|
Citation |
- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00043
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- May 23, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
|
Downloads |
This item has the following downloads:
|
Full Text |
4r° ANNEE, Ne 43.
PORT-AU-PRINCE (iaitt)
JEUDI, 23 MAI 1907.
LE MATIN
OuUOo TIDIEN
ABONNEMENTS :
PAR MOIS 4 GOURDE.
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
DIRECTEUR:
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
4§, RUE ROUX, 45.
LE NUMERO A() CENTIMES.
Les abonnements partent du rer.et
du 15 de chaque mois et sont paya-
bles d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne son
pas remis.
Pour tout ce qui concerné ]’Administration du Journal, s’adresser a4 M. Arthur ISIDORE.
LE JUGEMENT
Intellectuels
Jules Lemaitre continue : « [Il fau-
drait persuader & lopinion publique
que la littérature et Part ne sont point
des professions qui conferent par elles
memes, & ceux qui les ont choisies
(presyue toujours par vanite pure ),
une dignité mystérieuse ni des droits
spéciaux a la considération des autres
hommes. On ne doit aucun respect
préventif aux jeunes gens qui veulent
faire ds la littérature, car ils sont trop,
et ilest ttopcommode de sedire écri-
vain ou artiste, puisqu’on peut toujours
se dire tel sansen apporter aucune preu-
ve. Et nayez pas scrupule de décou-
razer les jeunes soutffrants du mal d’é-
crire. Chez ceux qui ont du talent,
ou ce talent percera quand meme et
triomphera de tous les empeéche-
ments ; 9 il se manifesiera dans la
profession, qui les aura recueilis, sous
des formes imprévues et utiles : et
ainsi ni leur sensibilité, ni leur imagi-
Nation ne sera perdue. »
Jules Lemaitre n’est pas plus ten-
dre pour les professions libérales dont
Vencombrement est fait pour attrister
tous ceux qui se preoccupe nt
d’améliorer les situations sociales, et
Voici ce qu’il écrit a se sujet: « Il fau-
drait perdre aussi la superstition des
professions qu'on appelle libérales, je
ne sais pas pourquol. Gar il est étran-
ge que le métier d’avoué ou le nota-
riat soit une profession libérale et que
Yagriculture n’en_ soit pas une. Une
profession libérale vaut exacte-
Ment ce que vaut celui qui l’exer-
ce. Un médecin médiocre, un avo-
cata la douzaine ( nous savons par
quel petiteffoct d’esprit on peut devenir
docteur en droit ), un littérateur sans
talent est un étre beaucoup moins intcres-
Sant etde bien moindre valeur sociale, je
he dis pas qu’un industriel intelligent,
Mis meme qu’un bon fermier, un commer-
rant habile et loyal, un bon ouvrier dart,
Vé Menuisier adroit, un macon séricux.
treet†toute élémentaire et pourtant
beu reconnue. »
ISnfin pour faire ressortir la com-
plete unanimité des vues de !illustre
critique avec celles que je m/’efforce
d’exposer ici et qui sont si bien mises
en relief par la science sociale, je re-
produis également son opinion sur la
profession du fonctionnaire et sur son
action déprimante sur l’énergie et li-
nitative individuelles :
« [1 ne faudrait pas craindre de dé-
crier systématiquement |’état de fonc-
tionnaire. C’est un ctat peu reluisant,
— sauf dans l’enseignement ou |l’ob-
jet méme de la fonction ennoblit les
conditions dans lesquelles elle s’ex-
erce. Mais étre, par choix, employé
subalterne de ministére ou d’adminis-
tration, quelle pauvre destinée! Et
c’est pourtant le réve que d’innom-
brables familles francaises font pour
leure fils.
a Attendre de la communaute sa
maigre nourriture en échange du plus
maivre travail qu’on peut, et dun tra-
vail plus mécanique ct moins personnel
que celui de Vouvrier et du paysan : en
‘sorte que c’est aqui, de l’Etat et de
son employé, donnera le moins a l’au-
tre ; accepter une vie étroite, sans inté-
ret, suns utilité, saus indépendance, par
timidité, paresse, peur des risqites, ter-
reur de Vavenir, ce nest pas sans dou-
te absolument criminel, mais enfin ce-
la west peut-étre pas tres fier pour un
homme. Vhonore plus le laboureur et
Vartisan, cela va sans dire: mais
jaime bicn mieux le commis de ma-
vasinou le petit boutiquier: il est plus
libre dans le fond, et plus agissant.
« La profession de fonctionnaire se
relove, je le sais, chez les chefs de
service, parce qu'ils ont, eux, quelijue
ombre dinitiative et de responsabilité.
Le fonctionnarisme, en effet, n'est pas
déshonorant en soi: mais il tenda
devenir peu honorable par la multi-
plicité des fonctionnaires, qui entraine
leur demi-oisivelé et les transforme en
parasites et par les mobiles de chétif é-
goisme qui les ont fait entrer dans
cette humble carriere
Le remede proposé par Jules Lemai-
tre me parait bien peu de chose 4 co-
té de ces maux qu’il confirme et sou-
ligne : il propose de décrier systéma-
tiquementcestravers, de lesdécrierpar
mode, et en faisant accepter ce dé-
».
nivrement comme ¢étant distingué. Le
célébre critique se rend bien compte
cependaiat de la décadence de son
puvs etc’est sous sa pluine que Je
rencontre la pensée suivante : « Il me
semble que la décadence tranyaise se
distingue des autres décadences his-
lorigues en ceci, qu’elle se connait
parfaitement .... Et cela estun grand
point, et peut devenir un principe de
guérison,. »
Le livre de M. Demolins parut en
France en 1807, presygue au moment
oii se célébrait en Angleterre le jubilé
de la reine Victoria. Francois Coppée
publia dans le Journal un article sur
cette grande ,célébration nationale et
voici les lignes qui terminent cet arti-
cle :
« Aprés ces fetes of: vient de se ma-
nifester avec tart d’éclat la force na-
tionale de nos voisins, je ne puis
m’empecher de songer bien tristement
aux luttes stériles qui nous épuisent,
aux périls extérieurs qui nous mena-
cent ; et jai frissonné en me deman-
dantavec angoisse, si dans mes veines
de Latin. je ne sentais pas couler le
poison de la décadence. »
a
Le Ministre FURNISS
LA
MISSION MILITA:RE HAITIENNE
A JAMESTOWN
‘(La Doctrine Rooseveltâ€
NE METTEZ PAS LE FEU....
Par le steamer « Prins Willem If»
est arrivé ici avant hier S. Ek. Mon-
sieur le Docteur Henry W. Furniss
qui, le mois dernier, avait voyagé aux
Etats-Unis pour des affaires ayanttrait
a son Office.
Monsieur Furniss en profita, com-
me le rapporte I. « Star » du 3O Avril
d’Indianapolis pour faire visite a ses
parents qui sont fixés dans cet Etat.
Pendant le temps qu’il resta la comme
héte de son frére Dr. Sumner A. Fur-
niss, le journal que j’ai plus haut ci-
té eut a enreyistrer comme venant de
lui des informations excellentes au su-
jet d'Haiti. Le ministre a parlé « avec
enthousiasme » de nos ressources mi-
nérales et de nos autres produits. Il
a établi que notre principal marché
d’exportation était les Ktats-Uniset que
ar contre, les Etas-Unis déversent ivi
eaucoup de marchandises. « Cepen-
dant, fait observer le Représentant
américain, ily a a4 ce train d’échange
« une exception 4 noter; c’est pour
« le café. Pendant des années, — et
« c’est encore ainsi aujourd’hui, cette
« denrée a été vendue en France. Cela,
« c’est un fait &4 un haut degré, insoli-
« te, cela lest par trop méeme.... »
Si Von rapproche ces déclarations
de celles produites naguére par un
journal de New-York au compte de
fonsieur Furniss dans un entrefilet
que nous reproduisimes ici méme et
qui contenait, on s’en souvient, de si
favorables notes sur notre pays, la
contrée et la population, ainsi que
le Gouvernement et celui qui le pré-
side, on constatera combien sont ami-
cales 4 notre endroit les dispositions
du diplomate américain.
Le docteur Furniss, agent bien aver-
ti de l’actuelle politique du Départe-
ment d’Etat qui consiste a faire des
Etats-Unis la métropole économique,
le siége et le ressort principal des in-
térets généraux américains ( des trois
Amériques s’entend ) doit étre,{certes,
bien décidé a nous aider de tout son
pouvoir, dans la limite et conformité
de sa mission, a poursuivre |’ceuvre
de notre développement national,
Est-il nécessaire de dire combien,
avec l'état d’esprit du moment, toutes
les énergies haitiennes se trouveront
en accord avec ce point de vue â€
Est-il surtout nécessaire, vu la cam-
pagne que depuis longtemps nous me-
nons pour la réforme de notre men-
talité et le changement d’axe de no-
tre politique extérieure,— de _ dire
combien notre journal travaillera avec
ferveur au triomphe de ces nouvelles
idées.
Ce matin le Président de la Répu-
blique recoit au Palais national le Mi-
nistre américain. Peut-étre lentre-
vue a-t-elle lieu en ce moment ou
nous écrivons. Il n’y a pas de doute
que de part et d’autre, au nom des
deux gouvernements, des assurances
seront sincerement données de la
bonne entente dont nous signalons ici
la nécessité et faisons remarquer lies
heureux signes.
Nous trouvons opportun d’enregis-
trer que sur le méme vapeur que M.
Farniss la mission militaire haitienne
a Jamestown composée de MM. le
colonel Latortue, le commandant L.
Laraque et le capitaine Auguste est
rentree ici. Ces officiers, sur la de-
mande de notre Min.stre Léger, ont
été recus avec la plus grande cordia-
lité 4 la Maison Blanche.
Le Président Roosevelt, en leur
pressant la main, a déclare qu’ii se
trouvait tout heureux de saluer les
délégués d’Haiti et de pouvoir. en
prendre occasion pour affirmer hau-
tement que les Etats-Unis ne révent
aucune nouvelle acquisition de terri-
toire, qu’ils désirent une seule chose:
la prospérité, la tranquillite et la gran-
deur de toutes les Bépubliques Ame-
ricaines.
Nous nous plaisons a consigner ces
paroles du Grand Président parce-
qu’évidemment ellesrésument tout un
corps de doctrine qu’on appellerait vo-
lontiers « la Doctrine Roosevelt ».
On connait la fameuse formule
des annexionnistes: «Sz votre voisin
par déréglement met le feu chez lut ou
si par néyligence il laisse le feu prendre
chez lui, cxposant votre habitation a vous
ad Vincendic et tous vos intéréts a l’ané-
antissement, vous avez non seulement le
droit, mais encore le devoir dintervenir
contre ce voisin et de paralyser sa ten-
dance ad mal faire, qwil y consente ou
non! »
Cette sentence trés claire et trés jus-
te au fond quoique brutale au point de
vue du sentiment, nous trace, 2 nous
les Haitiens comme a d'autres Etats
de cet Hémisphere, — la norme vou-
lue de notre progression.
Soyons sages; — nelaissons pas le
feu éclater dans notre maison ; travail-
lons au contraire a son agrandisse-
ment et 4 son embellissement.
Kn ce jour, les Etats-Unis deman-
dent au Gouvernement de toutes les
Républiques américaines de se join-
dre & eux pour monter en commun la
garde de surveillance en vue de_ pré-
server l'intégrité du domaine propre
i chaque Nation dans le Nouveau-
Monde.
PAILS DIVERS
Chambre des Députés
Hier 4 1a Chambre des dépatés, on a re-
nouvelé le bureau. Les Députés S. Ar-
cher, G. Desrosiers et Louis Brutus ont été
réélus pour le deuxi¢me mois de la session
le premier, président, les deux autres rer
et 2me Secrétaires.
Apres la sanction du procts-verbal du 17
Mai conrant et la lecture de la__correspon-
dance, la Chambre a procédé a l’élection du
gme membre de la Commission des comp-
tes généraux. Le deputé Ney Appolon a
réuni la majorité des suffrages. Ensuite
plusieurs rapports de Comités et Commis-
ions ont été lus.
Dans la méme séance l’honorable Député
Th. Romain a faitledépét d’une proposition
de loi modifiant l’article 501 du code depro-
cédure civile : En voici le texte ;
Considérant que le premier devoir d'un
Erat est de protéger ies employés et fonc-
tionnaires quiconsacrent leur temps et leurs
peines 4 l’administration de la chose publi-
que ;
Considérant que s'il est juste d’exiger des
employés et fonctionnaires de |’Etat l’assi-
duité et la régularité dans l’exercice de-leurs
fonctions, il est aussi équitable de leur as-
surer leur traitement pour lentretien de
leurs familles ;
Considérant que la crise financiére et
économique que traverse la République
tout en faisant baisser la fortune publique,
ne permet pas d’augmenter les appointe-
ments des fonctionnaires et employés
La Chambre des Réprésentants, usant dg
Vinitiative que lui accorde Varticle 69 de jy
Canstition ;
A PROPOSE
Et le Corps Législatif a voté la loi sai.
vante :
Article rer L’article 501 du code de proof
dure civile est modifié comme suit: Ag
501. Les pensions, indemnités, traitemeny
et appointements dius par l’Etat ne peuvegg
étre saisis que pour un cinquiéme de
montant-
Art 2. La présente loi abroge toutes Ig
ou dispositions de loi qui lui sont og
traires, etc.
Mise a la Retraite
Sur sa demande, Mr Thrasybule Trouitj
lot qui dirigeait depuis environ trente ag
le Bureau central du Timbre a été admis
4 la retraite.
Un projet de loi accordant une rente vis
gére A cet honnéte fonctionnaire, sera soue
mis au vote des Chambres. ;
Nominations
C’est Mr César Pierre-Louis, directeur de
Magasin central de PEtat qui a été nommé
directeur du Bureau Central du Timbre
en remplacement de Mr Trouillot.
—BM. Antenor Sanson remplace Mr Pierre
Louis au Magasin Central de l’Etat et M.
Prosper Faure remplace M. Sanson comme
chef de bureau du Timbre.
— Sincéres compliments.
Déces
Par dépéche spéciale, nous apprenons la
nouvelle de la mort 4 Jacmel, de M. Pr
CARD TALUvy.
Nons présentons nos siacéres condoléas-.
ces 4 sa famille et particuliérement * i
Barnave Craft, son beau frére.
Grand Concert
Le concert que donne J. Elie au Cercle
de Port-au-Prince nous réserve une aud
tion d’ccuvres que depuis de longues a
nées nous n’avions entendues 4 Port-at
Prince.
La brillante rapsodiv hongrotse n» 2 qe
valut de chaleureuses ovations au jeune ar
tiste figure au programme que nous publie-
rons demain.
Rappelons que les cartes se vendent4
hotel Bellevue, hdtel de France et ches
Elie et Fatton.
La Retenue Judiciaire
Comme on |’a vu plus haut, une prope
sition de loi vient d’étre soumise aux
Chambres, réduisant les retenues judicia>
res a prélever sur les appointements des
fonctionnaires publics. 7
On sait que cette retenue était fixe pa
Vart, sor du Code de Procédure civile
tiers tandis que les lois frangaises ne
mettent les retenues judiciaires que sué.
dixiéme des appointements. |
Nous croyons que cette initiative def
Chambre sera bien accueillie partout,
l'état de géne dans lequel_ se trouvent
honnétes fonctionnaires de l’Etat m
le paiement régulier des appointemesg
Cela est da aux agiotages des spécu
financiers qui ont fait hausser le change
Cette proposition de loi est a l'étude. «
Avis og
La soussignée déclare au public
au commerce qu'elle a perdu une fea
le de ses appointements pour le &%§
de Janvier 1908 comme directrice =
ee eer renee eS
yEcole primaire de demoiselles du
uartier de l’Exposition.
Elle la déclare nulle, duplicata de-
yant étre délivré.
Mme Vve SALOMUN LAMOTHE.
RENSEIGNEMENTS |
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MERCRED! 22 MaAt
Barométre A midi 761,3
minimum 23,1
Temperature) yaximum 33,1
Moyenne diurne de la température 26,2
Le ciel a été couvert en gvénedral et nua-
geuxde 9 heures 43 heures de |’aprés-
midi. Les strato-cumuius viennent de N.
Pluic d'orage 3 5 heures 25 du soir. To-
tal de la pluie : 32,8 millimetres. La brise
de met acté courte. Maximum de la vi-
tesse du vent : 9 metres par seconde au
commencement de la pluie. Le barometre
est monté un peu depuis la pluie.
Mouvements microsisiniques de 6 heu-
res i tr heures du matin.
J. SCHERER
DEJEUNER DU 23 MAI
MipI A 2 HEURES
Prix : G. 2.50
Melon de France glace
Radis
Gros bouillon 4 la eréole
Fricassée de dinde 4 la Frangatse
Filet mignon assiette chaude
Petits pois 4 la menazcre
Haricots rouges
Riz blane
Iriture de bananes
Fruits
Café
1/2 Vin
Nouvelles Etrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
LONpRES.— Sir Wilfrid Laurier, pre- |
mier Ministre du Canada, est parti
aujourd'hui d’ici pour Paris ow il va
discuter certaines propositions relati-
ves 4 un nouvel arrangement com-
mercial entre la France et le Canada.
On croit que ’insuccés des délégués
a la conférence coloniale impériale de
sentendre sur les termes d’un tarif
spécial englobant toutes les colonies
de empire, permettra a la France
d’obtenir des conditions favorables.
SHANGHAB.— L’équipage du croiseur
Culrassé francais <« Chanzy » qui s’est
6choué hier dans le voisinage d’une
des iles de l’archipel des Chousan; est
en sureté. Le croiseur francais «Alger»
est parti au secours de ce navire ; des
remorqueurs ont été envoyés de Hong
Kong et de certains ports japonais
pour aider a son renflouement.
WASHINGTON 22.—Une dépéche de
Honolulu annonce que deux cas de
peste suivis de mort ont été enregis-
trés hier; un autre cas’ est en obser-
vation.
GUATEMALA 22.—Le ministre mexi-
cain, Sr. Gamboa, quitta Guatémala
hier se rendant & Salvador; il a pris
passage sur la canonniére mexicaine
ampico». —
LAHORE 22. —L’un des chefs du par-
ti révolutionnaire hindou a été com-
damné aujourd’hui a deux années
d’emprisonnement; un complice a été
condamné a 138 mois de la méme pei-
ne.
Los ANGELES, Californie, 22.—A la
suite du déraillement du train 20, a
West Glendale, une personne fut tuée
et 22 autres biéssées, dont trois mor-
tellement.
YarnMoutiu (Angleterre ).— Le con-
tre torpilleur anglais (Scherwell )
s’échoua lier pres Yarmouth; il fut
remis a flot ce matin.
TIENTSIN 2.— 8.000, fusils. 300.000
ecartouches et S.000 bayonnettes, ln-
portéees en vue dun mouvement révo-
lutionnaire, furent saisis auyourd’liul
par fes douanes impériales chinolses;
cette saisie a produit une grande im-
pression parmi les natifs.
SAN-FRANCISCO.— M. Eug. Schmitz,
maire de ia ville de San-Francisco, a
comparu aujourd'hui dsvant le juge
Dounne, pour répondre a cing accu-
sations portées contre lui par le grand
jury; il s’avit dactes d’extorsion com-
mis avec la connivence du Maire, a
Pégard de proprictaires de restaurants
francals.
Francisco DESUSE
Fabricant de chaussures
La Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,— pour la vente
en gros et détail,— de chaussures en
tous genres pour
HloMMES, FEMMES, ENFANTS
Les commandes des commercants
de l’intérieur pourront étre exécutées
dans une semaine a peu pres.
23, rue des Fronts-Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HAITI )
a
PHOTOGRAPHIE
J, M. Duplessy
420, RUE DU CENTRE, 120
Entre les pharmacies Bayard et Théard
Travaux soignés
SPECIALITE :
Agrandissements au photo crayon.
Reproductions.
Nouveautés
Prix modéreés.
Service Atlas
Le vapeur « VENETIA », venant di-
rectement de New-York, est attendu ici
le er Juin prochain et quittera proba-
blement le lendemain pour Colon.
FF’. HERRMANN &X& Co.
AGENTS.
Maison F. BRUNES.
‘ 495 GRAND’RUE 195
Dirigée par
L. HODELIN
Ancien membre de la Societ® Philan-
thropiquc des martres tatlleurs de Parts.
Vient de recevoir un erand choix d’eé-
tofles diavonale, castminr alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, ete, Recommnien-
de particulierement cosa clientele une
belle collection de coupes de ccwsimir,
de cilets de fantaisre et de pique de
toute beaute.
Prix moderés
concurrence.
Spécialite de Costumes de no-
ces.— Coupes Prancause, Anelais ef
Ameéricaine de lt derniere pertection.
La maison confectionne aussi des Cos-
tumes militaires, habits brodés
dolmans, tuniques, habits car-
res. etc etc, de tous crades.
défiant toute
Poudre dentifrice
« L:IDEAL »
Voulez-vous avoir de belles dents et
les conserver Intaetes °
Usez ‘seulement de
dentifrice « L’Idéal »
lt Poudre
La Poudre dentifvrce « Pliaital x est
réellement lameileure de toutes cel-
les connues jusquaujourd’ hut.
Dépourvue dacide, elle est) sans
aucun danger pour Pemail des dents.
Antiseptique de la bouche et toni
que des gencives, elle prévient la ca-
rie, donne aux dents une blancheur
éclatante et laisse a Vhaleine une ex-
quise sensation de ftraichenr et un
agréable parfuin.
Servez-vous uniquement dela Pcu-
dre dentifrice « ]l’Idéal, » et vous
aurez de belles dents.
Vous en trouverez a la PHARMACIE
THEARD, angle des rues du Centre et Fé-
rou, vis-a-vis del’Hotel de la Commune.
Prix : G. 1.50 la boite
a a
PROGR
See eee
TRAVAUX D’ART
Monsieur A. METELLUS
184, RUE DU CENTRE, 184.
Ne cesse de nous montrer son talent.
Il vient de confectionner une lampe en
pyrogravure (hauteur 1m 70.)
Le public est invité a aller voir ce
modeste travail.
Le prix sera tres moderé.
LL
C’est incroyable
Pour la Toilette !|,
Malgré tous les savons antiseptiques,
toutes les eaux de toilette que vous a-
vez deja employés, sans succes, n’hésitez
plus maintenant a essayerle Lait vir-
ginal antiseptique de A. Bonhom-
me, pharmacien, qui a pour vertus in-
contestables d’enlever les boutons au
visage, de lui donner une ysouplesse
agréeable de Pembellir et de conserver la
fraicheur du teint.
MODE D'EMPLOI :—Se laver lafigure
2ou 3fois par jour avee un peu de ce
lait dans de Peau froide.
Prix du flacon G. 1.00
PLUS D'AUTRES!
Servez-vous maintenant de la Pou-
dre dentifrice antiseptique de A.
Bonhomme, pharmacien, qui convient
a la toilette et a Pantiseptie de la bou-
che. Elle est douée d’une saveur et d’un
parfum rares, elle rafraichit la bouche,
conserve Jes dents, les prése-ve du tar-
tre et de la carie, maintient leur blan-
cheur, C’est un spécifique qui prévient
les inflammations des vencives causées
par usage des prépurations mercuriel-
les.
MODE D’EMPLOI :— Au moven d’une
brosse légerement mouillée et impré-
sneée de la poudre dentifrice on friction-
ne Jes vencives et les dents.
Dépot Général: pharmacie St-An-
toine.
AVENUE JOHN Bown ( Lalue).
Prix de ia boite G. 1.50.
CHEZ MADAME
ARTHUR BONNEFIL
S81 Rue Tiremasse, 81
QUARTIER St -JOSEPH
O:: TROUVE :
Huile de coco pure(en gros et en
détail, ) Amidon, Arrow-root des Ca-
ves, (hufs de poules américaines pour
donner @ COuver aux poules du pays,
chocolat ( de Jérémie), beurre frais
( des Caves. )
RHUM-SYLVAIN
Produit de VUsine St. Michel (Arcahaie)
Vieillissement naturel jusqu’a 12
et 15 ans.
PRIX TRES MODERES
Vente en gros et en détail.
Maison M. Sylvain
4.3 ,Rue des Fronts-Forts.
On Demande
A acheter des timbres usés d’ Haiti, bien
assortis, par cent ou par mille. Condi-
tions trés avantegeuses.
Scudresser au bureau du journal.
i Avis
Durant mon absence d’Haiti Monsieur
RICCO est chargé de ma_ procura-
tion.
Port-au-Prince, le 29 Avril 1907.
L. EISEN STEIN
On trouvera Vouvrage de Monsieur
D. Vaval intitulé «Coup @auil sur Ué-
tat économique et financier de la Répu-
blique dad Haiti»ete, chez Monsieur F.
Bélizaire, angle des rues Geffrard et Fé-
rou.
G. 1
Kola-Sirops-Ligueur
ALEXIS BENOIT
Rue Traversiére
Prix
a
Pharmacie F. Bruno
67-119 Rues EGALITE ET FEROU.
Spécialites F. Bruno:
Poudre puissantecontredéma ngeaison
prurigo, sueur des pieds— La boite P. 4
Sirop antiashmatique, reméde efficace
contre les accés dasthime et les toux
tréquentes — le flacon;P: 1. 50.
Consultations gratuites :
Mardi et Jeudi de 8 a 9 heures du matin
par le Docteur. N. Tuomas.
A Vendre
AU PRIX DE P. 2 L’KXEMPLAIRE
des frais & percevoir dans
TARIF les tribunaux de la Répu-
blique, ete etc, ( Loi du 30 Aout 1877 )
Publié par
Me. Charles MILLERY, avocat.
Chez Pauteur, 53, Rue Paveée.
Gonaives ( Me Latortue ) ; Cayes (Me
Morpeau ) Jacmel (Me St Jeau ); Aquin
(Mes. Coster, arpenteur ) Port-de-Paix
( Dr: A. Casséus ) Jérémie ( Me Blon-
chet ) Anse-a-Veau / Sénateur Banee )3
Petit-Goave ( Me Cameau ); St Mare
(Me Kénol ).
Bouquets, Fleurs,
A vendre chez MmeVve A. MARTIN
Bots- VERNA
Eranchément
A L'ELEGANCE
DPD. FERRARI,
Fabricant de chaussures,
Porte 4la connaissance du p
particuliérement de ses nombreux
ents de Ia Cdote et de Ja Capitale,
’établissement aun stock incal
ble de chaussures pour hom
temmes et enfants, en tous genre
et que, malgré loffre dectng pour ce
sur achat en vros (50/0 ) fait unm
bais exceptionne! sur les prix.
L’établissement se charge de fair
preudre des mesures 4 domicile.
Toujours : Soin, exactitude, ponctualit
42, Rue des Fronts-Forts, 42.
PORT-AU-PRINCE (HAITI )
Industrie
MANUFACTURIERE NATIONALE
Julien Desroches
INDUSTRIEL
Faux-cols, cravates, manchettes, chemigax
et calecoins
Ecole des arts et métiers
a
USINES MON-REPOS
SUCRE TURBINE
le plus pur, le plus propre, Je plus
riche en maticre saccharine
défiant toute concurrence.
Tafia Supérieur : 20 degrés
DEPOT GENERAL :
23, Rue Roux, 23
(anciene Rue Bonne-Foi).
————
OTE L,
ET
i Ls TA URA NT
BELLEVUE
Place du: Champ-de- Mars
PORT-AU-PRINCE. (HAITI )
_ Mme Hermance ALFRED
Téléphone, 220
APPARTEMENTS
POUR FAMILLES
DINERS — LUNCHS.
Installation moderne et confortable.
Vue sur la mer. — Température
doce et réguliére.—Les Tramways desservent l Hétél-Bellevue toutes les 7 Min
PROPRIETE SPACIEUSE, S’7;OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES — JARDINS
Salle de réeeption.— Piano. — Gramophone.
Sonneries Electriques
Table d@ Hote
de7as
fous les jours, de midi ad 2 heures,
G. 2.50
heures du soir.
|
Full Text |
4r° ANNEE, Ne 43.
PORT-AU-PRINCE (iaitt)
JEUDI, 23 MAI 1907.
LE MATIN
OuUOo TIDIEN
ABONNEMENTS :
PAR MOIS 4 GOURDE.
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
DIRECTEUR:
Clément Magloire,
REDACTION-ADMINISTRATION
4§, RUE ROUX, 45.
LE NUMERO A() CENTIMES.
Les abonnements partent du rer.et
du 15 de chaque mois et sont paya-
bles d’avance
Les manuscrits insérés ou non ne son
pas remis.
Pour tout ce qui concerné ]’Administration du Journal, s’adresser a4 M. Arthur ISIDORE.
LE JUGEMENT
Intellectuels
Jules Lemaitre continue : « [Il fau-
drait persuader & lopinion publique
que la littérature et Part ne sont point
des professions qui conferent par elles
memes, & ceux qui les ont choisies
(presyue toujours par vanite pure ),
une dignité mystérieuse ni des droits
spéciaux a la considération des autres
hommes. On ne doit aucun respect
préventif aux jeunes gens qui veulent
faire ds la littérature, car ils sont trop,
et ilest ttopcommode de sedire écri-
vain ou artiste, puisqu’on peut toujours
se dire tel sansen apporter aucune preu-
ve. Et nayez pas scrupule de décou-
razer les jeunes soutffrants du mal d’é-
crire. Chez ceux qui ont du talent,
ou ce talent percera quand meme et
triomphera de tous les empeéche-
ments ; 9 il se manifesiera dans la
profession, qui les aura recueilis, sous
des formes imprévues et utiles : et
ainsi ni leur sensibilité, ni leur imagi-
Nation ne sera perdue. »
Jules Lemaitre n’est pas plus ten-
dre pour les professions libérales dont
Vencombrement est fait pour attrister
tous ceux qui se preoccupe nt
d’améliorer les situations sociales, et
Voici ce qu’il écrit a se sujet: « Il fau-
drait perdre aussi la superstition des
professions qu'on appelle libérales, je
ne sais pas pourquol. Gar il est étran-
ge que le métier d’avoué ou le nota-
riat soit une profession libérale et que
Yagriculture n’en_ soit pas une. Une
profession libérale vaut exacte-
Ment ce que vaut celui qui l’exer-
ce. Un médecin médiocre, un avo-
cata la douzaine ( nous savons par
quel petiteffoct d’esprit on peut devenir
docteur en droit ), un littérateur sans
talent est un étre beaucoup moins intcres-
Sant etde bien moindre valeur sociale, je
he dis pas qu’un industriel intelligent,
Mis meme qu’un bon fermier, un commer-
rant habile et loyal, un bon ouvrier dart,
Vé Menuisier adroit, un macon séricux.
treet†toute élémentaire et pourtant
beu reconnue. »
ISnfin pour faire ressortir la com-
plete unanimité des vues de !illustre
critique avec celles que je m/’efforce
d’exposer ici et qui sont si bien mises
en relief par la science sociale, je re-
produis également son opinion sur la
profession du fonctionnaire et sur son
action déprimante sur l’énergie et li-
nitative individuelles :
« [1 ne faudrait pas craindre de dé-
crier systématiquement |’état de fonc-
tionnaire. C’est un ctat peu reluisant,
— sauf dans l’enseignement ou |l’ob-
jet méme de la fonction ennoblit les
conditions dans lesquelles elle s’ex-
erce. Mais étre, par choix, employé
subalterne de ministére ou d’adminis-
tration, quelle pauvre destinée! Et
c’est pourtant le réve que d’innom-
brables familles francaises font pour
leure fils.
a Attendre de la communaute sa
maigre nourriture en échange du plus
maivre travail qu’on peut, et dun tra-
vail plus mécanique ct moins personnel
que celui de Vouvrier et du paysan : en
‘sorte que c’est aqui, de l’Etat et de
son employé, donnera le moins a l’au-
tre ; accepter une vie étroite, sans inté-
ret, suns utilité, saus indépendance, par
timidité, paresse, peur des risqites, ter-
reur de Vavenir, ce nest pas sans dou-
te absolument criminel, mais enfin ce-
la west peut-étre pas tres fier pour un
homme. Vhonore plus le laboureur et
Vartisan, cela va sans dire: mais
jaime bicn mieux le commis de ma-
vasinou le petit boutiquier: il est plus
libre dans le fond, et plus agissant.
« La profession de fonctionnaire se
relove, je le sais, chez les chefs de
service, parce qu'ils ont, eux, quelijue
ombre dinitiative et de responsabilité.
Le fonctionnarisme, en effet, n'est pas
déshonorant en soi: mais il tenda
devenir peu honorable par la multi-
plicité des fonctionnaires, qui entraine
leur demi-oisivelé et les transforme en
parasites et par les mobiles de chétif é-
goisme qui les ont fait entrer dans
cette humble carriere
Le remede proposé par Jules Lemai-
tre me parait bien peu de chose 4 co-
té de ces maux qu’il confirme et sou-
ligne : il propose de décrier systéma-
tiquementcestravers, de lesdécrierpar
mode, et en faisant accepter ce dé-
».
nivrement comme ¢étant distingué. Le
célébre critique se rend bien compte
cependaiat de la décadence de son
puvs etc’est sous sa pluine que Je
rencontre la pensée suivante : « Il me
semble que la décadence tranyaise se
distingue des autres décadences his-
lorigues en ceci, qu’elle se connait
parfaitement .... Et cela estun grand
point, et peut devenir un principe de
guérison,. »
Le livre de M. Demolins parut en
France en 1807, presygue au moment
oii se célébrait en Angleterre le jubilé
de la reine Victoria. Francois Coppée
publia dans le Journal un article sur
cette grande ,célébration nationale et
voici les lignes qui terminent cet arti-
cle :
« Aprés ces fetes of: vient de se ma-
nifester avec tart d’éclat la force na-
tionale de nos voisins, je ne puis
m’empecher de songer bien tristement
aux luttes stériles qui nous épuisent,
aux périls extérieurs qui nous mena-
cent ; et jai frissonné en me deman-
dantavec angoisse, si dans mes veines
de Latin. je ne sentais pas couler le
poison de la décadence. »
a
Le Ministre FURNISS
LA
MISSION MILITA:RE HAITIENNE
A JAMESTOWN
‘(La Doctrine Rooseveltâ€
NE METTEZ PAS LE FEU....
Par le steamer « Prins Willem If»
est arrivé ici avant hier S. Ek. Mon-
sieur le Docteur Henry W. Furniss
qui, le mois dernier, avait voyagé aux
Etats-Unis pour des affaires ayanttrait
a son Office.
Monsieur Furniss en profita, com-
me le rapporte I. « Star » du 3O Avril
d’Indianapolis pour faire visite a ses
parents qui sont fixés dans cet Etat.
Pendant le temps qu’il resta la comme
héte de son frére Dr. Sumner A. Fur-
niss, le journal que j’ai plus haut ci-
té eut a enreyistrer comme venant de
lui des informations excellentes au su-
jet d'Haiti. Le ministre a parlé « avec
enthousiasme » de nos ressources mi-
nérales et de nos autres produits. Il
a établi que notre principal marché
d’exportation était les Ktats-Uniset que
ar contre, les Etas-Unis déversent ivi
eaucoup de marchandises. « Cepen-
dant, fait observer le Représentant
américain, ily a a4 ce train d’échange
« une exception 4 noter; c’est pour
« le café. Pendant des années, — et
« c’est encore ainsi aujourd’hui, cette
« denrée a été vendue en France. Cela,
« c’est un fait &4 un haut degré, insoli-
« te, cela lest par trop méeme.... »
Si Von rapproche ces déclarations
de celles produites naguére par un
journal de New-York au compte de
fonsieur Furniss dans un entrefilet
que nous reproduisimes ici méme et
qui contenait, on s’en souvient, de si
favorables notes sur notre pays, la
contrée et la population, ainsi que
le Gouvernement et celui qui le pré-
side, on constatera combien sont ami-
cales 4 notre endroit les dispositions
du diplomate américain.
Le docteur Furniss, agent bien aver-
ti de l’actuelle politique du Départe-
ment d’Etat qui consiste a faire des
Etats-Unis la métropole économique,
le siége et le ressort principal des in-
térets généraux américains ( des trois
Amériques s’entend ) doit étre,{certes,
bien décidé a nous aider de tout son
pouvoir, dans la limite et conformité
de sa mission, a poursuivre |’ceuvre
de notre développement national,
Est-il nécessaire de dire combien,
avec l'état d’esprit du moment, toutes
les énergies haitiennes se trouveront
en accord avec ce point de vue â€
Est-il surtout nécessaire, vu la cam-
pagne que depuis longtemps nous me-
nons pour la réforme de notre men-
talité et le changement d’axe de no-
tre politique extérieure,— de _ dire
combien notre journal travaillera avec
ferveur au triomphe de ces nouvelles
idées.
Ce matin le Président de la Répu-
blique recoit au Palais national le Mi-
nistre américain. Peut-étre lentre-
vue a-t-elle lieu en ce moment ou
nous écrivons. Il n’y a pas de doute
que de part et d’autre, au nom des
deux gouvernements, des assurances
seront sincerement données de la
bonne entente dont nous signalons ici
la nécessité et faisons remarquer lies
heureux signes.
Nous trouvons opportun d’enregis-
trer que sur le méme vapeur que M.
Farniss la mission militaire haitienne
a Jamestown composée de MM. le
colonel Latortue, le commandant L.
Laraque et le capitaine Auguste est
rentree ici. Ces officiers, sur la de-
mande de notre Min.stre Léger, ont
été recus avec la plus grande cordia-
lité 4 la Maison Blanche.
Le Président Roosevelt, en leur
pressant la main, a déclare qu’ii se
trouvait tout heureux de saluer les
délégués d’Haiti et de pouvoir. en
prendre occasion pour affirmer hau-
tement que les Etats-Unis ne révent
aucune nouvelle acquisition de terri-
toire, qu’ils désirent une seule chose:
la prospérité, la tranquillite et la gran-
deur de toutes les Bépubliques Ame-
ricaines.
Nous nous plaisons a consigner ces
paroles du Grand Président parce-
qu’évidemment ellesrésument tout un
corps de doctrine qu’on appellerait vo-
lontiers « la Doctrine Roosevelt ».
On connait la fameuse formule
des annexionnistes: «Sz votre voisin
par déréglement met le feu chez lut ou
si par néyligence il laisse le feu prendre
chez lui, cxposant votre habitation a vous
ad Vincendic et tous vos intéréts a l’ané-
antissement, vous avez non seulement le
droit, mais encore le devoir dintervenir
contre ce voisin et de paralyser sa ten-
dance ad mal faire, qwil y consente ou
non! »
Cette sentence trés claire et trés jus-
te au fond quoique brutale au point de
vue du sentiment, nous trace, 2 nous
les Haitiens comme a d'autres Etats
de cet Hémisphere, — la norme vou-
lue de notre progression.
Soyons sages; — nelaissons pas le
feu éclater dans notre maison ; travail-
lons au contraire a son agrandisse-
ment et 4 son embellissement.
Kn ce jour, les Etats-Unis deman-
dent au Gouvernement de toutes les
Républiques américaines de se join-
dre & eux pour monter en commun la
garde de surveillance en vue de_ pré-
server l'intégrité du domaine propre
i chaque Nation dans le Nouveau-
Monde.
PAILS DIVERS
Chambre des Députés
Hier 4 1a Chambre des dépatés, on a re-
nouvelé le bureau. Les Députés S. Ar-
cher, G. Desrosiers et Louis Brutus ont été
réélus pour le deuxi¢me mois de la session
le premier, président, les deux autres rer
et 2me Secrétaires.
Apres la sanction du procts-verbal du 17
Mai conrant et la lecture de la__correspon-
dance, la Chambre a procédé a l’élection du
gme membre de la Commission des comp-
tes généraux. Le deputé Ney Appolon a
réuni la majorité des suffrages. Ensuite
plusieurs rapports de Comités et Commis-
ions ont été lus.
Dans la méme séance l’honorable Député
Th. Romain a faitledépét d’une proposition
de loi modifiant l’article 501 du code depro-
cédure civile : En voici le texte ;
Considérant que le premier devoir d'un
Erat est de protéger ies employés et fonc-
tionnaires quiconsacrent leur temps et leurs
peines 4 l’administration de la chose publi-
que ;
Considérant que s'il est juste d’exiger des
employés et fonctionnaires de |’Etat l’assi-
duité et la régularité dans l’exercice de-leurs
fonctions, il est aussi équitable de leur as-
surer leur traitement pour lentretien de
leurs familles ;
Considérant que la crise financiére et
économique que traverse la République
tout en faisant baisser la fortune publique,
ne permet pas d’augmenter les appointe-
ments des fonctionnaires et employés
La Chambre des Réprésentants, usant dg
Vinitiative que lui accorde Varticle 69 de jy
Canstition ;
A PROPOSE
Et le Corps Législatif a voté la loi sai.
vante :
Article rer L’article 501 du code de proof
dure civile est modifié comme suit: Ag
501. Les pensions, indemnités, traitemeny
et appointements dius par l’Etat ne peuvegg
étre saisis que pour un cinquiéme de
montant-
Art 2. La présente loi abroge toutes Ig
ou dispositions de loi qui lui sont og
traires, etc.
Mise a la Retraite
Sur sa demande, Mr Thrasybule Trouitj
lot qui dirigeait depuis environ trente ag
le Bureau central du Timbre a été admis
4 la retraite.
Un projet de loi accordant une rente vis
gére A cet honnéte fonctionnaire, sera soue
mis au vote des Chambres. ;
Nominations
C’est Mr César Pierre-Louis, directeur de
Magasin central de PEtat qui a été nommé
directeur du Bureau Central du Timbre
en remplacement de Mr Trouillot.
—BM. Antenor Sanson remplace Mr Pierre
Louis au Magasin Central de l’Etat et M.
Prosper Faure remplace M. Sanson comme
chef de bureau du Timbre.
— Sincéres compliments.
Déces
Par dépéche spéciale, nous apprenons la
nouvelle de la mort 4 Jacmel, de M. Pr
CARD TALUvy.
Nons présentons nos siacéres condoléas-.
ces 4 sa famille et particuliérement * i
Barnave Craft, son beau frére.
Grand Concert
Le concert que donne J. Elie au Cercle
de Port-au-Prince nous réserve une aud
tion d’ccuvres que depuis de longues a
nées nous n’avions entendues 4 Port-at
Prince.
La brillante rapsodiv hongrotse n» 2 qe
valut de chaleureuses ovations au jeune ar
tiste figure au programme que nous publie-
rons demain.
Rappelons que les cartes se vendent4
hotel Bellevue, hdtel de France et ches
Elie et Fatton.
La Retenue Judiciaire
Comme on |’a vu plus haut, une prope
sition de loi vient d’étre soumise aux
Chambres, réduisant les retenues judicia>
res a prélever sur les appointements des
fonctionnaires publics. 7
On sait que cette retenue était fixe pa
Vart, sor du Code de Procédure civile
tiers tandis que les lois frangaises ne
mettent les retenues judiciaires que sué.
dixiéme des appointements. |
Nous croyons que cette initiative def
Chambre sera bien accueillie partout,
l'état de géne dans lequel_ se trouvent
honnétes fonctionnaires de l’Etat m
le paiement régulier des appointemesg
Cela est da aux agiotages des spécu
financiers qui ont fait hausser le change
Cette proposition de loi est a l'étude. «
Avis og
La soussignée déclare au public
au commerce qu'elle a perdu une fea
le de ses appointements pour le &%§
de Janvier 1908 comme directrice =
ee eer renee eS
yEcole primaire de demoiselles du
uartier de l’Exposition.
Elle la déclare nulle, duplicata de-
yant étre délivré.
Mme Vve SALOMUN LAMOTHE.
RENSEIGNEMENTS |
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
MERCRED! 22 MaAt
Barométre A midi 761,3
minimum 23,1
Temperature) yaximum 33,1
Moyenne diurne de la température 26,2
Le ciel a été couvert en gvénedral et nua-
geuxde 9 heures 43 heures de |’aprés-
midi. Les strato-cumuius viennent de N.
Pluic d'orage 3 5 heures 25 du soir. To-
tal de la pluie : 32,8 millimetres. La brise
de met acté courte. Maximum de la vi-
tesse du vent : 9 metres par seconde au
commencement de la pluie. Le barometre
est monté un peu depuis la pluie.
Mouvements microsisiniques de 6 heu-
res i tr heures du matin.
J. SCHERER
DEJEUNER DU 23 MAI
MipI A 2 HEURES
Prix : G. 2.50
Melon de France glace
Radis
Gros bouillon 4 la eréole
Fricassée de dinde 4 la Frangatse
Filet mignon assiette chaude
Petits pois 4 la menazcre
Haricots rouges
Riz blane
Iriture de bananes
Fruits
Café
1/2 Vin
Nouvelles Etrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
LONpRES.— Sir Wilfrid Laurier, pre- |
mier Ministre du Canada, est parti
aujourd'hui d’ici pour Paris ow il va
discuter certaines propositions relati-
ves 4 un nouvel arrangement com-
mercial entre la France et le Canada.
On croit que ’insuccés des délégués
a la conférence coloniale impériale de
sentendre sur les termes d’un tarif
spécial englobant toutes les colonies
de empire, permettra a la France
d’obtenir des conditions favorables.
SHANGHAB.— L’équipage du croiseur
Culrassé francais <« Chanzy » qui s’est
6choué hier dans le voisinage d’une
des iles de l’archipel des Chousan; est
en sureté. Le croiseur francais «Alger»
est parti au secours de ce navire ; des
remorqueurs ont été envoyés de Hong
Kong et de certains ports japonais
pour aider a son renflouement.
WASHINGTON 22.—Une dépéche de
Honolulu annonce que deux cas de
peste suivis de mort ont été enregis-
trés hier; un autre cas’ est en obser-
vation.
GUATEMALA 22.—Le ministre mexi-
cain, Sr. Gamboa, quitta Guatémala
hier se rendant & Salvador; il a pris
passage sur la canonniére mexicaine
ampico». —
LAHORE 22. —L’un des chefs du par-
ti révolutionnaire hindou a été com-
damné aujourd’hui a deux années
d’emprisonnement; un complice a été
condamné a 138 mois de la méme pei-
ne.
Los ANGELES, Californie, 22.—A la
suite du déraillement du train 20, a
West Glendale, une personne fut tuée
et 22 autres biéssées, dont trois mor-
tellement.
YarnMoutiu (Angleterre ).— Le con-
tre torpilleur anglais (Scherwell )
s’échoua lier pres Yarmouth; il fut
remis a flot ce matin.
TIENTSIN 2.— 8.000, fusils. 300.000
ecartouches et S.000 bayonnettes, ln-
portéees en vue dun mouvement révo-
lutionnaire, furent saisis auyourd’liul
par fes douanes impériales chinolses;
cette saisie a produit une grande im-
pression parmi les natifs.
SAN-FRANCISCO.— M. Eug. Schmitz,
maire de ia ville de San-Francisco, a
comparu aujourd'hui dsvant le juge
Dounne, pour répondre a cing accu-
sations portées contre lui par le grand
jury; il s’avit dactes d’extorsion com-
mis avec la connivence du Maire, a
Pégard de proprictaires de restaurants
francals.
Francisco DESUSE
Fabricant de chaussures
La Manufacture a toujours en dé-
pot un grand stock,— pour la vente
en gros et détail,— de chaussures en
tous genres pour
HloMMES, FEMMES, ENFANTS
Les commandes des commercants
de l’intérieur pourront étre exécutées
dans une semaine a peu pres.
23, rue des Fronts-Forts, 23
PORT-AU-PRINCE ( HAITI )
a
PHOTOGRAPHIE
J, M. Duplessy
420, RUE DU CENTRE, 120
Entre les pharmacies Bayard et Théard
Travaux soignés
SPECIALITE :
Agrandissements au photo crayon.
Reproductions.
Nouveautés
Prix modéreés.
Service Atlas
Le vapeur « VENETIA », venant di-
rectement de New-York, est attendu ici
le er Juin prochain et quittera proba-
blement le lendemain pour Colon.
FF’. HERRMANN &X& Co.
AGENTS.
Maison F. BRUNES.
‘ 495 GRAND’RUE 195
Dirigée par
L. HODELIN
Ancien membre de la Societ® Philan-
thropiquc des martres tatlleurs de Parts.
Vient de recevoir un erand choix d’eé-
tofles diavonale, castminr alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, ete, Recommnien-
de particulierement cosa clientele une
belle collection de coupes de ccwsimir,
de cilets de fantaisre et de pique de
toute beaute.
Prix moderés
concurrence.
Spécialite de Costumes de no-
ces.— Coupes Prancause, Anelais ef
Ameéricaine de lt derniere pertection.
La maison confectionne aussi des Cos-
tumes militaires, habits brodés
dolmans, tuniques, habits car-
res. etc etc, de tous crades.
défiant toute
Poudre dentifrice
« L:IDEAL »
Voulez-vous avoir de belles dents et
les conserver Intaetes °
Usez ‘seulement de
dentifrice « L’Idéal »
lt Poudre
La Poudre dentifvrce « Pliaital x est
réellement lameileure de toutes cel-
les connues jusquaujourd’ hut.
Dépourvue dacide, elle est) sans
aucun danger pour Pemail des dents.
Antiseptique de la bouche et toni
que des gencives, elle prévient la ca-
rie, donne aux dents une blancheur
éclatante et laisse a Vhaleine une ex-
quise sensation de ftraichenr et un
agréable parfuin.
Servez-vous uniquement dela Pcu-
dre dentifrice « ]l’Idéal, » et vous
aurez de belles dents.
Vous en trouverez a la PHARMACIE
THEARD, angle des rues du Centre et Fé-
rou, vis-a-vis del’Hotel de la Commune.
Prix : G. 1.50 la boite
a a
PROGR
See eee
TRAVAUX D’ART
Monsieur A. METELLUS
184, RUE DU CENTRE, 184.
Ne cesse de nous montrer son talent.
Il vient de confectionner une lampe en
pyrogravure (hauteur 1m 70.)
Le public est invité a aller voir ce
modeste travail.
Le prix sera tres moderé.
LL
C’est incroyable
Pour la Toilette !|,
Malgré tous les savons antiseptiques,
toutes les eaux de toilette que vous a-
vez deja employés, sans succes, n’hésitez
plus maintenant a essayerle Lait vir-
ginal antiseptique de A. Bonhom-
me, pharmacien, qui a pour vertus in-
contestables d’enlever les boutons au
visage, de lui donner une ysouplesse
agréeable de Pembellir et de conserver la
fraicheur du teint.
MODE D'EMPLOI :—Se laver lafigure
2ou 3fois par jour avee un peu de ce
lait dans de Peau froide.
Prix du flacon G. 1.00
PLUS D'AUTRES!
Servez-vous maintenant de la Pou-
dre dentifrice antiseptique de A.
Bonhomme, pharmacien, qui convient
a la toilette et a Pantiseptie de la bou-
che. Elle est douée d’une saveur et d’un
parfum rares, elle rafraichit la bouche,
conserve Jes dents, les prése-ve du tar-
tre et de la carie, maintient leur blan-
cheur, C’est un spécifique qui prévient
les inflammations des vencives causées
par usage des prépurations mercuriel-
les.
MODE D’EMPLOI :— Au moven d’une
brosse légerement mouillée et impré-
sneée de la poudre dentifrice on friction-
ne Jes vencives et les dents.
Dépot Général: pharmacie St-An-
toine.
AVENUE JOHN Bown ( Lalue).
Prix de ia boite G. 1.50.
CHEZ MADAME
ARTHUR BONNEFIL
S81 Rue Tiremasse, 81
QUARTIER St -JOSEPH
O:: TROUVE :
Huile de coco pure(en gros et en
détail, ) Amidon, Arrow-root des Ca-
ves, (hufs de poules américaines pour
donner @ COuver aux poules du pays,
chocolat ( de Jérémie), beurre frais
( des Caves. )
RHUM-SYLVAIN
Produit de VUsine St. Michel (Arcahaie)
Vieillissement naturel jusqu’a 12
et 15 ans.
PRIX TRES MODERES
Vente en gros et en détail.
Maison M. Sylvain
4.3 ,Rue des Fronts-Forts.
On Demande
A acheter des timbres usés d’ Haiti, bien
assortis, par cent ou par mille. Condi-
tions trés avantegeuses.
Scudresser au bureau du journal.
i Avis
Durant mon absence d’Haiti Monsieur
RICCO est chargé de ma_ procura-
tion.
Port-au-Prince, le 29 Avril 1907.
L. EISEN STEIN
On trouvera Vouvrage de Monsieur
D. Vaval intitulé «Coup @auil sur Ué-
tat économique et financier de la Répu-
blique dad Haiti»ete, chez Monsieur F.
Bélizaire, angle des rues Geffrard et Fé-
rou.
G. 1
Kola-Sirops-Ligueur
ALEXIS BENOIT
Rue Traversiére
Prix
a
Pharmacie F. Bruno
67-119 Rues EGALITE ET FEROU.
Spécialites F. Bruno:
Poudre puissantecontredéma ngeaison
prurigo, sueur des pieds— La boite P. 4
Sirop antiashmatique, reméde efficace
contre les accés dasthime et les toux
tréquentes — le flacon;P: 1. 50.
Consultations gratuites :
Mardi et Jeudi de 8 a 9 heures du matin
par le Docteur. N. Tuomas.
A Vendre
AU PRIX DE P. 2 L’KXEMPLAIRE
des frais & percevoir dans
TARIF les tribunaux de la Répu-
blique, ete etc, ( Loi du 30 Aout 1877 )
Publié par
Me. Charles MILLERY, avocat.
Chez Pauteur, 53, Rue Paveée.
Gonaives ( Me Latortue ) ; Cayes (Me
Morpeau ) Jacmel (Me St Jeau ); Aquin
(Mes. Coster, arpenteur ) Port-de-Paix
( Dr: A. Casséus ) Jérémie ( Me Blon-
chet ) Anse-a-Veau / Sénateur Banee )3
Petit-Goave ( Me Cameau ); St Mare
(Me Kénol ).
Bouquets, Fleurs,
A vendre chez MmeVve A. MARTIN
Bots- VERNA
Eranchément
A L'ELEGANCE
DPD. FERRARI,
Fabricant de chaussures,
Porte 4la connaissance du p
particuliérement de ses nombreux
ents de Ia Cdote et de Ja Capitale,
’établissement aun stock incal
ble de chaussures pour hom
temmes et enfants, en tous genre
et que, malgré loffre dectng pour ce
sur achat en vros (50/0 ) fait unm
bais exceptionne! sur les prix.
L’établissement se charge de fair
preudre des mesures 4 domicile.
Toujours : Soin, exactitude, ponctualit
42, Rue des Fronts-Forts, 42.
PORT-AU-PRINCE (HAITI )
Industrie
MANUFACTURIERE NATIONALE
Julien Desroches
INDUSTRIEL
Faux-cols, cravates, manchettes, chemigax
et calecoins
Ecole des arts et métiers
a
USINES MON-REPOS
SUCRE TURBINE
le plus pur, le plus propre, Je plus
riche en maticre saccharine
défiant toute concurrence.
Tafia Supérieur : 20 degrés
DEPOT GENERAL :
23, Rue Roux, 23
(anciene Rue Bonne-Foi).
————
OTE L,
ET
i Ls TA URA NT
BELLEVUE
Place du: Champ-de- Mars
PORT-AU-PRINCE. (HAITI )
_ Mme Hermance ALFRED
Téléphone, 220
APPARTEMENTS
POUR FAMILLES
DINERS — LUNCHS.
Installation moderne et confortable.
Vue sur la mer. — Température
doce et réguliére.—Les Tramways desservent l Hétél-Bellevue toutes les 7 Min
PROPRIETE SPACIEUSE, S’7;OUVRANT SUR DEUX RUES
PROMENADES — JARDINS
Salle de réeeption.— Piano. — Gramophone.
Sonneries Electriques
Table d@ Hote
de7as
fous les jours, de midi ad 2 heures,
G. 2.50
heures du soir.
|
|