Le Nouvelliste

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Material Information

Title:: Le Nouvelliste
Place of Publication:: Port-au-Prince
Publisher:: [s.n.]
Creation Date:: December 23, 1934
Frequency:: Daily (except Sunday)
daily
normalized irregular
Language:: French
Physical Description:: v. : ill. ;

Subjects

Subjects / Keywords:: Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Newspapers -- Port-au-Prince (Haiti) ( lcsh )
Genre:: newspaper ( marcgt )
newspaper ( sobekcm )
Spatial Coverage:: Haiti -- Ouest Department -- Port-au-Prince -- Port-au-Prince

Notes

Dates or Sequential Designation:: Began publication in May 1896.
General Note:: "Journal quotidien, commercial, agricole, litteraire et d'annonces."

Record Information

Source Institution:: University of Florida
Holding Location:: University of Florida
Rights Management:: The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. Â§107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
Resource Identifier:: 000471641 ( ALEPH )
12544054 ( OCLC )
ACN6482 ( NOTIS )

UFDC Membership

Aggregations:: Digital Library of the Caribbean
Caribbean Newspapers, dLOC
University of Florida

Full Text

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Mais Jo Capitaine, un vicux , Four a d.erausie nt iou r v;etIsej - Mho ,ntJiia.t .hJ Mr. C{UIsercviOtLi amim merno tmeu ttnflfta 1 et pcut&tnt niepe" A par. .gainM cht Agrin quint .i.I.vn .t.ntpvrtV
n Obruxlecteurs onphotprocup d.dngr crair. 1kpti> c in~itt., cla dCa I Mnreti lioivvt nt
ei n- n nit . . .n . . .n iin i me I t . b, i. ciiblie I:a v-c le. .Ic 25. Ia ex enc I c avant i ss Vort- virin c cWP IS Ptante i- . 't d i r. T i'
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Rec a m e > qu lq es e r s q i o m m n c n t ou.i .t. . . " . . . . . . . . . . . . : :::" " . .
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tout Ie reste.
Un jeune matelot qui avait Iu eur., enconrageait Ia patiente. en lit affirmant qu'avant onze heures du soir tout le Inonde scra atU Port de destinatin-En attendant., dit-il, -te vats foriner ue couchette des quetIies caisses rides ut sont Ai
viI 'a 4 qteiqusk vieux tooccaux de toile A voile uset, je les 'teIrai dessus.
Merci, dit ]a femme.
Et -I Dicit a d&cid& que naisse 4okr cttant sur r!Wr, que sa > einte volont soit faite, son fils V(sas eat r.d dans un 'table par'ile avat ' peine pronone cFS 11tOlS. (jUC la tempted qui s.'*ait raise a rager, it calma de is en Peu -I peu Iamer
dc'itt phl s douce, d'un bleu plus prrqtoncl. B4le brasse dans ses rcinous d'argent des dtincelies ~hespi~orescen tea, gui brillent

CoIHIUC Ies toites du CieI, .-. .
H tait inuit!I l'heure de ta naissance du Divin J-(sus, quand, tic 1. paillasse on ttal alIe se reposer Ia femrme enceinte, cclata un vagissement.
Ia Foi navait pas souleve' les umontagnes. mais ele avait calmc les flots, en cette nuit du24 I )&eenbre.

)faplus loin.
seIInt jeunes, tendres et 'comme ceux dont elles it A part deux ou trois ptges qu'ont bien voulu 6er des hommes de letbment appreis. b k remercions bien sinal, car is ont contribu I.,A notre Numero de tin:: succ.s don't nous
. . . . ._-.-. . . .
as bo.um-e-nt fiers. kuFete atous.

t. barges faisant le de cabotage,entre Saint:tGonaix-cs, ii y'avalt deu-x ie . ,(Dieu Devantia, la plus d'entre toutesk avalt 6 ss nutes. sanis user dU'.Mais deux jours avant lies psgrS ol licitanit em2aent ell Si grand elque le Capitaine. au nittmie de tonLs los dangers; tempe annoncI cat UPartir,
3tuite sans galbe, sans ites presque. iWayant quo ae o)ii 6taient 6cnits: deC.vant>>, Pear un teM PS St4illa sa route. A travers. 1ottles, le 23 Decembre A' sA& o Ir, Pour los Goerc 6taitA peine Ievtopi les se miront A marteler fl . In hie bateau, a pt'.andi.s que Si.i> do INquOELI rn.

. e barge plaisnt ien eLW dbotne fentre!Sit

MUinS passersIa ol ian

ma fon-non in'avaient amen6 aux Cayes-JacineL
Tandis que je travaillais paisibemeni au Bureau des Contributions, je fus subitement trouble par unvacarme epouvantable que faisait au dehors un pwetit clairon, de t'endroit, disons de prefrence, un ancien petit clairon3, En entendant les airs de nos anciens regiments, je fus surpris et, puurquoi ne pas le dire, enchantL. J'avoue sincerement que j'ai l'irne un peu guerrikre, peut-Lrre, parce que je sus ndu royaume de Christophe. ct. surlout, parce que j'ai dans les wines le sang du vieux Nord-Alexis. Par Ia pelnsee, je revivals un ler. janvier de la pe'riode haPtienne; je voyais dtfiler les 4 Corps de la Garde, drapeaux d41oys; j'entendais la musiq:ue faisant emboiter Ic pas anos plus qi itaient toujours bendendimanches pour ces jourcs de tes Nationales. Je voyais notre ancien Chef de la Garde, le General M&nIas, ir-

tne quinzaine de jours ,tanit en tournwe d'inspection, pour le service de Veurenrgstrencnt, j'ttais coanpliemenr priVC des dernimeres nonveltes de da Capital.
J'&ais en droit de croire ine ce home annioqait, d'ordre de son chef, que la libration du teriitoire etait chose accomplie, que '(Occupation Amerricaine tie strait qu'm calcet-mar que noius devions chercher dans l o'unio de tous les crurs, a aCface cir de notre m chm oire. . Desireux.'avoir ilicola.confirma11O CC ce que je croyais (retcn z bien. le caliran jouait toujours 3Manzf Marie. ma p pati3)je Iaissai yt rrmo travail Iet le Bureau des Contributions. Je Mapp rochai hAtive;ent (I petit clairon qui soufflait plus .durement Cncorte Ct aVwc plus d'ardcur. J c lUP donnai n tape an, (105 et jut

%H6! qu'et-ce qu'il y a? .Blanc .p. .
p ati ? ". . .

NUIT DE SEPTEMBRE.

Affectueusementa Horatius A. Chanoine

. . . . . . . . . ------ ---. . . . . . I. . ------------------------.-. - ----- -.---- -- ------------- . . . . . . . . . .
Le jour approchie, le lour edtincelant
Sous la Coupole de Saphir
Epinglk de rubis, de diamants, de perles,
Sous ]a Coupole de Saphir
OP pend un croissant de June, A Qui jette un leger voile nacre, IA-haut, Je me suis 6tendu,
Sa pense en mon Coeur.
La brise,
La tilde brise me rtpete doucement
La douce antienne que murmure solvent
L;Ame des amants, sur qui tu poses la main
Avec tant de douceurs, 0 NUIT !.
Somnolente dans la feuilte.
La hbise chante.
ï¿½Douceurde Septembre, je te bnis,
<
Je respire avec ivresse; 'odleur .des buis
Enfouis sous mon oreiller.
A moi aussi, Nuit benie, tu partes dElle, Moi aussi, je ressens'ta douceur,. mals,.
* Avant qu' TAurore Violet,
S'C"ire et s'iradie
En diaprures infini.es 'hlouissantes;
Rtste, Nuit :deSeptembre,.Reste:-encore un 'instant!
Berce-nous encore,: laisse-nous ouvblier.
44 . . . .4444 4444 44 . 4
Le jour approche, te. jour 4tincelant
De lumi're-et charge des sonffrances de la velie1.
Et, je sens teja n npen a month e
S'en. aller avec Toi. 0 NUIT !.
Mais revienis, reviens, verse encore clans. IEspace
--In fini Iun peu de ton calme et deta'douceur I:
TiIeur des".nuits"d'Et"

CLOVIS M .DESINOR

Septembre 34.

GRAINS. DESE.
- Pourquoi to .layer Its pieds avec tea chaussottes.
.*w .

" :_jesauui-te Ilav lsiedsI Utitsti ot~usfllt 7

.: .ac.p.s ca.
. . . . . . . .

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tairenmeta par un .titiyas, en regh;II Ij',II AIprs avir r'poudu tililairement. aus i aso0n11saInUt (;tuqo ?W
glissa icanssamaip neric rosse piCe dt lontun Nord, done cinquante.cTIutim es."".: . :.,' ,'''.'',,
1 me'ritait advantage, t malhew.01. reux. Car, It -Vol' encore tout 1'effort: fIu'il dployait pour faire sortir 018 I tinctcment di. .Vieux clairon tale tta" que noscojmaissons tous ut qw rtntcitan regri c passe. Saistant au terme IdMOn 'I.V ed'inspecti0. . v ,enals do.controler::
. .
presque tout It Dparternwnt ld Sud, ti ma bourse kait vide. c ine poullis mwuxle reconspesnr, ii fahait Suiv ger d'abord h conditionner ct ". " Ia gasoline pour Ie retouir aL Port-au-:: Prince, et payer Ics rais d'ht.- i jacluel a van t dc fair e plus grantcsI largesses.
Je pris cong de moo 1w tit cati clue je n'oublierai jamais pofr r -'4V()1r
. . . . . . . . . . . . . . . . - - . .-- - - - - - - . . . . . . .- ,, - ,.-- . . .,.,.
don in tant dejoie, Ir f-n'a%'mr :D.1t
- c pou .a-j-fi . I.
revivre par. a pense otre periode I I itiennc., n.atureilemeit, par son . b m ; C6 ct surtout pour ib'avoir procure. tUnt c'iotions,
FEt nonchalanimein, q tc-hq'u cu dn 6u~.~a~jaih con.tinmr a. _,,an des (.OntributiOl-s Mon c.o1t,e i tline commence. Et voilA.
11 fail croire qut le l] )ClIts,. i; . I mans, k1pis, k paulettes et ttit - Fqni pe-ment mmitaire des habitants Ie ia:. j Coma nIte desCa yes -3 accl sont 4done~s .i.asti-qu-s. Car, si on a pu ass.ser i de si bruyantes d6monstratons.:,. tors . que PAm6ricaiu tait encur.::. chez JIOUS, que sera-ce apreis qUe CeSI. '"Nessieurs la yo> nous ont donn Ia terre Decentbre 1934 . .
Maxi JE"-AMN-JOSEPH:,
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.

. .

. . . . . . .

GRAINS DE SEL
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tout api 'r auen
- Ale!'~ Ale Qepon,.;dant
m avais di: le contrare.

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. frgleW A erdS( Judastet '11-c1ix rdentrice? A .voge.s.
~ IA trttirtti~tt M is Y n1an, P e m nceUt eti .ic.e.cp.be3t. Ls inis

et pale.Ton Charme ajoute un astre a h1 bea PON A! lA:

Se presse. heureux., centre le sen de Ia Madone, Et pens., (- soUlevant une main qui pardonne, Au miracle ,'amonu: du Calice eternel.
M. Barrere-Affre,

. . .P ~
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ell. vogue s.'appe._al( r.t. . -).c a.;~~ii~~iiiiii
lit -urea i .ebaucl,.Pe.
na-ol Duchatellier., Georges Ri- :

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A cette Cpoque, les robes talent a traine. leildarit la. danse, Ia longue traine ,&at passee a IacemtUreX 1:relevee tpa"n ti'.Icc-Insmcr'r ttcn 1paI

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Le coiffeur

ï¿½venait le

martin

pour In faqon du (choux) et la pose des chichis. Pendant ce temps les maris taient bannis des boudoirs: c'Etait le soir, au retour d'une- fete. (quun Coux pouvait compter sur Ia table de nut, combien de chichis il avat faflu A Madame sa fcmic, e coup de canon <'a' rmrut tait le signal (Iune usillade g" ncrale: les bouchons lance 'ie's bouteilles de champagne frappaient le plafond, retombaient. alors que les verres tends; recevaient la liqueur dor.

A cette Cpoqtie,

Ia vie ytait

facile: Ia bire, le vermouth; IC champagne se vendaient a tnprix qui permettait leur. Colsommation dans les plus humbles. denmeures. La veuve Clicquot ktait I'amie prkf&tce dont:.-ta mousse d'or se rdpandait a profusion dans les agapes. Peridantla nuit de No@,la: rue des Fronts-Forts .eait le rendez-vous des jdyeux ienfants, piq. desiraient ,s'drmuser aux depens des, proprietaires. Dans cefte rue ce Ibre, oil un grand cornmerc de detail existait, 1I.talage des-marchandises se faisatit jusqu.a ces temps derniers,:st.: . des petits carries de planChes montes sur pil.otis ettoichant aux galeries des maisons. -Pour. Ia nuitde Noe,.Idi. moiiin tie ces petit SOT p cStit I amusement.Ic plus tentant des

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W110. -Bl ack-Prince, mAmtin. all.enand;- :Bateh A N .Ii: Des
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(.&:';S~S. ,<'',ster s(:aces>\, flue(
Paix IlIIIHCnSC.
Caadt-Ln : RU x[.=U I)

BENOIT BATRAVILLE
1879-1920

A LEONARD CANTAVE

Avec un cordial merci pour leg
. :eseignement qu'iI e'a fournis.

. .P.rau-P.ice avait encore a
.I: rel"m oire .c souivenir .de I"juipeode1 n uit diu 18 Janvier
19204 PP_ Ipp's en toute hate
al s;ecoftris dVn . spira tin
-ccr& setlement: lanslepi
vecitair dS. atite de la Ca-.
pitaleh eotBarvl'e s es hande1s: renaicut clns nine -San-.
i~~ii~~i i~::i:: i::ii~i . ~~: i . i : :~ i .:: . . i : . . . . : .

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. il. de 'occtpant~ revtlra
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neur ~clans a dignity. Port-aui. . . . . . . .

Prnce :-avait -encore a Ia me& n erc ::Ia spuvenir Ae Ce :cc acols:
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Br ave jusqua Ia t dn~erite, sol:-.:!:,'
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chi~cace. La loyautc" e t.it Ia rcgle":t.
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caipagnIe, drIc pa ne dema a-

der qu' a t terre le pain de sa f a-: i. mille.
Les rares loisits queli.lais- . sait la rude besugne ttaient con-:. sacres a.l a lecture de ses ouvra-.: ges de chevet: 'Les aventures :.de: Trlemaque et. histoire I lait:i do11les.:erploits liques de.:
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::?:: k!sprit :d'Ordre a:e:: de : 'disceip!ine:!!:!! ~
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gag'ner dtu tre s ive s.
Par n heureux IYnsard. 'faut IC petit Ednond :t trouva
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
avee son-trere exile.

Un beau jour, le gnral SaiP
tonge dont Ia vie ne fut pas peut prodigue d'aventures, cut A quitter la France sans avoir en Ic tenIPs de garantir Ic sort du

petit entant.

Celui-ci, abandon-

a -m, m, reCta stir ap
11. ide Inj.pa;rtenteI toc UnC
eclamant A chanmtes
l.armes son pre?. qui ne revint

. . . . . . . . . . . .
.:.:. .Vest. alurs qtue deu-x, voisins

:. charfitables. comme ml en volt . ."sliet.ti.terre de France, qui en==== = . . trtei de bonnes relations
antCC le ginwral.Saintonge, Mifles Eug
tendries patr Ie pAtisde -en>
fa411t. sapitciyeen't str: son sr
Vt. rcuicilirent le quasi-orphe-.:
Rn. Teliu P~ 1origine:. Il ;Iadop
Pndo nc(Are nmsicien- parl-s
deux unesseosibles. et humin'
qm po)~-urtueut a son instrued.41n et tuaion, . . . . S ain t
q;il ot cnn issan e. Lies . ::: :::: .:: nt a c l ï¿½ A u x
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Ictarda pasVn6n plus A.les e .: Ior-r. Actuellemet. t ;ICA vt'(eMIevt . de.Madame VoC eu
1 rdincs e ntre tient leur tombe.
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IYune haute stature et une c,.situition- athl6tiqiie, il airi t :.n:n.ta musiti .-it. de.cei;qui comprenaielit S -.-c naitr e l e alue ses :res sources ;lle devine.en se':tuSi a . . . t.a.it s sa.n.s fin. :W Pianiste: compositeur, Sailn I(.tonge tirait. des: avantages"::inonetb]d lrsquyls'agissait . ._ . . . . . . . . . . . . . :c.n te.t.b.e S. " ï¿½ p o t g " i ! . : : ,: :'. ' i ,:':i,'::
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F~rm& lFtude descgrands ma1Itres par 1.1is ac gqutI
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ictmekcin, journaliste di's.
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d ses: diverse conaissamces
son niea intellctel. ktany.
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Sa ecniqu fair svne
Ses prd rt L. cBethoM dhelson
Son ambition: hit: d'lever I
-rythm-e de notre. mrntriguelo
cale.: Ala (lignite de- Ia plus haute
expression: musicale.
Usant die :ses facultd~s d'as s[
inilation: et. d'observation, ii osa, le. premier, ennoblir Iam niliw gtiLe haiienne dans tout cc qit' tile renferme die sens inwri.
cc que poursuivit datis It- suite
JustWi Elie.
1 pretenidait que cette nmw:i(!t1c I)?lvalt ;e plier a tnc les
Q-ztrnInes de sentiments humains et se fit fort (Ice I dnmntrer par
son ceuvre.

,';ale tradiiite en tine rernarruahle(11,ef-e pages nisicalesmett arI' mort, restera szon
meileur titre- davis I'estirnc et
V rrconatssan ets fervepts
de Ktthien,
cetteflYIlt
Piquante, veritabI1le&asce~
!~Turt22Ienxiolece pooulairc oil
~ ~jltiet. de fre'ue'tif-uc~s rill S carnavalesques A ta lprhr.haleine, !nrvuv hiell u.1e
musyjque tik salon, pleinetiKX: -CU. tie cartee. de brio el serV t 'aIRI tifle CO}4 lice intellicg'n Ut'
P a rv-mI ? I-!i!; iiU -::;~#ii: :~ ii:::::~ iii: = lesi!:i:_::i i i I~i:::~~:; : :i ii::iii ~=)Ius=i:: : i=i ~ii : i i=7)i g o =l :=!=)i i )i!t i i=:i i ie s ~ ~~= i~.ii:!:::]i m ~ ~ ~i)iiUs :ii~~
S:i:'iii:iii 'i ;Liii -. iii:' !tof:iii? iiii ls. :i~ ::.: : I aiiiii ??~':2i':?.i:iiiiiii:i_: :iiiL- ::. :i.: M e i u e l fa ori teii~:':::: :':::: :.::::I'a:i::i::iiiLii: fL:: ~~~:.i?
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On doit encore a

Edmond

Saintonge queiques m&Iodies heureuses: Bfise des Tropiques, (. u,iii: composa pour un des dra-

rues de Victor

Forbin. Cette-

musique se recommande par Ia

-rofondeur du sentiment. Un.
Sourire,, Un Baiser, paroles de
' Henri: Chauvet, Loin du Pays, M.ainum-bles vers tie Louis- Borno. Ie
.Chant de. Mell6, poesie de Geor. . . . . . . . . . . . .i d
gsSylvain Credo d'Am~our
po isie ti Carl: :Wolf, Its Hironr defs Sur riessr des pares-:d'Edmond soI
.' . . .: . . '

Saitonge faii rtit d'un . .
groupe amicaloci Vonws'entre te.
rattdans 1'ciemulation dS. choes
(I Pswtgraupe qui. Unissait.
dans tun #toieaniti4 Gorges
.Svlvn . ., o :'us 'Born' me
SnV, d rretti metnoire., Us
projetientix Album- de jxesie.S
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ran te.

Ah! tjue ne puis-je avoir la

pine d' die., pour rettact" ecs impressions de cc so1w charin ur anI'ine motr&toutle hors l -a terre, voudrait platter par c s espaces tninis doi0t setils tles ldesincarnes V01,"; connaissent It secret.

Tout repose Isous eciel

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t*.ut seinbrase, tout se tait hdti ]a belle nature tout a coup.as.solbrie Cest le doux. crnpnscule et salente aguni, avec S n .
cortege 'ors infinis, c'est La fi . .
1.n beau jour gui se meurt dan' WJi.n pq'1dUroiern p gm i i & eile __I _._( _ s n.r.t.il
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C("est I soir- c'est

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jari se., I'b care de> teudresses.
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"est Iheure des ri>I j(iO C.dtl,'i', deS VOlifptes Ct des rires MIN ,, l-lCA n ait ter h er .1t

n s nisons, i'heur-4c oi
. .c S.ratphin des sums passe l . . des C(1r,>.>
Le silence sQetend et la paix

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:ui> glsse Ienternent darts soi, Pcliarpc brune. L'on respire avec. ivrc-sc les partums (les i-eurs ct des fcuillcs, car I e(ou x VCII t I 'hiver ts charrie, avec ses c;aV dresses et .ues fvres (h d6sir.
Alors. scrutarii du regardts )rotondcnrs loin taines, reveurs.tes, yeux dessinent, sous la se-rcnited"!iciese de la vofite fee-

rique, lt'iegante

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vteux aruresgdants, qui come

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des amants. dtns nui chaude etreinte.

bonte sa lumnire, sa himi&re m,:lenaire et. qui, en .elctIrant. i r feuillage:noirci, rappelle partos(A .da s nos esprits .Cs e.nd . . ". . ii L ic de Ia n: i
u ta cdans iombre sur Ii .m denIte de., ar rsmajestu ux St le: bruissement des e.ulles
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(y.our.:suite pA :It).

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Mas to-Lit.ACoup, emporte par Ie vent, un chant lointain se re'pand dans I'es)acC sans bones et trouble Ie calme de La unit.

.t Est-ce tin 4eho di ciel charme notre ureitle?

qui

< A h non. jentends. Cest le
tambour qui, la-has, dams Ia banIieuc, bat avec fievre ses airs vaUdousques : 1.s m arrivent ces. airs dont les sanglots au rythme pathetique sent des imperatifs, et irn-arrachent A ouite m& ditation, je prete ine oreillte avide A ce. chant plaintif, tn frisson me 1parcourt et miot ame lnc(litative, remontanot ie cours des . res r evolus, se trouve parm. se" t1 ï¿½ -ers .fricaims commle des deSsh&. und dI sort.

<<(Oh n.'exilons

personae,

1'exiI est impie.>> Je revos ces 1fldlvrenes dansant sons la tonnelle avec passion et frenese lteurs danses saccadees aux airs mystrieux. Je revois toujour. ties choses effroyables: un tourbillon de noirs buvant du sang de porch dans la foret, hurlant-. comme des ogres des ers epouvantables. Avec fracas, j'entends les branches tomber sous. la fureutr des vents d'orage.
0 Boukman, 0 sublime mar-. tyr, 0 dieu mystdrieux des boiS, vraiment co snr .:j'etais parmi. vos affides!.
Am e de mes anc tres est-ce:.: donebien vous que je revois

(tans cette froide nuit, a *heure on tout sommeille? Est-ce bien vous qui dansez' al nes yeux leurs d.sessi. ensorcelleuses et chantez de ct
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voix tremblante et frm leu rs chants pajpnes et piclkisi; de nostalgic?
Est-cebien.:votre- voix pi
E.t . . . . : . . . . . .
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tyu MpaIl?,. (cst (je, sous ]a cendre de leur ime teiunte de christianisme,.couve l efeu inexb du dpt ancestral .
Lt pour rveillcr, en sursaut. tols c(es ataves assoupis darts le repli (IC Icur <>, ii suffit que. ta pea reson.ne, 0 sauvage as-otor !. Et, chainons dune meme chaine, sen vont les transpian-m. tes par Ia nuit dccembrae, nuit toite repue.de , nuit djA sature de macabres bambauches. ! Et, devant que les votites. des cath&'rates retentissent do ce cri d'alkegr&s e d'un monde prosterne', tux its:d"racines, eux les :dechets dune inhumaine-hu-:::.::: manit4 , iront dans Ia campage proche, sOus.Ie hounfort guin":en, bercer l eur nostalge. fouetter' .1a. torpeur qui: grimace-.en :Ietwr:.: etre et conimunier leur ame avec. V'hnie en- -v'eil:, du ,econique> >'an cest, tral.

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Musiqu'S: L u a et nuit imdpr.e .Uue nuit.dense, noi

Est un parades beu pour es cceurs amoureux, gr.
." . . .-. .:: .:.: .: .: .:::.:. . .

O Vagues. portez-nous an r-vage des di(ux ! Ni Acrei d tsi m
LY.RR.T LY SI AS C. V ER RET . . . . . :. . ; . . ;-:?i .i.i:::;!:.:.

juin 34

. . . . . . . . . . . . .

IIL PLEUT

Pour Toi

II pleut.
Me,:s pensrs tel; aes narmms
eapitu des boudoirs, in ,preg'not on front douloureux

. . . . . . . . : . . . . . . .
. .V e de ., a.:c.e .rcselce
aucune.
Pourtani qu'i. me serait Goux dI ktvwr Une petite arne sceur ;-d saltli sur mor front nu.
---------e fr.nt .douk ureux .
Ia fraic-heur d'une main,
dI tcute petite main.

LA vent pleure dans Ies arbres,-utne brise I tgre, grisfitre
grise et ensorcelle.At! Ie beau paysage tout covert
.ie petits Oiseaux noirs,.
fr voudrais des ailes,
des aies pour menvoler, des ailes pout me jeter a
tes pied tes pieds! mignons.

t I :plet ce snir,
j voudrais fttreindre,
S t&eindre doucement
tout :.doucement

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. _. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Je:voUdrAijs. SOUP ines 'caresses,
mnes5 lus:caresses,
te volir. ta sentir

TI pient ce soir- cette nuit,
Je voudrais, ts I'vs
eslvresiytiue
.i:!+ .::.i:~i,;)'[ P .+ï¿½ . e " .
sir nnes yeux,

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
AJe: voudnais te .eu seins .
pour. put--.CO I=,.tea beau sdn es pouar oreilerat, ton corps,, ce beau CarpsI
po. me. blbtti iM I
tout peti, l, .

pri5e~s-d miaucute pscce

._.

.or u s o'a i.s. . . . .
ou e~vou estieasesr icsesm

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rayo.

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ou i I'un .de leu.rsAgei

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Roger:. BoucardAmla

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. : - - . " ï¿½. . .: . . .:. . . . . . . . .-. . . - .:-.-.- . . . : . .: :. .-: .s:. :.-. >. .:. .-.:. :-.< :.-<-- " " " -- - - - - : : ii :: -.:2 ' M:-:: :?: ::--:f ):

sot ame

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talk&

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.:.~~~~~~ ~~~ ._:::._.:_.:.:. . . . . . . . . . .

heureuse anne atfi

Bone

En

plus de cela

Incendle,

contre

. . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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parole Its un j ates iVOtIS

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Ou bien,: quand, e moment arrive
oti Yon pourralt enfin placer s6n mot, it se trouve qu'on:.parle d'autre chose, et le mot rnaurait :'plus de se. .
On est-taciturne par diflance c.i. soi, et quclquefois par modestie. t4e . Ique je dirais vaurilvraimnnr]apin
d'e-tre dit?', .Alors on s abstient.D"au- .
tires, au contraire, attribuent une va. . . . . . . . . . . . . . . . . .
Teur immense 3 Ia .moindre id&e cumiii'iiii:
!eur passe par:Ia tteou. l'aa moindre chose qu'ils.onr vue, ce qui fourni.
un aliment 3 aleur intarissable babil.
On est taciturne par crainte de::se::
compromettr:. ---Les paysans--soa . .su. -0
vent dans cc cas. Mais il se rencontre aussi cheziles gens du monde. Pour:.
quelques-uns,".cete reserve n'est:.qute: U 'exageration d'un honorable scrU.
pule, On redoute a rtercussion dei ses paroles,. et Von tourne si bien.sa
langue.dans sa: bouche que la rotation::!.;
se termine par l'abstention,
Bni celui qui rest mutt quand.
vient lFoccasion d'une medisance."II.
est beau, alors, de retenir 1a dmrnan,-.
gcaison de faire son petit effect devanft-.: les autres, en leur dbitant ce que-t on.
salt, Alos le-taciturne ne dit rien,
mats it n'en pense pas moins. .:.
On est taciturne par. decourage-!
mert- q-A quoi bon? je ae persu-ade'-.
rai pas. On ne m'eoute jamais.
On est taciturne par ddain dc'e":: i
qui se dit. Molire, dans le Misan-.
. hrope, a bien saisi cette nuance:
Aux conversations mcme i. irouve i reprendre.
Cc sont propos Crop has pour y daigner ldes-.:

4 Et, les deux bras cross, dua haute dit sont'.::

S Cc-que -Cflim7nente cit pas,.esr{iiii ' que: Ic nommï¿½: Damis, 3 gui s'adresse!~i 'I cette critique, doit avoir souvent rai-iii

son de regarder dct e tfawI= 1s::conversations du monde.: Que c propos frivoles.auxquels il est inutile"de se

On est.tacturne par misanthropi
Le&: hommes: vous: ayant faith souffiir,, on.: n a:::pas envfe de. s' pancher avec x. . A ussi Alcsre nous semble-t-il
bienw'bavard pour nrmianthr>pe"4
s. La taciuit4 favor ltobservadon . Celni gui, dans an: cafe, a
pare:: pas est :miUX: ptac pour se
paye r Ialt.terdenautres.
. '.e grandsm di.m ifs patient itDesca rs f ya it Ia Prance er 0iniVte

meat K de den disciples guq tien
disoss Vaider daitsnes-epiie6 parce 4qu'ils'demandaient denepia

S AM S j"": ! :l :. . :" . .7 1 : . .::::: ::::::::::::::: .
v alim o-dules l. t.,

Souhaite a

.tous

1935-

PAI AC ETL

I::k '.:i.ut le monde se dirge vers IIH Otel Palace pourquol?

._ . .: ::.I
. : :. . . . . . . . .-. .

i iiii~lliiiiiii~~i~ iiiiii!!iil~l!iii !iZ i! ~ !i!~ i: ~~iiii (ii :~i: :.i~ i: i~ii:~ i::i i;: : . . . . . . . . . . . . .iiiiiiiii~~~i~ iiii i iii~ iiii::::ii:.:i: iii iii~;iiiii; ii; i:.iiii: iiiiii :
,iii~~~iii)ii iii~~-~i:i~ii iii~ ~~iiii~~~iiii( i iii~ ~qi~; i:>~i~ ~~ii: i4 i~ : ~~~iiii iiii~:)ii : i i ii ~i ~iiii~:i : :i iii:i ~ -: :.i ~: .i~.i: . . . . . . .~i)~iiii~ ~i ii ii: ii ii~ i~~
i:.~ iiiii-iiiii?:.iii ii iiii i:.iiii i~ i ~ :ii: iiiii is i~ ii.siiii:ii4 iiiiii: ik i? iiiiiiiiiiiiiiiiii: v:-: : iiii: i ~~i. . . . . . .i ii:~::!(:: ?ii iii~l~ll~iiiii~i~ i ii[ iiii[ i:
. . . . . . . .: , : :& :h x~ :xx , 2:Y qxb :: x2 : : .::::=:"- :::xb ., .,: , .,,, ., . . :.:.::. .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

so.UHAITE .LA. .'B.ON.N.E. -AN.N.EE.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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. . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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It sileAc est tine .p.tutt. .ne.
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duat qui se kit on qui stdi.AlorsIapaokrernd I'avantage. La Forttalnt,: hom e oniliant, essye de mettr la chose au point, et dit,, a propose de son ours qui vivait trop solitaire; . .,

It at bion det parkr. et xnirnw ,r n Mais irs detlz soot .maovats .avrs quils
s nt outrs,Le silence est une bon-ne prepara- .
tion l ta parole, La Bruyire raille
ave: raisonï¿½ ces gens qui epartknt UnI
u0mn, cen1avant ieCertain politiciens verb-cux, qui .
n1 'an-1t tic-n, a dire, corrnmencent 'a ne- 4r 0A
rorer a.rzb: hasard et Ia pens'e leur M , 'd- a"'
stzure qu is arle nt. V o rItle~~m Rcz-mestan. dc Da udetMa~ c *ionswe imrxscest de
quI ienert ure et risque de s' cCc:redi- scuvant, Le taciturn, -I.i. ru, mine -onguemcnt cc qu'it dira. t, si I-f

Qu;-':.d le taurne est force dim.prcwiscr 0 :isqude etre pius ".disIc~ Vm i~ V.1 vrd Sm r 11 igner%- art
x:( de pzler crK.ur ,.ie rien dire. t r
_.s U .etra p-.:ssts bord, das Wi

!.e :ts'e dc I- con'.Vtion, des se.
cr~ q'jIrereter, ensuit-e d'y avoirX~
041petut E.trc ban. diplonate en par-.-. D P.
1an beaucoip. cz on peut i"&C en 0e

taisant. Ceh Put deux v.ritS Int& - - tc!
. . . ressantes Une jolie pi&e, les Valets . .
.dpoms., met en sc ne Ia caricature de ces deux types e -valet urbain e .
style. qui simul son mxa'trc I'ambassadzurt &ourdit Ies quiestionneurs pat son v-.rbiag:. Le valet rural et, fruste. , qui joue I r1ie du secr&aire d'ambassad, 61ent les indiscrezs a distance en
lent repondarnr par des monosyllabesgo,
peu compromettants. En ne pariant pas, on est stir de: ne pas dire de sotises, Le miheur. c'est qu'on pent #<
en faie. On maque -sa vie pour un
ow ou pour un non. Ce n'&tait qu un
. out-ou qt.un non Encore fallait-il
desserrer ts kIvres.m x
.:. .Dans un salon, it vatien e'
;:i::i ::i::(-: :.rien dire du tout qie dire des sottises. !
((: : :[:!: [:A un examen, it vait miens dive des F:i:,i,''':,,,':,,,''i:i:i,' :;::::sott ises qu t :ne -ir n idire- du tout.
De ':}:[ii:::i!::: :::!i:: s :omns ideviennent taciturnes ( Fl pin-ce qut lent fmvne par tot le
:iiii~~~. ii~iiii~~~~ii.? . temi:ii.~~ii; pt i~ Peut~itre : It :ca,,in- vers exist&;i ii~iii~~ii~ r4I:i }i nnis il dok are plus rari! .~i. iiC:: i . s: t:n~e~mee."! "" "

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1i 9

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Aft.ift -let. i:?b :.:i:!:;:i!:i

quwnqu uns auSc 1 pflWel tPas 0on puce qw"

et Un proverbe invite Mai's l'eau uidonPei

4
I
I

innocente ou. perfide.,. reconvtir tin trnul ond.de sable on &sim let ntos-Maria
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ~~ ~~~~~ ~~. . : :. . . . . . : . . . . . .: .: - . : : : . i : : . . : - : i i i
U.-ur vc roreafflrme
- qu : iaparolk en dAargent 'quitIt s&
-en- e e do"r. M: -ï¿½'di 4 a :.s."

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

?iii:iiii:F.: ._.:.-.
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: : :Zii : . .Z: Z % . .: .ii :?. ::. : . : . : . . . ~ : ,i :.i:? :. iiZ : .:i~ :: ii ~ . S i
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PArt , Ajamais une pure ¬ion. en: face de: a -pleadeur.de nos nuits 6toilees, jamais ant larme., jamais tin soupir ne fear itaientarrachk a Ia. plus. tenure de mi-deTpar: a plus toutchan.te des .pagesi. a.t ls vibant d e mes, a fe: lecture comn.:: :::::: ::: ::::: : :::::: :: :: .: . .
mune, pas i i.d.:P':u:-:i .al cm teur corps:tait leur present a lair ,avenir et le frmissement.do tours -sexes dnlerves rp eti pour eux. tout l7infini de Ia cra - .
Its no, se lichaient pas, les
. pa ,.voilA, eancs, its se sont marids darts a banalit, des cadres conventionnels.
Voici venir I'heure de Ia solitude sacr'e d'ordinaire si cheire aux jeunes itoux ensolcillts de

bonh.eur.
Chest alors que Germaine

se

souvieut, son premier amour lu apparait come une photogra'e ciere ",etrouwee par hazard 44 t-on, ,d'u1 troir, Jl e st e-

iairee d4C

son nconscieice

des

mis pr codents.
Oui. se dit-e.,, cest bien (>orges qui fnaimait, come ie ine rappelle la ferveur, 'extase

de ses ycux, quand

ï¿½.I id .

ii sageit in'iddaii

sait, -e Ii'inisait presque dans i'exaltation de son. atour Constamm:nepr aiium&, "tli-,s ces flamc_. - des lampes acress kilu ii~ifl ~et do; main, r, iC3sosC.t $42 i.{ n~ais. I svttPzg 'naicut.
Egoist.e.I, me .:uis chtourree d.c ia Y-KL6 ouc me disaient ses e x 4Ktt'is par toe chvrni

Ljlb2I

U me

vovait promenant

IOC Cot-el a.ur evtnle un' . trioim pe. Get amour avait baIaye res souvenirs comme la tempetechasse au loin ]esfeuilles d'autonme aux teintes dor. Mais voilA que la tempite stest apaise etlous mes souvenirs comme des anges fohtres dansent teur ronde &.chevelee autour de Ia intlancolie de Ia rnarie, Les feu-iles Tautomne sont revefnues.
Et los pensees revivaient,
-. i orbaient Germaine, Vencerclaient (tune etreinte plus violete. que. toutes celles reunies ensemble du 'Ale aux emballeS mfents.do:Satyre quest son ma rii i i s'attendrit au souven:iido Isaveir: :dtun baiser d'amonr, baier timid e, IMplor par Georges e.ne voix agonisante dans I':agenouillement.
mystique und' amour -qui*. sup-.
plilait et qui & ait si dfff6rent,.
he~las! dui coup de banche :brutal:
do ce, matamore qui aatfi
frtinir sa chair tuite ant nuit d
d~~emhre, masq'~e meirisai
a cette minute de toute 1a hawte.d.so ideal sjpirituel defu,
d. .I fierti de son Ame in-~
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empreint dans curtains cceturs, le. ulIe dfu Beau, Ie cut te de IFIdeal te ctiltti e la Patrie.

t1, s' en e,st all(., 1I ne reste plus qu'une tombe t des hcrbvs,-dce herbs foltrs.,. CC chur I)iaquci, cc sublime Griot,

ClIment BENOIT.

PRESSENTIT POUR ANTENOR P1

17. d.1934 VENT

ERRE-LOUTS
. .m . . . .

DANS LS CIEL.

Dans I eciel diaphmne Fu trc. un coin de voile. Tfreinblote et se'fue Un bel astre, tine itoile.

1Et craquant sourdement Par delA les mornes, Disparait tristement Ames regards mornes.

J'ai senti s'en aller Par cc : soir morose Mes r~ves-effeuilIs. Ertiques et roses.

L ts endormis
S'aspetgentde tristesse.,. Je ne. sgis'pofitrernis. Dc: meslarines d'ivresse.:: "

':Ye jIe ve sais quoi

44

*t i .,

. 5
4. ' ., *2

v ". enace.:crE iec(ure. Pourtant., j'ai bien i. .-t Qu'uninaiheurrmeffleure.
. . . .ï¿½. . . . .:. . .: : :: : : . .

"- Qu'l teint en. . dttresse.

Quilsemeur daies cet, Un r sonte t endresse,
Une arnie,
Sx!nr tle mon Ac.

-- - - ------ - ----- TPAUL EZ>. GASPA tD . . .

MAINTEQUE

SAVON.
InM .

. . . . . . . . . !- i !::i!!! i~~~~ !~~~i! :

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Urge

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(A)i )11(lC eltaqtue jour de-s 11ItFII'erCrs delUCOJ110.IflhtS. tics nlifllers, et desi Injihers de inches

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Creation do ['esprit on Autre, l'hommc croit A existence du <(Bonhetin. Comment?. SoUS quele former ?

Chacimn se pitrticli re.

lc cre d'une faion Ft en outre, gqand

l)iefl nieme on ne possede pas le hbiheur., car on dit toujours qut1 nxiste pas. n effleure-t-il pas J)ariois dun coup d'aile en

-passant. tel oiseau qui va s'encaresse une dernire fois
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dt sa Majet& qui, aun marquis-dut6,. LUUoflce 53. nomination cornme mi nistre des Finances imperiales, Les adversaires, se separent. Et queiques ionrs plus tard, accompagn6 tie la duchesse et de sa fille, te due Saint Louis, seigneur d'Esmnangart, de Laval, de Castel pec et autres tieux, part pour lat f{te du couronnement. Le marquis gagne de son cute laca-

pitale, pres di ea princesse aut.ri-. chienme devenue sa f5anc6e, naturellen.ent.
J'ai fii. J'prouvais le besoin do ni1 vader de ce milieu nobiliaire 0' rdavait Sgar Ie bon plaisir d'un ro,nancier dfbonnaire, dedaigneux de la p- Sychologio epris de titres, tic guipurt>. Lvitatit d descendre au fnd des aies, auteur s'acroched sesp&rItiint A une petite intrigue naive,
raetuleusetent naive. out cst SiUpleth danrs ce hivret plein d'uptinisme, lout y est rose ou pltot e cette couleur indecise nominee la couledt pale. out y est leinux, ieit, tffac&', 1I n'y cSt aucune vie inttrieurc. 1u!s personnagos sont eiUt-t. ( nu c counait rien d eux. [Is nupttrOU\Vif ni JolC. .ni so.,ffrance. It. tie pcnscnt. le sentent pas. Ce lie soint mem pa des fantoches. Ce sont des o:mobres.
Je prie parflois ls ceuvres l(gcres. k;ertains jours, quand le cafard in:'& treint ou que IPexistence int prend ala gorge, je les Iuillette volontiers si j'y trouve de la grkce, de la joliesse, une. Iorne pleine d'6Icgance, une imagina-. tion ddlicat-t servie par une sensibiit. fioe. Cependant, j'exige toujours que. les acteurs que I'on m'y prsente vi'u:nt Wune vie qui touche a la mnienne,

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la douceur .du

Bsollne a" "e

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public international, d a ttan rage donwt c arrie. l'audiunce Prop soucent reseruietdacels quf la discrtditenr ct
alt [a ccdonnien t m

Saint-Mlarc, 6 diccmbre /1934.

Dr, CLEMEN'' LANIER

Pour los jeunoes Iacteurs
Par FREDERICKJ. GOULD

Traduction

MINOR

I.-iomme Noir, Toussaint, alia
son bureau ct levant les bras, crIa.
a haute voix a grande foule Mass&
aux environs.
.Laguerre est fine. Tous ceux
qui bier nous combattaient ou blancs:
ou Noirs sont pardonnes.
II avait 6t6 esclave d'un Blanc
Franqais. propridtaire d'un vaste do-: .
maine dans. Je d'lHaiti et son pre 0. avait &6 lui aussi tenu en servitude.:
Cette lie Tune superficie presqu'{gale . cell de'I'Ecosse se trouve dimsles
eaux des Indes Occidentales.*Elkh taits.i rice en bois d'acajoua etin bois.de:.ic:
sapin et :4so1 sot 'produisait en abon: dance du sucre et dy coton.Les trem.
blements"ct terre Ia .secouaient, mais
Ia pire des horreurs qui y rtgnait-geait.
.l'esclavage. Chaque annie environ
30.000 Noirs y itaient transpo t .
CAfrique.e leut existence 6tait amtre sous. I dur travail imposi par-ea.
Hommes Blancs.
Aux cr Lde " it I ., R Rv1.
t o r n i . ." IF~~iii~iiii~iiiiii
tion fran~aise :brisa bien des: hames.
La voix t~ rnedcaaIb~ es4
esciaves -n :1793.:: Hl! le froues .
Se.tles guwrr!s se succdrent en aii
tmu nJ ou r cmdck kurs rmes et cit
S :thi m s:-is Ta ifigure-dc Tou:.: "m. " o.lda m neneur d'hom ------

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toute

BONNET ANNE

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1uI front re de Ulm Su Le ie

. . ~ . . . . . . . . . . . . . . .
-N-p- en Profesait tin granx -meptis pour IdI& dun Noir gouvenanv.
Ha Iti A se yex ls Noi rersen.talent .n. Minor ue mindre h
mani. qul. da-. t O trait& avec
mom dgad que Bla cs. Dansa
sa (wfride prison dui Jural Ic oir son
gea ~ Famor a I1'affikiro de sa.
fee, ses en (antsw c s chi.
le quil nemi dea ls revolt .Dans. sa froide ptiison di Jura'i xiae avril 180f).1.

.On Ptait an.matin du samedi 30 septemI.re 1933 dans, une salleide .la lle &: Gene~ve. Republique Suisse. . ll &e "Iec" f
Les gt.s races humaines talent I' rauuic . Noire. Blanche, Jaune, Brune. .1les sicgeaicnt perplexes. Eltes &1;aicn pensives, Eles ftaient appelees a trouver une-solution au problk c des groupmennts imineurs ou Miror ':6 . Minorit allemande en Polg:e. - Minorit"s polonaises en AfI-&ï¿½-c . - Celles des Juifs en Ailenaa g,. Celles des Hongrois en Roum;nW. Celles des Chrkiens
Syriens dans Ie royaUme unmsulman di I'Yrdk c Asic. -- celiks des Kroos. bruns-.L.;s !a R6publique Noire de Lib',;a Jautres encore. Une .:-t ri, - ,,i t t n plus pait nonbre. difttrcnt ' W en uot de couleur. dc langue
-;de : n de Ia plus grande ma.<)ttc :; iLl tielaquelle ii vit et tes PIUs p t tI?brces subissent souvent 1.-q nvais traitements de La part dc- :6 9rands nombres. C n[ n.v'ards se tournerent vets fa tribune. U', gentilbomme Noir parlait t4i c .riste disait-il qutune minorit d."-;s une nation puisse avoir 0 sou!u ri e mauvais traitemenrs.ï¿½ [out lB u- ant 'dun Etat devrat VCir V, c:& .t d'une pkuin ct entierc pruteLIo U r Mout sa Vie t sa liberty
et tons . citoycns dun LiEat devraient c gaux dewant Ia Loi e jouir d tars droits civil er politiqes sans Jistinction de race, de langue ou dc rcigion.
Le g -niliomme Noir qui s&exprimait aiasi etait le DeIgu de la Re-

publique t6coutait

d'Ha'iti. L'Assembe zqui. tait t'Assemblie de la Li-

gue des Nations, la Ligue ou Soci&& dc cincgunre sept nations en 1 933. Elles s'&taient engagees par un Covenant -a (efforcer de r~gler les contestations sans recours a Ia guerre et
-d;c vyivre " bonne r opation et en out honneur. Cette Ligue avait pris nassancv e,. 1920.

'sI -oussaint pouvait revenir
fa vie-u voir de sa froide celluic duJura du une vision de splendeur.
an bo n me d'Halti plaidant dans une grande.Aw.mbl& et parlant A ritre d:gal Aous les homes de France.
. . . . .
id:: Grandce: retag.ne d'E- pagne, d'ta:: .:d: i Bh:: I: des indes a du reste du monde, coxbien son visage .es rait vvemePnt dclaire d'un rayon. de fierte
a. etde b6 heu r .1 'Se: strait. diqu
i'arre te ~ Iibrrk aite ffe a rpousse awe ri gueur.
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Mai' :es Wnt pA pu 1: tUmi" re
1933 et tear but. ne sera pas arteint ,encore qutl-ques annies La 6hose n'cz(
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par I:tf6e de Ieur a4.V .-rtIsseIuV urs01It-s $tarades tde letrstyu tflkh Iappe-.4els pin1)1"'j nirtsonnerat et

capricicsS.la It .4. . .p.d.
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ar's~et lutstigsemanahts a4xdT5

cao unde,' dsC Tils eai v. . .h .er . .i . . . . . . ._. . . . . . .ii : : i ~ . . . . .

hi uitcom ler, L s:laceuI

tb- bisrs c rtni rv ls.touffs:
jene bmou- fu ii6Sse tapiset
41iL se sekntent heurieux.: L4aInnur. eIst. .
C sceul bonheu, ic'en:estt- n, qui suit:
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

.

1iocn.s.atUsl.u.e . Tout:: pn,:ts. 'aile droite:.unPalais Naionl
d~w en to'le d on d I a blanchecur
KI 1Massf1e enorme. Derrit lr e its
'ucdans la Iurni~re profus;e, cn ha

. ,.-tbre des gens passent et r " -- - . . . . e : n s i q u d "
it avecee je neVsaioi dv r ux propre au. fa6mes. L- concert qui se done depuis tmp.s au kiosque tire .safin. chustre vient dentamer Pune d

e p a s-. : iiii.iiiiiii:
.

long
e. . . . .

neriugues lascives qui reveilent Ies is instincts. Les notes sensuelies

s. --oknt de's pistons, des clarinette, '. des variations et ritournelles qu
, ssom ier ta Ci iar .4 Ia trubie j'if*und~ment Et quand meurent te durnieres, les promeneurs, tes &kou teurs inattentifs applaudissent bru

vatunent et se retirent. Q)uelques en vont avec. regret et murmi t -cure ]a imringue ou la vrulnba "iatait leurs sens et tendait I tn.fr s.

: . . . :
.1 - : i i. : i ii ï¿½t [ :::
. . . . . .
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.re n t .

leurs -~i

I. e silence r-ak'lsccnt lourd suir Ia -; s :!' nu10rne solitude dv Il grande place. .\ntour de la Pergola, les jasmins de umt, tes roses et les autres fhlnr stir
se d posent. Ies premieres.
.uttelettes dt rosnle marient leurs '.:
vvnieurs et embaument Itambiancev d t, grisant partun. Et Yon revient a S.l &011116 & depercevoir ie frissolis Qn jet dean qu'on n'entendait pluA. Ch se sent tout impr4Lyn ie Ila mol.husss de Il nuit et come riv& itla: Cline des reveries interminables. La brke arrache aux pins une dernire M!odie, et caresse Iajoue come line ni) de emme. Des couples gris. , o hublient. surla douceur du gazon .I Se ,iisent de plus en plus dans l'ivresse 4. Amour oft toute leur conscience
dissout. D'autres revenues aam healir&, 6merg6s de 'oe6an des pas-. : Sis s'inquitent dei 'heure avance :scouent: un dernier rested d'incons.
-ience et s'loignent dun pas nonhalant. .
L'astre n6ctumxe chavire de.riere 1%.cran bleutre.'du motne; les e:oi:es s,~entient: tren~bioter edinme si ia :frai-;~ii:~~iii~iiiii: .et tde taunitles fr6lait aussi.Une ul rthoplomque, . si ce n-ast un radi, jetteaU vent ICs arptges d'unc v i langoureuse et:: lointaine. U i'borloge:ide a :.Cathdralc de"vrse. lans le silence: de :a nuit Ia cascadk Utnots onotones: owze heu resan
.oute! Promeneur attard, Von 'n va, Ies paupiCesloUrde&, en otA -t---Wbruit de SCS Pas et exTIregardant
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Su s les. am idaires. . . . . . . . .

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A~cn-s e edivaj PidaJqui sn-oppresse Lep pss4nt arsit$e sur mon scil ar h.asa N fsua quIci dot bris 'danis'::sa jeunt Un.tendre arnant de Fart.

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ititre ambition quo e ineagetn~ ndi h involuntairement, glant dlans so Ma it p6 pat*. 4 P4ran-Prince oin Yankeepu
guer it nos lecteurs cher un part quelconque. pouir Ia charmp. tconne ro tum f Ab vcllk d: faire oin ethots,
e atet its dtIS wr Nou loin de la nouvelle Conunune Ia dtsoccupatti amricahn, uww pew Ft bk:ti j'en ava;,=L kto 5rine,
mneront aw mleilleur Dnhrantcetmps, d'est une in-' &4 a.:-Jees tre not sur &d inc trayver l cau ar.- 1I ra~ lon interloeutvvr an h en myr
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~s lo: temssqueculke at trtskrpnd en Haiti, nn- :K~ avait aisï¿½k le *hzrt de Por on- 'zagk&e part ont rcvi.+: uno vova
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:A rester-fidbles A Entre deux ccrps de wnts, munes du Dhpartement du Nord qui marine &e sNote cth, eunnu th* Ia nuturitin. localkt er . ~ . .od
10 illaugttrie par le 10O1a tnJUcCate tin cri So)urd: e attire tous les ans des muilliers de p. ville entiere, fudlHier avee tout le Mani papost ait anyi du n'amImre [STE, d'offrir, -en -le- -ouleurs de enfante- lerins venus de tnutes parts de la R - mondle et qi repondait n criol& InI o'yait qnt manfloi (Al qud f
M#clames>, quelques nits pui commnencent -pour Ia publiquc. jour a un petit enounet 5, nti, tpIW prehaU pauvre~rprtis-WA femme' onc, Ie 26 juilet dernmer, Capt lui demandait de sea nov-lles: *a e d parhr avee 2lnusI
litbrar PO ti 1O on,' artisA.-.

Mais le Capitaine, un vieux 1Four a t6e aussi sa glorieuise pa- paM bon, mnimalade, mYainU mhimnyIO .1aire, cf 1u11 S rorvaii dv i
mi ernmeutetronl, et peut-&tr ns ue par- gain chagrin quit Ha ii l l'dmain main, an pipii cha
ons avoir repondu & ' tout aieurs. comme la suite nous Ie Pour mai, cc * on pluotnproccup.du.dager., .

nombreux lecteurs onprocup d daira voir p patt n gnat qu cela, Car, lon petit clairon vovnt enm
An nittin auAnfqui menace le bateau, i1 o 1a v'ille Ie 25 le exigences die avant laisse Vort-anvrincc depuIS Ptranger ad .enirui r l i
iiiii' iiii ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~~i vi', ',',: : i:: i d, r: a b: '] ::':,', :::: i ::: :;,: ' " ' :e n tt ! :::: ':':":: , ' ,,, , i'c x cu, : , ']' ,:' , i ' ::i,:,:'::'c r v;. I, j ',' :, ,]';, ' ::,,,!'i ii rii],i, ,'i,,i !iii!iiiiiii, J . .: ' 'i','i ' ,,':, ,' !i i , 'iii,,ii, ,
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,,~ ~ ~ ~ ~aur f, ,,,I,,,.mo ~ ence, ebtau !obnec eil, 26 ui It e exi eCap- -de av ran t.de rtIU- rr ce~s ta :d:l. ,h .,. :,,-,,;:

tout le reste.
Un jeune matelot qui avait du ceur, encourageait Ia patiente, en luit affirmant qu'avant onze heures du soir tout le monde scra nu Port de destination.
En attendant, dit-il, Jc vais former une couchette des quetques caisses vides qui sont A twrd: iI y a quelques vieux mor'ceaux de toile A voile usee, je les ttendrai dessus.
Merci, dit la femmnine.
Et si Diieut a decide' que naisse moni enfant sur mcer, que sa >ainte volunte soit faite, son fils lesus est ec dans un 'table parmui 10s animaux
Eile avait ' peine prononce c'S iols. Ique la temple qui s.'tait mise a rager, se calma de plus on pu. Peu a peu Ia mer devint plus douce, d'un bleu plus prfioodc. Elle brasse dans ses remous d'argent des etincelles phsphorescentes, qui brillent

co n inc les toess du Ciel . .
HI 6tait minuit! Il'heure de la naissance du Divin J-(sus,quand, tc .hi paillasse oi tait alIe se reposer Ia femme enceinte, cla-. tai un vagissement.
La Foi n'avait pas soulev6 les montagnes. mais ele avait calme les flots, en cette nuit du 24 I)&cembre.

a ste en pu iian i .nc es )fi plus loin.
II sent jeunes, tendres et scomme ceux dont elles int i part deux ou trois pages qu'ont bien voulu sner des hommes de letstment apprcids. b' les remercions bien sinalt car its ont contribute
IIA %: notre Numbro de iA::n succes dont nous
S 8bo1umen-t fiers. me Fete A tous.

*Ii':: :':t. N O

i.'le barges faisant le de cabotage entre SaintIGonaives, il y avalt deux ie .Dieu Devants, la plus d'entre toutes, avalt 6S ales. sans user de'. Mais deux jours avant les passagerssollicitant etaient S1 grand
eque le Capitaine. au mcEme de tous les dangers empete annoneeo. se dePartir,
truite sans galbe, sans tes presque1 n'ayant que jave onietalent ecrits. .e vant>, par n temps
- tailla sa route. A travers Ies, ole 23 Decembre A e o.-d itrpour les Go.re 6tait A peine I evt quo les se mirent A marteler i dOu. frCIe bateau, a Soups rpts tandis que . f.iIIsait caquer ses cors. do la quille A la prou. . m.At tde Dieu devant>
-ee u. n -grineement qui tomme one :plainte; Ii
- de I accalie. s, I une fem me! sait -passer ia NoiI anu

ma foncton m'avaient amene aux Cayes-Jacmnel,
Tandis que je travaillais paisiblemenim au Bureau des Contributions, je fus subitement trouble par unvacarme epouvantable que faisait au dehors un petit clairon: de 'endroit, disons de preference, un

tne quinzaine de jours; tanit en tournee d'inspection pour le service de Venregistreient, j'ftais completement privC des dernieres nouvelles de la Capitale .
J'&ais en droit de croire que cet homme annownqait, d'ordre de son chef, que la Iiberation du ter1itoire etait chose accomplie, qu e F'Occupation Americaine nie strait qu'u Imcatuchetnmar que nious devions chercher, dans l'tmion ide tous les ccrurs. a C-facer de notre m ('m oire. . De'sireux .d'avoir illico la confirmation dCe ce que je croyais (retcnez bien, le ckairon jouait toujours 3Manzf Marie. ma pe patia)je laissai et mnor travail Iet Je Bureau des Contributions. Je mnapprochai hAtivement du petit clairon qui soufflait plus durement encore et aVec plus d'ardcnr. Jo lui donnai une tape au do et lut dis:
H6! qu'est-ce qu'il y a ? Blanc
.pa >.
p ati ? '. . .

NUIT DE SEPTEMBRE.

Aftectueusenment Horatius A. Chanoine

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . _.-- -- - -. . . . .,

Le jour approche, le jour 6tincelant
Sous la Coupole de Saphir
Epinglei de rubis, de diamants, de perles,
Sous la Coupole de Saphir
O P pend un croissant de June,
SQui jette un l6ger voile nacre, la-haut,
Je me suis etendu,
Sa pense en mon Coeur.
La brise,
La tide brise me rtp&te doucement
La douce antienne que murmure souvent
L'Ame des amants, sur qui tu poses la main
S Avec tant de douceurs, 0 NUIT !.
Somnolente dans la feuile, ,
La brise chante.
ï¿½Douceur de Septembre, je te bcnis,
<
Je respire avec ivresse; 'odeur des buis
Enfouis sous mon oreiller.
A moi aussi, Nuit benie, tu parles d Elle, Moi aussi, je ressens ta douceur,. mais,
* Avant qu t'Aurore Violet,
s'"tire et s'iradie
En diaprures infinies, louiss.antes,
Reste, Nuit de Septembre, Reste :encore un instant!
Berce-nous encore, laisse.-nous oublier.
44 ~j~99 4~44 44 44 444 4 4*49. . . . .
Le jour approche,. t-j jour tincel ant
De lumire et charg des soUffrances de la veille.
Et, je sensdeja un peu dae mon. ame.
S'en- aller avec Toi. O NUIT!.
SMais reviews, reviens, verse encore dans 1'Espace 'Infini, un pen ude ton calme et de ta douceur .: Tidenut des nuits d'E~

CLOVIS M. DESINOR

Septembre 34.

,s
, .- .^ '

GRAINS DE SEL .
- Pourquoi to laver tles pieds avec tes chaussettes
e.Suialm" Jatssollicitsr on Porteaeu.fl

je sensece- - Oh Iwmn amOnlfaO dem o~
Sm n ac. pas c.a. . .
. . . : . . . . . . .
::: : :: : ::: :: ::: : :: : ::: :: :::. :: : : :: : : :: : ::::.:7 . . . . . . . . . . . . _ . . . . . . . . . . . . _. . . . . . . . . . . . . . . . .ï¿½ ï¿½. . . .

:z~4.
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tairemeta par un .titiyas en rieg;le . . A\prs avoir r6pondu militairement aussi f s1 saIut (pour. pS. ) j glissai lans sa main une grosse pie do Tonton Nord, done cinquante cOn- Itimes.
11 m.'ritait davantage, le malhe.reux. Car, je vo.'s encore tout Ieffort qu'l deployait pour faire sortir di I tinctement d. vieux clairon l stitiya" que nous conma1issons tous et qui-e-' monte au riginc passe. Mais etant au te rine d moIn v oyage d'inspecti0.on, j. venais deo contr6Ier::
. .
presque tout Ite Dparten nt :du Sud,. ma bourse tait vide. lJe ne oualis meux le 4 rcompenser, 11 fal.ait sn
getr d'abord h conditionner 'aht d. ]a gasoline pour le retour a Port-an-:: Prince, et payer les frais d'hoi L i Jaemel avant de fare de plus grantdsI largesses.
Je pris cong de mo wn ptil clair1 que je n'oublierai jamais pour r1'aVr)ir
. . . . . . . . . . . . . . . . - - . .-- - - - - - - . . . . . . .- - . - - .-- . .-.- .
donn' tant de joie. pour n'av yn. ou .oxirfi . I,
revivre par. a pens6e notre pe'riode.I Ialtietme., natureileegnt, par soi unnat 6r ct surtout pour m'avoir procur. tn*t d'&"mnotions,
Et nonchalannuet, qutmbut'ha- pen deu. ja ~lal container at iU-an des (Contributions mon controle it leine commencic. Et voila.
11 faut croire que les tu iq :, di.I mans, kipis, epaulettes et tout I $qi pement miitaire des habitants de :ia. Comntmne des Cayes-Jacmcl sont done bie astiqis. Car, si on a pu assister it de si bruyantes demonstrations.:. ators .que PAm6ricain tait encor.::. chez nous, que sera-ce apre's que Ces. nous ont donn6 la: terre - Decembre 1934.
Maxi JEAN-JOSEPH:

-. .-.

GRAINS DE SEL
- T sa :- s- , -,ch ri-e, que j.,, pe

tout espoir d'tra maintent
- Ale IAle! Aie! Qependant
mavais dit: le contrary.
. . .-. -/.:.: . .

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.s.mle. tt e. Fn narai q. s'asseoir . matin important entre .v.os.main petite. m. d. w at dite das
Sae (Pas tellem.ent) mon ceur. ma ie, etc ttes ls gli dla ville, oi
.-e o . . . T
4$e couSins~ dut saloUn' Ne croyez-vouts pas que V'tu se rencontrera les fAddes se rendaient en fouI&
j4erLiJ'aT xai 4 d. c up.ma.vi.a.v.e

lbarcelonnette dui ja in. UnjuJaua. dueatsw cumre n motsage svrve, Apris la citkbration de la
or que, soudainmternn, asmrue~n omnvre messe, les assistants seripanoitlebnea esed e ou!,Jtaurai F'air de puiser sedanss mon coquetel daient danis Ies rues, danis les
It bohe~t escen6 en ~os Les raisons pourquai vans quittittes un coqI tel dtsiblissemnents publics, oix la
4ffait trop doux. .Que moi, Le Jazz aux cacasses et vertes blouses gaiety 6tait generae4 Danis Ies
:soire pour que Pqon nc soit pas heureux $'epuise en charlesjtous vicillis et m~t~oern blues. families, ctait Ie rtveilion, oit
frtout, partout.-. Je vois ce sor> Dej. CVest ub dimancbt, A Se la dinde Atait hrvictime tradb
ine se pent pas qu'it y alt des yeux Side Inn. Et nouis voiA fun pr~s ic hantre assis tionnelle. Par toute la ville
ait les chagrSLW ccrochenlt (Quel basard!) et fuyan. intimnitP des danses* it < du Noel
feur Iiquide voile, ktais, sans bruit, Ie Pass$ nus mine aux confidence%, d'Adam &'Ievait vers Dien, danis
quand lfzu est si douix Et pour partner die nos haines, jusques an jour, me harmonic universelle. Le
4e emotion lointaine dies cloches Tu nous pretes tes mots. humioristique Amour f * piano rnï¿½sonnait partout. Dans
etrque les cieux LEoN lateu .chaque q'uartier, riche ou pauvre,
dilapident .'I- coup. un bal tait organist oh .on se
et sans se ruuiner~, tout lenr treSOr d'etailes. Iivraitj aux douccurs enivrantes
LA MADONB ET SON FILS de la contresdanse, de la m&
.ai pris tes deux mains dans me. .ains emues .rringue. [es values A hla mode
Ala Mdots banhe u ndduenre ace

et lenr geste n out pas frei pour-taut. ,La Mad.e iuood cadre5anie.etaient l *eau Danube blew,
ch i e t .u earn vers Iavenir des yeux mrlancoliques
ntuprs dli, evades des spheres angeliquesl ale
nWest plus ce soir, qu'une &ne extasie Ct nute.+. Deux cherubinis pensifs inlent leur reve au sien. drilics, les landers /:taicnt les
&nomme un frkle tissu. Sur les fronts purs. ue vague tristesse glisse danses die haute distinction, an
le Silence setale. Myvst.ri.ux reflet dun obsedant chagrhmin cours desquelles les charmies
On a peur de froisser d mt l4 ti noir ilIas !. pressentent-ils 1arr~t dun Sanhedrin, et les grces de la femme
t rl. e baier de Judas, et a Croix redeptrice?.
~~ IA tr'ttirttii~~~~lt< Mais YEnfiant que menace an destiny s'i cruelcpnosatt.Lsinite
Tl ter l tlwe .il
.t-. . . .:. . 1,0-,- ZZ 4'- --t
;: : > : ; :: : : : : ; :: :. . :.:.;,.::::::::::.:::.::: ., . ::v , ,. a . :. : .,., :::,.,,:,, :::: :.,,,,.,,.,.,,,: ::::.:.:.::.:;.:.::::::,.:::::::::::. . . . . . . . . . . .
-2 ( " ; : ""- :. . : " ! . -:-:- !.::: : : :-:;-!i!:: ? : F ii::iii:~~i~~~~ii iil~ ~i _? iii:ii .i-ii~ii:: ii. iii:-~ ~~~ii .!:.i:!.~ ? !iii!! !i .::!!:!!!i!!!!!!!!.! i/ <~ i .i. i.iiiii~~~ .iii~i~i~iiiii i ~i~~ i'M . . . . :.7!.: .!? !.!!i !!. i : . !:!:: ?.::.:~ ii:ii~~~ii~~-i
P-i iM:ii "(:: i .:: i : i i - i ! I : : : " i: : .: ' c:: " 9 : : e l l .: :. . . . . . .:. . .: . ' ' : i i i i i i i ! i : . :::: . f ': : ': : : .i : :i: : ::: :: ::: : :::: : : :: : i i~ 1 . ' .: " '! E I : I : : i i ! i : E : E i : : i : : .: : : . : i : : ( .? ) i : i ! : . :: i :: :

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4 c Preat, t 't . i i , t t l l , a e t t t t H l t'. . .
desi W: ". . .: - ., . -nix f4- '.". "" .' -.- .d" . o 1 iAdI til h r s" c a ftiae s R' . " -" -i.:.:iai -iei: g.iR0 szi.,c (aa=ii

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i(-, do_.u . .t our: er de nods, e a m u ix ce prs?, 'L.:. ::P-:::. .:i ; ". ;.:'::
TO: T-,-- -": - 's ul o t s. b -t-: , A "-t ts-p .o tsae: + .e. pa tc :
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et piale. Ton Charme ajoute un astre A la beauti Soir
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Se presse. heureux. contre le sein de Ia Madone, Et pens., ,-O soUlevant une main qui pardonne., Au miracle ( 'amour du Calice eternel .
M. Barrere-Affre,

e@n. vogue s.appelae rt :. mocard
Mouton, oureai Lecbad, Pe nod Duchatellier. Georges Ri- :

v ire.
A cette Cpoque, les robes talent A traine. Penldarit lai danse, la longue traine 'tait passee a la ceinture, ou relevee par
lI v 'i er1 sua bras t6taient nus t A'~t.It

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Ma gasin

a 1 occasion

offre

clients des vins de choix,

ElIle

Port-au-sPr nce que

tsrv f ou Icd .
reserve.: tout l ode,

*
clents tant de la Province

V.e. l:

51-

BONN :.ANNE E

,,A,ï¿½ r

ses aimables

mais, dliscret. Ie dcolletage de la poitrine. oit les contours de la gorge se laissaient deviner. L'arrire-train appeal <

Le coiffeur

venait le

martin

pour Ia fa~on du (choux.). et la pose des chichis. Pendant ce tenmps les maris etaient bannis des boudoirs: c'Etait le soir, au retour d'une fte. qu'un Cpoux pouvait compter sur Ia table de nuit, combien de chichis i avait ï¿½falu A. Madame sa fcmien,
e coup de canon " Iu rmutit etait le signal d'unrte fusillade ge nerale: les bouchons lancs des bouteilles de champagne. frappaient le plafond, retombaient. alors que les verres tenduis; recevaient la liqueur d'or.

A cette Cpoque.,

Ia vie tait

facile: la bire, le vermouth; leI champagne se vendaient a. unn prix qui permettait leur. cotsommation dans les plus humbles deimeures. La veuve Clicquot etait F'amie preferte dont:. a mousse d'or se ripandait A profusion dans les agapes.
Peridant la nuit de Noe, la rue des Fronts-Forts .tait le rendez-vous des joyux enfantsqi. desiraient s'dnmuser aux dipens des proprietaires. Dans cette rue c Ibre, oi un grand cornimerc de detail existait, l.ta .
::,::,: ,: '::::;::::
lage des marchandises se faisait jusqu'a ces temps derniers, sur .: des petits carrss. de planches months sur pilotis et tolichant aux galeries des maisons. Pour la nuit de Noel, .Ia dmoitinI de ces petits po constituait I amusement Ie plus tentant des

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La Mason M e abe sur ette P

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de 'E tat No. 182

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Comme tou ours un accueil, aimable est

sonit hcore, rcvalet ne parti de 'imiense fouei, curieuse et paSsione, venue stir les lieux. Cette f6te 6tait n eve-76 nement, tellement le public s'y intressait D'excellents chevaux p motrtaint lenrs qualitesC Pendant longtemps le record a 6t6 term pa Sim, appartean -&Mr Berthatud, de: J OW IW I .: .:' .: .:: :::::' :i ~ i,!i:: :
gne, lack-Prince, A tin allenaid: Batch A Normilj Deslamies; et un excellent cheval
:::~ a es :, odaet Re te.u par 1mbapr:-::,::,
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ï¿½ - .:. . -. . :. . u.u .

de Manasse St -Fort Colin Cest A I'arrivie des Americains que Ies poteauxdu Cirque furent en-:
leves a tout ;amais,.
Aujiourdlhui. c est au cebre Pion t-Rouge qu' ont iieu l es courses, alors que le Champ de Mars est plant d'1arbres, sillonne >ar des allje'es. oft des promeucus paisibles entendent la mu I
.quC. et espircut 1'air frais des
mirees trn.picales,
pulvs ving. as d.es changemn out eid operas chez nous,.
LA it s des Ue IaS ls
ch ws, p.lus p~reten:denian : qun nie
11C senil. V .roire. Ces chanz10C;ts iH i).itj)ll1fent assenCtj:cnt ;)uhlic. onr )e prelude des I

rC1(_nnieCS s)CIAes uit

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n ioe n.ztts - co IantlCe Qa s axvcnir. tout en s'attachant aux

choses -d pi PSe

Aussa Ahautiue

chanemI.en nouveau. il renversc tL.t' cu arriere pour reC.r c ut u a- .- a -rtenu ia
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. oifii- -uar(]o nous nous faisons Ic (evoir de reproduire- les cho-ss ('attre ois, parce qu on y
a. . ,J. I. ,
tIrouve une etrange grandeur, et danL'f s~es ,,-stie~ eaces>>, ue pmax iImIten0S.
CandetLn R AU I)

BENOIT BATRAVILLE
1879-1920

A LEONARD CANTAVE

Avec un cordial merci pour leg
. remseignement qu'iI e'a fournis.
: i::. e .:".m:.:: . " '' :'
.ortau-Prince avat encore a a .m moire cle souvenir de Iequipee de Ia unit du 18 Janvier
.1920 o. I appeles eln toute ha te
au secours d'une conspiration pr4par& et Iulement dans espritt velleitaire des patri:tes de la Ca-, ptale.:Beit Batravilk' et ses . handes :venai.ent dans .unne. san-.
glante echauffTonuree, s.us l.es mitraile~ de I'occqmtpant, reiler au . onde la r distance de '. am e na-.
. . . . . . . . . . . .
tionade atteinte dans son honneur et dans sa dignity. Port-auPrjnce avait encore A la mem.r. .e souvenir e ce capcs h.roique qui, le trone emport6,
. . . . . . . . . . - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

rnt ses6veux de Bonheur =====

et de Prosper .sa.nouveleC ent

CF.MAPS.

Souhate k tu
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veugi cupute triomiphai- (
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I .r . . retrite .1v8ni",
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~Z -n~~%L.c~ ,-t~--~ - r-

Annee

rel ever le redoutablec av'e rsaire.
lBencit lBatravill e, n& vecrs 11879
d'ine famille honorable dv Mir.aai. ta.par .sun pre. Ana
ron atravi.le. .arr.re petit

ils dvI DeIphonise Delva. la feri
Im d due lircltaS, M

seigneur Cazimir c \vinccnt.
.=. ::'i . .B i .l i : Bab e !:e d it!l. 1W d :;.e s: 879: ;; !
. . . . . . . 0: : . . . . . : j .J : : :v ".e y . : . . 4ï¿½ " . :::::::::::::::::::::::::::::::::
ï¿½ ~ ~ ~~ 1 0.:b . . .". .M . . .1.:.::.i::
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

v . . . . . . . . . . . .

conmandant de la quatrieme di vision de IOucst- sous 1enmpirn.
11 preferait P tat paiSible du
lover A Ia situation tourmentee.
des affairs. poliiJques. 1i OCCu. cependant. .).ur .ue court
. .t . . . . . .-.

duree la fontion de ConunisSiede ]a police administrative
S d e Mirebalai <.uirlbandoin-a.
pour le pose de chef de la seetimon ruralie de Savannette.
11 prit part, sous Zamor, aux
. . . . . . . . . . . . . .= = = == = ======= =====

. .me. v e nts s---- 19 clper.e.'914 dans ICS.
ans rdes volontaires de savyu:ei .

aveC Ie grade de Commandant
a 6te des generaux Leontard.:: antave Anatole Ga ier, jo.sej)h Titu.; Horace Bellerive.
Brave jusqu' la tenrite, soldat deleet cv I apportat.
A ses Chefs le oncours le plus cfficaee. Lalyaicte a itraitie.
de sa vie.
kinrent les anIeCs tragiqueS
de Occupation. Batraville n.i
VI Prit artr sUCs rpIort avxc}::':'.

,.lait avo aucun I aprti avc.
I a

c>. Il s: retira a

NOUVEL-- AN n t a ses Oues

4;~

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s::: all eeres: pour
Elle formu e Ies vo ux es plus slices r
- : :;v : ~ . :}:: . :. : :: : : :

Prosp"t d Peuple Haiti
::. . - . e. . ï¿½. .

MERRY CHRISTMAS.
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. .~~~~. . . . : ::Hey
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: " . . . ". l. . . . 7 . . : . . :. . . . :. . . . . . . . . . . : . . . . . . . . - : . - . . . . . : . . . . ï¿½ . -. . . .L : : . . : .

4
- is suuuq*Wu. ~ .s~.OO~ ~t&

campragnIe, dcidbL s ne demaa-

der qu';i laterre le pain de sa fa: mille.
Les rares loisirs que lu.i lais-.
. . . . . . .
sait la rudle besuQgnle &aient consticres a. la lecture de ses ouvra-.:
ges de chevet: Les aventures :.de: relemaque et. histoire d"laiti: dout les emploits piques . de.:. vaient infuiencer si fortement son esprit.: . .
En tous cas, aucun r&ve ne le. .omi ue Ia liberation de son
opayn- ptaitiI>
s o . v . :. - . . :.: ::::.::

sou vent.
It,,
Quioique proclamant lui-meme
SOn insuffisance--il u'tait que primaireil trouva un m _odste
ï¿½ m.oy en c. server efficaceent
cette:patrie1*:
" Persuade que. l.adi.affsion .

fecti.ve et fconde de .instruc-

tiondevat ever es c

. . . . . . :. . . . . . .
protondes do peup tla d .e la. pens:e. il fonda ver: kla demheure de son p

Souate. une

a tous
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Principaleme

. . . - . . . . . . . . . . . -. . . . . . . . . . . . . . . . . - . . . - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .- . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - - . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - . . . - . . . .
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bone et heureuse

'oeasio .a . .
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et du

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collaborateurs des deux Plaines.

AJN

d'hui dais la plus affreuse miskre, - quand, apres execution sommaire des deux frdres Pralte de Mirehalai it partit pour atller tenter le sort des armes en
faVcur de ses frdres opprinbs.
Eit on connait la suite de ses
dd.marches4 lascendant qi
avait sUr ses homes, et pattant esprit dordre et de discipline
iu regait dans son camp.
)nks la saire du 19 Mai4 cig
prisonilerS conduits pat < .:: ?.:.ii i~ :.: :i ; ? : ;:"i-:: : :: : t i l l . . .:. . .:. . . . . . . . ' " " " "- c " . . . . . . . . . . . . . . . .

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le cadavre au Cime--

tire de la ville oi reposent:t a I'm bre :f 'tiun tamarinier les res-

-cl de enoit

Batraville, miort

!IAi.~~ .~'.'i.'~:i'i. ~'~~~~i[:iii?~~.

461. iiii ii f il iiiiii ii i ii ii
::iii:i:i ii iii:ii ~~~ iiii~ .i ~ ~~. . i .ii; .ii .i.~ ~ ~i .i.i :::. . . . . . . . . . . . .i~~. i:iii:iiii;~i:~ ~::iii::~ ~:ii~ .:i~ iii::~ ~]]iii:ii~~~~~ii:ii
.::::::::::::::: .:.:: .:: .:.::::::::::::::::::::::::::::::::::::: . . : : : . :. . .: . .:: .:: .:: : : : : : : : : : : : : :. :. . . . . . . . . . . . . . . . . .:: : : : : : : : : : :

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o-lr !a patrie, face i Aennenmi.

Mus que -haitienne

EDMOND SAINTONGE

Lt .6 n 1 861 prit naissance . -rt- Ju-rnc Ed :ilmond Sain-, . -. -ta t in w twtIn \Iat :nc V .thIcle Der tonPi,. e a t>cDan

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Necde1

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Sine P dates. Ir r es 1i&I

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gagnt ed tu tre s i ves.
Par on heureux hasard. Penfant lc petit Edmnond se trouva
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
avec son free exile.
Un beau jour, le genral Saintonge dont Ia vie ne fut pas pen prodigue d'aventures, cut a quitter la France sans avoir en Ice tenIps de garantir lc sort du

petit enfant.

W, **A ,
is t- asa-a%- - a

I/i

7,1-in g

Celui-ci, abandon-

n . I tiui-mee, resta sur le p-i
le r -de InppartementI toute ine C
.Otrufle, .r eclamant a chautes
.armes son pre?. qui ne revint

est alors queI deux voisintis
. . . . . . . . . . . . . . . . .
.ciaritables comme ml en volt ,
oret* .i.et.t. terre de France, aVC le gn.Cral Saintange. Miles 1Eu1gei et Laure Landais. attendries pa les plAitrs de PenlIn. Telint origin de I'adoption de nctre msicien par les deux ames sensibles et humane qtn pourvuret As son instrueLe genbral Saintonge. dbs
== = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = = ==.= = = = = = = = = = = = = . . . . . . . . : .: : : : 9 . . . . .

qu 'il eut connaissance et s'entendit avec les deux
. . S . . . . . . . . . . . "4. . .". . '. . . . . : . : . ::
qu O TI } i:: : . i ::~ re: it a .soe n : l . :.par"s .s .l
. . . . . . . . . .:. . : . : : . :. . . . . . . . . . .: . . . . . . . : . . . . : . . . : . . . . : . . : . . . .: : . . - . . . . . . . . . . . . . : .: : . . . . . . . :. : . : . : . : . . . . : . . . . .

tit :eiiiii'iii i
. . . . . .-. .:# # ii:iiii:i~r- ~~~r;i # ; iii;ii::. ~~~ ii .~ ?: i;;i: ;:i: iii iiiii :i::i~:: . iiiii: :~ ~.; :~ .i;~ . i :: :i: ~i:ii; ~ ii.

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a Ioccasion de la

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envole ses melleurs v ux et sou its& s

a bonnUset.e t.s
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abo n s et .-,ni i ii
.on e: . f- " . .ï¿½"'.":ï¿½'-- "::::.:::"-:- :::.::-"::li:ii~:iii

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-it s. . . . . . i :i :[ i . . .i

Lawn! lW~ Cite c Ofaie': fC
tionn10r par I grade dc docteur, passa saus difhcults les exa1inCnS d& pharmIcitA . pe.dant une grand( partt; de s vi 01 avCat vr . 1: phataicl dank la Rue RT&publicaine4 ii se cotsacra a lexercice d'une pro[cSSiOn qu'an pouvait consider conuue une antipode des gains i i~iii ii i~~ii~ ,iiartlsttqU C S .!i~ii ii iii !!i ,i',,iii'iiiiiiiiiiiiiiii

La musiqte A lajquelle il. donai t avec: passion dans

s'a-.
se s .

.moments de- lisirs, y perdit cer-w. tainement., .mai.s la pharmacie, p. co te rW tagna gutere. !iiiiii~iiiii
Par COn.FC: .v.gna.
Apr's s ;tre (dbattu come leI diable dans un b6enitier, il finit par licher Ia parties pop essayeri
.:,.----------1- 1.1. .::::::::
de Ia pratique ::de: la mdecine. a:. Iaquelle il sketaite citrctemps disi
. . i's. . .iii::iï¿½=:
.~. . . . . . :. : :.:.:.
pos4 par Ia conquete du Doctorat.
En butte aux d.ifEicult.s . e.
. .
F existenCeI, ::::Edmond Saintonge': alia se fixer a Leogane pour.
ï¿½ . . m . : : .: : .:. : :
exercer la profession. LA, i eut.:. des ddmIes avec I'auturit T ic cal. Apprehended, transfer : 3dans la prison du Petit-GoAve, Sil nC tarda pas i y mourir de
1 V .!rv.-Ii.n.et smrtou lt d I.d g1111a-.!i("' t thin, it 21 avril 1907.
(Xiuant ax.dames Landais,.d.a'
privees de leur tils, ICe chagrin nc tarda pas V4n plus A les em-: porer. Actuellement. Ie di vouemenit deT Madame Vetive rdi1nes. entretient leur tomnibe.
i. inuod Saintonge tenait de
. .). . :: ::

iiun .U.nc.
u IYune haute stature et dune c. onstitution athl6tique, il ainait eassionnment la musique.
tait de .ccux qui comprenaiept ique: (.La nimusique apprend a se connalitre.-le. value ses ressources; :.elle devine. en s' ituï¿½ . . . . . . . . '. : .ï¿½ = ï¿½ ï¿½ :
giant. vsesvirtualitis sans fin.: Pianiste, compositeur, SaiI1tonge tirait des avantages ::in-. contestabies lorsqu',l s'agissait.
. . . . . . . . . . . . . . . .: :: : : :::.::.:::.::.::.:::.::.::.:::. .
de faire sonner le's potes du claj ier en se mesurant avec certaines d ifficultes techniques,ee ant:des doigts puissants et. :Mais. .st mois comme execuntant que come compositeur talent qu'il a marque sa trace dans .a musique haitienne. , F-rm& A 1ltude des grands

. . . du. . . .
satre n Iare1 rti.ace . disamreadoptiv M1. . .
- rn. . .nd.ispsan
. : . . . : . :. . . . . . . . . . . . . . . . .: . . . . : : : :: : :. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . -. . . . . . :.:. . :.:. . :. . :.:.:.:. . :. :.:. . :. . :. . . -. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .-- -

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NOEL

et un Joyeux

L'FhM

DE

JOUR

|s -.-.eur rappeent qu'une grande Vane te d'Etoes

. O. .RA ,

prendre, deCs Im~pressions nelUyesoudgrnssniet vous comfmumtquter.*
Done, qu'on ne s'#tonne point. qutdmon Saint"ng ph "m:
tingue7 musicien, sut tier profit deses diverses connaissances, son niveau intellectuel ktanty

Sa technique ftait savant. Ses prcdrts!.L. 1Bach, Beethoyen, eChopinm Berlio, Shumnan. M endhelson1
Son ambition fut d'tlever le rythme de notre mntringute locale At la (lignite de 1a plus haute expression musicale.

inltinet doberaton ii oa le premier, ennoblir la niriwguie haitienne dans tout cec qu'elile renferme die sens inim. ce que poursuivit danis la suite JustWi Elie.
11 pretendait que cette nmsi (que !)onlvaIt se pier At tontes les gammnres de sentiments humains et se Uit fort eleI dem'ntrer par son ceuvre.
C ette tentative savante et &)r ginale tradiiite en tine remnarnuable serie de pages mihsicales et interrompue malheureusemenit par la mort, restera son mneilleur titre danis I'estimec et V reconnaissance dets fervepts de Ktrn haitien,
C e n ' st pl s ce tte m erC In g u ec piquante, v6ritable delassement mandain2 d'envoie populairc c'u
Stjflpitet de frinethqucs tranlsports carnavalesques :a faieperre h alpine, maiv bien une musyjue tde salon, pleine d'ikKXanCe. Ue carter, dec brio et sernic '>ar unfe CO!} cience intelligent t
Parvm les I)Ius goi~tees. nous :!tonls: Ia Meringue favorite, la Neringue 6l4gie, au Bal, Badinage, Mbringue en ut mineur, celle-ci dWtme interpretation delicare ct memie difficile.

On doit encore a

Edmond

Saintonge quequecs meodies .hereuses; Brise des Tropiques, (. uiii: composa pour un dies dra-

rmes de Victor

Forbin. Cette

nmusique se recommande par la

-rofondeur du sentiment. Un Sourire, an Baiser, paroles de ' Henri Chauvet, Loin du Pays,
aimables vers tie Louis Borno. Ie Chant die Mell6, poesie de GeorposetieCr olft, I s' Hiron delles, suir dles paroles d'Edmond Hbraux4
Saintonge faisait parties d'un groupe amical chi Von s'entrete nrait dans 1'emulation des choses deC Pesprit, groupe qui unissait dans tune #troite anmiti4 Georges

projetaient nx Album die podsies

Magasim: Rue do aI
T414phoae 2360

liaison ton dee em

Usine: RiviOre Frol
: .Xï¿½::::,: %!::i::Z:7: :7i ::::: >i :i:; :U :/: ">&>:?>? > :ii;fi::::: : I: , :'::::-i:;:: i::::::i; : q: :i> ':; 1j:i>& i::: : ;>i~ :::.3 :;U :;4: i:Z::l i.::.''::;I : >: ::;i~:~~::.&:;: ::::.:::::i::: :~>ii&: i: F i::: :: :: i: ivi: ::~~~i: :: ii:~ :i:~: i: i :::i:~::fii3: iiii:~ ii: i?::::: ::i.:ii:i:i ::i~ :i

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ii~~ii~~~i i;iii~ !~i~i!i~~ii~~~ii i~~iii% ~ ii~?i i~~iii~/i2?~ iiii!ii!i !! ~ii~~~ii~! i i!.:ii "i!i;"ii !ii;ii i;i!: : i!!:i: :i!!i.-. ii'"i!!ii !:i:!:ii:> i ii; ci!ii::: ! !:i: 4!:i!:.i .-{!i:!!!} .: !i:i-:!!i i .! !i! -: !
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ii! . ~! :i:i!iii i~~i.: ii~.!: iii :! :: :i ::;!;.:!i~:! ii~! i! :!. :! ::i ii~~i: !i i~ ; i ! ii! !~i~ ~i!.i:i! ii1 ii11i::ii111ii i!! ii1 iiii !i ii- !i: ! i i iiII : iii: ii: : i: : ::!> :::! iii < : :i::-ii::iii:~ii
;~i ::i i!::! ;:!:;i ! i: !! ::i i~:!; : :! :~i:: .:: !!!!! : ~i : :i: i! : i:! ; i i .! !i:: ii:ii: iii--ii: : :iii:i::i!i:ii::iii :i: :i!! :iii iliiil :! i~i . i iilil iil~ ~ ii
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scnur charmant, ain hamrne du nde accomphil
Puissent ses principales Cetvres Iusicales tre pubiees In jour !
Consuidttin P JMER VE

Par EBvive C. VRRERET
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S.Yest si. . (sr I heore
. . . .
. )c 1e litit . a iLtur c.
1 lf rehpc da m itt dernielre, ï¿½on large imartea violet, pour 91o IfaIr e otiblier -sans doit (u.e lc tcmps, couple encore et puis, p.II" . pet,.nOUS COnviC a freipos
dans le ravissement d'uri chant SdessI)er& de sa beauteT mou-

ran te.

Ah! tjue ne puis-je avoir la

plumine d'mun dieu, pour retra.ctr es impressions de ce soir charicur oai lI'ime nne, toute hors l- la terre, voudrait planer par cs espaces infitnis dont sculs Its. (e4sincarnes vo1us connaissent tle secret.

Tout repose sous le ciel

oIf

t*.ut semnbrase, tout se tait tdan, ]a belle nature tout A coup .as.-. somIbrie C'est le doux. crepuscule et salente agonie, avec sf .on co rtege d'ors infinis, c'est la fi . Iun beau jour qui se mnert dans .
. poudroiement.i ri de solei . I -C le sa --i-g v er ---n.il. .

C"est le soir,. c'est

I 'heure

grise. 'h cure des tendresses.
ï¿½ ., . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
"est Iheure des rienIs u I u( .dl ',. des voluptes Ct des rire.es i.,N coi.nme ui haisr. heur .
n ,, -,t ou r chanter -111 .s m-aisons, i'heure oil
l.c Seratphin des soirs passe ( n de IS C(U1.>> Le silence s'etend et la paix

;a~uc Ia nue ott hi

nuits glisse lentement darts so1, charpe brune. L'on respire avec. ivrc sse les parfunms (deis leurs et des fcuillcs, car le d(oux VCIIt Thiver Ies charrie, avec ses caresses et les fivres du d6sir.
Alors. scrutari. du regard es )frOlndcUrs lointaines, rveursmes veux dessinent, sons la se-rcnit&d!icieuse de la voflte fee-

rique., 'ilehIgante

silhouette des

vieux arures giants, qmi comme

SI

W(EU

. so

des amants, dins uie chaude (treinte s'enlacent et s'embrassent .eperddment. En haut, l ai Ias. Ia lune,; comme .une reine. nimmaculee, braille, Seule au milie . Ac. 'azur, -ele verse avec.:

honte sa lumiere, sa lumire mil:lenaire et qui, en .clairant i Sfeuillage noirci, rappelle partfois dans nos esprits .es e.gendes. Sintines. L'm e e a- nuit
plai dans iombre sur la time dent :e des arhres majestuux. et le: bruissement des e uilles semble riedire une-AfMson trowe (v.oir: suite pagr t11)

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la rtchesse des decorations.

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special assurera la douceur ou la purete des Amena e suivant les ex gences modernes, e CiUe-

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Sol di e security, richesse des decors,

me, ce ui era lareno emee de nT future Cein-h tre

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soixante dix girls d'evoluer a I aise.

L'air de 1'i*nrieur

S~ue

renouve-l

douze excits donneront

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l es ch onises er on soigneusement rembourres le luxe ei le confort modernes.

Pour copleter 1'iunstallatin de ce

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il y aura, au Rex, un oste dissi qui

ra, pour du]our,

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les

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Aussi, jamas un evenement heureux ne

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Antoine

Talamas

at apporte sa

est svnonyme de nesses
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Palais des Finesses est heureux de remercier son e egante clent"41e de

I'attention

m

a accordee

I'anne et s'engage redouber

d'activite pour que

e-c Bazar, 'ull

Continuezau

votrecon.c. t cVZss
votre Confiance trecevez ses Medlleurs

_1935-

. - . . . .

ces chases dent la grandeur m'4. . . . . . . . . i ~ % ,,, ~ :!.i~ ., :.:::::: iiiiiii
meit ct alors, j'entends, pari les ombres qui premient leur mkllanlcolicsotsle dome 46.s mvetdun &rnlls ::: OI W;y
iii~~~i::i 7 1 ~ i;:i~i~ i 17 ::; :-:: : ; . .: ;;;; i;.::;;;.

pslte Taine qui s'cric dans sa 'vive admairation : < harder, A se laisser vivre; on a tot la fleu:r de la vie: avec un

i A ce moment, mon Ame, tase. comme un veilleur:: tenace.
ï¿½ . .~~. :: . : . . . . . . :::::::: : : : :: : .:. . !i : : : : . : .:. :
CCOutt.:e avcfievre cette. here.
M M a.shrq6s k te~ i:: u o ev:ix::.: :i; ieg ii:bonh au va pasem :i
,:.:::.:.-.: .:::::.:.:.p . - . . .':'
ur::lCS eTu r, it pubctttoe voix
up C
qi rappelle des souvenirs cor
ie n . doux, womblen henui.rcux.
cOmbien troub]ants.,, ddclant. "
jton-ours dan sI c sile-nce de .a.
nuit mille prodiges nouveaux.!
i,,nd done, o . AmTe,
tronV eras-tu (ldes-ailes ipoutrt fran chir ces bois enchants? Quand
donc pourras-tu t'Iever A .a .
hauteur d'un dieu pour compren-

dre leurs t&res?

impecnitrables

mys-

Mais tout A Coup, emporte par le vent, un chant lointain se re pand dans l'esp)ace sans hornets et trouble le calme de la nuit.

.tLut-CC In 6eo di ciei charme notre reitle

qui

<> Ah. non, j'entends. Cest le tamubour qui, la-bas, dans Ia banlieuce, bat avec fiavre sos airs vaudoucsques: ils m'arrivent ces. airs dont los sanglots au rythmet pathetique sont des imperatifs, et ils mn'arrachent A touite m ditation , je prete uine oreille avide A ce. chant plaintif, n frisson me parcourt et mion ame lne(litative, remontanot ie cours des ares revolus, se trouve parmi ses an"c res africains come des d6sh&rites du sort,

<(oh n'exilons

personne,

1'exi est impie.>> Je revois ces 1flglvrecs dansant sons la tonnelte avec passion et frenesie leturs danses saccadees aux airs mystrieux. Je revois toujour des hoses effroyables: un tourbillon de noirs buvant du sang de pore dans la fort, hurlant comme des ogres des eCris epouvantables. Avec fracas, j'entends les branches tomber sous la fureur des vents d'orage. O Boukman, O sublime martyr, O dieu myst4rieux des bois, vraiment co soir j'etais parmi. vos affid"s!.
Ame de mes anc tres est-ce. done bien vous que je revois

dans cette froide nuit, a Pheure on tout sommeille? S Est-ce bien vous qui dansez a mies yeux leurs danses si ensorcelleuses et chantez de cette
:. . . .:.:. :.:. :: . .
voix tremblante et frdmissante leurs chants pajWpnes et pleis de nostalgic?
Est-ce bien vo.tre voix que intends ans la vo ix idu tam bour don't les troubiants accords

: .

.:.::.

1

37- 7

.e

part de contribution pour

Aplein su s
plein suce

e n-asstrer

ANTOINE MerALAMAS

qu'elle

pendant

ours l'on trouve ,satisfaction.

Pals des Fnesses

souhaits. POU.'r.

'air qul tremblez au vent trota de la nuit, comme des ombres mnilnaires disparues dans la nuit des temps passed dans Pair q u sommeille et oit tout semble.

, .
red ire! A chaque instant un d

.~~~~. le $el. . p a s
cer chant de mor passed etimeuts impression jis donrbuys. plaiswrs CtVOlS SOtWCI)fl&4

vs du poete que jcote daes
Ssoir qui monte: e Z:
tot ce (jut: ini v tse d rmo fde)
. . . . . . . . . . . . . .
veisntdudu,-,mOq.e yecoute dans.
iltsutra qui mne . . . :::: e .

II
.liii.H ID.III.II .II.
-,~~iiii~~~liii~l~: : ~iii~ ~~~iiii~~li~~~ii ~ii : ii~~i ii l ii! i~ ~~i!; _~ii l~i!:iliii~!i~~~!:iiiiiill7iiii::~! ii:i:ii~~~~i l ~l iil~iil ~ i~iii !ii~ li ~i ~: :~i: il~~~ii i~l:i7 : : !::: !!. . .> . . .: . . .:i i~l !~~ii~~iiii;iii- i: .: i i; ? 1 i ;; ; : i i
:ZZ.;;;; ;;;. ; ;.; ;;;Z ! ): !ii7;i };ii7i : 1I )i~i;i. . . i . ~~. . ? :. . . . .~ !:! i;i!i ~ ;i) } :
'i::::::i~i:? :7:i:::::::. . . :. . . :::. . .: : . .::: :? :::. ? ::: ? :::: : := : .? 9 : : . :~ : :: ? = .:::: :. .:. . ii.: .: :::" : : .i::::::~ :::::i:i: . . -i~:::::~ :::::i. : .? : : -iY :: i : i :i :::: _::i ii:?~i.::i:i:i[ii: :~ ~~::~ S :: i::~ ~::~ ::~ ~~ii::? : : . i ::
i i i ii i i il i iiiii~iii~? !iiiii i; : i :ii~ l~ i ! ! ii i i !i i iiiiiiii ii ii ii if:i i ! :ii i:iiili iiiii iiiii~i~ i~ii~~i i i.i: ~ ~iii! i iili!:ii iii :iiiii. . . . . . . . . . . . . . . . . . .: . .il i !! i ! i i ! ! ~ i!i~iiiiiii~! iiii~~i~i ii :iii~~iiiiii~~iii iiliiii ! ! ! II i i !i l i i ii~ii!:.~ ii il!!

' < : : ii:~~~ ~ ~ ~ . . . . . . . . . . . . . . .iii ~ i~;! ii li!i ::l i iii.il i!:! :: i : : iii :ii iii iii: iii i ii~i i :ii:i : :ii,! : i i: ' :i! i ii i :'i ~i i i~ ii~ il i, :: i!i~iiiiiii~iiiiiiiii!ii
:-:.:-:.:.:-:.--.- . . . . . .-::. . : - .-. :. . - . : .: . . ï¿½ . . - . - . . - - . . . -ï¿½.- . .-.-. . .- . . : -. . - . . : . :. . . . . .- . . . . - .-. ::. . . --.-- :.-- :: . :: -:.: . :.-.- -. :::: --9 :
!i:i: !!~ !:~ i! i! !~ !!i.i :!!!! .:.? 5 i i !::. !i::. i. . . . . .! . . . . . . .-. . . . . . . . . . . .}:i!!i!!i::i i!!~ !.:: :!!!!.i.!::!::. > !! ! : . ! !!. .! !: ! : ~ i : ! . i:: : -:! .! !! F ! !!!!! i-i:! i.!~ ! !:. i:!~ ! i:!! !~ii:i:!~ ~ ~~i i !~iiii i ! i
ï¿½~~~~~~~~ .-- --- -. - -. .- -.--. . . .-- -- -. . - ' ï¿½ . . . . . - . . - - . . - - - . . -- .-. . .".:. . :.- . .ï¿½.:.-.---.::::.-. :.-.-.-.-.:.-:.:.:.- . . .-. .:-:::::.-:.::

!iI~~ ~ ~ ~ ~ ~ ~~~~~~. . . .ii iiii . ,iiiiii i.
. . . . . . . . . . . . . i ii i i

lllI

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . _. . . . . . .

. . . . . . .

Daujurd hi jusquau

bout de ma route

Tloujours je me crtroutC et tojourst jt me vois
Toj*utrs Ie mme, assis totours au meme tdroit.,

ELVIRE C. VERRET

LA TOEL DES DERACINES

P-ar zt ruecves !nterlo'pcs. sombrcs. cro::es et boucuses,
scpeC cw turie lugubre.

Avortons. d'une

meme ma-

ratre: ia. msere. Us s'en vont tels .eo nbrcs- tramuant en uuan- eurs notres detroques

ics en von:>U e bu.e de nulasse et de diet-esse humNecte leur 'ace gabre,

"r C ame .

1s .on.t ,,,'yC.-

dans u n gr-and verrc d'absinthe!
Ler er ,. brove par Ita toreur, !s aot vonn sutr le zine

Lcnr raisen,ce titube aussi
" dt zabac I~IaIcooI. de V.alo!
ux douloureuses vo nptes
us s'en vont !.
E t su r leur morne passage. le
vrlgaire s'exclame dans un suprenme dedain: les vagabonds).
Mais d'autres., moins prosaiques. sachant qu'ils sont des freres, murmurient avec une pitie
. e Sf ,au
touchante :( ilS sen vont.
Pres des trottoirs oft campent
l.es vendeuses de friture, des marchands attardes crient le pa::te: traditionnel avec une stridence agrementte d'humour.
Dans Ies salons illumines ta
g:iorn;s ::d:s salons :oh rutilkuit i&s ,joyaux: accroches aux

A L'OCCASION DU NOUVEL:AN

Presente tous, particu lierement aux lignes de

Navigatio n et aux erants de Ia place.

S:ES V(EUX.EPLEIN SUC.CES-

branches genereuses de IParbuste 4
de Nol. des bourgeois et bour: .: :". . : ":" "
geoises chantent dansent, iestoyentr grisks de la griserie des
hAeurs reveilloncsqucs.
Aux comptoirs des bazars,
les couples, amuses, 6changent centre des boies enrubanntes,
co:::;::.: des, it:

letrppleinde leur bourse.
L.bas. au. tourelles des Clothers 6l bronze cailloane et lance dans Ie soiralizE, le dernier appef A la messe de minuit, Et alors c'est d'intcrminables processions,c'est le bdton qu'on mate an rythme d'ne folle afltesse, 4'est tote la ville qui
. . ' 4.~ . . .A . .
. . . . . . u.
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Du PORT-AlU-PRINCE

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vous envisagerez cert nemen avoir

achete du nueuxib

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Ji viiran, hosaina cet minuit sublime, :mler Itur: bible voix

Alv j o chrin E t cependant Von dit qte 'est poUr loutt ressembler, a eqU

que o h coias 0 inodeste Na zareen! Ja A pour berceau et
pourcouh Ia pailk.
" d o pssn accourus duI evant, t'offrirent de

. or do la myrhe . .et . u.s.

I'humble ecens dune prire
.~ ~ ~ ~ ~~Il so It: . . :i::: so .: ï¿½ " .:i:
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Ma son A vous pr e de ne pas

attendre au emr mn.

Atousses aimables cients e

ses heureux souhas de bonne annee.
ï¿½ 'i ï¿½:. . - :. . . : . . . ï¿½ i: y 'ï¿½

jEt leuts levres d o monte inl relent de tabac et d alcool, s. crispInt en Un rictus fait de ftie

t d'horreur! Et montent, aussi VCS le'tclile d'olrient conuclctrieI des ~Niaes, &urs affreux soitAli. . .c.refrainshysloques!.i . Ah c es refrain hystl-]tO kA3 7 L
tï¿½ ue d!! t!!!!.

pqes! ces crs odchirants! ces appels dans Ia nuit !. O poete du terroir! les entends-tu?. EcuteL. Chest Ia t riste ohanson des terrasses du sort, c'est

I cri d sespr n<;

des pauvres c'est I'appel

des vaincuis; c'est un leitniotiv; c'est toutti un pokme!.
s en vont.
n .
Sur les hauteurs voisines, . S . . e .h .a . . . - -- i s i -- s .,- .-- ._-.- .
vr-ombrissent dans la nuit toute peu p l ' k te ---au ----.------pnlee -d-:toies o;- esrafl sa
vages d'u"n < Stroublantassotor dis-nous Ie

-------,-----
sort) gl

-p1.:.ltre

irr&eisti~l

don't ta peau de gazelle semble

avoir Ie secret!

Dis! pourquoi

ont-iIs b)ondi soudain, frissonni Sailegresse, exutt6 d'esperance tuand VIcho tumultueux de ton

kIhaul dtbainboula

a -oignl eur

tyu Mparl?,I. (cst (jue, sous ]a cendre de leur ime teintee de christianisne, couve I efeu inexb du dpt ancestral .
Et pour rveiller, en sursaut. tols c(es ataves assoupis darts le repli (IC Icur <, ii suffit que ta peau resonnc, O sauvage as-otor ! Et, chainons d'une mime chaine, s'en vont les transplantes par Ia nuit decembrale, nuit toti. repue de- >, nuit dejA saturee de macabres bambauches. <! Et, devant que les votes des cathe&rales retentissent de ce cri d'alligrs'se -d'un monde prosterne, teux tles deracinds, eux les dichets d'une inhumaine hu-::: manit4 , iront dans Ia campage
. . s.
proche, sOus le hounfort guinen, bercer leur nostalgic. fouetter' Ia torpeur qui: grimace en::eItwr:. etre et comnimunier leur ame avec V'inie en "veil du conique >> an-, cestral.,.
. " -; . . ï¿½ ;:.E :.-.: I::i)~iii@ !~~iiiii:

--- --N----

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Jves UK joyeuxuet4

dinties Te. i
ie
.::.:.: . .m.: L x . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . @ i.:;~ i:i :i,'iii i~ iii:;i,

maI #I Sous des mains musiciennes baisant'.
La coch quii LL'voire d'nn clavier fremssant.
. . La Cloche qui. tite
M'indique que le rdvei Je Paime hu piano, 1exquise brunette L.
de mes hears q Wss c e . .revois encor angeliquee .te
agonisent Qui marque les capricleux ondoiements
so s le : p id s . . . . . . . . . . . . . . . .
O-t se ped son beau corps s assouplissant La cloche qui tinte! Mux variations des Vagues Argentines.
A~ oin Oh! j'aime. j'aime en es henres divines

dans Ie lointain Les folles vagues aux sons argentins,
rue faith rappeler Et la brune artiste A Pair si serein.
Ice cerci O.i j.aime.
Oj 3 a . ant!. jie en ces sors de tendreste,
========= . d. . ." ' " ' ' ' " " " " " " . . " " ' ' . . " . . " " " - " . Z. .; _ . .- . . " . . .
.: . . - .- .::.:. .:. :::::. . -:. . . . . . _ . -. _. . . . . . . . . _. : .:.:.:::: :: :: : -. : : :::.: :. . . .:.: .::.::.'.'::::::'.:'.:::::.'. -. . . . . . . . . . . . . . . . - . -. -. . . . . . . .

'offre Des ba La car

Templ O)Afloi )ans 1 Cepenh

I crp de 'aiine et qui:mporta avec int dars l'abinme

touts rues jo en
comme toutesw mes tendresses I.

La cloche qui tinte l La cloche qui tinte! Me fait sentir qu'A cette heure toute ma jeunesse va mourir dans ce lit car. je revois mon enfancecomme un bel ange blanc qui sanglotte A mes pieds!
Oh, les heures vite envoiles de ma vie que j'aimais Ah oui lte dira
La cloche qui tinte LA-bas
ans :e lointain me Drocure
tiM anau

Mourice d"AUVERGNAC

De reves parfumds et~ d'espoirs qui nie cent Clart tie < De flenrir. Oh! toujours, toujours je baisera Tout cela edate en die soyeses. voilnres.
Tes enjdlcuses mains pi je veux adorere
entnMinuit s'en est alI, Et pres d moulin

0 Vagues Aont les voix dgayent, enluminent,Dasatoferdlclscoue ehn
:: :i ". .,. . . . .: . . . .i . .m . . . . . . . . . . : .: . . .: :. : : : : . : : ,; :. ;!: :: . . . " .:: : : ::i' i ':i: . : i : ? . : : i :: ; ; : i : " i i~ i , i i i: i i i i

D . e ::.i : . :: :?. M. I. P:_ : :ik::. . 1 o j u s , t u o r j a s r . . . . . . . .:. . . .: .i.:::: :. . .: . : .:. :.ï¿½ . :. : :.

Musique seraphique! 6 vagues. vers Cy thre Cu,
n les roses neot pas d'epines, ot la terre
st u.n paradis blen pour les cerds amoureux Dan ui es b meugents dAe Plaas ota i
. .:.:. . .::.:.::.:.::.:.:::.:.:.:.::.:.:::.:::.:.:::::::::::::::::::::::d::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::

. , ~~~De errlesbleetsdtoacnmuon m
'' :" O ff es se on t as i .d ai n :enof. I ern t. . ,. . e.: .l. . . .
.Es n arads ie bleu outrc teslersam oreur o'eg~esgefens i~in .sirig:i

o vagues. portez-nous au rivage des dieux. Ni .cha.ts.cr.lsef
.pNuit dechants crolesenfouisdasm
LYSIAS C. VERRET. . .

join 34 -

P A. . . . . . . .

IL PLEUT

Pour Toi

II pleut.
Mes pensers tel; aes narmm,,s
apieu. des boudoirs, inprgr. 't ton front douloureux

I, p!evt~
. . . . . . . .-. . . . . . .
. . .i, 2C. .r4sence,
aucune.
Pourtant qu'i. me scrait doux d atvoir une petite amne seur ;-dI svntni Sur mor front nu. .-- . ;;2 ;} ._~ ~ t . o t .
--- frnnt-doulaureux,. --------la fraicheur d'une main, dI toute petite main.

Le vent pleure dans les arbres,une brise Itgire, grisfitre
gise et enso rcele.
At! le beau paysage tout couvert
de petits oiseaux noirs!.
Je voudrais des ailes,
des ailes pour m'envoler, des ailes pour me jeter A
tes piedsi-tes pieds!mignons.

Spletce soir,
J kvoudrais t treindre,
tt&reindre doucement
tout doucement

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. _. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Je voudrais sous mnes caresses,
mnes folles caresses,
te voir, I t se tir
monter la gamme, lentemtent,

TI pleut ce soir- cette nuit,
Je voudrais, tes lIves,
eslvresmy iue
-str ines $eux, i.i.i. . . . . . . . i : ::. : : .' : . . :: . .: .: . : : :.
mes yeux lbss&
Je voudrais te beaux sens . .
pour pxeri-COnj-tes beaux seins por oreilleret, ton corps, ce 'beau Corps I
pouar m ltitefn

eniv&.
Ilipleut cette ntuit,
pei54em a.e.r* .
. Mvir eii.iiiiiiiii::iii~iiiiiiiiiiiiiiiiiii.iii~i~~i i~i~~iii~~i:i: ii~~~~i:i~~~~i~i~~~~~~i.i~i iiiiiiii iiii i.~ ::::.ii:'' . : .: " " ' ï¿½: .:
.iii~ . .~i .L .i i f' ! ; .:::,!::':: .:
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E fai, bien des causes peuvenv rendre taciturn. $
I1 y a des gefls, tvidemnment, qut ae patient pas parce qu'ils n ont tietn & ire 11c.I en est dtautres dont la langue est cloube par la timiditk.
11 en est qui savent bien ce quils youdrajent dire, ei t lrdiclet s'its le pouvaicrt, Main les intzerlocuteurs prints se coupent indifiniment la parole Is uns in autres. Si VOuIs parvenez Ai saisir le joint ct 3 commencer, cest alors 3 vous qu'on la coupe. Les grandes douleurs Sont muettes: les grandes politesses le sont aussi. C'est quelquefois an fardeau qjuc la politesse.
Ou bien, quand Ie moment arrive oti 1on pourrait enfin placer son mot, ii se trouve qu'on parle d autre chose, et le mot raurait 'plus det seL
On est tacicurne par diflance det soi, et queiquefois par mnodestie. tGe que je dirais vautril vraimntn la peine d'etre dith> Alcors on s'abstient. Dtautxres, au contraire, attribuent une va-ur immense Ia rnoindre . id& qui
leur passe par la trte, on ai la moindre chose quf ifs ont vue, ce qui fournit un aliment 3 leur intarissable babil.
On est taciturne par ctainte de se compromettrec. Les paysans soat sosuvent dlans ce cas. Mais ii se rencontre aussi cheziles gens du monde. Pour quelues-nscet reserve n'est que Ul'exag ration duon honorable scrupale. On redoute la rtercussion det ses paroles, et V on tourne si bien sa langue dlans sa bouche que la rotation se termine par l'abstention. &ni cefiii qui reste muet quand vient occasion d'une m~disance 11 est beau, alors, de retenir la d~rmangcaison die faire son petit effect devant les autres, en leut dkbitant ce que l'on salt, Alors le taciturne ne dit rien, mais ii n'en pense pas moins. On est tacicurne par dicouragement. qA quoi bon? je ae persuaderai pas. On ne m'&ouce jamais. On est taciturne par ckdain dec ce

fr Ax conversations meme ii irouve a repreare. Ce sont propos Crop bas pour y daigner des(cendre.
4 Et, les deux bras croisis, du haute det son

11I regarde en pitif tout ce que chacun dr

Ce que Cilim7ne tie cit pas, c'est que le nommF Damis, a qui s'adresse 'I cette critique, doit avoir souvent rai-

r son de regsaer cit cent fwon Its conversations du monde. Que de propose frivotes 'auxquels il est inutile"de

On esttaciurne par inisanthropi .
Le bomm e vous ayant fais.ouffiir, S.0 na pas envie de s'6pancher avec eux. Aussi Alceste nous semble-t-il
bien 'bavard pour uan miisanthrope.4
La taciturit4 favorite lobservation. Celui qui, dans un caee no parole pas, est mieuX plack pour se

S'::e: grands::mdiifs patient pei.
Descartes fuyait Ia Prance er vivait en Hollande, pour qu'on le laissit tree-.
quille. 11 gofitait mn~m m&dioceomeat e zdle des disciples qui htaient disposes 3 l'aider dants ses expiriences parcel qu'ils demandaient des explicar

ds ePs

-%935-

PALACr~B~ NQ~EL(

~I Taut le motade se d8rlge vers I'ns~el Palace Ipouwlusl~

. . :. .-.
S . . . . . i. . . . . . .

~. . . . . . . . . . . .
~I I . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . .iiii~iiiiiiiii iii~ii ~ii iiil iii~'li iiii~ i~iiiil iiiiiiiii~ il ~ ii!iiiiiil i~i iiiiiiiliii.iiil l l iiiiiiiiliiiiiiiiiiiii~i lil~ l ~~iii iiil 'iiiiiii~ ii~iiil l~'Iiiii ii'Iiiii i ~iii ~i

. .:: . : ,, ., . . . . . .: : : - ,. , :: : < . ::::::: ::<:: : x <:+ . = = 4: :: : 2 :: : :: : : ::: : .:. & : : :< :2 : : x : : : : 2 : x : : := : ::

SO.UHAITE .LA .B.ON.NE ANNEE
.*. . . . ï¿½ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
: . .: . : : .'. . . " : : . . . : . . . . . :.:. . . . : :: : :: : :: : :: ::.: :.: : : :. : : : " :. : .: . .:. : : ::.:. -: : :. : : ::. .: .: : : : . : : : .:.: : : : : : : : : : :: : : : : :: : : : ::. .:. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .== == = == = == = = = == = = = == = == = = = == = = = = = = = = = = = = = = == =
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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . = = = = = = = = = = = = = = = = == = = = == =
[ : ,i:: ', ::ii. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .:i i, :ii : / : : i " :: : : / : . ; : . . . . . . . .~:: :: : ::. .

.:" - .~ ." . . . . . . . . H [
It silence est .e capitulaton, ue

du mat qui s it on qui st Alors
Ia paroe reprend I'avantage. La Fontaine, homeme conciliant, essaye de mettre la chose au . point, et dit, A propose de son ours qui vivait trop solitaire:
It at bon de pard , et mxnleur de ta-e .
Mais les deux sonot manvals avr qu'ils
sent ortris.

Le silence est une bone preparation a la parole. La Bruybre raille avec reason ces gens qui eparlent un
Smom nt avant que davoir--pnser i
Certains politicians verbeux qui
n attcn~dire, corrnmencent 'a Qr. 0A
rove a hasard et Iapens'e leu
" od-ea, Red- ea
e sure quits parent. Votr
le ".ma Ro zmestan, dc D audet ?
Mais c. * pensfe improisic est de quin infereure et risque de se coCtrediu scuvent Le taciturne, lIui. rumine onguemcnt ce qu'il dira. et, si son Isonnnce n'est pas brillante, il s d m ains nment ce qu'il ves: expu mer ._.
Quand e tazciturne est force d'impro wir il risque detre plus .ndisVc my V1 boa rds ICr ii ignore art p:.: xi de p:er cr,-ur ,-ie rien dire.
s jetCera p2-d.:ssus bord, da ns
!. :?,.e d. la con".ation, des s.e- "
qu'il regrettera ensuite d'y avoirXT

On pet.t tre ban diplomnate en par- .
1ani beaucoup, cz on peut i'&re en se taisant. Cea fit deux varits int& - t
.ressantes Une jolie pi&e, les Vale ts
.dipomotes, met en scene Ia caricature de ces deux types. Le valet urbain er
style. qui simule son maitre I'ambas- o C
sadeur tourdit les qiestionneurs par son v-:rbiage. Le valet rural et, fruste, qui joue le r6ie du sccr&taire d'ambassad, tient l-s indi&screts distance en
leut repondant par des monosyllabes a
peu compromettants. En ne parlant OWall-P nc
pas, on est stir de ne pas dire de sottises. Le maiheur. c'est qu'on peut < en faie. On marque sa vie pour un ou ot pour un non. Ce n'itait qu un out ou qu un non. Encore fallait-il
dessrrer les livres. m
Dans un salon, it vaut mieux ne
rien dire du tout que dire des sottises.
A un examen, it vant mienx dive des
F. settiss quei ne ricn dire du tout.
Des maris deviennent taciturnes F : pa- ce que ler femme parl tout le
temps. Peut.tre Il c~ inverse existe4i, mais il doik re plus rare.
Ce.rtains &aient naturellement expisifs. Mais on Ies a si souvent rabrouis qutils noncent A expansion.
11 est des gens quton accuse d'ttre A

La Rochefoucauld dit ae reason:

ertains taon:d pes: Sarthe, Plain e

fwetchne : . s . q.iipaai t

adorntt d46 qM'ik oat aimer2* . . e s ce et grt4d. . Vigny. S. w. .: :

.- -. . _. .__.__. . .-. , . . .:: :::< .= .: . _.
r-~I I --- ----- ~-

. . . . . . . . . . . .
:::: :::::::::: -~. . . .r:::'. . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . :.:: : : . . . . .: . . . . . . . . . = == = = = = == = == = == -=== == = = = == = = = == = = == === == == == ==. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ._ . . . .
. .: . . . . . . .ï¿½ : : . ' : . . .h . . i .:. F i : : i : i~ i 7 ? :ii . i: .~ . :: :: . :i~ ~~i i:
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plus neirveuse et tout blame de
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aient donneiumndere, de champagne, de de dents luisantes et de laugues
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tran ors eta tresqu crcuen cesadon bruisstant de voix,
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encore et toujours, ti-op etroitePNEUSDATNe t utess vosrperte
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cs -names we ja] pom v ou at Part, jamais une pure motion en face de Ia splendeur de nos nuits 6toiles, jamais une larme. jamais un soupir ne fer talentt arrachks par la plus tenure des mildies, par la plus touchante Sdes pages par It plus vibrant des poemes, pas une: lecture commune. pas n : idal c mu teur.: corps :ctait leur present a t leur avenir et le fremissement di tleurs sexes enerves reprCsentait pour eux. tout Vinfini de la crta. tiolt :.:: .
Ils .ne se lachaient pas, les voil fiances, its se sont marids
I a.an , e
dans la banalit, des cadres conventionnels.
Voici venir I'heure de la solitude sacree d'ordinaire si ch.re aux jeunes 6poux ensoleillts de

Jean. M.Ta
.ga k . d. I
D i~ii!!ii: !:i:!il? i> :'~ii: ;!:!:ii ili::-i!:ii:?~i i~il~iil illU !i~ii@ !i::i~iiii~i ~ i, iiliiiliii, i~i iilii~iiil~ !i!!iii~ii::i~liiiiliii::';-iiiiiiiiii - iillilliiiiii~ iiiiiiiliilliiiiiili~ii~iiii ~i~~ii~i i > :; , ~i!@ ::: i: :, i ! : i : ~ii i ~i ; i~ii i~ ~ii ii~~i~~i,. .i !i~~i
; ! : :.-::) .!i. i.!::!. !=.!: :?!:: : :'!;! :.::-).& E !:!!.!.!;!> - .?!ii! i~~i! ;ii!:i~i:!~i!!i! :?:!.::::!:i:::!!:!!::? i~ii~!. !i!!i!!i!i!! !: ! !:: ! ! !:!!i!!.!!i!!!i!: . '-':::!ii: Y:" i:i?!!:!i~~i~ F i!.!:!:~i~~. . .i~~i i!
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bonheur.
C'est alors que Germaine

.se

souvient, son premier amour lui apparait comme une photograahe ch-ere retrouv e par hazard 1 t-fnd d,'un tiroir, ele est el-

iairee d4C

sen nconsciece

des

mis .pretdents. Oui. se dit-ehe, c'est bien (orges qui naimait, comme ie inme rappelle la ferveur, 'extase

de ses yeux, quand

S" h id

il s'age-

sait. me Ii'inisait presque dans i'exaltation de son amour constanumert alum&, telies ces flammn. - des lampes acres kiuaihup.Kiaient des mains r ieuses .t $42 i.{ n~ais. I C svtIPzi 'naieut. Egost e, me .: uis chtourtee
d.c ill ouid eme disainentses ex battus par te chrin !

qjua:2

ii me

vovyat promenant

rl ll , O 2'IUICM Cu.(!I 11ttnle 1U1t' .triom pe., et amour avait baIaye mres souvenirs comme la tempetechasse au loin lesfeuilles d'automne aux teintes d'or. Mais voilA que la tempete s'est apaise et-tous mes souvenirs comme des anges folatres dansent leur ronde .chevelee autour de Ia minlancolie de la mnarice, Les feuilles dTautomne sont revenlues.
Et les pensees revivaient.
- 3orbaient Germaine, Fencerclaient dune etreinte plus violente que. toutes celles reunies ensemble du mtle aux emballe. mentsd.:.eSatyre quest son mari, ile s'attendrit au souvenir de Ia saver dtun baiser d'amoUr, ai.:ser timi de, implor e: par Georges d .ne voix agonisante dans I'agenouillement
. . . . . . .
. . .: : : : : : : : : : : : : : :: : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : . . . . .: . . . : . : : . . . . . . " .
.iiiiiiiii}iiii,~~~~:ii!,.~:! .m ystique - :Pu :d, :ni ,:, am our. ::qui sup-.
pliit t ui it oi4f 6runt hilas! dii coup de banche brutal de ce matamore qui avait fait frtimir sa chair toute ane nuit de dicemhre, mais qu'elle meprisait A cette minute de toute la hauteur de son idIal spirituel dequ, de to.e la fierti de son iAe in.-.-. . . . . .
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d.ciles auxqu s i.l.
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ner satisfaction.

401.
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aite bonne annie.
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iii- i~ iiiiii~ ~l~ ~iii.~ iiii l ~ ~ ~~~~~i~ ~~~::iiiiiiiiiiii iiiiii iii~ ~~i~ l ~ iiiiiiiiiii:iiiii~ il~ l~ .iiii~iiii:iiii iiiii-i - iiii iiiiiiiiiii:. :: .-. . . .-~i:ii iiiiiiii :;ii :
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DANS LE CIEL.

Dans le ciel diaplmne Feutre dun coin de voile. Treinblote et se'lane Un bel astre, utine itoile.,

_Et craquant sourdement Par delA les mornes, Disparait tristement Ames regards mornes.

J'ai senti s'en aller Par ce soir morose Mes reves effeuilles, Erotiques et roses.

Les toits endormis S'aspe.titde tristesse. Je ne suispoiht'remnis De mes larmes d'ivresse.

Ce je ve sais quoi
. '

Mvieniace et meCure. P ourtant.,j ai btien foi. . Qu'un inalheur m'effleure.

11me.: vient al'espritm Qu'il sMi: teint en ditresse, Qu'il se meurt davs des cris UnC stram de tendresse. .U.nhe amnie,
--'. Sceurdemon Ame. I . .
S. .PAUL. . .GAS .PA.)
:: : " ' ? J i; : . ' . . . . . . . .: : : " . . . . . :: ::: . :::::::::::
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n'ont jamais #'t6 heureux.>

CLOVIS M. DESIN ": SJuiri. 19 .
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1935

Dimanche soir de Di:ccmbre morose!. Je reviens du quali important au fond de mes yeux Ia nostalgic di crepuscule marin coulcur d'abricot.
-Une cigarette.aux. vreC, . men vais comme une pave.
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tt, \KICI que des tanteaux (lu U pass fane s'effilochent dans ma mrn motre COvois d'indiffJrencCs. anwi:,s visages dispareus. cntis longmn-s trains un peu partout. pus, I 1uMbi venue un beau jour, drapant, de
- linecul, tant dautres es.et
tat d attres chose:_ Iais>kcs i, da cC bi'touillard &paus Vt lU>iltri.,."
.Assisr (tyrant Ia }arri:rc, (er minterpelle pc ur mn parlor de li-vres que je lui avais prclu, 1,a cnter-ation est des plus ;;reabcs: n Cn Vieit a causer lit6raiture. LNais, lorsque maitrisant ma ti midite, je 1i dis. cette fai:, mon anour, efl I mIt rcpond a ec franchises qu jtusqu'ici on idal tne I'a pas crtise., .lors, poignee de main .anuis sate, suivie d' un triste dparv. n core une cigarette et je: regagne, desoriente, Ia maison. Ce soir-If, comme dc couttuie, tout e monde joyeux est r~nni, autour dec Ia tab. je voudrais rester Ai cartr, dans t'ombre. car, sur ma pense pise un gros chagrin. L)Xjzi, je songe qu'i va falloir loublier. et qu'un deuil nouveau assombrira,: peut- tre, pour toujours, mon cceur meurtri.- l.e souper pris sur le pouce, j'enfile Ie bois Schult qui aurait -te dIfsert, n'4Vait-ce, de loin en loin, ts
ï¿½ ',' ::::':::. 2:
lumignons de .quelques cbacs# de maLi trones attardis. Par je ne sais quel hasar, j'4choue au Champ de Mars. 11. est huit heures cinq. (,iA et .IA, sUr le gaton, roucoulent des jeies gens.
Debout, sous .un sablier, j'&oute une polka. Mon Ame se melancolise. .langoisse. Et i'entends au'1 oin sur Ina. route ol, clt apres-midi, je 'ai rencontre. jc 1 ai . renconr&e jen. fends iwon ::amour trui pleure. comme

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MANTEGUE

SAVON IMPERIAL E

BONNET.

APJNEE

satire de commenter un ouvrage incon quit Dieu meci, raise Ie prodige de ne point pecher contre Fart pour Ia simple raison qu'l en est totalement d6pourvu? A quoi bon? Tout uin chactin petit noter ses impcs jrnti condenser sescuhmrs . offrir danslentu platitude et lent brouillaiini, 1 note pauvre public Iet tre:saIIS cesse tnah1mneL J*.tais don ::bi- did: me tir, prtti briser le bec de ma plume, a
. n~er .,n~o , . i '::. . . " .[: . . ." . " :"
sceler mon encrier, a:: donner Mion:
. . .
crayon au premier colier venu. cpendant jiai succomb6: ies rsolutions Ie soit evanoues. La volort humane est I c point faible qu'un ral la porte I faillir. Ne soured pas, jei= -siw car it nWest P di plus autbentique. Luin deCes mist: rabies rongeurs a devore la couverturc et la page de garde de ce roman qui, a la vfrit& nenu nest pas un. I a de plus trou tIc feuillet oit, en gran.des capitales rouges, etaient imprimes le titre dut livre et les norums de F'autour. Aussi, it m'est assez oisibleI de dusl entretenir de cet ouvrage., pour 1n1I di'F,;rmals anlonynme. It c 1 Cite-

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le Seigneur m'est

Ti T1 (ItI 8 8!I. lF:l letn ind
i iS-, t soir, je ne serai mcfchant. S' Ic vivote-rai daus cet tv
-C _c, plei.ne aoc garantie t
,,u. p rH,-.i. u rainpe 2m5 apr is ,s : ta cr-v n.: doe vcrser dlams 'injnstke oun .me m --rrmur j-e vous laisse le ," t-(,e1.ire ,1a place, ,he conten,Laf i -.eul iCIU ci vous atuter, de retrac-r votre intention ce recit, en ne pt ''ievittali de le VOUS presCnter en tua .c i:ii -au. .Se. coinpets. \ oici: isez i nt.- 1,- amuserCz.

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clnrn .~~~e W, leurs gr.ccs, seiblablt> a mie liens invisibles, conquirent v peit miar Les dernitres dames Ia prissent d'assaut:,.
-dI y a tine place pour vous deux.
--'- dit Ic marquis ï¿½i ses compagnes.

-P4artir san> vous; jamais, repondii Ia jeuCe fille simplement et d'un
air resotu.
.otrc marquis se d6nc. Un ra(keau est cnstrait, touche au port. II present es deux femmes a ses pa. .rents. et montes dans un beau carrOSS-.A.foe: :n.:.fd de train,. is filem tous
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L second tableau nous menage an
coup de th.tre qu'eurent. envi6 et Moli&re t Sardou .et Lbiche. Gra icusement loges a g ns -une: des ricies maisms idu due et de :a .duchesse. > p.re e m&e du glant marquis, las deux e mes, va salon, enfouies dans .e .elle fa tuls devise.n. gaie-.

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supereur,

Tricoli e,

Soisette etc. etc.

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En leur souhaitant pour l'annee Bonheur et Prosperit6

1935

S.ort-a.-Prince Ha. Port-aumrnce H~ai

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sonunet atr ordres paternels, feint findiff~ece la plus entitre. A la fin de chaque semnaine, it visite Ia belle
4 tranghte, admire se; peiinturtes ai
Chleue etasti, Ia musique iP Wnms fuse dies totuches blanchLes et
* ires dui piano. Uni idylle s'ibtuce 4,$ 'Et un jour, dans ue grotto, liA-bas, an 4 feand de la montague touye chantante
de P'hymne des oiseaux et ht f risstlis
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sd*, mandant:s, l s tires, tou.s er, keurs himiia, tres dase:,, .,avaie
*e lpque 6lectorac4 Le baron 5aim* Fortde tiorbock, nldidat li amsM
a a dputation, sudlicite i'appui du due de Saint-Lotis, seigneut d'Es

ntangart, de Caste .pre, de Laval, tie Dueis et autres lieux. Ce dernier se derobe, part pour la _ete du couronnement. Le marquis gagne de son cute la.ca-

pitale, pris de la princesse aut richienne devenue sa fianc6e, naturellement.,.
J'ai fini. J'prouvais le besoin de mievader de ce milieu nobiliaire ch mavait egare Ie bon plaisir d'un romnancier debonnaire, dedaigneux de la
-sychologie, epris de titres, de guipure. Evitant de descendre au fond des ies, auteur s'acroche desesp&iment A une petite intrigue naive, miraculeusement naive. T out est siUpleh dans ce livret plein d'opti misme. Tout y est rose ou plutot de cette couleur indecise nominee la couleur pale. Tout y est silencieux, ient, iffac. II n'y est aucune vie interieure. Les personaages sent inue . (n ou cnait ien d'eux. Its n eprour,'nt ni jocC. ni souffrance. Its no pcnscnt. ne sentent pas. Ce ne sont meme pas des fantoches. Ce sont des ombres.
Je prise parfois 16s ceuvres legbres. kCertains jours, quand le canard m'etreint on que Pexistence ine prend A la gorge, je les feuillette volontiers si j'y trouve de la grace, de la joliesse, une. forme pleine d'eligance, une imagination ddlica service par une sensibilite fine. Cependant, j'exige toujours que. les acteurs que Ion m'y present vi:ent d'une vie qui touche a la mienote,

pitissent, ritnt, restent des homes mnalgre 1our allure 16gbrement angelise. Je ne crois pas que Iidealisme
exclue lhump*nisme. Et dans touted ma ifestation artistique, ii est necessatke d'entendre les pulsations di ccernh Je n'ai pas decouvert cela dans ce petit roman qui n en est pas' utn. J'en suis fort marri. Je plains cette

pauvre petite princesse lointaine . Mais chut 1 J'avais promis de .ne rien dire et, surtout, de ne citer nurcm tire, aucun otOn.

Edner BRUTU$

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1935

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antL ur re AlM:.1Frfthticb t Go.uld n rronque rjanaUs ane ccOmn. pr I enus ( prouver que IsO brands es W' p vri'i III,; grand Uwars conue.n

Wrilborce .ii.ete Dowelle Biuxon au pys quarro.nt La Tanm t .a Mer

L&e deux passages de forticle de iArbitrator. sous (ar former ramas" e d'illustrations exhortatives, sont .a tadresse des jeunes lecteurs tde Ian-. uWe et Cie spritruatiteanglaises, a 'c i-: fet de mainmtenir dans leur intelligence t dans (letur vouloir le wmouemenm d'opinion en faceur de la morale d'atruisme si ch re 4 fPmient. philosophe. Les jeuncs lecteurs hafilens nie peuvent que gagner, eux aussI, a leur connaissance, car non seutalement . es deux passages leur revilent une g rande amilie trangre, fid~ele a notre: . histoire pour tout ce que ctlle-ci renSfernte de facteurs tde sympathie et . d'ldmrnents de de ouement, mais its Sleur permettent encore de se rendre comrpte qu'une uvoix de bhdu merite poursuit au dehors aupre's du grand public international, 4 advantage de | notre parrie, audience trop soucent rserv e d cett squi l a discridi.ent :. alt [a ccdonmnnt.
Saint-Marc, 6 dicembre 1934.

Dr. CLEMENT' LANIER

Pour les jounes lacteurs
Par FREDERICK J. GOULD

Traduction

MINOR

Situee en face de !'Eg fse $,t, ,Joseph

Ei cents t1 ses nombreux Envoe a ses .I'ccasi des tesde

SNoi:,et du Jour de In

es" tses medfleurs
esSoh ls

19351

3756-TIephone-3756

:.::2 i-:.i:i::i:-i :ii::::.:i:i.: ~ i:: ' i :i::::: ::i::~ :.i ~ .x :.! :: :: .:. . . . : . . .r

4a -.'t-omme Noir, Toussaint, alia.
A son bureau ct Ievant les bras, cria a haute voix h Ia grande foule masse ie
aux environs:.
La guerre est fine. Tous ceux
qui bier nouscombattaient oublancs
on Noirs sont pardonnes.
11 avait 6t6 esclave d'un Blanc
Franqais. propridtaire d'un vaste do-:
maine dans .11e d'Haiti et son pire 0 avait &t lui aussi tenu en servitude.,:
Cette lie d'une superficie presqu'igale . celle de'l'Ecosse se trouve dans les
Seaux des Indes Occidentales. Elle tait-.
riche en bois d acajou et en bois d:.c: sapin et sop sol '.produisait en abo :
.: .dance du sucre et dy coton. Les trem:
elements ide- terre la .secouaient, mais
la pire des horreurs qui y regnait gtait
Iesclavage. Chaque annie environ 30:000 Noirs y itaint transports .d'Afriqu et leur existence tait amre sous.Ie dur travail impose par:le.
Hommes Blancs.
Aux crisde itibertI a RivolI.
.tion francaise brisa bien des :haies.
La voix deT .France "ddara libres les

. . . .s g.: e. rres se succd rent en Haiti
Au:au joe on kdeulers ruines et de
:tw. s p it la figure cd TouaSu. comme solda. m.eneur d'hom.

. . f. / ï¿½. ï¿½ :

r UI::

i:'

~a~a~T~i~s~Z

uonecurrenee.

defiant

toute

BONNE ANNEE

G wmOb l Apo

FAMOU

LA

de

tGUl!,AUD

PANT ALEON

tarc, iousnamx Irar enterme cans I un froid donjon dont les fenatres re

sur la front re de a Suisse. Le fie

. . . . . . . : . . . .' . : : i . . : . ? - : : ' : .: i : " " . . ."" " " " . . " . . . . . . .' ' " " - " : " ' ' " : " "
Napol n prof essait in grand m6pris pour Idi& dtun Noir gouveant i Haiti. A ses yeux les Nois reprisentalent ne Minori. ue m.indre humanii qul devait Oe traits avec
mom dgad que e Blancs. Dansa
sa-(roide prison du JuraleNoir son gea At Iamour et A I'affliction de sa femmue, d ses enfants t c sa chie lie q il ne deait plus revo. Dans.i sa froide prison du Jura' i expire en
avril 180f.).

.On tait aun matin du samedi 30 septem.bre 1933 dans ure salle de la ville d Genve. R4publique Suisse. . Le g "Iec" f
Les gtns races humaines taient
IA r 6uuc. Noire. Blanche. Jaune., Brune. l.es sidgeaient perplexes. Eles &aicn0 pensives. Elles taient appelcs trouver une-solution au probkric des groupements mineurs ou Mior o - . Mnorits allemande en Polg e. -- Minorit"s polonaises en AI-{I--ï¿½ e. - Celles des Juifs en Aleitne - Celles des Hongrois en Roum.n -. - Celles des Chr&iens Syriens da s le royaume musulman dc I'Yr,.k c Asic. -- cles des Kroos bruns d s !a R6publique Noire de Lib'ria J'autres encore. Une M:r.ori. t . t n plus peait nomnbre. dift irnt :c t oti de couleur. d I langue
- de :is n de la plus grande maiorite a: aLfi de laquelle ii vit et les plus p- t coMbres subissent souvent ds anuvais traitements de la part dc- : ,grands nombres. Cen[ Iauzrds se tournerent vets la tribune n. gentilbomme Noir parlait ils .riste disait-il qutune minorite JA s une nation puisse avoir 0 sour: de mauvais traitemenrs. Tout b ui: ant un Etat devrait
,voir .,t d une pline et entierc
proteEion pour sa vi cat sa liberty et tous s citoyens dun Etat devraient Jc gaux devant la Loi et jouir d tears droits civils et politiques sans distinction de race, de langue ou dc religion,.
Le gcnuiliomme Noir qui s'exprimait ainsi erait le DeIcgui de la R&e

publique 6coutait

d'Haiti. L'Assemble -qui tait I'Assemblie de la Li-

gue des Nations, la Ligue ou Socir ide cin sept nations en 1933.
Elles s'&aient engages par un Covenant -a efforcer de rigler les contestations sans recours a la guerre et dc vivre en bonne operation et en tout honneur. Cette Ligue avait pris naissance c, 1920.

h s Ioussaint pouvait revenir
a vie pour voir de sa froide cellule du Jura danu une vision de splendeur an brh me d'Haiti plaidant dans une grande. A .mblie et parlant A titre
d. gal tous les hommes de France,
.ï¿½ . . . . . . .
de: Grande Bretagne d' Espagne, d'Ita le. du Brisit des Indes et du rate du monde, combien son visage eserait vivement Llaire d'un rayon.de fierti et de b6nheur. 11 'e serait dit que i'arbre die 1 Iibertk avait en effet repousse aver vigueur.
. . . . . . . . . . . . . . .[

11 est glorieux que les Nations de
i'u s:slent ap"li uees c
diffidie14 &i sauvcg.rde de MIfois
. . . . . s o m . . . :.

Mais :les nWont pas pu a termine en 1933 et lear but ne sera pas atteint
. . . . .

encore que!ques annies. La hose n'en reste pas moins so devoir pour nous

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La nuit et bleutie, disphane, silen
.vu.e. .e.t.es.d. .t. .s.d.

pnvus p e frant sur asphalt de

pa t le r de lears wvertisseurs out le

cpins grees inssonnerat e
surrent sons Ies caresses de la brise capricious. )n . et l1. Ies pu.licts

gao burnide, de uKupk euai w1mlrttb

vwnnen hlair d'aine fraav outr d
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jenaus bambous bft its se tapissent.
l se senten cure x. . L .a. es.
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res. I'aile droite un Palais National icnlrc n toi defond la blancheur
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S U M S fiiii i i ii:ii: t ii r . . . . . .ï¿½. ::::: .
i~~l:!~i:iiiil!iiii~~~~~!:~iiii~::ii ~ii~~~liiiii~iiiiii.Jiii Jiii~~ii !!~iiiiii~~~~~~iiiiii l~~~~iiiiiiis-,!J!;iiiii "O .; 14 1 ~~iiiiii~~~~~~~ii:iii~ ii: !~~~~~iiiiii~~~~~~
. . . . . . . . . . . . . . .: .: . . . . . . :.:. . . . .: .: . .: :.:: .:: .:: . .::::::::::: ::: ::::: :::::::::::::::: -:.- =============== ======== ===== : :% > 5 : : 5+ > : :: : : : : ::::::::::::::::::::::::::::::::::-, . :> . z > > > >> + z + > > >> + z < z +
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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . f. . r. l. l. . . . .-( . .T . . . . . . ._-.__.
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tl cf. T n I C fii: : ii! !:i:i~ i~:i a~ :i:i~ ~~iiiii~iiiiiiiiiiiiiiiiii~iii
.,, ,. _., , .,, . _,, ,. _. , , ,. , ,. . ., , ,. . . , . . . , ,. . ., ,. . _. . . . , ,. . . ,. . ., , ,. . .,. ,. .,, , ,_ . . . . ,. , . . , . . . , . . . ., ,. . . .,. ,. . . , . . . ,. , ,. , , ,. . ., . ., , ,. . _, ,,. _., , ,_. ., , .
!iii-~ ~iii!! i~!!iii~ ~!:ii~!!!!~iii : !!~ !!!:i !!. :!i: !!!:: ' :!" !~iih i: : :: ::' :i :::::: :::: :::. :::::::::::::::: . :: ? : : :: ::::::::::::::::::::::.::::::::::
. . . . . . . . . . . . . . . . .:!::! .:. .!::.s .:: . . .::::bi l: i 6: e ï¿½ 3 .iiii i:~ iiii~ ii i:i:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
. . . . . .:.:.?I:Iiiiiii ii ~~ :: i iii ::I:::U ):? :U :Iii:i~ :: i:i! :: ~ :i~ :i ~::i~i: : i !! ~ i? :U :II: :U )IIU I} :I ::
liiiii:i i':! if g , :i I . . . . :. .;! '!'i,','i':,'iii iiiiiiiiii
:::::::::::::::::::::: ::::::: s:::::::::It,:: . k: ::::::::::::: t e n : :::::::::::: :::::::::::::::::::::::::::::::::: x . iii . . .ii : ' - : : l:.mm y V IA , .ii~ii:iiiiiiiiii'~~iiiiiii'iiiii

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" " ' s : ss ' --fl , Der.-. H. e les ::::::::::
. . .p.f.

p,' 1bre des gens passent et r uIt avec ce je ne sais quoi de v reux propre aux fanto6es. Leconcert qui sedonne depuis temrps au kiosque tire A sa fin. chestre vient d'entamer .lune d

epasapo.
.

longe ces

Il

1
I i

-1
A

GRAND'RUE 1717

TELEPHONE 2352

En face de la Poste.

BOU ANERIE T EPIC ER

Of son observes les principes les plus stricts de h ene.

on troupe des marcanises e toute
On ytrove ds mrehandisesd ot

Veins Lueurs assorties
lli -s 11i . . .

Piss :rui

o.n.a.
M a.so.

don nus poursuvn la trad tron.

ft tt.4.-. .
ï¿½.'.:.ï¿½.

. . . . .
:.:,:i:.:i ; .: : : : ; :: . : . ;ii::: ;::i :.: : :i:.~ ::?. .:? < ; . -i::. . .: " . . . . . : . .)W w: . .: ". . . . . ': . . -- . . . . . . -. . .77.7. . .77 . . .

neringues lascives qui reveillent Ies has instincts. Les notes sensuelles

sc.olent des pistons, des clarinette :' des variations et ritournelles qu
, ssom ier ta Ci air 4 tKr ubien po,,ulndfment. Et quand meurent le dernieres, les promeneurs, les ecou teurs inattentifs applaudissent bru

vamnent et se retirent, Queiques en vont avec regret et murmi n-jc]re la meringue on la rumnba iattait leurs sens et tendait tnr fs.

s

1
I- .:

rent . qui
leurs

I. e silence re-escent lourd sur la m0rne solitude de la grande place. A\utour de la Pergola, les jasmins de nmit, tles roses et les autres fleur stiur
se dposeInt. es premieres
.tuttelettes tie rosnle marient leurs'-.i
ent'reurs et embaument Ilambiance i
d n grisant parfun. Et 1'on revient a Sol, &o1 &n6 de percevoir ie frissolis
::.::: ï¿½ .:
i, jet WFean quton n'entendait Ilus. C se sent tout imprLgn de tla moi.ese de la nuit et comme riv it la ch aie des reveries interminables. La brise arrache aux pins une dernibre Modie, et caresse la joue commel une
ain de fermne. Des couples grises oublient sur la douceur du gazon etI Senlisent de plus en plus dans l'ivresse d. Amour oti toute leur conscience ï¿½ dissout. D'autres revenues 'a Iam rhealir&, 6merg6s de.I'oe6an des pas-. s ,us. s'inquidtent de tI'heare avance, .scouent un dernier rest e d'incons. eience et s'&loignent dun. pas non-. chalant.
L"astre n6ctumrnie chavire derriere 1%cran bleuktre:du motne;.les. toi:es embient tren~bioter edime si ia fraiclie.tur de la nuit les frolait aussi. Une i rthophonique., si .ce nestun -.radio. jette au. vent .les arpeges d'une vals Ilangoureuse.::, elointaine. Ef.- I.orioge de a. Cathdralc dCdverse. t1dans lt silence: de la ::nuit la cascade d se i:xotcs monotones: ouze. heures. sans: :'i;' ,'i'i,:':'iiiiii
-oute.Promeneur attard$, Von 'Se l [::.:iVa .::: -;: 2,::::":, va, Ies paupies: lourdes, en &outant e bruit de ses pas et eT regardant son ambre s'allonger on se raccourcir sOuS les lampadaires.

Jh. DEJEAN
: . . . . ï¿½. . I . . . . . . ---. . . . . . ï¿½. . . . . .-. .: .-. ::::. --.--.-.-.--.---] ii~~ ~ . .: : ::: i ii:iiiiii~iiiiiiiiiii

(Ancienne Maison Lope Rivera)

t:i

gl r~~li i.II { .{._ .Iri} il ._.{

M IN

I .Of

f raicheur et de

toute

provenance.

la no e de
ï¿½ ~ALe . . d.

ont fa

Plus affreux que la mort
Alors rien ne dira Piddal qui mnoppresse .Le passant arrete sur mon scuil par h.asa Ne: saua qu'ici dort bri dans sa jeun
Un .tendre amant de 1Fart.

t terr. De frakheur et carter la terre qutfs arresent a oans i
Verra bien d.s printempSio.
uEt e chants oiseaux riveillera la tert
Chaque sok endormie en no songe plus beau, ort. Mais la voix de mon eceur, PYaccent t ma pri.re
Du someil du tom.beau,
Dans Ia nuit qui gi
N'aura point rtrveil ma jennesse a bole, Een nt Ir k
ird Dure fatalit$! Mourir! Fermer ses yeux Emportant en par
esse Penner son coeur toujours ia joie, A la vie IDe on
A la clart6 des cieux.
il~i iiii !!! !ii~ii ' ' : ii ,ii ii ! !! i :i ! ! ] ! - . :s~ t ,i , ~i 'ii i: "iiï¿½ ' ili ,i!i i!'',. . .! ,
.: Jii~ : :i :! . :i: .:i:::~ ::~:: :.: .:! ::::/:~i.:i:! ! :ii~~~i: ii!!::;.i~:::ii~:::: i:.i.: iii~:i ::~ li:.:: :::::i:)~ i!i::i j:i~~)!~-i .:i:::i::ij: :.~ ::~ :;:;:::::iiJ :::-:ii:."~ i; i::.i:::::: .!:.:.:.::. . iii:ii~~. :~iii~:(iii. ii~ :i i~ ::::i~! i::. :". . .:.i ~i i% ::i :i:i:i~ii.:i:
i.:-i~i:iiii:.:~i:i .r::.::~~ii ii i~~::!i ! !i~; .: i~!!!::i:!i : i :: . :.:i!; : i i:!i: ::;:i .! :: :iiii~.!: ::: . :: :~ii:!! . ; .ri~:i d e ! :! ~ s !: : ;i~ !ii~i ~ii~:i i:::i,:.~i :: }:i ::::::ii~!.!! i:i :: ii:i: :ii::i ii~~ :!:~:!i:i:. . . . . .~ii i : . ;;. i: ::; :: ; ;:; .:;:i
::::: ::::::::: : : i:!::i:::ii:i~~~i : ii~~/:;: i~.)iiii ii ii.i~: :.::;::: i.:i :::i:. :::/ .;!:? .~ i: iii~:.~~i : i::ii~:::i~::~~i.ii.ii i::i :.: ! ii ii::i .~i :!. : i? i~~:!. ! : :ii:: ::i ii:. . .:ii ;?: ::i:!i~~i ;::.ii~ :ii~:i. :i : i. . . .!!~iii~~ii }ii ;: :.} !:. :i :/ :::

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. . . .i . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . .ii i~ ~iii~ :i < : . ;;: . . :. ~~i :i!i . : :. :i . :? i : :: ; : ~ i - . ;::;. : r ::: i ii

La .ix e I I.tit pas &traoge Me.i.e e j.i. v $ .e.dre. . cr dttsat and, dominant face A la mer . . .r dw.nt a.x ft

cc Itt Ine oys
. . . . . . .v ve. lle . . U. .e.tape. am i..B144 d ita.
A t r t &eptmbre matwna.*n cent :'igteu it ar dtt voiir dhe sed n pnn* myitaiw (ThersTar Kb j kaisaais ldcU h t ITdi . Ckea.uIS . o it CH WadeWitI tI>P&wrnt e

Iv Ntnu tit tp4e ntttc
. d . .ntt . .D a. ssiw. ': rt ,i tt ili meiiiii~i t(.hardonniertti iii i;ii ï¿½i~ii~~, di!ii~~flliiiiiiretii~

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tCelui'i, n'en parlons pas, tout le hwen qu'on pent ,cfl dive. coest tun nuvrier comnp~tent dans la fabrication des peries de borax. r Dle septembre mil neu f cont vig
hiau mois dernier, av e gran
(uiieir man ebrupagnon d'iortune t tfawtrrs esclaves, je respirais on air pu*ant de laboratoire agr~menth dtt iunhumre des chalumenux et des contpiliments de travers dlone skills les aeklntissimes Amnerketzthd et Machine len out le secret. &De loin, Leopold mfwnstrc do fIle tiricur et do la Sbeurite~ Publique, Apiait nost noundres faits et gestes ijui avec travesttsscmtent furent transmis A ses irbres. Ceo fut an perptutdl ktt d'espiegle qu'en d6mocratic oni 'aur t pas support&

u n es gouvernes depend du bon plih swr(hu Mikado.
d jotes d'eau de vie. /I fallait fournir an nium e 1 Yin~gt colliers 'do perie pa r 1'as det salaires. Toutte la venHte 8 t contrjbuer &t arrandir la Laut e bourtse z' et deC smachins'---entendetc Ct curs-la mtort seule suflit A exsirce forft.
55I u comprends. Y O. Si je dcis oawrecr Diceu de ce que ma carcassec on pa servi d'aliments aux requins dec la mer des Caraibes.~

1)CK' QUi apres Iuse si rude epreuvet. n'a n;tu ;u conserver sa lucidite d'esprir

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Avanlt (dtannonfcer la n omina'Tyn dn Chef tin CQbinet Particuhrr de Son Excellence le Pitsient do la Rtpublique. niotrc estimable confrdre Julio in.V errec Audain. nou s attendian11 la tormattion dui nouveau CaMlais cormme jusqu'iA cette date Von persiste Ai citer des nloms et des noms, avec ue d&sinlture d ï¿½concertante - dui mains pour les candidats-nous cons en bonne confrateruit&. noe pa's dlevoir harder davantage :A adresser nos plus nifs con-

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