Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
May 16, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

Downloads

This item has the following downloads:


Full Text
4% ANNEE, Ne 37.

PORT-AU-PRINCE (tait1)

JEUDI, 16 MAI 1907.







LE MATIN

-

ABONNEMENTS : |





SPAR MAIS 4. GOURDE, |

DEPARTEMENTS & ETRANGER : |
Frais de poste en sus. |





Pour tout ce qui concerne Administration du Journal

SLE eA

CONDITIONS
-TRAVALL

Sous ce tive, j'ai lu dans le « Nou-
velliste » du 10 mai, une série de ré-
flexipns se rattachant incontestable-
ment'a la campagne sociale entre-
prisé par le « Matin » et dont je sou-
ligodtles suivantes :

« Nos jeunes gens— se plait-on a
dire— se dirigent tous vers les bu-
reaux pubiics vu vers les professions
libérales. Cela est vrai, ct cela est un
mal. Mais n’est-ce pas une injustice
que de s’en prendre - i eux ? Je con-
Nails des bureaucrates, des avocuts et
des Médecins qui ne demanderaient
pas Mieux que d’ajler planter... des
choux, sils étaient stirs d’en_ tirer
quelque profit sérieux. A contre coeur
ls s@ résignent a leur situation. par.
ce qve, en dehors des emplois pu-
blics, de 1a médecine et du droit, il
hy arien Ou presque rien...

« Faire le commerce consisterait a
s6 mettre comme commis dans une
malyon de la piace ou a faire le mé-
lier fe courtier... Jt n’est pas au pou-
voir Ge nos jeunes gens de créer le tra-
vail.aLe travail créé, vous verrez qwils
*Â¥ Portcront en musse, parce quils y
lrouveront leur avaniage ». ,
la fee dlen ld la caractéristique de
dont 11 ation sociale communautaire
Dier ure question dans mon der-

article et dans laquelle « on est
papare a résoudre le probleme so-
plu: t Ss appuyantsur lacomimunauteé
Ces cue oul Sol-meme»,. Voyons, dans
gue or itions du travail, le role assi-
du < Now communauté par l’écrivain
Uvelliste » :

ain” travail, pour s’organiser et pro-
ge. a SOn Maximum de_ résultat, exi-
te part les conditions de sécurité

. lemagy ont da charge incombe es-

. é ‘Etat, deux conditions
Primordiaies : 1° )’Sducation profes-











Quo TiDiEn

DIRECTEUR:

Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

sionnelle ;2° les capitaux. La réali-
sation de la premiere peut-etre assu-
rée par l’Etat et par Vinitiative pri-
vée....

« Pour que ces entreprises ( les en-
treprises industrielles et agricoles ) se
fondent, il faut des capitaux. Com-
ment avoir ces capitaux ? Quelies cau-
ses les ont rendus hésitants ? Com-
ment les rassurer ? »

Cette série de réflexions est close
par un point d’interrogation ct Vim-
pression générale qui en résulte est
qu’il n’y a rien a faire... en attendant
Etat. Le plus déconcertant,c’est que,
d’apres \’écrivain lui-méme, tous les
efforts de Etat -s1: celui-cl arrive
jamais ales produire— sont eux-meé-
mes condamnés a .étre infructueux.
Lisez plutot :

« Multipliez les écoles techniques.
Rien de mieux. Mais a tous ces ou-
vriers, artisans. agronomes, _ ingé-
nieurs, qui sortiront de. ces établisse-
ments, il faudra donner de l’occupa-
tion. Car vous ne pensez pas queleur
seule présence suffira pour faire fleu-
rir comme par enchantement sur tout
le territoire de la République des en-
treprises agricoles et industrielles. »

Les bureaucrates, les avocats ct les
médecins dont parle mon contradic-
teur et qui me demanderaient pas
mieux que d’aller planter des choux,
pourquoi donc n’ont-ils pas commen-
cé par 14 et ont-ils attendu que leurs
professions fussent encombreées avant
dessayer d’en sortir? Uniquement
parce que de sots préjugés les avaient
portés As’éloigner des travaux ma-

inuels. Or, ces travaux manuels font,

dans les sociétés 4 formation parlicu-
lariste, partie intégrante de léduca-
tion générale dans laquelle l’appren-
tissage technique figure en relief. Miss
Harriet Martineau écrit dans The So-
ciety in America : « Ou trouverait dif-
ficilement un homme dans la Nou-
velle Angleterre qui ne sache monter
i cheval, conduire une voiture et sol-
gner lui-meéme son cheval ; nt un
clergyman, we avocatou un médecin
qui, perdant sa profession, ne puisse
subvenir a ses besoins par un travail

manuel.
Larticle du Nouvelliste dit quelque

:Les_ ateliers





LE NUMERO 4() ‘CENTIMES.

Les abonnements partent du rer.et
du. rs de chaave mais et sont naa
| bles d’avance
1
| Les manuscrits inser¢és ou non ne sont
| pas remis,

=

, s’adresser aM. Arthur ISIDORE.

et a M. Rodolphe Gardere s’ils n’ont
pas été accablés sous fe nombre des
sollicitations venues de jeunes hom-
mes qui voulaient s’emplover dans les
chemins de fet.» It 1! omet de dire
en quelle «qualité s’offruient ces jeunes
gens. Les uns ont dtt vouloirétre admis
dans le personnel administratif de ces
companies de cheinins de fer; dau-
tres, plus modestes, ont dtu s’offrir
comme Ccuefs ou sous-chets d’équi-
pes..... Combien, parmi eux, ont pu
solliciter de travailler dans les ateliers
mecines ? Combien se sont déterminés
a prendre place aupres du chautfeur
de la locomotive pour y faire un utile
apnrentis :2ge et ponr combler lee fa-
tures vacances ?

Bien des fois, les nécessités de ma
profession mont conduit et porté a
passer des heures dans !es ateliers de
la P.C.S. o& régne vraiment la pai-
sible et octive athmosphere du travail
discipliné et révulier. Je n’y ai jamais
rencontré un fils de famille, Cette cir-
constance n’est-elle piségalement due
4 nos préjugés d’éducation ?

J'ai parlé: derni¢rement de_ /l’indus-
trie des chaussures qui s’est dévelop-
pée 4 un tel point que limportation
de cet article est,pour ainsi dire, nulle.
de cordonnerie em-
ploient généralement beaucoup de bras
et Vindustrie a une situation accquise
qui ne peut faire craindre pour son
avenir. Combien de /ils de fumille ren-
contre-t-on dans ces ateliers ?

L’industrie des voitures publiques
a également pris chez nous un déve-
loppement considéralxe et les voitures
privées sont, elles mémes en, nombre
remarquable. D’ott if suit que les ate-
iiers de réparation se multiplient cha-
quejour et rivalisent d’excellence dans
la main d’weuvre pour altirer et yar-
der la clientele. Les forges et four-
neaux ne se comptent plus 4 Port-au-
Prince : quels sont les parents haitiens
qui y envoient leurs fi/s en apprentis-
save? [ct la fabrication des teubles”?
quelssont les fils de famille quiaspirent
asupplantcr ou a remplacer un jour
Jacques Lubonis ou la scierie mécani-
que de Metzger ?

Que devient alors l’afflirmation du
Nouvelliste: « Le travail créé, vous
verrez que nos jeunes gens s’y_ porte-

part: «Demandez 4 M. Tippenhauer: ront en masse ? »



La vérité est que nous sommes tel-
Jement esclaves des formules qu’a
force d’avoir entendu répéter et répé-
té nous-mémes que le travail n’exis-
te pas et qu’il nous le faut organiser,
nous sommes restés les bras croisés
et ne nous apercevant méme pas que
le travailest c1ééet que I’heure de Il’ac-
tion est depuis longtemps sonnée.

Quant au réle de |’Etat, je ne le vois

as trop dans la création du _ travail.

théorie de: Etat dispensateur des
forces vives de la Communauté est
Yorigine directe du communisme et
du socialisme sous ses diverses for-
mes: c’est pourquoi, comme le fait re-
marquer M. Demolins, cette plaie so-
ciale s’abat de préférence sur les so-
ciétés a formation communautaire.
Edmond Paul s’est aussi quelque peu
attaché a cette théorie ruinée aujour-
d@’hui par les observations de la scien-
ce sociale, et dans toute l’ceuvre du
publiciste haitien, ce point est le seul
que je me permette de reprocher a
la vaste conception de notre écono-
miste.

M. Paul Descamps, dans son étude
sur les formes de l’éducation et leur
évolution comparée, nous montre com-
ment se fit le développement social
du Darnemark, de la Suéde, de la
Norvege, et il écrit: « Que fait le Gou-
vernement dans’ tout cela ? Pendant
longtemps il brilla par son «absence.
Nous dirons plus loin pourquoi ii fi-
nit par y en avoir un. Ses attributions
sont tres limuteées. »

Mon article de demain le fera mieux
ressortir.

La journée du 45 Mai

5. E. le Président de la République
entouré des Secrétaires d’Etat et de sa
Maison militaire a assisté 4 la Cathé-
drale au Te Deum.

Lasociété philharmoniquecomposée
de nos meilleurs artistes tels que Lyn-
cée Duroseau et sa fille, Mr Clavier et
de Matteis a charmé lassistance de
ses mélodieux accords.

A Pissue de.la cérémonie religieuse
le général Nord a fait une grande tour-
née, puis passant par toute la ville a
regagné le Palais acclamé par les ova-
tions respectueuses de la population.

Vers dix heures commenga la récep-
tion. Le Chefde MEtat visiblement sa-
tisfait a eu un mot gracieux pour cha-
cun. Tous les corps constitués ont

résenté leurs justes hommages a
’Elu de la Nation.

Les souhaits de la presse ont été
brillamment présentés par nos con-
fréres, Emi'e Audain, du « Pacifica-
teur» et Christian Regulus, du « Trait-
d’Union ». Lapressea été l’objet d’une
attention particuli¢re du Secrétaire
d’Etat de l’Intérieur, le Général Pétion
Pierre André.

Aumilieu de nombreux bouquetsen-
voyes de partout, a sizgnaler un super-
befer 4 cheval en fleurs artificielles of-
fert par le Commandant de la commu-
ne de Petion-Ville, le Général Alfred



Celcis, etun artistique trophée de tous
les attributs de l’Agriculture en fleurs
naturelles donné par le Gonseil Com-
munal de Port-au-Prince.

Les derniers souhaits presentés au
Général Nord pendant les receptions
furent ceux du Général Cyriaque Ce-
lestin au nom de |l’Armée et de la Ma-
rine. Le Secrétaire d’Etat de la Guer-
re reitéra le serment de fidélité et de
aévouement des troupes de terre et
mer.

Le Président repondit 4 peu prés en
ces termes :

Il y adeux métiers qui sont propres, es-

sentiels 4 l’Haitien et avec ce geste tout a
fait national qui consiste 4 compter sur ses
doigts le Président, énonce: Le métier
de cultivateur et le métier de Soldat.
Vous tous 4 qui nos traditions ont fait ob-
tenir le grade de général de division, com-
me une sorte de distinction, comme l’in-
signe d’un ordre du mérite, vous devez, si
vous l’ignorez, apprendre l’ecole du_ sol-
dat.

Toutes les armes nouvelles, tous les
mouvements militaires, vous devez en a-
voir la science exacte. En outre des con-
naissances agricoles et militaires, il est une
troisitme chose que tout citoyen doit pos-
séder; cette chose-la, c’est la fraternité.

Sans la fraternité, sans l’union, notre
autonomie n’aura pas toute sa force.

J'ai remarqué une chose, c’est que l’on
tend de plus en plus a faire que la devise:
Fraternité, ne soit qu’un vain mot.

Non : la fraternité, la confraternité, doit
constituer uae réalité, un mot d’ordre de
salut national.

Il faut que si vous étes sur le point de
sombrer, vous sentiez 4 droite et 4 gauche
une épaule, un bras voisin et fraternel pour
vous retenir.

Le soldat doit avoir la science de son
meétier et le sentimentde la_ Fraternité.
Car l’armée, plus que toutes les autres ins-
titutions, mieux que toutes les autres caté-

ories de citoyens exergant leur activité

e fagonjconforme aux besoins de la Société,
l’Armée est la premiére garantie de |’exis-
tence Nationale.

Dans laprés-midi, toute la popula-
tion s’était portée au champ de cour-
ses,’ou nous euimes a constater une
innovation: il a été placé en face de la
tribune la plaque indicatrice, portant
le numéro du cheval gagnant. C’est la
« folie » cheval de M. Charly Coles qui
a été l’heureux gagnant du Prix Nord
Alexis.

Le soir la ville en liesse et en foule
innombrable assistait au brillant con-
cert dela Musigue du Palais donné
dans le coquet Kiosque élégamment
pavoisé, qui a surgi en moins de 24
heures sur la Placedu Panthéon, grace
a l’énergique activité de Mr S. Vincent,
notre magistrat 4 surprises agréables.—
Le Palais et ses abords féériquement
éclairés 4 lélectricité, ’PHdtel dela Pla-
ce paré aussi aux couleurs nationales
dans sa belle illumination, les réjouis-
santes projections ciné matographiques
de Mr Auguste Magloire, les mille
etune fusées, accompagnant. les retrai-
tes aux flambeaux, et la musique jouée
aux quatre coins de la ville, tout cela
avivait ’agcord parfait de la compléte
réussite de la f2ta d’hier, la gaieté de

tout Port-au-Prince pour commémo:
rer dignement la date constitutionnella
anniversaire de notre Vénéré Ch
d’Etat.

PAIGS DIVERS

RENSEIGNEMENTS —
METEOROLOGIQUES

Obserwatoiwve..
DU
SEMINAIRE COLLEGE St- MARTIAL

MercreEpDI 15 MA

Barométre 4 midi 762,4
minimum 22,9
Température) minimum 31.1

Moyenne diurne de la température 27,4

Le ciel a été un peunuageux dans lajour-
née, presque couvert de bon matinet de-
puis 7h du soir. Nuages inférieurs E.W.
Pluie 49 h 25m ; total de l’eau regue: 14,3 +
millim. Maximum de la vitesse du_ vent

endant:a pluie, 8 métres par seconde. Le
Parometre a peu varie.

J. SCHERER

Premiere Communion

Belle cérémoniz religieuse ce matin 4 la
Cathédrale 4 l’occasion de la premiére com- |
munion de la premiére paroisse de Port-au-
Prince. Prés de 250 enfants denos différentes:
écoles se sont humblement approchés de fa.
Sainte Table. La musique du Collége Lous.
verture, récemment fondée, a joué tour 4
tour, pendant la solennité, les meillenrs
morceaux de son repertoire.

Tribunal de Cassation
SecTION CIVILE

Audience du Mardi, 14 Mai 1907
Présidence de Mr H. Lechaud.

Le Tribunal prend siége 4 dix heures et
demie du matin et prononce I’arrét suivant :

Celui qui casse et annule le jugement du
Tribunal de Commerce de Port-au-Prince
rendu le 17 Mai 1906, entre Etienne fils et
F. Herrmann & Co.

Puis entend les affaires :

— Adélia Joseph, contre Maltida Pierre
Laurent ;

— Caristide Chéry et consorts, contre F.
Fleurio.

Le Ministére Publie, Eug. Décatrel, dé-
pose ses conclusions.

Vu l’heure avancée le siege est levé.

Fermeture de la malle

Lesdépéches pour St Marc, Petit-Godve,:
Gonaives, Port-de-Paix, Cap-Haitien, Pto4
Plata et St Thomas par le sjs «Caledonia.s

Celles pour Inague, New-York et l’Eo-
rope ( via-N. Y. ) par le sjs « Gracia» }

Celles pour Petit-Goave, Jérémie,Goni¥
ves et Jacmel par le sjs « Valdivia » se-
ront fermées ce soir4 4 heares précises.

Port-au-Prince, le 16 Mai 1907.
Mr Valery Archer

Le sympathique directeur de la douané
de Jérémie est en notre ville depuis hie
ou il doit passer quelques jours, nous
souhaitons la bienvenue.



a eee nT el ee



Deécés

Nous ‘apprenons la mort de Louis Sre-
pHEN DUROSEAU, nolaire a Pétion-ville, sur-
venue ce matin, 4 5 heures.

Ses funérailles auront lieu demain matin
a l’Eglise Ste Anne.

Nos condoléances a la famille.

Lycée Pétion

Sa Grandeur Mgr J. Conan, archevéque
de Port-au-Prince bénira solennellement le
dimanche 19 Mai courant, les nouveaux
étendards du Lycée National, dons pré-
cieux de S. E. le Président de la Républi-

Nous avons sous les yeux le programme
de cette importante cérémonie quiaura lieu
a 4 heures trés-précises de l’aprés-midi.

directeur du Lycée, M. Tessier orga-
nise lui-méme cette féte dont les intéres-
santes parties constituent de véritables et
saines distractions pour les invités.

Remerciements

Mme Vve Rosalva Errié; Mr et Mme Pé-
thion Erriéet leurs enfants; Messieurs Lys,
LA&io Errié; Mr et Mme J. B. Léonce Errié
et leurs enfants, ainsi qne les familles Errié,
Cornillon et Narcisse remercient Son Ex-
cellence le Président de la République,
Monsieur le député Camille Gabriel, Mon-
sieur Jn. Charles Guiteau et tous les amis
qui leur ont donné le témoignagne d’une
vive sympathie en assistant aux funérailles
du regretté PrerRE Paut L&onct Errié, dans
Paprés-midi du 14 Mai courant.

es familles éplorées leur gardent une
profonde reconnaissance et les prient de
croire 4 leur sentiment de réciprocité.
Courses

Nous publierons demain le compte-ren-
du détaillé des courses dont |’prganisation
a été vraiment admirable.

Le Docteur Borno

Nous sommes heureux d’annoncer que
notre distingué ami le Dr J. Bornoa été
éla Al’unanimuté le 25 janvier dernier,
methbre de la Saciété de Medecine et d’Hy-
gene tropicales de Paris.

Sincéres félicitations.

Les vues de l’exposition

A partir d’aujourd’ hui il aété mis en ven-
te par le Photographe artiste MrJoseph M.
Duplessy, les jolies vues de 1’Exposition
communale du rer Mai 1907, en dix ta-
bleaux intéressants.— S’adresser au No 120,
Rue du Centre.

Se
xyrotel Bellevu,

DEJEUNER DU 16 MAI
MIDI A 2 HEURES
Prix : G. 2.50
Melon glacé
Radis
Matelotte d’Anguilles
Cervelle panée aux petis pois
Cotelettes de présalé 4 la Salade
Haricots rouges en sauce
Riz blare au lard
Beignets de bananes
Fruits
Café
1/2 Vin

Nouvelles Etrangéres

DEPECHES RECUES CE MATIN



Paris.— Voyant que _ 1l’occupation
d’Oudjdan’est pas suffisante pour obli-
ger le Suitan 4 lui donner satisfaction

pour le meurtre du Dr. Mauchamp, la
France est disposée a recourir 4 d’au-
tres mesures. Le Ministre des Affaires
Etrangéres a recu plusieurs dépéches

, Stuation a Marrakes;
elles indiquent que l’autorité du Sul-

Pinformant de la

tan n’existe pas dans cette ville. On

se demande s’il ne sera pas nécessaire

d’intervenir poursauvegarder les euro-

peens. On croit gqu’avant de décider

quoi que ce soit, le gouvernement at -
tendra l’arrivée des lettres de M. Re-
gnault, Ministre de France a Tanger-

Paris.— Rente 95, 20,— Café Haiti
Cap 38.— Le Président de la Républi-
que, Madame et Mademoiselle I’allieres
inaugurérent aujourd’hui l’exposition
retrospective des portraits de fem-
mes,— M. Thomson, Ministre de la
Marine, recut ce matin les représen-
tants des syndicats maritimes, réunis
en Congres. qui Pont entretenu de
question des demi-soldes.— A la
Chambre samedi, M. Jaures termina
son discours en prenant a partie MM.
Clémenceau et Briand.— M. Briand ré-
pond aujourd’hui aux divers interpel-
lateurs.— Hier, M.M. Caillaux et Bar-
thou inaugurérent au Mans le lycée de
jeunes filles et les batiments de la
Caisse d’épargne ; ils prononceérent
des discours applaudis sur la politique
du Gouvernement. Centcinquante mil-
le viticulteurs du Midi organiserent
hier a Béziers un meeting de protesta-
tion contre la mévente, fesucrage et
la fraude des vins.— Six élections
municipales eurent lieu hier a Paris
Elus: 3 radicaux,1 socialiste indépen-
dant et 1 nationaliste.—La reine-douai-
riére Emma de Hollande est arrivée a
Rouen ot elle séjournera plusieurs
jours.

Paris. — Rente 94, 07. — Cacaos
Haiti 90/100 : — La Chambre aprés le
discours de M. Jaureés etfles réponses
de MM. Clémenceau et Briand, vota
par 322 voix contre 205 un ordre du
jour favorable au gouvernement pré-
senté par MM. Maujan, Gérault-Richard
Gousy, Chaumet, Marc Reville et Des-
saye, et s’ajourna 4 Mardi. — Le Se-
nat adopta la loi ayant pour objet de
protéger la femme mariée contre la
puissance maritale en lui assurant la
libre disposition des fruits de son tra-
vail. — Aujourd’hui la commission
sénatoriale de l’armée réunie sous la
présidence de M. de Freycinet, s’0C-
cupa de la_ proposition relative a la
condition d’avancement des Officiers.
— La Municipalité de Paris recut hier
a l’Hotel-de-Ville les Lords-Prévots et
plusieurs de leurs collegues des mu-
nicipalités d’Edimbourg et de Clas-

ow. —
6 MM. Outhenin Chalendra, sénateur
de !a Saone, et Pierre Morin, adminis-
trateur des colonies sont décédeés.
M. Jonnart, gouverneur de l’'Algérie,

























s’est embarqué & Marseille pour re-
joindre son poste.

NeEw-YORK’— La gréve des ouvriers
du port continue causant des pertes
de plus en plus considérables au com-
merce maritime.



PROGRES
TRAVAUX D’ART

Monsieur A. METELLUS
184, RUE DU CENTRE, 184.

Ne cesse de nous montrer son talent.
Il vient de confectionner une lampe en
pyrogeavure (hauteur 1m 70.)

Le public est invité 4a aller voir ce
modeste travail.

Le prix sera tres modére.

Banque nationale dati

Pendant l’absencede Monsieur A. Pinson,
parti en congé régulier, Monsieur PAL
GovurRLAT signera, en son lieu et place, tou-
tes les piéces ¢manant du Service de ia
Trésorerie.

Fort-au-Prince,13 Mai 1907

Le Directeur. — Cu. van WUJCK





PHOTOGRAPHIE
J, MM. Duplessy
120, RUE DU CENTRE, 120
Entre les pharmacies Bayard ef Theurd
Travaux soignes
SPECTALITE: :
Agrandissements au photo cravon.
Reproductions.

Nouveautés
Prix modérés.



Maison F. BRUNES.
195 GRAND’RUE 195
Dirigée par

L. HODELIN

Ancien membre de la Bocieté Philan-
thropique des maitres tailleurs de Paris.

Vient de recevoir un grand choix d’é-
tolles diagonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recommun-
de particuli¢rement a sa clientéle une
belle collection de coupes de casimir,
de gilets «de fantaisie et de pique de
toute beaute.

Prix modeérés défiant toute
concurrence.

Spécialité de Costumes de no-
ces.— Coupe; Frangaise, Anglais: et
Américaine de la dernicre pertection,
La maison confectionne aussi des Cos-
tumes militaires, habits brodes
dolmans., tuniques, habits car-
rés. etc etc, de tous grades.





C'est incroyable
Pour la Toilette !

Malgré tous les savons antiseptiques,
toutes les eaux de toilette que vous a-
vez déja employés, sans succés, n’hésitez
plus maintenant 4 essayerle Lait vir-
ginal antiseptique de A. Bonhom-
me, pharmacien, qui a pour vertus in-
contestables d’enlever Jes boutons au
visage, de lui donner une souplesse
agréable de l’embellir et de conserver la
fraicheur du teint. -

MODE D’EMPLOI :— Se laver lafigure
2ou 3 fois parjour avec un peu de ce
Jait dans de l’eau froide.

Prix du flacon G. 1.00

PLUS D'AUTRES!

Servez-vous maintenant de la Pou-
dre dentifrice antiseptique de A.
Bonhomme, pharmacien, qui convient
a la toilette et & Vantiseptie de la bou-
che. Elle est douée d’une saveur et d’un
parfum rares, eile vafraichit la bouche,
conserve les dents, les prése-ve du tar-
tre et de la carie, maintient leur Llan-
cheur. C’est un spécifique qui prévient
fes inflamimations des geneives causées
par Pusage des préparations mercuriel-
jes,

MODE D' EMPLOI :— Au moyen dune
brosse Iécerement mouillée et impré-
snée de la poudre dentifrice on friction-
ne les gencives et les dents.

Dépot Général: pnarmacieSt-An-
toine.

AVENCE JOUN Bown ( Lalae).
Prix de ia boite G. 1.50.
CHEZ MADAME



ARTHUR BONNEFIL}

S71 fue Tiremasse, SN]
‘YUARTIER SY -JOsStr it
O.. TROUVE:

Huile de coco pure(en cios eten
détail, ) Arnidon, Arrow-root des Ca-
yes, CEufs de poutes ainéricaines ponr
donner a couver aux poules du_ pays,
chocolat ( de Jérémie), beurre frais
( des Caves. )

DP eduit to l Usine St. Michel ( Arcahaie)
Vieillissement. naturel jusqu’a 12
et 15 ans.
PRIN TRES MODERES
Vente en gros et en détail.
Maison M. Sylvain

A?
«f.>







fue des Fronts-Forts.
Eee
On Demande

A acheter destimbres usés d’ Haiti, bien
assortis, par cent ou par mille. Condi-
tions trés avantegeuses.

S’adresser au bureau du journal.









F'ranchement

A L'ELEGAWCE
PD. FERRARI,

Fabricant de chaussures,

Pharmacie F. Bruno
67-119 Rurs EGALITE ET FEROU.
Spécialités F’.. Bruno:

Poudre puissantecontredéma ngeaison
prurigo, sueur des pieds— Lu boite P. 4
Sirop anliashmatique, reméde efficace
contre les accés d’asthime et les toux
fréquentes — le flacon ;P: 1. SU.
Consultations gratuites :

Mardi et Jeudi de 8 é
par le Dagteur. N. T

Porte Ala connaissance du public,
particulierement de ses nombreux cli-
ents de Ja Cote et de la Capitale, que
. {l’élablissement. a.up stock incalcula-
heures du matin/pie de chaussures, pour hommes,
OMAS. femmes et enfants, en tous genres,
et que, malgré Voffre de cing pour ceul
avoir un| Sur Vachat en gros (5 0/0 ) Taitghn ra-

VOULEZ-VOUS 222.2 bais exceptionnel sar les prix. .

: bon accor! stablissement se charge d® faire
deuretreparateur de Pianos ? ?/ ,eudre des mesures a domicile. -

Adressez-vous sans crainte des condi-| Toujours : Soin, exactitude, ponctwalite
lions, 4 Me. Arthur Bonnetil — artiste 42, Rue des Fronts-Forts, 4.
pianiste — Professeur de Musique. p Prince (Halt!)

81 Rue Tiremasse 8! ORT-AU- (
Quartier St. Joseph







A Vendre
AU PRIX DE P. 2 L’EXEMPLAIRE

TATLE tes'uibaneut de te Repu

pw ee ee

Industrie

A \ . : ‘ , 4 . ° —
|ANUE ACTURIT KE NATIONALE blique, etc etc, ( Loi du 30 Aodt 1877)
Julien Desroches nae

Publié par,
INDUSTRIEL |
Faux-cols, cravates, manchettes, chemises| Me. Charles MILLERYy«

ae

Chez Vauteur, 53, Rue Pavée.

Gonaives ( Me Latortue ) ; Cayes ( Mej
oo Morpexu ) Jacmel (Me St Jeau ); Aqui
Avis (MeLs. Coster, arpenteur ) Port-de-Pa
Durant non absence d’Haiti Monsieur({( Dr: A. Casséus ) Jérémie (Me Blane.
A RICCO est charge de ma procura-| chet ) Anse-a-Veau /( Sénateur Banece );
tion. . Petit-Goave (Me Cameau); St Marc
Port-au-Prince, !e 29 Avril 4907.| (Me Kénol ).

Ae Mattels ef Co
32, Rue du Magasin de EEtat
Maison fondée en 1888. |

Bijouterie, Orfévrerie. Gravure
Dunne avis 4 leur nombreuse clien-

téle quwils viennent de recevoir un

grand choix de bagues et d’anneaux
en pierres précieuses| ainsi que des
bagues pour fiancailles.

Lu maison a_ (toujours un grand as-
sortiment de bijouterie, argenterie,
bibelots de tous genres, perfampries,
lunettes, montres or et argent, péndu-:
les garanties. eG
t Speécialités: bagues francuises ngs

wocat,

el calecons
Ecole des arts et métiers
















USINES MON-REPOS
SUCRE TURBINE

le plus pur, le plus piopre, le plus
- ric he en matiére saccharine
défiant toule congecrrence.
Tafia Supérieur : 20 degrés
DEPOT GENERAL:
Voy fine Rowe, 23
Canciene Rue Bonne-Fo7).

STATA OTN eneneee
Francisco DESUSE

Fabricant de chaussures



nts a partir de P. 200, alliancks
iS A anglaises et franguises sur§com-:
@aande, Service Wuargenterie cognplet
our mariages. a 4
Tous les articles vendus par |i mai-"

La Manufacture a toujours en dé-|son sont garantis.
pot un grand stock,— pour la vente| Achatde diamunts, pierres priicicu-
en gros et détail,— de chaussures en|8es et vieille bijouterie 4 des prix avan-"

tous genres pour tageux. |

Contre remise de Jeux dollars ea
Hommes, FEMMEs, ENFANTS timbres-poste d’Haiti, la Maison Mat-
Les commandes des commercants | téis envoie franc de port sous pl ree.

de l'intérieur pourront étre exécutées|COMmandé dans toutes les villes
dans une semaine a peu prés, la eepublique Lunettes ou lorgnons
. nicket inoxydables, selon les presc
23, rue des Fronts Forts, 23 tions des Docteurs ou instructi

PORT-AU-PRINCE ( HAITI ) des acheteurs.







Full Text
4% ANNEE, Ne 37.

PORT-AU-PRINCE (tait1)

JEUDI, 16 MAI 1907.







LE MATIN

-

ABONNEMENTS : |





SPAR MAIS 4. GOURDE, |

DEPARTEMENTS & ETRANGER : |
Frais de poste en sus. |





Pour tout ce qui concerne Administration du Journal

SLE eA

CONDITIONS
-TRAVALL

Sous ce tive, j'ai lu dans le « Nou-
velliste » du 10 mai, une série de ré-
flexipns se rattachant incontestable-
ment'a la campagne sociale entre-
prisé par le « Matin » et dont je sou-
ligodtles suivantes :

« Nos jeunes gens— se plait-on a
dire— se dirigent tous vers les bu-
reaux pubiics vu vers les professions
libérales. Cela est vrai, ct cela est un
mal. Mais n’est-ce pas une injustice
que de s’en prendre - i eux ? Je con-
Nails des bureaucrates, des avocuts et
des Médecins qui ne demanderaient
pas Mieux que d’ajler planter... des
choux, sils étaient stirs d’en_ tirer
quelque profit sérieux. A contre coeur
ls s@ résignent a leur situation. par.
ce qve, en dehors des emplois pu-
blics, de 1a médecine et du droit, il
hy arien Ou presque rien...

« Faire le commerce consisterait a
s6 mettre comme commis dans une
malyon de la piace ou a faire le mé-
lier fe courtier... Jt n’est pas au pou-
voir Ge nos jeunes gens de créer le tra-
vail.aLe travail créé, vous verrez qwils
*Â¥ Portcront en musse, parce quils y
lrouveront leur avaniage ». ,
la fee dlen ld la caractéristique de
dont 11 ation sociale communautaire
Dier ure question dans mon der-

article et dans laquelle « on est
papare a résoudre le probleme so-
plu: t Ss appuyantsur lacomimunauteé
Ces cue oul Sol-meme»,. Voyons, dans
gue or itions du travail, le role assi-
du < Now communauté par l’écrivain
Uvelliste » :

ain” travail, pour s’organiser et pro-
ge. a SOn Maximum de_ résultat, exi-
te part les conditions de sécurité

. lemagy ont da charge incombe es-

. é ‘Etat, deux conditions
Primordiaies : 1° )’Sducation profes-











Quo TiDiEn

DIRECTEUR:

Clément Magloire,



REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.

sionnelle ;2° les capitaux. La réali-
sation de la premiere peut-etre assu-
rée par l’Etat et par Vinitiative pri-
vée....

« Pour que ces entreprises ( les en-
treprises industrielles et agricoles ) se
fondent, il faut des capitaux. Com-
ment avoir ces capitaux ? Quelies cau-
ses les ont rendus hésitants ? Com-
ment les rassurer ? »

Cette série de réflexions est close
par un point d’interrogation ct Vim-
pression générale qui en résulte est
qu’il n’y a rien a faire... en attendant
Etat. Le plus déconcertant,c’est que,
d’apres \’écrivain lui-méme, tous les
efforts de Etat -s1: celui-cl arrive
jamais ales produire— sont eux-meé-
mes condamnés a .étre infructueux.
Lisez plutot :

« Multipliez les écoles techniques.
Rien de mieux. Mais a tous ces ou-
vriers, artisans. agronomes, _ ingé-
nieurs, qui sortiront de. ces établisse-
ments, il faudra donner de l’occupa-
tion. Car vous ne pensez pas queleur
seule présence suffira pour faire fleu-
rir comme par enchantement sur tout
le territoire de la République des en-
treprises agricoles et industrielles. »

Les bureaucrates, les avocats ct les
médecins dont parle mon contradic-
teur et qui me demanderaient pas
mieux que d’aller planter des choux,
pourquoi donc n’ont-ils pas commen-
cé par 14 et ont-ils attendu que leurs
professions fussent encombreées avant
dessayer d’en sortir? Uniquement
parce que de sots préjugés les avaient
portés As’éloigner des travaux ma-

inuels. Or, ces travaux manuels font,

dans les sociétés 4 formation parlicu-
lariste, partie intégrante de léduca-
tion générale dans laquelle l’appren-
tissage technique figure en relief. Miss
Harriet Martineau écrit dans The So-
ciety in America : « Ou trouverait dif-
ficilement un homme dans la Nou-
velle Angleterre qui ne sache monter
i cheval, conduire une voiture et sol-
gner lui-meéme son cheval ; nt un
clergyman, we avocatou un médecin
qui, perdant sa profession, ne puisse
subvenir a ses besoins par un travail

manuel.
Larticle du Nouvelliste dit quelque

:Les_ ateliers





LE NUMERO 4() ‘CENTIMES.

Les abonnements partent du rer.et
du. rs de chaave mais et sont naa
| bles d’avance
1
| Les manuscrits inser¢és ou non ne sont
| pas remis,

=

, s’adresser aM. Arthur ISIDORE.

et a M. Rodolphe Gardere s’ils n’ont
pas été accablés sous fe nombre des
sollicitations venues de jeunes hom-
mes qui voulaient s’emplover dans les
chemins de fet.» It 1! omet de dire
en quelle «qualité s’offruient ces jeunes
gens. Les uns ont dtt vouloirétre admis
dans le personnel administratif de ces
companies de cheinins de fer; dau-
tres, plus modestes, ont dtu s’offrir
comme Ccuefs ou sous-chets d’équi-
pes..... Combien, parmi eux, ont pu
solliciter de travailler dans les ateliers
mecines ? Combien se sont déterminés
a prendre place aupres du chautfeur
de la locomotive pour y faire un utile
apnrentis :2ge et ponr combler lee fa-
tures vacances ?

Bien des fois, les nécessités de ma
profession mont conduit et porté a
passer des heures dans !es ateliers de
la P.C.S. o& régne vraiment la pai-
sible et octive athmosphere du travail
discipliné et révulier. Je n’y ai jamais
rencontré un fils de famille, Cette cir-
constance n’est-elle piségalement due
4 nos préjugés d’éducation ?

J'ai parlé: derni¢rement de_ /l’indus-
trie des chaussures qui s’est dévelop-
pée 4 un tel point que limportation
de cet article est,pour ainsi dire, nulle.
de cordonnerie em-
ploient généralement beaucoup de bras
et Vindustrie a une situation accquise
qui ne peut faire craindre pour son
avenir. Combien de /ils de fumille ren-
contre-t-on dans ces ateliers ?

L’industrie des voitures publiques
a également pris chez nous un déve-
loppement considéralxe et les voitures
privées sont, elles mémes en, nombre
remarquable. D’ott if suit que les ate-
iiers de réparation se multiplient cha-
quejour et rivalisent d’excellence dans
la main d’weuvre pour altirer et yar-
der la clientele. Les forges et four-
neaux ne se comptent plus 4 Port-au-
Prince : quels sont les parents haitiens
qui y envoient leurs fi/s en apprentis-
save? [ct la fabrication des teubles”?
quelssont les fils de famille quiaspirent
asupplantcr ou a remplacer un jour
Jacques Lubonis ou la scierie mécani-
que de Metzger ?

Que devient alors l’afflirmation du
Nouvelliste: « Le travail créé, vous
verrez que nos jeunes gens s’y_ porte-

part: «Demandez 4 M. Tippenhauer: ront en masse ? »
La vérité est que nous sommes tel-
Jement esclaves des formules qu’a
force d’avoir entendu répéter et répé-
té nous-mémes que le travail n’exis-
te pas et qu’il nous le faut organiser,
nous sommes restés les bras croisés
et ne nous apercevant méme pas que
le travailest c1ééet que I’heure de Il’ac-
tion est depuis longtemps sonnée.

Quant au réle de |’Etat, je ne le vois

as trop dans la création du _ travail.

théorie de: Etat dispensateur des
forces vives de la Communauté est
Yorigine directe du communisme et
du socialisme sous ses diverses for-
mes: c’est pourquoi, comme le fait re-
marquer M. Demolins, cette plaie so-
ciale s’abat de préférence sur les so-
ciétés a formation communautaire.
Edmond Paul s’est aussi quelque peu
attaché a cette théorie ruinée aujour-
d@’hui par les observations de la scien-
ce sociale, et dans toute l’ceuvre du
publiciste haitien, ce point est le seul
que je me permette de reprocher a
la vaste conception de notre écono-
miste.

M. Paul Descamps, dans son étude
sur les formes de l’éducation et leur
évolution comparée, nous montre com-
ment se fit le développement social
du Darnemark, de la Suéde, de la
Norvege, et il écrit: « Que fait le Gou-
vernement dans’ tout cela ? Pendant
longtemps il brilla par son «absence.
Nous dirons plus loin pourquoi ii fi-
nit par y en avoir un. Ses attributions
sont tres limuteées. »

Mon article de demain le fera mieux
ressortir.

La journée du 45 Mai

5. E. le Président de la République
entouré des Secrétaires d’Etat et de sa
Maison militaire a assisté 4 la Cathé-
drale au Te Deum.

Lasociété philharmoniquecomposée
de nos meilleurs artistes tels que Lyn-
cée Duroseau et sa fille, Mr Clavier et
de Matteis a charmé lassistance de
ses mélodieux accords.

A Pissue de.la cérémonie religieuse
le général Nord a fait une grande tour-
née, puis passant par toute la ville a
regagné le Palais acclamé par les ova-
tions respectueuses de la population.

Vers dix heures commenga la récep-
tion. Le Chefde MEtat visiblement sa-
tisfait a eu un mot gracieux pour cha-
cun. Tous les corps constitués ont

résenté leurs justes hommages a
’Elu de la Nation.

Les souhaits de la presse ont été
brillamment présentés par nos con-
fréres, Emi'e Audain, du « Pacifica-
teur» et Christian Regulus, du « Trait-
d’Union ». Lapressea été l’objet d’une
attention particuli¢re du Secrétaire
d’Etat de l’Intérieur, le Général Pétion
Pierre André.

Aumilieu de nombreux bouquetsen-
voyes de partout, a sizgnaler un super-
befer 4 cheval en fleurs artificielles of-
fert par le Commandant de la commu-
ne de Petion-Ville, le Général Alfred



Celcis, etun artistique trophée de tous
les attributs de l’Agriculture en fleurs
naturelles donné par le Gonseil Com-
munal de Port-au-Prince.

Les derniers souhaits presentés au
Général Nord pendant les receptions
furent ceux du Général Cyriaque Ce-
lestin au nom de |l’Armée et de la Ma-
rine. Le Secrétaire d’Etat de la Guer-
re reitéra le serment de fidélité et de
aévouement des troupes de terre et
mer.

Le Président repondit 4 peu prés en
ces termes :

Il y adeux métiers qui sont propres, es-

sentiels 4 l’Haitien et avec ce geste tout a
fait national qui consiste 4 compter sur ses
doigts le Président, énonce: Le métier
de cultivateur et le métier de Soldat.
Vous tous 4 qui nos traditions ont fait ob-
tenir le grade de général de division, com-
me une sorte de distinction, comme l’in-
signe d’un ordre du mérite, vous devez, si
vous l’ignorez, apprendre l’ecole du_ sol-
dat.

Toutes les armes nouvelles, tous les
mouvements militaires, vous devez en a-
voir la science exacte. En outre des con-
naissances agricoles et militaires, il est une
troisitme chose que tout citoyen doit pos-
séder; cette chose-la, c’est la fraternité.

Sans la fraternité, sans l’union, notre
autonomie n’aura pas toute sa force.

J'ai remarqué une chose, c’est que l’on
tend de plus en plus a faire que la devise:
Fraternité, ne soit qu’un vain mot.

Non : la fraternité, la confraternité, doit
constituer uae réalité, un mot d’ordre de
salut national.

Il faut que si vous étes sur le point de
sombrer, vous sentiez 4 droite et 4 gauche
une épaule, un bras voisin et fraternel pour
vous retenir.

Le soldat doit avoir la science de son
meétier et le sentimentde la_ Fraternité.
Car l’armée, plus que toutes les autres ins-
titutions, mieux que toutes les autres caté-

ories de citoyens exergant leur activité

e fagonjconforme aux besoins de la Société,
l’Armée est la premiére garantie de |’exis-
tence Nationale.

Dans laprés-midi, toute la popula-
tion s’était portée au champ de cour-
ses,’ou nous euimes a constater une
innovation: il a été placé en face de la
tribune la plaque indicatrice, portant
le numéro du cheval gagnant. C’est la
« folie » cheval de M. Charly Coles qui
a été l’heureux gagnant du Prix Nord
Alexis.

Le soir la ville en liesse et en foule
innombrable assistait au brillant con-
cert dela Musigue du Palais donné
dans le coquet Kiosque élégamment
pavoisé, qui a surgi en moins de 24
heures sur la Placedu Panthéon, grace
a l’énergique activité de Mr S. Vincent,
notre magistrat 4 surprises agréables.—
Le Palais et ses abords féériquement
éclairés 4 lélectricité, ’PHdtel dela Pla-
ce paré aussi aux couleurs nationales
dans sa belle illumination, les réjouis-
santes projections ciné matographiques
de Mr Auguste Magloire, les mille
etune fusées, accompagnant. les retrai-
tes aux flambeaux, et la musique jouée
aux quatre coins de la ville, tout cela
avivait ’agcord parfait de la compléte
réussite de la f2ta d’hier, la gaieté de

tout Port-au-Prince pour commémo:
rer dignement la date constitutionnella
anniversaire de notre Vénéré Ch
d’Etat.

PAIGS DIVERS

RENSEIGNEMENTS —
METEOROLOGIQUES

Obserwatoiwve..
DU
SEMINAIRE COLLEGE St- MARTIAL

MercreEpDI 15 MA

Barométre 4 midi 762,4
minimum 22,9
Température) minimum 31.1

Moyenne diurne de la température 27,4

Le ciel a été un peunuageux dans lajour-
née, presque couvert de bon matinet de-
puis 7h du soir. Nuages inférieurs E.W.
Pluie 49 h 25m ; total de l’eau regue: 14,3 +
millim. Maximum de la vitesse du_ vent

endant:a pluie, 8 métres par seconde. Le
Parometre a peu varie.

J. SCHERER

Premiere Communion

Belle cérémoniz religieuse ce matin 4 la
Cathédrale 4 l’occasion de la premiére com- |
munion de la premiére paroisse de Port-au-
Prince. Prés de 250 enfants denos différentes:
écoles se sont humblement approchés de fa.
Sainte Table. La musique du Collége Lous.
verture, récemment fondée, a joué tour 4
tour, pendant la solennité, les meillenrs
morceaux de son repertoire.

Tribunal de Cassation
SecTION CIVILE

Audience du Mardi, 14 Mai 1907
Présidence de Mr H. Lechaud.

Le Tribunal prend siége 4 dix heures et
demie du matin et prononce I’arrét suivant :

Celui qui casse et annule le jugement du
Tribunal de Commerce de Port-au-Prince
rendu le 17 Mai 1906, entre Etienne fils et
F. Herrmann & Co.

Puis entend les affaires :

— Adélia Joseph, contre Maltida Pierre
Laurent ;

— Caristide Chéry et consorts, contre F.
Fleurio.

Le Ministére Publie, Eug. Décatrel, dé-
pose ses conclusions.

Vu l’heure avancée le siege est levé.

Fermeture de la malle

Lesdépéches pour St Marc, Petit-Godve,:
Gonaives, Port-de-Paix, Cap-Haitien, Pto4
Plata et St Thomas par le sjs «Caledonia.s

Celles pour Inague, New-York et l’Eo-
rope ( via-N. Y. ) par le sjs « Gracia» }

Celles pour Petit-Goave, Jérémie,Goni¥
ves et Jacmel par le sjs « Valdivia » se-
ront fermées ce soir4 4 heares précises.

Port-au-Prince, le 16 Mai 1907.
Mr Valery Archer

Le sympathique directeur de la douané
de Jérémie est en notre ville depuis hie
ou il doit passer quelques jours, nous
souhaitons la bienvenue.
a eee nT el ee



Deécés

Nous ‘apprenons la mort de Louis Sre-
pHEN DUROSEAU, nolaire a Pétion-ville, sur-
venue ce matin, 4 5 heures.

Ses funérailles auront lieu demain matin
a l’Eglise Ste Anne.

Nos condoléances a la famille.

Lycée Pétion

Sa Grandeur Mgr J. Conan, archevéque
de Port-au-Prince bénira solennellement le
dimanche 19 Mai courant, les nouveaux
étendards du Lycée National, dons pré-
cieux de S. E. le Président de la Républi-

Nous avons sous les yeux le programme
de cette importante cérémonie quiaura lieu
a 4 heures trés-précises de l’aprés-midi.

directeur du Lycée, M. Tessier orga-
nise lui-méme cette féte dont les intéres-
santes parties constituent de véritables et
saines distractions pour les invités.

Remerciements

Mme Vve Rosalva Errié; Mr et Mme Pé-
thion Erriéet leurs enfants; Messieurs Lys,
LA&io Errié; Mr et Mme J. B. Léonce Errié
et leurs enfants, ainsi qne les familles Errié,
Cornillon et Narcisse remercient Son Ex-
cellence le Président de la République,
Monsieur le député Camille Gabriel, Mon-
sieur Jn. Charles Guiteau et tous les amis
qui leur ont donné le témoignagne d’une
vive sympathie en assistant aux funérailles
du regretté PrerRE Paut L&onct Errié, dans
Paprés-midi du 14 Mai courant.

es familles éplorées leur gardent une
profonde reconnaissance et les prient de
croire 4 leur sentiment de réciprocité.
Courses

Nous publierons demain le compte-ren-
du détaillé des courses dont |’prganisation
a été vraiment admirable.

Le Docteur Borno

Nous sommes heureux d’annoncer que
notre distingué ami le Dr J. Bornoa été
éla Al’unanimuté le 25 janvier dernier,
methbre de la Saciété de Medecine et d’Hy-
gene tropicales de Paris.

Sincéres félicitations.

Les vues de l’exposition

A partir d’aujourd’ hui il aété mis en ven-
te par le Photographe artiste MrJoseph M.
Duplessy, les jolies vues de 1’Exposition
communale du rer Mai 1907, en dix ta-
bleaux intéressants.— S’adresser au No 120,
Rue du Centre.

Se
xyrotel Bellevu,

DEJEUNER DU 16 MAI
MIDI A 2 HEURES
Prix : G. 2.50
Melon glacé
Radis
Matelotte d’Anguilles
Cervelle panée aux petis pois
Cotelettes de présalé 4 la Salade
Haricots rouges en sauce
Riz blare au lard
Beignets de bananes
Fruits
Café
1/2 Vin

Nouvelles Etrangéres

DEPECHES RECUES CE MATIN



Paris.— Voyant que _ 1l’occupation
d’Oudjdan’est pas suffisante pour obli-
ger le Suitan 4 lui donner satisfaction

pour le meurtre du Dr. Mauchamp, la
France est disposée a recourir 4 d’au-
tres mesures. Le Ministre des Affaires
Etrangéres a recu plusieurs dépéches

, Stuation a Marrakes;
elles indiquent que l’autorité du Sul-

Pinformant de la

tan n’existe pas dans cette ville. On

se demande s’il ne sera pas nécessaire

d’intervenir poursauvegarder les euro-

peens. On croit gqu’avant de décider

quoi que ce soit, le gouvernement at -
tendra l’arrivée des lettres de M. Re-
gnault, Ministre de France a Tanger-

Paris.— Rente 95, 20,— Café Haiti
Cap 38.— Le Président de la Républi-
que, Madame et Mademoiselle I’allieres
inaugurérent aujourd’hui l’exposition
retrospective des portraits de fem-
mes,— M. Thomson, Ministre de la
Marine, recut ce matin les représen-
tants des syndicats maritimes, réunis
en Congres. qui Pont entretenu de
question des demi-soldes.— A la
Chambre samedi, M. Jaures termina
son discours en prenant a partie MM.
Clémenceau et Briand.— M. Briand ré-
pond aujourd’hui aux divers interpel-
lateurs.— Hier, M.M. Caillaux et Bar-
thou inaugurérent au Mans le lycée de
jeunes filles et les batiments de la
Caisse d’épargne ; ils prononceérent
des discours applaudis sur la politique
du Gouvernement. Centcinquante mil-
le viticulteurs du Midi organiserent
hier a Béziers un meeting de protesta-
tion contre la mévente, fesucrage et
la fraude des vins.— Six élections
municipales eurent lieu hier a Paris
Elus: 3 radicaux,1 socialiste indépen-
dant et 1 nationaliste.—La reine-douai-
riére Emma de Hollande est arrivée a
Rouen ot elle séjournera plusieurs
jours.

Paris. — Rente 94, 07. — Cacaos
Haiti 90/100 : — La Chambre aprés le
discours de M. Jaureés etfles réponses
de MM. Clémenceau et Briand, vota
par 322 voix contre 205 un ordre du
jour favorable au gouvernement pré-
senté par MM. Maujan, Gérault-Richard
Gousy, Chaumet, Marc Reville et Des-
saye, et s’ajourna 4 Mardi. — Le Se-
nat adopta la loi ayant pour objet de
protéger la femme mariée contre la
puissance maritale en lui assurant la
libre disposition des fruits de son tra-
vail. — Aujourd’hui la commission
sénatoriale de l’armée réunie sous la
présidence de M. de Freycinet, s’0C-
cupa de la_ proposition relative a la
condition d’avancement des Officiers.
— La Municipalité de Paris recut hier
a l’Hotel-de-Ville les Lords-Prévots et
plusieurs de leurs collegues des mu-
nicipalités d’Edimbourg et de Clas-

ow. —
6 MM. Outhenin Chalendra, sénateur
de !a Saone, et Pierre Morin, adminis-
trateur des colonies sont décédeés.
M. Jonnart, gouverneur de l’'Algérie,

























s’est embarqué & Marseille pour re-
joindre son poste.

NeEw-YORK’— La gréve des ouvriers
du port continue causant des pertes
de plus en plus considérables au com-
merce maritime.



PROGRES
TRAVAUX D’ART

Monsieur A. METELLUS
184, RUE DU CENTRE, 184.

Ne cesse de nous montrer son talent.
Il vient de confectionner une lampe en
pyrogeavure (hauteur 1m 70.)

Le public est invité 4a aller voir ce
modeste travail.

Le prix sera tres modére.

Banque nationale dati

Pendant l’absencede Monsieur A. Pinson,
parti en congé régulier, Monsieur PAL
GovurRLAT signera, en son lieu et place, tou-
tes les piéces ¢manant du Service de ia
Trésorerie.

Fort-au-Prince,13 Mai 1907

Le Directeur. — Cu. van WUJCK





PHOTOGRAPHIE
J, MM. Duplessy
120, RUE DU CENTRE, 120
Entre les pharmacies Bayard ef Theurd
Travaux soignes
SPECTALITE: :
Agrandissements au photo cravon.
Reproductions.

Nouveautés
Prix modérés.



Maison F. BRUNES.
195 GRAND’RUE 195
Dirigée par

L. HODELIN

Ancien membre de la Bocieté Philan-
thropique des maitres tailleurs de Paris.

Vient de recevoir un grand choix d’é-
tolles diagonale, casimir alpaca, chevio-
te, cheviote pour deuil, etc, Recommun-
de particuli¢rement a sa clientéle une
belle collection de coupes de casimir,
de gilets «de fantaisie et de pique de
toute beaute.

Prix modeérés défiant toute
concurrence.

Spécialité de Costumes de no-
ces.— Coupe; Frangaise, Anglais: et
Américaine de la dernicre pertection,
La maison confectionne aussi des Cos-
tumes militaires, habits brodes
dolmans., tuniques, habits car-
rés. etc etc, de tous grades.


C'est incroyable
Pour la Toilette !

Malgré tous les savons antiseptiques,
toutes les eaux de toilette que vous a-
vez déja employés, sans succés, n’hésitez
plus maintenant 4 essayerle Lait vir-
ginal antiseptique de A. Bonhom-
me, pharmacien, qui a pour vertus in-
contestables d’enlever Jes boutons au
visage, de lui donner une souplesse
agréable de l’embellir et de conserver la
fraicheur du teint. -

MODE D’EMPLOI :— Se laver lafigure
2ou 3 fois parjour avec un peu de ce
Jait dans de l’eau froide.

Prix du flacon G. 1.00

PLUS D'AUTRES!

Servez-vous maintenant de la Pou-
dre dentifrice antiseptique de A.
Bonhomme, pharmacien, qui convient
a la toilette et & Vantiseptie de la bou-
che. Elle est douée d’une saveur et d’un
parfum rares, eile vafraichit la bouche,
conserve les dents, les prése-ve du tar-
tre et de la carie, maintient leur Llan-
cheur. C’est un spécifique qui prévient
fes inflamimations des geneives causées
par Pusage des préparations mercuriel-
jes,

MODE D' EMPLOI :— Au moyen dune
brosse Iécerement mouillée et impré-
snée de la poudre dentifrice on friction-
ne les gencives et les dents.

Dépot Général: pnarmacieSt-An-
toine.

AVENCE JOUN Bown ( Lalae).
Prix de ia boite G. 1.50.
CHEZ MADAME



ARTHUR BONNEFIL}

S71 fue Tiremasse, SN]
‘YUARTIER SY -JOsStr it
O.. TROUVE:

Huile de coco pure(en cios eten
détail, ) Arnidon, Arrow-root des Ca-
yes, CEufs de poutes ainéricaines ponr
donner a couver aux poules du_ pays,
chocolat ( de Jérémie), beurre frais
( des Caves. )

DP eduit to l Usine St. Michel ( Arcahaie)
Vieillissement. naturel jusqu’a 12
et 15 ans.
PRIN TRES MODERES
Vente en gros et en détail.
Maison M. Sylvain

A?
«f.>







fue des Fronts-Forts.
Eee
On Demande

A acheter destimbres usés d’ Haiti, bien
assortis, par cent ou par mille. Condi-
tions trés avantegeuses.

S’adresser au bureau du journal.









F'ranchement

A L'ELEGAWCE
PD. FERRARI,

Fabricant de chaussures,

Pharmacie F. Bruno
67-119 Rurs EGALITE ET FEROU.
Spécialités F’.. Bruno:

Poudre puissantecontredéma ngeaison
prurigo, sueur des pieds— Lu boite P. 4
Sirop anliashmatique, reméde efficace
contre les accés d’asthime et les toux
fréquentes — le flacon ;P: 1. SU.
Consultations gratuites :

Mardi et Jeudi de 8 é
par le Dagteur. N. T

Porte Ala connaissance du public,
particulierement de ses nombreux cli-
ents de Ja Cote et de la Capitale, que
. {l’élablissement. a.up stock incalcula-
heures du matin/pie de chaussures, pour hommes,
OMAS. femmes et enfants, en tous genres,
et que, malgré Voffre de cing pour ceul
avoir un| Sur Vachat en gros (5 0/0 ) Taitghn ra-

VOULEZ-VOUS 222.2 bais exceptionnel sar les prix. .

: bon accor! stablissement se charge d® faire
deuretreparateur de Pianos ? ?/ ,eudre des mesures a domicile. -

Adressez-vous sans crainte des condi-| Toujours : Soin, exactitude, ponctwalite
lions, 4 Me. Arthur Bonnetil — artiste 42, Rue des Fronts-Forts, 4.
pianiste — Professeur de Musique. p Prince (Halt!)

81 Rue Tiremasse 8! ORT-AU- (
Quartier St. Joseph







A Vendre
AU PRIX DE P. 2 L’EXEMPLAIRE

TATLE tes'uibaneut de te Repu

pw ee ee

Industrie

A \ . : ‘ , 4 . ° —
|ANUE ACTURIT KE NATIONALE blique, etc etc, ( Loi du 30 Aodt 1877)
Julien Desroches nae

Publié par,
INDUSTRIEL |
Faux-cols, cravates, manchettes, chemises| Me. Charles MILLERYy«

ae

Chez Vauteur, 53, Rue Pavée.

Gonaives ( Me Latortue ) ; Cayes ( Mej
oo Morpexu ) Jacmel (Me St Jeau ); Aqui
Avis (MeLs. Coster, arpenteur ) Port-de-Pa
Durant non absence d’Haiti Monsieur({( Dr: A. Casséus ) Jérémie (Me Blane.
A RICCO est charge de ma procura-| chet ) Anse-a-Veau /( Sénateur Banece );
tion. . Petit-Goave (Me Cameau); St Marc
Port-au-Prince, !e 29 Avril 4907.| (Me Kénol ).

Ae Mattels ef Co
32, Rue du Magasin de EEtat
Maison fondée en 1888. |

Bijouterie, Orfévrerie. Gravure
Dunne avis 4 leur nombreuse clien-

téle quwils viennent de recevoir un

grand choix de bagues et d’anneaux
en pierres précieuses| ainsi que des
bagues pour fiancailles.

Lu maison a_ (toujours un grand as-
sortiment de bijouterie, argenterie,
bibelots de tous genres, perfampries,
lunettes, montres or et argent, péndu-:
les garanties. eG
t Speécialités: bagues francuises ngs

wocat,

el calecons
Ecole des arts et métiers
















USINES MON-REPOS
SUCRE TURBINE

le plus pur, le plus piopre, le plus
- ric he en matiére saccharine
défiant toule congecrrence.
Tafia Supérieur : 20 degrés
DEPOT GENERAL:
Voy fine Rowe, 23
Canciene Rue Bonne-Fo7).

STATA OTN eneneee
Francisco DESUSE

Fabricant de chaussures



nts a partir de P. 200, alliancks
iS A anglaises et franguises sur§com-:
@aande, Service Wuargenterie cognplet
our mariages. a 4
Tous les articles vendus par |i mai-"

La Manufacture a toujours en dé-|son sont garantis.
pot un grand stock,— pour la vente| Achatde diamunts, pierres priicicu-
en gros et détail,— de chaussures en|8es et vieille bijouterie 4 des prix avan-"

tous genres pour tageux. |

Contre remise de Jeux dollars ea
Hommes, FEMMEs, ENFANTS timbres-poste d’Haiti, la Maison Mat-
Les commandes des commercants | téis envoie franc de port sous pl ree.

de l'intérieur pourront étre exécutées|COMmandé dans toutes les villes
dans une semaine a peu prés, la eepublique Lunettes ou lorgnons
. nicket inoxydables, selon les presc
23, rue des Fronts Forts, 23 tions des Docteurs ou instructi

PORT-AU-PRINCE ( HAITI ) des acheteurs.