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Citation |
- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00000081/02317
Material Information
- Title:
- Le Nouvelliste
- Place of Publication:
- Port-au-Prince
- Publisher:
- [s.n.]
- Creation Date:
- December 20, 1934
- Frequency:
- Daily (except Sunday)
daily normalized irregular
- Language:
- French
- Physical Description:
- v. : ill. ;
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
Newspapers -- Port-au-Prince (Haiti) ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( marcgt )
newspaper ( sobekcm )
- Spatial Coverage:
- Haiti -- Ouest Department -- Port-au-Prince -- Port-au-Prince
Notes
- Dates or Sequential Designation:
- Began publication in May 1896.
- General Note:
- "Journal quotidien, commercial, agricole, litteraire et d'annonces."
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- University of Florida
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000471641 ( ALEPH )
12544054 ( OCLC ) ACN6482 ( NOTIS )
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Full Text |
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20 DECEMBRE 1934
No, 1347$
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QUETE POUR A RE
AGEENT
ST NICOLAS Connlnit dii-n
d'hier, nous nous empressons de signaler les faits smiivants~ +
olt de ~s~ae y. , . nous Pavons dja dit
MAte deft inttrear 277 alli4nes au Pont Beudet. 4ptriotes hatien Eh bien! de ce nombre plu.
l7 ution du Pa I, des deux tiers viennent deo ut temps d ei sortWr diffrents points do la IR puS � kterre oa) nous blique.-- Ils snt dirig(s ver
de us edi her. Port-au-Prinee, parce que Ia
n peu nos regards lo ine permet pas do Jes inter-gproresq gi s'accom- ner dans les prisons de la prodnse i mande entier, vince
-a te courage de con- On devine done quelles graUliquement que nous ves difficulties est ap.)pel& i
sen retard our la gran- confronter It, Service Natioi dela ciLjvisation. nal d'Hygine, a\'c nn, Mnws travrsent, en grossissant d fous si 1'on ne
at, une de ces dif ci- prend pUS ime1diatennet Ites riodes ot les insatitu- mesture pour v paer. .reardent sur les inrenAun cours du sidck der- xxx
rquenowus n devons pas
Svd ue - Les savants E n nenst l' i t ~:u"ne
is sur l'untivers des au Pont Beue: i'n.,
rnouveaux. Les trans et exode des nf tunes de I ains techniques ont a- P 1oxi :e. I m me fait oe cons iestransformations so- ta, i a' 'Al.Ci :Com muna1 I;teceles-ci, 4 leur tout, (de Prt-nu-Pr1ince ver < Cuii Irendu ntcessaires des .f : . '- ""F Ktamme
eormations politico-"co- e. Imes des uit
s"e la courSe au m e, c"ntn it ".-,lr"s it raters ies Etals cement dont Intreti- Ft ,
. iL6. c , eonsidIrabtement i i'b iiie
elaef t des choe a Te .a (aritale,- i A mitredawsIs esprits ut ds Communes d in .pu
lde-mieux tre. PartUit, ' -ue,. .#ples s'efforcent de s'arau nouveau, en recher- - . .
t :des moyens propres 4
&ioration de tur siuna- S HOURSIERE S
konamique. ,SONT nREE IIES
ns-nous rester indiiWdeurut les faits nu. I S8 ;O - I+"- +._ -:'; '(t +"-F FF4 .5 : t qui se aeroulent sous
pux (cries, non. Au- fessiv 1 M1F )' PhAu, occupons-nous sim Pauv'. ' , . F
de la question de l'a- out Ap ie , e
- F S.FI '<~ iL it. ~ FF
ment du 11ole qui a 't "' '
e. u ( unt'
i longtumps djfi end U de ' Di .
sents qui se sont suc- ettent ,ru it Pouvoir. tlne loi sur tnagemenf du hole a Citi e plus '.,,,,nd i 5, III , ',Ff, par le Sinal de (a Rt�pu munu
4.lat/uureusement, eltrest& - tre more, de. -=
ances fdcheuses suraduns te cours des an- par Jean Char/vs Prvssoir a:pas permit son extcu- raient tonte lenr raison dtFis la suite des tutne- tre, parce que imprignts du doni le pays fu le tld- plus pur pairiotismt . ut rentra dats le silen- Mas aujourd'hui que e' I les Amiricains sont Amtricains on! quitte Ie pays, UIn 1915, et le pays fur la situation eM depenue tout .ire.en t occupe pendant autre, nous arons es h mains eeades pra. libres pour entreprendre tout
tigime nouveau arec ce qui peul contribuer a noire fles rigueurs et ses exi- Hien-tire tbonomique.
tlfittimposan pays; L'heare est done venue Ce
te initiative haitienne reprendre e problime concere 'arrire-plan. nant l'amtngemenl du port ectorat diguis avait du Moe St. Nicolas pour enC Jur, couver! hypocrite- faire un port de transit, jasu le mnanteau de la te au moment oI le GouvIerne.ion de 1915, C'tait ment travaille au dtveloppe,-l e coup de I'indigna- ment du Tourisme en Hair. W evant routes les hu- Et le M6le aminage selon tou. infliges & an pe- ies les rtgles du eonfort moope sas defense derne, sera un bon apport a la
netre honorable ami, aisse piddique. Que 'on ne se Charles, eut & uerire miprenne pas, les craintes ournal qu'l dirtgealt que nous pouvons avoir dans Pqtile kiU at aujour le pass sur les intentions du
jet de tant de com- Gouvernement des Etats-Unis ,et oft expose ses d'itablir une base navale au ar la loi relative & 'Fa- M61e St- Nicolal, ne sont plus rt du� M6be* loi fondes de nos jours. A vee la
'f ,Occupants. ti".ilors
ocCupants dalorsgrande expansion q'a prise
/irer profit. Quoi l'Aviation dans tons les pays, W- n s e et notamment a ux Etats-Unis,
#Y laaaee, te tldes.I nt tavoir' au base
autr leide. A Wt I
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' REUNON
A L HOTEL DE VILLE
A A T . .
DU MiNSTRE
On so plaint, dans une .ettre que nots avous reQue Plate, des procd4; i6 ranges du Juge de Paix de Iendroit. 11 est mIme tquestin dune petition adresse entire c fonctionnaire au-P resident d . la R4publique.
Nous sominmes tro1p loin de Pilate pour opinel- sur l.a (quvstion dans Un sons on .ias un aut.e. cr on g Fn-4i. les jusr. uvn 'n
timat mes udad Is 'sont la.
a mS {uW 1u waIS tna1e 10r nion le-tt re .cnt i'i s'S
Jtr . - n e CC'- (n { u . estun int
::ma n sue e!j
L]r "s Nce a ero ie vo.
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SESSION tAIM11.:. aLiL E tem.e t .i-'. los i .
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F' K!FrFCC'. n i ll e accui 1k1\'iij .
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,;.-. P1 ,' d~IOIQBC los ac.cuse-,
"op lin,
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Or . _. " - M' .'. '
sal Qon (14ite id(r qui hantai longtemps Iesprit du Gour-r. u:nt nt amIrain a ite* automatiquement ahandonn. Ie /toes yant pris une noutel.f lournture armenant an rernaniement dans le plan de t'Oncle-Sarn. It y done lieuu d'envisager dans une atmosphre plus sercine l'idie long lemps conet, d amfnager l Port du M6le sur des bases nourelles a/in qu'il puisse prendre son essor.
be MOle, par ra situation gqographique et so rade large eti caste, off ranti toute scurit aux narires de gro tonnages qui roudront le visiter, est un des ports les plm; int ressants du pays, et un brillant avenir lut sourit. N'est-il pas notre MAiditerannte & noues? Faisons done tout ce qui est humainement possible pour lui donner taute V'extension qu'il mtrite; ear la prosptrite que nou revons pour le Ml61e contribuera pour une large part a eelle de la Ripublique tout entire, Que nos vwmvux soient exau-' cest
ePJ.s! EXILE.
P. J. MIfXILE.,
p
ARfRE DE A'OEL LE z? k AtI . ''ilt'
M - . ll n1 0: - -1 p( 4 , F
nise e 22 l cemr. o -rn. 11 avOec le c onus e Sed s o eFt dIE f~rfke ase1s5" af~i"' ms )' Arbce de Noel] a'(meut6 d. surprises diverses, au profit du Patronage de St. Lo',uis de Turgeau.
Petites filles, allez toutes donner vote miiee ,bOl e ce jour-u pour les enfant s n6cessiteux qui viennent de la plupart de Bourdon et qui fr6 quentent le Patronage.
-La Fekte aura lieu en ple1n air, au Haut-de- lurgO'eau au No. 1912, tout pres de lai Villa Tivoli, et commencera a 3 h. . Carlo Liten, le genial artiste, promet de venir vous enchanter ee jour-U .
Donc , samedi
Lire en t;e page ta lisle des Ii. ires de la Librairie Nouvelle.
,
Commiunes. ('Uetait h n'en pas croire sesv yeux, tantil n quelques heurves e d6cor avait change et que, parcourant toutes les gamnmes de la Sdetresse et de la desolation, ce site pittoresque a PIa. bondante, incomparable frondaison, avait revetu les sombres couleUIrs de Ia g6henne.
Mais, e'tait le fait longtemps prevu, dont I'apprehension, bien souvent nous faisait fr4mir chaque fois que, pensant a la 'rivie're-endormie, inoffensive dans sa ecoulde Iente et calme, a la rivibre tarie en eertAine saison, nous nous disions a nous-meme: hxa couve le danger; le perp6tuai danger pour le Bourg de PortMargot.>>
Car, depuis plus de oquinZe ans, nous n'avons jamals ces.te de clamer la detresse dont bourg, maisons, plantations 6taient fatalement vounds aux
(Voir uiteen de page)
Wt!!
L.:_:.,.
~;T-~;;;-~;~ t"-~�*la~YiY~rdCZ~C6 :S~UT~ I~:d~ ;6i~k~Qe~Lr~dl~;;~ ,r a~
. . . . . . - . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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SPO}RT- O
Le 17 Novembre dernier, vers les sept heures du matin, Port-Margot 6tait subitement alerted par le son des lambis dt des cloches, ainsi que par les coups de feu d'alarme de Ia G. d'H. C'6tait la rivi'-re, d06bord6e par les pl uie,, to're n' tielles de plusies, jours qui so repandait tumult ueus, grondante, d6vastatrice emportant tout sur son passage ; t is; fs effet, betfaidl, comme autant le f tus de paille, Cris de Isc poll de femmitei tom 'tes en pAmrnoison et quoi rl tt hativement su" d, )ra hrr eris etourdissants de lIavn'es enfants coura-nt duci et d6 (n apptat e:A Se- urs Ctait l sp)ectacle le plus navrant, le plus e(mouvant que on put Voir et (qui eut arra-ch6 des larmes aux plus enDes maisons envahius par 'eau ou ebranlees par Ia force du courant, tn tas d'etffets disparates peniblement retiies du sinistre et disposes con fus6rment sur la place au milieu d'un va et vient affolt qui donnait a. cette partie du boui'g si riante et i friquen Stee en temps normal, Paspect dun vaste enelos ou s-eraient interns de malbeoureux dn ients.
Et pei-\dUit-d s-ds aiwuiIles ines qui mouillaie:t jusqu'aux os, Ia pluie, une pluie battante, ininterrompue rendait encore )1LIus lamentable, corsa it LI a t I CSs5e CI route cette foule pirian-Ve ou gemissan te.
) pite)c e6ta it cdone i ort Margot, ceO cn si int essant du pays, cette Commune, Pune des plus productivet, toujous, telle unle PueC, bourdonnunie d'aet.ivit, t. do travail. (.ietait c .',B urg si iant, si pimpant, (lbordant Ie vie, en piineo v ,lution v- los ,qr (ndes et hlle. cho -se c'A tit . ussI, 1e Qur er du Pet it-H urg de P rt-1 argot: inanhd 0, ee Quar'tier si reeuneilli et qui vient d'Rte d&,& d'une belle et spaciuse Chapel>e en rnad'unnerie, I muvre de I'ac tif Cure. le Pu' re Leru, chapelIe qui ferait I'orgueil de plusieurs et )Ilus importantes
Hier apr mi _n. sur Finvi,tatin du M nistre du (Cormerce la (h-u nbre du. C,,fnerce
u. judicial - s ubservations du sympathique minist re du C.ommerce, e distingu&t Pr isident de lia Chambre (de Comrnerce dHlaiti, M. IEIdouar'd EsH. v o ppos a d:,s u rgunents absolunfent folds. quantit a I'impl ssibilit actuellem1ent pir' s nrtda-. cant* ., d'.upbpl' iue~r la i+, d an,, t:utes ses rigoureu.Ses dispC'e taln-i u III: pvupu'
I. :II .
V II,. I}I l }u;
("a x e pr ekn: +tan. it _u - . .,
n' enemen, -IenviSi2'tr fi.s 1n c 'lf11 #i. I ,e Il t tu lef Can CtI, ui I ei n te:t
: ,In tit s " ioltt-.
Ia. 4a ipJ Zw(Fatiuon des huU. bew. ' te tpNF " U. .cdec t. . i .vai. unie scae et
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i-eux ef tl e' I d l Lol sur- le L.rava 1.,
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Nnnta :ionj'lJeK tait encore
L lon fraise. Lorsquelle seLa essert de 's~parn de la rane, elle moM'4. Auguste Vlatte difia led daeu tricolore, en
ioantle ban, ymebole
: i . .:' .; :.::. i:, :M : .u s . .:-i"!" g a ! .|[ i i ,' i . : : rsq :.: ::i~::i:;!:-1 la ae blhd
voul.it plus et de Pancien r$M. Auust Viatte, protest& gime& dent on nie voulait pas
s.ur de. litt6rature frangaise davantage. Ce drapeau ieu e S' Ecole normal suprieure rouge a mathea'u.sement t deo 'Universit raval, a don- trop souvent a ours ein
t des cnourenees de . le moute; i y a eu des tentati
. . . . . . . .-. .: :: . .: . . . . . . . .: . .: . . : . : : : . . :. : : - . . : : : . : : . :. . . . . . : : $ :: : : :. : :: :
des Hctes Etudes Com r- ves de restauration monarchi- t
iales, une fort intressante que, des revolutions, etc.C.el
6 causerie intitulde: L/autre a dur juasqu'A I'oecupation
Spaysde iangie franise as par les .t- Unis en 1915 i.
nouveau monde - Haiti, dont ia suite d'une srie de tro u:.
voici un bref risume. bleos particuirement sn
Je ne sais trop, a dit M. giants. tes Haitiens se sent
Viatte, quelle image les Cana- crois les bras et 'ont pas ces .
diens francais se font de Hai- s de manifester ouler i:on- .
ti, mais pour le Frangais mo- tentement pendant . quinraiyen, ce nom na pas de signi. ne d'annees que dura loccu fication precise, et cela s'ap- pation. A la fin, les Etats S plique mme pour le Frangais Unis capitultrent et les dercultiv. Rien d'6tonnant si le nibres troupes des Etats-Unis .
public ordinaire a tendance ont quitt le territoire il n'y
a confondre cette r6publique avec ses voisines: republique Dominicaine, Honduras, Guatemala, etc. Pourtant, Haiti se distingue de tous les autres pays du nouveau monde en ce qu'ellk est le soul Etat d'Am-rique oP Ia langue frangaise est I'unique langue officielle. D'autre part, c'est 'unique pays du monde avec le Lib&ria ofP les Noirs sont independants.
Le conferencier decrit ensuite le pays en raeontant le voyage qu'il y -a fait fan dernier. Apre's trois jours et demni de trajet, le nravire parti de New-York arrive a Portau-Prince. Le voyageur qui s6. j~f. t .i rp di-jou.rne.la quelq.etemps dcuivre sous Je bariolage et le pittoreSque qui Il'ont frapp& d'abord, uwe-. it exquise _11 a ut seyotlruer queIques jours A E-_t-auo PPlepour ( istin gT Ia la soci6t& d'elite qui voisine avec un peuple primitif endore, pour goiter cette vie indolhnte des, les, eet art deC gi-terle temps, de le laisser co ier. . .
Ce petit pays nest pas trbs facile A parcourir. 11 y a bien ni: ehemnin de fer, nmais i ne. conduit qu'W quelques milles, t ntniblPrnt 11 v d r
a pas bien longtemps.
A travers toutes ces secousses, cette republique a reussi a se constituer une lite remarquable -et a se donner une culture franyaise; tout y est frangais, les institutions, les journaux, les "coles. Mais, A Haiti, le cachet frangais nest pas le meme qu'au Canada. Les deux pays ont garde les traces visibles de I'4"oque oi Us se sont spare's de la mere patrie. Le Canada garde certamines ressemblances de Fancien regime, Haiti, e'est Ia France de I an II: eli est divisee en departements, on compte en kilometres, les LIlhges s'appellent des lycees. tette�tsit----e est di-e dans une large mesure au clergy venu de France. Comme au Ca, nada, le clerge a jou6 A Haiti un grand oble. Aujourd'hui on s'efforce de former un clerge indighne, mais ii est encore peu nombreux et ce sont des pratres francais qui exeivent le minister a' Haiti.
(a saire)
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sont
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Internal et Externat Toutes s classes.
de la 12 fit la Philosophic
Ra e Magny, No. 114.
(Petit-Four)
Tiletphone 3897
Lracteur: Maariee Germen
Prifet des Etudes: k. Chalmern
Adwnlhstater C te Catal
Le Cotlige .Simon Bolicar,
fondb en Janvie r 1933. a djkA eu vingit suceht aux examans du Bacealauriatl, chiffre assez remarquable si 'on considbre les ditficults de tous ordres que eunfronte actuellement I'Enseignement ?rive. Ces sue cos sent dis.au si4rieux de I'Etablissement et a la competence des professeurs. Dans les diffdrentes classes,
table en mvmnt n ntque 1Nationale die la
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Viatte d6erit le paysage que V 4 ( ntsn trees, de Sciences et de Lanlonreneontre en allant du e- ne Troglodytique) ou banane +gues vivant. No
.- . . . .G and V incent.
e ielu& intessant,au n ord, M X Cours speciaux. de Sttno. 6td r
M adame, n oubhiez pa-s que et s~iu
uVerst le Cap- Haitien. Au Caplame, n bliez pa que actytographie et de Comp. . et pe
tsutit le -vieni. u oCap la farine Qusquega est tabie quell
: . , . :. . . . , , ,. - -- -. � . -t b i f ., . q e l
: ' i : -::"he-"es nsd 'a�s agent actif qu excite l-a el ,sChri toph e; les gens du pays e as qu h Idl Les inscriptions se recol poiss
racontent av ec quelque fierte ance des os chez lvent fous les jours ouvrables, fruit
Ies'exIts . grand hn - En vente partout.
les 'explotsyRde te grand om R. e I itao. Pour tous autres renseigne- e
Me, sorte, :i. tyran dont:ler use es imitaton - ments, s'adresser au (Cuee n Vi
grn. e s. t termine par une revo -- -Simon Bolivar, Tit. 3501 t irs
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"Gene~a} "
- Lee
. alisation A partir de la rivi& attenau a rort-au-r
MARCA DSINO re. - Dcembre 1934, en roble le me avec Gaston Jacquet e
Adminiter Naturellernent, pour uin en- 4me. jour At 2 hrs. P. M. pour
ERNEST BfONOMM diguement, la d6pense ne sera New*York, prenant fret, pas vendred
pas sans importance et, coM- sagers et malleL film
Me dit I'autre: eil faudra 1a Le Vapeur PASTORES .a LAnt
some qu'il faudra> poUr4 Voy. 35 N. B partira do New LBeaug6 et
somme ecurx AndY_.a a 6non pas tenter, mais rtaliser York le 20 fDcembre 1934 diB
LA
PATRIOTIQUE la mame qu'elle mnteresse la ce ot il est attend e 4hers
DES JEUNES, collectivist dune Commu- centre I934, en route le 4r* Jacobi d
gEMERCJE ne 6minemment lahoriense et me jour h 4 hit. P M. pou r Mr Jci d
productive, s'impose sans dis. Kmgston J&, Puert Colom-a eussion aucune, sans benefice ba, Cartagena et Cristobal CD d'aucuns atermoiements, car Z. pregnant frtt, passages et 8 Les Comitis directeurs de alors cO serait signer sciem- maile. .t.France Dhilia et 0e
la
JeI'Arh td d6Iai de Ia Commune de P N. B de retour des ports Co- 'AAo.
Jeunes>> ek . ::Ireahaie: et i e M t. labesLeCrsoa .Z
Port-au-Prince remercient cargoo o aven Jacque dn CrirA
n dno Non, mile fois non, et jen de Kingston Ja e, est attendiu a.e.Jacquline.Forza
bien apiale es o - attested ici la conscience uni- $ & Port-au-Prince le 27 Dcemw . . .
lsts deaCateur , les am emt verselle Phumanit6 dans tout bre 19344, en route le meme MW. bres protesters, les amis ce qu'ele a de pure et do su-4 jour 2 hs. P. M. pour New. tout euxrqu, an q blime, en atteste cette soli York, pregnant .frt. passages
gon,. out contribute au: success . . t
darite soiale qu bien sou e ma e
de la dermiere fete de charite. rkse
organis6e par 1Association vent, et pour des motifs nonWs B.Cest patentt, Made
an profit de ses ecoles du sor evs, press F un pour Fan- W.iBLEO p i esu i tis dutder
Ils remercient d'une faton sp e a sacrifice mIe ne A n ai parm Iesuiet dtoutesr
ciale: Son Excellence, M. l vie pricieus e. On ne Asaurat Ah, ma TanteChir
Ministry Vaugues, I'Honora- que dis�? o n p Mes Crtpes de
ble Senateur F. Martineau, dot, sous pine d dhanc EINTURERIE Bamboo et autr
MM4 Cdment Magloire, L&- morale et sociale, regarder ft T mes has et li
lio Joseph, Ernest Bonhomme, I'argent quand ii s'agit de sou MQtiona, Eau de C
Ren6 Piquion, Seide Dorce, le lager 1'infortune, de reparer Tout en encouragement une ANT
Lieutenant Kbbreau. un mal, de preserver et de sau- Tt .Maman, puisque m
Mesdames: Juvigny Vau- ver de precieuses existences-e ses toilettes achetmesresU
gues T. BrtusPau Sal- dentourer de qiteique securi- ferez nut bonne aff aire en con s tieesaheede
gues T# C. Brutus, Paul Salo- dfnorrd ulu scr-eds&Pu ANTON I. SABA&C
mon, Thrasybyle et Antonio~ t" Ie lapin de terre cultive, fiant vos commandos oi che A ba. En &hbCa
K6breau, Price Mars, Louij fruit de sa sueur et de son troir des Danws de VAsscireent e Enhar
Pradel, ug~ne Dgand, Ed sang. ion de St. Francois de Sales, stirement eIhneri
P1radel, Eugene De~gand, Ed- sagl aTifaeeMre .-Ma fIlle Che'rie, g,
mound Ethart, SWide Dore6, J Done pour le travail de do- A a Teinture u Moderu a iio Cdes d Ic Michel, Perceval Thoby, rivation de la rivibre do Port- touRa oremis hageuto mime tadons de Finessed Frangois Dalencourt et les de- Margot et pour celui tout io mntt ae e re Rapos Messieurs
fai~~E con Meseeurs ii etyease
moiselles Fortin auxquels ils fat pr6limmaire do Pitude temps que yag ' mantes jeunes files en
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tude.~~d' s sign er uin i t acl 'eq Uat1 son Trvuxte vannerie en touste-Chmss-ha
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LAme d Pierre est un film sent si bien sa grandeur d'a- tn
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lmon organe lui adresse Ia Po- qui leur out temoigne leur
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enfin au Palais de Justice, sous les auspices du Conseil de l'Ordre des Avocats, le 30 A 10 heures du matin. Le titre de ces Conferences sera utltrieurement indiqu6. Ajouterais-je que M. le Professeur Dufrenne professa, en France, a l'Ecole Sainte Genievre de Versailles et qu'en dehors de cette activity universitaire, il a participe a la plupart des cuvres et revues dont s'occupe la partie la plus interessante deo la jeunesse (Faujourdl huii les Equipes, So ciales et des revues d'ordre p dag oiue. telle la Revue de IPEcole, etc.
M. le P'ofesseur Viatte a ohaudement. recoininndo M. Dufnenne. EIt l. Jacques MAi)itiln I'ii.lus- re t n .ineinL phi lose ,Ceinin"1) si appr ) Cle et adnm i pal (ha es 1'5guy et ti8t s ch ai a
pour1.1 f, Du i co e n eti
et une Uf-mita
cos,' . i q 'au"n ,,,t 1(1, Ky>: f utu -ye. ('o, nfd eno~es
que Ituivan ' xep'lee I d I
so. dean cie, , 1n ,e qui
t i 1 (11 t II e. 1 Ien 2(10 102 1U 1" I souveni - A on11 U1 ufrenne donne, il aussi, (e Ia France uno idie. ue et raisonne et (1que0, de retoui, dants sa paie doriin, il veuille be faire eonnaitre a ses Comp.atriotes le vrai visage d'Haiti .-- si p)eu connu 41 I stranger et pourtant si digne de P tre.
Puisse ma prophbte se raIIser!
En attendant, je prie ce futur ambassadeur des Lettres franeaises en Haiti -- qui sau ra surement un protagoniste de note pays - de vouloir bien trouver iei I'expression de mes sineres souhaits de
even ue !
Philippe CANTAVE,
Laureat de 1Acade"ie
Frangaise.
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Dimenche 23 Decembre:
La direction organisera un grand th6-dansant et un concours pour la plus jolie et la plus originale toilette d'apres midi.
Grandes personnes: 2 gourdes.
Lundi 21 Dicembre:
Grand reveillon. La salle du Trocadero sTa transformee. Des cotillons magnifiques seront distribute a tous les clients. Reservez vos tables.
Entree" Trois Gourde.Mardi 25 Dcembre
(Comme l'anne der~:re. direction organisra un1 gQU1 bal pour les enfantS -iu 0 1'tribution de (a.- ux.
( -andes personn. . > . des ,enft g2,,2its.
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Spcialits pour la0 Nt
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Angla is dans une clnvers ., tion avee Shaker e
prochain, a 6 heares du ssoir, en PEglise du Saere-Cceur de Turgeau.
Nos sineres compliments aux futurs maries.
xxx
Ce matin, en PEglise Ste. Anne, la Bt-nediction Nupiae a lte' donnee A Mile. Lucia William et M. Remny . Mi. lien,
Mne. Clovius Elie et. M. A. I P. 1ano& }Le,1mi Ie> onr accom0U22n.' 111 pled aI I 4autel.
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20 DECEMBRE 1934
No, 1347$
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W I1-�-.T. . . . - * - . . .-�. . . . . . . . . i � . . . . . . F.- . . . �- �i , . .*. . . . . .l l F . . -
QUETE POUR A RE
AGEENT
ST NICOLAS Connlnit dii-n
d'hier, nous nous empressons de signaler les faits smiivants~ +
t de a a~p~ey. , . nous Pavons dja dit
Mte deft inttre ar 277 alli4nes au Pont Beudet. 4ptriotes haien q Eh bien! de ce nombre plu.
l7 ution du Pa I, des deux tiers viennent deo ut temps d ei sortWr diffrents points do la IR puS � kterre oa) nous blique.-- Ils snt dirig(s ver
de nus ediser. Port-auPrinee, parce que Ia
n peu nos regards loi ne permet pas do Jes inter-gproresq gi s'accom- ner dans les prisons de la prodnse i mande entier, vince.
-a .e courage de con- On devine done quelles graUliquement que nous ves difficulties est ap.)pel& i
sen retard our la gran- confronter I, Service Natioi dela civilisation nal d'Hygine, a\'c nn, Mnws traversent, en grossissant d fous si 1'on ne at, une de ces dif ci- prend pUS ime1diatennet Ites riodes ot les insatitu- mesture pour v paer. .reardent sur les invenAu course du sidlek der- xxx
rquenowus n devons pas
Svd ue - Les savants E n ne.nt l'- t ~:u"ne
i sur l'unt rivers des au Pont Beue: i'n.,
rnouveaux. Les trans et exode des nf tunes de I ains techniques ont a- P 1oxi :e. I m me fait oe cons iestransformations so- ta, i a' 'Al.Ci :Com muna1 I;teceles-ci, 4 leur tout, (de Prt-nu-Pr1ince ver < Cuii Irendu ntcessaires des .f : . '- ""F Ktamme
eormations politico-"co- . Imes des uit(
te la course au linen, ,".ie t . . -r"s it raters ies Etals cement dont Intreti- Ft ,
. iL6. c , eonsidIrabtement i i'b iiie
elaef t des choe a Te .a (apitale,- i A mitredawsIs esprits ut ds Communes d in .pu
lde-mieux tre. PartUit, ' -ue,. .#ples s'efforcent de s'arra, nouveau, en recher- - . .
t :des moyens propres 4
&ioration de tur siuna- S HOURSIERE S
konamrique. ,SONT REE IIES
ns-nous rester indiiWdernut les faits noutdqui se aerulent sous
F. S. Fy -i+(> Si._t: ( b(t ! +b. - F ' 5.
pux (cries, non. Au- fessiv 1 M1F )' PhAu, occupons-nous sim Pauv'. ' , . F
de la question de l'a- out Ap ie , e
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ment du 11ole qui a 't "' '
e. u ( unt'
i longtumps djfi end U de ' Di .
sents qui se sont suc- ettent pi, it Pouvoir. tlne loi sur tnagemenf du Mole a Cit I e plus '.,,,nI i 5 ,II , F par le Sinal de (a Rt�pu munu
4.lat/uureusement, eltrest& - tre more, de. -=
ances fdcheuses suraduns te cours des an- par Jean Char/vs Prvssoir a:pas permit son extcu- raient tonte lenr raison dtFis la suite des tutne- tre, parce que imprignts du doni le pays fut le thd- plus pur pairiotismt . ut rentra dats le silen- Mas aujourd'hui que e' I les Amiricains sont Amtricains on! quitte Ie pays, aIn 1915, et le pays fur la situation eM depenue tout .ire.en t occupy pendant autre, nous arons es h mains eeades pra. libres pour entreprendre tout
tigime nouveau arec ce qui peut contribuer 6 noire fles rigueurs et ses exi- Hien-tire tbonomique.
tlfittimposan pays; L'heare est done venue Ce
te initiative haitienne reprendre e problime eoncere 'arrire-plan. nant l'am pnagemenl du port oectorat diguis avait du MIl St. Nicolas pour enC Jur, courer! hypocrite- faire un port de transit, jasou le mnanteau de la te au moment of le GouvIerne.ion de 1915, (C'tait ment travaille au dtveloppe,-l e coup de I'indigna- ment du Tourisme en Hair. W evant routes les hu- Et le M6le aminage selon tou. infliges & an pe- ies les rtgles du eonfort moope sas defense derne, sera un bon apport a la
centre honorable ami, e~sse plddique. Que 'on ne se Charles, eut & uerire miprenne pas, les craintes ournal qu'l dirtgealt que nous pouvons avoir dans Pqtile kiU at aujour le pass sur les intentions du
jet de tant de com- Gouvernement des Etats-Unis ,et of t expose ses d'itablir une base navle au ar la loi relative 'Fa- M61e St- Nicolal, ne sont plus ,rt du� M61e loi. fondies de nos jours. A vee la
�f ,Occupants' ti"ilors
ocCupants dalorsgrande expansion q'a prise
irer profit. Quoi l'Aviation dans tons les pays, W n enser le et notamment a ux Etats-Unis,
Y la� . . en esit ?davoir n base
autr leide. A Wt I
. . 40
' REUNON
A L HOTEL DE VILLE
A A T . .
DU MiNSTRE
On so plaint, dans une .ettre que nots avous reQue Plate, des procd4; i6 ranges du Juge de Paix de Iendroit. 11 est mIme tquestin dune petition adresse entire c fonctionnaire au-P resident d . la R4publique.
Nous sominmes tro1p loin de Pilate pour opinel- sur l.a (quvstion dans Un sons on i ans un aute. cr on" gFFn-ri les justicia2Wes ,quand Is sont confdamnk - ntojour sunw le t n'. .e plaind e 1 e. lieu s
1ies t { s dernier -, t 10rt1
. - - . . .
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(u . :) n�LreIt't as 1 l - .ateme t d e le li isn a
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F irKn o' l!ettrF dtnt iit 5 s. w.un"ti -iee sus. estlnan?
t, iNi a "a nt e 'i. 4151 r 5F t- 55 t+' -e._ UOS 'F u 'nc fair' e Fn i'e' r .
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FERM lETURI If L'4
SESSION "IM1t:.LLE
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,;.-. P1 ,' d~IOIQBC los accuse,-,
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Or . -_. M- F F( ,
sal Qon (14ite id(r qui hantai longtemps Iesprit du Gour r.u: nt amIrain a (ite automatiquement ahandonne. Ie /toes yant pris une noutel.f lournture armenant an rernaniement dans le plan de t'Oncle-Sarn. It y done lieuu d'envisager dans une atmosphre plus sercine l'idie long lemps conet, d amfnager l Port du M6le sur des bases nourelles afin qu'il puisse prendre son essor.
be MOle, par ra situation gqographique et so rade large eti caste, off ranti toute scurit aux narires de gro tonnages qui roudront le visiter, est un des ports les plm; int ressants du pays, et un brillant avenir lut sourit. N'est-il pas notre MAiditerannte & nous? Faisons done foul ce qui est humainement possible pour lui donner taute V'extension qu'il mtrite; ear la prosptrite que nou revons pour le Ml6e contribuera pour une large part a eelle de la Ripublique tout entire, Que nos vwmvux soient exau-' cest
ePJ.s! EXILE.
P. J. MIfXILE.,
p
ARfRK DE A'OEL LE z? k AtI . ''ilt'
M l-. Ill n1 0: - -1 p( 4 , F nise e 22 l ce r1"0 Co11-r avOec le c onus e Sed s o eFt dIE f~rfke ase1s5" af~i"' ms )' Arbe dc Noel a'(meut6 d. surprises diverses, au profit du Patronage de St. Lou.is de Turgeau.
Petites filles, allez toutes donner vote miinee ,bOl e ce jour-u pour les enfant s n6cessiteux qui viennent de la plupart de Bourdon et qui fr6 quentent le Patronage.
-La Fekte aura lieu en ple1n air, au Haut-de- lurgO'eau au No. 1912, tout pres de lai Villa Tivoli, et commencera a 3 h. 1. Carlo Liten, le genial artiste, promet de venir vous enchanter ee jour-U .
Donc , samedi
Lire en t;e page ta lisle des Ii. ires de la Librairie Nouvelle.
,
Commiunes. ('Uetait h n'en pas croire sesv yeux, tantil n quelques heurves e d6cor avait change et que, parcourant toutes les gamnmes de la Sdetresse et de la desolation, ce site pittoresque a IPa. bondante, incomparable frondaison, avait revetu les sombres couleUIrs de Ia g6henne.
Mais, e'tait le fait longtemps prevu, dont I'apprehension, bien souvent nous faisait fr4mir chaque fois que, pensant a la 'rivie're-endormie, inoffensive dans sa ecoulde Iente et calme, a la rivibre tarie en eertAine saison, nous nous disions a nous-meme: hxa couve le danger; le perp6tuai danger pour le Bourg de PortMargot.>>
Car, depuis plus de oquinze ans, nous n'avons jamals ces.te de clamer la detresse dont bourg, maisons, plantations 6taient fatalement vounds aux
(Voir suiteen de page)
Wt!!
L.:_:.,.
~;T-~;;;-~;~ t"-~�*la~YiY~rdCZ~C6 :S~UT~ I~:d~ ;6i~k~Qe~Lr~dl~;;~ ,r a~
. . . . . . - . . . . . . . . . . . . . . . . . .
: - . .� ::' - ' . ' ] " ' . :" k~k::i: . . . . :: :"ii~ ~i . . , _ . .� # , . W ,' - = . . . . : " -: : "�m. .
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SPO}RT- O
Le 17 Novembre dernier, vers les sept heures du matin, Port-Margot 6tait subitement alerted par le son des lambis dt des cloches, ainsi que par les coups de feu d'alarme de Ia G. d'H. C'6tait la rivi'-re, d06bord6e par les pl uie,, to're n' tielles de plusies, jours qui so repandait tumult ueus, grondante, d6vastatrice emportant tout sur son passage ; t. m is; fs effet, betafl, comme autant le f tus de paille, Cris de Isc poll de femmitei tom 'tes en pAmrnoison et quoi rl tt hativement su" d, )ra hrr eris etourdissants de lIavn'es enfants coura-nt duci et d6 e n a I ppelant e: An Secourse{+ +Ctait l sp)ectacle le plus navrant, le plus e(mouvant que on put Voir et (qui eut arra-ch6 des larmes aux plus enDes maisons envahius par 'eau ou ebranlees par Ia force du courant, tn tas d'etffets disparates peniblement retiies du sinistre et disposes con fus6rment sur la place au milieu d'un va et vient affolti qui donnait a. cette partie du boui'g si riante et i friquen Stee en temps normal, Paspect dun vaste enelos ou s-eraient interned's de malbeoureux dn ients.
Et pei-\dUit-d s-ds aiwuiIles ines qui mouillaie:t jusqu'aux os, Ia pluie, une pluie battante, ininterrompue rendait encore )1LIus lamentable, corsaiLt a i- rCe d route cette foule pirian-Ve ou gemissan te.
) pite)c e6ta it cdone i ort Margot, ceO cn si int essant du pays, cette Commune, Pune des plus productivet, toujous, telle unle PueC, bourdonnunie d'aet.ivit, t. do travail. (.ietait c .',B urg si iant, si pimpant, (lbordant Ie vie, en piineo v ,lution v- los grandes et hlle. cho-se c'A aitl. hI. ussI, 1e Quar er du Pet it-H urg de P rt-1 argot: inanhd 0, ee Quar'tier si reeuneilli et qui vient d'Rte d&,& d'une belle et spaciuse Chapel>e en rnad'unnerie, I muvre de I'ac tif Cure. le Pu' re Leru, chapelIe qui ferait I'orgueil de plusieurs et )Ilus importantes
Hier apr mi _n. sur Finvi,tatin du M nistre du (Cormerce la (h-u nbre du. C.,fnerce sest vunie t IiH6tel de Vile, pour eIntendre certainues communications lu Gouvernement, relativement la 1oi sur le Travail., q(ue rendent inoup riante palu dlune circorstance. Elai nt presents le Miis tre du TravailJ et le PFLet.
u. judicial - s ubservations du sympathique minist re du C.ommerce, e distingu&t Pr isident de lia Chambre (de Comrnerce dHlaiti, M. E-I Idouar'd EsH. v o ppos a d:,s u rgunents absolunfent folds. quantit a I'impl ssibilit actuellem1ent pir' s nrtda-. cant* ., d'.upbpl' iue~r la i+, d an,, t:utes ses rigoureu.Ses dispC'e taln-i u III: pvupu'
I. :II .
V II,. I}I l }u;
("a x e pr ekn: +tan. it _u - . .,
n' enemen, -IenviSi2'tr fi.s 1n c 'lf11 #i. I ,e Il t tu lef Can CtI, ui I ei n te:t
: ,In tit s " ioltt-'
Ia. 4a ipJ Zw(Fatiuon des huU. bew. ' te tpNF " U. .cdec t. . i .vai. unie scae et
i la t s ur e .
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]' tt~'t (]!o. ' ('F. ,b '. I- , f45
i-eux ef tl e' I d l Lol sur- le L.ravaI 1.,
. 4w --,
Nnnta :ionj'lJeK tait encore
L lon fraise. Lorsquelle seLa essert de 's~parn de la rane, elle moM'4. Auguste Vlatte difia led daeu tricolore, en
ioantle ban, ymebole
: i . .:' .; :.::. i:, :M : .u s . .:-i"!" g a ! .|[ i i ,' i . : : rsq :.: ::i~::i:;!:-1 la ae blhd
voul.it plus et de Pancien r$M. Auust Viatte, protest& gime& dent on nie voulait pas
s.ur de. litt6rature frangaise davantage. Ce drapeau ieu e S' Ecole normal suprieure rouge a mathea'u.sement t deo 'Universit raval, a don- trop souvent a ours ein
t des cnourenees de . le moute; i y a eu des tentati
. . . . . . . .-. .: :: . .: . . . . . . . .: . .: . . : . : : : . . :. : : - . . : : : . : : . :. . . . . . : : $ :: : : :. : :: :
des Hctes Etudes Com r- ves de restauration monarchi- t
iales, une fort intressante que, des revolutions, etc.C.el
6 causerie intitulde: L/autre a dur juasqu'A I'oecupation
Spaysde iangie franise as par les .t- Unis en 1915 i.
nouveau monde - Haiti, dont ia suite d'une srie de tro u:.
voici un bref risume. bleos particuirement sn
Je ne sais trop, a dit M. giants. tes Haitiens se sent
Viatte, quelle image les Cana- crois les bras et 'ont pas ces .
diens francais se font de Hai- s de manifester ouler i:on- .
ti, mais pour le Frangais mo- tentement pendant . quinraiyen, ce nom na pas de signi. ne d'annees que dura loccu fication precise, et cela s'ap- pation. A la fin, les Etats S plique mme pour le Frangais Unis capitultrent et les dercultiv. Rien d'6tonnant si le nibres troupes des Etats-Unis .
public ordinaire a tendance ont quitt le territoire il n'y
a confondre cette r6publique avec ses voisines: republique Dominicaine, Honduras, Guatemala, etc. Pourtant, Haiti se distingue de tous les autres pays du nouveau monde en ce qu'ellk est le soul Etat d'Am-rique oP Ia langue frangaise est I'unique langue officielle. D'autre part, c'est 'unique pays du monde avec le Lib&ria ofP les Noirs sont independants.
Le conferencier decrit ensuite le pays en raeontant le voyage qu'il y -a fait fan dernier. Apre's trois jours et demni de trajet, le nravire parti de New-York arrive a Portau-Prince. Le voyageur qui s6. j~f. t .i rp di-jou.rne.la quelq.etemps dcuivre sous Je bariolage et le pittoreSque qui Il'ont frapp& d'abord, uwe-. it exquise _11 a ut seyotlruer queIques jours A E-_t-auo PPlepour ( istin gT Ia la soci6t& d'elite qui voisine avec un peuple primitif endore, pour goiter cette vie indolhnte des, les, eet art deC gi-terle temps, de le laisser co ier. . .
Ce petit pays nest pas trbs facile A parcourir. 11 y a bien ni: ehemnin de fer, nmais i ne. conduit qu'W quelques milles, t ntniblPrnt 11 v d r
a pas bien longtemps.
A travers toutes ces secousses, cette republique a reussi a se constituer une lite remarquable -et a se donner une culture franyaise; tout y est frangais, les institutions, les journaux, les "coles. Mais, A Haiti, le cachet frangais nest pas le meme qu'au Canada. Les deux pays ont garde les traces visibles de I'4"oque oi Us se sont spare's de la mere patrie. Le Canada garde certamines ressemblances de Fancien regime, Haiti, e'est Ia France de I an II: eli est divisee en departements, on compte en kilometres, les LIlhges s'appellent des lycees. tette�tsit----e est di-e dans une large mesure au clergy venu de France. Comme au Ca, nada, le clerge a jou6 A Haiti un grand oble. Aujourd'hui on s'efforce de former un clerge indighne, mais ii est encore peu nombreux et ce sont des pratres francais qui exeivent le minister a' Haiti.
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fondb en Janvie r 1933. a djkA eu vingit suceht aux examans du Bacealauriatl, chiffre assez remarquable si 'on considbre les ditficults de tous ordres que eunfronte actuellement I'Enseignement ?rive. Ces sue cos sent dis.au si4rieux de I'Etablissement et a la competence des professeurs. Dans les diffdrentes classes,
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Viatte d6erit le paysage que V 4 ( ntsn trees, de Sciences et de Lanlonreneontre en allant du e- ne Troglodytique) ou banane +gues vivant. No
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Saurisons, Jambens, Fromages ."s al s1I les .plus d iicats, w, Liqueurs, Viseuts diers., Honbons. (-h ! ostices es el Coffrels pour etrennes.
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� : ,: :i: ( i ,:;!ii!! :! : : ~~!!~~~~~iiiiiii!~~~~
"~ ~~ ~ .:i:i. :.: .:i:i:::~ i-iiiiiiiiiiiiiiii-iii--ii-/;[.~ ~ ~~~~ i.:. 2.;:~ii:~:iiiiii~iii'i,'!:!'::'!'2!:
"Gene~a} "
- Lee
. alisation A partir de la rivi& attenau a rort-au-r
MARCA DSINO re. - Dcembre 1934, en roble le me avec Gaston Jacquet e
Adminiter Naturellernent, pour uin en- 4me. jour At 2 hrs. P. M. pour
ERNEST BfONOMM diguement, la d6pense ne sera New*York, prenant fret, pas vendred
pas sans importance et, coM- sagers et malleL film
Me dit I'autre: eil faudra 1a Le Vapeur PASTORES .a LAnt
some qu'il faudra> poUr4 Voy. 35 N. B partira do New LBeaug6 et
somme ecurx AndY_.a a 6non pas tenter, mais rtaliser York le 20 fDcembre 1934 diB
LA
PATRIOTIQUE la mame qu'elle mnteresse la ce ot il est attend e 4hers
DES JEUNES, collectivist dune Commu- centre I934, en route le 4r* Jacobi d
gEMERCJE ne 6minemment lahoriense et me jour h 4 hit. P M. pou r Mr Jci d
productive, s'impose sans dis. Kmgston J&, Puert Colom-a eussion aucune, sans benefice ba, Cartagena et Cristobal CD d'aucuns atermoiements, car Z. pregnant frtt, passages et 8 Les Comitis directeurs de alors cO serait signer sciem- maile. .t.France Dhilia et 0e
la
JeI'Arh td d6Iai de Ia Commune de P N. B de retour des ports Co- 'AAo.
Jeunes>> ek . ::Ireahaie: et i e M t. labesLeCrsoa .Z
Port-au-Prince remercient cargoo o aven Jacque dn CrirA
n dno Non, mile fois non, et jen de Kingston Ja e, est attendiu a.e.Jacquline.Forza
bien apiale es o - attested ici la conscience uni- $ & Port-au-Prince le 27 Dcemw . . .
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de la dermiere fete de charite. rkse
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ciale: Son Excellence, M. l vie pricieus e. On ne Asaurat Ah, ma TanteChir
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Ne mnanquez pas de venir me qu'i taudra>>
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- INon, nous ajoutons: Tout sidant en Haiti qux desirent
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jlable est dians le Gouverne- qu v lent eantger pour u AMAT PERLCAILLI Eneoree un~ grand gala ment, supimefl dispensateur tPne t sntr dah une MANS, PICESRGE
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Rouds a su condenser le pa. Port-Margot.
'thtique de certaines scenes Puisse Son Excellence le . TITUS
en joulant tres habilement a Pr6sident Vincent dans un de REMERCIEMENTS en P
vee Ia. lumi re . ces beaux gestes qui tradui- REMERCIMENTSi
LAme d Pierre est un film sent si bien sa grandeur d'a- tn
quiplaira h tous,et chacun su me et cette sensibility bien- M. Victor Guillaume et tous .ra avec un intro e t cois~ a n$t 'eillante qui sied ati Chef de les autres membres de la fales sentiments qui font antd*Etat, pndre a cet appel mille adressent leurs remerls personages. supreme de secours que par ciements 6mus aux personnes
lmon organe lui adresse Ia Po- qui leur out temoigne leur
- . . ." pulation de Port-Margot. ympathie, i occasionn de leur c
Guillaume G. DESROSIERS. grand deuil. ion
aVIOLETTE - . Saint Marc, 18 Dbembre o
CEST UN RHUM 1934.
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enfin au Palais de Justice, sous les auspices du Conseil de l'Ordre des Avocats, le 30 A 10 heures du matin. Le titre de ces Conferences sera utltrieurement indiqu6. Ajouterais-je que M. le Professeur Dufrenne professa, en France, a l'Ecole Sainte Genievre de Versailles et qu'en dehors de cette activity universitaire, il a participe a la plupart des cuvres et revues dont s'occupe la partie la plus interessante deo la jeunesse (Faujourdl huii les Equipes, So ciales et des revues d'ordre p dag oiue. telle la Revue de IPEcole, etc.
M. le P'ofesseur Viatte a ohaudement. recoininndo M. Dufnenne. EIt l. Jacques MAi)itiln I'ii.lusre et nlinentL phi losoe ipnin 11 . si ar)eP Cle et adnm i pal (ha es 1'5guy et ti8t s ch ai a
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t i 1 (11 t II e. 1 Ien 2(10 102 1U 1" I souveni - A on11 U1 ufrenne donne, il aussi, (e Ia France uno idie. ue et raisonne et (1que0, de retoui, dants sa paie doriin, il veuille be faire eonnaitre a ses Comp.atriotes le vrai visage d'Haiti .-- si p)eu connu 41 I stranger et pourtant si digne de P tre.
Puisse ma prophbte se raIIser!
En attendant, je prie ce futur ambassadeur des Lettres franeaises en Haiti -- qui sau ra surement un protagoniste de note pays - de vouloir bien trouver iei I'expression de mes sineres souhaits de
even ue !
Philippe CANTAVE,
Laureat de 1Acade"ie
Frangaise.
ERRATA
Dimenche 23 Decembre:
La direction organisera un grand th6-dansant et un concours pour la plus jolie et la plus originale toilette d'apres midi.
Grandes personnes: 2 gourdes.
Lundi 21 Dicembre:
Grand reveillon. La salle du Trocadero sTa transformee. Des cotillons magnifiques seront distribute a tous les clients. Reservez vos tables.
Entree" Trois Gourde.Mardi 25 Dcembre
(Comme l'anne der~:re. direction organisra un1 gQU1 bal pour les enfantS -iu 0 1'tribution de (a.- ux.
( -andes personn. . > . des ,enft g2,,2its.
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1 . D" e
Angla is dans une clnvers ., tion avee Shaker e
prochain, a 6 heares du ssoir, en PEglise du Saere-Cceur de Turgeau.
Nos sineres compliments aux futurs maries.
xxx
Ce matin, en PEglise Ste. Anne, la Bt-nediction Nupiae a lte' donnee A Mile. Lucia William et M. Remny . Mi. lien,
Mne. Clovius Elie et. M. A. I P. 1ano& }Le,1mi Ie> onr accom0U22n.' 111 pled aI I 4autel.
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