k LA LALI1 CA Raj,
EXTliRAIT
UES~SI.s~f~A~hC; E S D E iA~9~EM 5~EY:
i D nUl rdi r-ixi1e Sepiembre/ ir leurci de
Ld-'
MIM. les I~Iieaeur~s s\iraur FLr1?5nm Mi. le Prc~ident a
ouvere Ia Seane, u pr~ls quoi it 3 OuI~ert Un paquet ii fon
adreffe Foncenain une lerure de M. 1'eaQue de ce De-
parteinent, dans 1aqur~Ue d annonce que decs rnotif3 pliiC-
wA
fans, pc parnidulireiment la nicefni dans laque!le il rcot
erre-da juftifier par un grand a&e de delinrreffemenr
la linceriti & la bonne fai de i oouimiflion ari D.crers
fur la coalltiurtlo-civjla'du clergy & h la Loi di fernieir,
l'oblgenr ? doanne fa ddenifion de fon revche au Corps
ElefIorLl.
L'Altembliee ,iiemenrt' "efte de cette no 'elle &
des interprei&aioanperfties, des fires funefles que pojr-
roir intrainei-r- .eniifPnM de *M. I'vvque. Conlider.int
qu'elle ne pourroh I'acceprer fins heurrer le vi-ce bien
connu des peuplly de ce Deparremenr donr les
rapporrs' & le lies ave. ce pjiteur refpedable n'onr
fait qu# "fe refferrer par les examples eclarns de pick
& d- cit.rme qu'il n'. .-fr de donner dans cerre rdvo-
lutioi; a arrere que M1\. Chomel, d'Annonay, co.nmrnif-
fjire' d i RoI adores d Tribunil du DdIrid da M-zenc,
Derhboul, v.ce-Preidenr di Dire&oire du Dparremenrr,
& Tailhand, commandant de la Garde NJtionale de '.A r-
genier irois de'l's m:mbres le..nraufporreronr in;cd
famment aupr-'s de lui, pour lui remoigner l'inquietude
profonde & gdnratle que fa dimiffion a jeuci din leI
fein de 'AITeinblIe, & Ie vceu unanime qui s'v eclt
I'lnlLnr formed pour I'engager h la rerirer & a continuer
des fonaions don't I'exercice dans fes mains intcreTfe touch
i 1j fos dans ces remps difficiles, le bien de l region.
& la paix pablique de ;e Deparremenr.
SignS DALM AS Pridient.
L. CHuaLA Sec'ti ,
"
D huitirme Septembrt ai"fept ens q uarrn-titae-
onze d jifr~rure del matn. '
M M. les tle&eurs s'Itiar 'niis; M. le Prdidelntr'a outit
)a fe.ince. Aprbs quoi il a:ouve'tr lamqpi:;Cg-fon adruTle,
conIenarc une lerrp de MM. Dereboul, Chomel & TAilhand,
Commiffires de'TAJTemblee upres de: M.J'E-ique de ce
Deparrement par laquelle ils annoncenr que ce Prlacr
retire la dermllioi. L'AlTrmbliiaa air. cl&teri,f4;. a., en
iappien.Jnt cece bone nous leUE,, par des appiaiffeallefnsi
reiteCs, qui oucr mterlrO.paW Il ldture i plluticat reprt es.
Signti, DALMAS, rVi./tre.
L. CHB.sE SrCeiarse. L!3?
D L' aiiemne Septembrr mil fept cent .uatre-vinzt-
oaze, J tiEAfc hcures du napfti.
M. i'Ev\que du Dipartement, accompagn&
de la Munrcipalitr de Privas en' charges,
d'un drtachement de la garde national de
la t;iigad dde ia gendarierie national com-
umalndee par M. Durand Lieatenant-Colonel ,'
& d'nn ddtachemenr des rroupei de line, ea
garnifon dans la m'aime Ville s'ell fitir nnon-
cer a 'Airemble. .. ..
M. le Pr.lident a nommd ih CommilT'ires pour aller le
recevoir & l'introduire.
It eff enrid avec [a MunicipalitP & les officers Comman.
dans du ditaPclcws de la garde Nationale, de celui des
Trouapes de life & de'la Gendurdrer-le Nationale. L'Ar-
fembiee l'a accuetlli par des applaudilTemens rtirtids;
moj & I.la Wl i .il a requ tes trames appleadtlemens,
11 a-preonnoa Ie diflaurs f ivgat
M S s SIE Td R S
II rue fet'oil bl. d'lffcil; dr vons etptimer ma recon-
aiiffandtI e 1 p Aft ?6ondre A I'exc, de \vo bontos que
pap tvie eflcO de c&nfuliun qnui rakt de la dirpTroport*ion
de ce que je mi'rice a3 ec ce que voius 1vare filt en Il
faveur. J'ai remis entire ore msini mon dvcrh r parce que
1i de-nis on g-Trant i la finnriti.'r d&s Tmoilts qui nm'ont
trtachl i Ah oonrtailduo ; ji vous I'ai remini, parce qui
c'ell 1.o0us qu'apparrirent le ch.iix de vos palieurs & que
je ne desoi pils tenir que de vous une place que le
paledois par un choiX do at uoe longue experience a trop
prfdetl les abut.
Non ifulfriein't voUis ae'ez voulu me nidintenir dans ma
place,; 1mis4 une mulim de gra 4 & de farehrs infperprbes
dnt icco6npagne ce bierint i. \Vous avcz voulu m'en inllruire
pair 1/-ifihe e te ?oi M~eiribres diitingudsde cEtte afmemblee,
paeni Ibtquels vois ai Altg cdioidbient un ltgiflateur. I1
u'oRt pas chain de fare.an vojuge pinible pour hAtdr le
ionmcne o le ferois loflrait de vos dirpolftions favorable,
& pour donner plus d'dilc:t fon annoncq. Tous les bon-
deurs ont accompaghi man arrive dans cette ville, oil
le \veiois vous porter rhomnimage de na reconnoiffance.
Le corps lMunicipal, & les corps miJitaires ont daignd
joinre le plus honorable abcueil aux aclamatjios dfum
people don't les ceurs fipvblaient .proclani'r .tireieiix.
Des expreffions de la joie ptbbliqu'e deltin&s U'I&rer-les..
plus heureus evdinemens oat -pr6longd dans la nu c l'ecla
du plus beau jour de ma vie.
Eronnd de rant de bons j'en chercherbis enivin la
caule -dans ce qui m'ef'perfonnel. Un morifbien plus jufie
& plus grand vous a anim. Vouds avez voulu adcorder en,
ma perfonne aoi triomphe Mclatant A la Religion : tandis
que tanc de ptdjugds paroiffent d'prorer fa ruine, vous
avez olontl atceffer qu'elle reniffToit plus triotnphante &
plus belle (ous Ic auspices d'une Nation dactinguLe entire
tolreI les Niaions par fon attachment la fboi nrhaliqbe.
11 etl done vrai que fa jeunelli va &re renou\selli'e conmmi
cell de I'jigl. II eft done vrai que, li Ies plus lfie lois
ramenent fes formes exte ieires a la purerd cc a la lim-
pliciti de rinrdicution evangelique &ds fennrlia ns plus
g'nti;euL que ne peuvent drre les lois lui rendenc aui
censuple ce qu'une rigaricd rdcelT4ite a liaru ili Oler.
Pourquoi fe pl.,indre de voir.diparoitre des bhns, des
dioits, & des privileges ? N'el-ce pas dans les cecuis
gpndreux des Franrois que font fes viktabler frdrois ?
Fourquoi rererter les biedf-Js desa RisR ; qci poriW6lit
avsc cus un car .ttre de grandeur & d'opulqnceperfonnele,
fi pea affordtes & la satule de note nunriflere ; dcrutie leI
bienljits de la Nation la plus ainable & la plus g'dhleufe
renvironnent de totes parts lorfqu'lls I'enroarentcde cet
&lat fi pur qui Ie refl)hit de tous les c.uers lnrflle les
drapeaux de I laliert flotrent au mil-u ites bannires &
de I'encens de nos temples, lorrque -r chti rs rs'mlF.nte
Sceux des c.ntiques I'cri~ lorfque la Rrlig:on, ld patrie,
la gloire, la libert la concorde 'raternelle, le courage
& la psie des citoyens, & jufqi'aux flEes qu'ani:e la
fimple & franche glied, ne fe.njaie plus fa.e pc'=ae fbule
& mdme chore.
Ainfi la Religion de Jefus-Chrill refle ilicbralable au
milieu des ruines done la plus gralJd des revoluuous A
covert cec Empire.
Ainti, nous continuous de chanter le cantique de fon im-
mortalici au bruit de la chdce des rr86ns, des tribunaux,
des dcars, des Ilus antiques Jcabilffemens : aini, Ie %d-
rifient de nos jours & avec plus d'&cL4que jamaie ces
paroles de tCo diin auceur, Ias plus nmltiliueues rut.
peut-Rcre ayent j.nais de profrires: Le C.iel &a TI re
paJ '~,o; in r, i, p, lie ne pfflra pyi.
L'AITemblee a renou rlle fes appidultfimens.
M. le Prjfidcent a rcpondu. .
Alo0 N S LEv Q e,
La loie uniserfelle que votre prirence fair carter dins
cerce ajtrenble ne doir vous laiifer aucun ldate fur ks
fencimnes qui 'infpirent. Ce fonr ceux de I'elmne, de la
confiance & de i'arour. Eh i quii les wite mite u que voLrs,
Monlieur, .cs (enciamuns pszfcieux. Encour- des titres &
des vains prdjigda.q(i dbleafiu ent & dgarent tes homes,
votre grande ade les a tous racrhids aut prmncipes eternels
qui rdgrierenct I religion & I'drac. C'elf fOis ce -rapport
que vous ne cellez de lea propager & de les defendrt-,
l.rfque nrose crics inmorrels nous proinetrenr, dans cetre
heuretfe rdigndrsiion, le reour prochain des vrais prin.
cipes & des beaui )I urs du chrifltanifne vos mcn rs &
votre caraistie nous inomrent un des plus digaes ILccei-
faidr d&s lJlcul~ls pce I ics i.e.ghic.
Vos infirualions & vo' examples ont tedsns ce DJpar-
temenrt, 'cueil des efforts de la malveillance & du finatirme.
Quelle reconnoill"rce pourroit fuffire b- tant de piled &
de civirme! La notre, Morfieur, celle des peuples nom-
breux don't nous foreme ici leg repilfrnrans & Ic org'ne-,
Ccile de la France emi[re vous front acquifks, & Ibus ce
tirre vote nom jufement clihbre paffera h la dernicre
pofdr it'.
Ce fentimens'pccroit p'r la dimarche que vous venez
fire auprus du Corps tleftoral, vous renoncez au project
de cetre fdparation dfaflreufe que voas nous a iez faith
craindre: I'AlTemblee fent tout le prix du facri6ce que
vous lui fates des motif qui I avoient dc'rermind vous
cedez aux vives inltapces qui vous retiennent an Si&ge
Apifcopal vous y exifties par la loi, & vous y ferez
ddformais irrvvocablement fixd par le vocu libre & una-
nime de 1'AfTemblde ile&orale par le contract folemnel
qui va fe pafier entr'elle & vous.
Cet 'cnement nmanquoit h votre gloire & & notre fatif-
fa&ion.
Elle en I fon cotble, AMordieur, cette rati-faCtion: ce
jour memorable eit vu3iment un jour de joie & d'alrgreffe,
il nous faid oublier les peines & iamertume que P'envoi
de votre ddmiflion nous fit 6prouser.
L'AlTemblde 3 vivement applaudi & arr de, que le dif-
cours de M. I'qenque & la reponfe de M. le Prdfident,
feroient tranfcruts & imprimes, ainfi que les dllhberations
prcc'dentes rdlgtives- an -a e. objet r.elle s'efl enfuite
rendue avec M. I'Eteque 1' glifek-ariffiale e decette Ville,
o le Te e D.um a etd chAnr~, par M. le Curd, afTilld de
pluleurs Ecdfrrfiiques membres de l'Affemblee,en alious
de graces de l'heureux detour de M. lFEeque fur la dd-
niflion.
M. ; Icdque a' reaf 1" 'ghfl, & I'Afremle'eft rentrre
ddas le lieu de ls fIances pour reprendre fes fonatiosA.
Sig-i DALMIAS, PrdfieAnr.
L. CuABA, Secte ,dre.
".'- *" ." a4
' 4
At
*' "
.
---~~~ .I~IIY
L_ EImprian~ a de Piaran GUIL LET, Imprneur &d
DqpotaenD de AY.fbe &C de la Vike.
'~i~~: : i:3';t i~E~~3
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