Citation
Le Matin

Material Information

Title:
Le Matin
Place of Publication:
Port-au-Prince Haiti
Publisher:
[s.n.]
Creation Date:
May 13, 1907
Frequency:
daily
Language:
|||

Subjects

Subjects / Keywords:
Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Genre:
newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
Coordinates:
-72.2803802891673 x 18.5142993036392

Record Information

Source Institution:
University of Florida
Holding Location:
Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
Rights Management:
The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:
000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )

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Full Text
PORT-AU-PRINCE (sain) LUNDI, 15 MAI 1907.

' gre ANNEE, Ne 35.



a cen Une Ve Ere



E MATIN

QUO TIDIEW oo





ABONNEMENTS : LE NUMERO 40 CENTIMES.

Les abonnements partent du rer. et






DIRECTEUR:

Clément Magloire,






‘ PAR MOIS i. GOURDE. - ho ; _ du 15 de chaque mois et sont paya:
ae gg | Pe 8 ie : wea ities a et! hohe 3 phate Ros a, a a zh. Lye ee ee bes. ay. ee
3 REDACTIiOS HNISTRATION —

Les manusccits insercs cu nen ne sont
pas remis,

C Frais de poste en sus, — , 452 RUE ROUX, 45-

ration du Journal, s’adresser a4 M. Arthur ISIDORE.

TST Om OT”







Pour tout ce qui concerne lAdminist

—

PE ES LOE ESLER ET GME FT I eI












LES ' {constatations Jes plus hcureuses,}|leurs defectuosités. Au premicr rua

i jo -veux énumérer les sociétés que lajde ces moyens figure /’¢ducation. Le

+ aaa : . fermation particulariste caractérise le formation sociale découle aussi direc-

( d plus et ce sera du coup démontrer laltement de I’éducation que l’effet dé-

UH i supériorité de cette formation. Ces][Coule de la cause. Il faut remarquer,

° sociétés sont, d’aprés ia classilivation | @u surplus, entre ces deux termes une

—— | adoptée : en Europe, celles de I’Euro- répercussion réciproque «ui fait que

pe septentrionale, e’est-a-dire anylo-| l'éducation est entendue et appliquée

saxonne, et qui comprennent la basse “slon le mode de formation de la so-
Ecosse et l’Angletcrre ; en Asie et enj ciété.

Océanic, la Nouvelle-Zélande et PAus-| Exemple: nous fiisons Siustruire

tralie ( colonies anglaises ); en Affri-]nos enfants dans le put d’en faire des

que, PAfrique anglaise ; en’Amérique,|savants, des érudits et des lettrés,

‘@ Canada et les Etats-Unis. Plus par-] parce ye notre formation sociale a

‘iculicrement pour PAmérique, Vob-) été faite de telle facon que les car-

servation acquiert du reliefyar lecon-{rieres les plas apparemment accessi-

entre PAmérique du Nord et] bles aux jouvues -ens sont celles des













La suictic3 SOClale ranve sous deux
grandes divisions toutes les sociétés
qui existent a la surface du elobe.:
cies A farmatjon commitaeuiaire et
celles a formation particularist:. Los
sosélés Qui apparitonsont a la pre-
miére de ces formations sont caractd-
visées par.da tendance 2 Pindividu x
compter pRus surat communauté que












gue jui-méme. Les socidtés qui sof Paste | . : fessidus libeé et as i ji
Bdemect @co- la seconde foriration| LAm¢rique da Sud, celle-ci ( y,com~| professions libérstes et adininistrati-
“GOkiraive. carcctérig§ees par iris lus AmB cl Ue--Makague-Glaat} vag : la-caald. duimrl est ict -uvire

7 classée parmi les sociétés a formation | mote de‘furmazion. Inversement, les

we rAadanca dd? Vindivida a cormpter
plus sar lai-nfSaie que sur Ja com-
muoaate, To

Getto division West pas artifici.-lte
et law sacidéts iaternationale gle seie ice
SOulahea avant de lacréer, a lgugtensps
observe las phénomenes résultant du
développement des agelomératiois
humaines, Precis des tudes entreprises par cette
réinion de -ociologues est d’étre l.-
sees sur Vobsurvation. * Dapuis F. Le
Play, fondateur dela méthode, I’étude
‘des phénom:nes sociaux s'est déve-
loppé jnusqu’i constituer aujourd'hui
une veritable sclence, et c'est son état
actuel qui permet M. Demolins de s’6-
criag:« Jai bien te droit de dire scien-
& ce laine, Carles foncementsde cette
science sont wujourd’hui assez soi-
desthour d&ier toute contradiction
iLa peience sociale parle actuellement
de soixante-juinze années de

jeunes gens se fivrent avec acharne-
ment a fa course anx professions li-

bérales, parce que Péducation qu’ils
Ont recue ot la direetion chs hear dips.

truction 1@8 prédisposcr) o otre aves

communantaire suffisamment expli-
quée par la colonisation espagnole,
portugarse et francaise. « En compa-
rant. dit VE Demotins, PAmerique th
sad et PAmérique du Nord, on pout .
juger, dons leurs poinis extremes da-[ cats, médecins, bursaticrstcs Ou poli-
houtissement, la formation commu-|ticiens : e’est ’éducation qui devient
oaitaire etla formation particularisteet tcause ison tour. Le cercic est vicicux
it supériorité de cette dernicre, dansfet nous nous,en upercevous a peine
iz present et dans Pavenir. » apres un siecle de self-government.
Voyez, en outre, dans le zroupe. Vous sentez déja Viminenasitée. de la
des colonies antiléennes, fe sort de laf réforme a opérer, de ia révolution
Jamaique qui reléve de la société an-| quwil faut faire, _puisque déji mes reC-
claise a formation particulariste, et le}teurs sont armés coutve Ie prestige
sort si différent de la Martinique ct de] du terme. Il nest pas trop tot pour -
li Guadeloupe, soumises a l’oppres-/commencer, et avant .de le faire, il
sif régime de Vadministration et de] faut bien déterminer les maux dont
lau bureaucratie frangaises ect travaillées| souffre la société haiticnne ei doutil
var les idées courantes @@s sociétés 4] faut, pour son salut, qou’elle soit dé-
formation communautaire. _ |sormais préservée. Notte premiére
C’est.le hasard des origines qui ajplaic a été déja exposcée anu ; il s’a-
nécessairement servi de point de dé-| sit d’y porter fe histori: je veux par-
s formations ; les mveurs pri-|ter dela prédominauce de la Classe







collectifs ivig sans in-| Part a ce : :
uv ‘ion paw ia enaeatinas ‘de ‘nitives. la nature des instincts pre-jdes intellectucis. Je nc veux pas reve-
e miers, la constitution des lieux et des|nir sur les idées exposées sur ce

vail . - . aoe
» En observant les phénomeénes so- climats, l’organisation sociale primor- | point dans mes précédents | arlicics ,
‘Ctaux eten rapportant ?’état actuel-des diale, celle de la famille, sont autant inais je ne puis me dispenser di: les
‘@ociétés & leur mode de formation. il]/de facteurs qui ont exercé leur. In- corroborer pa observation suivante
Sn est résulté cette constatation que fluence sur Pévolution des societes et inise en umiére par. a science Bo clit.

‘pays a formation communautaire| déterminé leur mode définitif de for-|'e. otte science leve t la au eur
sont manifestement en arriare de cenx| Mation. 44a CL 0 c ee tk etl cluelle et hued
qai ont évolaé d’apres Ja formation Il ne s’ensuit pas que cette évolution raive “, ost pas une manifestation de fa
Perticulariste. Les preuves et les| doive étre constamment fatale et al pupériorité sociale.»

ples abondent sous la plume|science sociale maiquerait son but s a
M écrivains de la science sociale elle n’indiquait quels moyens mettre} Et elle la confirme ainsi : « En
, en jeu pour redresser les sociétés mal effets! es populations placées dans des

la méth ’ i : ses
mentionner tout "as suite” ies formées et pour combattre et conjurer,conditions naturelles favorables au







développement intellectuel ont été
toutes évincées, dominées au point de
vue social, par des populations pla-
cées dans des conditions moins favo-
rables. Les Grecs, si intellectuels et si
lettrés, ont été dominés par le lourd
paysan romain. En Angleterre, le
Normand a été évincé par le petit

aysan saxon. En France, bien que le

rancais du Midi ait Vesprit plus vif,
cest le Francais du Nord qui consti-
tue l’élément social le plus sérieux et
le plus solide.

« Cette loi s’explique par ce fait
que la supériorité intellectuelle est

surtout développée par les longs loi-.

sirs, tandis que la supériorité sociale
est développée par l’aptitude a4 l’effort
personnel et au travail intense.»

Courses

Les organisateurs font en surte que les
courses de mercredi prochain soient cour-
ronnées du plus grand sucets.gDes innova-
tions seront introduites dans le programme
trés intéressant combiné avec un soin_ par-
uculier et original.

On nous signale un nouveau prix de G.
250 qui sera courn par les chevaux de gran-
de taille. — Ce nouveau prix porte a 6 le
nombre desépreuves, sans compter le cham-
pionnat national de courses 4 pied.

Différentes équipes, doivent y prendre
part, entre autres le Racing Club,V'U. A. L.
H.ieB. V.A C, lab. A. ete.

Demain 4 midi seront définitivement fer-
més les engagements afin de permettre la
formation du programme qui sera distribud
gratuitement le jour des courses. ;

Annoncons d’ores et déji que parmi les
chevaux qui doivent prendre part aux
épreuves fleurent « La Folie » et « Gaillé
Peloton », ces favoris du public.

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

DimaNCHE 12 MAt



Barométre a midi 761,6
. \minimum 21,7
Température) paximum 34,0

Moyenne diurne de_la température 27,7

Le ciel a éte clair dans Ia journée, fort
nuageux vers les 7 heures. Les nuages in-
térieurs viennent du SE. Apparition des
Cirro-stratus, surtout visibles le matin et
le soir. La brise de mer a été faible, celle
de la nuit fraiche et soutenue. Maximum
de la vitesse du vent A midi 10: 6 mé-
tres par scconde, de courte durée. Le baro-
mcire est remonté ensuite sensiblement
dans la nuit.

Note. --- La température moyenne a haus-
s¢ d’un degré dans le courant de la se-
maine et a dépassé la normale d’un demi-
degré. Cela est di au manque de pluie les
quatre derniers jours et A la brise de mer
guia ét¢ tres modérée. Cette augmenta-

tion de température s’est surtout fait sen-
urde midi a minuit. Le barométre a bais-
sé trés lentement, mais il est resté encore
au-dessus de la normale. Depuis le com-
mencement de l’année le barométre a été
toujours plus haut qu’il ne devait étre, a
part quelques rares exceptions. Le cas est
général et n’affecte pas seulement Haiti,
mais toutes les grandes Antilles. La séche-
resse persistante en découle.

J. SCHERER
A Sainte Rose de Lima

Hier imposante cérémonie religieuse
chez les sceurs de St-Joseph de Cluny a
Voceasion du Centenaire de la fondation
de la congrégation.

. Tous les hauts dignitairef du Clergé
etalent presents a cette fete.

Départ

Hier est parti le steamer « Prins Frédé-
rick Hendrick » de la ligne hollandaise
avec les passagers suivants :

ew-York.— Mme Veuve Boutin, A.
Mourra, M. et Mme S. Mourra, Habib Al-
lam, Pierre Hudicourt, Frére Marc, Frére
Simplicius, A. Clan, Leys Guilliod, Aug.
Ahrendts, Sten Drewew, Di Guglielmo
Alhonse, E. Boutin.

St-Marc.— Frére Badéme, Labrousse,

horquet, Icart, Malvoisin, Larose et Tha-
és.

« L’Officiel »

Voici le sommaire du « Moniteur » qui a
paru samedi :

—Loi qui 10. affecte au service courant
les valeurs encaissées ou 4 encaisser en sus
des six millions et provenant des affecta-
tions du Retrait : 20. frappe d’an droit de
deux dollars et demi par cent livres les bri-
sures et résidus de café; et 30. abroge la
loi du 21 Aodt 1906 sur la perception en
or des droits 4 l’importation. _

—Loi qui sanctionne |’Arrété du Prési-
dent d’Haiti du 12 Décembre 1906 autori-
sant la Caisse du Retrait 4 faire au service
courant un prét de 300.000 gourdes. — Sé-
ance du Sénat du 16 Septembre 1906. (Sui-
te et fin).—. Etat des sommes encaissées du
4au 1m Mai 1907 pour le Service du Re-
trait, par les Bureaux de la Recette et de la
Dépense. — Erratum. -~ Etats des denrées
exportées par les Steamers des lignes Ham-
burg Américan Line et Koninklyke west
Indische Maildienst.— Procés-verbal de
bralement des Billets de caisse retraités a
la date du 8 Mai 1907.— Avis divers.

Lettres recommandées
en souffrance

Serviee Intéreur

MM. Ducis Robert, Henri Hillaire 30e
Regiment, Chs Simon Gauthier, B. La-
marre jeune, Paul Francois, Georges Cler-
mund, Mmes Veuve Daumec Jeune, Ph.
D--rand, Mmes Victor Ceélestin, Merjuste
Auguste.

Lettres retournées
aux expeéditeurs
De stinataires Expéditeurs

Dr. El. H. Jackson E. Jackson
M. L’Hirondelle Toussaint A. Barthélemy
Mme Démosthénes Jacques N. Rousseau
Melle Faliennis Louis V. Jn-Baptiste
Delcina Dimanche :

Port-au-Prince, le 13 Mai 1907.

Décés

Est morte hier 4 midi Mme Veuve Ang.
créon ‘Bouchereau. Ses funérailles auron
lieu cet aprés-midi a 4 heures.

Le convoi fartira de la maison mortngj.
re sise derriére le Séminaire pour se ren.
dre 4 l’Eglise Cathédrale.

Nos condoléa nces 4 la famille.

Coupe Nord Alexis

Les réglements du championnat Natio.
nal de courses 4 pied pour la Coupe
« Nord Alexis » paraitront dans notre ny.
méro de demain.

Ces réglements ont été élaborés

Emile Prézeau, membre du jury : et al
Le 15 Mai

arbitre.

On nous dit que pour cléturer ce jou
de féte, il y aura le soir, grand concert pus
dlic agrémenté de cinématographe et d’illu-
mination électrique.

Nouvelles Etrangeres

DEPECHES RECUES CE MATIN





MONTEVIDEO. — Le dernier rapport
recu sur le naufrage Gu paquebot Fran-
cais « Poitou » annonce que les corps.
de 22 des victimes ont été retrouvés;.
neuf de ces cadavres portaient deg
traces de coups de feu mais jusqu'
la fin de l’enquéte, on ne peut dire
Si on Se trouve en présence de suici-
des ou d’assassinats. La plupart des pag
sagers du Poitou étaient espagnols, it
y avait aussi un petit nombre d’italiens
et de portugais et quelques syriens ,
il y avait a bord qu’un seul passager
de tere. classe et quatre passagers de
seconde classe l2s femmes et les en-
fants ont tous été sauvés, le capitaine
ayant pris pour eux des précautions
spéciales jusqu’a l’arrivée dessecours.
Le navire est totalement perdu.

ORLEANS. — Les fétes commémora
tives de la délivrance d’Orléans par
Jeanne d’Arc en 1429 continuent sans,
incident notable.

Paris. — Plusieurs journaux park,
siens commentent les déclarations di
la presse allemande suggérant que
nouvelle cntente francojaponaise con
titue nne menace pour les Etats.Unia..

LONDRES.— Le Chester Cup Han
cap de 2550 guinées pour chevaux
trois ans et plus a été gagné aujo
@hui par le cheval francais Quéri
appartenant a lecurie: Caillant. UF
cheval était monté par le jockey amé.
ricain John Reiff.

La HAvANE.— Des dépéches anno
cent que des feux de foréts dus a ls
sécheresse persistante éclatent de tous:
les cétés de I'fle. Elles annoncent 6g®

lement la mort de milliers de tétes d¥:
bétail.

LONDREs.— Le comte Raben Level
zan, Ministre des affaires Etrangere
de Danemark en ce moment ici &.



usieurs entretiens avec Sir Charles
erdinge, sous secrétaire permanent
du Foreign Office. Il doit conférer avec

Sir Charles Grey, sécrétaire desaffaires | ¢q

Etrangeres et sera ensuite recu par le
roi Edouard. Le comte a assuré a plu-
sieurs personnages politiques anglais

qu'il n’y avait rien d’exact dans la fa

nouvelle récemment publiée disant
que le Danemark serait engagé par

traité vis-a-vis de l’Allemagne a fermer| be

la Baltique en Cas de guerre, I! a ajou-
té que son gouvernement ne contracte-
rait jamais un engagement hostile a
Aogieterre Le.comte Reben Levet-
zan fait des arrangements pour un pro-
.chain voyage du roi et de la reine de
Danemark en Angleterre.

MONTEVIDEO.— Le gouvernement an-
nonce qu’a part sept personnes noyées
et six disparves les passagers et I’équi-
page du Poitou ont été sauvés.

WASHINTON.— Le général Kuroki
et sa suite sont arrivés ici ce matin.

BUKAREST.— Le parlement roumain
a été dissout aujourd’hui par décret
royal quicomporte que les élections
auront lieu’ dans les premiers jours de
juin. Lenouveau palements’ouvrira le
2 Juin.

Los ANGELES.— Une dépéche de
Santa Barbara annonce qu’un accident
de chemin de fer s’est produita Honda
sur la Coast line ; le nombre des tués
serail de 21 et celui des biessés d’une
quarantaine.

TRIBUNE DU “ MATIN”

Faute de place, nous n’avons pu publier plus
it la lettre suivante :





Port-au-Prince, 8 Mai 1907.
Monsieur CLiment MAGLOIRE,
~Directeur du « Matin »

En ville

Mon cher Directeur,

- Permettez que moi aussi je vienne ajou-
ter ma faibie voix au concert de louanges si
‘Jastement méritées par le distingué maire
de Ia Capitale 4 l’occasion de ses multiples
et patriotiques efforts « mathonniens » , et
Sartout pour le grand succés obtenu, dit
votre journal, par « l’esprit des organisa-
teurs de notre premiére exposition Com-
munale ».

Pour avoir eu l’honneur de présider la
mairie des Gonaives pendant six ans, je
Gois pouvoir affirmer ici pat expérience
que Monsieur le maire Vincent et son con-
seil méritent non-seulement des louanges
ou des compliments, — mais de sérieux

Couragements capables d’activer leurs
bonnes dispositions pour 1a plus grande
gloire cu Pays, principalement de la Capi-

e.

_ Aussi ne manquerai-je pas bientdét de sol-
citer, avec l’aide de mes collégues, pour
Cette intelligente Edilité des grands Pou-
Yolrs publics les moyens nécessaires et pos-
sibles 4 I’érection, sur une des belles places
V; Cette intéressantecité, d’un « Hotel de
= vraiment digne d’un « Port de
» et da patriotique programme de

5S. Ex. le vaillank Nord: Alexis“!
__ Seulement, avant de finir cette lettre,
cttez encore, mon cher Directeur, que

j¢ rappelle ici qu’aprés avoir achevé la_cons-
truction de l’hotel de ville des Gonaives
nous edmes, lors du Baptéme de ce petit
ifice, le rer mai 1900, 4 récompenser
trente deux exposants, qui avaient pris part
4 notre modeste début de cette époque.
Nous nous rappelons méme a ce propos les
meux Giromons de 60 et de 64 livres,
de Mr H. Geffrard ; les fameuses patates de
Charles Vilaire Cabéche,sans compter les au-
Tgines, es, melons, riz,canne 4 sucre,

tabac et mille autres produits divers et assez

remarquables desLonchamp, Lancelo: Don-

ner, Réche, Piton, Morch, Sagesse, Sylvestre
‘Marceline Damier et rant d’autres. lutteurs

qui m’échappent en ce moment.
En signalant de ce dernier fait, je vous
prie de croire, que je ne suis point guidé

par esprit de vanité, mais simplement par

celui de respect dia l’histoire demon Pays.
C'est simplement aussi vous dire que Gonai-
ves a eu en 1900 son tout petit essai avant
léclatant triomphe de l’exposition Com-
munale de Port-au-Prince ;en 1907, dont

peat s'enorgueillir a juste titre l’intéressant,
,

actif maire Sténio Vincent et ses honora-
bles et dignes Conse*lers.

Suis-j¢e maintenant malvenu, mon cher
Directeur. — de vous prier de publier ces
quelques lignes ’ je ne le sais ! mais je suis
convaincu de rester.

Votre invariable et bien dévoué

J. M. Wiss députe.






















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nant de St-Thomas, San-Juan de Por-

to-Rico, San-Perdro de Macoris, Santo-

Domingo, Azua, Jacmel, les Cayes et
Kingston sera ici mercredi le 15 cou-

rant a3 heures de lapres-midi.

It
pour Jérémie, Cayes, Jacmel, Azua,
Santo-Domingo, San-Pedro de Maco-
ris, San-Juan de Porto-Rico et Saint-
Thomas.

Port-au-Prince, 13 Mai 1907.

*

a

Le steamerCALEDONTIA venant
de Jérémie et Petit-Goadve est attendu
ici jeudi le 16 courant pour partir pro-
bablement le soir méme pour Petit-
Goave, St-Marc, Gonaives, Port-de-
Paix, Cap-Haitien, Porto-Plata, St-Tho-
mas et l'Europe.

Port-au-Prince, 13 Mai 1907.

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3 REDACTIiOS HNISTRATION —

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ration du Journal, s’adresser a4 M. Arthur ISIDORE.

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LES ' {constatations Jes plus hcureuses,}|leurs defectuosités. Au premicr rua

i jo -veux énumérer les sociétés que lajde ces moyens figure /’¢ducation. Le

+ aaa : . fermation particulariste caractérise le formation sociale découle aussi direc-

( d plus et ce sera du coup démontrer laltement de I’éducation que l’effet dé-

UH i supériorité de cette formation. Ces][Coule de la cause. Il faut remarquer,

° sociétés sont, d’aprés ia classilivation | @u surplus, entre ces deux termes une

—— | adoptée : en Europe, celles de I’Euro- répercussion réciproque «ui fait que

pe septentrionale, e’est-a-dire anylo-| l'éducation est entendue et appliquée

saxonne, et qui comprennent la basse “slon le mode de formation de la so-
Ecosse et l’Angletcrre ; en Asie et enj ciété.

Océanic, la Nouvelle-Zélande et PAus-| Exemple: nous fiisons Siustruire

tralie ( colonies anglaises ); en Affri-]nos enfants dans le put d’en faire des

que, PAfrique anglaise ; en’Amérique,|savants, des érudits et des lettrés,

‘@ Canada et les Etats-Unis. Plus par-] parce ye notre formation sociale a

‘iculicrement pour PAmérique, Vob-) été faite de telle facon que les car-

servation acquiert du reliefyar lecon-{rieres les plas apparemment accessi-

entre PAmérique du Nord et] bles aux jouvues -ens sont celles des













La suictic3 SOClale ranve sous deux
grandes divisions toutes les sociétés
qui existent a la surface du elobe.:
cies A farmatjon commitaeuiaire et
celles a formation particularist:. Los
sosélés Qui apparitonsont a la pre-
miére de ces formations sont caractd-
visées par.da tendance 2 Pindividu x
compter pRus surat communauté que












gue jui-méme. Les socidtés qui sof Paste | . : fessidus libeé et as i ji
Bdemect @co- la seconde foriration| LAm¢rique da Sud, celle-ci ( y,com~| professions libérstes et adininistrati-
“GOkiraive. carcctérig§ees par iris lus AmB cl Ue--Makague-Glaat} vag : la-caald. duimrl est ict -uvire

7 classée parmi les sociétés a formation | mote de‘furmazion. Inversement, les

we rAadanca dd? Vindivida a cormpter
plus sar lai-nfSaie que sur Ja com-
muoaate, To

Getto division West pas artifici.-lte
et law sacidéts iaternationale gle seie ice
SOulahea avant de lacréer, a lgugtensps
observe las phénomenes résultant du
développement des agelomératiois
humaines, Precis des tudes entreprises par cette
réinion de -ociologues est d’étre l.-
sees sur Vobsurvation. * Dapuis F. Le
Play, fondateur dela méthode, I’étude
‘des phénom:nes sociaux s'est déve-
loppé jnusqu’i constituer aujourd'hui
une veritable sclence, et c'est son état
actuel qui permet M. Demolins de s’6-
criag:« Jai bien te droit de dire scien-
& ce laine, Carles foncementsde cette
science sont wujourd’hui assez soi-
desthour d&ier toute contradiction
iLa peience sociale parle actuellement
de soixante-juinze années de

jeunes gens se fivrent avec acharne-
ment a fa course anx professions li-

bérales, parce que Péducation qu’ils
Ont recue ot la direetion chs hear dips.

truction 1@8 prédisposcr) o otre aves

communantaire suffisamment expli-
quée par la colonisation espagnole,
portugarse et francaise. « En compa-
rant. dit VE Demotins, PAmerique th
sad et PAmérique du Nord, on pout .
juger, dons leurs poinis extremes da-[ cats, médecins, bursaticrstcs Ou poli-
houtissement, la formation commu-|ticiens : e’est ’éducation qui devient
oaitaire etla formation particularisteet tcause ison tour. Le cercic est vicicux
it supériorité de cette dernicre, dansfet nous nous,en upercevous a peine
iz present et dans Pavenir. » apres un siecle de self-government.
Voyez, en outre, dans le zroupe. Vous sentez déja Viminenasitée. de la
des colonies antiléennes, fe sort de laf réforme a opérer, de ia révolution
Jamaique qui reléve de la société an-| quwil faut faire, _puisque déji mes reC-
claise a formation particulariste, et le}teurs sont armés coutve Ie prestige
sort si différent de la Martinique ct de] du terme. Il nest pas trop tot pour -
li Guadeloupe, soumises a l’oppres-/commencer, et avant .de le faire, il
sif régime de Vadministration et de] faut bien déterminer les maux dont
lau bureaucratie frangaises ect travaillées| souffre la société haiticnne ei doutil
var les idées courantes @@s sociétés 4] faut, pour son salut, qou’elle soit dé-
formation communautaire. _ |sormais préservée. Notte premiére
C’est.le hasard des origines qui ajplaic a été déja exposcée anu ; il s’a-
nécessairement servi de point de dé-| sit d’y porter fe histori: je veux par-
s formations ; les mveurs pri-|ter dela prédominauce de la Classe







collectifs ivig sans in-| Part a ce : :
uv ‘ion paw ia enaeatinas ‘de ‘nitives. la nature des instincts pre-jdes intellectucis. Je nc veux pas reve-
e miers, la constitution des lieux et des|nir sur les idées exposées sur ce

vail . - . aoe
» En observant les phénomeénes so- climats, l’organisation sociale primor- | point dans mes précédents | arlicics ,
‘Ctaux eten rapportant ?’état actuel-des diale, celle de la famille, sont autant inais je ne puis me dispenser di: les
‘@ociétés & leur mode de formation. il]/de facteurs qui ont exercé leur. In- corroborer pa observation suivante
Sn est résulté cette constatation que fluence sur Pévolution des societes et inise en umiére par. a science Bo clit.

‘pays a formation communautaire| déterminé leur mode définitif de for-|'e. otte science leve t la au eur
sont manifestement en arriare de cenx| Mation. 44a CL 0 c ee tk etl cluelle et hued
qai ont évolaé d’apres Ja formation Il ne s’ensuit pas que cette évolution raive “, ost pas une manifestation de fa
Perticulariste. Les preuves et les| doive étre constamment fatale et al pupériorité sociale.»

ples abondent sous la plume|science sociale maiquerait son but s a
M écrivains de la science sociale elle n’indiquait quels moyens mettre} Et elle la confirme ainsi : « En
, en jeu pour redresser les sociétés mal effets! es populations placées dans des

la méth ’ i : ses
mentionner tout "as suite” ies formées et pour combattre et conjurer,conditions naturelles favorables au




développement intellectuel ont été
toutes évincées, dominées au point de
vue social, par des populations pla-
cées dans des conditions moins favo-
rables. Les Grecs, si intellectuels et si
lettrés, ont été dominés par le lourd
paysan romain. En Angleterre, le
Normand a été évincé par le petit

aysan saxon. En France, bien que le

rancais du Midi ait Vesprit plus vif,
cest le Francais du Nord qui consti-
tue l’élément social le plus sérieux et
le plus solide.

« Cette loi s’explique par ce fait
que la supériorité intellectuelle est

surtout développée par les longs loi-.

sirs, tandis que la supériorité sociale
est développée par l’aptitude a4 l’effort
personnel et au travail intense.»

Courses

Les organisateurs font en surte que les
courses de mercredi prochain soient cour-
ronnées du plus grand sucets.gDes innova-
tions seront introduites dans le programme
trés intéressant combiné avec un soin_ par-
uculier et original.

On nous signale un nouveau prix de G.
250 qui sera courn par les chevaux de gran-
de taille. — Ce nouveau prix porte a 6 le
nombre desépreuves, sans compter le cham-
pionnat national de courses 4 pied.

Différentes équipes, doivent y prendre
part, entre autres le Racing Club,V'U. A. L.
H.ieB. V.A C, lab. A. ete.

Demain 4 midi seront définitivement fer-
més les engagements afin de permettre la
formation du programme qui sera distribud
gratuitement le jour des courses. ;

Annoncons d’ores et déji que parmi les
chevaux qui doivent prendre part aux
épreuves fleurent « La Folie » et « Gaillé
Peloton », ces favoris du public.

RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES

Observatoire

DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL

DimaNCHE 12 MAt



Barométre a midi 761,6
. \minimum 21,7
Température) paximum 34,0

Moyenne diurne de_la température 27,7

Le ciel a éte clair dans Ia journée, fort
nuageux vers les 7 heures. Les nuages in-
térieurs viennent du SE. Apparition des
Cirro-stratus, surtout visibles le matin et
le soir. La brise de mer a été faible, celle
de la nuit fraiche et soutenue. Maximum
de la vitesse du vent A midi 10: 6 mé-
tres par scconde, de courte durée. Le baro-
mcire est remonté ensuite sensiblement
dans la nuit.

Note. --- La température moyenne a haus-
s¢ d’un degré dans le courant de la se-
maine et a dépassé la normale d’un demi-
degré. Cela est di au manque de pluie les
quatre derniers jours et A la brise de mer
guia ét¢ tres modérée. Cette augmenta-

tion de température s’est surtout fait sen-
urde midi a minuit. Le barométre a bais-
sé trés lentement, mais il est resté encore
au-dessus de la normale. Depuis le com-
mencement de l’année le barométre a été
toujours plus haut qu’il ne devait étre, a
part quelques rares exceptions. Le cas est
général et n’affecte pas seulement Haiti,
mais toutes les grandes Antilles. La séche-
resse persistante en découle.

J. SCHERER
A Sainte Rose de Lima

Hier imposante cérémonie religieuse
chez les sceurs de St-Joseph de Cluny a
Voceasion du Centenaire de la fondation
de la congrégation.

. Tous les hauts dignitairef du Clergé
etalent presents a cette fete.

Départ

Hier est parti le steamer « Prins Frédé-
rick Hendrick » de la ligne hollandaise
avec les passagers suivants :

ew-York.— Mme Veuve Boutin, A.
Mourra, M. et Mme S. Mourra, Habib Al-
lam, Pierre Hudicourt, Frére Marc, Frére
Simplicius, A. Clan, Leys Guilliod, Aug.
Ahrendts, Sten Drewew, Di Guglielmo
Alhonse, E. Boutin.

St-Marc.— Frére Badéme, Labrousse,

horquet, Icart, Malvoisin, Larose et Tha-
és.

« L’Officiel »

Voici le sommaire du « Moniteur » qui a
paru samedi :

—Loi qui 10. affecte au service courant
les valeurs encaissées ou 4 encaisser en sus
des six millions et provenant des affecta-
tions du Retrait : 20. frappe d’an droit de
deux dollars et demi par cent livres les bri-
sures et résidus de café; et 30. abroge la
loi du 21 Aodt 1906 sur la perception en
or des droits 4 l’importation. _

—Loi qui sanctionne |’Arrété du Prési-
dent d’Haiti du 12 Décembre 1906 autori-
sant la Caisse du Retrait 4 faire au service
courant un prét de 300.000 gourdes. — Sé-
ance du Sénat du 16 Septembre 1906. (Sui-
te et fin).—. Etat des sommes encaissées du
4au 1m Mai 1907 pour le Service du Re-
trait, par les Bureaux de la Recette et de la
Dépense. — Erratum. -~ Etats des denrées
exportées par les Steamers des lignes Ham-
burg Américan Line et Koninklyke west
Indische Maildienst.— Procés-verbal de
bralement des Billets de caisse retraités a
la date du 8 Mai 1907.— Avis divers.

Lettres recommandées
en souffrance

Serviee Intéreur

MM. Ducis Robert, Henri Hillaire 30e
Regiment, Chs Simon Gauthier, B. La-
marre jeune, Paul Francois, Georges Cler-
mund, Mmes Veuve Daumec Jeune, Ph.
D--rand, Mmes Victor Ceélestin, Merjuste
Auguste.

Lettres retournées
aux expeéditeurs
De stinataires Expéditeurs

Dr. El. H. Jackson E. Jackson
M. L’Hirondelle Toussaint A. Barthélemy
Mme Démosthénes Jacques N. Rousseau
Melle Faliennis Louis V. Jn-Baptiste
Delcina Dimanche :

Port-au-Prince, le 13 Mai 1907.

Décés

Est morte hier 4 midi Mme Veuve Ang.
créon ‘Bouchereau. Ses funérailles auron
lieu cet aprés-midi a 4 heures.

Le convoi fartira de la maison mortngj.
re sise derriére le Séminaire pour se ren.
dre 4 l’Eglise Cathédrale.

Nos condoléa nces 4 la famille.

Coupe Nord Alexis

Les réglements du championnat Natio.
nal de courses 4 pied pour la Coupe
« Nord Alexis » paraitront dans notre ny.
méro de demain.

Ces réglements ont été élaborés

Emile Prézeau, membre du jury : et al
Le 15 Mai

arbitre.

On nous dit que pour cléturer ce jou
de féte, il y aura le soir, grand concert pus
dlic agrémenté de cinématographe et d’illu-
mination électrique.

Nouvelles Etrangeres

DEPECHES RECUES CE MATIN





MONTEVIDEO. — Le dernier rapport
recu sur le naufrage Gu paquebot Fran-
cais « Poitou » annonce que les corps.
de 22 des victimes ont été retrouvés;.
neuf de ces cadavres portaient deg
traces de coups de feu mais jusqu'
la fin de l’enquéte, on ne peut dire
Si on Se trouve en présence de suici-
des ou d’assassinats. La plupart des pag
sagers du Poitou étaient espagnols, it
y avait aussi un petit nombre d’italiens
et de portugais et quelques syriens ,
il y avait a bord qu’un seul passager
de tere. classe et quatre passagers de
seconde classe l2s femmes et les en-
fants ont tous été sauvés, le capitaine
ayant pris pour eux des précautions
spéciales jusqu’a l’arrivée dessecours.
Le navire est totalement perdu.

ORLEANS. — Les fétes commémora
tives de la délivrance d’Orléans par
Jeanne d’Arc en 1429 continuent sans,
incident notable.

Paris. — Plusieurs journaux park,
siens commentent les déclarations di
la presse allemande suggérant que
nouvelle cntente francojaponaise con
titue nne menace pour les Etats.Unia..

LONDRES.— Le Chester Cup Han
cap de 2550 guinées pour chevaux
trois ans et plus a été gagné aujo
@hui par le cheval francais Quéri
appartenant a lecurie: Caillant. UF
cheval était monté par le jockey amé.
ricain John Reiff.

La HAvANE.— Des dépéches anno
cent que des feux de foréts dus a ls
sécheresse persistante éclatent de tous:
les cétés de I'fle. Elles annoncent 6g®

lement la mort de milliers de tétes d¥:
bétail.

LONDREs.— Le comte Raben Level
zan, Ministre des affaires Etrangere
de Danemark en ce moment ici &.
usieurs entretiens avec Sir Charles
erdinge, sous secrétaire permanent
du Foreign Office. Il doit conférer avec

Sir Charles Grey, sécrétaire desaffaires | ¢q

Etrangeres et sera ensuite recu par le
roi Edouard. Le comte a assuré a plu-
sieurs personnages politiques anglais

qu'il n’y avait rien d’exact dans la fa

nouvelle récemment publiée disant
que le Danemark serait engagé par

traité vis-a-vis de l’Allemagne a fermer| be

la Baltique en Cas de guerre, I! a ajou-
té que son gouvernement ne contracte-
rait jamais un engagement hostile a
Aogieterre Le.comte Reben Levet-
zan fait des arrangements pour un pro-
.chain voyage du roi et de la reine de
Danemark en Angleterre.

MONTEVIDEO.— Le gouvernement an-
nonce qu’a part sept personnes noyées
et six disparves les passagers et I’équi-
page du Poitou ont été sauvés.

WASHINTON.— Le général Kuroki
et sa suite sont arrivés ici ce matin.

BUKAREST.— Le parlement roumain
a été dissout aujourd’hui par décret
royal quicomporte que les élections
auront lieu’ dans les premiers jours de
juin. Lenouveau palements’ouvrira le
2 Juin.

Los ANGELES.— Une dépéche de
Santa Barbara annonce qu’un accident
de chemin de fer s’est produita Honda
sur la Coast line ; le nombre des tués
serail de 21 et celui des biessés d’une
quarantaine.

TRIBUNE DU “ MATIN”

Faute de place, nous n’avons pu publier plus
it la lettre suivante :





Port-au-Prince, 8 Mai 1907.
Monsieur CLiment MAGLOIRE,
~Directeur du « Matin »

En ville

Mon cher Directeur,

- Permettez que moi aussi je vienne ajou-
ter ma faibie voix au concert de louanges si
‘Jastement méritées par le distingué maire
de Ia Capitale 4 l’occasion de ses multiples
et patriotiques efforts « mathonniens » , et
Sartout pour le grand succés obtenu, dit
votre journal, par « l’esprit des organisa-
teurs de notre premiére exposition Com-
munale ».

Pour avoir eu l’honneur de présider la
mairie des Gonaives pendant six ans, je
Gois pouvoir affirmer ici pat expérience
que Monsieur le maire Vincent et son con-
seil méritent non-seulement des louanges
ou des compliments, — mais de sérieux

Couragements capables d’activer leurs
bonnes dispositions pour 1a plus grande
gloire cu Pays, principalement de la Capi-

e.

_ Aussi ne manquerai-je pas bientdét de sol-
citer, avec l’aide de mes collégues, pour
Cette intelligente Edilité des grands Pou-
Yolrs publics les moyens nécessaires et pos-
sibles 4 I’érection, sur une des belles places
V; Cette intéressantecité, d’un « Hotel de
= vraiment digne d’un « Port de
» et da patriotique programme de

5S. Ex. le vaillank Nord: Alexis“!
__ Seulement, avant de finir cette lettre,
cttez encore, mon cher Directeur, que

j¢ rappelle ici qu’aprés avoir achevé la_cons-
truction de l’hotel de ville des Gonaives
nous edmes, lors du Baptéme de ce petit
ifice, le rer mai 1900, 4 récompenser
trente deux exposants, qui avaient pris part
4 notre modeste début de cette époque.
Nous nous rappelons méme a ce propos les
meux Giromons de 60 et de 64 livres,
de Mr H. Geffrard ; les fameuses patates de
Charles Vilaire Cabéche,sans compter les au-
Tgines, es, melons, riz,canne 4 sucre,

tabac et mille autres produits divers et assez

remarquables desLonchamp, Lancelo: Don-

ner, Réche, Piton, Morch, Sagesse, Sylvestre
‘Marceline Damier et rant d’autres. lutteurs

qui m’échappent en ce moment.
En signalant de ce dernier fait, je vous
prie de croire, que je ne suis point guidé

par esprit de vanité, mais simplement par

celui de respect dia l’histoire demon Pays.
C'est simplement aussi vous dire que Gonai-
ves a eu en 1900 son tout petit essai avant
léclatant triomphe de l’exposition Com-
munale de Port-au-Prince ;en 1907, dont

peat s'enorgueillir a juste titre l’intéressant,
,

actif maire Sténio Vincent et ses honora-
bles et dignes Conse*lers.

Suis-j¢e maintenant malvenu, mon cher
Directeur. — de vous prier de publier ces
quelques lignes ’ je ne le sais ! mais je suis
convaincu de rester.

Votre invariable et bien dévoué

J. M. Wiss députe.






















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to-Rico, San-Perdro de Macoris, Santo-

Domingo, Azua, Jacmel, les Cayes et
Kingston sera ici mercredi le 15 cou-

rant a3 heures de lapres-midi.

It
pour Jérémie, Cayes, Jacmel, Azua,
Santo-Domingo, San-Pedro de Maco-
ris, San-Juan de Porto-Rico et Saint-
Thomas.

Port-au-Prince, 13 Mai 1907.

*

a

Le steamerCALEDONTIA venant
de Jérémie et Petit-Goadve est attendu
ici jeudi le 16 courant pour partir pro-
bablement le soir méme pour Petit-
Goave, St-Marc, Gonaives, Port-de-
Paix, Cap-Haitien, Porto-Plata, St-Tho-
mas et l'Europe.

Port-au-Prince, 13 Mai 1907.

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