » p 9.20
Les nouvelles Stations apres le Pont de Thors sont

THORS, poste militaire

COTTE, plage

COTTE, moulin

CARREFOUR.

et vice versa
LA DIRECTION.





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de lintérieur pourront étre exécutées
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5 aD
PORT-AU-PRINCE ( HAITE )

2ST LE PEN RE

VENTE PAR VOILE PAREE

On fait savoir 4 tous ceux qu’il appar-
tiendra qu’en vertu’ d’une obligation
hypotécaire passée au rapport de Me
H. Astrel Laforest et son collégue, no-
taires 4 Port-au-Prince, le 145 Mars 1906
et cédée a Mme Vve Numa Montas par
la créancicre originaire, par acte passé
au rapport de Me Montfort Solages et
son collégue, notaires a Port-au-Prince,
le G Aout 1906 et dumentsignilis au dé-
biteur le sieur Marcellus Zephir, il sera
procédé le Jandi que Von comptera
vingt-sept Maia neuf henres da ma-
tin en Pétude du dit Me H. Astrel La-
forest, notaire public en cette ville, a
la vente au plus offrant et dernier en-
chérisseur, d’ane propriété, fonds et ba-
tisses, sise en cette ville, Rue duo Ma-
vasin de PEtat, de la contdnance de
onze pieds de fagade suc la dite rue,
sur une profundeur de quatre-vingt
cing pieds: borne savoir: au nord par
une portion de la méme_ propriété, au
sud par Herminie Romane, a Vest par
la dite rue et & Pouest pat une ruelle,
telle d’ailleurs que Ja propriété se
poursuit, étend et comporte, avec ap-
partenannces et déqendancessans excep-
ter ni réserver; sur la mise aprix de trois
cent quatre-vingt seize gourdes dues
jusqu’au quinze Mar de cette année, ou-
tre les charges defl’enchére .. . P. ‘

A la requéte de Mme Vve Numa Mon.
tas, propriétaire, demeurant et domici-
lige a Port-au-Prince, ayant pour avo-
wat Me Horatius Volcy et concessionnaire
des droits de la créanciére Originaire
Mme Berthomieux contre fe
cellus Zéphir, propriétaire, demeurant
et domicilié & Port-au-Prince.

Pour plus amples
s’adresser au notaire A

ositaire du cahier des charges ou a
"avocat poursuivant.

Port-au-Prince, le 2% Mai 1907.

(signé) Horatius VOLCY.

renseignements | Morpecu )
- Laforest, dé-|(MeLs. Coster, arpenteur ) Port-de-Paix

| Imp. C. MAGLOIRE

45, RuE Roox, 45
Journaux, brochures, billets de

mariage, cartes de fiancaill
programmes, affiches, et ft



autres travaux de ville.
Billets @enterrement et cartes
de visite a la minute. |
PRIX DE CONSCIENCE

Avis
Durant mon absence d’Haiti Monsieur
A RICCO est chargé de ma_procura-
tion. .
Port-au-Prince, le 29 Avril 1907.
L. EISEN STEIN
On trouvera louviage de Monsieur
D. Vaval intitulé sCoup Weuil sur Vé-
tat €conomique et financier de la Répu-
Lliique d@Haitivet:, chez Monsieur F.
Bélizaire, ungle des rues Geffrard et Fé-
rou. {
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4c ANNEE, N° 45.

PORT-AU-PRINCE (ait!)

SAMEDI, 25 MAI 1907.







LE MATIN

OuUOoTIDIEN



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ABONNEMENTS :
PAR MOIS’ 4 GOURDE.

DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.

= ——-——
—_—_—_-—







DIRECTEUR:

Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION

45, RUE ROUX, 45.



LE NUMERO 1() CENTIMES.

Les abonnements partent du rer.et
du 15 de chaque mois et sont paya:
bles d’avance

Les manuscrits inserés ou non ne son
pas remis.





Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser a M. Arthur ISIDORE.



TémolgnAgeS COncIUantS

Jai cité hier le nom de M. Marcel
Prévost ; voici son Opinion qui com-
mence par une boutade pour finir
plus sérieusemeat : « L’on ne passe
plus une soirée hors de chez soi, en
ce moment, sans rencontrer un Mon-
sieur, hynoptisé par le livre d’Ed-
mond Desmolins, déclarant qu’il faut
nous mettre au régime anglo-saxon
ou périr... Allons-nous donc finir ce
siecle la main dans la main des An-
ylo-sixoas ? It puisque de gros livres
trés ‘Curieux, tres bien faits, comme
celui de M. Demolins nous démon-
trent la supériorité de cette race sur la
née, allons-nous, de guerre lasse,
jouer, vis-a-vis d’elle, le rdle d’une
Face mineure et lui demander les
bienfaits de sonexempleetde son édu-
cation 2? » kt Marcel Prévost conclut
«qu'il faut travailler a& chanyer les
Meeurs, inais surtout 4 changer les
institutions, particulicrement notre
régime de suecession et notre rui-
neuse organisation administrative. »

Le directeur de la Revue francaise,
la Critique, M. Henvi Mazel, opine
cathégoriquement que c'est d’abord
et surtout aux intellectuels qu'il re-
vient de lire le livre de Demolins et
d’en faire leur profit : « Voici un livre,
-dit-il, que tout frangais, méme_ litte-
rateur,— surtout littérateur,— devrait
lire. It s’agit sans doute d’une supé-
riorité terrestre, géographique, mais
cette supériorité politico-sociale n'est
pas indifférente auc artistes ef aux éeri-
vains, un lien aussi étrange que cer-
tain ayant toujours rattache ta gran-
deur spirituelle d’un pays ala gran-
deur temporelle. »

Je crois avoir suffisamment établi
que nus intellectuels me seront pas

considérés comme transfuyges d'accor-
derleur adhésion aux idées que ce
journal s’est imposé a tache de répan-
sein de notre
puisque, au rang des appro-
meas par des
Sane efile répondant aux noms de
ules Lemaitre, Francois Coppée, Gas-
eschamps, Marcel Prévost, Hen-

dre avec :
; profusion au
SOCiété,

bateurs,

ils sont ‘précédés

ton D




——

ri Mazel, Adolphe Brisson, tant d’au-
tres qu’il serait trop long d’énumérer,
et enfin Paul Bourget dont jai réser-
vé a dessein l’opinion pour la bonne
bouche. Paul Bourget ne s’est pas con-
tenté de faire l’"élogedu livre de De-
molins : il pe cache pas sa sympathie
et sonenthousiasme pour le peuple
anglais, ses mceurs , ses institutions,
et c’est 1a le modele que courageuse-
ment il Montre au peuple de France.
Voici quelques passages de son arti-
cle paru dans le « Figaro », sous le ti-
tre : Réflexions @un témoin sur le jubi-
le:

« Aucune excitabilité, aucun bavar-
dage dans cette foule... Pour un fran-
cais, le trait frappant de la rne de
Londres est, en tout temps, cette ab-
sence de cafés qui ne permet pas l’ar-
rét en plein air, la distraction amusée
du regard, la causerie attablée sur un
coin de trottoir, !a parlotte prolongée
et paressense.

« Larue anglaise sert uniquement a
marcher. C’est un outila passer d’une
affaire & une autre et non pas un club
ouvert ot s’attarder et pérorer.

a Business as usual, » on travaille
comme AVordinaire : partout cette ins-
cription attestait le souci de ne pas
perdre inutilement ces dernitres heu-
res. Ne rien perdre, ni temps, nl pel
ne, ni argent. (“est leur constante me-
thode et c’est ce qui explique /:s élon-
nantes juctapositions Widées donut ils
sont capables. Au plus fort de Pen-
thousiasme leur esprit ‘pratique les
suit, qui les faire profiter @Vun avan-
tage. L’exaltalion chez eux ne vit

jamais sans réalisme.. ...-

« Qu’ajouter 4 ces réflexions qui ont
de beaucoup de

été, j’'imagine, celles

mes compatriotes, soit au spectacle,
soit 1 la lecture du compte rendu de
ces impressives fétes ? — Rien, si-
non répéter ce que je disais en com-
meneant ces pages - Quand on vorl
ywun peuple rival est tres yrand, on
ne l'envie pas, ce qui est indigne ,;
on ne le nie pas, ce qui est vain , on
ne le copie pas, ce quiest servile : on
essaye

nature potitique ila su observer

les apercevotr, on essaye de

de les pratiquer dans

de comprendre quelle loi de la
dans

son développement, ef quand ona cru
soi-méme

les données de sa



propre tradition et de sa propre race ; et
voila pourquoi je ne saurais mieux
terminer ces notes qu’en engageant
tous les bons Francais a lire et & faire
lire le livre de M. Demolins sur les An-
glo-Saxons, que Jules Lemaitre recom-

mandait ici autre mois dans deux
courageux articles.
« A la lumiére des fétes actuelles,

les pages de cette libre et sincére étude
s’éclaireront plus encore, et on v trou-
vera de quoi rivaliser avec les Anglais
dans ce qu’ils ont de plus respecta-
ble et de plus enviable : dans ce qui
fait le secret dernier de leur force et de
leur génie : le devoir civique. »

a NS

PANTS DIVERS

Séenat

Séance du 24 Mai

Aprés avoir sanctionnéle procts-verbal de
la séance du 23, le Sénat passa au vote de
la loi sur la Banque Agricole quia été ad-
misc avec les modifications portées par la
Chambre.

Ensuite il y eut un petit incident entre
M. Laraque, Seerctaire d’Etat des Travaux
Publics et les Sénateurs Canal et Dauphin
4 propos de I’avis paru dans les quotidiens,
frappant de Ia taxe d’'Une gourde les pro-
prictaires de bassin.

Le Secrétaire d’Etat des Travaux Publics
donna !’assurance au Grand Corps que cette
surtaxe ne sera pas réclamée avant le vote
d’une loi qu’il doit présenter au Corps Lé-
gislauif.

Chambre des Députes
Stance du 24 Mat

La Chambre, aprés avoir dépouillé sa
correspondance a entendu un_ rapport de
la commission des comptes généraux an-
nongant qu'elle s’est constitucee ct a nom-
mé M. A. R. Durand, président et Dr Sa-
vain, rapporteur.

Cercle de Port-au-Prince

Le public Port-au-Princien passera ce
soir au Cercle des heures agréables 2 l’au-
dition des magnifiques morceaux d’art qui
seront exécutés par l’artiste Justin Elie.

Nous engageons nos lecteurs 4 ne pas
perdre l’occasion d’applaudir le talent hai-
tien quise manifestera sous une de ses
formes les plus élevées.


SS TS

Depart

Hier a laissé le steamer « Prins Willem
Hode la ligne hollandaise avec les passagers
suivants :

St. Mare: André Guillaume, Féonsand.

‘Noe York > M. & Mme. H. Labrousse,
Horss Keferssein, Elie Lopez, Dr. Terres,
Ernest Hedwardt, Carlos F. Morales, Jean
Baptiste, J. Coram, Rathjen, Miles Cabé-
che et L. Mac Nougth.

Le Petit Haitien

Nous avons parcouru avec un plaisir
ue le public partagera le numéro de Mars
e la charmante revue Le Petit Haitien qui

s’édite au Cap sous ha direction: de M. Na
than Hector.

Les maticres, trés choisies et fort intéres-

santes rendent agréable la lecture de
cette revue que nous recommandons a tous.

Mariages

La bénédiction nuptiale a été donnée ce
matin en l’Eglise Ste Anne 4 Mile IsaBeLve
Bias Vieras et M. W. J. Virat, pharma-
cien.

Les mari¢s ont cté conduits 4 l’autel par
Mme Guillermes Gonzaies et le Dr Des-
touches. Miles Maria Vital et Rosita Blas
Vicras, accompagnées de MM. Faustin et
A. Bonhomme ont guéte.

*

. . ’ +” .
En l’Eglise Cathcédrale, A 7 heures, a eu.

lieu aussi le mariage de Mile Arice Ray-
MOND ainé avec Mr Ex: LamoTue.
Mme Eug. Vieux et Mr Tacite Lamothe

ont accompagne les nouveaux époux 4 l’au-
tel.

Sincéres compliments.
RENSEIGNEMENTS |
.METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

VENDREDI 2} MAt
3arometre 4 midi

761,2
yminimum 22,9
Température) jaximum 32,9

Moyenne diurne de !a température 2754

Le ciel a cté clair dans la matinée et
tres nuageux dans l’aprés-midi ; les fracto-
cumulus viennent de E, les alto-stratus de
WSW. Eclairs et tonnerre au nord et a
Vouest 4 8 heures du soir. La brise de
mer a été faible ; maximum de la vitesse
du vent: 5 metres par seconde. La _ baisse
du barométre s’est accentuée davantage.

Quelques mouvements microsismiques
47 heures du soir, de minuit 44. heure
30 minutes du matin. Direction: NW A N.

J. SCHERER ©

———
——







BOITE AUX LETTRES

2% Mai 1907.
Monsieur le Rédacteur,

La bienvaillance et Vhospitalité bien
connues d’Haitt me foat un devoir de
m’adresser i vous pour faire paraitre
dans les colonnes de votre « Matin » les
quelques mots suivants :

Louis Avenel est mon nom; je voya-
ge sousle patronage du « Petit Parisien »

de Paris. — Je suis parlide cette ville
le Jer Janvier 1903, a G heures du soir
avec 40 sous dans ma poche.

Vous me demandez peut-étre pour-
quoi je suis perti ainsi, me jetant dans
Vinconnu n’ayant pour tout bagage que
le strict mécessuire? Faire connuaitre a
tous, les moeurs, les coutumes, I’Indus-
trie, jes religions, ta politique, Vhospi-
talité, en un mot tout ce qui intéresse
le monde ertier. Décrire avec vérité tout
ce gue jai réellement va par le monde.

Les pays que j'ai visités sont: Suisse,
Italie, Sud Allemand, Autriche-Hongrie

Bohéme, Monténégro, Herzégovine,
Serbie, Gréce, Turquie, Sud Russe,

Perse, Afganistan, Bélouchistan, Indes
Anglaise et franyaise, Siam, Cambodge,
Annam, Tonquin, Chine, Mongolie,

| Mandchourie.

Prisonnier & Port-Arthur, j'ai vécu
et je me suis baltu contre les japonais
et ai eu Phonneur de connaitre un des
plus braves et des plus honneétes géné-
raux du monde, j’ai nommé Stoessel.
Que Dieu garde afta Russie de pareils
scldats,— la honte n’est pas pour Sturs-
sel, mais bien pour ceux qui lont con-
damneé.

Prisonnier, je fusenvoyé a Séoul, (Co-
rée) de la a Nagascki (Japon) of je n’ai
vecu que Vane boule de riz tous les
jours.— Heureusement que nous fames
assistés par le consul de France et tes
francais alors en cette ville.

De la a Khobée — puis a Tokio.— Je
m’embarjue alors avec beaucoup de
plaisir pour Alaska, je débarque uu Cap
Nome, le caeur joyeux; mais saisi par le
troid intense de ce pays, je mi’empres-
se de chercher un sol meilleur. Je vi-
site le Canada; ot le froid me poursuit
mes habits sont trop minces et hu pri-
son les a encore usés.

Je passe avec la plus grande vitesse
la partie la plus nord, Winipeg; j’arri-
ve a Montréal, j’y reste 6 mois, comme
ingenieur’ mécunicien, au « Canadian
Pacific Railway». Pais je vais 4 Québec.
Je quitte li le Canada; j’entre en Ame-
rique par Boston. Y-a-t-il longtemps
queje réevars delle! Je ’ai vue sous tous
ses uspects, et Je reste émerveillé de
energie peu commune dece peuple. L’é-
nergie aidée d’une volonté ardente, con-
duit au succés; preuve, mon voyage.
Je connais tous les Etats-Unis, j’ai Tes
preuves de ce que j’avance. J’ai eu le
malheur de votr broiler toute une ville,
San-Francisco.

Je quitte lAmérique
Haiti.

D’ici, ma route est trés facile. Je visi-
te les Antilles, jusqu’au Vénézuela, 1’A-
mérique du Sud en remontant par la
Républiq e Argentine jusqu'au Mexi-
que, de la aux iles de l’'Ovéanie, en
Australie, et pour finir, d’Australie, je
n’embarquerai pour la Cote des Soma-
lies prés PAbyssinie, traversant lAfri-
que jusqu’au Cap et... . retour en
France.

pour Cuba,

Louts AVENEL.
aD

Avis
La soussignée déclare au public et
au commerce qu'elle a perdu une feuil-

le de ses appointements pour le mois
de Janvier 1908 comme directrice de



Ecole primaire de demoiselles dy
quartier de l’Exposition.

Elle la déclare nulle, duplicata de,
vant étre délivré.

Mme Vve SALOMON LAMOTHE,



re
Â¥ x otel eleva.

DEJEUNER DU25 MAI
MipI A 2 HEURES

Prix : G. 2.60
Melon de France glacé
Maguereaux A l’huile
Fricassée de lambis 4 PEspagnole
Poulet sauté a la chinoise
Bifteck au cresson
Pois congo au lard
Riz blanc ala créole
Ananas au vin
Fruits
Café
1/2 Vin

L615 Mal

A LASCAHOBAS

Ity a beau jour qu’on n’a vuodd
population si indifférente d’habitud§
se mManifester gaiement sous
tonnelles érigées la veille pour la ci
constance, par les soins du Génég
Auriol Pierre André. En leurs eb@
chorégraphiques, le bon peuple, vog
meme des citadins, contents de {a
le Général Nord, criaient a tue-teteg
« Ce bon Dieu gui bannous Pa
Nord, etc. »

Le 14 ausoir, au moment ou Phe
bus se perdait au dela du morne!
Tonnerre les détonations éclatant
du canon se faisaient entendre. 4

A 7 heures, (Hotel de lArrondis#
ment éclairé par 500 bougies, des
délabres et faraux vénitiens dans
feuilles de palmier et des bouquets «
fleurs locales, avait pour la premigg
fois, un aspect de vaicé inaccoutums,
et lecoudiulle traditionnel formé de]
varnison, des flambeaux ala mag
parcourait les rues de la _ cité @
criant avec frénésie: Vive Papa Nord:
enivrait Pair de chants et de v

Le lendemain la gaité battait
plein lorsqu’une salve d’artillerie
vrit la féte. ,
. A 8 heures, le Commandant de!
réndissement, le Général Auriol Pier
André sur la physionomie duqu
yonnait la joie intense qu’il ressef
accompagné des autorités locales §
de son état major en grands costae
entre la haie formée parla Compsg
d’Instruction dite « Auriolienne »%
rendit sur I’hdétel dela Patrie dé
pour la solennité de feuillages
d’outombait en frise une large D®
role en couleurs nationales. Au


























lieu d’une assistance nombreuse, il
charma son auditoire par le discours
suivant :

Officiers, Sous-officiers et Soldats,

Mes chers concitoyet:s,

A la faveur bienfaisante et salutaire de
la Paix dont jouit le Pays, depuis que cha-
cun de vous a compris ies avantages qui
en résultent, nous sommes encore une
fois heureux de nous réunir sous les ra-
meaux fibreux et toujours verts de ce pal-
mier,— symbole vivant et A jamais vénéré
Je notre liberté pour féter notre Libérateur.

L’imposante solennité de ce jour est ‘con-
sacrée 4 la commémoration du cinquic¢me
anpiversaire de Vheureux avénement aa
Pouvoir du Président Nord Alexis procla-
mé le 15 Mai 1903, par le Corps Législa-
tif et Pallégresse du Peuple haitien qui
avait foi en son honneur pour diriger les
destinées combien compromises de notre
chére Patrie.

Que puis je vous apprendre de nou-
veau ?

Deputs plus d’un demi-siécle de décou-
ragement, ne sommes-nous pas enfin fati-
gués de cette géhenne ou nous avons vege-
1é comme fitalement rivés aux insoucian-
ces des luttes intestines si pleines de deuils
et de remords ?

Vous avez été tous témoins du sort alar-
mant qui attendait notre beau pays, des
malheurs qui le menagaient et vous ¢tes
encore témoins du gigantzsque et sublime
effort gu’a déployé PIllustre et Grand Soi-
dat de ja derni¢re heure, pour relever le
prestige et honneur du drapeau. Vous sa-
vez gue cette 4me fortement trempée dans
Vacier n’areculé devant aucun des problémes

ui paraissaient irréductibles, aucun sacri-
fice pour asseoir sur leurs bases naturelles,
les principes d’ordre dans \’administration,
le respect des lois en vigueur dans le pays
et surtout la moralité dans les différents
services publics. Que faut-il de plus pour

ue Votre vendration soit enticre pour ce

Is de$l’ Armée ?

Je veux croire que vous suivrez la voie
que cc prince de la morale trace 4 ja-
mais 412 conscience de ses concitoyens ct
que suivent avec honneur tous ses colla-
borateurs indistinctement.

Chers concitoyens, si depuis deux an-
nées je dépense au milieu de vous toute
cette savesse qui vous étonne, Cest que je
Yai puisée A la source intarissable des ver-
tus de mon illustre chef. Si je ne vous al
jamais persécutés, c’est que vous avez ren-
du ma tiche facile par votre sagesse 4 vous
@t je veux espérer que ce sentiment soit

ble jusqu’A la derniére heure.
; Grand Homme que nous fétons au-
jourd’hui aurale coeur inonde de joie lors-
au il apprendra que sar tout les points de

République, Ses concitoyens prient pour
loi etappellent les célestes faveurs qu'il me-
rite.

. Soyons unis, mes chers concitoyens. car,
ence moment surtout, notre pays figure
avec honneur dans toutes les hautes assem-
blées 4 ’Etranger ; soyons unis, serrons
Mos rangs et nos cceurs; le pays a besoin
de toutes nos force 1, de toutes nos facultés
pour prouver qne nous sommes capables
de grandes choses pour notre Patrie.

Et criez avecmoi de toute votre force:

Vive le Président Nord Alexis, le Rég¢-
nérateur de la famllle haitienne !

Vive Ordre! Vive la Paix !

Nouvelles trangeres

DEPECHES RECUES CE MATIN

WICHITA Kansas.— Un torrado a
passé ve matin sur Synder Oklahoma
causant d’importants déyats et occa-
siqnnant de nombreux morts.

HamBounGc.— Le tribunal maritime
a décidé que le naufrage dn paque-
bot allemand « Princessin Victoria
Luise », prés de-Kinsgton, Jamaique,
le 19 décembre dernier, est imputa-
ble 4l’erreur du Capitaine Brunswiz
qui confondit un feu pour un autre
et maintenu une vitesse antirégle-
mentaire. Le tribunal ajoute que le
capitaine Brunswig négligea son na-
vire et seS pussagers qui, Cependant
purent étre tous sauveés.

SAN-SALVADOR.— Gamboa, Minis-
tre Mexicain au Salvador et au Gua-
témala, arriva ici hier; il fut recu
sympathiquement par les diverses
classes de fa population. Une com-
pléte tranquillilé regae dans ic pays.

PARIs.—La presse annonce aujour-
@hui que des instructions ont été
envoyées aux représentants du vou-
verneiment francais en Chine afin d’in-
terrompre la protection des missions
catholiques qui avait été exercée par

la France durant les 50 derniéres an-
nées.

Mapriv.—Pour montrer lintimité
qui augmente toujours entre les mai-
sons royales d’Anvteterre et d’Kspa-
gne, la «Correspondencia» annonce
qu’on a décidé la construction de deux
palais a Villargacia, sur la cote sud
dela baiede Arosa, a20 milles au
nord de Vigo. Les deux familles roya-
les passeront la, chaque année. une
partie du printemps: -

SAINT-PETERSBOURG.— La police ur-
réta aujourd’ hui vingt soldats et offi-
ciers alfiliés 4 une secte revolution-
naire.

LonpkEs.— Le roi Alphonse et lare-
ne accompagnés du prince heritier 1-
ront en Angleterre dans le courant de
Novembre.

HAMBOURG .— Sans attendre la répon
se des compaznies de navigation ®a une
demande d’'augmentation de salatres,
le syndicat des marins allemands «#
declaré la gréeve générale.

BRUXELLES.— A la Chambre belyeuu
cours de la discussion des interpella-
tions sur les récentes vréves, de vio-
lents incidents se sont produits, quei-
ques députés socialistes se sont ineme
précipités vers le banc du vouverne-
ment et ont menace du poiny les mi-
nistres.

Varsovie. — 2000 hommes lanciers
polonais de la garde ont recu Vordre
deserendre immeédiatement a Esarkoé





—————

ASDA RRIEC FP
‘ t i 7 E P
: & ; CS) Se we i 18)







1g

AVIS

A la suite de Vouverture du Trafic de la ligne de CGarvefour, feo public est
prévenu que l’horaire suivant est provisoirement adopte.

Départ de la Gare du Nord
6 h. am. ( jusqu’a CARREFOUR )
7.45 » »

9.30 » »

A1LA5 (s’arrele ad Bizoton )

12,30 p.m. (jusqu’a CARREFOUR )
245 (s'arréte d Bizoto. )

3.30 ( jusyu’a CARREFGUR )
HAS » »

7 » »

Départ de Carrefour
de CARREFOUR Oh. 45 a.m.

» 8.30)
» 10.45
de Bizoton 11.45
» CARREFOUR 2.45 p. in.
» DIizOton 2.45
» CARREFOUR #.15
» » 6
" » TAD

Le nouveau Trafic avec application de lhoraire ci-dessus commencera
a partir de dimanche matin 26 courant par le train de 9h. 30. Les premiers
WSO CORTTORE

*setan ~taneten fro-

raire ct s’arréteront aw pont de Thors, comme d’habitude.

Les Prix'des passages sont:
Ir et II’ cl. jusyu’au Pont de Thors 0.20. Au dela, jusquéa Carrefour 0.50
En fourgon » » 0.10 » p 9.20
Les nouvelles Stations apres le Pont de Thors sont

THORS, poste militaire

COTTE, plage

COTTE, moulin

CARREFOUR.

et vice versa
LA DIRECTION.


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2ST LE PEN RE

VENTE PAR VOILE PAREE

On fait savoir 4 tous ceux qu’il appar-
tiendra qu’en vertu’ d’une obligation
hypotécaire passée au rapport de Me
H. Astrel Laforest et son collégue, no-
taires 4 Port-au-Prince, le 145 Mars 1906
et cédée a Mme Vve Numa Montas par
la créancicre originaire, par acte passé
au rapport de Me Montfort Solages et
son collégue, notaires a Port-au-Prince,
le G Aout 1906 et dumentsignilis au dé-
biteur le sieur Marcellus Zephir, il sera
procédé le Jandi que Von comptera
vingt-sept Maia neuf henres da ma-
tin en Pétude du dit Me H. Astrel La-
forest, notaire public en cette ville, a
la vente au plus offrant et dernier en-
chérisseur, d’ane propriété, fonds et ba-
tisses, sise en cette ville, Rue duo Ma-
vasin de PEtat, de la contdnance de
onze pieds de fagade suc la dite rue,
sur une profundeur de quatre-vingt
cing pieds: borne savoir: au nord par
une portion de la méme_ propriété, au
sud par Herminie Romane, a Vest par
la dite rue et & Pouest pat une ruelle,
telle d’ailleurs que Ja propriété se
poursuit, étend et comporte, avec ap-
partenannces et déqendancessans excep-
ter ni réserver; sur la mise aprix de trois
cent quatre-vingt seize gourdes dues
jusqu’au quinze Mar de cette année, ou-
tre les charges defl’enchére .. . P. ‘

A la requéte de Mme Vve Numa Mon.
tas, propriétaire, demeurant et domici-
lige a Port-au-Prince, ayant pour avo-
wat Me Horatius Volcy et concessionnaire
des droits de la créanciére Originaire
Mme Berthomieux contre fe
cellus Zéphir, propriétaire, demeurant
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ositaire du cahier des charges ou a
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