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- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/00033
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- May 10, 1907
- Frequency:
- daily
- Language:
- |||
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
newspaper ( marcgt )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
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4° ANNEE, N° 33.
PORT-AU-PRINCE (naitt) VENDREDI, 10 MAI 1907.
LE MATIN
QUO TIDIE IN
ABONNEMENTS -
PAR MOIS 4 GOURDE.
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
' Clément Magloire, -
Dmecreur: LF. NUMERO 4 ()-CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et
du 15 de chaque mois et sont paya-:
bles d’avance:
Les manuscrits insérés ou non ne sont
pas remis.
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 M. Arthur ISIDORE.
Les Routes du Salut
Un ami. trip courant de la mé-
thode d’obserftion appliquée a l’é-
tude de Ja science sociale, s’efforcait
de me mettre en garde contre les con-
sequences des idées répandues dans
ce journal, au point de vue de la tour-
nure d’esprit générale, des Haitiens.
Quelle que soit la fatitnde sous la-
quelle ait lieu leur ¢closion, c’est yvé-
néralement le propre des idées nou-
velles de soulever la prévention et le
doute. Dens notre pays, dune facon
particuliére, ces idées, quand eties
sont d’ordre social, courent d’abord
le risque d’ctre qualifiées vévolution-
naires.
Avez-vous fait cette remarque que
notre pays est de ceux qui s’éffrayent
le plus du terme formidable de révo-
lution! Je me suis trop de _ fois ex-
pligué ici sur Tlinfructuosité et le
danver des révolutions politiques
pour mecroire dispensé de_ répéter
que la révolution que je pense néces-
saire. que j’appellede tous mes voeux
es¥'celle des idées et des meoeurs.
Cela étant dit, je suis maintenant 4
laise pour faire entendre de quel gen-
re de révolution il est question dans
ce journalet quelle est la signification
précise que les lecteurs doivent don-
ner ace mot chaque fois qu’ils le ren-
contrent sous ma plume. .
_ Maismon ami, . censéquen-
‘te, on a mientonge une autre toat aus-
si digne d’attention, sans cependant
quelle m’émeuve davantage. A van-
ter constamment l’excellence @u sys-
teme anglo-saxon d’éducation, & vou-
loir, avec les partisans de la méthode
observation, en propager les princi-
pes dans le corps social, je risque, pa-
rait-il. de pousser — aux yeux des au-
tres, bien entendu -- ala destruction
de notre orriginalité et surtout de pas-
Ser pour.... annexionniste. Les Amé-
ricains du Nord sont tellemment ré-
putés pour accapareurs que profes-
Ser les idées qui ont fait leur incom-
Parable développement, c’est, pensent
Certaines personnes, se jeter dans la
gueule du loup et. pour parler comme
Frédéric Marcelin, devancer la fatali-|conise est celleaux idées et aux moeurs
té histoique..... qui ont fait et font encore la prospérité
Que ceux qui ne veulent pas l’enten-|des Anglo-Saxons. Je dois avoir le
dre sge*bouchent les oreilles : notre ré-|mérite d’ajouter que ce qui nest per-
novationsociale doit daterdel’adoption|sonnel dans la_ publication et VDex-
de ces idées dont l’origine est anglo-| pansion de ces idées, c’estuniquement
saxonne et que les Américains se sont|la facon de ie faire. Elles sont abritées
si facilement et si heureusement assi- {Sous des autorités incontestées et c’est
milées: pourquoi j’engayve avec instance les
En plein Paris et en face d’audi-
toires essentiellement imbus des idées
latines, des conférenciers éminents,
lecteurs de ce journal & les examiner
avec conscience et sans parti-pris.
eE ,,,
CS |
disciple@et continuateurs de Le Play.
le proclament chaque jouret le dé-
montrent de facon péremptoire. L’un
d’eux, M. Edmond Demolins, a osé] L’cuvre entreprise le mois dernier
donver pour titre 4 une de
caliofis : « A quoi tientla supériorité] me activité. Bientét la rade des Gonai-
des Anglo-Saxons ? » Et ses _conclu-|ves ne montrera plus aux regards attris-
sions sont que cette supériorité tient/tes des voyageurs la lamentable épave
a leur genre d’éducation, 4 leur cons-|tristement historique qui rappelle sans
titution sociale, 4 leurfacon d@’entendre]|cesse les horreurs de la guerre civile.
Les Seaphandriers
—
les aftaires publiques, en un mot, a la
maniere dont ils arrangent leur vie.
Leur supériorité est telle que les peu-
ples qui relevent de ce systeme attei-
gnent et poursuivent un développe-
ment qui tient du prodige et ils en-
vahissent le monde.
Or le monde n’a qu’a marcher avec
eux s'il ne veut pas étre envahi politi-; Dr Coles,
Le « Mancel » affrété pour la circons
tance est parti lundi dernier pour les
Gonaives ott il recevra tous les * objets
trouveés dans les profondeurs dela «Cré-
te-a-Pierrot» .
On a déja remonté des piéces decanon,
20.000 cartouches environ, 2 ares, des
hélices, etc. Danslacabinede l’infortané
les seaphandriers trouveé-
quement : comme en matiére de foi/rent un fémur.
religieuse, c’est 4 sa conversion qu’il
devra son salut. Les petits nations|dernier sont partis
A ces|xandre et Seymour Dupont. charges par
ce| le Gouvernementd’explorerles différents
doivent plus encore se ranger
idées et feur- préservation est a
Par le steamer hollandais de dimanche
MM. Antoine Ale-
prix. Les Américains du Nord sontjendroits ot l'on suppose avuir sombré
pris et absorbés par leur mentalité au|«
point que, pour eux, rien ne vient
avant le travail et avant l’indépendance
personnelle, pas méme la _ possession
du pouvoir, pas meme
encore moins |’oppressoin des faibles.
Quant ala crainte de perdre notre
originalité, elle est plutdt spécieuse :
les qualités natives ne peuvent dispa-
raitre par suite de l’acquisition de qua-
lités nouvelles ;au contraire, elles doi-
vent par ce fait, se développer- davan-
tage et s’affiner. Et si dans la transfor-
mation, quelques-unes disparaissaient,
ce ne serait pas, ma foi, bien rgretta-
bles, leur incompatibilité avec |’évolu-
tion nécessaire étant démontrée par
ce fait.
La révolution que Je voudrais est!
donc la bonne et l’annexion que jepré--
tltravaux parlementaires,
l’Alexandre Pétioa ».
Le gouvernement compte tirer le plus
rand parti de cette initiative de M.
afontant, — initiative utile, intelligente
la domination, Jet courageusement organisée.
epee,
Nouvelles Ltrangérts
DEPECHES RECUES CE MATIN
Panis.— Aujourd’hui, le Conseildes
Ministres 4 l’Elysée sous la présiden-
ce de M. Falli¢res s’est occupé des
questions soulevées par la reprise des
notamment
les discussions des interpellations sur
la politique générale et des questions
syndicales. M. Briand fit savoir que,
saisi du pourvoi formé par Vlinstitu-
teur Négre, il avait coufirmé la révo-
cation prononcée par le Préfet de la
Seine.
M. Barthou a annoncé la révocation
de 8jeunes facteurs des télégraphes
pour destruction d’un certain nom-
bre de télégrammes. Le Ministre des
Finances déposera dans deux ou trois
jours sur le bureau de la Ckambre le
projet de budget pour 419U8, Les Mi-
nistres se sont ensuite entendus sur
les mesures 4 prendre pour remédier
a la situation des départements viti-
coles du midi.
Ala Chambre, interpellations sur
la politique générale, syndicale et ia
conduite des functionnaires qui s’éle-
vent a 12, parmi lesquelles celles de
MM. Alexandre Blanc, Steeg, Ferdi-
nand fuisson, Vaillant, etc. Quatre
nouvelles interpellations sont annon-
cées de MM. Deschanel, Jaures, Alle-
mane et Willim. Aujourd’hui, discus-
sion de Vinterpellation Alexandre
Blanc sur l’attitude prise par le gou-
vernement contre les syndicats des
instituteurs. Au Sénat, M. Antonin
Dubost, Président, prononga l’éloge
fuecbre de M. Chantazrel.
ParRis.— Les nouvelles annoncant
que des négociations relatives a une
entente franco-japonaise se poursui-
vent a Tokio, ont été officiellement
confirméesaujourd’ui. On apprend aus-
si que le lancement d’emprunt japo-
nais sur les marchés de Paris et de
Londres est .également compris dans
ces négociations et que |l’Angleterre
et la Russie ont déja donné leur ap-
probation a cet arrangement.
Les dépéches regues de ‘Tanger
au Ministere des Affaires Etrangeres
sont contradictoires mais elles confir-
ment la gravité de la situation.
La commission internationale du
désarmement universel a demandé au
Ministre de l’Intérieur d’autoriser une
manifestation monstre en faveur de
Varbitrage obligatoire et du désarme-
ment progressif.
LonDRES.— L’Angleterre a été avi-
sée que la France et le Japon négo-
cient une entente destinée a assurer
le maintien du statu-quo en Extréme-
Orient. On croit savoir {que ces négo-
ciations se poursuivent d’une facon
bienfaisante ; les notes échangées en-
tre les Cabinets de Paris et de Tokio
indiquent que Jes deux puissances
ont les mémes vues en ce qui con-
cernent la Chine. Quoique cette en-
tente n’ait pas l’étendue du traité an-
glo-japonais, elle fait disparaitre les
inquiétudes de la France en ce qui
concerne la sécurité de ses posses-
sions.
Quoique la nouvelle n’ait pas été
encore officiellement annoncée, le
gouvernement aurait décidé d’avan-
cer gratuitement a4 la Jamaique une
somme de 700.000 dollars et de ga-
rantir un emprunt de 5.000.000 de dol-
lar pour lassister dans son releve-
ment.
Maprip.— TL ’lufante
Maria-Teresa
est malade. Les médecins craignent
qu’elle ait contractee la rougeole dont
son mari est atteint depuis quelques
jours. Les deux malades ont été iso-
iés des autres membres de la famille
royale.
BERLIN.— Apres lecture d’un mo-
dus-vivendi commercial entre les
Etats-Unis et l’'Allemagne, le Reisttag
décida son renvoi 4 un comité spécial
pour |’étudier et faire un rapport.
‘SAN-FRANCISCO,.— La gréve des em-
ployés des tramways est la cause
de bagarres sanglanfes entre grévistes
et la police.
Paris. — Hier, la Chambre aprés in-
terpellation Alexandre Blanc sur syn-
dicats des instituteurs, sont interve-
nus MM. Poalain, Gauthier de Glagny,
Ferdinand Buisson. Aujourd’hui con-
tinuation du débat sur les syndicats
des fonctionnaires et la politique gé-
nérale du Gouvernement.
Cartogeaphie de Hal
La Géoyraphie; grande revue scien-
tifique qui parait a Paris, 120 Boule-
vard St-Germain, publie
ciations suivantes faites & propos de la
nouvelle carte géozraphique d’Haiti
du Gal. C. N. de Moya.— Nous som-
les appré-
mes heureux de les mettre sous les
yeux de nos lecteurs. °
La cartographie de Vile d’Haiti, prise
dans son ensemble, est trés incertaine, en
dépit de la superbe apparence des cartes
officielles. Sur les cartes les plus anciennes
et en remontant jusqu’’ d’Anvilie, alors
que le grand ouest de |’ Amérique du Nord
ne présentait que des
espagnole était déja enti¢rement recouverte
du réseau abondant de ses riviéres, figurant
presque toutes avec leurs noms. Les pro-
grés, depuis cent ans, sont le plus souvent
plus apparents que réels.
blancs, l’Amérique
nm ce qui concerne Vite de Haiti, une
grande carte topographique et géologique,
a échelle de 400.000°. fut publiée en 1873,
sous la direction de W. Gabb, auteur d’un
important travail sur Saint-Domingue.
Cette carte fut reproduite, en réduction,
dans les Mitteilungen de Prtermann. Outre
un certain nombre d’autres sources, le géo-
graphe allemand utilisa er méme temps
les iravaux de Schomburgk, dont les ob-
servations astronomiques avaient été con-
signées dans une carte qui porte la date de
1858, La topographie intérieure de la carte
de Petermann ne différe en rien d’essentiel
de la carte construite en 181g par le célé-
bre géographe francais Lapie pour les Meé-
moires de Pamphile de Lacroix sur la révo-
‘lution de Saint-Domingue (Paris, 1819, 2
vol. 1n-8°),
Avjourd’hui parait une nouvelle carte de
Vile de Haiti ou Saint-Domingue qui a pour
auteur le général C. N. de Moya et qui
a été dressée a2 Institut géographique
Friederichsen 4 Hambourg, avec le soin
extérieur qui est la marque de cet établis-
sement. Si l’on doit rendre hommage au
souci de la forme, et 4 la conscience de la
reproduction, habituelles qualités des _car-
tes allemandes, le fond de la carte ne pa-
rait pas constituer un véritable progrés, et
presenter de ce fait un intérét sérieux. Ce
sont toujours les mémes riviéres tortueuses
et incertaines des cartes officielles hispano.
ameéricaines, avec une indigence lamentable
pour ce qui regarde les formes du te-raip
L’échelleconsidérable de la carte n’est justi.
fiée que pour la richesse de la nomenc}y.
ture, et'a ce point de vue, ainsi que pour
les voies de communications, elle rend
évidemment des services. Haiti attend ep.
core l’entreprise de levers topographique,
véritables. La carte du général de Moya ny
pas tenu compte des travaux partiels, le
plus récents et les plus sérieusement étudj
qui ont été faits dans la grande ile, ce
L. G. Tippenhauer, auteur d’un_ livre -re'
marquable sur Haiti.(1) Les Mitteilungen d
Petermann ont publié une sévie de cart
gcologiques de cet auteur; l’adaptation dees
ragments exellents edt montré ¢A et | des
formes rationnelles parmi tant de remplis-
Sage et elt prouvé que |’auteur de la nov-
velle carte officielle adoptée par le cer-
grés de Saint-Domingue s’était enquis des
progrés realisés dans Vile au point de vue
de la connaissance de terrain.
En résumé, la carte du général C. N. de
Moya ne ditfére guére de celle de Gabb et
Schomburgk, qui elle-méme__ ressemble
beaucoup 4 celle de Lapig, Les progres dans
la cartographie de Haiti #ont donc plus ap.
parents que reels.
V. Huor
PANGS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Jeup!1 9 Mai
Baromeétre 4 midi 762,8
minimum 22,2
Temperature) maximum 32,0
Moyenne diurne de la température 26,9
Le ciel a été un peu nuageux pendant
le jour et s’est couvert vers 7 heures de
soir. Les nuages inférieurs partaient da
SSE. La brise de la mera été faible eta
duré de 11 heures du matin a 9 heures 2
du soir. Maximum de la vitesse du vent:
5 métres par seconde. Le barométre
baissé trés-peu dans la nuit.
Phénomene de gréle
Le premier orage de la saison a été S
gnalé ici le 29 avril; il asemé de la gra
sur les flancs de la Montagne Noire.
méme phénoméne s'est produit datis
région de Limonade, de Dondon et
Grande-Riviére, 4 la méme date. Le len
main 30 avril, la chute de gréle est deve
nue plus saillante : a ilometres &
Grande-Riviére vers Dondon entre 5 ¢
heures du soir la gréle est tombée en t
abondance qu’elle formait sur le sol
couche blanche de quatre cent
d’épaiss@ur. Le premier mai 4 midi les
fants ont ramassé des blocs de glace
n’étaient pas encore fondus depuis la
14)—L. Gentil— Ti hauer, Die Insel
Leipzig, 1893, 2 vol. "ppen ,
Les grélons par suite du regel se sont ag-
glomérés en blocs pesant 34 4 livres. Gn
a pa les conserver pendant 4 jours dans
la sciure de bois. La végétation en a souf-
fert, les arbres mémes ont été déchiquetés.
Les vieillards ont été profondément im-
pressionnés ; ils- ne se souviennent pas
d’avoir vu pareille chose.’ A Grande-Ri-
viere la pluie a été excessive, elle a durd
de 1 heure 4 7 heures du soir et le pluvio-
métre a marqué 142 millimétres. ; Au Cap
la pluie a été faible (( 5 millimetres seu-
lement ). La sécheresse y continue.
{ InJor mations de M. le Chanoiue Daurricades
et de M. Henri Thomasset, ingénicur ).
J. SCHERER.
Nécrologie
Nous enregistrons avec douleur la mort
du Général Léonipas Céestin, ancien ins-
teur en chef de la Police de la Capitale,
instructeur de la Garde du gouvernement.
Ses funérailles ont eu lieu le lendemain
au milieu d’une assistance considérable.
Les honneurs militaires lui ont été rendus.
Nous présentons 4 la famille si cruelle-
ment €prouvée nos sympathiques condo-
léances.
Banque Agricole
Nous apprenons I’arrivée de M. Neuda
qui vient s’occuper de la fondation de
la Banque Agricole.
On se rappelle que le projet’ de loi
creant cette Institution avait été voted
année derniére par la Chambre des Dépu-
tés et ajourné par le Sénat.
La Lysistrata
Nous cléturerons demain nos_informa-
tions sur le Yacht du grand journaliste
américain, par des piéces importantes qui
fixent d’une facon flatteuse pour nous, les
impressions de séjour A Port-au-Prince de
M. Gordon Bennett.
Ste Rose de Lima
Hier a eu lieu 3 Ste-Rose de Lima, la
reunion annuelle de l’association des an-
ciennes éléves.
"Ona procédé A l’élection du Bureau pour
13907-1908. Le bureau maintenu est ainsi
composé: Mme _ Charles Desravines, presi-
dente; Mme. Candeion Rigaud, vice-prési-
dente ; Vve Archin Lay, secrétaire ; Mlle
Amélie Riviére, trésori¢re ; Mme Edmond
Edeline, archiviste, Mmes. J. Basquiat, Jéré-
mie, C. F, Carvalhog Ernest Rigaud, con-
setlléres.
Départ
_ Hier est parti le steamer Virginia, de la
igne Atlas, avec, comme passagers, M°
le Docteur et Mme Périgord pour Inague.
Mariage
Nous avons recu le faire-part du mariage
de Mlle Atine RayMonp ainé avec Mr ELIE
LaMOTHE.
La bénddiction nuptiale leur sera donnée
€ samedi 25 Mai courant, 4 sept heures du
matin, en l’Eglise Cathédrale.
eilleurs eompliments aux futurs époux.
_Premiére Communion
Hier a eu lieu ala chapelle du Petit-Sé-
minaire la premiére communion annuelle
es éléves de l’etablissement.
nit messe a été dite par S. G. Mgr Pi-
“hon et fesermon fait par le R. P. Levas-
Stur, professeur.
Arrivage
Mercredi est entré le steamer « Ferdiaand
.[L. Béliard, J. Gergeres,
de Lesseps», de la Compagnie Générale
Transatlantique, avec les passagers suivants:
Bordeaux : M. Audain, M. Lion, Me
Bourget et enfants, Claire Jones.
‘Porto-Plata: S. M. Baiz, Dr Manuel
Assatores, Bernardo Allonzo.
Cap-Hatien : Murville Férére, Me Rosa-
bella Acensio, Helvétius Ménard, J. Rodon
Mackensie, Jacob Nicouli, Vve. A. Pouget,
G. Pouget, sénateur Damisca Nelson. M.
Odeide, Dr Audain, Dr Ricot , M. Scott,
C. Coicou, Sten Dressen, Georges Egel,
Justin Elie, Orto Fischer, F. Mw Altteri,
député Solon Monpoint, Canrobert Borgel-
la et enfaht, M. Mathieu et cing enfants,
Mlle. Grimard,
Lucia Bobo, Chiméne Isidore, Julia Jules,
Marie Poitevin, Frére Néade, Alexandre
Chavannes, Agathe Bernadin, Dalvimar Ber-
nardin, L. Francois, Mile E. Séguineau B.
Daguindeau et enfant, Pauline Julien, Mlle
Hilda, Emélie Laurent, Eliza Bato, D. Fan-
gois, J. R. Valbrune, Urique Compére.
St-Thomas : Duroc Monplaisir.
— Le « Ferdinand de Lesseps» est repar-
ti dans la soirée pour Gonaives et St-Marc.
1Bell
gsote evuc
DEJEUNER DU 10 MAI
MiDI A 2 HEURES
Prix : G. 2.50
Pité de foie gras truffé
Fricassée de morue aux pommes
Poulet au riz
Escalope de veau 4 l’oseill:
Petits pois 4 1’Anglaise
Haricots rouges
Riz blanc
CEufs au lait
Fruits glacés
Café
1/2 Vin
oooeaeS=a{ananaQQeE
LAUREATS DU .. MATIN ,,
6
Les membres du jury vont ac-
corder des récompenses aux expo-
sants les plus méritants.
Nous avons voulu savoir quel est
lobjet exposé quia été le plus ad-
miré et ouvrons un concours a ce
sujet. Nous connaitrons ainsi les
lauréats du public qui seront aussi
les auréats du « MATIN ».
Deux prix seront aceordés aux
deux objets qui réuniront le plus
de suffrages.
Adresser les réponses au “ Ma-
tin,, jusqu’au 15 Mai date 4 laquelle
nu03 commencerons a Classer les
résultats
ae
A Vendre
Le Grand Dictionnaire Encyclopédi-
que de Jules Trousset en 5 volumes
superbement reliés. S’adresser aux bu-
reaux du « Matin ».
Cie. Transallantique
L’annexe est attendu demain
matin 14 courantet partira 4 6 heu-
ree du soir pour Jérémie, Santiago-
de-Cuba et escales.
le steamer FERDINAND de
LESSEPS est attendu dimanche
matin 42 courant et partira le 43,
a dix heures tres précises du
matin, pour Petit-Godve, P ort-de-
Paix, Cap-Haitien et escales.
Les passagers sont pri¢s d'étre 4
bord jAmneuf heures au plus tard.
Port-Prince, le 10 Mai 197.
F.M. ALTIERI.
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contestables d’enlever les boutons au
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« Nous vous informons qu’il a été décidé d’appliquer’ 4 partir da rer Mai 1907, pour
« toutes les Marchandises embarquées dans les ports d’Haiti, sauf les campéches, a des
« tination des ports d’Europe, une taxe de 2 schellings par tonne, sous ka désignation
« de «Droits de Port,» qui devra figurer sur tous les connaissements dél ivrés aprés le
« 30 Avril prochain. ;
« Veuillez, pour la bonne régle, nous accuser réception de ces instructions par ut
« prochain courrier. .
« Agréez, Messieurs, nos salutations distingu¢es ».
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a Messieurs,
« Nous vous informons qu’il a été décidé d’appliquer A partir du 1 er Mai 1907 pou
« toutes les marchan dises. embarquées dans les ports d’Haiti A destination de New
« York ou desports de Europe, une taxe de 2 schellings par tonne, sous la désignation
« de « Droits de port » qui devra figurer sur tous les connaissements, délivrés apt
« le 30 avril prochain. .
« Les bois de teinture 2 destination des ports de l'Europe sont exemptés de ces drois.
« Yeuillez, pour la bonne régle, nous accuser réception de ces instructions pat u0
« prochain courrier. .
« Agréez, Messieurs, nos salutations distinguées ». e
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y Avril 1907.
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|
Full Text |
4° ANNEE, N° 33.
PORT-AU-PRINCE (naitt) VENDREDI, 10 MAI 1907.
LE MATIN
QUO TIDIE IN
ABONNEMENTS -
PAR MOIS 4 GOURDE.
DEPARTEMENTS & ETRANGER :
Frais de poste en sus.
' Clément Magloire, -
Dmecreur: LF. NUMERO 4 ()-CENTIMES.
Les abonnements partent du rer. et
du 15 de chaque mois et sont paya-:
bles d’avance:
Les manuscrits insérés ou non ne sont
pas remis.
REDACTION-ADMINISTRATION
45, RUE ROUX, 45.
Pour tout ce qui concerne l’Administration du Journal, s’adresser 4 M. Arthur ISIDORE.
Les Routes du Salut
Un ami. trip courant de la mé-
thode d’obserftion appliquée a l’é-
tude de Ja science sociale, s’efforcait
de me mettre en garde contre les con-
sequences des idées répandues dans
ce journal, au point de vue de la tour-
nure d’esprit générale, des Haitiens.
Quelle que soit la fatitnde sous la-
quelle ait lieu leur ¢closion, c’est yvé-
néralement le propre des idées nou-
velles de soulever la prévention et le
doute. Dens notre pays, dune facon
particuliére, ces idées, quand eties
sont d’ordre social, courent d’abord
le risque d’ctre qualifiées vévolution-
naires.
Avez-vous fait cette remarque que
notre pays est de ceux qui s’éffrayent
le plus du terme formidable de révo-
lution! Je me suis trop de _ fois ex-
pligué ici sur Tlinfructuosité et le
danver des révolutions politiques
pour mecroire dispensé de_ répéter
que la révolution que je pense néces-
saire. que j’appellede tous mes voeux
es¥'celle des idées et des meoeurs.
Cela étant dit, je suis maintenant 4
laise pour faire entendre de quel gen-
re de révolution il est question dans
ce journalet quelle est la signification
précise que les lecteurs doivent don-
ner ace mot chaque fois qu’ils le ren-
contrent sous ma plume. .
_ Maismon ami, . censéquen-
‘te, on a mientonge une autre toat aus-
si digne d’attention, sans cependant
quelle m’émeuve davantage. A van-
ter constamment l’excellence @u sys-
teme anglo-saxon d’éducation, & vou-
loir, avec les partisans de la méthode
observation, en propager les princi-
pes dans le corps social, je risque, pa-
rait-il. de pousser — aux yeux des au-
tres, bien entendu -- ala destruction
de notre orriginalité et surtout de pas-
Ser pour.... annexionniste. Les Amé-
ricains du Nord sont tellemment ré-
putés pour accapareurs que profes-
Ser les idées qui ont fait leur incom-
Parable développement, c’est, pensent
Certaines personnes, se jeter dans la
gueule du loup et. pour parler comme
Frédéric Marcelin, devancer la fatali-|conise est celleaux idées et aux moeurs
té histoique..... qui ont fait et font encore la prospérité
Que ceux qui ne veulent pas l’enten-|des Anglo-Saxons. Je dois avoir le
dre sge*bouchent les oreilles : notre ré-|mérite d’ajouter que ce qui nest per-
novationsociale doit daterdel’adoption|sonnel dans la_ publication et VDex-
de ces idées dont l’origine est anglo-| pansion de ces idées, c’estuniquement
saxonne et que les Américains se sont|la facon de ie faire. Elles sont abritées
si facilement et si heureusement assi- {Sous des autorités incontestées et c’est
milées: pourquoi j’engayve avec instance les
En plein Paris et en face d’audi-
toires essentiellement imbus des idées
latines, des conférenciers éminents,
lecteurs de ce journal & les examiner
avec conscience et sans parti-pris.
eE ,,,
CS |
disciple@et continuateurs de Le Play.
le proclament chaque jouret le dé-
montrent de facon péremptoire. L’un
d’eux, M. Edmond Demolins, a osé] L’cuvre entreprise le mois dernier
donver pour titre 4 une de
caliofis : « A quoi tientla supériorité] me activité. Bientét la rade des Gonai-
des Anglo-Saxons ? » Et ses _conclu-|ves ne montrera plus aux regards attris-
sions sont que cette supériorité tient/tes des voyageurs la lamentable épave
a leur genre d’éducation, 4 leur cons-|tristement historique qui rappelle sans
titution sociale, 4 leurfacon d@’entendre]|cesse les horreurs de la guerre civile.
Les Seaphandriers
—
les aftaires publiques, en un mot, a la
maniere dont ils arrangent leur vie.
Leur supériorité est telle que les peu-
ples qui relevent de ce systeme attei-
gnent et poursuivent un développe-
ment qui tient du prodige et ils en-
vahissent le monde.
Or le monde n’a qu’a marcher avec
eux s'il ne veut pas étre envahi politi-; Dr Coles,
Le « Mancel » affrété pour la circons
tance est parti lundi dernier pour les
Gonaives ott il recevra tous les * objets
trouveés dans les profondeurs dela «Cré-
te-a-Pierrot» .
On a déja remonté des piéces decanon,
20.000 cartouches environ, 2 ares, des
hélices, etc. Danslacabinede l’infortané
les seaphandriers trouveé-
quement : comme en matiére de foi/rent un fémur.
religieuse, c’est 4 sa conversion qu’il
devra son salut. Les petits nations|dernier sont partis
A ces|xandre et Seymour Dupont. charges par
ce| le Gouvernementd’explorerles différents
doivent plus encore se ranger
idées et feur- préservation est a
Par le steamer hollandais de dimanche
MM. Antoine Ale-
prix. Les Américains du Nord sontjendroits ot l'on suppose avuir sombré
pris et absorbés par leur mentalité au|«
point que, pour eux, rien ne vient
avant le travail et avant l’indépendance
personnelle, pas méme la _ possession
du pouvoir, pas meme
encore moins |’oppressoin des faibles.
Quant ala crainte de perdre notre
originalité, elle est plutdt spécieuse :
les qualités natives ne peuvent dispa-
raitre par suite de l’acquisition de qua-
lités nouvelles ;au contraire, elles doi-
vent par ce fait, se développer- davan-
tage et s’affiner. Et si dans la transfor-
mation, quelques-unes disparaissaient,
ce ne serait pas, ma foi, bien rgretta-
bles, leur incompatibilité avec |’évolu-
tion nécessaire étant démontrée par
ce fait.
La révolution que Je voudrais est!
donc la bonne et l’annexion que jepré--
tltravaux parlementaires,
l’Alexandre Pétioa ».
Le gouvernement compte tirer le plus
rand parti de cette initiative de M.
afontant, — initiative utile, intelligente
la domination, Jet courageusement organisée.
epee,
Nouvelles Ltrangérts
DEPECHES RECUES CE MATIN
Panis.— Aujourd’hui, le Conseildes
Ministres 4 l’Elysée sous la présiden-
ce de M. Falli¢res s’est occupé des
questions soulevées par la reprise des
notamment
les discussions des interpellations sur
la politique générale et des questions
syndicales. M. Briand fit savoir que,
saisi du pourvoi formé par Vlinstitu-
teur Négre, il avait coufirmé la révo-
cation prononcée par le Préfet de la
Seine.
M. Barthou a annoncé la révocation
de 8jeunes facteurs des télégraphes
pour destruction d’un certain nom-
bre de télégrammes. Le Ministre des
Finances déposera dans deux ou trois
jours sur le bureau de la Ckambre le
projet de budget pour 419U8, Les Mi-
nistres se sont ensuite entendus sur
les mesures 4 prendre pour remédier
a la situation des départements viti-
coles du midi.
Ala Chambre, interpellations sur
la politique générale, syndicale et ia
conduite des functionnaires qui s’éle-
vent a 12, parmi lesquelles celles de
MM. Alexandre Blanc, Steeg, Ferdi-
nand fuisson, Vaillant, etc. Quatre
nouvelles interpellations sont annon-
cées de MM. Deschanel, Jaures, Alle-
mane et Willim. Aujourd’hui, discus-
sion de Vinterpellation Alexandre
Blanc sur l’attitude prise par le gou-
vernement contre les syndicats des
instituteurs. Au Sénat, M. Antonin
Dubost, Président, prononga l’éloge
fuecbre de M. Chantazrel.
ParRis.— Les nouvelles annoncant
que des négociations relatives a une
entente franco-japonaise se poursui-
vent a Tokio, ont été officiellement
confirméesaujourd’ui. On apprend aus-
si que le lancement d’emprunt japo-
nais sur les marchés de Paris et de
Londres est .également compris dans
ces négociations et que |l’Angleterre
et la Russie ont déja donné leur ap-
probation a cet arrangement.
Les dépéches regues de ‘Tanger
au Ministere des Affaires Etrangeres
sont contradictoires mais elles confir-
ment la gravité de la situation.
La commission internationale du
désarmement universel a demandé au
Ministre de l’Intérieur d’autoriser une
manifestation monstre en faveur de
Varbitrage obligatoire et du désarme-
ment progressif.
LonDRES.— L’Angleterre a été avi-
sée que la France et le Japon négo-
cient une entente destinée a assurer
le maintien du statu-quo en Extréme-
Orient. On croit savoir {que ces négo-
ciations se poursuivent d’une facon
bienfaisante ; les notes échangées en-
tre les Cabinets de Paris et de Tokio
indiquent que Jes deux puissances
ont les mémes vues en ce qui con-
cernent la Chine. Quoique cette en-
tente n’ait pas l’étendue du traité an-
glo-japonais, elle fait disparaitre les
inquiétudes de la France en ce qui
concerne la sécurité de ses posses-
sions.
Quoique la nouvelle n’ait pas été
encore officiellement annoncée, le
gouvernement aurait décidé d’avan-
cer gratuitement a4 la Jamaique une
somme de 700.000 dollars et de ga-
rantir un emprunt de 5.000.000 de dol-
lar pour lassister dans son releve-
ment.
Maprip.— TL ’lufante
Maria-Teresa
est malade. Les médecins craignent
qu’elle ait contractee la rougeole dont
son mari est atteint depuis quelques
jours. Les deux malades ont été iso-
iés des autres membres de la famille
royale.
BERLIN.— Apres lecture d’un mo-
dus-vivendi commercial entre les
Etats-Unis et l’'Allemagne, le Reisttag
décida son renvoi 4 un comité spécial
pour |’étudier et faire un rapport.
‘SAN-FRANCISCO,.— La gréve des em-
ployés des tramways est la cause
de bagarres sanglanfes entre grévistes
et la police.
Paris. — Hier, la Chambre aprés in-
terpellation Alexandre Blanc sur syn-
dicats des instituteurs, sont interve-
nus MM. Poalain, Gauthier de Glagny,
Ferdinand Buisson. Aujourd’hui con-
tinuation du débat sur les syndicats
des fonctionnaires et la politique gé-
nérale du Gouvernement.
Cartogeaphie de Hal
La Géoyraphie; grande revue scien-
tifique qui parait a Paris, 120 Boule-
vard St-Germain, publie
ciations suivantes faites & propos de la
nouvelle carte géozraphique d’Haiti
du Gal. C. N. de Moya.— Nous som-
les appré-
mes heureux de les mettre sous les
yeux de nos lecteurs. °
La cartographie de Vile d’Haiti, prise
dans son ensemble, est trés incertaine, en
dépit de la superbe apparence des cartes
officielles. Sur les cartes les plus anciennes
et en remontant jusqu’’ d’Anvilie, alors
que le grand ouest de |’ Amérique du Nord
ne présentait que des
espagnole était déja enti¢rement recouverte
du réseau abondant de ses riviéres, figurant
presque toutes avec leurs noms. Les pro-
grés, depuis cent ans, sont le plus souvent
plus apparents que réels.
blancs, l’Amérique
nm ce qui concerne Vite de Haiti, une
grande carte topographique et géologique,
a échelle de 400.000°. fut publiée en 1873,
sous la direction de W. Gabb, auteur d’un
important travail sur Saint-Domingue.
Cette carte fut reproduite, en réduction,
dans les Mitteilungen de Prtermann. Outre
un certain nombre d’autres sources, le géo-
graphe allemand utilisa er méme temps
les iravaux de Schomburgk, dont les ob-
servations astronomiques avaient été con-
signées dans une carte qui porte la date de
1858, La topographie intérieure de la carte
de Petermann ne différe en rien d’essentiel
de la carte construite en 181g par le célé-
bre géographe francais Lapie pour les Meé-
moires de Pamphile de Lacroix sur la révo-
‘lution de Saint-Domingue (Paris, 1819, 2
vol. 1n-8°),
Avjourd’hui parait une nouvelle carte de
Vile de Haiti ou Saint-Domingue qui a pour
auteur le général C. N. de Moya et qui
a été dressée a2 Institut géographique
Friederichsen 4 Hambourg, avec le soin
extérieur qui est la marque de cet établis-
sement. Si l’on doit rendre hommage au
souci de la forme, et 4 la conscience de la
reproduction, habituelles qualités des _car-
tes allemandes, le fond de la carte ne pa-
rait pas constituer un véritable progrés, et
presenter de ce fait un intérét sérieux. Ce
sont toujours les mémes riviéres tortueuses
et incertaines des cartes officielles hispano.
ameéricaines, avec une indigence lamentable
pour ce qui regarde les formes du te-raip
L’échelleconsidérable de la carte n’est justi.
fiée que pour la richesse de la nomenc}y.
ture, et'a ce point de vue, ainsi que pour
les voies de communications, elle rend
évidemment des services. Haiti attend ep.
core l’entreprise de levers topographique,
véritables. La carte du général de Moya ny
pas tenu compte des travaux partiels, le
plus récents et les plus sérieusement étudj
qui ont été faits dans la grande ile, ce
L. G. Tippenhauer, auteur d’un_ livre -re'
marquable sur Haiti.(1) Les Mitteilungen d
Petermann ont publié une sévie de cart
gcologiques de cet auteur; l’adaptation dees
ragments exellents edt montré ¢A et | des
formes rationnelles parmi tant de remplis-
Sage et elt prouvé que |’auteur de la nov-
velle carte officielle adoptée par le cer-
grés de Saint-Domingue s’était enquis des
progrés realisés dans Vile au point de vue
de la connaissance de terrain.
En résumé, la carte du général C. N. de
Moya ne ditfére guére de celle de Gabb et
Schomburgk, qui elle-méme__ ressemble
beaucoup 4 celle de Lapig, Les progres dans
la cartographie de Haiti #ont donc plus ap.
parents que reels.
V. Huor
PANGS DIVERS
RENSEIGNEMENTS
METEOROLOGIQUES
Observatoire
DU
SEMINAIRE COLLEGE St-MARTIAL
Jeup!1 9 Mai
Baromeétre 4 midi 762,8
minimum 22,2
Temperature) maximum 32,0
Moyenne diurne de la température 26,9
Le ciel a été un peu nuageux pendant
le jour et s’est couvert vers 7 heures de
soir. Les nuages inférieurs partaient da
SSE. La brise de la mera été faible eta
duré de 11 heures du matin a 9 heures 2
du soir. Maximum de la vitesse du vent:
5 métres par seconde. Le barométre
baissé trés-peu dans la nuit.
Phénomene de gréle
Le premier orage de la saison a été S
gnalé ici le 29 avril; il asemé de la gra
sur les flancs de la Montagne Noire.
méme phénoméne s'est produit datis
région de Limonade, de Dondon et
Grande-Riviére, 4 la méme date. Le len
main 30 avril, la chute de gréle est deve
nue plus saillante : a ilometres &
Grande-Riviére vers Dondon entre 5 ¢
heures du soir la gréle est tombée en t
abondance qu’elle formait sur le sol
couche blanche de quatre cent
d’épaiss@ur. Le premier mai 4 midi les
fants ont ramassé des blocs de glace
n’étaient pas encore fondus depuis la
14)—L. Gentil— Ti hauer, Die Insel
Leipzig, 1893, 2 vol. "ppen ,
Les grélons par suite du regel se sont ag-
glomérés en blocs pesant 34 4 livres. Gn
a pa les conserver pendant 4 jours dans
la sciure de bois. La végétation en a souf-
fert, les arbres mémes ont été déchiquetés.
Les vieillards ont été profondément im-
pressionnés ; ils- ne se souviennent pas
d’avoir vu pareille chose.’ A Grande-Ri-
viere la pluie a été excessive, elle a durd
de 1 heure 4 7 heures du soir et le pluvio-
métre a marqué 142 millimétres. ; Au Cap
la pluie a été faible (( 5 millimetres seu-
lement ). La sécheresse y continue.
{ InJor mations de M. le Chanoiue Daurricades
et de M. Henri Thomasset, ingénicur ).
J. SCHERER.
Nécrologie
Nous enregistrons avec douleur la mort
du Général Léonipas Céestin, ancien ins-
teur en chef de la Police de la Capitale,
instructeur de la Garde du gouvernement.
Ses funérailles ont eu lieu le lendemain
au milieu d’une assistance considérable.
Les honneurs militaires lui ont été rendus.
Nous présentons 4 la famille si cruelle-
ment €prouvée nos sympathiques condo-
léances.
Banque Agricole
Nous apprenons I’arrivée de M. Neuda
qui vient s’occuper de la fondation de
la Banque Agricole.
On se rappelle que le projet’ de loi
creant cette Institution avait été voted
année derniére par la Chambre des Dépu-
tés et ajourné par le Sénat.
La Lysistrata
Nous cléturerons demain nos_informa-
tions sur le Yacht du grand journaliste
américain, par des piéces importantes qui
fixent d’une facon flatteuse pour nous, les
impressions de séjour A Port-au-Prince de
M. Gordon Bennett.
Ste Rose de Lima
Hier a eu lieu 3 Ste-Rose de Lima, la
reunion annuelle de l’association des an-
ciennes éléves.
"Ona procédé A l’élection du Bureau pour
13907-1908. Le bureau maintenu est ainsi
composé: Mme _ Charles Desravines, presi-
dente; Mme. Candeion Rigaud, vice-prési-
dente ; Vve Archin Lay, secrétaire ; Mlle
Amélie Riviére, trésori¢re ; Mme Edmond
Edeline, archiviste, Mmes. J. Basquiat, Jéré-
mie, C. F, Carvalhog Ernest Rigaud, con-
setlléres.
Départ
_ Hier est parti le steamer Virginia, de la
igne Atlas, avec, comme passagers, M°
le Docteur et Mme Périgord pour Inague.
Mariage
Nous avons recu le faire-part du mariage
de Mlle Atine RayMonp ainé avec Mr ELIE
LaMOTHE.
La bénddiction nuptiale leur sera donnée
€ samedi 25 Mai courant, 4 sept heures du
matin, en l’Eglise Cathédrale.
eilleurs eompliments aux futurs époux.
_Premiére Communion
Hier a eu lieu ala chapelle du Petit-Sé-
minaire la premiére communion annuelle
es éléves de l’etablissement.
nit messe a été dite par S. G. Mgr Pi-
“hon et fesermon fait par le R. P. Levas-
Stur, professeur.
Arrivage
Mercredi est entré le steamer « Ferdiaand
.[L. Béliard, J. Gergeres,
de Lesseps», de la Compagnie Générale
Transatlantique, avec les passagers suivants:
Bordeaux : M. Audain, M. Lion, Me
Bourget et enfants, Claire Jones.
‘Porto-Plata: S. M. Baiz, Dr Manuel
Assatores, Bernardo Allonzo.
Cap-Hatien : Murville Férére, Me Rosa-
bella Acensio, Helvétius Ménard, J. Rodon
Mackensie, Jacob Nicouli, Vve. A. Pouget,
G. Pouget, sénateur Damisca Nelson. M.
Odeide, Dr Audain, Dr Ricot , M. Scott,
C. Coicou, Sten Dressen, Georges Egel,
Justin Elie, Orto Fischer, F. Mw Altteri,
député Solon Monpoint, Canrobert Borgel-
la et enfaht, M. Mathieu et cing enfants,
Mlle. Grimard,
Lucia Bobo, Chiméne Isidore, Julia Jules,
Marie Poitevin, Frére Néade, Alexandre
Chavannes, Agathe Bernadin, Dalvimar Ber-
nardin, L. Francois, Mile E. Séguineau B.
Daguindeau et enfant, Pauline Julien, Mlle
Hilda, Emélie Laurent, Eliza Bato, D. Fan-
gois, J. R. Valbrune, Urique Compére.
St-Thomas : Duroc Monplaisir.
— Le « Ferdinand de Lesseps» est repar-
ti dans la soirée pour Gonaives et St-Marc.
1Bell
gsote evuc
DEJEUNER DU 10 MAI
MiDI A 2 HEURES
Prix : G. 2.50
Pité de foie gras truffé
Fricassée de morue aux pommes
Poulet au riz
Escalope de veau 4 l’oseill:
Petits pois 4 1’Anglaise
Haricots rouges
Riz blanc
CEufs au lait
Fruits glacés
Café
1/2 Vin
oooeaeS=a{ananaQQeE
LAUREATS DU .. MATIN ,,
6
Les membres du jury vont ac-
corder des récompenses aux expo-
sants les plus méritants.
Nous avons voulu savoir quel est
lobjet exposé quia été le plus ad-
miré et ouvrons un concours a ce
sujet. Nous connaitrons ainsi les
lauréats du public qui seront aussi
les auréats du « MATIN ».
Deux prix seront aceordés aux
deux objets qui réuniront le plus
de suffrages.
Adresser les réponses au “ Ma-
tin,, jusqu’au 15 Mai date 4 laquelle
nu03 commencerons a Classer les
résultats
ae
A Vendre
Le Grand Dictionnaire Encyclopédi-
que de Jules Trousset en 5 volumes
superbement reliés. S’adresser aux bu-
reaux du « Matin ».
Cie. Transallantique
L’annexe est attendu demain
matin 14 courantet partira 4 6 heu-
ree du soir pour Jérémie, Santiago-
de-Cuba et escales.
le steamer FERDINAND de
LESSEPS est attendu dimanche
matin 42 courant et partira le 43,
a dix heures tres précises du
matin, pour Petit-Godve, P ort-de-
Paix, Cap-Haitien et escales.
Les passagers sont pri¢s d'étre 4
bord jAmneuf heures au plus tard.
Port-Prince, le 10 Mai 197.
F.M. ALTIERI.
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quise sensation de fraicheur et un
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contestables d’enlever les boutons au
visage, de lui donner une souplesse
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« Veuillez, pour la bonne régle, nous accuser réception de ces instructions par ut
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a Messieurs,
« Nous vous informons qu’il a été décidé d’appliquer A partir du 1 er Mai 1907 pou
« toutes les marchan dises. embarquées dans les ports d’Haiti A destination de New
« York ou desports de Europe, une taxe de 2 schellings par tonne, sous la désignation
« de « Droits de port » qui devra figurer sur tous les connaissements, délivrés apt
« le 30 avril prochain. .
« Les bois de teinture 2 destination des ports de l'Europe sont exemptés de ces drois.
« Yeuillez, pour la bonne régle, nous accuser réception de ces instructions pat u0
« prochain courrier. .
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