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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00041
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- May 21, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( marcgt )
newspaper ( sobekcm )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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ar ANNEE, Ne 41.
PORT-AU-PRINCE (naiti) MARDI, 21 MAI 1907.
LE MATIN
SS
ABONNEMENTS : 1
PAR MOIS 1 GOURDE.
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus. °
QUuWUOo TIDIiErEnN
LE. NUMERO 1() CENTIMES.
Les abonnements partent du rer.et
du 15 de chaque mois et sont paya-
bles d’avance
DIRECTEUR :
Clément Magloire,
Les manuscrits insérés ou non ne son
pas remis.
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45-
Pour tout ce qui concerne )’Administration du Journal, s’adresser a M. Arthur ISIDORE.
LE FLIRT
Ceci est une page sur l’éducation.
Que les lecteurs du Malin ne s’éton-
nent pas de me vuirtraiter cette ques-
tion en parlant des constitutions so-
ciales et en jugeant les idées qui do-
minent la vie des sociétés. Ainsi que
Pindique le terme, le flirt est d’origi-
ne anglaise et il constitue une phase
de I’éducation anglo-saxonne.
Avant d’aller plus loin et rien qu’en
envisageant l’institution 4 ce point de
vue, je suis sir de déranger bien des
idées admises. Ainsi qu'il est arrivé
aM. Jourdain de faire de la prose
sans savoir ce que c’était, de méme le
firt s’est introduit dans nos mceurs
calquées sur les mceurs francaises et
il fleurit et s’épanouit dans la vie mo™-
daine,entouré d’unprestigieux malen-
tendu et sans que généralement on
se doute d’employer un procédé pra-
tique d’éducation.
La personnalité féminine, on le sait,
est diversement considérée au gré des
légisiations, des meoeurs, des idées, et
aussi des temps. Tantot la femme est
un objet de commerce au méme ti-
tre que le bétail, tantét un objet d’art
consacré a ladmiration et voué au
Culte comme une idole ; tantot elle
ext envisagée comme un facteur de
Vinfériorité sociale, tant6t comme un
élément de prédominance sociale, ins-
Pirateur des littératures, des philoso-
hies, des religions. Sa place dans
a famille et dans la communauté a
baucoup varié et elle varie, au surplus,
Selon les convenances et les idées in-
dividuelles : ceux qui possédent une
femme n’ont pas toujours des idées
communes sur son réle dans la mai-
80n et au dehors.
. Mon but n’étant pas. de parler au-
jourd hui d’une fagon précise de la
emme et de ses fonctions, je ne dis-
cuterai pas ces différents points de
hue et je me bornerai & dire ce qui est
len acquis et indiscutable, a savoir
q elle est la compagne de homme.
tae choix decette compagne n’est, hé-
oles pas toujours heureux et les exem-
ples a sondent de ménages auxquelsla
commune est devenue impossible.
Les unions ne se rompent pas tovjours| Ment sur la rue, relativement assez vas-
et on imaginera facilement le specta-| tes. Gherehez les chambres, vous les
cle perpétuel de tiraillements qu’elle | trouverez reléguées ad Varriére partie de
offre alors. Dans le tourbillonnement|/a maison : elles sont petites, minuscu-
incessant qui caractérise la vie de la les, elles donnent sur une cour, le
bourgeoisie supérieure francaise, la vie} Plus souvent sur une sorte de putts,
des ménages est tout extérieure, enva- j sas air ectsans lumiére ; c'est la le fo-
hie qu’elle est par les occupations mon-|yer de la famille. Le reste, les piéces
daines. Les sociologues et les écono- | sur ie devant, sont pour la montre, pour
mistes ont depuis longtemps dénoncé Papparat, pour les étrangers, ce sont les
ce fait qu’ils mettent avec raison auf pteces de réception. »
premier raug des causes dela dimi-{ Voyez, au contraire le changement
nution de la natalité et de la dépopu-|de décor dans le mode d’installation
lation en France. Ce sont, en effet,{du foyer dans les sociétés a forma-
ces préoccupations extérieures qui|tion particulariste.
enlévert 4 une trés grande partie des/| «Le type caractéristique de I’habita-
méres francaises le temps d’allaiter
leurs enfants et plus tard de les éle-
ver. Les famillesee déchargent de ces
tion particulariste, c’est le cottage. Le
cottage est une petite maison com-
prenant seulement le aombre de
soins sur les nourrices, les précep-[nisces nécessaires pour loger un sim-
teurs, les écoles, au petit bonheur.
ple e avec ses enfants. Cette ha-
Les idées sont absolument opposées} bitation est ordinairement complétée
sur ce sujet entre Anglais et Francais | par un jardin
et assez souvent celles des uns, sont/suivant que
la contre partie de celles des autres :
ainsi les idées sur la facon de cons-]|ou la campagne.
plus ou moins grand,
la famille est plus ou
moins riche et qu’elle habite la ville
Toute la campagne
tituer la famille et sur Porganisation | anglaise est, en quelque sorte, cons-
du foyer. Demolins donne pour titre/tellée d’habitations de ce genre ; elles
& un chapitre de son intéressant li-{se pressent en plus grand nombre
vre si souvent invoqué a cette place :
dans le voisinage des grandes villes,
« Comment le mode d’établissement aus car Uanglais urbain aime & habiter hors
foyer contribue au succés de l'anglo-
saxon » etsur cette question encore | titles
il signale le contraste entre les socié- | constituent le
des murs. Dans les villes mémes, ces pe-
habitations pour une seule famille
type général ; elles répon-
tés a formation communautaire et}dent bien a Pidéal que cetle race se fait
celles 4 formation particulariste.
« En|du foyer. C’est ce qui explique 1’éten-
somme, conclut-il, le communautaire }due démesurée des villes anglaises
vit plus au dehors et pour les autres, proportionneliement 4 la population. »
qu’au dedans et pour lui-méme.
«Le type caractéristique du foyer
parisien est la grande maison A nom-
breux étages et 4 nombreux apparte-
ments. En considérant de_!’extérieur
ces sortes de palais & cinq Ou SIX
étages, Asept ou huit fenétres de fa-
cade, on ast tenté de se dire :
la des familles qui
blement installées ;
crifié ala vie de famille ».
dans l’intérieur :.07 en
ce sont des compartiments ; au
familles que d’étages ; le plus s
plusieurs familles achaque étage. CG
un entasssement. Entrez dans un
ces appartements. Voici d’abord le sa-| idée
cice,
, protégée. Dans bien des sociétés qu'il
lon et la salle & manger. Ces piéces
sont bien décorées, placées générale-
différence et elle vous
avec quel soin jaloux le particulariste
anglais saura choisir la compagne qui
devra Yaider & entretenir un pareil
over.
« Voi-|selon sa pro
se sont conforta-| fluence de
elles ont tout sa-|/tion exclusive d’intérét,
Pénétrez| pour lui imposer nne épouse. C'est sa
tre librement ;| propre inspiration qui devra le guider
tant delet c’est 14 le but et l’origine du flert
ouvent| anglais. It doit permettre aux jeunes
‘esti gens de se fréquenter pour se con-
de|naftre et nous n’avons qu’une faible
n’est ce pas, la
Vous voyez bien,
expliquera
Préparé par I’éducation 4 tout faire
re initiative, aucune in-
amille, ni aucune ques-
ne surgira
dela fagon dont, dans _ cet exer-
la jeune fille est formidablement
est inutile de nommer ici, la femme
est impuissante et désarmée vis-a-vis
de l"homme : quand elle céde & la sé-
duction, c’est bien 4 ses risques et
ils ; les dun Juan sont le produit
ces sociétés. Alexandre Dumas fils
apassé sa vie 4 chercher pour la
femme francaise une garantie et une
protection iégales contre l’ennemi
u’est homme. C’est dans I’éduca-
tion et les mosurs qu'il les lui fallait
chercher et c’estla que 1|’Anglo-sa-
xon Jes a trouvées : aussi bien les
faits de séduction sont extrémement
rares dansces sociétés et ils ne for-
ment pas, comme ailleurs, la matiére
de courants faits-divers.
Outre le self-help dont j’ai déja par-
1é, Péducation particulariste comprend
et développe chez les jeunes gens le
cart qui est « la reprobation unanime
et agissante du vice, du crime, du
mensonge, des expédients. » La protec-
tion légale n’éprouve alors aucune
difficulté 4 se greffer sur ces idées.
Max O’Rell écrit : « La fredaine est
resque inconnue en Angleterre.
"Anglais est vertueux ou débauché,
le plus souvent vertueux parfaitement
vertueux. » Il ajoute : « Quand on a
menti devant la loi, on est poursuivi
comme parjure. Quand on a mentia
un particulier, on est jeté 4 la porte. »
On concoit sans peine, avec de
telles idées, quelle doit étre chez l’an-
glais le respect de l’individualité fémi-
nine et quelle est, dans la_ société
anglaise, l’innocuité du flirt qui, étant
donné la mentalité du particulariste,
réalise, pour les jeunes, gens appelés
ase choisir et 4 se connaitre, ¢ la ca-
pacité, 4a se juger exactement, non
d’aprés les apparences extérieures, la
toilette, les talents de société, l’art de
la séduction, mais d’aprés les qualités
solides et la commune maniére de com-
prendre la vie. »
Voila ce que c’est que le flirt vrai et
originaire. Comme, tel qu’.l est géné-
ralement entendu et appliqué, il fait
contraste avec la fagon de penser des
sociétés anglo-saxonnes, iln’était peut-
étre pas inutile que j’en parle aujour-
@hui, pour l’édification de notre so-
ciété et de nos mondains des deux
sexes.
PAINS DIVERS
Funérailles
Comme nous I’avions annoncé, le gou-
vernement a fait au général Carrié d’im-
posantes funérailles qui ont lieu ce matin
au milieu des manifestations les plus tou-
chantes.
C’est au Tribunal civil qu’était exposé
le corps du regretté défunt et dés 6 heures
du matin commenga_ un défilé intermina-
ble devant le cercueil entouré de flears et
de couronnes.
La musique du Palais taisait entendre
ses airs les plus émouvants sous la direc-
tion du général Occide Jeanty.
A 8 heures on procéda 4 la levée du
corps, aprés que |’Etat-Major présidentiel,
sous
le commandement du général L. Le-| b
conte eft rendu les honneurs au vaillant
soldat et présenté 4 Madame Carrié, l’ex-
ression des plus vives condoléances du
ident Nord.
Et le convoi s’ébranla, un convoi im-
mense com des représentants de toutes
les classes de la société et de’ tous les pou-
voirs constitués.
De nombreuses couronres portées par
des délégations précédaient le corbillard.
L’armée en grande tenue sous les ordres
du Général Magloire qui commandait les
funérailles militaires précéde le corbillard
autour duquel se trouvent les aides-de-
camp. Dans le convoi, les Secrétaires d’E-
tat, Sénateurs, Députés, grands fonction-
naires généraux, personnalités de tous or-
dres, des membres du Corps diplomatique
et consulaire, etc.
Nous avons bien aimé voir la manifes-
tation militaire en l’honneur du général
Carrié, commandeée par son collégue le gé-
néral Magloire tout aussi brave, tout aussi
respecté, tout aussi dévoué a S. E. le Prési-
dent Nord Alexis.
A la Cathédrale magnifiquement décorée
d’ornements.funébres, le service est chanté
par Mgr. Beaugé, curé de Sainte Anne.
Puis on se rend au Cimetiére, ot l’on pro-
nonce en ce moment les discours, en pas-
sant par les rues Roux et Républicaine.
Ces funérailles magnifiques organisées
par le gouvernement sont le plus éclatant
témoignage rendu a la correction, au dé-
vouement et 4 la fidélité du lieutenant.
d’honneur que fut le général Carri¢.
Promotion
Le capitaine Hector, Richemond vient
d’étre promu commandant aide-de-camp
actif de S. E. le Président d’ Haiti.
Notre ami a mérité cette marque de dis-
tinction et de confiance pour les satisfac-
tions qu’il a données au Chef de l’Etat dans
V'accomplissement de sa mission comme
membre de la délégation chargée de sur-
veiller les travaux de réparations du « Nord
Alexis » et du « Centenaire » A Saint-Tho-
mas.
Transmission dela tubercu-
lose par les poignées de mains
La poignée de main d’un_ tuberculeux
est-elle dangereuse? D’aprés le Dr. Grazia-
ni il serait prudent d’éviter ce contact. Il
a fait 4 ce sujet les expériences suivantes:
On fait laver les mains 4 un tuberculeux
atteint detuberculose certaine, dans de l’eau
stérilisée et on centrifuge ; le culot blan-
chatre et formé en grandes darties de
détritus épidermiques est inoculé 4 des co-
bayes. Quatre fois sur huit expériences, les
cobayes sont morts tuberculeux.
Méme si les malades se sont lavés préala-
blement au savon avant de se préter a l’ex-
périence, les inoculations sont ercore posi-
tives.
Ceci ala rigueur répond aux objections
qu’on pourrait faire 4 des expériences faites
sur des malades d’hdpital et dont les con-
ditions de propreté Ordinaire peuvent lais-
ser 4 désirer. Pour ne laisser aucune prise
4 ces objections, M. Graziani a répété ses
recherches sur des malades de la ville, non
alités et vaquant.encore 4 leurs occupations
Sur six cas, quatre fois l’injection de
l’eau de lavage des mains a infecté les co-
ayes.
Enfin, M. Graziani a recherche si la ty.
berculose pouvait sé transmettre de main 4
main par une simple poignée de main don.
née Aun phtisique. Ayant préalablemen
stérilisé sa main, ilatendu cette main stérijj.
sée 4 un tuberculeux, 4 tuberculose quverte.
avec lequel il a échangé une poignée de main
suivant le rite et la durée habituels. Puis ]]
a recherché, dans l’eau stérilisée ov il avait
lavé sa main, la présence des bacilles Je
Koch.
Sur six expérienees dece genre, dery
fois l’eau de lavage injectée a donné &
tuberculose 4 des cobayes, montrant aing,
qu'une simple poignée de main peut fag;
lement transmettre le bacille avec toute
virulence de "homme malade Al’homny:
Sain.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Lundi, 20 Mai 1907
Présidence de Mr le vice-President Er-
nest Bonhomme.
Le Tribunal prend siége a dix heures et
demie du matinet prononce les arréts sui-
vants :
10 — Celui gui ordonne une intormation
dans la plainte dn Commissaire du Gcaver-
nement de Jérémie contre le sieur Azas Di-
vinard, juge suppléant 4 la justice de Paix
de Dame-Marie.
20 — Celui qui admet la suspicion légitime
soulevée par lesieur Georges Labrousse con-
tre le Tribunal correctionel de St Mate ;
30— Celui quirejette comme mal fondeé le
pourvoi du sieur Francisque Emmanuel,
contre le jugement du Tribunal correction-
nel du Cap-Haitien, en date du 28 février
1907, rendu sur appel, entre lui et Charley
tin Charles ; etc.
Puis entend les affaires suivantes :
10, — Petit Frére Dérismard, contre un ju-
gement correctionnel des Gonaives ;
Le Ministére Public, Elie Curiel, dépose
ses conclusions.
20 — Baron Altidor Ambroise contre la da-
me Edelmonde Jean-Jacques.
Me Camille Latortue, pour la défendresse
est entendu en ses observations.
Le Ministére Public, Luc Dominique, dé-
pose ses conclusions.
Le réle épuisé le siége est levé.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St- MARTIAL:
Lunpi 20 Mai
Barométre a midi 761,7
minimum 22,7
Tempeératur o\manimm 32,9.
Moyenne diurne de la température 27,2.
Le ciel a été nuageux toute la journée.
Le vent a été faible ; maximum : 5 metres
par seconde. Eclairs 4 l’ouest. Le bare
métre continue 4 baisser lentement.
L’agitation microsismique a continot
lundi, diminuant en nombre et en inter
sité. }. SCHERER
el Bell
3 ot “Vue
DEJEUNER DU21MAI
MIDI A 2 HEURES
Prix : G. 2.50
Maquerezaux 4 |’huile
CEufs pochés 4 1l’oseille
Fricassée de morue aux pommes
Filet — Salade
Haricots rouges en sauce
Riz blanc a la créole
Créme a la vanille
Fruits
Café
1/2 Vin
Nouvelles Ltrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
LONDRES.— Les derniéres dépéches
de Paris indiquent que le gouverne-
ment francais s’attend 4 de graves
événements au Maroc ou les indigénes
se montrent de plus en plus hostiles
ala France. « Aucun compromis avec
les étrangers », tel est le mot d’ordre
des sujets nominaux du Sultan. Les
résidents francais, italiens, anglais et
allemands se sont enfuis de Marras-
kesh pour se réfagier dans un port de
la cote. La. menace du Sultan de se
rendre & Marraskesh est accueillie
avec dérision par les habitants de
cette ville. Les chefs des grandes tri-
bus achétent tous les chevaux dispo-
pibles afin d’en laisser aucun qui
puisse servir 4 une expédition étran-
gére ; les armes 4 répétition, et on
prétend qu’il en existe un demi-mil-
ton au Maroc, sont tenues prétes, les
cartouches 4 balles ont doublé de
prix.
Paris. — L’attention du gouverne-
ment est en ce moment attirée sur la
situation viticole dans les départe-
ments de i’Hérault, des Pyrennées
Orientales, de l’'Aude et du Gard, en
raison dela décroissance de lademande
des vins purs, de l’augmentation de
celle des vins adultérés, au cours
des 7 ou 8 derniéres années. La popu-
lation de ces départements qui dépend
surtout du rapport de ces vignobles,
se trouve dans une situation voisine
de la misére.
ARSOVIE.—- Une bande de terroris-
tes a pénétré ce matin a 410 heures
Gans les bureaux du chemin de fer de
la Vistulet; aprés avoir tué 4 personnes
et blessé 9 autres, les bandits se sont
enfuis emportant P. 4.000.
. PaRis.— L’exposition canine a été
inaugurée aujourd’hui ;les 2.0COchiens
€xposés réprésentent 62 races.
T BREsT.— La Compagnie Générale
té qreatlantique considére la possibili-
d'établir son port d’attache a Brest.
mpagnie Cunard aurait l’intention
faire uport d’escale.
d’en
ST PETERSBOURG. — Le correspon-
dant du « Russ » a Paris dit qu’il ap-
prend de source autorisée que le trai-
té en ce Moment en
la France et le Ja
discussion entre
Bm confiendra une
c secrate en léventualité
d’une guerre européenne. D’aprés cet-
te clause, le Japon et !’Angieterre pla-
ceraient respectivement [’un 300.000
hommes et |’antre 1000.000 & 1500.0U0
a la disposition de la France ; en
nge, l’Angteterre et la France
rantiraient, non seulemrnt Vinviolabi-
lité du territoire japonais, mait elles
assoreraient le lancement de plusieurs
emprunts a leur alliée. Cette nouvelle
trouve peu de crédit dans les cercles
diplomatiques.
NDkEsS.— Le correspondant du
« Telegraph » & St-Petersbourg dit que
les Magistrats chargés de faire une
enquéte sur les complots contre le
Tzar ont découvert la preuve que les
conjurés devaient également attenter
& la vie du premier Ministre et du
grand duc Nicolas. Ces terroristes
avaient étudié plusieurs moyens d’ar-
river 4 leur but, Une laitiére qui ren-
contre souvent le Tzar sur la route de
Tsarkoie-Selo devait lui lancer une
bombe. Un autre projet consistait a
assassiner le Tsar au moment ou il se
rendrait de Tsarskoie-Selo 4 Peteroff,
la semaine prochaine. La découverte
de ce complot n’a pas fait disparaitre
tout danger, car il en existe d’autres.
La quantité de bombes récemment
trouvée a St-Petersbourg et aux envi-
rons est énorme; des centaines sont
tombées dans les mains de Ila _ police,
mais les révolutionnairesen possédent
des miliers d’autres. ,
Lopz. - La population indignée de
la sauvagerie dont les cosaques ont
fait preuve hier a lafilature Kuttnier,
personne n’ose sortir dans les rues.
TEHERAN.— De yvraves désordres
ont éclaté 4 Tabliz, les insurgés sont
dirrigés par les prétres membres du
Parlement local.
RERLIN,— D’apreés le « Mattazeituny»
une tentative d’assassinat contre ’PEm-
pereur a eu lieu hier aux environs de
Wiesbadend, au moment ou un grand
automobile, précédant de dix minutes
celle de Guillaume IJ, passait sur la
route des Renseite 4 Hattersheim, un
coup de fusil se fit entendre. La balle
siffla aux oreilles des occupants de la
voiture. On croit que la personne qui
a tiréa pris la premiére machine pour
celle de Sa Majesté. Une récompense
est promise 4 celui qui le découvrira.
M. Dernbarg, Directeur des bureaux
des Colonies, a été nommé Secré-
taire d’Etat pour les Colonies.— Neuf
officiers ont été noyés aujourd’hui
dans Ia rivitre Changres, en compa-
gnie de 150 autres, ils avaient pris
passage sur un bac a vapeur lorsque
celui-ci chavira_projetant 4 l’eau tous
les passagers. Presque tous réussi-
rent a gagner la rive & la nage.
LAHORE.— La Communauté des Si-
chs arenda public un édit officiel, ré-
digé au grand Temple Amriscar, désap-
prouvant la conduite récente des ae
tateurs "politiques hindous et procla-
mant la loyauté des Sichs.
Le Comte Leo Tolstoi, fils dua fa-
meux auteur, accuséde haste trahison
poor avoir publié le dernier pamphlet
politique de son pére a été acqnitté.
MILan.— Le roi de Siam est arrivé
ici-aujourd’hui se rendant a Paris.
LIGNE HOLLANDAISE
Le steamer « PRINS WILLEM III pat-
tendu de New-York aujourd’hui partira
bablement dans la soirée pour Saint-
arc, Petit-Goave, Jérémie, les Cayes,
Jacmel, Curacao
Port-au-Princ, le 21 Mai 4907.
GERLACH & Co.
AGENTS °
EEE
VENTE DE BIEN DEMINEURS.
Il sera vendu au plus offrant et der-
nier enchérisseur, en Iétude et par le
Ministére de Me Astrel Laforest, en ver-
tu d’une délibération du Conseil de fa-
mille homuloguée par Je Tribunal ci-
vil de Port-au-Prince, le mercredi, 22
Mai 1907 a dix heures du matin, une pro-
priété fonds et batisse, sise en cette
ville, de la contenance de 20 pieds de
fagade sur la Savane du Moantalais, 43
pieds environ du cété opposé, de 64
pieds environ dans son long-cété Nord
et de 58 pieds environ dans son long
coté Sud, bornée savoir au nord par la
rue du Port ou pavée, au sud par ancien-
nement la maison de Jn. Laurent a l’est
et a l'ouest par qui de droit.
Sur la mise a prix de 1800 gourdes.
Et ala requéte de Mme. Elina Elie, tu-
trice de ses enfants Carmélie, Henry,
Lucie et Fernand Elie, ayant pour avo-
cat Me Claudius Ganthier.
Pour plus amples renseignements s’a-
dresser au Notaire Astrel Laforest, dépo-
sitaire du cahier des charges, ou a l’avo-
cat poursuivant et soussigne.
CLaupius GANTHIER.
Service Hydraulique
LADMINISTRATION DU
SERVICE HYDRAULIQUE
informe ses abonnés que dans le
but deréaliser de suffisantes recettes
pour la construction du nouveau
réservoir de la “ section sud ,, elle
est autorisée par la dépéche du
Secrétaire d’Etat des Travaux pu-
blics au No 347, en date du 16 cou-
rant, 4 frapper tous les propriétaires
de bassins alimentés par le service
hydraulique d'une surtate d’une
gourde en sus de leurs taxes men-
suelles, et ce 4 partir du fer juin
1907.
Port-au-Prince, 20 Mai 1907.
Le Directeur,
E. OULYSSE,
C’est incroyable
Pour la Toilette !
Malgré tous Jes savons antiseptiques,
toutes les eaux de toilette que vous a-
vez déja employés, sans succés, n’hésitez
plus maintenant a essayerle Lait vir-
ginal antiseptique de A. Bonhom-
me, pharmacien, qui a pour vertus in-
contestables d’enlever les boutons au
visage, de lui donner une souplesse
agréable de l’embellir et de conserver la
fraicheur du teint.
MODE D’EMPLOI :—Se laver la figure
2 ou 3 fois par jour avec un peu de ce
lait dans de )’eau froide.
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Bonhomme, pharmacien, qui convient
a la toilette et a l'antiseptie de la bou-
che. Elle est douée d’une saveur et d’un
parfum rares, elle vafraichit la bouche,
conserve les dents, les prése ‘ve du tar-
tre et de la carie, maintient leur blan-
cheur. C’est un spécifique qui prévient
les inflammations des gencives causées
par usage des préparations mercuriel-
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; Jesoussigné, Etienne Clervoyant Léon,
déclare au public et au commerce en
général n'étre point responsable des ac-
tions nées eta naitre de madame mon é-
pouse née Petite Anne Jean Preuve, se-
disant Litus, pour m’étre séparé d’elle
depuis dix ans, pour excés,sévices, in-
compatibilité decaractére, demceurs, etc.
Habitation Lanoir, tere Section du Fos-
sé-Naboth, Commune de Dessalines, Je 13
Mai 1907.
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bles d’avance
DIRECTEUR :
Clément Magloire,
Les manuscrits insérés ou non ne son
pas remis.
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45-
Pour tout ce qui concerne )’Administration du Journal, s’adresser a M. Arthur ISIDORE.
LE FLIRT
Ceci est une page sur l’éducation.
Que les lecteurs du Malin ne s’éton-
nent pas de me vuirtraiter cette ques-
tion en parlant des constitutions so-
ciales et en jugeant les idées qui do-
minent la vie des sociétés. Ainsi que
Pindique le terme, le flirt est d’origi-
ne anglaise et il constitue une phase
de I’éducation anglo-saxonne.
Avant d’aller plus loin et rien qu’en
envisageant l’institution 4 ce point de
vue, je suis sir de déranger bien des
idées admises. Ainsi qu'il est arrivé
aM. Jourdain de faire de la prose
sans savoir ce que c’était, de méme le
firt s’est introduit dans nos mceurs
calquées sur les mceurs francaises et
il fleurit et s’épanouit dans la vie mo™-
daine,entouré d’unprestigieux malen-
tendu et sans que généralement on
se doute d’employer un procédé pra-
tique d’éducation.
La personnalité féminine, on le sait,
est diversement considérée au gré des
légisiations, des meoeurs, des idées, et
aussi des temps. Tantot la femme est
un objet de commerce au méme ti-
tre que le bétail, tantét un objet d’art
consacré a ladmiration et voué au
Culte comme une idole ; tantot elle
ext envisagée comme un facteur de
Vinfériorité sociale, tant6t comme un
élément de prédominance sociale, ins-
Pirateur des littératures, des philoso-
hies, des religions. Sa place dans
a famille et dans la communauté a
baucoup varié et elle varie, au surplus,
Selon les convenances et les idées in-
dividuelles : ceux qui possédent une
femme n’ont pas toujours des idées
communes sur son réle dans la mai-
80n et au dehors.
. Mon but n’étant pas. de parler au-
jourd hui d’une fagon précise de la
emme et de ses fonctions, je ne dis-
cuterai pas ces différents points de
hue et je me bornerai & dire ce qui est
len acquis et indiscutable, a savoir
q elle est la compagne de homme.
tae choix decette compagne n’est, hé-
oles pas toujours heureux et les exem-
ples a sondent de ménages auxquelsla
commune est devenue impossible.
Les unions ne se rompent pas tovjours| Ment sur la rue, relativement assez vas-
et on imaginera facilement le specta-| tes. Gherehez les chambres, vous les
cle perpétuel de tiraillements qu’elle | trouverez reléguées ad Varriére partie de
offre alors. Dans le tourbillonnement|/a maison : elles sont petites, minuscu-
incessant qui caractérise la vie de la les, elles donnent sur une cour, le
bourgeoisie supérieure francaise, la vie} Plus souvent sur une sorte de putts,
des ménages est tout extérieure, enva- j sas air ectsans lumiére ; c'est la le fo-
hie qu’elle est par les occupations mon-|yer de la famille. Le reste, les piéces
daines. Les sociologues et les écono- | sur ie devant, sont pour la montre, pour
mistes ont depuis longtemps dénoncé Papparat, pour les étrangers, ce sont les
ce fait qu’ils mettent avec raison auf pteces de réception. »
premier raug des causes dela dimi-{ Voyez, au contraire le changement
nution de la natalité et de la dépopu-|de décor dans le mode d’installation
lation en France. Ce sont, en effet,{du foyer dans les sociétés a forma-
ces préoccupations extérieures qui|tion particulariste.
enlévert 4 une trés grande partie des/| «Le type caractéristique de I’habita-
méres francaises le temps d’allaiter
leurs enfants et plus tard de les éle-
ver. Les famillesee déchargent de ces
tion particulariste, c’est le cottage. Le
cottage est une petite maison com-
prenant seulement le aombre de
soins sur les nourrices, les précep-[nisces nécessaires pour loger un sim-
teurs, les écoles, au petit bonheur.
ple e avec ses enfants. Cette ha-
Les idées sont absolument opposées} bitation est ordinairement complétée
sur ce sujet entre Anglais et Francais | par un jardin
et assez souvent celles des uns, sont/suivant que
la contre partie de celles des autres :
ainsi les idées sur la facon de cons-]|ou la campagne.
plus ou moins grand,
la famille est plus ou
moins riche et qu’elle habite la ville
Toute la campagne
tituer la famille et sur Porganisation | anglaise est, en quelque sorte, cons-
du foyer. Demolins donne pour titre/tellée d’habitations de ce genre ; elles
& un chapitre de son intéressant li-{se pressent en plus grand nombre
vre si souvent invoqué a cette place :
dans le voisinage des grandes villes,
« Comment le mode d’établissement aus car Uanglais urbain aime & habiter hors
foyer contribue au succés de l'anglo-
saxon » etsur cette question encore | titles
il signale le contraste entre les socié- | constituent le
des murs. Dans les villes mémes, ces pe-
habitations pour une seule famille
type général ; elles répon-
tés a formation communautaire et}dent bien a Pidéal que cetle race se fait
celles 4 formation particulariste.
« En|du foyer. C’est ce qui explique 1’éten-
somme, conclut-il, le communautaire }due démesurée des villes anglaises
vit plus au dehors et pour les autres, proportionneliement 4 la population. »
qu’au dedans et pour lui-méme.
«Le type caractéristique du foyer
parisien est la grande maison A nom-
breux étages et 4 nombreux apparte-
ments. En considérant de_!’extérieur
ces sortes de palais & cinq Ou SIX
étages, Asept ou huit fenétres de fa-
cade, on ast tenté de se dire :
la des familles qui
blement installées ;
crifié ala vie de famille ».
dans l’intérieur :.07 en
ce sont des compartiments ; au
familles que d’étages ; le plus s
plusieurs familles achaque étage. CG
un entasssement. Entrez dans un
ces appartements. Voici d’abord le sa-| idée
cice,
, protégée. Dans bien des sociétés qu'il
lon et la salle & manger. Ces piéces
sont bien décorées, placées générale-
différence et elle vous
avec quel soin jaloux le particulariste
anglais saura choisir la compagne qui
devra Yaider & entretenir un pareil
over.
« Voi-|selon sa pro
se sont conforta-| fluence de
elles ont tout sa-|/tion exclusive d’intérét,
Pénétrez| pour lui imposer nne épouse. C'est sa
tre librement ;| propre inspiration qui devra le guider
tant delet c’est 14 le but et l’origine du flert
ouvent| anglais. It doit permettre aux jeunes
‘esti gens de se fréquenter pour se con-
de|naftre et nous n’avons qu’une faible
n’est ce pas, la
Vous voyez bien,
expliquera
Préparé par I’éducation 4 tout faire
re initiative, aucune in-
amille, ni aucune ques-
ne surgira
dela fagon dont, dans _ cet exer-
la jeune fille est formidablement
est inutile de nommer ici, la femme
est impuissante et désarmée vis-a-vis
de l"homme : quand elle céde & la sé-
duction, c’est bien 4 ses risques et
ils ; les dun Juan sont le produit
ces sociétés. Alexandre Dumas fils
apassé sa vie 4 chercher pour la
femme francaise une garantie et une
protection iégales contre l’ennemi
u’est homme. C’est dans I’éduca-
tion et les mosurs qu'il les lui fallait
chercher et c’estla que 1|’Anglo-sa-
xon Jes a trouvées : aussi bien les
faits de séduction sont extrémement
rares dansces sociétés et ils ne for-
ment pas, comme ailleurs, la matiére
de courants faits-divers.
Outre le self-help dont j’ai déja par-
1é, Péducation particulariste comprend
et développe chez les jeunes gens le
cart qui est « la reprobation unanime
et agissante du vice, du crime, du
mensonge, des expédients. » La protec-
tion légale n’éprouve alors aucune
difficulté 4 se greffer sur ces idées.
Max O’Rell écrit : « La fredaine est
resque inconnue en Angleterre.
"Anglais est vertueux ou débauché,
le plus souvent vertueux parfaitement
vertueux. » Il ajoute : « Quand on a
menti devant la loi, on est poursuivi
comme parjure. Quand on a mentia
un particulier, on est jeté 4 la porte. »
On concoit sans peine, avec de
telles idées, quelle doit étre chez l’an-
glais le respect de l’individualité fémi-
nine et quelle est, dans la_ société
anglaise, l’innocuité du flirt qui, étant
donné la mentalité du particulariste,
réalise, pour les jeunes, gens appelés
ase choisir et 4 se connaitre, ¢ la ca-
pacité, 4a se juger exactement, non
d’aprés les apparences extérieures, la
toilette, les talents de société, l’art de
la séduction, mais d’aprés les qualités
solides et la commune maniére de com-
prendre la vie. »
Voila ce que c’est que le flirt vrai et
originaire. Comme, tel qu’.l est géné-
ralement entendu et appliqué, il fait
contraste avec la fagon de penser des
sociétés anglo-saxonnes, iln’était peut-
étre pas inutile que j’en parle aujour-
@hui, pour l’édification de notre so-
ciété et de nos mondains des deux
sexes.
PAINS DIVERS
Funérailles
Comme nous I’avions annoncé, le gou-
vernement a fait au général Carrié d’im-
posantes funérailles qui ont lieu ce matin
au milieu des manifestations les plus tou-
chantes.
C’est au Tribunal civil qu’était exposé
le corps du regretté défunt et dés 6 heures
du matin commenga_ un défilé intermina-
ble devant le cercueil entouré de flears et
de couronnes.
La musique du Palais taisait entendre
ses airs les plus émouvants sous la direc-
tion du général Occide Jeanty.
A 8 heures on procéda 4 la levée du
corps, aprés que |’Etat-Major présidentiel,
sous
le commandement du général L. Le-| b
conte eft rendu les honneurs au vaillant
soldat et présenté 4 Madame Carrié, l’ex-
ression des plus vives condoléances du
ident Nord.
Et le convoi s’ébranla, un convoi im-
mense com des représentants de toutes
les classes de la société et de’ tous les pou-
voirs constitués.
De nombreuses couronres portées par
des délégations précédaient le corbillard.
L’armée en grande tenue sous les ordres
du Général Magloire qui commandait les
funérailles militaires précéde le corbillard
autour duquel se trouvent les aides-de-
camp. Dans le convoi, les Secrétaires d’E-
tat, Sénateurs, Députés, grands fonction-
naires généraux, personnalités de tous or-
dres, des membres du Corps diplomatique
et consulaire, etc.
Nous avons bien aimé voir la manifes-
tation militaire en l’honneur du général
Carrié, commandeée par son collégue le gé-
néral Magloire tout aussi brave, tout aussi
respecté, tout aussi dévoué a S. E. le Prési-
dent Nord Alexis.
A la Cathédrale magnifiquement décorée
d’ornements.funébres, le service est chanté
par Mgr. Beaugé, curé de Sainte Anne.
Puis on se rend au Cimetiére, ot l’on pro-
nonce en ce moment les discours, en pas-
sant par les rues Roux et Républicaine.
Ces funérailles magnifiques organisées
par le gouvernement sont le plus éclatant
témoignage rendu a la correction, au dé-
vouement et 4 la fidélité du lieutenant.
d’honneur que fut le général Carri¢.
Promotion
Le capitaine Hector, Richemond vient
d’étre promu commandant aide-de-camp
actif de S. E. le Président d’ Haiti.
Notre ami a mérité cette marque de dis-
tinction et de confiance pour les satisfac-
tions qu’il a données au Chef de l’Etat dans
V'accomplissement de sa mission comme
membre de la délégation chargée de sur-
veiller les travaux de réparations du « Nord
Alexis » et du « Centenaire » A Saint-Tho-
mas.
Transmission dela tubercu-
lose par les poignées de mains
La poignée de main d’un_ tuberculeux
est-elle dangereuse? D’aprés le Dr. Grazia-
ni il serait prudent d’éviter ce contact. Il
a fait 4 ce sujet les expériences suivantes:
On fait laver les mains 4 un tuberculeux
atteint detuberculose certaine, dans de l’eau
stérilisée et on centrifuge ; le culot blan-
chatre et formé en grandes darties de
détritus épidermiques est inoculé 4 des co-
bayes. Quatre fois sur huit expériences, les
cobayes sont morts tuberculeux.
Méme si les malades se sont lavés préala-
blement au savon avant de se préter a l’ex-
périence, les inoculations sont ercore posi-
tives.
Ceci ala rigueur répond aux objections
qu’on pourrait faire 4 des expériences faites
sur des malades d’hdpital et dont les con-
ditions de propreté Ordinaire peuvent lais-
ser 4 désirer. Pour ne laisser aucune prise
4 ces objections, M. Graziani a répété ses
recherches sur des malades de la ville, non
alités et vaquant.encore 4 leurs occupations
Sur six cas, quatre fois l’injection de
l’eau de lavage des mains a infecté les co-
ayes.
Enfin, M. Graziani a recherche si la ty.
berculose pouvait sé transmettre de main 4
main par une simple poignée de main don.
née Aun phtisique. Ayant préalablemen
stérilisé sa main, ilatendu cette main stérijj.
sée 4 un tuberculeux, 4 tuberculose quverte.
avec lequel il a échangé une poignée de main
suivant le rite et la durée habituels. Puis ]]
a recherché, dans l’eau stérilisée ov il avait
lavé sa main, la présence des bacilles Je
Koch.
Sur six expérienees dece genre, dery
fois l’eau de lavage injectée a donné &
tuberculose 4 des cobayes, montrant aing,
qu'une simple poignée de main peut fag;
lement transmettre le bacille avec toute
virulence de "homme malade Al’homny:
Sain.
Tribunal de Cassation
SECTION CRIMINELLE
Audience du Lundi, 20 Mai 1907
Présidence de Mr le vice-President Er-
nest Bonhomme.
Le Tribunal prend siége a dix heures et
demie du matinet prononce les arréts sui-
vants :
10 — Celui gui ordonne une intormation
dans la plainte dn Commissaire du Gcaver-
nement de Jérémie contre le sieur Azas Di-
vinard, juge suppléant 4 la justice de Paix
de Dame-Marie.
20 — Celui qui admet la suspicion légitime
soulevée par lesieur Georges Labrousse con-
tre le Tribunal correctionel de St Mate ;
30— Celui quirejette comme mal fondeé le
pourvoi du sieur Francisque Emmanuel,
contre le jugement du Tribunal correction-
nel du Cap-Haitien, en date du 28 février
1907, rendu sur appel, entre lui et Charley
tin Charles ; etc.
Puis entend les affaires suivantes :
10, — Petit Frére Dérismard, contre un ju-
gement correctionnel des Gonaives ;
Le Ministére Public, Elie Curiel, dépose
ses conclusions.
20 — Baron Altidor Ambroise contre la da-
me Edelmonde Jean-Jacques.
Me Camille Latortue, pour la défendresse
est entendu en ses observations.
Le Ministére Public, Luc Dominique, dé-
pose ses conclusions.
Le réle épuisé le siége est levé.
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St- MARTIAL:
Lunpi 20 Mai
Barométre a midi 761,7
minimum 22,7
Tempeératur o\manimm 32,9.
Moyenne diurne de la température 27,2.
Le ciel a été nuageux toute la journée.
Le vent a été faible ; maximum : 5 metres
par seconde. Eclairs 4 l’ouest. Le bare
métre continue 4 baisser lentement.
L’agitation microsismique a continot
lundi, diminuant en nombre et en inter
sité. }. SCHERER
el Bell
3 ot “Vue
DEJEUNER DU21MAI
MIDI A 2 HEURES
Prix : G. 2.50
Maquerezaux 4 |’huile
CEufs pochés 4 1l’oseille
Fricassée de morue aux pommes
Filet — Salade
Haricots rouges en sauce
Riz blanc a la créole
Créme a la vanille
Fruits
Café
1/2 Vin
Nouvelles Ltrangeres
DEPECHES RECUES CE MATIN
LONDRES.— Les derniéres dépéches
de Paris indiquent que le gouverne-
ment francais s’attend 4 de graves
événements au Maroc ou les indigénes
se montrent de plus en plus hostiles
ala France. « Aucun compromis avec
les étrangers », tel est le mot d’ordre
des sujets nominaux du Sultan. Les
résidents francais, italiens, anglais et
allemands se sont enfuis de Marras-
kesh pour se réfagier dans un port de
la cote. La. menace du Sultan de se
rendre & Marraskesh est accueillie
avec dérision par les habitants de
cette ville. Les chefs des grandes tri-
bus achétent tous les chevaux dispo-
pibles afin d’en laisser aucun qui
puisse servir 4 une expédition étran-
gére ; les armes 4 répétition, et on
prétend qu’il en existe un demi-mil-
ton au Maroc, sont tenues prétes, les
cartouches 4 balles ont doublé de
prix.
Paris. — L’attention du gouverne-
ment est en ce moment attirée sur la
situation viticole dans les départe-
ments de i’Hérault, des Pyrennées
Orientales, de l’'Aude et du Gard, en
raison dela décroissance de lademande
des vins purs, de l’augmentation de
celle des vins adultérés, au cours
des 7 ou 8 derniéres années. La popu-
lation de ces départements qui dépend
surtout du rapport de ces vignobles,
se trouve dans une situation voisine
de la misére.
ARSOVIE.—- Une bande de terroris-
tes a pénétré ce matin a 410 heures
Gans les bureaux du chemin de fer de
la Vistulet; aprés avoir tué 4 personnes
et blessé 9 autres, les bandits se sont
enfuis emportant P. 4.000.
. PaRis.— L’exposition canine a été
inaugurée aujourd’hui ;les 2.0COchiens
€xposés réprésentent 62 races.
T BREsT.— La Compagnie Générale
té qreatlantique considére la possibili-
d'établir son port d’attache a Brest.
mpagnie Cunard aurait l’intention
faire uport d’escale.
d’en
ST PETERSBOURG. — Le correspon-
dant du « Russ » a Paris dit qu’il ap-
prend de source autorisée que le trai-
té en ce Moment en
la France et le Ja
discussion entre
Bm confiendra une
c secrate en léventualité
d’une guerre européenne. D’aprés cet-
te clause, le Japon et !’Angieterre pla-
ceraient respectivement [’un 300.000
hommes et |’antre 1000.000 & 1500.0U0
a la disposition de la France ; en
nge, l’Angteterre et la France
rantiraient, non seulemrnt Vinviolabi-
lité du territoire japonais, mait elles
assoreraient le lancement de plusieurs
emprunts a leur alliée. Cette nouvelle
trouve peu de crédit dans les cercles
diplomatiques.
NDkEsS.— Le correspondant du
« Telegraph » & St-Petersbourg dit que
les Magistrats chargés de faire une
enquéte sur les complots contre le
Tzar ont découvert la preuve que les
conjurés devaient également attenter
& la vie du premier Ministre et du
grand duc Nicolas. Ces terroristes
avaient étudié plusieurs moyens d’ar-
river 4 leur but, Une laitiére qui ren-
contre souvent le Tzar sur la route de
Tsarkoie-Selo devait lui lancer une
bombe. Un autre projet consistait a
assassiner le Tsar au moment ou il se
rendrait de Tsarskoie-Selo 4 Peteroff,
la semaine prochaine. La découverte
de ce complot n’a pas fait disparaitre
tout danger, car il en existe d’autres.
La quantité de bombes récemment
trouvée a St-Petersbourg et aux envi-
rons est énorme; des centaines sont
tombées dans les mains de Ila _ police,
mais les révolutionnairesen possédent
des miliers d’autres. ,
Lopz. - La population indignée de
la sauvagerie dont les cosaques ont
fait preuve hier a lafilature Kuttnier,
personne n’ose sortir dans les rues.
TEHERAN.— De yvraves désordres
ont éclaté 4 Tabliz, les insurgés sont
dirrigés par les prétres membres du
Parlement local.
RERLIN,— D’apreés le « Mattazeituny»
une tentative d’assassinat contre ’PEm-
pereur a eu lieu hier aux environs de
Wiesbadend, au moment ou un grand
automobile, précédant de dix minutes
celle de Guillaume IJ, passait sur la
route des Renseite 4 Hattersheim, un
coup de fusil se fit entendre. La balle
siffla aux oreilles des occupants de la
voiture. On croit que la personne qui
a tiréa pris la premiére machine pour
celle de Sa Majesté. Une récompense
est promise 4 celui qui le découvrira.
M. Dernbarg, Directeur des bureaux
des Colonies, a été nommé Secré-
taire d’Etat pour les Colonies.— Neuf
officiers ont été noyés aujourd’hui
dans Ia rivitre Changres, en compa-
gnie de 150 autres, ils avaient pris
passage sur un bac a vapeur lorsque
celui-ci chavira_projetant 4 l’eau tous
les passagers. Presque tous réussi-
rent a gagner la rive & la nage.
LAHORE.— La Communauté des Si-
chs arenda public un édit officiel, ré-
digé au grand Temple Amriscar, désap-
prouvant la conduite récente des ae
tateurs "politiques hindous et procla-
mant la loyauté des Sichs.
Le Comte Leo Tolstoi, fils dua fa-
meux auteur, accuséde haste trahison
poor avoir publié le dernier pamphlet
politique de son pére a été acqnitté.
MILan.— Le roi de Siam est arrivé
ici-aujourd’hui se rendant a Paris.
LIGNE HOLLANDAISE
Le steamer « PRINS WILLEM III pat-
tendu de New-York aujourd’hui partira
bablement dans la soirée pour Saint-
arc, Petit-Goave, Jérémie, les Cayes,
Jacmel, Curacao
Port-au-Princ, le 21 Mai 4907.
GERLACH & Co.
AGENTS °
EEE
VENTE DE BIEN DEMINEURS.
Il sera vendu au plus offrant et der-
nier enchérisseur, en Iétude et par le
Ministére de Me Astrel Laforest, en ver-
tu d’une délibération du Conseil de fa-
mille homuloguée par Je Tribunal ci-
vil de Port-au-Prince, le mercredi, 22
Mai 1907 a dix heures du matin, une pro-
priété fonds et batisse, sise en cette
ville, de la contenance de 20 pieds de
fagade sur la Savane du Moantalais, 43
pieds environ du cété opposé, de 64
pieds environ dans son long-cété Nord
et de 58 pieds environ dans son long
coté Sud, bornée savoir au nord par la
rue du Port ou pavée, au sud par ancien-
nement la maison de Jn. Laurent a l’est
et a l'ouest par qui de droit.
Sur la mise a prix de 1800 gourdes.
Et ala requéte de Mme. Elina Elie, tu-
trice de ses enfants Carmélie, Henry,
Lucie et Fernand Elie, ayant pour avo-
cat Me Claudius Ganthier.
Pour plus amples renseignements s’a-
dresser au Notaire Astrel Laforest, dépo-
sitaire du cahier des charges, ou a l’avo-
cat poursuivant et soussigne.
CLaupius GANTHIER.
Service Hydraulique
LADMINISTRATION DU
SERVICE HYDRAULIQUE
informe ses abonnés que dans le
but deréaliser de suffisantes recettes
pour la construction du nouveau
réservoir de la “ section sud ,, elle
est autorisée par la dépéche du
Secrétaire d’Etat des Travaux pu-
blics au No 347, en date du 16 cou-
rant, 4 frapper tous les propriétaires
de bassins alimentés par le service
hydraulique d'une surtate d’une
gourde en sus de leurs taxes men-
suelles, et ce 4 partir du fer juin
1907.
Port-au-Prince, 20 Mai 1907.
Le Directeur,
E. OULYSSE,
C’est incroyable
Pour la Toilette !
Malgré tous Jes savons antiseptiques,
toutes les eaux de toilette que vous a-
vez déja employés, sans succés, n’hésitez
plus maintenant a essayerle Lait vir-
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me, pharmacien, qui a pour vertus in-
contestables d’enlever les boutons au
visage, de lui donner une souplesse
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parfum rares, elle vafraichit la bouche,
conserve les dents, les prése ‘ve du tar-
tre et de la carie, maintient leur blan-
cheur. C’est un spécifique qui prévient
les inflammations des gencives causées
par usage des préparations mercuriel-
es,
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brosse légerement mouillée et impré-
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